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Coopération Décentralisée

Entre

La Région Champagne-Ardenne

& La Région de l’Oriental du Maroc

الشرقيةلجهة ا

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La Région Champagne-Ardenne est engagée dans une relation partenariale avec la Région

de l’Oriental au Maroc depuis 1990. Une convention cadre de coopération a été signée entre

les deux Conseils Régionaux le 26 novembre 1999, puis renouvelée pour 5 ans le 6

décembre 2004 et puis le 2 février 2010.

Par ailleurs des conventions sectorielles existent entre les acteurs des deux régions

(Universités, chambres consulaires, associations…) ainsi que des interventions

complémentaires sur des projets spécifiques des services régionaux de l’Etat, des hôpitaux,

des établissements scolaires, etc…

Cette coopération s’inscrit dans une philosophie d’ouverture des champardennais à

l’international d’une part et l’affirmation d’une politique volontariste des deux régions de

rapprocher les populations et la société civile des deux rives de la méditerranée d’autre part.

La mise en œuvre des actions de coopération décentralisée de la Région Champagne-

Ardenne avec son partenaire de l’Oriental est assurée par l’opérateur de la Région, l’Agence

Régionale de Coopération Développement (ARCOD-CA) qui dispose d’une délégation

permanente à Oujda.

I - PRESENTATION DE LA REGION DE L’ORIENTAL

LOCALISATION A l'Est du Maroc, la Région de l'Oriental s'étend sur 82 820 km2, soit 11,6% du territoire du Royaume. C'est une Région triplement frontalière avec : • l'Algérie à l'Est, avec une frontière de 550 km depuis la station balnéaire de Saïdia, au Nord jusqu'à Figuig au Sud ; • l'Espagne, par le fait de l'enclave occupée de la ville de Melilla jouxtant la ville de Nador ; • les pays du Sud de l'Europe, avec une façade maritime de 200 km sur la Méditerranée.

Une position géographique à potentialités : région frontalière avec l'Europe au Nord et

l'Algérie à l'Est fait d'elle un carrefour euro-méditerranéen et euro-maghrébin.

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La Région revêt une importance stratégique, autant par sa position géographique que pour son potentiel économique : elle constitue l'interface incontournable pour conforter le Maroc dans sa position géostratégique de carrefour entre l'Europe, le Grand Maghreb et le monde méditerranéen. Historiquement, la Région s'est développée sur la base de sa situation géographique : elle a été une zone de passage sur l'axe principal du Maghreb mais aussi un carrefour vers le Sud (Figuig, Gouara, Touat) et surtout vers le Nord (Melilla-Nador vers l'Europe). En effet, éloignée de Casablanca et de Rabat, la Région est l'espace marocain le plus proche de Valencia, Barcelone, Marseille et Gênes, des pôles de croissance importants du bassin de la Méditerranée Occidentale qui feront partie du même ensemble économique dès 2011, après la mise en vigueur complète des accords d'association avec l'Union Européenne. Par son étendue au sein du territoire national (3ème région en superficie au Maroc), l'Oriental offre une diversité exceptionnelle du biotope naturel. Du point de vue physique et socio-économique, on peut diviser l'Oriental en trois grands ensembles, du Nord au Sud.

Le Rif oriental Sur la rive gauche de la Moulouya, sorte de mosaïque où alternent plaines, chaînons et massifs parfois élevés (1 837 m pour le Jbel Mazgout) avec la ville de Nador comme

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principale agglomération urbaine qui constitue, à la faveur de son port, de sa gare maritime et bientôt de sa gare ferroviaire, un pôle de transport et de commerce au vaste rayonnement. Le seuil oriental Au climat méditerranéen semi-aride, ses unités de relief en bandes parallèles au littoral, prolongés au-delà de la frontière maroco-algérienne (plaine des Triffa, chaîne des Beni Snassen et des Trara, plaine des Angads et celle de Maghnia, chaîne des Horst et monts de Tlemcen), constituent un espace territorial à la croisée des grandes voies de communication régionales. Ce vaste espace recèle plusieurs agglomérations urbaines, dont Oujda, chef-lieu de la Région avec plus de 400 000 habitants, et Berkane qui tend à devenir un pôle multifonctionnel basé sur les métiers agricoles et agro-industriels. Plus à l'Ouest, sur la rive gauche de l'Oued Za, affluent de la Moulouya, à la limite du seuil oriental, la ville de Taourirt, avec ses 80 000 habitants, est la porte d'entrée dans la Région sur les axes routiers Casablanca-Fès-Oujda et Casablanca-Fès-Nador. Le Sud Les hauts plateaux et terres steppiques, parfois à plus de 2 000 mètres d'altitude (Jbel Bour, à 2 670 m, est le point culminant de la Région) sur 200 km de large, présentent des paysages répétitifs mais d'une grande beauté : une sorte de «Far East» marocain. Les deux principaux centres urbains sont ici Figuig et Bouarfa (respectivement 12 500 et 26 000 habitants). Cette partie de l'Oriental est marquée par le rayonnement de l'économie oasienne avec, notamment, l'oasis de Figuig, agglomération éclatée en sept Ksours. La Région de l'Oriental, créée par la Loi n° 96-47 promulguée par le Dahir n° 1-97-84 du 2 Avril 1997, comprend : • 1 Préfecture (Oujda-Angad) ; • 5 Provinces (Nador, Berkane, Taourirt, Jérada et Figuig) ; • 22 Communes Urbaines ; • 91 Communes Rurales.

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Au plan institutionnel, il convient de rappeler que l'Oriental est la seule Région du Royaume dont le découpage administratif n'a pas connu de modification depuis 1971. Ce constat peut être considéré comme une preuve de son homogénéité géographique et socio-économique.

