Ensemble musical du

Le Festival de RocamadourLa cité sacrée de Rocamadour rayonne dans le monde entier depuis des siècles et la beauté de ce lieu touche les cœurs. Rocamadour bouleverse, et son festival est un vecteur qui amène le public à vivre des instants uniques dans un lieu millénaire. Mais l’histoire nous apprend que Rocamadour est aussi un symbole qui peut aller à la rencontre de chacun de nous, comme en témoignent l’œuvre et l’histoire de Francis Poulenc. Des troubadours aux Dialogues des Carmélites, la musique sacrée, dans ce lieu, prend tout son sens et c’est pourquoi nous avons créé, dans cette continuité, l’ensemble La Sportelle. Un ensemble qui vous propose des programmes sans limite de styles et d’esthétiques et qui favorisent ren-contres, découvertes et créations.

J’espère que les projets musicaux que nous vous proposons pourront trou-ver une place dans votre programmation et séduire le cœur de votre public.

Emmeran Rollin,Directeur général du Festival de Rocamadour

La SportelleL’ensemble musical du Festival de Rocamadour

Depuis Noël 2017, le Festival de Rocamadour s’est doté d’un nouvel instru-ment pour compléter ses outils au service du rayonnement de la musique sacrée au niveau régional et national : il a créé son propre ensemble mu-sical, et en confie la direction à Lætitia Corcelle, soprano et conseillère artistique du Festival.

L’ensemble porte le nom de l’insigne de Rocamadour : la sportelle. Cette médaille à la forme très particulière, qui existe depuis le Moyen-Âge, est remportée par les pèlerins après leur passage dans la cité sainte : elle voyage aux quatre coins du monde, emportant avec elle le rayonnement de Rocamadour. La Sportelle musicale a la même vocation !

C’est un ensemble léger et souple — 4 à 16 chanteurs, mixte ou non selon les musiques, et autant d’instrumentistes — qui se consacre au répertoire sa-cré, sans limite de style ni de siècle. Sa qualité d’interprétation s’appuie sur une compréhension des textes et de leur histoire, et s’enrichit au contact des grands artistes invités au festival.

Sa polyvalence est une richesse, mais implique de n’être pas spécialiste de l’un ou l’autre style, période ou compositeur. Pour ne pas rester en surface des œuvres, la Sportelle développe à partir de 2020 un fonctionnement très riche artistiquement : elle fait appel à des chefs invités, un peu à la manière des orchestres permanents de grandes structures musicales. Ainsi le son de l’ensemble se met au service du savoir-faire et de la qualité d’in-terprétation de grands chefs.

Après 2 ans d’existence et quelques 20 concerts déjà, la Sportelle aura la joie au printemps 2020 d’enregistrer son premier disque, consacré à l’his-toire musicale de Rocamadour, sous la direction de Lionel Sow.

Le projet artistiqueLa Sportelle s’appuie sur deux mots, qui guident ses choix : simplicité et plaisir, pour le public comme pour les musiciens. Pour les mettre en œuvre, elle reprend à son compte la phrase de Jean Fontanet, vigneron à Vézelay : « élaborer avec ce que l’on a, en apportant ce que l’on est » :

« Ce que l’on a », le terroir de la Sportelle, ce sont :• Des artistes caméléons, qui s’adaptent aux époques très variées du ré-pertoire sacré : à la fois solistes et choristes ou musiciens d’orchestre, ils rassemblent les qualités d’écoute et d’expression de chambristes. • Un gigantesque territoire à explorer : le répertoire sacré, qui embrasse 10 siècles de l’histoire de la musique, constitué d’œuvres immenses connues, mais aussi d’innombrables pépites à découvrir • Une formation musicale peu nombreuse et souple : un instrument à di-mension humaine qui peut jouer partout• Un lieu d’ancrage inspirant et porteur : Rocamadour, son histoire musicale et son festival, qui rassemble des artistes de premier plan, qui sont autant de sources d’inspiration et de rencontres.

