HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

64
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE· MER Il REPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN L'ALIMENTATION EN EAU DE DOUALA HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE D'ETIAGE NOTE SUR LES E"TIAGES DU MUNGO J. C. OUVRY Il

Transcript of HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

Page 1: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE· MER

IlREPUBLIQUE UNIE

DU CAMEROUN

L'ALIMENTATION EN EAU DE DOUALA

HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME

DE LA DIBAMBA

EN PERIODE D'ETIAGE

NOTE SUR LES E"TIAGES DU MUNGO

J. C. OUVRY

Il

Page 2: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

L'ALIMENTATION EN EAU DE DOUALA

HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME

DE LA DIBAMBA

EN PERIODE·D'ETIAGE

...- .....

Note sur les étiages du Mungo

J.C. OLIVRY

Page 3: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

AVANT _ PROPOS

1 -

1ère partie: HYDROLOGIE DV BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA

EN PERIODE D'ETIAGE

INTRODUCTIO:N

l. ETUDE DES DEBITS NA TURELS DE BASSES EAUX DE LA DIBA1.ŒA

1) • Les mesures de débit sur la Dibamba à Bonepoupa

2) _ Analyse des résultats. Le tarissement

3) ~ L'étiage 1914

4) - Représentativité de l'étiage 14 de la Dibamba

II. ETUDE DE LlINCIDENCE DES MAREES DANS LE BIEF MARITIME DE LA

DIBAMBA

1) - Généralités

2) Etude des variations de la marée

2.1. Enregistrements et relevés: leur examen

2.2. Comportement de l'onde de marée dans la Dibamba

3) - Mesures du flot et du jusant à Japoma

3.1. Mesure des vitesses

3.2. Mesure des débits

4) Variations de 1asa1inité à Japoma

4·.1. Résultats

4.2.4.3 •.

III. CONCLUSIONS

Analyse des résultats

Interprétation du phénomène

2ème partie : LES ETIAGES DU MUNGO A MUNDAME

1) - Introduction

2) ; Les étiages du Mungo à Mundame

3) - Le Mungo au pont de Tiko

4) - Conclusions

Page 4: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

AVANT PROPOS

2

La présente étude confiée à l'ORSTOM par la

S.N.E.C. devait porter uniquement sur les basses-eaux de la

Dibamba. Les résultats obtenus au cours de l'étiage 1914 ont

montré aux responsables do la SNEC la nécessité de prévoir à

plus ou moins long terme une solution de rechange pour l'ali­

mentation en eau de Douala. La SNEC nous a donc demandé d'éten­

dre nos mesures au Mungo, trop tardivement cependant, pour que

la note, que nous présentons dans la 2ème partie, porte sur

l'étiage absolu de 1914.

L'étude de la Dibamba à l'étiage impliquait

l'étude des marées. Ce type d'étude sort du cadre classique

des attributions du Service Hydrologique de l'ORSTOM au Cameroun.

Le phénomène des marées extrêmement complexe, nous a donc retenu

plus longtemps qu'il n'était prévu aux termes de la convention.

Nous avons on effet, estimé nécessaire de souligner ici différents

points susceptibles de guider le programme de mesures d'autres

opéra tours dans des études comparables. En tout état de cause,

ce type d'étude doit porter s~r une durée plus longue avec des

mesuros moins discontinues (d'où un coût plus élevé) J

L'utilisateur trouvera l'essentiel des démarches

de l'hydrologue dans le 1er chnpitro sur les débits naturels

d~étiage, dans ln mesure des débits du flot et du jusnnt, et

l'interprétation des variations de la salinité. Les conclusions

de ln 1ère partie, rappellent le comportement de la Dibambaà

Japoma et permettent à la SNEC d'envisager les limites de l'ex­

ploitation de ce fleuve dans l'alimentation en eau de Douala.

Les travaux de terrain ont été effectués par l'en­

semble du service hydrologique, 1lll. BOREL et DUMAS agents techni­

ques, MM. CASENAVE et OLIVRY, ingénieurs.

La présente note a ét6 redigée par M. OLIVRY.

Page 5: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

3

1 ère partie

HYDROLOGIE DU BIEF ~~RITIME

DE LA DIBAMBA EN PERIODE DtETIAGE

Page 6: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

4

l N T R 0 DUC T ION

1) MOTIVATION DE L'ETUDE

L1nugmûntntion des besoins en eau de la ville de

Douala pose le problème de savoir si ln Dibnmba peut fournir la

demande notnmment durant la période de basses-eaux.

La Dibamba, comme le Wouri, le Mungo, la Sanaga,

est soumise dans son bief aval ~ l'influence des marées. La sa­

linit' de l'eau a atteint jusqu'à 0,8 g/litre à l'étiage 1973 à

marée haute. Un tel taux de concentration arrive à un niveau

critique pour l'adduction en eau potable de Douala.

Par convention, la SN2C a demandé à l'ORSTOM de

mesurer l'apport en eau douce de ln DIBAHBA à l'étiage et d'étu­

dier le comportement de la DIBAMBA au site de la station de pom­

page à JAPOI:ilA en rapport n.vec les marées. La. SN';~C se chargeait

d'effectuer les masures de salinité. La durée des études porte

sur les mois de janvier, février et mars.

2) DESCRIPTION SOM~UInE DU BASSIN VERSANT DE LA DIBAMBA

Le bassin versant de la DIBAMBA est drainé par

trois branches majeures .orieptées sensiblement N.S. à NNE-SSW qui

sont, de l'ouest vers l'est: ln haute DIBA~œA, l'EBO et l'EKEM.

Le cours de l'Ekem prend une orientn.tion E.W poux

confluer avec l'Ebo. Le cours de l'Ebo garde cette orientation

pour rejoindre ln Dibnmba, une dizaine de kilomètres en amont de

Bonepoupa (pont route d'Edéa)~ Le cours aval de la Dibnmba reste

grosso-modo orienté E.W jusqu'à Japoma.

Page 7: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

5

L'influence de la marée se fnit sentir jusqu'aux

premiers rapides situés cinq kilomètres en amont de Bonepoupa.

Le haut b~ssin est entièrement recouvert p~r la forêt dense et

le reseau hydrographique est fréquemment coupé de rapides et de

chutes (chutes de Massoumbon). A Bonepoupa le bassin versant de

la Dibamba a une superficie de 1 750 km2 environ.

A Japoma, le bassin versant atteint 2 220 km2

• La

partie aval du bassin de la Dibamba est couverte par une forêt

très d~gradée dans ln partie exondée et une forêt de mangrove

dnns la zono inondée de l'estuaire. La flore spécifique de la

mangrove se liBito en amont de Japomn nux berges de ln Dibnmba

soumisos au renversement de cour~nt des marées.

Japomn est à 35 km de ln pointe Mnlimba qui marque

le débouché de l'estuaire de la Dibambn (large de 3 km) et à

20 km environ du point où l'estuaire s'élargit considérablement.

Bonepoupa est à 28 km en amont de Japoma.

3) EQUIPEMENT ET PROGRAMME DE MESURES

La mesure des débits naturels d'eau douce de la

Dibamba ne pouvait se f~ire dnns 10 bief influencé par ln marée.

L'installation d'un limnigrnphe OTT XX (et d'échelles limnimé­

triques) à Bonepoupa devait permettre l'enregistrement des varia­

tions de hauteurs d'eau et de connaître le décalage horaire en­

tre les marées mesurées à Bonepoupa et Japoma.

Des échelles limnimétriques ont été installées à

la section de mesure au niveau des rapides à 5 km en amont de

Bonepoupa. A Japomn un limnigrnphe OTT XX n été posé sur l'osta­

cade de la station de pompage ainsi que des éléments d'échelle

de 0 à 3 m. Une autre station a été installée 1 km en amont afin

de vérifier l'amplitude de la marée et le décalage horaire dos

marées entre les deux postes. Ce second limnigrnphe soumis à

de fortes humidités au sein d'une flore épaisse n'a pns donné

toute satisfaction et les enregistrements sont discontinu8

Page 8: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

6

Lc- programme de mesures prévoyait environ 4 fois

pnr mois une mesure de débi t sur ln Dibamba amont et des mesures

de vitesses du flot et du jusant sur une section située légè­

rement en nuont de ln station de pompage à Japoma à marée mon­

tante et mn.réc descendante.

Conjointement à ces mesures de vitesse, des mesu­

res de salinité dev~ient être fnites par la SNEC.

Page 9: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

I.g.r. 1 J

L'ESTUAIRE DU WOURI

BASSINS VERSANTS

DE

o Bafouuam

o Banvangté

....-

_ _ _ Limite des B.V

........ Limite des B.V

~ controlés par une

~ station hydrologique

q Echelle provisoire

11,

~,MifduBa~

'" ....."'. ,2097 ~

\ ....

O'l,Ofl

~\ eor~740","'\

"J ~\1 \, \'1 Dschan ,JO,

1 i \...,_/ - ---./ "\

MUNGO

WOURI-NKAM

DIBAMBA

CD®®

Echelle: 1/ 1.000.000

Page 10: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

7

1. ETUDE DES DEBITS NATURELS DE BLSSES EAUX

DE LA DIBAGBA

1. LES MESURES DE DEBIT SUR LA DIBAhBL A BONEPOUPA.

1.1. Génér~lités

Des ncsures du d6bit nnturel sur ln Dibanbn inpli­

qunient une st~tion où l'influence de ln nnrée ne soit plus sen­

sible. La preDièrc ,st~tion (1) inst~116e à Bonepoupa nêne, au

pont de la route al'd~atsubit encore une influence notnble dG la ma~

rGe bien quo l'on n'y observe pas de "flot". Nous verrons plus loin

l'anplitude des variations de ln narce à cette station.

Une seconde station (II) a été installée à 5 km en

allont du pont de Bonepoupa sur une section de qualité médiocre

juste à l'aval des premiers rapides rencontrés sur le fleuve.

Nous avons été amenés à poser successivement 2 échelles, la 1ère

s'étant trouvée hors d'eau à certaines ~arées. En effet la Darée

se fait encore sentir par de petites fluctuntions. A cette sta­

tion toutefois le ralentissement des vitesses à Duroe haute est

coopensé par une aug~8ntation de la section nouillée.

Au bief maritime de la Dibamba succède en amont un

lit coupé de rnpides entre lesquels on observe des biefs très

calnes où les vitesses sont trop fnibles pour être mesurées. De

ce fnit, les sections de nesure sont rares. Ceci explique que

l'ORSTOM n'ait jaunis installé de station hydrométrique permanen­

te sur ce fleuve, d'autant plus que le seul accès possible reste

le fleuve et que les observations n'auraient pu être faites régu­

lièrenent par un lecteur.