STRUCTURE SOCIALE

La population de la Région de l'Oriental compte 1 996 000 habitants et représente 6.4% de la population totale du Maroc. Le taux d'accroissement annuel de la population se situe à 0,8% dans la Région, contre 1,4% en moyenne pour l'ensemble du Royaume. La baisse de la population en milieu rural explique en partie la faiblesse du taux de croissance de la population dans la Région. La ville d'Oujda est le principal centre urbain de la Région. Elle occupe une superficie de 7.000 ha. La densité de la population y est relativement faible : 68 habitants au km². La Province d'Oujda-Angad compte 477 100 habitants soit, 25% de la population totale de la Région de l'Oriental. La Province ayant une forte vocation administrative et commerciale de par la ville d'Oujda, la population rurale y est relativement faible. En effet, celle-ci ne représente que 14% de la population totale de la Province. La population de la Région de l'Oriental est majoritairement jeune avec 57% de moins de 25 ans. Le taux de chômage est relativement élevé avec 18% de la population active, contre 10% pour la moyenne nationale. Par ailleurs, la proportion d'actifs dans la Région reste plutôt faible : 35,61%, soit 0,67 million de personnes. Le secteur de l'éducation et de la formation constitue un facteur-clé du développement régional. 370 325 élèves sont inscrits dans les établissements de l'enseignement public et privé (6,3% des effectifs nationaux). L'enseignement privé n'est pas très développé : seulement 3% des effectifs régionaux. Le taux de scolarisation des enfants de 6 à 11 ans frôle 94%, alors qu'il atteint à peine 70% pour la tranche d'âge 12-14 ans et n'est que d'environ 40% pour celle des 15 - 17 ans. L'infrastructure scolaire est composée d'un réseau de 6 372 salles de classe primaire, 92 collèges et 50 lycées. Certains établissements secondaires abritent des classes de BTS et de CPGE, mais les effectifs restent très modestes (96 et 256 respectivement). Un Centre de Formation des Instituteurs (CFI) et un Centre Pédagogique Régional (CPR) veillent sur la formation des enseignants. L'enseignement préscolaire reste le parent pauvre du système éducatif de l'Oriental puisque ce réseau (moderne et traditionnel) ne compte que 1 461 salles, abritant 30 724 enfants, avec un taux brut de scolarisation limité à 42%. Pour l'enseignement supérieur, l'Université Mohamed Ier d'Oujda, a accueilli 23 275 étudiants pour l'année 2006-2007, répartis dans 8 établissements : - Faculté des Lettres et des Sciences Humaines ; - Faculté des Sciences ; - Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales ; - Ecole Nationale des Sciences Appliquées ; - Ecole Supérieure de Technologie ; - Ecole Nationale de Commerce et de Gestion ; - Institut de Formation aux Carrières de Santé ; - Nouvelle Faculté de Selouane (Province de Nador, qui accueille 2 400 étudiants pour l'année universitaire en cours).

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LE PROGRAMME D'INVESTISSEMENT ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

La vocation de la région de l’Oriental est tournée vers : les activités tertiaires d'encadrement territorial, de logistique et de services à la

production agricole et industrielle autour du port de Nador en complémentarité avec la Province de Taourit ;

le développement de zones franches et d'accueil industriel à travers le programme de développement industriel de l'Oriental, avec pour objectif la complémentarité interrégionale avec la zone Tanger-Med ;

le développement de la filière agro-alimentaire, notamment par la valorisation des produits après récolte (pôle agro-industriel de Berkane, pôle élevage et filière caprine autour de Bouarfa et Figuig, diffusion de filières basées sur les produits du terroir à forte valeur ajoutée : plantes médicinales, oléiculture, olives biologiques, truffes, etc. dans les régions de Taourirt, Bouarfa, Figuig) ;

le développement d'un véritable complexe touristique autour de la station de Saïdia avec des ramifications (pôle touristique autour de Saïdia et du tourisme « d'arrière-pays » à Figuig, Bouarfa, Tafoghalt, Zegzel, Jerada, tourisme culturel, tourisme, de montagne, tourisme rural, etc.) ;

le développement d'un pôle de formation et de compétences régionales (autour de l'Université et des centres de formation d'Oujda) ;

le développement d'activités culturelles, de formation, de promotion de l'image de la Région (pôles culturel, formation et expertises avec la mobilisation des centres de formations autour de l'Université d'Oujda, celle des milieux culturels, de la diaspora, de la société civile, le secteur privé, etc.).

La Région a vocation à devenir progressivement une des grandes portes du Maroc sur les voies terrestres et maritimes, une capitale administrative et tertiaire, et le centre de valorisation des productions de toute la partie orientale du Maroc (y compris Taza, une partie du Moyen Atlas et de l'espace des oasis) et une des zones touristiques importantes du pays.

II – HISTORIQUE DE LA COOPERATION RCA / CRO

Dès 1990 : Des actions de coopération sont conduites dans quatre directions :

Insertion des jeunes par l’économique

Promotion des activités féminines

Partenariat avec le secteur agricole

Partenariat avec le secteur économique

De 1991 à 2002 : Les actions de coopération entre la Champagne-Ardenne et l’Oriental n’ont

cessé d’évoluer au sein des thèmes prioritaires ci-dessus. Les actions sont inscrites dans le

cadre des Contrats de Plan Etat-Région 1994-1999 et 2000-2006. En 1999 un tournant est

amorcé avec la signature d’un accord de coopération entre le Conseil Régional de

Champagne-Ardenne et le Conseil Régional de l’Oriental nouvellement créé par la loi de

décentralisation au Maroc.

2003 : La coopération décentralisée entre la Champagne-Ardenne et l’Oriental a été

redéfinie en direction des 5 axes suivants :

Appui à la structuration du Conseil Régional de l’Oriental

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Appui à la définition d’une politique régionale du tourisme

Appui à la mise en place d’un pôle emballage-conditionnement dans la région de

l’Oriental

Appui au développement économique de la Région de l’Oriental

Incitation au développement des relations entre les acteurs des deux régions

2004 : Après les élections régionales de 2003 au Maroc et de 2004 en France, les deux

Régions ont réaffirmé leur volonté de poursuivre et d’approfondir leur partenariat et de

renouveler pour une durée de cinq ans leur engagement dans le cadre d’une convention-

cadre.

