Accueil - ADAPEI - Vivre ensemble 90 Ensemble/Vivre ensemble 90.pdf · Noyal-Châtillon sur Seiche...

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3e & 4e trimestres 2016N°90

VIVRE ENSEMBLE_90_Decembre_2016.indd 1 06/12/2016 09:21

Adapei Les Papillons Blancs d’Ille-et-VilaineAssociation Loi 1901Siège social : 17 rue Kerautret Botmel CS 7442835044 RENNES CEDEXTél.: 02.99.22.77.10 - [email protected] de la publication : Président de l’Adapei 35

Création-graphisme : Photext – 1 rue des Goélands56000 VANNESImpression : Edicolor – Rue de l’Oseraie – BP 3159535515 CESSON SEVIGNECrédits photo : Adapei35, Fotolia.Date de déclaration : 7 mars 1964 N° ISSN 1251-2001

Edito.............................................. 2

Vie du mouvement......................... 3

Dossier ........................................ 11

Vie des établissements ................ 17

L E S I T E I N T E R N E Tw w w. a d a p e i 3 5 . c o m

Proposer un articleVous souhaitez proposer un article, des correspondantssont là pour recueillir vos idées, écrits, photos, etc.

Territoire de Redon :M. Raigner, Chef de service du Centre d'habitat ReizhPar : [email protected]

Territoire de Rennes :Mme Baune, Directrice du Centre d’Habitat Gwalarn,Rennes : [email protected] Coulibaly - directrice ESAT du Halage, Betton :[email protected]

Pour les autres territoires :Catherine LechevallierPrésidente adjointe [email protected]éphanie RouilléService Vie associative-communication de l’Association02 99 22 78 40– [email protected]

Editor ia lEditorialDe profonds changements dans nos

vies sont intervenus au cours de cesdernières années :

- Auprès du grand public et surtoutdes plus jeunes, l’accueil et l’inser-tion des personnes en situation dehandicap ont sensiblement progressé même s’il resteencore du chemin à parcourir,

- Les sciences de la santé et la qualité des soins se sontmontrées beaucoup plus efficaces et plusieurs mala-dies ont été vaincues,

- Nos professionnels ont acquis des connaissances, del’expertise, et leurs interventions auprès de nos en-fants, de nos frères et sœurs ont transformé leur vie,

- Nous-mêmes, nous sommes dans de nouvelles dis-positions, et ouverts à de nouvelles perspectives, àla condition qu’elles restent favorables pour ceux quirestent les plus fragiles.

Les effets positifs de ces évolutions se traduisent ac-tuellement par un doublement de l’espérance de viede nos personnes en situation de handicap. La plupartd’entre elles survivent désormais à leurs parents, et cha-cune d’elle sera confrontée à plusieurs deuils dans sa vie(membres de la famille, collègues, amis ou encadrants).

Dans le contexte précédent, les personnes en situationde handicap étaient souvent tenues à l’écart et nous ten-tions de ne pas évoquer la mort en leur présence ; tout aumoins dans sa réalité.

Dans le contexte actuel, nous devons nous adapter, fa-milles et professionnels, pour que nos accompagnementsintègrent le deuil. Les personnes en situation de handicapne sont pas différentes face aux deuils.

Elles les vivent comme chacun d’entre nous, peut-être avec plus d’angoisse. Ceux qui ne s’expriment pas,gardent tout en eux. Elles ne veulent plus être tenues àl’écart, elles veulent partager.

Les lois 2002-2 et 2005-102 replacent l’usager au centredes dispositifs, le propulsant au rang d’acteur de son ac-compagnement et de citoyen à part entière. La mort et

l'Evaluation et de la qualité

sociaux et Médico-sociaux


Vivre ensemble en Ille-et-Vilaine - 3e & 4e trimestres 2016 - N°90

Viedu mouvementCATALOGUE DE NOËL 2016 :il est encore temps de passercommande

Découvrez dans le cata-logue de Noël de l’Unapei /Adapei 35 une sélection deproduits alimentaires et cos-métiques, d’objets utiles oude décoration, du textile, desjouets… dont certains sontfabriqués ou conditionnésdans des Esat.

Chacune de vos com-mandes, quel que soit sonmontant, nous aide à financerdes projets destinés à amélio-rer le quotidien des personneshandicapées accueillies dansnos établissements. Ce cata-logue offre aux parents etamis une autre forme de sou-tien, en choisissant des pro-duits utiles, qui leur font plaisiret qui sont porteurs de sens.

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le deuil sont des préoccupa-tions qui doivent être accom-pagnées, au titre de la bien-traitance et d’une qualité devie rendues prioritaires parl'ANESM*.

Dans tous nos établisse-ments et services, nous de-vons travailler à la mise enœuvre de cet accompagne-ment.

En cette veille de fin d’an-née, je ne voudrais pas clorecet édito sur une note triste, etcomme notre prochaine ren-contre n’aura pas lieu avant2017, je profite de l’occasionqui m’est offerte pour vousadresser à tous, personnesaccueillies, familles et amis,professionnels et fidèles lec-teurs de bonnes fêtes de find’année, joyeuses et pleinesde grandes amitiés et uneexcellente année 2017 avecune très bonne santé, beau-coup de bonheur, la réussitede tous vos projets de vie.

Jack MEUNIER,

Président

*Agence Nationale del'Evaluation et de la qualitédes Etablissements et Servicessociaux et Médico-sociaux

Demandez le catalogue au 02 30 02 90 00ou par mail [email protected]

et passez-vite votre commande :

> Par courrier Service catalogue Unapei48 avenue de l’Europe - CS 11009

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La Campagne de Noël est une formidable occasionde faire preuve de générosité !



Challenge René AubryUn DVD a été réalisé à l’occasion duChallenge sportif René Aubry qui a eu lieule 02 juin dernier.

A

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Tombola du Territoire de RennesEn 2015, la tombola du territoire nous a permis de dégager un excédent

de 8400 euros. Cet excédent a financé partiellement ou en totalité 4 projetsdans les établissements :

- Une médiation animale à l’IME Le Triskell

- Une médiation animale à l’Esat de Cesson

- Une exposition photos à la MAS de Chavagne

- Un séjour pour plusieurs ados de l’IME Le Baudrier pour quelques joursà Lancieux.

Nous comptons sur vous l’année prochaine pour cette opération !

INFORMATION :Changement du mode de diffusion de la revue

Le Conseil d’administration a souhaité que la revue soit adressée auxadhérents par voie postale. La revue reste à disposition des familleset professionnels pour consultation à l’accueil des établissements.

La rédaction n’a pu faire paraître le numéro du 3e trimestre.C’est pourquoi vous retrouvez un numéro plus conséquent

regroupant les 3e et 4e trimestres.

Agenda :v Dimanche 11 décembre

Fête de Noël - Maison des Fêtesrue de Galerne à Redon.Repas offert à toutes les personnes accueilliesdans les établissements de Redon.

v Jeudi 15 décembre – 20hRencontre du groupe de paroles «Fratrie»au Territoire de Rennes, 22, rue de Brest -Rennes

v Dimanche 22 janvierLa Galette des Rois aura lieu exceptionnel-lement à la salle polyvalente Louis Texier àNoyal-Châtillon sur Seiche

v Dimanche 19 févrierLoto du Territoire de RedonMaison des Fêtes - rue de Galerne à Redon

Vous pouvez lecommander par mail à[email protected] prix de 8 €+ les frais de port.Possibilité de le récupérerau siège de l’Adapei 35à Rennesou auprès des vice-présidents de territoire.



v v v Le 18 octobre avec le Planning Familial

Signature de deux conventionsv v v Le 05 octobre avec l’Association Ar Roch

Les associations Ar Roc’h etAdapei 35 souhaitent mutualiserleurs forces et leurs idées sur lessujets du développement des savoir-faire parentaux, de la gestion par-tagée d’établissements, et plus lar-gement, aux réponses aux besoinsdes personnes dans le territoire, encréant un groupement de coopéra-tion sociale et médico-sociale dédiéà ces missions.

En février 2013, une 1re étape aété franchie par la signature d’uneconvention de partenariat qui a per-mis de faire valoir notamment unecoopération en matière de soutienà la parentalité en direction des per-sonnes en situation de handicapet de leur famille : service d’écoutetéléphonique anonyme «Allo Parlonsd’Enfants».