« Ce que l’on est » se traduit par : • Un même amour de la polyphonie• Le goût du contact proche avec le public• Une cohésion humaine autant que musicale, donc une joie contagieuse à jouer ensemble• Une certaine fantaisie dans l’approche des œuvres, qui ne sont pas vues comme des monuments inaccessibles ou lointains, mais comme des lieux de joies à partager avec tous.

« Ce que l’on élabore », ce sont des projets à la fois simples, accessibles, et d’une grande exigence artistique, en s’appuyant sur le savoir-faire de chacun et sur l’inspiration de chefs invités.

En donnant chaleur humaine et simplicité à ses concerts, la Sportelle est un maillon qui rapproche les gens de l’émotion particulière que procure la musique sacrée.

Les programmes

Ave Maria, oui ! mais lequel ? Un voyage de la Renaissance au XXe siècle, à bord d’un seul grand texte

Paris sacré au XIXe siècleMusiques pour voix, violon, harpe et orgue de Camille Saint-Saëns et ses contemporains

Concert acronymePatchwork de motets a cappella sur le nom de V.I.N.S. D.E. C.A.H.O.R.S. Un concept adaptable à votre terroir !

Membra Jesu Nostri, BuxtehudeCycle de 7 cantates pour 5 voix et continuo

Sacrément PoulencMusique chorale sacrée, de Poulenc à Escaich

Ave Maria, oui ! mais lequel ? Un voyage de la Renaissance au XXe siècle, à bord d’un seul grand texte

Le chœur de poche du Festival de Rocamadour se penche, pour son premier programme marial, sur la mélodie sacrée sans doute la plus connue : l’Ave Ma-ria. Qui ne dit pas avec un sourire, à la fois tendre et nostalgique : « Ah, l’Ave Maria, qu’est-ce que c’est beau ! » ? Mais pour les chanteurs à qui l’on demande souvent, pour des mariages notamment, de chanter l’Ave Maria, c’est toujours un casse-tête : Ave Maria, oui ! mais lequel ? Celui de Schubert ? de Gounod ? un autre ? Il y en a des centaines, des Ave Maria…

Ce texte que les chrétiens apprennent dès l’enfance : « je vous salue, Marie, pleine de grâce… », se répand dans l’église au XIIIe siècle : composé d’un extrait d’évangile, et d’une méditation d’un moine carme en 1265, il a inspiré à peu près tous les compositeurs, de toutes les époques et de tous les pays. De même pour l’autre grande prière quotidienne, le Notre Père.

Ces pièces musicales brèves sont des miniatures souvent inspirées, où les compositeurs ont pu exprimer des émotions très variées : intériorité, lyrisme, so-briété ou exubérance, recueillement ou joie, contrition ou louange, d’où une grande variété de formes, une très grande liberté de styles et d’expression.

La Sportelle, composée pour ce programme d’une soprano, une mezzo-soprano, un ténor, une basse et un organiste, propose de savourer quelques-unes de ces pépites musicales au fil d’un dialogue entre Ave Maria et Pater Noster, qui traverse à la fois les époques, de la Renaissance à aujourd’hui, et toute l’Europe de l’Espagne à la Russie.

Un premier univers fin XIXe et début XXe s’ouvre avec LA mélodie que tout le public attend, mais dans sa version originale.

Franz Schubert Ave Maria, Mezzo solo et orgueCésar Franck Ave Maria, SATB a cappellaGioachino Rossini Ave Maria, SATB et orgueMaurice Duruflé Notre Père, SATB a cappella

Le 2e « mouvement » du programme est tout en pureté, que ce soit dans la mélodie limpide d’Alain, la sobre polyphonie de Mouton ou la simplicité d’une prière d’enfant d’Arcadelt.

Jean Mouton Ave Maria, SATB a cappellaThomas Luis de Victoria Ave Maria, SATB a cappellaJacob Arcadelt Ave Maria, SATB a cappellaJehan Alain Ave Maria, Soprano solo et orgueAlbert de Klerk Pater noster, SATB a cappella

Dans une 3e partie aux accents romantiques, arrive enfin le 2e monument que les gens aiment tant entendre. La voix chaude du ténor donne aux grands in-tervalles de la mélodie de Gounod toute son expressivité tendre et généreuse.