Une troisième station (III) a été installée en

auont des rapides de la station II à partir de février.

La superficie du bassin versant contr8la est de

1 640 km2

environ.

Autrenent dit, les mesures de débit ne concernent

que 74 % des 2 220 km2 du bassin de la Dibanba à Japoma.

Page 11: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

8

1 .2. RESULTATS DES EESURES DE DEBIT

Date Debit rn3/ s Station Hauteur échelle cm

9. 1 • 74 11 .5 II 150

16. 1 • 74 8.69 II 119

20. 1 • 74 10.1 II bis 120

26. 1 • 74 7.3 6 II bis 114

29. 1 • 74 7,92 II bis 126

5. 2. 74 6,18 III 45 5

12. 2. 74 4,75 III 32

22. 2. 74 4,98 III 34

28. 2. 74 9,18 III 56 5

13. 3. 74 9,62 III 56 5

Les hfl.uteurs dli) la stA.tion II ont été ramenées à celles de la

station II bis; celles de la station III n'ont aucun rapport

avec les hRuteurs précédentes.

1.3. Critique des mesures

Les premières mesures effectuées aux stations II et

II bis ne permettent pas d'établir une rel~tion hauteur-débit.

les ba~t.ur. va~ient en fonotion de la marée, sans toutefois

que les débits en soient très affectés. La dispersion des points

dépend surtout de la mauvaise qualité des sections mesurées.

Des mesures effeotuées à la station III permettent

d'établir une courbe de tarage (fig. 3 a) sur laquelle les

points s'ordonnent sans dispersion notable.

Page 12: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

9

2) - ANALYSE DES RESULTATS - LE TARISSEMENT

Les faibles précipitations reçues pnr le bassin de

l~ Dibamba de j~nvi8r jusqu'à la mi-février permettent de penser

que les débits observés sur cette p(;riode correspondent à des

débits de vidange des nappes,c'est à dire du tarissement de

celles-ci.

Ln décroissance des djbits du tarissement AU cours de

ln saison sèche suit une ou plusieurs lois exponentielles de la

forDe-~te

dans laquello Qt est le débit à l'instant t, Qo le débit à l'ins­

tant 0, c;;(le coefficient de tari.$.senent fonction- de la perméabi­

lité et des carrcctéristiques ,des nappes et t le

tenps en jours écoulé depuis l'instant O.

Nous avons reporté en graphique semilog les débits

observés en fonction de la date d'observation (graph. 2). La

loi de tarissement se traduit par une droite en graphique semi­

log.

Le report des points montre une première droite de

tarissement jusqu'en février, puis Ilneseconde droite de taris­

sement à pente plus forte dans la 1ère quinzaine de février.

Ensuite les premières pluies perturbent l'étiage et nous n'avons

plus de tarissement pur.

La dispersion des points de mesure pour janvier s'ex­

plique par la mAuvaise qUAlité de la section de mesure. La droite

choisie est une droite moyenne.

La oourbe de tarage établie après le chnngenent de

section en février montre qu'il n'y ft plus de dispersion dGS

points de mesure. Cela nous conduit à admettre une deuxième

droite de tarissement à pente plus forte.

Ces droites de tarissement sont caractérisées par

leur coefficient ~

1ère droite de tarissement

2ème droite de tarissement

rC'\1 2,13

1

\::\2 = 3,1

Page 13: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

12Il10

9

8

5

4

3

,1

11

11

1........ 1

étiage absoluo74 .............~

""" " "

2

10 15 20 25Mors

5lOIS 20 25Février

5lOIS 20 25 30Janvle r

5

1

+---r----r----r---..---..----.--.---r--~~--+--~--.-,....----,-------.-..-i3;) 1

LES DEBITS DE BASSES EAUX DE LA DIBAMBA

EN 1974

10.R.S .T.O. M. Service Hydrologique 1~~ u ~1_-: -?L:.!J.. .. ,-_

Page 14: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

10

3) - LIETI~GE 1974

3.1. L'étiage absolu à Bonepoupa amont

Ln dornière mesure du tarissement pur est obtenue le

12 février nvec 4,75 m3/s. Ln prolongation de ln droite de

tarisscnent donnerait un débit de 4,5 m3/s, le 15 février et

de 4 m3/s le 19 février. En fait l'étiage absolu doit être su­

périeur à 4 m3/s en 1974, de fortes pluies étnnt tombées avant

le 19 fôvrier, et peut être estiDé à 4,3 m3/s, soit 2,62 lis km2.

3.2. L'étiage absolu à Japoma

Nous avons souligné que ln station de Bonepoupa amont

ne contrôlait que 74 % du bassin versant de ln Dibamba à Japonn.

En considérant un même débit spécifique d'étiage

(2,62 lis km2) le débit d'étiage nbsolu à Japoma serait donc

de 5.8 m3/s. Cette estimation se place dans l'hypothèse pes­

siniste d'un débit spécifique d'étiage inchangé; or il y a

tout lieu de penser que la partie aval du bassin, beaucoup

plus arrosée, a un débit spécifique d'étiage plus fort.

4) - REPRESENTATIVITE DE LlETI~GE 74 DE LA DIBAMBA

Faute d'un échantillon d'observ~tions des étiages

absolus de la Dibamba, il n'est pAS possible d'indiquer direc­

tement l~ recurrence de l'étiage 74. L'analyse de certains

points va cependnnt nous permettre de préciser son caractère

exceptionnel ou non.

4.1. Ln pluviométrie

Les coefficients de tarissement représentent une

constante physique du bassin considSré. A une date donnée un

débit d'étiage sera d'autant plus fort que le débit .initial de

tarissement eot élevé. Le débit initial dépend de l'importance

de la mise en réserves de la nappe et:par voie_ùe conséquence~.

de la hauteur des précipitations de la saison des pluies pré­

cédente et.de son caractèro plus-ou moins tardif.

Page 15: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

10 'Gr.3J

9

8

7

6

Courbe de Tarage

DIBAMBAd

BONEPOUPA m

@

20 30 40 50 60 H cm Station ntPR~CIPITATIONS MENSU~LU::S DE SAISON SECHE COMPAREES AUX VALEURS CLASSEES

DOUALA à EDEA à NGAMBE

@

o 72-73+ 73-74

oP,

+.'t··, ...." .......... ,"

,'0 ',+.-:1 \

,) \ ,''''''1 \ / '0

li1: \ 1

0: \ 1+ 0

ft.. /0... ..........1 \ 1 ~

1 \' \ ./ ( \,,, \

1 0' \ \, / \

'" \ \1 // \ \

+" + \o 0

Pmax

Q inf.

MED

Qsup.

Pmin.

N D J F MN 0 J F M N 0 J F M

CLASSEMENT PAR DECADES DE LA DATE D'APPARITION DES ETIAGES ABSOLUS

©

/4- 3/ .z-Z.. -------- ....... ~ :.-..-...... _........

MUNDAME( 17an. )

MUNGO àWOURI à· YABASSI(220n. )

DecadeMoia

Nombred'observation.

Lü.R.S.T.Q.M. Servic~

!;,

1 6

1 :1- 3. 2

1o

Page 16: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

11

Nous indiquons dans les tableaux ci-dessous ln répar­

tition statistique des pluies annuelles et les valeurs clas­

sees des précipitations mensuelles de novenbre, àécembre, jan­

vier, février et mqrs pour les stations de DOUALA, EDEA et

NGAMBE.-r

La carte d1isohyètes donne la répartition spatiale des

précipitations moyennes annuelles sur les bassins versants de

l'estuaire du Wouri.

REPARTl':HON STATISTIQUE D~S PLUr:S ANNUELL~S en nm

(SFl.ns les années 12 et 13)

==-==================================================================

!Nb; IlEcart ! Année s b umides ! Année s s è che s 1

la~- IPmaxlPminltype 120ans!10ansl5ans IMoyennel5ansl10ansl20ans!K3naes!----I----I----!-----!-----!-----!-----!-------!----!-----!-----!----

DOUALA! 34 !511213281!485

EDEA 40 !349012158!352

NGAMBE! 33 !3316!2591!205

!5126 !4951 !4138

!3312 !3185 !3030

13364 !3290 !3200

4330

2134

3021

!3922 !3108 !3534 ! 1,33

!2438!2283 !2156 11,4 0

!2855!2164 !2690 !1,19

===========================================================================

VALEURS CLASSES DES PLUVIOMETRIES M~NSUELLLS en mm

===========================================================================

DOUALA EDEA NGAMBE

-------------------------------------------------------------------lr D .J F M N D J F M N D J F }II

P max. 298 210 184 189 669 303 193 261 198 366 254 150 79 161 325

Q sup. 181 19 19 123 282 182 59 64 16 208 142 36 33 18 194

P med. 145 39 46 19 211 151 29 33 44 133 120 16 14 51 162

Q inf. 121 21 21 41 165 120 11 12 30 116 92 4 1 22 118

P min. 41 4 0 5 58 30 0 0 1 68 42 0 0 3 69

~===================================================================~=====c

Page 17: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

ISOHYETES

INTERANNUELLES

DES BASSINS TRIBUTAIRES

DU WOURI

,,­",,,,,,

1,, .

"","

O.R.S.T.O.M. Service Hydrologique

oKOUNDJA

oBAFOUSSAM

BANGANGTEo

( D'aprè. J.8. SUCHEL )

Echefle 1 1/1000000

date des.- - Z~:-_~I.~_ ... .

Page 18: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

12 ...

La comparaison d&s observations pluviom6~riques de 1972 et 1973aux valeurs moyennes est instructive.

================~===============================================

1972 Ecart 1973 Ecnrt

DOUALA

EDEA

NGld.IBE

339321562505

_ mm

... 937

- 570- 442

- %... 23

- 21- 14,5

345122942255

_ mm

- 079- 440- 772

%- 20,3- 16- 26,0

================================================================

Ainsi, les années 72 et 73 ont.respectivement des périodes

de retour théoriquos de 40 et 30 ans pour Douala,

de 20 et 10 ans pour Edés,

de 00 et 1a 000 ans pour NgRmbe. Pour cette dernière

station, la loi de Gauss n'est évidemment pas adaptée à lléchantil-

Ion de valeurs observées pour les fréquences rares. Quoiqu'il en

soit, on s'aperçoit que le caractère exceptionnellement sec des

deux dernières années a été très marqué sur la province du

illt.2.!:&.

Du point de vue répartition mensuelle, la comparaison des

valeurs observées en 72-73 et 73-74 à celles du tableau ne met

en évidence qu'un déficit général du mois de novembre pour ces

dernières années. Pour les autres TIois il y a pratiquement équi­

libre entre valeurs fortes et fA.ibles (1).