Cette 2nde étape tend à créer lesconditions nécessaires permettantd’assurer la continuité des parcoursdes personnes handicapées, etd’éviter notamment que leur situa-

tion ne devienne critique du fait del’absence d’une réponse adaptée.

Pour satisfaire aux objectifsénoncés, le Groupement de Coo-pération social et médico-social«Compétences Parentales etCompétences Professionnelles»a pour objet de :

v Soutenir les parents – Déve-lopper des solidarités en organisantdes ateliers savoir-faire parentaux,

en poursuivant la Ligne téléphoniqueAllo-Parlons d’enfants, en animant eten coordonnant un ou plusieurs terri-toires du réseau parentalité 35

v Soutenir les professionnelset développer leurs compétences

v Se mobiliser pour apporterde nouvelles réponses en s’en-gageant dans l’organisation desréponses à apporter aux personnessans solution d’accompagnement.

Le Planning familial 35 intervientdepuis de nombreuses années au-près de certains établissements del’Adapei 35 et notamment auprèsdes usagers de ces établissements,tout en assurant des formationsponctuelles pour les professionnelssur le thème de la vie affective etsexuelle.

C’est dans ce contexte que lesdeux associations ont mis en placeune convention afin de définir lesmodalités d’intervention du Plan-ning familial 35 dans le cadre duprogramme «Handicap et alors» ausein de l’association Adapei 35.

Dans ce cadre, le Planning familial35 interviendra sous différentes mo-dalités au sein des établissementsde l’association Adapei 35 :

- auprès des personnes en situationde handicap, le Planning familial 35proposera des ateliers d’échangesde savoirs et de paroles autour de lavie affective et relationnelle et de lasanté sexuelle.

- auprès des professionnels del’Adapei 35, l’association le Planningfamilial 35 réalisera des sessions deformation.

- auprès des parents, le Planningfamilial 35 proposera des tempsd’échanges et de partage des ques-

tionnements des parents sur la vie re-lationnelle et affective de leur enfant.

Les modalités d’intervention seveulent variées et ont pour objec-tif de sensibiliser l’ensemble despublics de l’association afin deconstruire une culture commune etde partager l’idée du droit à une vierelationnelle et affective pourtoutes et tous. 5


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La prime d’activité : où en est-on ?

Depuis sa présentation, cetteprime soulève des interrogationstant sur les conditions d’attributionque sur les modalités.

L’Adapei 35 a proposé aux travail-leurs d’ESAT et à leurs familles uneréunion d’information le mercredi 28septembre 2016, en présence detrois professionnelles de la CAF 35qui ont pu apporter des réponsesaux personnes qui rencontraient desdifficultés pour remplir leur dossier.

Cette information a mis en évi-dence les deux principales difficultésliées à un texte trop imprécis :

1/ Les majeurs protégés nepeuvent, en aucun cas, constituer

leur dossier à partir du site informa-tique, seule la version papier du dos-sier était recevable.

2/ Le montant pour le calcul desdroits est le «net à payer» figurantsur la fiche de paie, or, ce montanttient compte des frais de transportet de repas. Le «net à payer» am-puté de ces sommes devient alorsinsuffisant pour prétendre à la primed’activité.

Pour informationL’Unapei a publié, dans son nu-

méro du Vivre Ensemble octobre-novembre 2016, une fiche actualitéconsacrée à la prime d’activité.

À noter : les tuteurs doivent consti-tuer un dossier papier à adresserà la CAF et l’Unapei a engagé desdémarches pour faire reconnaître lemontant réel du salaire d’un travail-leur d’ESAT avant l’imputation desfrais de transport et de repas, met-tant ainsi en évidence un montantrespectant le minimum requis pourprétendre à la prime d’activité.

Pour toute question,vous pouvez vous rapprocher

des assistantes socialesdes établissements

ou des services de la CAF.

Catherine Lechevallier,Présidente adjointe

Élections 2017 :toutes les personnesen situationde handicappourront-ellesvoter ?

Depuis la loi sur lehandicap de 2005,«toute personne han-dicapée a droit à (...)l’accès aux droits fon-

damentaux reconnus à tous lescitoyens ainsi que le plein exercicede sa citoyenneté».

Mais toute personne faisant l’ob-jet d’une mesure de tutelle devaitnéanmoins être autorisée à voterpar une décision du juge.

Ensuite, la réforme de la protec-tion juridique des majeurs a inverséla logique en 2007 : les personnessous tutelle ont le droit de vote saufdécision contraire du juge basé surun avis médical.

Mais il faut aussi qu’elles pensentà s’inscrire sur les listes électoralesavant le 31 décembre 2016 etqu’elles puissent être accompa-gnées dans cette démarche parleurs proches et/ou leur établisse-ment si elles en font la demande.


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Deux nouveaux outils pour la participationdes personnes accompagnées et des familles

pour

L’enquête familles prévuepour début 2017

Différentes enquêtes de satisfac-tion à destination des familles ont étéréalisées sur la plupart des établisse-ments Adapei 35 depuis 3 à 5 ans.

Pour le début de l’année 2017,l’association a souhaité mettre en

place une enquête de satisfactioncommune à l’ensemble des struc-tures, et transmise simultanément àl’ensemble des familles et représen-tants légaux.

Cette enquête nous permettrad’avoir une vision transversale et co-hérente des points de satisfaction etdes points d’amélioration, avec éga-lement la possibilité d’analyser lesrésultats séparément pour chaqueétablissement.

Le questionnaire d’enquête voussera transmis mi-janvier 2017. Ilsera disponible en ligne sur Internet,avec également une possibilité deréponse sur formulaire papier pourles non-utilisateurs d’Internet.

Il s’agit ici d’une enquête à destina-tion des familles, mais les personnesaccompagnées seront égalementconsultées courant 2017 avec desenquêtes qui leur seront adresséesdirectement.

Le registre des relationsavec les usagers

Un registre des relations avec lesusagers est mis en place sur l’en-semble des établissements et ser-vices de l’Adapei 35.

Il est destiné à faciliter l’expressiondes usagers : personnes accom-pagnées, familles ou représentantslégaux.

Il se présente sous la forme defiches à votre disposition à l’accueildes établissements, qui vous per-mettent de faire part de tous typesd’appréciation : réclamations, sug-gestions, satisfactions.

Ces fiches sont disponibles en for-mat «standard» et également en ver-sion «Facile à Lire et A comprendre»pour les personnes accompagnées.

Le Conseil de la Vie Sociale devotre établissement vous apporterades compléments d’information surla mise en place de ce registre.

Jean-Marc Ernault,Responsable Qualité

Facile à lire et comprendreVoter est le droit de tous les citoyens. C’est un acte important.

Depuis 2007 les personnes qui font l’objet d’une mesurede tutelle peuvent voter, sauf si le juge décide de ne pasl’autoriser.

Dans ce cas, il doit le dire par écrit.

Pour que le vote soit accessible, les pays, les partis poli-tiques et les personnes qui organisent les élections doiventprendre des mesures.

Des personnes en situation de handicap de plusieurspays européens ont fait des propositions pour que les élections soient accessibles.

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Plus de 1000 personnes sanssolution sur notre département

«Une mobilisation pour faire bou-ger les lignes et obtenir des ré-ponses concrètes pour les «Bannisde la République».

Dans le département, plus de1000 personnes sont en attented’un accueil en établissement ouservice correspondant à leurs be-soins…

Mobilisation de l’Adapei 35 pourles bannis de la République

Environ 300 personnes ont répon-du à l’appel de l’Adapei 35 « Mobi-lisation pour les bannis de la Répu-blique. Ce rassemblement devant lapréfecture était organisé le vendredi25 novembre par l’Adapei 35 afin deporter à la connaissance de tous l’in-justice d’une telle situation puisquel’absence de réponses de l’Etat,l’absence de perspectives de créa-tion de nouvelles places signifient niplus ni moins la négation d’un droit,en l’occurrence d’un droit accordéaux plus vulnérables d’entre nous.

Une rencontre avec le préfet

Une délégation composée deClaude Laurent, Président de l’Una-pei Bretagne, Jack Meunier, Pré-sident de l’Adapei 35, CatherineLechevallier, Présidente adjointeet trois familles concernées par lemanque de solutions pour leurs en-fants, a été accueilli par le cabinetdu Préfet : «Ces entretiens se sontdéroulés dans le plus grand respectdes uns et des autres, avec uneécoute très attentive de Mme MOR-VAN du cabinet du Préfet qui nous aproposé de reprendre contact avecM. MIRMAND pour une prochainerencontre, et nous a invités à pro-grammer des rencontres régulièresavec lui, afin de faire le point. » in-dique M. Meunier.