Six axes de coopération sont retenus dans cette convention :

Agriculture

Aménagement du territoire et tourisme

Enseignement supérieur, recherche et technologie

Développement économique

Développement social, culturel et sportif

Coopération institutionnelle

2010 : Cette reconduction a été l’occasion de dresser un bilan, de faire le point sur les actions en cours, d’envisager les thèmes transversaux (agriculture, produits du terroir, environnement, eau, culture, tourisme solidaire, nouvelle technologie de l’information et de la communication, …) ainsi que de tracer les contours des projets dans les axes qui seront retenus lors des cinq prochaines années. Cette manifestation a aussi été l’occasion d’amorcer une nouvelle dynamique en lançant de nouvelles pistes de projets. Les axes principaux retenus pour la mise en œuvre de cette coopération sont:

Agriculture Aménagement du Territoire et tourisme Education et la formation professionnelle Environnement et le développement durable Enseignement Supérieur, Recherche et Innovation Techniques d'information et de Communication (TIC) Développement Economique Développement Social, Culturel et Sportif Coopération Institutionnelle

III – PRINCIPALES REALISATIONS

Insertion des jeunes par l’économique

o Programme d’appui à la création d’entreprises par les jeunes

o Création en 2000 d’une pépinière d’entreprises à Oujda

o Création de deux associations : l’AJED, association des jeunes entrepreneurs pour le

développement et l’AJIO, association des jeunes entrepreneurs de la pépinière

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Promotion des activités féminines

o Appui aux jeunes filles et aux jeunes femmes défavorisées en formation dans les

foyers féminins

o Insertion des jeunes femmes par la formation à l’artisanat d’art local

Partenariat avec le secteur agricole

o Création en collaboration avec l’ORMVAM (Office Régional de Mise en Valeur

Agricole de la Moulouya) d’un réseau de surveillance et d’un système

d’avertissements agricoles concernant les maladies pour obtenir des produits

conformes aux normes européennes

o Formation de techniciens de l’ORMVAM à la détection de virus sur lecteur Elisa

o Appui au développement d’activités génératrices de revenus en milieu rural

o Accompagnement de la création d’un centre régional de ressources agricoles

o Mise en place des Indications Géographiques Protégées (IGP) sur deux produits

locaux (Mouton de Beni Guilli et la Clémentine de Berkane)

o Renforcement des capacités du Conseil régional de l’Oriental en matière de

développement agricole dans le cadre du dispositif PAD-Maroc (Projet accepté pour

cofinancement par le Laboratoire PAD Maroc durant le CSP du 22 Mars 2007)

o Valorisation et promotion des produits de terroir

Développement local, aménagement du territoire et tourisme

o Mise en réseau et renforcement des capacités des acteurs de développement local

o Aide à la mise en place d’un schéma régional d’Aménagement du territoire

o Action-formation sur la thématique de l’écotourisme (FSP Aménagement du Territoire

en partenariat avec l’ambassade de France au Maroc)

o Accompagnement de la mise en place du Comité Régional du Tourisme de l’Oriental

et la réalisation d’un schéma régional du tourisme

Développement Economique, jeunes créateurs d’entreprise

o Insertion économique des jeunes femmes au travers des espaces professionnels

d’Oujda et de Sadrat Bouammoud

o Programme de formation pour la sauvegarde des métiers d’art

o Appuis techniques courts et développement du partenariat d’entreprises

o Rencontre entre chefs d’entreprises champardennais et de l’Oriental

Développement Humain : formation, santé, culture

o Mise en place d’un DUT Emballage-Conditionnement à Berkane (1ère promotion sortie

en 2004)

o Rapprochement de l’Université Mohammed Ier et de l’Université de Reims (projet de

licences « emballage » et « agroalimentaire », rapprochement d’équipes de

recherche)

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o Programme de développement de filières de formation professionnelle

o Coopération dans le domaine de la santé (hémodialyse, radiothérapie, SAMU-SMUR)

o Coopération culturelle par la réalisation de manifestations conjointes

o Attribution de bourses d’études à des jeunes de la région de l’Oriental

o Appui aux associations des deux régions

o Échange dans le domaine social notamment la formation des formateurs

Coopération institutionnelle

o Accompagnement de la structuration du Conseil Régional de l’Oriental

o Formation des cadres et techniciens de Conseil Régional de l’Oriental et d’autres

organismes de l’Oriental

o Accompagnement du processus de décentralisation

o Formation et échanges d’expériences entre les élus des deux régions en matière de

gouvernance locale

o Formalisation d’une charte de coopération inter-collectivités franco-marocaines

agissant dans l’Oriental

o Partenariat avec le PNUD pour la mise en place des TIC sur le territoire de l’Oriental

IV - ETAT D’AVANCEMENT

PAD-MAROC (Programme d’Appui à la Décentralisation) – Intitulé : « Appui au

Renforcement Durable des Capacités de Maîtrise d’Ouvrage du Conseil Régional de

l’Oriental en matière de Développement Agricole »

Objectifs :

L’objectif principal du projet est le renforcement des capacités du Conseil Régional de l’Oriental (CRO) en matière de Développement Agricole et Développement Rural.

De manière plus spécifique, le projet vise le renforcement des capacités de l’administration du CRO, des partenaires concernés par l’agriculture et la mise en réseau des acteurs institutionnels dans le secteur en se dotant d’outils opérationnels d’aide à la prise de décision.

Cette finalité sera atteinte par le renforcement des capacités, d’abord du Conseil Régional de l’Oriental en tant que collectivité qui, par sa commission « Agriculture et Développement Rural », manifeste une volonté politique affirmée, mais aussi celui des autres intervenants, par le biais de la création d’outils d’aide à la décision se déclinant en deux volets :

Un service administratif Agriculture et Développement Rural. Un Observatoire de Ressources Agricoles de l’Oriental (récolement et synthèse

des données statistiques, veille technique et stratégique, mise en réseau).

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Réalisations 2009 :

Sensibilisation des acteurs locaux (autorités locales, professionnels, société civile, …) ;

Organisation de réunions de concertation ; Elaboration du programme d’actions ; Validation du programme au niveau local et par les partenaires financiers

(financement Ambassade de France au Maroc) ; Actions de sensibilisation, d’information et de formation ; Mise en place des structures porteuses. Ainsi deux missions techniques ont été réalisées avec le concours de la Chambre Régionale d’Agriculture de Champagne-Ardenne en juillet et novembre 2009. La première mission a permis de définir les priorités en matière de formation à mettre en place et la seconde mission a permis d’effectuer des échanges d’expériences avec l’ensemble des acteurs concernés sur la mise en place d’un observatoire agricole.