Charles Gounod Ave Maria, SATB et orgueCharles Gounod Ave Maria, Ténor solo et orgue Franz Liszt Ave Maria, SATB et orgueNicolaï Kedrov Pater noster, SATB a cappella

La 4e et dernière étape de ce concert est composée de petits « ovni » musicaux, dont une pièce écrite spécialement pour la Sportelle, par l’un des artistes régulièrement invités au Festival, Jean-Philippe Billmann.

Ernö Lanyi Ave Maria, SATB a cappellaLázló Halmos Ave Maria, SATB a cappellaJean-Philippe Billmann Je vous salue Marie, SATB a cappellaFrancis Poulenc Ave Maria, SAA et orgue Pëteris Vasks Pater noster, SATB a cappella

Distribution*Lætitia Corcelle, soprano

Anne Bertin-Hugault, mezzo-sopranoSteve Zheng, ténor

Cédric Baillergeau, barytonGilles Oltz, orgue

Durée du concert 1h10 sans entracte

Indications pratiques Orgue de chœur ou orgue positif

Prix de cession 3.500 € TTC + frais (hébergement, repas & transports)

Tarif avec création lumière : + 500€ + frais transport

*sous réserve de disponibilité des artistes

Paris sacré au XIXème siècleMusiques pour voix, violon, harpe et orgue de Camille Saint-Saëns et ses contemporains

Camille Saint-Saëns, compositeur prolixe et musicien très influent toute la seconde moitié du XIXe siècle et début XXe, fut organiste plus de 20 ans à la Ma-deleine à Paris, où il composa nombre de motets. Pas ou peu connus, ils ont pourtant la fougue, la fraîcheur et la puissance qui firent le succès de Saint-Saëns dès son vivant.

L’instrumentation du concert alliant les voix et l’orgue à la harpe et au violon, est inhabituelle de nos jours : une belle (re)découverte pour le public que ces couleurs romantiques dans la musique sacrée.

Saint-Saëns très attaché à la musique française de son temps, est entouré de ses amis et contemporains dans ce programme très varié, proposé à la Sportelle par le directeur scientifique du Palazzetto Bru Zane.

Construit en 3 parties, le concert raconte les émotions à la fois grandes et intimes du croyant.

Il s’ouvre avec deux compositrices, qui expriment la piété, le recueillement à la fois lumineux et noble, qui se passe de mots parfois, avec la majestueuse Fan-taisie de Saint-Saëns pour violon et harpe.

Henriette Renié Andante religioso, en fa mineur pour harpe et violonMel Bonis Adoro te pour quatuor vocalLéon Boëllmann Ave Maria pour ténor, harpe, violon et orgueCamille Saint-Saëns Quam dilecta pour quatuor, harpe et orgueCamille Saint-Saëns Fantaisie pour violon et harpeLéo Delibes Agnus Dei pour soprano, basse et orgueFélix Guilmant O salutaris pour quatuor, harpe, violon et orgue

La musique sacrée exprime aussi ce que traverse tout homme : le doute. La harpe et le violon se taisent, seules les voix et l’orgue racontent l’inquiétude, la désolation, voire l’angoisse, de chacun de nous.

André Caplet Adagio, en si mineur pour violon et orgueCamille Saint-Saëns Offertoire – Justorum Animae pour quatuor et orgueErnest Chausson Pater noster pour ténor et orgueCamille Saint-Saëns Sub tuum praesidium pour soprano, alto et orgueCamille Saint-Saëns Tu es Petrus pour quatuor et orgue

Le troisième volet raconte l’espérance de la rédemption : le calme et la sérénité arrivent, au gré des accents romantiques de Fauré et Aubert, pleins de fer-veur, mais aussi de sagesse. L’exaltation de la jeunesse est apaisée.