«Nous demandons que des Etatsgénéraux du handicap soient orga-nisés et qu'un véritable plan MAR-SHALL soit instauré, en collaborationavec les Associations concernées. »

Les bannis de la République.Respectons leurs droits !

MOBILISATION DU 25 NOVEMBRE 2016

En deux semaines, la pétition arecueilli plus de 4000 signatures

Merci à toutes les personnes quise sont mobilisées ce 25 Novembre2016 devant la Préfecture d’Ille-et-Vilaine et Merci à toutes celles quiont appuyé nos demandes par lasignature des 4700 pétitions enre-gistrées à cette date et qui ont puêtre remises au Préfet.

Les bénévoles engagés sur leterrain continuent de sensibiliser legrand public à la cause des per-sonnes en situation de handicapsans solution.


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Jack MEUNIERPrésidentPapa d’Axel accueilli àl’ESAT de Bourgchevreuil,Cesson Sévigné

Catherine LECHEVALLIERPrésidente AdjointeMaman d'un jeune accueilli enFoyer d’Accueil Médicalisé

Colette LEROUXTrésorièreMaman de Lucie etSophie-Emmanuelleaccueillie en SAJ

Catherine AUBERTMaman de Paulineaccueillie à l’IMELa Baratière, Vitré

Christophe AMBROSISecrétairePapa de Maximeaccueilli à l’IME Le Triskell,Bruz

Serge DENISVice-présidentdélégué territoireRennesPapa de Anne-Cécileaccueillie à l’ESAT d’ApignéSt Jacques de la lande

Loïc LETERTRE

Papa de Laureaccueillie à La Grande Mai-son et ouvrière à l’ESATArmor – St Malo

Françoise BARBÉSecrétaire-adjointeMaman de Françoisaccueilli à l’ESAT LaHautière, L’Hermitage

Claude LAURENTPapa de Catherineaccueillie à l’ESATLa Hautière,L’Hermitage

Jean-Claude BENASSISVice-présidentdélégué territoireBain de BretagnePapa de Sandra accueillie auCAT Notre AvenirBain de Bretagne

Marcel LAURENTPapa de Benoit accueilli auFoyer Les Estuaires, Thorigné

Béatrice LECLERCMaman de Gabrielaccueilli à l’ESAT d’Apigné,Saint-Jacques

Francis ROBERTVice-présidentdélégué territoire St MaloPapa de Virginieaccueillie à l’ESAT Belle LandeDol de Bretagne

M. Jean-Claude RIAUD

Papa de Saloméaccueillie à l’ESATLe Pâtis, Redon

M. Raymond TRICHARD

Frère de Didier accueilli à larésidence de Bourgchevreuil,Cesson

Annick GUYOTVice-présidentedéléguée

C O N S E I L D ' A D M I N I S T R AT I O N 2 0 1 6 - 2 0 1 7

Autres membres du Conseil d’administration

Retrouvez le rapport d’activités et le rapport d’orientation sur le site www.adapei35.com

Dominique BERTRANDTrésorière adjointeMaman de Solène accueillie auFDV La Bunelais, Betton

Christine AUBRYMaman de Marineaccueillie à l'ESAT Notre AvenirBain

Georges BAFFETPapa de Simonaccueilli à l’ESATd’Apigné, St Jacques

Jean-Luc GENINVice-présidentdélégué territoire VitréPapa de François accueilli àl’IME La Baratière, Vitré



L’avancée en âge des personnesporteuses d’une trisomie 21Marie-Claude Delmas,maman de Benoit accueilliau Mascaret, Cherrueix

«Les personnes trisomiques attei-gnant 50 ans aujourd’hui et plusreprésentent la première générationde personnes dites «vieillissantes».

L’espérance de vie est passée en50 ans de 14 à 30 puis à 47 ans(statistique des années 1990) pouratteindre plus de 60 ans aujourd’hui.

Si les parents survivaient à leursenfants, ce n’est plus le cas au-jourd’hui et cela change beaucoupdans le mode de vie de nos enfants.

On sait maintenant que la trisomieengendre des perturbations nom-breuses du métabolisme entrainantun vieillissement précoce.

Une grande fatigue, un ralentisse-ment ne sont pas le fait d’une «pa-resse» mais sont réelles. Le manquede motivation. La perte précoce dutravail en ESAT du fait d’exigencesplus grandes contribuent à cettedémotivation.

Les troubles associés pas tou-jours bien évalués ou pris en compteconduisent à des situations difficilesà gérer tant en famille qu’en éta-

blissement. Ces troubles peuventêtre d’ordre organique ou psycho-logique.

Avec l’avancée en âge, certainesmaladies dégénératives voient lejour et l’on peut parler de poly pa-thologies.

Les établissements, les méde-cins généralistes, les psychiatresn’ont pas encore l’expérience desdifficultés engendrées par le vieillis-sement du fait de l’irruption brutaledu phénomène et ils abordent cessituations au cas par cas : apathie,pleurs, tristesse, incohérences,pertes de repères, arthrose, par-fois une crise d’épilepsie ou uneabsence comitiale difficilement dia-gnostiquées, des troubles de la vue,de l’ouïe créant l’isolement et inter-prétés comme un repli sur soi, descris anormaux, des envies de fugueretc.

C’est l’observation fine de tousces signes qui conduisent à modi-fier le mode de prise en charge.

À cela s’ajoutent la prise deconscience de l’avancée en âge, dela perte de ses parents, de la peurde sa propre finitude.

Souvent, après le décès d’un rési-dant certains ont peur. Dans mon

expérience professionnelle, j’ai dûrépondre à cette question : est-ceque je vais attraper la mort ? La mortreste un tabou alors qu’il faudrait enparler. Cette question touche aussiceux qui ne peuvent communiquerverbalement.

Une consultation spécialiséepluridisciplinaire existe à Paris*

L’expérience acquise depuis la dé-couverte de la trisomie par l’équipedes Pr. Turpin, Lejeune, Gauthier en1957, relayée par le Professeur Ré-thoré et maintenant par les spécia-listes de l’Institut est mondialementreconnue. Le bilan qui peut être fait,les conseils de prise en charge, lesoutien pour les familles, l’expertiseapportée sont un apport énormepour aborder les années de vieillis-sement plus sereinement. »

* Prise en charge financière par la SécuritéSociale: Consultation et transport

Propos

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nousLtenonsdif

Aller plus loin…www.institutlejeune.org – Tél : 01 44 49 73 30

www.unapei.org : «L’avancée en âge des personnes handicapées mentales» document téléchargeable

www.ccah.fr :Cahier du CCAH N°3 sur le vieillissement des personnes handicapées mentalesCahier du CCAH N°7 de Mars 2016 être salarié et aidant familial.Vieillissement des personnes handicapées mentales - G.ZRIBIHandicap mental et vieillissement - G.ZRIBI et J.SARFATY

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communiquerPropos recueillis par Catherine Lechevallieret Stéphanie Rouillé

Il n’y a pas de sujet tabou pournotre revue «Vivre Ensemble». Enrevanche, il y a des sujets plus déli-cats que d’autres, comme la ques-tion du deuil, plus généralement dela mort.

Nous avons décidé en comité derédaction que ce sujet devait êtreabordé. L’allongement de la vie pourles personnes que nous accompa-gnons questionne notre doctrine as-sociative et nos pratiques dans lesservices et dans les établissements.

Notre Président le souligne dansson édito : la personne en situationde handicap est plus longtemps etplus actrice de sa propre vie et elleest, donc, aussi plus longtemps su-jette aux aléas de celle des autres,amis, parents, professionnels ousimples connaissances.

«Ceux que l’on met au monde nenous appartiennent pas» chanteLinda LEMAY. Nous ne leur appar-tenons pas non plus et toute notredifficulté, à nous parents, se lit dans

DossierLa fin de vieet le deuil,accompagnernos proches,être accompagné…

La mort concerne tout le monde.

Elle peut arriver à n’importe quelmoment de la vie.

La mort est un sujet tabou.