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Réalisations 2010 :

Plusieurs réunions du Comité Régional de suivi ont eu lieu pendant le premier trimestre 2010 pour identifier les champs d’intérêt de l’observatoire et les besoins en formation ;

Des formations techniques et des échanges d’expériences ont eu lieu entre les partenaires marocains de l’Oriental et leurs homologues de Champagne-Ardenne à l’occasion de la mission de cadrage qui s’est déroulé du 16 au 21 Mai 2010 à Châlons en Champagne (RCA, CRA, DRAAF et visite d’exploitations) ;

Mission technique en novembre 2010 (élaboration du planning, programmation fin 2010 et début 2011) ;

Validation en Novembre 2010 de l’hébergement de l’Observatoire agricole, dans les locaux (en construction du Conseil Régional de l’Oriental) ;

Constitution de « l’Association Observatoire Régional Agricole de l’Oriental » en Novembre 2010 ;

Mise en place du plan de formation en janvier 2011 et début des formations (février – mars 2011).

IMPLANTATION DES INDICATIONS GEOGRAPHIQUES PROTEGEES (IGP)

Objectifs :

Le projet de mise en place des I.G.P. s’inscrit dans le cadre de la coopération dans le domaine agricole entre la Région Champagne-Ardenne et la Région de l’Oriental.

L'I.G.P. est définie par le règlement (CE) 510-2006 de la façon suivante : c'est le nom d'une région, d'un lieu déterminé ou, dans les cas exceptionnels, d’un pays qui sert à désigner un produit agricole ou alimentaire :

originaire d'une aire géographique ;

dont une qualité déterminée, la réputation ou une autre caractéristique peut être attribuée à cette origine géographique ;

dont la production et / ou la transformation et / ou l'élaboration ont lieu dans l'aire géographique délimitée.

L’I.G.P. permet donc de distinguer un produit dont toutes les phases d’élaboration ne

sont pas forcément réalisées dans la zone protégée, mais qui bénéficie d’un lien au territoire et d’une réelle notoriété. Elle permet ainsi, de protéger la dénomination de vente de ce produit. C'est donc un signe qui garantit une relation entre le produit et son territoire et qui lui confère une caractéristique ou une réputation liée à ce même territoire.

Ce programme de reconnaissance des signes de qualité entre la Champagne-

Ardenne et l’Oriental concerne deux produits typiques de cette région du Maroc (clémentine de Berkane et mouton de Béni Guil).

Ce projet est un projet « pilote » qui est aujourd’hui la référence pour les autres

régions du Maroc. Ainsi, dans une première phase, qui s’est déroulée fin 2006 et en 2007, des actions

d’information et de vulgarisation ont été réalisées avec l’appui du ministère de l’agriculture français.

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Réalisations 2008 :

Formation des Animateurs des groupements demandeurs d’Indication

Géographique ;

Mission de formation en France d’un technicien et d’un professionnel (28 Mars

au 2 Avril 2008) : mise en place du système qualité, premières lignes de la

rédaction du cahier des charges, découverte et analyse de groupement IGP en

France (Clémentine de Corse et Agneau de Vendée) ;

Constitution de « Association Indication Géographique Protégée pour la

Clémentine de Berkane » ;

Constitution de « Association Indication Géographique Protégée pour le

Mouton de Béni Guil » ;

Participation au séminaire d’Agadir sur les IGP organisé par l’Office Marocain

de la Propriété Intellectuelle et Commerciale (OMPIC) et la Confédération

Générale de l’Entreprise (CGEM) ;

Mission en France de finalisation du cahier des charges IGP clémentine.

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Réalisations 2009 :

Le cahier des charges pour la clémentine de Berkane est finalisé ; Une mission d’un organisme certificateur français « Certipaq » s’est rendue dans

l’Oriental pour accompagner l’élaboration et la validation du Plan de contrôle de l’IGP clémentine ;

Le dossier IGP clémentine de Berkane a été déposé le 29 septembre 2009 à la commission nationale marocaine, et a été accepté par les autorités marocaines le 27 janvier 2010. C’est la deuxième IGP reconnue au Maroc.

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Réalisation 2010 -2011 :

Le Plan de contrôle de l’IGP Mouton de Béni Guil est finalisé ; Dépôt et agrément du dossier IGP Mouton de Béni Guil pour 28 février 2011 ; La Coopérative Agricole Al Massira est retenue pour être le Groupement

Demandeur pour l’IGP de la datte Aziza de Figuig ; Cahier des charges est finalisé et plan de contrôle établi (datte Aziza) ; Le dossier « IGP datte Aziza » déposé le jeudi 10 février 2011 ; Le Groupement Demandeur pour la Nèfle de Zegzel est constitué (Coopérative

agricole Wawe Alout + Association de Développement Rural de l’Espace Takrbouste) ;

Le cahier de charge de la Nèfle ne pourra pas être élaboré avant la fin du printemps 2011 (besoin de déterminer les propriétés organoleptiques et physico-chimiques de la Nèfle donc nécessité d’attendre la prochaine campagne).

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A noter que pour ces deux nouvelles IGP (date Aziza et nèfle de Zegzel, il n’a pas été fait appel à une expertise champardennaise, le transfert de compétence et de « savoir faire » se fait entre les acteurs de l’Oriental sur la base du travail réalisé précédemment avec l’appui de la Champagne-Ardenne.

PROMOTION ET VALORISATION DES PRODUITS DE TERROIR DE

L’ORIENTAL

Cette action s’inscrit dans la continuité et en parfaite articulation avec le programme précédent (IGP) et avec le partenariat avec le PNUD. 1- Promotion et valorisation des produits de terroir dans la région de l’Oriental

La région de l’Oriental du Maroc est un vaste territoire, très contrasté et riche en biodiversité. Il possède des produits qui ont un très fort lien avec le territoire, des qualités organoleptiques avérées, une vraie notoriété. Il était donc pertinent, et le Plan Maroc Vert Régional vient de le confirmer, de faire de ce potentiel un vrai levier de développement durable pour la Région de l’Oriental.