================================================================

1972-73 1973-74

N D J F M N D J F M

DOUALA 77,9 24,4 90 ,0 102,5 125,5 00,4 99,7 11 ,6 53 ;0 159,8EDEA 07,6 45,9 1,0 62,0 120,2 50,5 70,5 47,2 00,1NGAMBE 77,1 62,7 02,6 49,4 169,5 69,3 31 ,2 26,6 60,2

===================================~==================e=========

Il n'est donc pRS possible d'attribuer aux nais de saison

sèche un cnrnctère particulièrement sec ou humide. Le fait ma­

jeur reste donc pour 1972 et 1973 un très fort déficit pluviomé­

trique sur le bassin de la Dibamba.

- - ~ - - - - - ~ - - - - -(1) Le grA.phi~ue 3 b montre la position de la pluviométrie men­

suelle des 2 saisonè sèches considérées par rapport aux va­leurs moyennes (MED,QsuP,Qiuf , Pmax, Pmin) calculées surtoute la période d'observation.

Page 19: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

,

13

4.2. Les étiages sur le Mungo et le Wouri

a) Date d'apparition des étiages absolus.

Sur le Wouri, on note deux périodes d'apparition des

étiages absolus,1° et 2° décade de février ou 1° et 2° décade de

mars. Le Wouri est constitué de 2 branches mRjeures le Nkam

et la Makombé. L'étiage du Nkam peut être tardif avec le re­

tard de la saison des pluies, alors que celui de la Makombé

(dont la partie orientale du bassin jouxte celui de la

Dibamba) a généralement lieu en février. La combinaison des

basses eaux de Ces deux rivières provoque l'appArition de

l'étiage.absolu en février ou en mars. Sur le Mungo, la fré­

quence d'apparition des étiages absolus la plus forte se si-

tue au cours de la 2° décade de février. Par analogie, nous

estimerons que la probabilité la plus forte d'apparition

de l'étiage absolu de la Dibamba se situe dRns la 2° décade

de février.

L'étiage absolu du 16 février 1914 sur la Dibamba

a donc une date d'apparition normale.

b) Etiages 73 et 74 par rapport à l'échantillon des

observations

Sur le Wouri à Yabassi, les étiages de 1913 et 1914

correspondent à des étiages moyens. (5,9 l/s km2). Il n'est

pas exclu pour cette station ~ue l'ensablement du bief aval

ait modifié le tarage ces 2 dernières années et que les débits

d'étiages soient surestimés.

Sur le fuungo à Mundamé l'étiage absolu de 1913 est

de 22 m3/s ; en 1914 il est de 18,5 m3/s .soit le plus faible

connu de toute la période d'observation (17 ans). En 19"13 la

période de retour est quinquennF.l.Le ; en· 1914 elle e.st

vicennale (20 ans).

Page 20: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

14

4.3. Conclusions

De l'analyse qui a préoéd~ on a noté sur les

ann~es hydrologiques12-13 et 13-14 t

- une pluviométrie très déficitaire sur l'ensemble de la

région du littoral

- des saisons sèohes de durée et préoipitations normales

- des étiages absolus moyens ou exoeptionnellement bas sur

des bassins versants voisins, l'étiage 14 étant plus sé­

vère que l'étiage 13.

On peut dono raisonnablement penser que l'étiage

observé en 1914 sur la Dibamba correspond à un étiage de

récurrenoe rare. Les fortes salinités observées en 1913 à

Japoma n'impliquent pas foroément un étiage plus bas,mais

plutôt une péniode de basses eaux plus longue.

Nous serions assez enolin à attribuer aux étiages

73 et 74 la fréquenoe déoennale sèohe.

Ce oaraotère exoeptionnel de 1 t étiage 14 doit ~tre

abordé aveo réserves mais il semble oorroboré par l'ensemble

des observations hydrologiques reoueillies au Cameroun au

Nord du 3° parallèle.

En admettant un coefficient d'irrégularité interan­

nuelle relativement faible, tel qu'on l'observe sur le

Mungo, le Nkam et le Nyong, de l'ordre de 1,5-1,6 (K3 est

le rapport de l'étiage décennal humide sur l'étiage décennal

sec), on peut estimer l'étiage absolu moyen à 7 m3/s à Japome

soit un débit spécifique de 3.2 l/s km2.

Page 21: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

15

II. ETUDE DE LIINCIDENCE DES MAREES DANS LE BIEF MARITIME DE LA

DIBAMBA.

1. GENERALITES

Le phénomène des marées est dû à l'attrnction

exercée sur les molécules dleau des océans par ln lune et le

soleil. Les composants de l'onde marée en un point d'une oôte

océanique ont donc des périodes bien définies prr l'astronomie

et des amplitudes dépendant de la latitude et des fonds marins.

Les facteurs déterminant ln période et l'amplitude des marées

sont connus ou calculables d'où la possibilité de prévision des

marées au port de Douala par exemple.

1.1. L'onde de marée

L'ondc de narée qui se produit devant l'embouchure

d'un fleuve donne naissance à une onde dérivée qui remonte le

fleuve vers 1lamont. Le phénomène est beaucoup plus complexe que

celui de ln marée proprement dite, le débit fluvial, la pente\

et ln forme du lit intervenant.

En assimilant l'onde marée pénétrant dnns le

fleuve à une onde de translation, sa vitesse de propagation est,

pour une section donnée v ~\/ g(H + h) u

avec g = intensité de la pesanteur

H = profondeur moyenne dans la section pour h = 0

h = hauteur de l'onde

u = vitesse moyenne dans la section du débit d'eau douce.

On voit d 1 après cette formule que ln vitesse de

propagation de l'onde marée est maximale à marée haute et mini­

male à mnrée basse (variation de h).

Ceci entraine une déformation de l'onde. La marée

flontante n une durée plus courte que la marée descendante et

cela est d'autant plus marqué que lion va vers l'amont.

L'amplitude de.la marée diminue en remontant vers

l'aDont du fait de la perte dténergie de l'onde par frottement

pondant sn translation.

Page 22: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …
Page 23: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

17

2. ETUDE DES VARIATIONS DE LA MAREE

2.1. Enregistrements et relevés - leur ex~men

Ln propagation de l'onde de nnrae d~ns le bief

mnritime de ln Dibnnbn a été suivie par trois linnigrnphos,

(utilisés comme marégraphes). Deux seu18ment ont m~rché de mn­

nibre quasi-continue, le premior à ln station de pompnge de

JapomR, le second à Bonepoupa. Le limnigraphe pIncé 1 km en

amont de Jnpoma ne donne que quelques enregistrements disconti­

nus pour lesquels le dacnlage de l'onde de mnrée par rapport à

la station de pompage est trop fnible pour po~voir être estiné

avec précision - (de l'ordre de 5 minutes). L'annuaire des mn­

rées indique les variations de ln marée nu port de Douala.

Nous donnons en annexe les variations de la mnrée

observées à Jnpomn pendant la période d'étude.

Dans le graphique 5 on verra - d'une part,

copie des enregistrements effectués à Japoma et Bonepoupa pour

les journées du 17 janvier et du 1er mars à titre d'exemple

d'autre part, los variations de la marée, au cours de la période

étUdiée, au port de Douala, à JapomR et Bonepoupa.

De l'examen d~s limnigrnones et des relevés Se

dégngent quelques remarques :

1°/ sur l'ensemble des mRrée~ observées pendant les mois de

bnsses eaux on constate :

a) que d'une manière générale, on observe nu cours de la

journée une marée de forte amplitude suivie d'une marée

de plus faible amplitude. Cette succession se trouve p~-­

riodiquament perturbée par des marées d'amplitudos éealos

avec parfois inversion des mnroes faibles et fortes.

b) que les amplitudes de la marée sont du même ordre de

grandeur à Japoma et à Dounl~ et peuvent dépasser 2 m 50.A Bonepoupa les amplitudes dépassent rarement 1 m 10.

c) qUe les amplitudes ct les différonccG d'amplitude entre ma­

réeo consécutives dépendent non seulement de la phase de la

lune mais aussi de la déclinaison de celles-ci.

- que les plus fortes amplitudes se situent au moment de

la pleine lune.

Page 24: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

1974

incidence de __(écoulement naturel ?

Mars

1 h1--_4~

11

1

1

1

1

1

1

1

1

'.-2h2O.j

1 1

1

1

1

1

1

1

1

1

11

h 1 h.- 3 40 -14-1. 9 0

: h,_5 2O---..ll ,

, ,

, '

1

1

,:-1.-_7h20 --!-"--\-_-\,

, 4 hf-- -.j

1

1

1

1Gr. 5

l"

v-__ 5h40 .1----5hO --ool

,1

1

1 h,_3 20___1 1

1

1

11

,JAPOMA1

h 1 gh 30_4 0---.1_.__-,-- ~>--

17 Janvier40

80

60

160

120

tao

100+-_______ -/--i----'...

140.

300

200 MAREGR~MES A JAP.QMA ET BONE-POUPA

100

o

La DIBAMBA "a

Jacune

1B NEPOUPA

300 1·

'200

,100

o

.. '

-. .~

", "

1

.'

,," ...

.'- :.~

',''''1

.. ' F~VR}:ER ,".'

"o

•LA DIBAMBA

'····:A'NNLJAtRE,DEs ·

,'. \ " ":, '

, i',

,"l',

.", .~ .

."..'R ",S,.T ~ O~M. Se,~'icè, H.y(t-i'f;lf.o

4 - •• . _, ,' ..,: ._,

'0

200

3'00

",100

" ..

Page 25: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

18

que de fortes anplitudes légèrement inférieures aux pré­

cédentes sont enregistrées peu après la nouvelle lune.

que IGS Vlus faibles amplitudes se situent peu après le

dernior quartier de la lune.

que de fniblos nnplitudes légèrement supJrieures aux pré­

cédentes sont enregistrées peu après le premier quartier

do la lune.

d) Que los narces hautes montrent peu de différences entre

mnr0es forte et faible consécutives nu noment des nouvel­

18s et pleincs lunes. Cotte différence augmente nu pre­

mier et dernier quartier (où lIon observe les marées hau­

tes les plus faibles).

- que los narées basses consécutives nontrent une différence

plus importante que les marées hautes. Cette différence

augmente aux nouvelles et pleines lunes et diminue nux

premiers et dernier quartiers (où lIon observe les marées

basses les plus hautes).

que ces différences entre marées basse'::! ou hnuiicSL c::>noocutives

sont plus fortes à Douala qu'à Japonn.

- qu'à Bonepoupa, les marées hautes suivent les variations

précédemmont décrites mnis que les marées basses sont les

plus basse~ au Doment des premiers et derniers quartiers

de la lune, quand celles de Japoma et Douala sont nu con­

traire IGS plus hautes.