Cela veut dire que c’est difficilede parler de la mort.

Le deuil est une grande tris-tesse que nous avons quand unproche meurt.La personne en deuil peut avoirdu chagrin.Le chagrin est normal et il doits’exprimer.

Le chagrin peut s’exprimer pardes mots ou par un silence at-tentif.

ce dilemme que nous passons notrevie à tenter de résoudre.

Leur dépendance est aussi, for-cément, la nôtre et c’est finalementlogique car quoi que l’on veuille oudise, nous pensons être tout poureux comme ils sont tout pour nous.

Vivre ensemble : c’est raison-nablement apprendre à vivre l’unpour l’autre mais séparément, alorsapprendre à vivre l’un sans l’autre,ce n’est plus, intuitivement, la mêmepaire de manches.

Que se passe-t-il quand l’autredésemplit le monde ?

Comment annoncer sans renon-cer, comment lire ce qui n’est pasexprimé, comment essuyer leslarmes sans assécher ?

Nous sommes bien là au cœurd’une des préoccupations les plusessentielles de notre vie.

Catherine Lechevallier,Présidente adjointe

Il y a des personnes qui peuventécouter et aider

Participer à un groupe de paroleest très utile pour une personneen deuil.

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Différents constats sur cette pro-blématique ont motivé la créationd’un groupe de travail composé deprofessionnels du secteur handicapet de formateurs en travail social :Difficultés à aborder la question dela fin de vie, de la mort, du deuil ;question sur la position des profes-sionnels, comment cerner les be-soins de la personne quand viendrasa mort ? Les aspects financiers, lerespect de certaines volontés.

La question du souvenir et de lamémoire est également apparue :que reste-t-il de la vie des personnesaccueillies après leur disparition ?Comment préserver cette mémoireavec intelligence et respect ?»

Françoise Mohaër : «L’idée étaitde permettre aux établissements dese retrouver autour de cette problé-matique.

Pour ma part, travaillant dans lesecteur de la gérontologie, le sujet

y est abordé alors que pas du toutou peu dans le monde du handicap.Nous avons eu des demandes deprofessionnels se retrouvant assezdémunis. Comment les aider à seformer, les accompagner ?»

Catherine Lebaillif : «Noussommes parfois démunis pour ac-compagner le deuil d’une personneen situation de handicap. Et pour-tant, ces personnes, quelles quesoient leurs difficultés vivent le deuilcomme tout à chacun.

Lors de nos rencontres, la ré-flexion s’est naturellement nourriede nombreuses interrogations et ex-périences entre professionnels. Laréflexion s’est située à trois niveaux :l’institution, l’équipe, l’accompagne-ment. Nous travaillons également àla traduction de l’ouvrage en facile àlire et à comprendre.»

Myriam Le Boulanger : «Monrôle en tant que professionnelle au

contact des résidants et des famillesest de repérer les besoins de cha-cun et de trouver, dans la mesure dupossible, les réponses pour faciliterces moments de vie difficiles. Or,nous ne sommes pas ou peu formésà cet accompagnement. Afin de neplus être mis devant le fait accom-pli, l’établissement, les profession-nels et les familles doivent travaillerensemble. »

Françoise Mohaër : «Très vite legroupe a décidé la réalisation d’unouvrage pouvant servir de support,pour les proches, les professionnelset les bénévoles, qui accompagnentdes personnes en situation de han-dicap. »

Depuis 2011, un groupe de réflexion Normandie-Bretagnetravaille sur le thème du deuil et du handicapEntretien avec trois de leurs membres :- Mme Catherine Lebaillif, cadre socio-éducatif – ETP Saint-James (50)- Mme Françoise Mohaër, formatrice, chargée de mission gérontologie- Mme Myriam Le Boulanger, chef de service Résidence l’Hermine, Dol de Bretagne

Personnes en situation de handicap - Paroles de professionnels pouraccompagner le deuil par le Collectif Vivre son deuil en Bretagne

«Accompagner une personne déficiente in-tellectuelle dans son deuil, ce n’est pas êtreprésent juste au moment de la mort d’unepersonne qui lui est chère. C’est réfléchir àl’avant en permettant une parole sur la mortdans les institutions, c’est penser le présent aumoment de la mort et c’est envisager l’aprèspour permettre à la personne de trouver unnouvel équilibre.»

Sommaire :

1re partie : Permettre une parole sur la mortdans les institutions

2e partie : Faciliter l’accès aux funérailles

3e partie : Accompagner les personnes dansleur deuil

4e partie : Démarches administratives

Cet ouvrage est gratuit cependant les frais d’expédition sont à votre charge.

Commandez-le auprès de la Maison associative de la Santé : Tél. 02 99 53 48 82http://maisondelasante.com/

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s

faciliter

formésne

travailler

le

saccompagnent

d’un deuil soit dans l’établissement,soit pour le décès d’un proche.

Pour les personnes en situationde handicap mental, il est difficile deparler pour eux…mais en créantdes espaces pour libérer la pa-role, les gestes, cela permet àchacun de pouvoir s’exprimer.

Il ne faut pas voler un bout d’his-toire aux gens. Les émotions sontpour tout le monde et d’autant pluspour des personnes qui n’ont pasforcément la compréhension néces-saire à ce moment. Elles absorbentsans forcément comprendre lesémotions des autres. Il ne faut sur-tout pas sous estimer les capa-cités émotionnelles.

J’ai souvenir de l’expérience vécueavec un jeune adulte en foyer quiexprimait sa peur de la «boîte» caril avait vu sa maman être mise dansun cercueil mais personne n’en avaitdiscuté avec lui avant, pendant etaprès…»

Souvent la question de l’an-nonce revient. Doit-on luiannoncer ? Qui doit le faire ?A quel moment ?

«À ce moment, la relation entre lesfamilles et les professionnels est es-sentielle afin de construire ensembleune réponse adaptée à la situation.Dans le deuil, chacun a ses réso-nances personnelles et ses propresreprésentations. Il faut réussir à lais-ser la place au résidant afin qu’il ex-prime ses émotions.

Certaines familles ne souhaitentpas informer la personne. Or, toutce qui n’a pas été fait ou dit à unmoment donné, ressort à un autremoment et c’est souvent sourced’incompréhension. Des études ontprouvé qu’il y avait moins de deuilspathologiques lorsqu’il n’y avait pasde non-dit.

L’intervention d’une tierce per-sonne peut faciliter cette annonce. »

Que fait-on au moment de ladisparition d’une personne enétablissement ?

«Le rôle des accompagnantsest essentiel. J’ai aussi vécu uneexpérience avec trois AMP dans unétablissement. Nous avons mis enplace un groupe de parole avec lesrésidants, et une des résidantes, ens’adressant aux professionnelles,dit : «Toi, tu nous consoles. Toi,tu nous écoutes. Toi, tu nous faisrire.».

Les professionnels doivent prendreconscience du rôle qu’ils ont à jouerlors de ces moments particu-liers d’une vie.

Entretien avec Huguette Le Gall,

Présidente de la Maison associative de laSanté et représentante de l’AssociationJusqu’A La Mort Accompagner La Vie(JALMALV 35)

Quels sont les objectifs del’Association JALMALV 35 ?

« Il s’agit d’accompagner les per-sonnes en fin de vie et/ou leursproches (tous âges), en institutionou à leur domicile, d’accompa-gner des personnes en deuil (engroupe, individuel, enfants, jeunes etadultes) mais aussi d’accompagnerdes soignants et des aidants. Noussommes également agréés centrede formation.

Pour que la mort soit un sujet unpeu moins tabou… car nous savonsbien que la perception de la mort estdifficile à appréhender pour tout àchacun. Par nos interventions, nouscontribuons à faire évoluer les atti-tudes face à la mort.

Nous intervenons à la demande.Nous organisons des groupes deparoles résidants/professionnels eteffectuons aussi des formations au-près des professionnels.

Nous sommes un lieu d’écoute etde discussion autour de la mort etplus généralement autour de la finde vie. On peut dire aussi que nousavons ce rôle de béquille pour lesfamilles, les résidants et les profes-sionnels. »

Vous qui intervenez dans desétablissements auprès de rési-dants en situation de handi-cap, comment les accompa-gner lors d’un deuil ?