Louis Ganne Invocation pour orgue harpe et violonLéo Delibes Ave Maris Stella pour soprano, alto et orgueLouis Vierne Ave Maria pour basse et orgueGabriel Fauré Tantum ergo pour quatuor, harpe et orgueCamille Saint-Saëns O Salutaris pour soprano, alto, basse et orgueCamille Saint-Saëns Deus Abraham pour quatuor, harpe et orgueLouis Aubert O salutaris pour quatuor, harpe, violon et orgue

Distribution*Elsa Grether, violon

Nathalie Cornevin, harpeEmmeran Rollin, orgue

Lætitia Corcelle, sopranoAlix Leparoux-Chevalier, mezzo-soprano

Kaelig Boché, ténorCédric Baillergeau, baryton


Indications pratiques Grand orgue, avec boite expressive , diapason 440 ou 435

Programme disponible à partir d’août 2019Arrivée de l’ensemble la veille du concert



Concert acronymeDégustation croisée de motets a cappella et des bonnes choses de votre terroir !

Ancrée non loin du beau terroir de Cahors, la Sportelle a lancé en juillet 2018 un concept simple et ludique, pour lier musique et vins : lors d’une soirée de dégustation de grands vins, elle a joué un programme utilisant «Vins de Cahors» comme un acronyme qui décide de l’ordre du concert ; chaque lettre de V.I.N.S. D.E. C.A.H.O.R.S. devient l’initiale d’un titre d’œuvre. Se dessine alors un programme inattendu : c’est un patchwork assumé d’œuvres très variées, qui emmène le public à travers les pays et les époques, historiques et liturgiques.

Pour le clin d’œil, mais surtout pour l’atmosphère presque magique que cela crée, les 4 chanteurs utilisent des verres à vin accordés pour accompagner cer-taines pièces.Dans ce concert aux langues multiples, les musiques sont choisies pour leur finesse et la poésie de leurs couleurs, et résonnent avec les arômes raffinés des vins dégustés. Ce programme est aux oreilles ce que la dégustation de grands vins est aux papilles : des découvertes et de la joie !

La Sportelle en quatuor a cappella propose de décliner cette idée conviviale pour votre terroir, en faisant découvrir au public en même temps des motets sacrés et vos produits locaux. A capella et conçu comme un cocktail, ce concert se prête à une manifestation extérieure où le public déguste debout ou assis, libre de ses mouvements, comme à un concert plus classique le soir : il peut être donné aux bougies, toujours avec sa partie dégustation qui peut s’étoffer en cocktail dînatoire, dans une atmosphère intime et chaleureuse.

Le 1er août 2019, ce concert sera décliné pour le festival Voce Humana en Bretagne, autour d’une dégustation de cidres et de bières sur l’acronyme :L.E.S. B.U.L.L.E.S. D.U. T.R.E.G.O.R !

PROGRAMME A CAHORS

Victimae pascali laudes, Raphaël Passaquet (compositeur français XXIe)Irish blessing, traditionnel irlandaisNorthern lights, Ola Gjeilo (compositeur norvégien XXIe)Sous l’abri de ta miséricorde, Richard Quesnel (compositeur anglais XXIe)

Deus meus, César Franck (compositeur français XIXe)Eli, Eli, György Deak-Bardos (compositeur hongrois XXe)

Christus factus est, Anton Bruckner (compositeur allemand XIXe)Ave Maria, Francis Poulenc (compositeur français XXe)Hanac pachap, traditionnel sud-américainOtche Nash, Nikolaï Kedrov (compositeur russe XXe)Regina caeli, improvisation sur le thème grégorienSalve Regina, Francis Poulenc (compositeur français XXe)

Distribution*Lætitia Corcelle, soprano

Anne Bertin-Hugault, mezzo-sopranoSteve Zheng, ténor

Cédric Baillergeau, baryton

Durée du concert Cahors : 1h sans entracteTrégor : 1h15 sans entracte



PROGRAMME BRETON

Locus iste, Anton Bruckner (compositeur allemand XIXe)Ecce vidimus, Michael Haydn (compositeur autrichien XVIIIe)Sous l’abri de ta miséricorde, Richard Quesnel (anglais XXIe)

Blessed be that maid Marie, Charles Wood (compositeur anglais XXe)Ubi caritas, Christopher Gibert (compositeur français XXIe)Lully my liking, Gustav Holst (compositeur anglais XIXe)Lamentationnes, Gregorio Allegri (compositeur italien XVIIe)Ecce quomodo, T. L. de Victoria (compositeur espagnol XVIIe)Salve Regina, Francis Poulenc (compositeur français, XXe)