2°/ L'étude des vari~tions dans le te~ps montre

a) que la durée de la marée Dontnnte est plus .courte que celle

de la nar6e descendante. Ces durées sont du cône ordre de

grr1nc.1our pour le port de Doualn et ln station de Jnpomn

et lour différence peut varier de t à 3 heures suivant

llanplitude de la marée. (Le port de Douala Il une situation

assez peu différente de celle de Japoma sauf pour ce qui

est de l~ largeur de l~estunire).

A Bonepoupa, par contre, ln différence entre

temps de montée et temps de descente est plus importante.

Le tcnps de montée varie de 3 à 5 h, le temps de descente

de 8 à 10 h.

Page 26: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

19

b) Le décnlage horaire des m~rues hnutes ou des mar8es

basses entre Japoms et Douala vRrie de moins d'une heu­

re à un peu plus de deux heures suiv~nt les m~r6os.

Entro Bonepoupn et Japonn il est plus inport~nt. En ou­

tre du fnit de ln dissymétrie plus forte à Bonepoupa de

ln forne sinusoïdale des mar8es, le retard n'est quo de

2 à 3 heures entre Darées hautes mAie de 4 à 5 houres pour

les marées basses. De plus ecu retards varient beaucoup

d'une marée à l'a~tre.

COMPOnTE~rGNT DE LI ONDE DE liAHEE DANS Lj~ DIBj,i, BA

Des deux séries de remorques qui ont été fnites,

l'une concernant lGS varintions de hauteur, l'autre los varia­

tions dnns 10 temps, on peut essayer de définir le cODporten~nt

de ln marée d~ns le biüf mRritime de ln Dibnmba.

2.2.1. Vnrintions de hauteur

Dans l'examen,qui Q précédé, nous nvons mis en

évide~ce un certain nombre d'ondes de marée do périodes varin~

bIcs: mensuelle, semi-mensuelle, diurne et semi-diurne. La du­

roc d'obscrv~tion est trop courte pour pouvoir déterminer, par

l'nnnlyse harmonique des ondes composnntes, dnns un développe­

ment de FOUllIER le coefficient de marée de ln station de Japomn.

Pensant qu'il pourrait être intéressnnt de pré­

voir les marGes à Jnpomn, dnns le cns d'une exploitation de 10

Dibnmbn " à ln carte " (prévision des heures de pompage pour

avoir une salinité minimum), nous ovons tenté d'étnblir des

corrélations entre los provisions de l'annuaire des D~rQeS de

Douala et los observations effectuoes à Japonn.

Le graphique 6 établi pour les marées hautes,

puis pour los marées basses montre, pour 2 lunaisons, que ce

type de corrélation est soumis à l'influence des diff6rentes

phnsos de la lune J il en est de même pour les nmplitudes dont

nous n'avons reporté ici que le schéma. Il est donc vain d'es­

pérer une précision notable dans la prévision des marées à

Japonn,dnns l'état actuel de nos connaissances. On notera cepen­

dant l'importance du bief maritime dans ln transformation des

caractéristiques de llonde de marée.

Page 27: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

IG r.6 ~...

Maré. haut.

JAPOMA

MAREES HAUTESE 300 ------'------r---------~u

c•lunallon de Janv r

" "Févr;'

250 -----~-+--__;...___,IC_~!...__.,~--~

D.Q

:,

NB: ces correlatianl portent

lur une marée par jour,·

la mar'. bal.. luit-

la mar.. haut. ca...ldé....

JAPOMA

DOUALA

2001

2501

Marée haut. DOUALACm -

DOUALA

DOUAL~AMPLITUDE

JAPOMA

JAPOMA

faQ;:)

SCHEMA DE LA œRRELATIONAMPLITUOE$ DESCENDANTES

100 .

1611

MAREES BASSES

CORRELATIONS ENTRE MAREES HAUTES

PUIS .MAREES BASSES POUR· DOUALA ET

JAPOMA -

OO,---- -+ ~--___l

Morée balle

JAPOMA

50---.~F"""7fC-_;_P_~~_+------------l

10 R S TOM 1 date des.• • • • • • Service Hydrologique - -- •__!.I.,.:_~~_ G .. _

Page 28: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

20

Vari~tions dans le temps

Les remarques effectuées et l'exnccn dus maré­

grADnes confireent ce que nous évoquions dans l~s g6n6rnlit6s

concernant l'on~e de Daree.

Ln formule donnant ln vitesse de propagation

d'uno onde dû translation v =Vg (H + h) - u suffit pour ex­

pliquer ln défornntion de l'aspect quasi-sinusoidnl de l'onde

do unr6e.~eDi-diurne, par dûs vitesses plus faibles à eRrée

basse qu'à nArée bAute (h). Cette vitesse dépend des auplitudos

dos carces d'où l'irrégularité des nnrégrameos.

De plus nous avons si~nlé que l'nmplitude

d'une uêno mArée dininue vers l'auont du fAit do ln porte d'é_

nergie de l'onde pnr frottenent pendAnt SA trAnslAtion. Ln vi­

tesse n'ost donc pns uniforne, mnis progressiveuont rnlontie.

Cotte vitesse calculée dans la section de nesure de JApoDn

avec u négligeable, va de 8 ols aux plus hautes eaux, à

6,3 ols AUX plus bAsses eAUX.

Onde semi-mensuelle et onde annuelle

Enfin nous devons souligner l'incidence des ondes

semi-mensuelle et annuelle sur l'ensemble des observ~tions précé­

demment décrites. Ges ondes rendent encore plus complexes les phé­

nomènes étudiés. L'onde semi-mensuelle, due aux variations de dé­

clinaison de la lune s'observe nettement à Bonepoupa (gr. 5).

Il est pratiquement certain qu'il existe également

une onde annuelle, mais ~os enregistrements sont de durée beau­

coup trop courte pour qu'elle soit décelable.

Ces ondes se propagent vers l'amont avec un amor­

tissement plus faible que la marée journalière - ccci explique

que l'onde semi-mensuelle soit plus facilement décelable à Bone­

poupa qu'à Douala.

L'existence de ces ondes et notammont de l'onde

semi-mensuelle peut amener également une variation sensible, avec

la déclinaison de la lune, de la forme des courbes presentées

dans le graphique 6.

Page 29: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

21

3. 1ŒSURES DU FLOT ET DU JUSANT A JAPOJ~

Ces Desures ont été effectuées sur une section du

flouve située deux cenwoètres en nnont de l'estnc~de de ln sta­

tion de poopnge à Jnpoma. Ln section a été équipoe d'un cable

fixe jusqu'à ln fin janvier. Le cnble nynnt été enporté p~r le

flottnge de grunGs organisé à cette époque, n été repIncé en­

suite par chnque nesure. Ces oesures dont l'exploitation, nous

le verrons plus loin est difficile, ont été nrrêtées à ln Di­

février ct reDplncées pnr des Desures évoquées dans la 3èDe pnr­

tie.

3.1. Mesures des vitesses du courant

Ln section choisie a une largeur de 160 D à Darée

haute et de 140 0 environ à Darée bnsse. Cette variation de la

section est duc à l'exondntion en rive gnuche d'un bnnc de vase

situé à fnible profondeur. Ln figure 7 donne le profil de ln

section nux Doyennes enux et ln superficie de ln section mouil­

lée en regard de ln hauteur à l'échelle.

Los Desures de vitesse ont été effectuées sur dif­

férentes vorticales de ln section de Desure à différentes pro­

fondours, à l'aide d'un DoulinGt Arkansas C 31 (OTT ) fixé nu

nez d'un saUDon de 25 kg Duni ù'un contact de fond. Llensenble

de l'appareillage était descendu à l'nide d'un treuil NEVA indi­

quant les profondeurs.

A l'exailen des pnraboles de vitesse, on note le

plus souvent los fortes vitesses dnns ln noitié supérieure des

verticnles, ceci n'est pas particulier à la Dibnmbn et est en

gC!noral observé sur les cours d'enu naturels. La vitesse moyenne

pour l'ensenble de la section n'apporte pns non plus, dnns l'é­

chnntillon de nesures, d'information nouvelle, sinon qu'elle

nous permettra de déterminer les débits du flot et du jusant

(voir plus loin).

Page 30: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

22

Le graphique montre dos corrélations établies

ontrel n. vit 0 s s 0 :~. 0 surf n. ce, cl e 2 ver ticale s, 40 ID e t 1 00 m,

et ln .·itoSGC noyenne dnns ln Gocti,:n.Les corrélations sClnt

tr~s bonnes pour les mesurcs de vitesses du jusnnt ; celles

~u flot ne sont pns nssez nombreuscs pour que l'on puissc leur

->;~ribucr une corrélation diff6rcntc. Ln dispersion s'explique

d1nilleurs p~r In.durée de ln mesure globnle,pendnnt laquelle

ln nnrac n ~volu6, en regard de ln durée d'une cesure ponc­

cuolle.

L'existence de telles corr~lations, indapendnntes

du cycle dos nnrécs, mériterait donc d'être précisée cnr elle

permet à partir d'une mesure ponctuelle de la vitesse de con­

nnitre ln vitesse Doyenne dnns la section de mesure, ct, con­

nnissnnt ln section mouillée pnr simple lecture à l'échelle,~, .

de détorminer los débits correspondnnts.

Nous vcrrons dnns le chapitre IV, l'évolution des

vitessos au cours de ln mnrée, conjointement à celle de ln

snlini té. ..

Page 31: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

jlm'

10m

RG

CL-~-~-L-J--... 1

- ---'-1-- - --- -- ---

Plus hautes eaux obaerv6el-. - - ---,----

100m

moyenn.' oous J

PROFIL DE LA SECTION DE MESURES A JAPOMA

---- -------140m

RD1

Sectiont m2

1000 t

C'JO

600

VARIATIONS DE LA SECTIONSUIVANT LA' HAUTEUR

DE LA MAREE

200100

EchelleI------..------:--....-------r-_cm300o

-V Section

CORRELATIONS ENTRE LA VITESSE DE SURFACE O·UNE VERTICALE DONNEE

ET LA VITESSE MOYENNE' 'DANS LA SECTION,

mil • Jusant

o Flat

0,6 . 0,6.