«Nous sommes souvent appeléspar les équipes encadrantes lors

« Il est indispensabled’annoncer le décès,

de donner des éléments surles circonstances de la mortpour permettre à l’endeuillé

d’intégrer cette réalité,c’est-à-dire la reconnaissance

de la perte et de sesconséquences.»

Extrait p.51

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Ensuite, pour garder trace, onpeut, par exemple, réaliser un clas-seur avec des photos de la personnedisparue que les personnes peuventconsulter pour avoir un souvenir.

L’erreur trop fréquente est d’accor-der de l’importance lorsque l’événe-ment se produit et ensuite ne pluss’en souvenir. Or, la mémoire, elle,se souvient. Il faut accepter l’évoca-tion au moment des événements quimarquent socialement : la fête desmères, la Toussaint et ne pas créerde rupture avec des moments quiavaient du sens pour la personne. »

« Il est égalementindispensable de les accom-pagner dans leur deuil pourleur permettre de cicatrisercette blessure affective. Le

souci étant aussi de leur éviterdes deuils compliqués ou

pathologiques.» Extrait p.55

Comment accompagner unepersonne qui se retrouveseule, sans famille ?

«L’augmentation de l’espérancede vie fait que les personnes en si-tuation de handicap survivent à leursparents. Les familles doivent pouvoirêtre rassurées en étant garantiesque leur enfant pourra avoir une viedigne après eux.

On part du principe que la mortfaisant partie de la vie, il est impor-tant de préparer cette étape enamont avec ce qui est appelé, par laloi relative aux droits des malades età la fin de vie, dite «Loi Léonetti », lesdirectives anticipées et la désigna-tion de la personne de confiance.

Pour beaucoup d’entre nous, il fautapprendre à en parler. Ça pourraitmême être inscrit dans le Projetd’Accompagnement Personnalisé(PAP). »

Toutefois, ce n’est pas simple dese mettre à la place de l’autre. Onne doit pas répondre aux questionsqui ne sont pas posées mais on nese défile pas face aux questions po-sées. Il ne faut pas infantiliser et allerau-delà de ce qui est demandé parla personne.

En établissement, au momentd’un deuil, si des rituels sont mis enplace, l’essentiel est qu’il y ait un dé-but et une fin. Il faut intégrer la mortdans l’histoire de l’établissement.

J’ai souvenir de la parole d’un rési-dant qui, à l’annonce d’un décès, araconté avoir pu prendre dans sesbras un éducateur : «On a le droitcar on est en chagrin ensemble».

Au moment du décès, on organiseun temps différent du contexte habi-tuel car il faut signifier l’importancede ce moment, ne pas le nier.

Marie-MadelAide-soignaRésidence d

Le deuil n’est pas une maladie, c’est normald’être triste et en souffrance. On passe de l’ab-sence extérieure à la présence intérieure.

On ne peut pas inscrire la mort dans la tempo-ralité. Toutefois, plusieurs étapes constituent ledeuil :

Le déni, la souffrance, la tristesse, la solitude,le plus jamais.

On remarque toutefois qu’au bout de 6-9 mois,lorsque tout semble «être rentré dans l’ordre», ilfaut être vigilant car on commence à baisser lagarde et les phases de deuil ne sont pas toutesfranchies.

Les phases du deuil



’augmentation de l’espérance

pouvoirs

vie

On part du principe que la mort

aet

utpourrait

Personnalisé

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L’acquisition de bonnes pra-tiques professionnelles contribueaux bonnes conduites et donc à lapertinence et à la rigueur du soin, ycompris dans sa dimension éthique.

Équipe éducative,Foyer d’HébergementLa Colline :

L’année dernière, nous étionsdeux professionnelles à participerà la journée de formation à Askoriasur l’accompagnement du deuil despersonnes en situation de handicapsuite à la parution de l’ouvrage «Per-sonnes en situation de handicap,Paroles de professionnels pour ac-compagner le deuil».

Cette journée très enrichissantenous a aidées dans notre réflexionquant aux besoins des personnespour les accompagner dans leurdeuil à la suite d’un décès d’unproche.

Notre réflexion nous a amenées àproposer aux résidants des groupesde parole pour qu’ils puissent s’ex-primer sans détour sur leurs ressen-tis, leur peine... parler de la mort,parler des disparus, de leur vie avant.Cet espace est leur moment. Le mot«mort » est utilisé sans tabou.

Ce moment est annoncé par uneaffiche. Il est animé par l’une d’entrenous et proposé aux résidants quile souhaitent. À l’issue de deux ren-

contres, lors d’une réunion men-suelle des résidants et lors d’unCVS, les personnes ont exprimél’intérêt pour eux de participer à cestemps et pour que soient reconduitsassez régulièrement ces temps deparoles.

Lors de décès de résidants ou deproches, et après avoir respecté leschoix des familles concernées, nousrecueillons les souhaits des rési-dants, accompagnons leurs peines,les soutenons... Chacun peut expri-mer : son souhait d’une carte, d’unmot, de fleurs, de présence à descérémonies religieuses ou civiles.

Nous accompagnons aussi cer-tains résidants à des moments re-pérés comme La Toussaint ou unjour anniversaire pour ceux qui lesouhaitent.

Nous avons récemment fait appelà l’association JALMALV 35 afind’animer un atelier particulier dédiéau décès récent d’une résidante.

À la demande des résidants, nousgardons aussi des albums photos,des dessins permettant de se remé-morer tous les instants de vie par-tagée.

L’accompagnement du deuil en foyer d’hébergementMarie-Madeleine Amossé,Aide-soignanteRésidence du Tertre,CHRP Redon

On n’est pas préparé à la perte, àla disparition d’un proche. La mortde l’autre nous prend forcément parsurprise, elle est un événement quinous désarme, qui nous laisse dé-semparé, y compris lorsqu’elle estprévisible.

Jusqu’à la fin de la vie, il y a désir etdonc projet de vie. Il s’agit de s’as-surer en permanence de l’opportu-nité des choix proposés au résidant,selon ses désirs et son «bien-être».

Le sens donné à l’accompagne-ment jusqu’au bout de la vie, lessoins dans le respect de la dignité,et les besoins des personnes ac-compagnées sont primordiaux.

La réflexion en équipe pluridis-ciplinaire favorise les relais dansl’accompagnement et replace lerésidant accompagné au centre deson projet. Le soutien des servicesde soins palliatifs est parfois néces-saire.

En tant que professionnels, nousdevons aider les personnes à ex-primer et recueillir leurs souhaits.Convier et écouter la famille (per-sonne de confiance, référent, tuteur).Nous pouvons aussi nous référer àla loi Léonetti qui encadre et offrela possibilité d’écrire ses directivesanticipées.

Les actions des établissementsSur cette thématique si sensible soit-elle, les établisse-

ments s’engagent en mettant en place des procédures,directives, groupes de paroles, pour réagir au mieux lorsde situations de décès et/ou de deuil.

Ainsi le champ Habitat-Vie sociale a travaillé à un pro-tocole permettant de définir la conduite à tenir en cas

de décès d’un résidant : appel au médecin de garde,accueil de la famille, rôle de chaque personnel.

Une fiche individuelle de décès a également été ré-alisée pour permettre à la personne et à sa famille derecueillir en amont leurs souhaits (contacts, vêtements,cérémonies, présence, etc.).



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À la MAS, nous accueillons desrésidants dont l’état de santé restetrès stable, d’autres dont l’état desanté est fragile et qui peuvent setrouver très rapidement dans unesituation d’urgence vitale, et enfindes résidants en situation d’accom-pagnement palliatif.

Afin d’anticiper au mieux chaquesituation et optimiser la qualité del’accompagnement des résidants,diverses rencontres sont organi-sées :

- Des réunions pluridisciplinairesoù la situation médicale de chaquerésidant est partagée régulièrement.

- Une rencontre avec le méde-cin traitant du résidant est organi-sée pour définir la meilleure prise encharge pour la personne soignée.Pour les résidants en situation desoins palliatifs, des rencontres avecl’équipe mobile de soins palliatifssont organisées pour les équipes etproposées aux familles.

- À la suite de cela, un temps in-dividuel (voir plusieurs) avec lesfamilles est réalisé à la MAS, afin derecueillir leurs souhaits concernantla possibilité de limiter voire d’arrê-ter les traitements en cours en casd’urgence vitale pour le résidant.

Lorsque le résidant est en capa-cité d’exprimer ses souhaits, c’estce qu’on appelle la rédaction desdirectives anticipées.