C’est ainsi que tout naturellement, la Région de l’Oriental et la Région Champagne

Ardenne ont fait de la promotion et de la valorisation des produits de terroir un axe important de leur coopération. Dès 2006, elles ont mis en œuvre une démarche d’inscription de signes distinctifs et de qualité sur deux produits phares de la Région : la Clémentine de Berkane et le Mouton de Béni Guil.

Le programme d’actions de coopération pour l’année 2011 comporte en trois actions : action n° 1 : valorisation des produits de terroir de l’Oriental ; action n° 2 : inscription d’un signe distinctif pour la datte Aziza ; action n° 3 : inscription d’un signe distinctif pour la nèfle de Zegzel.

Principaux objectifs : Accompagner la promotion et la valorisation des produits de terroir dans la région de

l’Oriental pour en faire un vrai levier de développement durable pour : la protection des produits du terroir ; la valorisation des produits agricoles de l’Oriental ; le développement local ; la préservation de l’environnement.

Objectifs spécifiques :

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pour la promotion et la valorisation des produits de terroir : il s’agit

d’accompagner l’élaboration de l’inventaire des produits de terroir de la région, établir une cartographie des produits, l’utilisation des technologies de l’information pour leur promotion dans le cadre de notre partenariat avec le PNUD, accompagner la promotion et la valorisation par la formation, la pratique culturale, l’emballage, le conditionnement et commercialisation, … ;

pour la datte Aziza de Figuig : accompagner l’attribution finale de l’IGP pour la datte Aziza de Figuig ;

pour la nèfle de Zegzel : établir les analyses physico chimique de la nèfle, élaborer les cahiers de charge et/ou déposer les demandes de reconnaissance.

Partenaires : ministères marocain et français de l’Agriculture ; conseil régional de l’Oriental ; agence de développement de l’Oriental ; programme DELIO ; collectivités de la zone de production de la nèfle ; groupement demandeur pour la nèfle de Zegzel ; direction régionale de l’agriculture de l’Oriental ; office régional de la mise en valeur de la Moulouya ; institut régional de la recherche agronomique ; commune urbaine de Figuig ; groupement demandeur pour la datte Aziza ; direction provinciale de l’agriculture de Figuig. Ainsi et dans un souci de cohérence avec les projets des acteurs locaux, notamment

le Plan Maroc Vert, il est apparu pertinent d’accompagner les actions de promotion et de valorisation des produits de terroir qui est en train d’être mis en place par la direction régionale de l’agriculture de l’Oriental. Un axe particulier de ce programme est le projet de mise à niveau pour le néflier pour lequel les autorités marocaines engagent un montant global de 1,1 Millions € sur 2 ans et 8 Millions € sur trois ans pour les dattes de Figuig. L’accompagnement de la Région Champagne-Ardenne dans le cadre de sa coopération avec la Région de l’Oriental se fera en amont sur la base d’une expertise sur des actions spécifiques.

Ce programme, qui, dès le début, s’est inscrit dans la durée, sera intensifié pour

promouvoir et valoriser d’autres produits de terroir, aussi bien sur les volets des signes distinctifs et de qualité que sur les aspects de valorisation, d’amélioration des processus de production, les problématiques d’emballage, etc. Telle a été la volonté des deux Régions en y inscrivant ce programme comme axe fort de leur coopération.

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2- la route des saveurs de l’Oriental

L’idée d’une « Route des Saveurs de l'Oriental » qui consistera à faire un repérage sur le terrain, un recensement ciblé et une analyse des produits de terroir, à reporter sur la carte de la région les lieux sélectionnés ; à étudier avec les producteurs une démarche de valorisation (régularité de production, transformation éventuelle, conditionnement, communication, commercialisation) ; enfin à envisager avec les cuisiniers traditionnels une gastronomie simple et innovante fondée sur ces produits. Cette démarche de « nourriture lente » («slow food »), concept à décliner librement pour l’appliquer et l’adapter de façon appropriée à la région, doit aller de pair avec un accueil de même qualité : simplicité et authenticité de la table d’hôtes et de l’hébergement, (de type table et gîtes paysans), en se gardant de tomber sur les lieux ainsi privilégiés dans les travers de « restauration de luxe » et « d’auberge de charme » qui seraient sans rapport logique avec le produit du terroir et d’accueil à la ferme, nécessairement pauvres et simples dans leur essence, et qui impliqueraient des investissements qui éloigneraient des exigences de développement local.

La mise en place d’une Route des Saveurs Orientales passe par une mise en cohérence effective et pratique de divers éléments :

La Charte, par laquelle les acteurs de la Route s’engagent en la signant, devra être accompagnée d’un manuel de procédure portant sur la définition du produit, sa spécificité orientale, son processus de production, son marquage et conditionnement etc. ainsi que l’accompagnement d’une telle valorisation : cuisine et accueil ;

Les produits retenus seront dans un premier temps d’un nombre limité. Il s’agit à partir d’une demi-douzaine à une douzaine maximum de lancer une démarche qui pourra être élargie part la suite ;

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La mise en place d’un label touchant à la fois aux produits, à la restauration, à l’accueil et à l’hébergement pourrait être confié à un organisme indépendant spécialiste des questions de certification ;

Enfin si l’objectif est bien de susciter une association des adhérents à la Route celle-ci ne peut être créée ex nihilo. Aussi est-il proposé de confier pour le lancement de la Route la gestion des opérations à une association plus généraliste en charge de la promotion des territoires et des terroirs – en cours de constitution.