Da Pacem, Charles Gounod (compositeur français XIXe)Ubi caritas, Ola Gjeilo (compositeur norvégien XXIe)

Tantum ergo, Zoltan Kodaly (compositeur hongrois XXe)Recessit pater noster, Thomas L. de Victoria (espagnol XVIIe)Eli, Eli, György Deak-Bardos (compositeur hongrois XXe)God rest you merry gentlemen, traditionnel arr. Willcocks / BillmannOtche Nash, Nikolaï Kedrov (compositeur russe XXe)Regina caeli, improvisation sur le thème grégorien

Membra Jesu Nostri, BuxtehudeCycle de 7 cantates sur des poésies spirituelles du Moyen-Âge

Les textes sacrés ou spirituels, dans notre société construite sur les choses matérielles, visibles, palpables, paraissent bien souvent étherés ou déconnectés de nos vies. Buxtehude, compositeur le plus célébré en Allemagne à son époque nous prouve le contraire, à travers une œuvre des plus tangibles : il compose en 1680 un cycle de 7 cantates qui énumèrent et observent concrètement les plaies du corps blessé du Christ sur la Croix. Ce thème pourrait nous préparer à entendre un concert sombre et affligé. Et pourtant, non ! Buxtehude dessine tout au long de son oeuvre une image étonnante du corps martyrisé. On ne vénère pas les souffrances du Christ proprement dites, on salue leur finalité, celle de sauver l’humanité du péché. Loin d’adhérer au courant doloriste qui accompagne alors la Contre-Réforme catholique, Buxtehude semble pencher en faveur du mouvement piétiste de la fin du XVIIe siècle : la prière plutôt que la mortification.

Pour cette composition liée au temps de la Passion, Buxtehude choisit des extraits de la Rhythmica Oratio d’Arnulphe de Louvain (±1200-±1250) et suit l’ordre dans lequel le poète énumère les plaies marquant le corps du supplicié, selon le mouvement naturel du fidèle agenouillé devant un crucifix : son regard s’élève par étapes, des pieds jusqu’au visage, dans une trajectoire ascensionnelle de la terre vers les cieux.

Majestueuse et tendre à la fois, construite sur une architecture musicale d’une grande unité, cette œuvre a des résonnances très actuelles : comment regar-der la souffrance sans désespérer ? Entendons-nous aujourd’hui que regarder le corps, la souffrance et la mort, peut se dire par la beauté et s’appuyer sur l’espérance ?

Effectif5 chanteurs : SSATB

8 instrumentistes : 2 violons, 5 gambes, 1 positif


Indications pratiques Arrivée de l’ensemble la veille du concert

Prix de cession 9.000 € TTC

+ frais en sus (hébergement, repas, transports & location instrument)

Détail du programme:

Membra Jesu Nostri, BuxWV 75

Ad Pedes (Aux pieds)Ad Genua (Aux genoux)Ad Manus (Aux mains)Ad Latus (Au côté)Ad Pectus (A la poitrine)Ad Cor (Au cœur)Ad Faciem (Au visage)

Jesu, meines Lebens Leben, BuxWV 62

Sacrément PoulencQuand l’héritage de Francis Poulenc inspire les artistes d’aujourd’hui

La musique sacrée peut-elle être poétique ? Francis Poulenc, amoureux de poésie, qui a mis en musique Verlaine et les grands poètes de son temps, répond oui ! Il apporte à sa musique sacrée une humanité, une complexité, une incarnation toute particulière, en même temps que sa science de la prosodie qui mèle intimement mot et musique. Eminent compositeur de l’école française du XXe siècle, il a bien-sûr inspiré bon nombre de ses successeurs jusqu’à aujourd’hui. La Sportelle vous propose d’en entendre quelques-uns, dont les liens avec Poulenc sont particuliers : ils sont musicaux bien-sûr, mais aussi géographiques.