0,4 0,4

O'l_-"r_---,'r_---,ir----.ir------_0,2 t----~---r_--~---0,2 0,4 0,6 0,6 mis O,~ 0,4 O,~ 0,8 mla

Vitesse de surface Verticale 100m VlteGse de lurface Verticale 40m·

O.R.S.T.O.M. Service Hydrologique .!!!..!.!..~ ---!..~:-_-!I1J-_u__ -::.~

Page 32: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

- 23

3.2. Mesures de débit

Elles découlent des précédentes. Précisons que ln

rapidité des vnrintions de la n~r6e exigeait pour chaque jau­

geage une exécution rapide. Celle-ci a été obtenue en diminuant

le nombre des vertic~les ; ln précision obtenue dnns nos mesures

est meilleure (régulnrité de l'écoulement d~ns ln section) que­

si nous nvions multiplié les verticnles, les vnrintions de hnu­

teur d'cau otnnt nlors plus import~ntes (irrégularité des

vitesses dnus le tonps). Le tnblenu ci-dessous réunit les

mesures effectuéeo entre le 18 décembre et le 14 février.

ImSURES EFFECTUEES A J1I POIvIA

a======_==c=========================================== ~===============Z~~=

t ,Heure H~uteur marée ·Débit en m3/s·

Date l------l------!------!------lH aoy!descendante!------!------lV moy

-1 D F! Début! Fin! ! montante ! Flot !Jusantl mis

--------!------!------!------!------!-----!---~-------!------!------!-.---

18.12.73116h05 116h50 189 169 179 D 395 !0,47

20.12 1 8h35 9hOO 104 090 97 D 401 10,58

8. 1.741 8h35 9h30 240 210 225 D 657 10,73

8. 1 • 114h10 114h30 050 050 050 D 150 10,245

8. 1 • ! 15h20 ! 15h45 132 160 146 M 395 !0,51 5

16. 1 • 116h30 117h10 151 129 140 D 348 !0,455

17. 1 • 110hOO 110h35 150 177 163 M 397: 10,5 0

19. 1 • 110h20 111h10 79 115 97 M 108 !0,155

19. 1 • ! 12h20 !13h20 140 181 160 M 417 !0,53 0

30. 1 • ! 13h45 !14h25 180 154 167 D 294 10,375

30. 1 • ! 14h30 11 5h 15 1 51 130 140 D 266 !0,35 0

30. 1 • ! 16h05 ! 16h50 107 086 97 D 228 !0,330

30. 1 • 117hOO ! 17h40 085 077 81 D 194 !0,290

14. 2. 1 7h40 1 8h15 128 158 143 M 332 !0,440

.c=======~=======~===============================s==== :=====_=======_=====

Page 33: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

24

Comme on pouvnit s'y nttendre, les mesures ùe débit du

flot et du jusant nlapportent pns de résultats exploitables dans

le problèmo étudié.

Cependant, elles pernettent de Dieux conprendre le phé­

nomène complexe des mnrées dnns un bief maritime.

Dans ln figure 8 nous avons reporté en àébits positifs

les valeurs mesurées au jusant, en débits n6gntifs celles du flot

en fonction des hauteurs de la mnréc descendnnte ou nontnnte.

Que ce soit pour ln marée descendAnte ou ln nnr~e non­

tnnte, on pnsse par un maximum du débit de jusrtnt ou clu dul:Jit .. "­

flot et de 11 un à l'autre par l'étale basse et hnllte où le :lé)c"

est nul.

On notera à ce propos un decnlnge sensible entre l'UtrJ.~

des mnrées (Q a 0) et leurs maximum et minimum. Le flot et 10

jusant se font encore sentir ail début des mnrées respectivonon~

descendnnte et montante pendant environ 10 ninutes.

Ces varintions de débit se traduisent p~r une cOllrbe en

boucle qui ne peut ~videDment pRS Atre univoque puisqlle los

marées sont irréglllières, que marées basses et mrtr6cs hautes se

situent dans le temps à des cotes différentes, (fAute de mesures

continues, le trncé de la courbe est incertrtin d'où les points

d'interrogntion).

A chaque marée correspond une courbe de tnr~ge qlli se

raccorde aux courbes des marées précédentes et suivantes consti­

tuant ainsi une courbe en spire irr6gulière. (Ln représentation

de la courbe de tnrage est bien traduite par ln forme dlun

solenolde à spires irrégUlières dans lequel llaxe longitudinal

représenterait l'axe des temps, un axe transversal l'axo des

hnuteurs à l'échelle et un axe trnnsversnl perpendiculaire au

'préc6dont, 1 1 axe des débite de flot ou de jusant).

En période de crue si l'on observe toujours des varia­

tions de hauteurs d'enu de ln marée, on n'observe plus par contre

de flot J seule une varintion du courant de jusant doit être

sensible.

Page 34: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

---Oéblt.en m3t.

du JUSANT

INTERPRETATION ~'SPIROïDALE"

3 'H 4c.......•n m

. Marée haut.

?

f

----Marée mantan"

DEBIT

Il

Il

DE LA RELATION HAUTEUR-

Oébit en m3/1

du FLOT

-e M.su.... du 8.1du 16 et 17,1

du19.1du 30.1

---0---+ ..

o Autr.. mesure.

_._Je

..--- ..'"",.. .. -;:...+- 'li"

/.ttJ',~" "\ " ?/.",,,,,,,~ "

. t,l' \ \,/ -;-~ ,

l'. ,-'"

/1 ;"', \ '\,,' 1 , .', \,;," ,\ \, ~ " '

/ j" \ \ \~'. . " \,"7'/ ! , \ " ,

f/ ! \ l, \, ,' , " ~' \, . ,1: , " ,\1

1 • ,, 1 . '1

1 '. , '" ' .,,'\1. , '"'1 •

\ ~ , \ \'" " ." \l ,

'" ' "" ~ \ \o 1----_-4r------l~_4_-. ' 1 \--~'""""""----+_+_-----.....\\ ' \ ,\\ \ 2 \ ~,, \ , \,\,\ \ i ~,

\\ \, 1· \ \0' \ , 1. l ' .1 1

'. \ • : 1" \ \ 1:. 1.. ' \ 1:' ,1\. \ \ ; f '1

\ \ " , 1\ ,\ ,: 1

\, \~ 1, ,\ " 1

'\ " !,:,'\ l' ': 1, '.\ ,: 1

\ '., " 1\ \ \ .1 .: l'\0 ',' • 1 " 1'\. '1 1

\. \.. '. " /\. '1 1;',\.f' '."" . ....... ..,t-'

1 .----"I..-v:---'- • , " ,...,-_ ..

500

100

300

100

200

200

400

600

500_j

400j1i

300

O. R.S .T.O.M. date des.Service Hydrologique 7.1, -.J/ ~IJ------------

Page 35: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

25

Avec l'nugnentation du ùubit naturel de ln Dibanba, on

a un décnlage progressif de ln spire hauteurs-débits vers les dé­

bits positifs (jusant) au coeur de la saison des pluies, les

vitesses du courant et le débit étant d~ plus en plus forts, les

nnplitudes de ln BarGeS sont plus réduites et les varintions de

débit plus faibles pendant une Dane cArée. A la licite les spires

se réduisent aux points d'une courbe de tarage norcnle.

Nous nQus sonnes attardés à interpréter la relation

hauteur-débit d'un bief flnritine à partir des cesures effectuées

pour montrer l'extrême conplexit6 du phénomène.

No~ Bvons tenté vninenent d'introduire des facteurs cor~

rectifs accessibles, susceptibles de régulariser ln forne des spi­

res. L'amplitude des flnrées, la hauteur de la marée haute, ou

celle de ln marée basse pour le flot, la hauteur moyenne de la

m~rée et diffûrents rapports entre ces paranètres n'an~nent pns

d'nméliorntion dans ln relation.

Ceci ne veut pns dire qu'aucun de ces paramètres ne soit

déterninant dans ln relation hauteur-débit, cais il est probable

que les cnroes antérieures gardent une incidence au niveau des

volunes emmagnsinés par le flot et restitués par le jusnnt. Le

problène n'est donc pas insoluble nais il inpliquerait des mesures

continues du débit pour chaque marée pendnnt un à deux Dois pour

déternination d'un modèle mathéontique en calcul automatique (1).

3.3. Conclusions

Il serait vain de chercher à déterminer à partir de ces

cesures la part du débit naturel de la Dibamba par différence des

volumes écoulés nu jusant, et réintroduits au flot.

M~me pour les marées qui ont oté les cieux suivies, le

tarp.ge est interpo16 sur la majeure partie de ln spire. L'inpré­

cision systénatique dépasse de loin la pnrt du débit nnturel de la

Dibnuba. Ainsi par rapport au débit nOY0n du flot ot d~ jusant

ncouré le 8 jnnvicr (environ + 400 03/0) les 12 03/s d'eou donoe-prévistbles à Japocn ne repr:sentent que 3 % du total.

(1) Les corrélations obtenues à partir d'une vitesse ponctuellede surface, plus facile à mesurer de manière continue, faci­literaient l'obtention des d6bits.

Page 36: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

26

4. MESURES DE LA SALINITE A JAP01~

Ces mesures ont été effectuées pnr la SNBC, régulière­

ment au cours de la periode de basses eaux. Les prélèvements '

étaient effectués en surface à pRrtir de l'estacade de la sta­

tion de pompage. Le dosage des chlorures montre que la salinité

passe par un maximum et un minimu décalés par rapport aux maxi­

mum et minimum dG la marée. Ceci est normal puisque nous avons

observé que le renversement dû courant (étale) survenait avec

un léger retard sur les maximum ou minimum des hauteurs d'eau.

Nous avons fait quelques mesures conplumentnires qui

mernottent de préciser l'évolution de la salinité au cours de

ln marée.

Ces mesures ont été faites sur une verticale située au

milieu de la Dibambn èntre los pieux en bois centraux de l'an­

cien pont du chemin de fer •

• Deux séries de mesures ont été faites, la première pen-

dant la marce montante le 1er mars, l~ seconde pondnnt la ma­

roe descendante 10 14 mars.

Le 4 avril une dizaine d'échantillons ont été prélevés

régulièrement en surface entre Jnpomn et le bac de ln route do

ln Dizangué (G marée descendante). L'ensemble des prélèvements

a duré 40 minutes.