Réalisation 2010 -2011 :

Une journée de sensibilisation sur la nèfle de Zegzel a été organisée le 22 Avril

2010 (avec la participation de la Direction Régionale de l’Agriculture, l’Office Régional de la mise en valeur de la Moulouya, l’Institut National d’Agronomie à Meknès, et une centaine de producteurs organisés) ;

Organisation d’une mission « route des saveurs et produits du terroir » du 9 au 13

décembre 2010. Cette mission composée de la Chargée de mission «Culture, Patrimoine, Gastronomie» du Conseil Régional de Champagne-Ardenne, du Vice-Président de l’INAO et de M. Yves de La Croix, Expert en tourisme responsable et solidaire, a rencontré, le Présdent du CRO, l’ORMVAM, la DRA, différentes associations d’artisans, de producteur ovins et caprins, de cuisinières, etc. Cette mission a permis de poser les bases d’un futur projet intitulé « Route des saveurs de l’Oriental » qui consistera à :

- faire un recensement ciblé et une analyse des produits de terroir ;

- reporter sur la carte de la région les lieux sélectionnés ;

- étudier avec les producteurs une démarche de valorisation (régularité de production, transformation éventuelle, conditionnement, communication, commercialisation) ;

- envisager avec les cuisiniers traditionnels une gastronomie simple et innovante fondée sur ces produits.

MISE EN VALEUR ET SAUVEGARDE DE L’ARTISANAT D’ART DE

L’ORIENTAL

Objectifs :

Cette action vise à promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (prise

de conscience du rôle économique et social de la femme marocaine), l’aide à la création

d’emplois décents et productifs pour les jeunes et la sauvegarde du patrimoine artisanal :

Insérer professionnellement des femmes et des jeunes filles des milieux

défavorisés ;

Réduction de la pauvreté par la création de micro activités capables

d’augmenter le revenu des familles ;

Renforcer les capacités institutionnelles et techniques des artisans au niveau de la Région de l’Oriental ;

Conserver, préserver et promouvoir le patrimoine artisanal et sauvegarder les Métiers de l’artisanat d’art traditionnels.

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Objectifs spécifiques :

Action 1 :

Former en Design, techniques de marketing et commercialisation des produits artisanaux de Maitre Vannier en Alfa (Plante ligneuse des hauts plateaux) ;

Initier 10 Maitres artisans de différents métiers en design en coordination avec les chambres d’artisanat et la délégation régionale de l’artisanat ;

Initier des formations de formateurs.

Action 2 : Mémoriser le geste concernant le métier d’Artisanat: la Selle de Cheval et le

Mejboud (Broderie en fil d’or).

Réalisation 2009 :

9 filles actuellement en formation

Un local de formation

Un local d’exposition/atelier au complexe d’Artisanat

Une formatrice en mejdoub (broderie en fils d’or)

Un formateur en confection de selles

Formation par module : Achat/Vente, gestion, comptabilité, initiation à

l’administration des coopératives, associations et micro société

Participation à diverses foires et salons d’artisanat et d’arts équestres

Le renforcement des capacités techniques des jeunes femmes formées pour

atteindre un niveau de qualité supérieur

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Réalisation 2010 :

Action 1 : Organisation d’un cycle de 15 jours de formation en design et technique de

Maitres Artisans en Vannerie (22 femmes pour 5 coopératives). Cette formation a été assurée par le Designer Vannier haut-marnais Jean Luc Bernard (lauréat de l’Ecole nationale de vannerie Fayl-Billot) ;

Un plan de formation a été élaboré ; De nouveaux concepts, design et améliorations à partir des produits existants,

avec interconnexion à d’autres métiers (fer forgé, tapisserie…) ont été réalisés. Action 2 : Faisant écho aux actions menées précédemment dans le cadre de la coopération entre les deux Régions pour la sauvegarde des métiers d’Artisanat d’Art menacés de disparition, cette action visait :

à mémoriser les techniques du Mejboud et de la Selle de Cheval (les gestes, les motifs, les procédés, les produits qui interviennent dans la fabrication, …)

prospecter quelques pistes de diversification des produits confectionnés à partir de ces métiers.

C’est dans cet esprit qu’i a été décidé de faire appel à un Artiste Designer pour accompagner cette démarche. Au titre des réalisations concernant cette action, on retiendra :

Le Développement de nouveaux concepts, design et améliorations des produits existants, avec possibilité d’interconnexion à d’autres métiers (ferronnerie, vannerie, etc.) ;

La confection de prototype de nouveaux produits utilisant l’un ou l’autre des savoirs faires des deux métiers ;

La production d’un recueil documenté et commenté, présentant les deux métiers, leurs spécificités, des photos pour la mémorisation du geste, les procédés et les techniques, les étapes de confection, les motifs utilisés, etc. Ces recueils sont sous presse à l’heure de la rédaction de cette note (1.500 exemplaires) ;

La réalisation d’un reportage vidéo de mémorisation du geste.

ACTIONS CULTURELLES

En partenariat avec l’Institut Français de l’Oriental.

Objectifs :

Promouvoir l’image de la région Champagne-Ardenne à travers des actions

culturelles ;

Favoriser les échanges culturels franco-marocains et, partant, l’interculturalité.

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Réalisations 2009 :

Organisation d’une mission d’un marionnettiste de Charleville-Mézières :

création d’un spectacle, animation et formation d’acteurs et marionnettistes

marocains ;

Edition de 3 000 « Carnets de voyage dans l’Oriental » (folio photographique) ;

Edition de 3 000 carnets de lecture bilingue français/marocain ;

Participation des artistes de Champagne-Ardenne au festival de Figuig.

Réalisations 2010 :

Eu égard à l’impact important de ces actions en partenariat avec IFO en terme

de diffusion de la culture française au niveau de l’Oriental, ce projet a été

reconduit en 2010 ;

Des actions d’initiation et de formation en matière des métiers liés au cinéma

ont été relaissées par l’Association champardennaise « Autour du cinéma » au

profit des jeunes de l’Oriental.