Si la famille n’est pas joignableen cas d’urgence, le médecin peutprendre une décision qui prend encompte ou les directives du résidantou les souhaits formulés par les tu-teurs. Ces décisions sont écrites parle médecin traitant et co-signées parl’institution.

La famille ou les équipes d’accom-pagnement peuvent à tout

moment rediscuter ces consigna-tions écrites, notamment lorsquela situation médicale du résidantchange.

Pour les résidants en situation desoins palliatifs, une fiche «SAMU-PALLIA» est élaborée. Cette ficheest partagée avec le service duSAMU, qui la prend en compte lorsd’une intervention auprès du rési-dant en question.

Le projet de soins qui fait partiedu projet d’accompagnement per-sonnalisé (PAP) du résidant met enavant un objectif global d’accompa-gnement conjuguant les soins pré-ventifs, les soins curatifs, les soinsde réadaptation, les soins palliatifset éventuellement les soins palliatifsterminaux pour les situations de finde vie.

Dans ce dernier cas, des objectifsde confort maximum sont inscritstels que la prise en charge de la

Soins palliatifs, directives anticipées,quel accompagnement à la MAS de Chavagne ?

Aller plus loin…v Vivre son deuil – Bretagne

36 boulevard Albert 1er – 35200 Rennes Tél : 02 99 53 48 82 - www.vivresondeuil.asso.fr

v Jusqu’A La Mort Accompagner La Vie - JALMALV 35Huguette Le Gall - Tél. 02 23 25 29 90 - E-mail: [email protected] -Site internet: www.jalmalv.frGroupe de parole le 1er lundi à la Maison Associative de la Santéde 18h à 20h - Contact : Tél. 06 64 30 79 49

v La coordination bretonne de soins palliatifs :Tél : 02 99 30 48 08 [email protected]

v Équipe ressource régionale de Soins Palliatifs Pédiatriques de Bretagne :www.labrise.fr

v Réseau Palliatif du Centre Bretagne (RPCB), situé à Pontivy :http://reseau-palliatif-centre-bretagne.com

v Espace de réflexion éthique de Bretagne :http://www.espace-ethique-bretagne.fr/

douleur, l’hydratation, l’installation,

la sédation : c’est ce qu’on appelle

le projet de fin de vie du résidant.

Ce que l’on peut retenir est que

chaque résidant est unique, ainsi,

chaque prise en charge est person-

nalisée. Les équipes s’adaptent à

la situation et l’évolution de chacun.


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Vie des établissementsUn don de 500€ pour l’Esat de

Belle Lande

L’association Rando Bazougecompte parmi ses membres Jérémyqui travaille à l’Esat de Belle Lande etpratique avec passion la randonnée.

Dans le cadre de la «25ème ran-donnée Bazouge la Pérouze», cetteassociation a remis un chèque de500 € pour témoigner de sa solida-

rité envers l’accueil des personnesen situation de handicap.

Cette remise s’est effectuée àl’Esat de Belle Lande en présence deJérémy, de Monsieur Morvan, direc-teur de l’établissement, de travail-leurs de l’Esat et une délégation depersonnes responsables des dons etde leur utilisation.

François Verger,Coordinateur

Le 16 et 17 juin 2016, un projetde transfert a été organisé par lesencadrants de la MAS donnant lapossibilité à des personnes en si-tuation de polyhandicaps de partirhors de leurs lieux de vies tout enmaintenant un accompagnementrépondant à des besoins de soin etsurveillance médicale.

Ce transfert a permis à 5 résidantsde sortir de leurs quotidiens en cas-sant les repères et les rythmes in-duits par la vie en collectivité en par-tageant un moment sur un modefamilial et convivial.

La pluri professionnalité des enca-drants composée d’une infirmière,

d’une AMP, d’une aide soignante etd’une éducatrice a été un facteur deréussite dans le bon déroulementde par nos fonctions et la répartitionde nos tâches, complémentaires lesunes aux autres. Le second facteura été le choix du site. Le personnelde l’Auberge a été attentif à toutmettre en œuvre pour répondre ànos besoins. La configuration deschambres et l’accessibilité des lo-caux a permis une bonne installationet circulation des résidants pourdes personnes à mobilité réduite etse déplaçant en fauteuil.

Ce temps de rupture avec leurslieux de vies et habitudes leur apermis d’allier le plaisir de jouer, dese divertir, de se détendre tout enmaintenant des temps de soins ettemps de repos.

Le jeu et le divertissement étaientle cœur même de ce projet. C’estdans ce cadre que les résidants ontpu découvrir des jeux d’adresse, de

construction et de stratégie, où ilspouvaient jouer seuls ou en groupe.Pour nous guider, un animateur étaitprésent pour adapter les jeux à nosdemandes en lien avec les souhaitset capacités de chacun.

De plus, la participation des rési-dants du foyer Argoat de Paimpontsur les deux après-midi a permis untemps de partage et d’interaction.

Ce séjour nous a permis de vivreau plus près des résidants et de lesdécouvrir dans un contexte autreque celui de l’institution. Une proxi-mité qui nous a aidés à changernotre regard aussi bien sur leurs ca-pacités d’adaptation et d’intégrationou à l’inverse sur leurs restrictions.

Katy Pencolé,

Éducatrice Spécialisée

Un chèque de 500 € pour l’ESAT de Belle Lande

Les résidants de la MAS à l’Auberge des Voyajoueurs


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v S’ouvrir vers l’extérieur

v Apporter de la vie à la MAS

v Changer les regards sur notreinstitution

Pour célébrer l’aboutissement dece projet, nous avons convié lesrésidants, les salariés accompagnésde leurs familles respectives, lesfamilles, des partenaires, commer-çants et habitants du quartier.

Les jardins de la MAS et l’établis-sement ont accueilli les portraitsphotos. À cette occasion, ont aussiété exposées des œuvres de rési-dants réalisées en Art Thérapie etsur panneaux de bois.

Haut en couleurs et en expres-sions, les visiteurs ont pu déambu-ler, pour découvrir les traits de per-

Le 24 Juin 2016, la MAS deChavagne a ouvert ses portesdans le cadre d’un VernissagePhotos Lumière sur le handicap.Ce vernissage a pu dévoiler lesexpressions de vie singulièreset remplies d’humanité des 44résidants de la MAS de l’internatet du Service d’Accueil de Jour.Cette initiative est partie d’une idéede deux aides soignants, Nina LEPOGAM, Jean-François ORE et dela chef de service, Stéphanie DUVAL.Passionnés de photographies, ilsont pensé photographier l’ensembledes résidants de la MAS, dansdifférents endroits et postures.

Les objectifs de cette action me-née pendant plus d’une année :

v Voir le handicap autrement

v Animer notre institution

sonnalités des résidants de cette

Maison.

En partenariat avec la ville de Cha-

vagne, nous avons lancé la fête de la

musique dans les jardins de la MAS.

Un groupe de musiciens jouant des

percussions antillaises a ouvert le

bal : l’ambiance était bien présente

et les visiteurs nombreux et satis-

faits de ce qu’ils découvraient. La

rencontre résidants/visiteurs s’est

opérée. Les résidants ont manifesté

un réel enthousiasme à voir autant

de personnes à la MAS !

Nous laissons l’opportunité aux

personnes et partenaires qui n’ont

pas pu y assister de venir visiter nos

locaux afin d’y découvrir les portraits

photos des 44 résidants (sur réser-

vation auprès de la Direction). Cette

journée s’est terminée par un pot

d’amitié où un Slam a pu être dédié

aux visiteurs et aux salariés.

Stéphanie DUVAL,

Chef de Service

Vernissage photos« Lumière sur le Handicap »

Christian

Marion

Franck

Marine



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les partenaires, ce moment convivialqui marque un établissement.

Un diaporama retraçant vingt ansde rencontres, passages, d’activi-tés, d’évènements a permis d’intro-duire cette soirée qui s’est poursuiviepar des interventions de partenaires

qui participent à la vie du Foyer ; pardes prises de paroles d’élus locaux,et bien évidemment, de petits spec-tacles proposés par les résidants.

Environ 150 personnes ont partici-pé à cet anniversaire qui s’est conclupar un feu d’artifice sur l’esplanadede l’abbaye de Paimpont, auquel leshabitants du village étaient invités.