Tout commence le 22 août 1936 , jour où Poulenc découvre Rocamadour. Touché profondément par la beauté du lieu, il commence l’écriture des Litanies à la Vierge Noire, le soir même. C’est sa toute première œuvre sacrée. Toute sa vie désormais, il écrira de la musique sacrée – et quelle musique ! - et reviendra à Rocamadour chaque année. Quelques décennies plus tard, naît à Rocamadour un jeune musicien, qui grandit avec ce bel héritage. Devenu chef de chœur et talentueux compositeur, Christopher Gibert développe un langage personnel, à la fois poétique et franc. Depuis 2006, le festival de musique sacrée créé à Rocamadour autour de la date du 22 août amène de nombreux artistes au sanctuaire ; eux aussi sont inspi-rés, touchés. Parmi eux, Jean-Philippe Billmann, chef de l’ensemble vocal Exosphère, amoureux de la musique de Poulenc, et Thierry Escaich, qui écrit pour la Sportelle une œuvre à 16 voix, l’année même où il compose son prochain opéra sur la figure de Poulenc. Ces trois compositeurs ont comme Poulenc, un univers musical très personnel, une « patte » reconnaissable, et un point commun : une poésie qui donne à la musique sacrée un charme et une beauté, qui élèvent et réjouissent le cœur.

Ce programme sera enregistré au printemps 2020, dans la basilique Saint Sauveur de Rocamadour.

Pour son premier programme à 16 chanteurs, la Sportelle sera dirigée par Lionel Sow. Sa richesse musicale faite à la fois de puissance, de calme et de raffine-ment, le relie directement aux œuvres de Poulenc, Gibert, Billmann et Escaich.

Détail du programme:Jean-Philippe Billmann Je vous salue Marie quatuor a capella, 2’20

Thierry Escaich (création)Commande d’œuvre pour 16 chanteurs et orgue

Francis Poulenc Litanies à la Vierge Noire 3 voix égales et orgue, 10’Salve Regina quatuor a capella, 4’Petites prières de St François d’Assise 3 voix d’hommes, a cappella, 10’Ave Maria 3 voix de femmes et orgue ,2’20Priez pour paix mélodie pour voix moyenne, 2’30

Christopher Gibert Salve Regina chœur, soprano solo et orgue, 11’3 motets pour la semaine sainte quatuor a capella, 10’Ave Maris stella (création) chœur mixte, orgue et cloches, 15’

Lionel Sow, chef invité

Jeune chef de chœurs français, Lionel Sow a dirigé de nombreuses formations chorales comme le Chœur de Radio France ou la Maîtrise de Notre-Dame-de-Paris. Il est aujourd’hui et depuis 2011, le chef du chœur de l’Orchestre de Paris.

Sa formation musicale au CNSM de Paris est couronnée par de nombreux premiers prix : harmonie, contrepoint, fugue, dans la classe de Thierry Escaich, direction de chœurs, direction de chant grégorien, écriture et contrepoint. Il obtient le Certificat d’Aptitude à la direction d’ensembles vocaux en 2005. Depuis 2004, il dirige régulièrement le Chœur de Radio France et collabore avec de nombreux ensembles : l’Orchestre de chambre de Paris, l’ensemble Doulce Mémoire, les Paladins, la Maîtrise de Radio-France, le Chœur de l’Armée Française, Sequenza 93 et les chefs d’orchestre Manfred Honeck, Myung-Whun Chung, Fabio Biondi, Reinhard Goebel, Alexander Vedernikov, John Nelson, Jacques Mercier... Avec la Maîtrise de Notre-Dame ou le Chœur de Ra-dio-France, il participe aux concerts du Festival Présences ainsi qu’aux Chorégies d’Orange, Festival de la Chaise-Dieu, Festival de Lessay.

Il enseigne la direction de chœurs durant des stages et intervient auprès du département de musique ancienne et de la classe de direction d’orchestre du Conservatoire de Paris. En 2011, Lionel Sow est nommé Chevalier des Arts et des Lettres. Il rejoint en janvier 2017, l’équipe pédagogique du département voix et direction de chœurs du CNSMD de Lyon.