FORMATION PROFESSIONNELLE, MOBILITE DES JEUNES ET ACTIONS

DANS LE DOMAINE SOCIAL

Objectifs :

Formation Professionnelle :

Encourager les échanges entre les organismes de formation professionnelle

champardennais et ceux de l’Oriental (IRTS CA – OFPPT)

Appui à l’établissement d’un diagnostic des besoins et des ressources en travail

social dans la Région de l’Oriental

Appui à la mise en place d’une formation courte qui sera identifiée (première

phase) comme prioritaire. Elle portera sur l’appui à la définition de l’ingénierie de

la formation retenue et sa mise en œuvre

Mobilité Internationale des jeunes :

Permettre à des jeunes champardennais de découvrir d’autres cultures

Participer à la réalisation des projets au niveau local

Compléter leur parcours de formation dans un contexte différent

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Réalisations 2009 :

Mission d’appui pour la réalisation d’un diagnostic pour la formation des

travailleurs sociaux ;

Organisation d’un stage de formation pour des étudiantes de l’IRTS-CA dans

des organismes sociaux à Oujda ;

Connaissance de l’environnement social au Maroc ;

Rencontre avec les services sociaux marocain ;

Méthodologies utilisées au Maroc ;

Accompagnement social ;

Participation à l’élaboration du projet ;

Travail en équipe ;

Implication dans les dynamismes institutionnels.

Réalisations 2010 :

Comme tous les ans depuis 2000, l’Association Ain Ghazal Oujda 2000, avec qui un accord a été passé, accueille des stagiaires de l’IRTS Champagne-Ardenne. Ainsi, du 8 Décembre 2009 au 12 Mars 2010 trois stagiaires ont pu bénéficier de ce dispositif.

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PLATEFORME DES COOPERATIONS DECENTRALISEES DE L’ORIENTAL –

LA CHARTE DE COOPERATION ENTRE COLLECTIVITES LOCALES

OEUVRANT DANS L’ORIENTAL

Objectifs :

La Région Champagne-Ardenne s’est attachée depuis quatre ans à contribuer à l'animation du réseau des coopérations décentralisées françaises œuvrant dans l'Oriental. Ainsi, en missionnant l'Agence Régionale de Coopération et de Développement de Champagne-Ardenne (ARCOD-CA) pour ce faire et en partenariat avec l'Institut français d'Oujda (IFO) et dès février 2006, une première réunion s'est tenue définissant la notion de réseau pour la Région, doublée d'une journée de présentation du Programme franco-marocain d'Appui à la décentralisation (PAD). En février 2007, une centaine d'associations françaises et marocaines, issues des territoires qui coopèrent ensemble, étaient réunies pour préparer des actions communes.

En 2008, la troisième réunion, d'une plus grande ambition que les précédentes, a été

organisée avec l'appui de la Région Champagne-Ardenne, de l'Ambassade de France (service de Coopération et d’Action Culturelle), et de l'Agence de Développement de l'Oriental, en concertation avec la Wilaya. Cette rencontre était ouverte aux villes et coopérations européennes.

Cérémonie d’ouverture des rencontres

Le moment fort de cette rencontre a été sans nul doute la signature lors de la séance d’ouverture d’une charte entre les partenaires. C’est une démarche pilote dans la coopération décentralisée franco-marocaine et qui sera présentée comme telle lors des assises des coopérations franco marocaines d’Agadir en février 2009.

Cette charte devrait contribuer à construire un dialogue sincère et pérenne entre les

différents acteurs du développement : recueil des besoins exprimés par l’ensemble des partenaires, déroulement des actions en cours, recherche de compétences spécifiques et tout autre sujet susceptible de mieux valoriser les projets. A cet effet un inventaire précis des acteurs et des actions sera réalisé et mis à jour : outil de recherche, de validation et d’échange de l’information. L’information de la population et de la société civile sera organisée afin de communiquer sur les enjeux et actions de la coopération décentralisée.

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Cérémonie de signature de la Charte

Réalisations 2008 et 2009 :

Les 23 et 24 octobre 2008, cette rencontre s’est tenue à Oujda. Présidée par le Président

Bachy, elle a abouti à la signature d’une Charte de coopération entre différentes

collectivités œuvrant dans l’Oriental (Région Champagne-Ardenne, le département de

Seine Saint Denis, les villes d’Aix en Provence et de Lille, Commune de Molenbeek-Saint-

Jean en Belgique, ….)

Par ailleurs, une rencontre de cette plateforme a eu lieu en Champagne-Ardenne le 2

novembre 2009 à l’occasion e la signature du protocole de partenariat avec le PNUD.

Réalisations 2010 :

L’objectif pour l’année 2010 a été de poser les bases d’une coopération opérationnelle

multipartite. Dans ce cadre, la Région Champagne-Ardenne, la ville de Lille, la Région de

l’Oriental du Maroc, la ville de Figuig, la ville de Tombouctou au Mali et la ville de Saint

Louis du Sénégal avec d’autres partenaires institutionnels et associatifs ont déposé un

projet commun au titre des appels à projets de l’UE. Ce projet concerne la coopération

Nord/Sud/Sud dans les domaines du sociale, du tourisme et du patrimoine.

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COOPERATION AVEC LES ORGANISMES INTERNATIONAUX

Signature d’une convention de partenariat avec le PNUD concernant la mise en

place d’une stratégie des TIC sur le territoire de l’Oriental du Maroc.

Programme des Nations Unies

pour le Développement

Le Bureau des Partenariats du PNUD à travers son Bureau de Liaison de Genève a lancé en 2009 l’initiative ISI@MED (Information Society Initiative for the Mediterranean region) qui vise à appuyer les territoires des pays en développement dans l’utilisation des TIC, en vue de stimuler l’économie locale, créer de nouvelles opportunités d’emplois pour les jeunes, optimiser et améliorer la planification stratégique au niveau des acteurs locaux, valoriser les territoires par la mise en réseau de partenaires multipartites.

Cette initiative se concentrera dans un premier temps sur trois pays pilotes que sont

le Maroc, le Liban et les Territoires Palestiniens. S’appuyant sur l’initiative de la signature de la charte des coopérations décentralisées

œuvrant dans l’Oriental et sur le programme ART Gold, la Région Champagne-Ardenne et le PNUD entendent mutualiser leurs moyens notamment dans le domaine des TIC pour faciliter l’aménagement, le développement et la valorisation des territoires dans la région de l’Oriental.