Les résidants et l’équipe d’Argoatremercient toutes les personnesqui, de près ou de loin, ont parti-cipé à la vie du foyer pendant cesvingt années … Souhaitons que lesvingt prochaines soient aussi richeset animées !

Pour l’équipe d’Argoat

Nicolas CASTES - Moniteur-Educateur

Samuel PIRON - Chef de Service

Le Foyer de vie Argoat de Paimpont a fêté ses vingt ans

C’est en 1996 que l’Adapei 35 arepris le fonctionnement de l’éta-blissement qui était auparavant unemaison pour enfants. Le site, inté-gré au cœur de Paimpont et dansles contours de l’Abbaye, disposed’un contexte privilégié au cœurde la porte des secrets au Paysdes légendes. La résidence estaujourd’hui, parfaitement intégréedans le paysage local.

Les 23 résidants ont préparé leurfête, leur «anniversaire» pendant dessemaines autour d’une équipe desalariés enthousiastes à l’idée d’of-frir à toutes les familles, les proches,


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4 anniversaires en unpour le Centre d’Habitat du Pays d’AletRetour sur la fête du 11 juin 2016 au Fort St Père

L’ensemble des résidants duCentre d’Habitat du Pays d’Alet ontfêté les anniversaires des 4 services :Les 40 ans du Foyer La Grande Mai-son, les 10 ans de la résidence LeClos Breton, les 2 ans du Foyer LesQuatre Pavillons, les 20 ans de larésidence Le Marais

Ce projet de fête a vu le jour en2015 : un comité de pilotage a étécréé avec les résidants et les profes-sionnels de chaque service afin quecette journée puisse voir le jour : 6mois de préparation et de travail in-tense mais 6 mois de convivialité, desolidarité, d’échanges, de créations,de partage.

La journée de samedi 11 juin s’estégrainée autour des expositions detableaux, photos, objets créés parles résidants. Tout le monde s’estrestauré avec un délicieux cochongrillé et des gâteaux confectionnéspar les familles.

Entre les plats, les participants ontpu découvrir le groupe de chanteursdu Foyer Les Quatre Pavillons et lachorale de la Grande Maison !

Un bal «disco», au bonheur detous, a pris la relève jusqu’en find’après-midi !

Réactions des participants :

«Je tenais à vous remercier pourl’invitation à la fête champêtre ducentre d’habitat. C’était une bellejournée…»

«C’était une occasion derencontrer les travailleurs dansun autre contexte, les ancienstravailleurs, mais également lesfamilles et professionnels…»

«Super journée, dans unebonne ambiance générale. Mer-ci…..»

«Bonjour, bravo et merci àvous tous pour ce super momentpassé dans ce bel endroit qu’estle Fort Saint-Père.....dommageque le soleil se soit montré sitard ce qui vous a occasionnébeaucoup plus de travail.. »

Ce fut une belle journée !

Pour l’équipe du Centre d’HabitatCatherine Réalland

CDS du FAM «Le Marais»

À la section annexe de l’Esat de l’Hermitage



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pour

tqu’est

i

Pour l’équipe du Centre d’Habitat

Le marché : les plantes aroma-tiques sont venues orienter le choixde légumes pour l’élaboration desplats du jeudi

L’art nature : dans la continuité dela sensibilisation à l’environnementet en lien avec l’activité de soutien

La médiathèque : des ouvragesont été empruntés sur le sujet pourse documenter, s’informer

Corinne et Catherine

La section annexe à la main verte

Le projet de l’activité « jardin aro-mates» a débuté en 2016. Il s’agitd’une collaboration entre l’atelierespaces Verts et la section annexeassociée à des partenaires diverstels que la ferme de Trénube à Talen-sac ainsi que le maraîcher du Rheu.Le but : créer du lien entre deux ser-vices autour d’un projet commun :la réalisation d’une jardinière d’aro-mates et communiquer sur le rôle dela section Annexe.

Cette activité s’inscrit dans unedémarche de cohérence par rapportau planning des activités de la SA/ESAT.

En effet, elle fait du lien avecd’autres activités comme :

La cuisine : permettre d’avoir surplace certaines plantes utiles, quiont des qualités aromatiques etservent à assaisonner, à relever ouà parfumer des préparations culi-naires le jeudi matin. Joindre l’utileà l’agréable et jouer sur les saveurs

Les arts plastiques : valoriser l’en-veloppe réalisée en bois autour dubac de plantation par la créativité etl’imagination des participants. Uneœuvre collective qui sera menée surl’année 2016-2017

Sortie bowlingC’est dans la joie et la

bonne humeur que nousavons abordé cette pre-mière semaine de rentrée.

Les participants ont puexercer leurs talents spor-tifs et leur adresse le jeudi25 août lors d’une sortiebowling à la Mézière.

À la section annexe de l’Esat de l’Hermitage



Fête de l’été à l’ESAT Ateliers du Halagedirection des Parcs et Jardins de Rennes nous a per-mis l’accès du préau du célèbre parc des Gayeulles pourcélébrer l’arrivée de l’été et le début des vacances pourles travailleurs.

Quelques jeux géants en bois étaient également à ladisposition de tous après le repas. Le buffet était préparépar un traiteur local S. Bessière, client de la blanchisseriede l’ESAT. La fête s’est déroulée dans la bonne humeuret la convivialité rythmée par la musique apportée par lestravailleurs et les nombreuses parties de palais breton etautres jeux. Comme chaque fois, la SAESAT et l’atelierEspaces verts ont beaucoup œuvré à la mise en placede cette journée.

Cindy Fleury,coordinatrice des Soutiens

Yolande, quant à elle, a expriméson contentement par sa gestuelle,son regard pétillant et dès qu’elle voitun reportage sur la course à pied,elle fait comprendre aux encadrantsqui l’entourent qu’elle veut recom-mencer.

Nous remercions l’ensemble desencadrants du Logis, les résidants, ladirection et les Coureurs d’extrême,Monsieur Lebreton de la FédérationFrançaise de randonnée et MonsieurBazin du lycée Joliot-Curie pour leprêt des joelettes.

Nous nous sommes retrouvés surla ligne de départ de Tout RennesCourt le dimanche 9 Octobre dernier.

Accompagnés d’Audrey Moreau,Mathieu Ricaud, Laurent Petit, Chris-telle Baune et des membres del’association Coureurs d’extrême,Yolande et Bruno, installés dans leurjoelettes, se sont pleinement investisdans ce projet du début à la fin.

Nos coureurs ont été applaudis parde nombreux spectateurs massés lelong du parcours encouragés égale-ment par leurs familles.

Nous avons demandé, à nos cou-reurs du dimanche comment s’étaitpassée la journée et s’il fallait re-nouveler l’expérience. La réponsede Bruno a été la suivante : «sûre-

ment !!! » accompagnée d’unlarge sourire.

Un grand merci également auxfamilles qui nous ont accordé touteleur confiance pour que Yolande etBruno puissent participer à cet évè-nement.

L’engouement qu’a suscité cetévènement auprès des résidantscomme des encadrants nous amèneà penser que nous renouvelleronsl’expérience et bien plus encore.En effet, un projet d’achat de vélospousseurs est en cours et nouscomptons bien en faire profiter unmaximum de personnes.

Mathieu Ricaud

Tout Rennes Court 2016

joueurs:

22

À cette occasion, le comité des fêtes de la ville deRennes nous a gracieusement prêté du mobilier et la



urer l’arrivée de l’été et le début des vacances pour

humeur

er

Le concept :

Sur une feuille de papier glacé, lesrésidants ont pu peindre au gré deleurs inspirations et de leurs capa-cités. Pour cela, des colorants ali-mentaires étaient mis à leurs dis-positions pour créer leurs œuvrescollectives ou individuelles.

De sa fabrication au produit fini,nos artistes chocolatiers ont pu ap-précier leurs œuvres. Sans oublierl’étape finale, la dégustation pour leplus grand plaisir de tous, momentque nous avons pu partager aussiavec les personnes présentes lorsde notre traditionnelle fête d’Hal-loween.

La résidence de la Sillandais a ac-cueilli le 9 novembre la compétitionde sarbacane. Une soixantaine dejoueurs venant de 8 établissementsdifférents se sont regroupés pour unmatch de championnat le matin, etun «killer » (tournoi ludique élimina-toire) l’après-midi. Les participants

se sont réunis le midi autour d’unpique-nique.