Page 37: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

27

4. 1 • Les résultats

o.) Mesura du 1 er nnrs------------------liInroe l:lOntnnte

Hen Prof. 6 I:l 5 n 4 n 3 n 2 m 1 n surfnee

180_190 Cl ng/l 27,0 27,3 28,0 28,4 3 0 ,4 32,5 3 2 ,5

Prof. 6,20 5 4 3 2 1 surfn.ee

200-208 Cl ng/l 33,1 34,5 35,8 37,2 3 6 ,9 34,8 34,5

Prof. 6,35 5 4 3 2 1 surfnee

218-225 Cl ng/l 43,7

Mesures à l'estneado

47,5 48 ,3 48 ,8 48 ,3 46 ,3 42 ,6

H. 230-233 10 h Prof. 7 rI

Prof. 3,50 Iil

Prof. 0,50 n

Mn.r6e hnute 2,39 I:l

"Il

52,1

,: 52,5: 53,6

Page 38: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

b) Mesure du 14 mars

Mnrée descendnnte

28

H. 232-238 Prof. 8,60 1 5,5 4,0 2,5 1 surface

Cl Dg/l 151,4 161 ,1 150 ,4 11~3 ,3 114,5 160,3 143,3

H. 238-232 Prof. 8,1 0 1 5,5 4,0 2,5 1 surfnce

148 ,9 163,1 11 1 ,6 161,4 114,5 158,9 161,4

H. 228_220 Prof. 8,5 1 5,5 4 2,5 1 surfnce

144,1 146,1 13 0 ,5 188,6 111 ,1 106,4 116,3

H: 210-194 Prof. 8,2 1 5,5 4 2,5 1 . surfn.ce

100,1 80,8 69,5 95 89,4 13,8 18 ,°H. 155-145 Prof. 1,8 1 5,5 4 2,5 1 surfnce

38 ,3 53,9 39,1 42 ,6 39,-1 38,3 39,1

H. 128-122 Prof. 1,6 6 4,5 3 1 ,5 surfnce

39,1 35,5 32 ,6 29,1 30 ,1 32 ,6

H. 101- 95 Prof. 1,3 6 4,5 3 1,5 s urf-'"lc e

25,5 25,5 26,6 24,8 24,5 23,0

H. 90~ 88 Prof. 1,15 6 4,5 3 1,5 surfllce

22,1 21 ,3 18,8 32 ,6 32 ,6 20,2

c) Mesure du 4 nvril

B.i\ CJAPOMA DIZANGU:C

Km ° 2,2 3,4 4,8 1,1 9,1 12,0 13,5 14,8 16,9

Cl Dg/l 10,43 16,03 21 ,1 22,55 30 ,35 52,5 31 9 ~64 1638 19'~3

Page 39: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

29

4.2. Analyse des rusultats

Les prélèvements effoctu~s p~r la SNEC s'échelon­

nent dans le tenps et indiquent une évolution g6n6rrle de ln sa­

linité au cours de ln saison des b~sses eaux. Nos propres mesures

prucisent le sens des varintions de ln snlinitû suivant ln narée~

ct ln profondeur du prélèvenent ; la mesure sinultan6e des vites­

ses pornet d'interpréter les vnrintions de s~linité.

Dans le graphique 9 nous nvons donné los paraboles de

vitesse et les c0urbes de vnrintions de la snlinité. Les vnleurs

Doyennes (après plnniDétrnge des nires respectives) de ln vites­

se et de ln salinit6 sur l'ensemble de ln verticale ont été re­

portées dnns le graphique 10 on regard des varintions de hau­

teur de la Darée.

L'examen des trois séries de mesures du 1er mars à ­

marée Dontnnte nontre une évolution rapide de ln salinité. La

snlinité est d'abord plus forte en surfnce puis les concentra­

tions mnxiunles gagnent le milieu de ln verticnle et à la fin du

flot, la teneur en chlorure tond à s'équilibrer sur toute ln

verticnl e.

Pour les mesures du 14 mars, les conce~tr~tions sont

beaucoup plus fortes que deux sencinos a.upnrnvnnt(x 3 environ),

ce qui nontre quo mnlgré un débit d'eau douce plus élavé, ln

s~linit6 continue d'augmenter (nous y reviendrons plus loin).

L'évolution verticale de ln salinité suit un processus inverse de

c,;lui 'Jb[;u~cv6 2t D:',r(]u liant nt.:.:. 1'-18 ooncontr:·tiono sont du ::lêne ordJ.'e

de grandeur au début de la nnroe d0scendnnte, puis diminuent plus

rapidement ù~ns lGS horizons superficiels de lntrnnche d'enu

qu'en profondeur. En fin de oaréc basse, les concentrntions ton­

dent de n'Juveau à s'équilibrer. Les "bombenents" ou "creux"

observés dnns les pnrnboles s'expliquent par ùes vnrintions de ln

vitesse nu uêue nivenu de ln verticnle. A onrée montnnte une

forte vitesse entraine une aUb~entntion de ln snlinité ; à nnrée

descendnnte une forte vitosse entrnine une diminution de la

salinité. Il existe donc une relntion étroite entre ln vitesse

et ln concentration en sel.

Page 40: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

rn14 - 3 - 74DIBAMBA à JAPOMA

EVOLUTION DE LA SALINITE ET DE LA VITESSE D.U COURANT AVEC LA MAREE

NB: L'échelle des salinités du 14.3 ni est pas la même que celle du 1/3

L'aire hachurée concerne les concentrations en chlorures

0,1 mis 1c

V -110 21) JP I,P

1

2m+

b

- (1

10 20 30

cl

a'0 21J 30

2m1 - 3 -74~,/~}j;(./:' ,. ../---

@100

' , : flôt

/%~~/

~

@50 fiO

,/ / ' , \

/~/,

renversem"nt(?j

/./ / \

f~O

/:~~/\

CD de la mareesa 100

1

sa 100

v~ll~~;;02m

cl ~I-LL-/--

@

- LLL../_'-----~- V

®

J -- -i' .-/____

Jusant: _

2m

~--"'~

@

--,------ - -@

o-Al•en•

:-l,Oi· 13:1

,- 1

(/)1'(1) 1

:""t 1-<

i ~.

II,'<

I~1 ~ 1

~I~I~~

1

:~1 1:~:,':~!11

Page 41: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

1- _. __ .",,"-,'.," ",.. ".

ri i 1

0 8 9 10 Ill,

1

' IGr.IO~ii !,1

IlVARIATIONS SUR UNE VERTICALE

::0 l/l'~1~

• Hcm '".~

DE LA SALINITE MOYENNE

en échelle marée DE LA VITESSE MOYENNE•

1..... PENDANT UNE MAREE• Jutant 1

01

\ DIBAMBA..a JAPOMA

• miljs: <>,5 200

1

• L . 1

Ch 0,4 ~ ----f----_0_ 1

(1) Ovarlationl de la // 0 -_0. hauteur d'eau V.......

~ "< 0,3_.p~ndant la melUre . Courbe des / "n 1

/0

!1 0

(1)0,2 ," Vit..... -r--/ 1 Courbe de la marée '\

:t 1 \'< 1//a. 0,1 \~

J/0 \0 0 ISO Salinit' \

ce / /"_.CI mgll.Q

/"'·'1 . 1

c 0,1 175 /(1)

1

I~1 x,"/ ' - "'" ,/ Courbe de Salinité

0,2 150 / "/0 ,

1...

. 1,

I~0,3 12S lC

/,,

/ , .0,4 100 1

,,1 ... -- ....

,, / , - "

,1 " 'x/

,:~

,0,5 100 75 .- ,

: , .- .. ..

'"/ ..

:~0 -,

" /--- ..- , ..50 0-_0 - , , .. ,

..x" '-;, - - 1(_... .. '1

-- ---" .X

1(- ______

1 25;~--'" i

1Maré. d'''rdanle 1- x- - -_ --x1

1 l1 ,1 Maree mol tant9 1· mis 0

1· 1 ;· _1

· 8 9 10 Il 9 10 Il 12 13 14 IS 18· Flôt· 1 1er Mor!J 1974 14 Mars 1974 Temps ln heure,·

Page 42: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

30

Les mesures du 4 avril montrent que ln salinité,.croit rnpidenent plus on se rapproche de ln mer. En dépit de

l'inprécision do ces nesures (distances, H nurue, ••• ), il sen~

bIc que ln progression de ln salinité nit une forne quasi expo­

nentielle.

4.3. Interprétntion

En l'absence de nnrééo 4 ln surfnce de contnct de

deux nasses dlenu, dont l'une est chnrg0e en sels, est déter­

Dinée par leur ùensité respective. L'enu de ner ayant une den­

sité plus forte ~e trouve sous l'enu douce où elle slenfonce en

coin. Il n'y a do contact franc (visible sur les photos aérien­

nes infra-rouge) que si l'apport d'eau douce est iuportnnt (sni­

son des pluies). Qunnd ces apports sont nuls ou n0g1igeables, con­

ne sur ln Dib~nbn dès le nois de décenbre, il y n cpnrge progres­

sive du nilieu eau douce en sels pour deux raisons :

- les lois physico-chiniques entre uilieux )lus ou moins con­

centrés inpliquent ln "diffusion" de sels dlun Bilieu à l'autre

nvec des vitesses tr~s lentes (d'autnnt plus len~es que les dif-~

férences de concentrntion des nilieux dininuent : diffusion ioni­

que de l'ordro du cn/s)

_ ln Der tend à envahir le bief nnritine du fleuve pour compenser

le déficit des apports d'enu douce en saison s~che. La punétra­

tion du nilicu snlin croît lorsque le débit dininue.

Si l'on représente dnns un bief nnritine les vnrin­

tions de la snlinité par Ges cJurbes isosalines entre lesquelles

ln différence de concentrntio~ est constante, on peut s'attendre

à ce que ces courbes soient d'autant noins espncues que l'on se

rapproche de ln Der.

Au cours de la saison sèche, il y a progression vers

l'auont des courbes isosnlines s~ns Doùificntions de ln position

de ces courbes les unes par rapport aux nutres (voir schunn n et

b grnphi. 11).

Page 43: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

31

Ceci eXDlique qu'en fin de s~ison sèche les variations

de salinité au cours d'une nêne narue soient, en valeur nbsolue,

plus ülovoL qu'au début des basses enux. La narée entrninant

cournnts de flot ct de jusant vient perturber cc schéna.

Les vitesses sont in6gnlenent réparties dnns ln hnuteur

do la tranche d'eau et entrainent une d6fornation des courbes de

snlinité. Les vitesses sont engoneral plus fortes dnns ln ooi­

tié supérieure ùe ln tranche d'enu surtout nu dübut do ln nnrée,

quo co soit au flot ou nu jusnnt. Les vitesses du fond augnen­

tent en fin de narée.

Les schéu~G c, d,(grnph. 11) donne une interprétation de

ln ùGfornntion, en cours de translation, d'une courbe isosaline

pendnnt ln marGe nontnnte et ln marée descendante.

En conclusion, ln salinité de l'eau do JaDonn dépend donc:

1°/ - de ln progression du nilieu salin dans 10 bief maritime de

la Dibanba 0U cours de la saison sèche. Mesur0e dnns les nêmes ­

conditions (de mnrée, de hauteur, d'noplitude ••• ), ,ln concentra-

tion augmente, probablement de façon exponentielle ••

• dnns 10 tenps en nvnnçnnt dans ln snison sèche,

dnno l'~sp~co un nll~nt vers ln mer.