Effectif16 chanteurs 1 organiste

1 percussionnisteLionel Sow, direction

Durée du concert 1h30

Indications pratiques Grand orgue, avec boite expressive , diapason 440 ou 435

Programme disponible à partir de juin 2020Arrivée de l’ensemble la veille du concert

Prix de cession 14.000 € TTC

+ frais en sus (repas, hébergements, transports et location instruments)

Les artistes de La Sportelle

La Sportelle fait appel à des artistes très complets. Caméléons musicaux, ils s’adaptent aux époques très variées du répertoire sacré. A la fois solistes et choristes ou musiciens d’orchestre, ils rassemblent les qualités d’écoute et d’expression de chambristes.

Les fondateurs

Lætitia Corcelle, sopranoAnne-Bertin-Hugault, mezzoSteve Zheng, ténorCédric Baillergeau, barytonEmmeran Rollin, organiste

L’équipe s’étoffe en 2018 et 2019

Au fil des concerts, l’équipe s’enrichit en fonction des couleurs des voix et des instruments requis par les différents programmes.

Simon Gamerre, ténorGilles Oltz, organisteXavier Bazoge, basseVincent Lièvre-Picard, ténorRonan Airault, barytonAlix Leparoux-Chevalier, altoKaelig Boché, ténorNathalie Cornevin, harpisteElsa Grether, violoniste

La directrice musicaleLætitia Corcelle a un parcours atypique : après une formation universi-taire en littérature, elle est d’abord chargée de communication puis jour-naliste, rédactrice en presse pour enfants. En 2006, elle entre au Conser-vatoire National de Région de Strasbourg. Elle s’y forme auprès de Marie Kobayashi, Françoise Kubler et Michèle Ledroit, et obtient ses diplômes de chant lyrique et musique de chambre en 2009. Elle reçoit par ailleurs l’en-seignement précieux de Brigitte Balleys, Jeff Cohen, et François Leroux.

Soprano, à la fois soliste et choriste, elle chante dans tous types de for-mations, pour approcher tant les miniatures musicales en solo ou à un par voix, que les grandes œuvres chorales. Elle chante au sein de l’ensemble Mélisme(s) de Gildas Pungier et dans le chœur de l’opéra de Rennes. Elle est chanteuse et conseillère artistique de l’ensemble Exosphère de Jean-Philippe Billmann. Dans des projets plus personnels, elle se produit en duo avec le pianiste François Cornu, notamment dans un récital musical et littéraire intitulé « Et si Madame Bovary avait chanté ? ».

Elle s’intéresse tôt à la musique sacrée : ses premiers récitals en Alsace avec l’organiste Gilles Oltz sont constitués de mélodies sacrées, puis elle travaille au sein de l’académie de musique et d’arts sacrés de Ste Anne d’Auray, où elle est à la fois soliste, formatrice en technique vocale et assis-tante chef de chœur. Depuis 2013, elle est conseillère artistique du Festival de Rocamadour aux côtés d’Emmeran Rollin et Enguerrand de Hys. Elle as-sure la direction musicale de la Sportelle, depuis sa création en décembre 2017.

Les concerts2018Easter is coming1er avril 2018, Rocamadour

V.I.N.S. D.E. C.A.H.O.R.S. 5 juillet 2018, Cahors

Ave Maria, oui ! Mais lequel ?19 août 2018, Rocamadour20 août 2018, Loubressac22 août 2018, Carennac23 août 2018, Autoire

Les 4 chemins de Noël 21 décembre 2018, St Michel de Bannières 22 décembre 2018, deux concerts à Rocamadour et Souillac

2019Resurrexit 21 avril 2019, Rocamadour

Vêpres pour un confesseur, MozartEnsemble Vocal de Brive, direction Christophe Corp28, 29, 30 juin, Brive-la-Gaillarde

L.E.S. B.U.L.L.E.S. D.U. T.R.E.G.O.R. 1er août 2019, Festival Voce Humana, Côtes d’Armor

Paris sacré au XIXe siècle 7 août 2019, Festival de Rocamadour

Ave Maria, oui ! Mais lequel ?30 août 2019, Festival Sinfonia en Périgord

ContactBenjamin LAUTIERChargé de diffusion+33(0)6.10.03.91.23Rue de la Mercerie - 46500 [email protected]

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