Le mercredi 18 janvier 2017 auralieu le méga RIF (rassemblement in-ter foyers d’Ille-et-Vilaine) réunissantplus de 120 joueurs (le lieu du tour-noi reste à définir).

Manoël, Ronan et Christophe

Pour la deuxième année consécu-tive, un groupe de résidants a parti-cipé à un atelier chocolat animé etencadré par le Boulanger-Chocola-tier de Chavagne.

Passionné par son métier et avecla volonté de faire partager son sa-voir-faire, Baptiste a su s’adapter etmettre en place un atelier dégus-tation de chocolat. Les résidants,encadrés par les professionnels ontpu varier les goûts : de la pépite decacao, au chocolat amer, sucré,blanc, noir, praliné en passant par lecaramel au beurre salé.

En parallèle, un atelier confectionde chocolat a été proposé aux rési-dants.

Depuis un peu plus d’un an, uneéquipe de joueurs de sarbacanes’est constituée entre deux foyersdu Centre d’Habitat Gwalarn (Rési-dence de la Sillandais à Chavagneet Foyer La Vaunoise à l’Hermitage).

L’équipe est constituée de 8joueurs: Étienne, Julien, Klervia, Au-rore, Claire, Kadir, Alexandre et Pier-rick. Les entraînements ont lieu lesmardis matins. Depuis septembre2016, l’équipe participe aux tour-nois mensuels de sarbacane inter-associatifs d’Ille-et-Vilaine.

L’intérêt de la sarbacane résidedans la combinaison du contrôle dusouffle, de la maîtrise et de la sta-bilité de la concentration. Ouvertà tous, ce sport 100 % intégrationpermet aussi de regrouper valides etpersonnes en situation de handicapsur le même pas de tir.

2e Édition d’un atelier chocolatà la Résidence de la Sillandais

Tournoi de sarbacane à la MAS de Sillandais

23


24


Retour en images sur la fête d’Étédu Centre d’Habitat Les Portes de Bretagne


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Infos des établissements :MAS Résidence du Bois de la Sillandais – Chavagne

Le 17 décembre : Stand au sein du Super U de Mordelles : Depuis septembre, leséquipes et résidents confectionnent des objets de tout genre avec du matériel récupéré.

Ces objets tous plus originaux les uns que les autres, sur le thème des fêtes de fin d’an-née, seront en vente à des prix très abordables. Ce projet s’inscrit dans une recherchede fonds pour financer des projets de transfert à destination des résidants de la MASNous comptons sur la présence de nombreux acheteurs !!!

ESAT Ateliers du Halage – BettonLa réunion annuelle agents/familles/représentants légaux se tiendra le vendredi13 janvier 2017 de 14 h 16 h 30. Les remises de médailles du travail se ferontpendant ce temps.



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Ces groupes de parole ont pourobjectif d’offrir un espace d’écoute etd’échange autour du vécu fraternel

lié au handicap, quel qu’il soit,dans un cadre sécurisant ; de

partager des expériences, des vécuset d’alléger les souffrances, de romprel’isolement et le silence de ces frèreset sœurs qui s’interdisent de parleret d’exprimer leurs émotions, et enfinde se reconnaître dans un autre, unsemblable.Les groupes de parole sontà destination d’enfants etadolescents âgés de 3 à 18 ans.Les groupes sont composés etinchangés pour toutes les séances,5 séances d’1h30, afin de créer unerelation privilégiée entre ses membreset obtenir une dynamique de groupe.Les enfants et adolescents sont

accueillis par 2 animatrices : unepsychologue et une éducatricespécialisée. Elles sont garantes de larégulation des discussions de manièreà ce que chacun puisse parler s’il lesouhaite et soit écouté par tous lesparticipants. L’anonymat est préservé,ce qui se dit à l’intérieur du groupereste au sein de celui-ci.

Si vous souhaitez inscrire vos enfantsau groupe de parole, vous pouvezcontacter l’association Merlinpinpinpar mail [email protected] par téléphone au 06.80.00.51.93ou au 02.23.35.40.12

Besoin de parler, d’échanger,d’un soutien, de confronter ses expériencesPlusieurs groupes de paroles sont à votre disposition

Vous souhaitez avoir des renseignements,rejoindre le groupe, contactez :

Mme Anne-Françoise Toubas : 02 99 85 27 78 et 06 19 64 50 35Mme Annie Le Stradic : 06 79 88 83 22

Mr Gilles Morel : 06 20 75 78 38

La situation du handicap d’un enfant n’est pas une préoccupationportée uniquement par les parents, elle concerne aussi la fratrie et

l’ensemble de la famille. Comment dire les ressentis et la perceptiondes effets de cette situation sur la vie des frères et sœurs ?

Le groupe de paroles de frères et de sœurspermet l’expression de la parole des fratries.

Prochaine rencontre : Jeudi 15 décembre – 20hau Territoire de Rennes, 22, rue de Brest - Rennes

Vous êtes un parent, un oncle, ungrand-parent, un frère... Vous avez unepréoccupation, un souci au sujet d’un

enfant, d’un adolescent ?

Vous êtes professionnel :Un enseignant, un travailleur social, une

assistante maternelle, un médecin...L’équipe d’Allo Parlons d’Enfants

peut vous aider :

• Une équipe de professionnels del’enfance, de l’adolescence et de

bénévoles formés à l’écoute.

• Une base de données actualisée deplus de mille références permet de vous

orienter vers le service le plus adapté prèsde chez vous.

• Des conférences, interventions sur lesquestions de l’enfance, adolescence,

accompagnement à la parentalité.

Un groupe de paroles à destination des plus jeunes

Le groupe de paroles Fratrie de l’Adapei 35 :Un temps de parole pour les frères et sœurs

Y

Allo, parlons d’enfants


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La nouvelle brochure des loisirs et des vacances del’Adapei 35 « L’Esprit Ailleurs » 2017 est arrivée !

Liberté, Égalité, Fraternité : au-rions-nous imaginé, un jour, que cesvaleurs correspondent autant auxambitions du Pôle loisirs-vacancesde l’Adapei 35 ? Et pourtant, nulne doute aujourd’hui que ces troisvœux symbolisent parfaitementl’expression de vos droits, de vosbesoins et de vos attentes.

Liberté : Au-delà du séjour à NewYork qui en est le symbole, ce sontavant tout les 140 jours d’évasionque nous vous proposons tout aulong de l’année sur nos nombreusesautres destinations et activités quien font une réalité.

Égalité : En proposant à l’en-semble de nos adhérents de mul-tiples temps de vacances et de loi-sirs adaptés aux envies et capacitésde chacun, nous rappelons qu’il n’ya pas d’égalité sans solidarité. Alors,nous étoffons à nouveau notre offrepour les personnes les plus dépen-dantes.

Fraternité : C’est, nous en sommespersuadés, ce que vous attendez denous : créer du lien, des échanges,des rencontres, de l’amitié. Si partirloin de chez soi, visiter des destina-tions inconnues est parfois sourcede stress, il est vite apaisé entourésd’ami(e)s et d’animateurs bienveil-lants qui se retrouvent pour partagerdes moments de bonheur.

Alors, que cela soit au pub, aubowling, dans un stade, à la mer, àla montagne, en Corrèze, en Corseou à New York, l’essentiel est quenotre offre reste la traduction de

vos choix afin de partir à l’aventureen toute sérénité, le cœur joyeux etl’Esprit Ailleurs…

L’équipe du Pôle loisirs-vacances

Vous y trouverez une offre étofféeavec de nombreuses activités deloisirs et de nouvelles destinationsde week-ends et de séjours de va-cances adaptés.

Pour toute demandede renseignements ou d’inscription,

n’hésitez pas à contacter

le Pôle loisirs-vacancesde préférence par mail à loisirs.

[email protected],par courrier ou téléphone au

02 99 22 78 45.

Nous serons égalementtrès heureux de vous accueillir

dans nos locaux17 rue Louis Kerautret Botmel

35044 Rennesdu lundi au vendredide 8h30 à 12h30

et de 13h30 à 17h00.

La brochure est consultable sur notre site internet www.adapei35.

L’Esprit Ailleurs

L’EspritA

illeurs2017

Séjours, week-ends et loisirs adaptésAdultes 2017

21/11/2016 11:06

L'esprit Ailleurs2017


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