2°/ - de la nnrée, nnennnt ln translntion d'une nasse d'enu im­

portante en nnont nu flot, en aval nu jusant. Cette translation

(qui concerne 10 000 000 m3 environ) porte en moyenne sur une di­

znino de kilonètres nais varie en fonction de l'anplitude de ln

nnree. Ln vnrintion de snlinité, nu cours dlune naréo conplète,

suit donc le nouvenent quasi-sinusoidnl do cello-ci.

Ln variations de la snlinité nu cours do ln saison sèche

résulte Qe ln con~osition d'une loi exponentiello et d'une loi

sinusoidale conploxe. Dans le gra)hique 11 (e), nous avons porté

en coordonnéro seni-lognrithDiques ln forDe des variations de ln

concentration on sels, en fonction du tenps. Faute de Desures

systénatiques pornettant de quantifier ces varintions, nous sou­

lignons que ce gr~~hique ne propose qu'une interprétation mor­

phologique de cos vnrintions.

Page 44: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

JA

}

tr;,:::edu bief

Km marJti.......'--__--''-- ..L-__......... ----'''_........ O<-'-7''-'''''''-.....................................-..

PROGRESSION DE LA SALINITE DANS UN BIEF MARITIME 1Gr. 11 Jomont _ EN ,SAISON SECHE EN ABSENCE DE MAREES - mer

" , U" Il " ri " ." " fil""

@)

Courbet I.oaa"n.. (en mg/l de chlorure. ) au temp. tt,

amont mer- -®

Km

Courbe. 'tasollnes (en mg/l de chlorure.) au temPi t2 = tl + X

TRANSLATION D'UNE MEME COURBE ISOSALINE AVEC LA MAREE

@)

1_- - -IOKllomètres - - - -- IOK"I ~t1 _- -- lome re. -- ---11 l ' ,

amont t~t6 t5 t4 t3 t2 fi Jo amont It7 te t9 tlO tu h2t13 mer- r-/T---,;---,;-----,-7-z;y:TllllariràB.-TVv--:;;r---"7""--,-,f,-, -

1(\

Marée montante"heure de marée bas.e =toheure de marée haute .f7

Marée descendanteheure de marée haute =t7heure de marée boue • t 13

temps

DANS LE TEMPS, EN FONCTION

DES MAREES ET DE LA PERIODE

INTERPRETATION MORPHOLOGIQUEDES

VARIATIO~S DE LA SAL 1NIT E

DES BASSES tAUX.

_ __...l..- _

DIBAMBA à JAPOMAConcetration

en sel.

4 +- _

3 -+--------~..::.../-__t__'I__f___'\--+_--"'---------i

2~-_~---::;..--I--\--+-+-+--~---------i

10+--------------,,----,-,,----,,---------:7...,...-----1~t___r_~9+- _

8 +-------------..------------- ---+----r-+--+-+_7 +--------"------------~"---_+_i~+_+_+___1r_f_--'H-:,,..-6+- _

5 4---------------*--.,.o---I---\---l-----lH----\~----------__I

Page 45: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

32

III. ëONCLUSIONS

Nous ra~pellerons d'nbord les quelques donn0es fondn­

nentnles recueillies nu cours de cotte étude.

1°/ - Le débit d'étiage absolu en 1974 est estino à 5,9 03/s et

pourrnit atre en noyenne de 7 n3/s à Jnponn ;

2°/ ~ Le débit noyen pendnnt le flot ou le jusAnt est, pour les

grAndes nnrées, ù'environ 400 03/s

3°/ - Ln SAlinité Doyenne nugnente AU fur et à nesure que lion

nVAnce dnns ln SAison sèche ;

4°/ ~ Au cours du transfert en anont d'une nAsse dlenu inportnnto

pendnnt le flot, lA salinité augmente à Dnrée nontnnte puis di~i­

nue avec ln n~r6e descendante.

LlexploitAtion ùe ln Dibnnbn pour l'alincntAtion en

enu de Doualn dépond du tnux de snlinité de cette enu. Les normes

relAtives nux enux ~e captage pour l'eau de boisson, suivnnt les

règlenentntions ou reconnnndation8 internntionnlcs, européennes

ou frnnçnises, indiquent pour les chlorures une concentrntion

maximnle acceptable de 200 à 250 ng/l et une concontrntion

nnxinnle adnissible de 600 mg/l. Ces vnleurs ont été dépnssoes de

onnière exceptionnelle senble-t-il en 1973, nnis n'étaient pAS

Atteintes à ln ni-mnrs 1974. Il est possible que le revêtonent

intérieur des cannlisations soit sensible à des concentrntions

plus fnibles.

Ln progression de ln SAlinité dnns le biuf nnritine

do ln Dibnnbn nu cours de la snison sèche ne dépend pns du dCbi~

d'enu douGe de llétinge,qui vnrie relativeoent peu d'une nnné0

à l'autre,nnis ùu cnr~ctère plus oq noins tardif des hnutes c~~x

de ln SAison des pluies pr6cédente,qui d6ternine ùAns le tenps le

début de cette progression.

En fin de snison sèche, lorsque les concentrAtions cn

sel sont fortes, llnugnentntion des ~ébits ùlétiage nlnnéliore

pns sensibleoent ln qualité de llenu. On pourrAit nlors onvisn­

ger un pODpnge "à lA cartel' entre ln ni-mArée descendante et lA

ni-marée nontAnte, ct la oise en r0serves dlun volune de

100 000 m3 (soit 1 à 2 % du volume total qui pnsse à JAponA à

Page 46: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

33

ch~que naroe) distribué pendant leD hautes caux de la D~rée. Les

durées de pODp~ge devraient @tre llodulées suivant lOB fortes et

f~ibles Dnraes •••

Mais l'incertitude concornnnt ln progression de la

salinité dnns ln Dibnnbn à chaque période de bnsses eaux nous

conduit à penser que l'nlincntntion en e~u le Douala devra, en

fonction dos besoins croissants de ln ville, faire appel J'ici

quelques nnnées, à d'autres ressources en enu que cellos nctuel­

leDent exploitées. L'anéliorntion des conditions de ponpnge en

saison sèche à J~po~n n'nppnrnit que conne une solution provi­

soire.

Bibliogrnphie BRUNET-MORET Y.- Etude des n~rées dnns 101

fleUve Casanance.

Cahiers Hydrologie OnSTOM vol. VII, nO 4, 197~.

Page 47: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

34

2ème partie

LES ETIAGES DU MUNGO

INTRODUCTION

Au cours do cette ûtude sur ln Dib~mbn, il s'est1

nveré très vite quo ce fleuve ne pourrnit continuer longter.~s

encore à nssurer l'approvisionnonent en enu de Dounln en période

de bnsses enux, du fnit de l'nccroissenent de ln co~somnntion

lié nu dévelo~penGnt de ln ville. Ln SNEC prévoit d10res et déjà

los solutions de rechnnge ct nous a demnndé uno estiontion des

étinges du Mungo. Ce fleuve nu pont de ln route de Dounln-Tiko

est en offet 10 plus proche de Dounln, l'estunire du Wouri

Inrgonont ouve~t aux nnrées ne pouvnnt être pris en considérn­

tion nnlgro le dobit d1étinge importnnt.

Ln stntion hydrologique de l'ORSTOM sur le Mungo

située près de Kumba à Mundnne, est suivie depuis 1953. Notre

étude portQrn donc sur les étinges de cc fleuvo à cette stntion

puis sur l'estinntion des étiages sur l'ensenble du bassin ver­

snnt contrôlé nu pont de laroute de Tiko.

Page 48: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

35

LES ETIAGES DU MUNGO A bUNDAME

No us ,di sposons pour cet tes ta tion qui con trôl e un

bnssin ùe 2 500 kB2 de 21 années d'observations (1953-1913) dont

11 ont été utilisées pour les c~lculs ùes étinges (les relevus

des annues 1961 à 1964 sont inconplets ou douteux). Le tnblenu

ci-ùessous donne los vnleurs dos éti~gos absolus et des De 10

(dubit journnlior égalé ou non dépassé pendnnt 10 jours de l'an­

nuo) pour ln période consid6roe.

==============================================================

Etiage absolu De 10Année !---------!---------!----------!---------!---------!

H on Q 03/s ! Date H OD ! Q m3/s

l---------!---------l---------!----------!---------!---------!1953 5i1 20,0 10/2 58 22,0

1954 56 21 ,0 !29 i1..U 31/1 60 23,0

1955 11 28,5 18.,.19/2 88 3 8 ,0

1956 68 21,0 5-6/3 14 3 0 ,0

1951 11 28,5 21-21/1 80 33,0

1958 .65 25,5 !12_16-19/2 ! .12 29,0

1959 (53 ) 19,5 11/3 (13) 29,5

1960 52 19,0 13 -2,t /2 56 21 ,0

1965 81 34,0 !8 au 10/2 9l~ /~2 ,0

1966 66 26,0 !4 au 10/2 61 26,5

1961 58 22,0 13/3 63 2-~ ,5

1968 69 28,0 . 11/2 18 3 2 ,0

1969 69 28,0 14-15/2 1·l 3 0 ,0

1970 66 26,0 6/3 69 28,0

1971 62 24,0 13/2 61 26,5

1912 63 24,5 !20_21-22/2! 69 28,0

1913 58 22,0 13/3 65 25,5

=========~====================================================

Etudo statistique des débits d'étiage (graphique 12)

Ces ùébits, étiage absolus ot De 10 se répartissent

suivnnt une loi de Galton qui dérive de ln loi de Gnuss pnr un

chnngeflont de vn.riable réduite u = a log (Q ~ Qo) + b

Page 49: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

36

• ~ti~GC8 ~bGolus

c" r . /•• 'r ,./ D) S

soit

Ln j,lOycnne c~lcuL':e sur l"s 17 ilnn\cs est ,',e

environ 10 lis kn2, lavnrinnce e3t de 16,625 8t 11

G'= I~, 1 c 0 l.Ü Ù. 0 n ne II n c 0 e f fic i e n t ù ev'" T ;. " t 0 ') n

G"rt

Cv =Q

de 0,16

Le (},o de 1:1 loi de Gnl'con e8timé grn~',i(}lIr-;'-.'nt 8C;-1; 01I1,

les ~t)~lril.mètros fi et b sont :rcsC,(!ctiverlcnt ég;llIX 21,;,,10 et -1~',60.