Réalisations 2009 :

Une première réunion a eu lieu à Châlons en Champagne en présence de Mme Mme Cécile MOLINIER, Directrice du Bureau du PNUD à Genève, Mme ROCHDI, Directrice Adjointe du Bureau du PNUD à Genève, M. Antoine JOLY, Délégué à l’action extérieure des collectivités locales au MAEE, ainsi que Les élus des villes d’Oujda, Figuig, Jerada, Ahfir, Saidia, l’Agence de Développement de l’Oriental, la ville Forest et Molenbeek (Belgique), Le département Seine Saint-Denis, les Villes de Lille, Aix en Provence et Stains L’objet de la cette rencontre a été de dresser un inventaire des initiatives qui sont déjà en cours, d’identifier les besoins jugés prioritaires par les autorités politiques et administratives régionales et d’identifier les projets à mettre en œuvre de manière aussi rapide que possible. En effet, l’Agence de Développement de l’Oriental a mené une étude portant sur l’état des lieux, le diagnostic et les perspectives de développement des TIC dans l’Oriental.

D’autres rencontres ont lieu avec les autorités marocaines au niveau central et régional pour mieux coordonner cette action et identifier des projets concrets à mettre en œuvre.

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Réalisations 2010 : Lors de la réunion du 4 mai 2010 présidée par le Président du Conseil Régional de l’Oriental et réunissant la délégation du PNUD dirigée par Mme ROCHDI, la province de Como (Italie), la Ville de Malaga (Espagne) et la Région Champagne-Ardenne (France), il a été arrêté, entre autres décisions, de mener un programme pour initier un recensement du patrimoine de la Région de l’Oriental. Cette action a donc été retenue dans la programmation de 2010 et a été déclinée en deux volets : un volet patrimoine et un volet, plus spécifique, concernant les produits de Terroir. A ce titre, et après les échanges avec les services locaux, une mission technique a été réalisée par une délégation du Conseil Régional de Champagne Ardenne dans l’Oriental le 4 et 5 Octobre 2010. Cette mission visait à :

accompagner l’élaboration de l’inventaire des produits de terroir de la région répertorier les produits susceptibles de présenter des caractéristiques de

notoriété, et/ou de qualité et/ou d’originalité dans la région de l’Oriental (Plantes Aromatiques et Médicinales, types particuliers de Miel, variétés de Dattes, Nèfles, Grenades, Figues, Truffes des hauts plateaux, préparations culinaires spécifiques à la région)

Lors d’une séance de travail dédiée au milieu universitaire, le président de l’Université Mohamed Premier a souhaité que les chercheurs des universités des deux Régions constituent des équipes de recherche mixte pour travailler dans ces domaines et d’entreprendre des actions d’inventaire, d’information et de sensibilisation, mais également à des partenariats concernant la recherche scientifique et l’expertise.

Ce programme est en cours d’exécution.

PROGRAMMES TRANSVERSAUX (BENIN, TOGO, MAROC)

« APPUI AU PROCESSUS DE DECENTRALISATION DANS LA REGION CENTRALE

(TOGO) ET DANS LES DEPARTEMENTS DU BORGOU ET DE L’ALIBORI (BENIN) AVEC

L’APPUI DE LA REGION DE L’ORIENTAL AU MAROC » (Appel à projet MAEE 2010 /

2012)

Résumé :

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération décentralisée qui existe entre la Région Champagne-Ardenne, la Région Centrale au Togo et les départements béninois du Borgou et de l’Alibori. Sera fait appel à la Région de l’Oriental, au Maroc. Un constat objectif des situations respectives des deux pays concernés montre que le processus de décentralisation connait des avancées disparates et que les expériences des uns peuvent servir aux autres.

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Objectifs :

Ce programme d’actions trouve son espace de réalisation dans deux pays distincts, tous

deux en phase de décentralisation de l’exécutif, mais à des degrés d’accomplissement

divers.

Ce programme d’actions se réalisera à travers trois principaux axes à savoir :

Une meilleure appropriation du concept de décentralisation et le renforcement des

compétences techniques des cadres administratifs et des élus des Régions

partenaires.

L’accompagnement des communes et des collectivités territoriales pour améliorer la

mobilisation des ressources financières locales.

L’appui à l’organisation et à la structuration de la chefferie traditionnelle.

Le rapprochement Nord/Sud/Sud par l’organisation de deux rencontres croisées

Bénino/Togolaises (élus et agents techniques) avec participation de la Région de

l’Oriental du Maroc.

En parallèle à ces objectifs spécifiques est visé d’une manière plus globale le renforcement

de la collaboration entre le Bénin et le Togo, avec une implication de la Région marocaine de

l'Oriental, et renforcer ainsi les relations Nord - Sud-Sud.

Actions programmées :

Action 1 : Organisation de rencontres entre les autorités des collectivités locales

togolaises et béninoises des régions partenaires, avec la participation de représentants de

la région marocaine de l'Oriental et de la RCA.

Action 2 : Appui à la mobilisation des ressources internes pour le financement des

Plans de Développement Communaux et organisation de formations techniques des élus

et des cadres techniques des différents échelons de l’administration territoriale des

départements du Borgou et de l’Alibori.

Action 3 : Appui à l’organisation des chefs de cantons de la Région Centrale, la

chefferie traditionnelle étant le vecteur le plus efficace de vulgarisation auprès des

populations de base. Cette action vise à créer, à la demande des Chefs cantons, quatre

associations préfectorales et à les mettre en réseau.

Bénéficiaires :

Les collectivités locales des départements du Borgou et de l’Alibori ; Les élus locaux ; Les services techniques des communes ; Les services déconcentrés de l’Etat ; Les populations des communes du Borgou et de l'Alibori.

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Réalisations 2010 :

Réalisation d’une étude de droit comparé (Bénin/Togo) concernant la décentralisation ;

Mise en place de 5 comités de recouvrement communaux (sur 8 communes du Borgou) ;

Formations techniques (théoriques et pratiques) de 121 agents de recouvrement ; Elaboration d’un plan de formation biennal (2011-2012) des élus et des agents

techniques des 8 communes du Borgou ; 218 bénéficiaires identifiés.