L~ loi da G~lton 0St repr~sent0e prr

u = 1~,10 lo~ ~ - 19,60

i!:·e nOlIS ,~"lnl1e :

22,6 ~ C~ ~ 27 ,,~, m3/s

soit -9,0 ~ Q ~11,O l/s km2

L'6tip~e RbsoJlI ~e ~(currence 10 ~ns est de 19,9 m3/s 80it

8,0 l/s km2 Avec ~our bornes de l'incArv811e de c0nfinnce à 90 %18 et 22 ru3/s soit respectivement 7,2 et 8,8 lis km2.

L'ôtiRge absolu de récurrence 20 nns est de 18,8 ID3/s soit

7,5 1/0 ku2 nvec pour bornes de l'intervnlle de confiance h 90 ~

16 ,8m3 / s ( 6 ,7 1/s km2) et 21,0 u3 / s (8, /~ 1/s km2) •

• De 10

Ln moyenne calclIlCe est Je 28,7 m3/s suit 11,50 lis k~2.

Ln. variR.nce et l'(;cnrt type sont :..-espectivement I~e 29,2 et 5"r

d'où lIn coefficisnt de variation Cv = 0,287.

Cos DC 10 s'ajlIstent à une loi de Gnlton de ln. for28 II = 12 9 40 l~g

Q - 17,99 avec lIn Qo nul (estimation ~raphiqlIe)

Les r:s1I1tats des cn1cQls de l'interval1~ ae confiance

à. 9 5 7~ s II r 1 i1 1.10 Yc nne, d u DC 1 0 der rJ c lIr r e nce 10 et 20 n ns

(avec intervn11e de confillnce à 90 ) sont lco Sl1ivr~nts

26,4 ::: Q ~ 31,3 m3/s soit 10,6:! Q ~ 12,5 l/s kl:l2

DC 10 de reClI~rence 20 ans 20,8 m3/s soit 8,3 lis km2.

A. V 0 c 18 , 7 ~DC 1 0 '523 ,3m3 / s 7 , 5~ DC 10 ~ 9 ,3 1/ s km2

DC 10 de récurrence 10 ans 22,3 m3/s soit 8,9 l/s km2

avec 2092~DC 10::S24,6 m3/s 8,1~DC 10~9,8 l/s km2.

Page 50: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

~4'0

1-

3020

OC 10 (1953-1973)

~l 1 1 l' 1

'°1 1 1

0,1

5°1 1 1 • 1 1 1

::1 1 Il t

Il 19~91-)

10 .0

~c 1 1 1 Il 1

MUNGO à MUNDAME1

0,1,Et~oges obsolus<l953-73

99,99f 1 Iii • 1 J 1 1 Iii •10 15 20 30 40

.::, 1/ 1 1

S)I l 'J'l 1

99,91 lIl

~..i1 ,-"

1g

11 50. 1 1'8 ',,!' 1 1

IL.

I~I~....

o•;a•en•---1•o•

~•

:t'<0..~

o-oca_.~

c:~

en~

"'<_.n

"

11

1

:~·,:w."1

~~.0)111·,·••··

Ir----\T _·_.......·-·_·~'·1-··· ..• ',..,",.-".'..."',.....~_ .. ,......._--"'<~.--.,-------------------------------

, DISTRIBUTION STATISTIQUE DES ETI AGES

MUNGO à MUNDAME

~

Page 51: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

31

LE liliNGO Ali PONE D.i:: 'rIKO

1. Extension des donn~es de hundame.

Au pont de la route Douala-Tiko, le tiungo a un bassin

versant d'environ 4 400 km2, soit 1 900 km2 de plus que le bassin

versc'nt contrôlé à la station de Nundame.

a) La carte donnant les isohyètes interannuelles des bassins

tributaires du \louri montre que ln. }!rrtie aval du bassin du Mungo

est Boins arrosée que la partie amont. Cela pourrAit surprendre du

fnit de If! proximité de l'océan; mais cette anomalie est due à

l'obstacle orographique du Mont Cameroun qui protège ln r~gion

d'Ekonn des nnnifestations paroxysmales de la mousson.

Quand l'ensenble du bassin du Uungo (Tiko) reçoit 3 100 mm de

précipitations moyennes annuelles, le bAssin du hun~o à Mundame

reçoi t 3 500 nm et ln partie avp.l du bassi n du I/lun~,o reçoi t 2 800 mtl.

b) Ln partie aval du bassin du Mungo draine la majeure partie des

flancs Est et Nord du Mont Cameroun et est essentiellement cons­

tituée de basaltes anciens et récents o~ l'infiltrntion ~es preci­

pitations est rapide et les réservoirs aquiféres importants.

Le bassin du fuungo à ~unctame comprend,en detors des re­

couvrements volcaniques,une partie non négligeable de formations

du socle (granites, ectinites, gneiss, quartzites) pour lesquel10s

le ruissellecent est plus import'nt et la mise en rCserves moins

considérnble.

Nous savons que les débits d'étiage dépendent de l'inpor­

tqnce des r~serves restituées au tarissement, donc du catériau

aquifère et de la pluviométrie. Compte tenu des remarques qui ont

été faites ont peut admettre que la moindre pluviométrie de la p~r­

tie aval du bassin du Mungo est compensée p8r la capncit~ plus

grnnde des réservoirs.

L'étiage absolu du Mungo à bundame est de 10 lis km2 en

année moyenne. Les observations hydrologiques effectuées sur les

torrents du liont Cnmeroun donnent des étiages absolus très soutenus

(dc 30 à 60 lis km2) iur la façade llAritime. Nos mesures sur le

Page 52: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

38

Ndongo à Tiko en 1974, donnent. un .étiage absolu de 10 lis km2

(ver3~nt Est ùu Mont Cameroun), étiQgeprobablement déficitaire

on regard des précipitations reçues en 1973.

Conpte tenu de ces observations il pnrnit rnisonn~blc,

dans l'état actuol de nos connaissances, d'alignor les dGbits

spécifiques d'étiage du Mungo à Tiko sur ceux bien connus du

Mungo à Mundame.

Ainsi l.'étiage absolu dll ~.'I II n .':"0 à Tiko serait pOllr

une nnnée Doyonne de 44 m3/s

en année dccenn:='.1e sèche de 35 m3/s

en année viconno.le sèche de 33 m3/s

Lo débit carnctéristique non dépassé pendant 10 jours serait en

année nornnlo de 50 m3/s

année décenn-:lo sèche de 39 m3/s

année vicennnio sèche de 3 6 ,5 m3/s

2. Observations effectuées sur le llungo à Tiko

L'int6r~t tardif porté à cette station ne nOllS n pas

pernis d'offoctller do nesures aux pills basses eaux en 1974.

Des échelles limnimétri~ues (2 é16ments de 1 m à 3 m)

ont été install~es le 15 mars en rive gauche à 5 mètres en anont

du pont sur le Mungo. Des lectllres d'échelle doivent y préciser

l'amplitude de la marée. Par ailleurs, la SNEC y a installé un

linnigraphe à prossion.

L'amplitllde de la marée est moins inportante qlle celle

observée sur la DibaDba. Ceci s'explique par le fait que le bief

maritime du Mungo n'est pas largement ouvert comme les estuaires

de la Dibnmba ou dll Viouri. Le Fungo se jette dnns l'estuaire du

Wouri prr un delta. L'onde de marée est freinée dans le lit étroit

du fleuve et les amplitudes sont moins fortes.

b) Mesures de débit----------------Un jaugeage effectué le 15 mars donne un d6bit de

114 03/s. Sur le fuungo à Mundan~ le débit correspond~nt était

d~ 90 m3/s. Effectué au cours d~ un épisode de crlle, ce jauge~ge

n'l1pporte pas d'information intéressante.

Page 53: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

39 ..

Trois pr61~vencnts ont ét6 effectu6s en surfnce

le 1er nnrs 1974 en rive gnuche.

1

Conductivité à 20° C 158

Snlinité chlorures en ng/l 2,1

2

165

2,5

3158

1 ,1

Dix pr61~vements r6alisés sur toute ln sect~on

en surfnce le 15 Dnr~ 1914 donnent les résultpts suivnnts :

1

Conductivité 101

2 3

104 104

4101

5 6 1104 101 101

8

101

9

101

10

104

1 1

101

Chlorures Dg/l 1,42 1,28 2,13 2,98 2,55 0,85 0,11 0,99 0,99 2,21 3,40

Page 54: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

- 40

CONCLUSIONS

Que ce soit sur le l)lan de la qUA.nti té de l'eau

(débit d'étiage) ou celui de la quali té (salinité), l'utili-

sation du MunGo senble donc de nature à résoudre les problè-

BOS d'alimentation en eau de Douala.

Cependant l'absence de mesures suivies sur toute la

période d'étiage ne pernet pas de préjuger du comportement de

ce fleuve à l'étiage absolu.

Une étude compl~Dentaire nous parait souhaitable pour

préciser le r~gime du Mungo en saison sèche, avnnt d'engA.grr des

investissements importnnts dans l'exploitation de ce fl~uve pour

l'alimentation en eau de Douala.

Page 55: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

MAXHIA J~'r I,E~njl, D7:S f·lAREES SUR IL DIBM:iBA A JAPOM.A

P;RIODE DU 8.1. AU 14.3.14

F===========================--=---=-~--------------------------- -q, -- --- -I--------~----------T-----=--=-

1

,1 P - Amplitude lAmplitude

1 Date Temps Heure B .:J'.I.1 1 .'.q descente 1 montéei

8.1.14 14.00 45

5.30 19.:5 0 286 241

9. 1..14 6.40 02.1 () 68 218

5.30 01. Lj.O 291 223

1 1.10 14.50 46 245

5.50 20.40 294 248

10.'1.14 6.30 03.10 69 225

5.20 08.40 291 222

1·05 15.45 44 241, 5.55 21.40 296 252

11-1.1.14 6.20 04.00 12 224-1 5.30 09.30 289 218

1.00 16.30 45 248

6.05 22.35 296 251

12.1.1/, 6.15 04.50 16 220,

5.20 10.10 219 203

1.00 11.10 44 235

5.35 22.45 285 2411

13.1.14 6.45 05.30 14 211

5.10 10.L~O 264 190

6.50 11.)0 51 213

6.00 23.30 216 225 1

·14.·1.1{~ 6.45 06.15 14 202

5·25 11 .40 241 113

6.35 18.:55 61 186

5.10 23.45 262 201

Page 56: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

1I'~XII{i.A ET }~nn:;iA DES liiAREES SUR lu) DIBlIlIIBA .A J.lIPQj\:il'.

P~RIODE DU 8.1. AU 14.3.74

~=========-=======-========~========'========F=========~============

Date Temps Heure B.:M. P .r;. Amplitude .Ampli tude

desoente montée

15.1.74 6.35 06.20 19 183

6.00 12.20 229 150

6.40 19.00 18 151

16.1.14 6.40 00.1.;0 241 169

1.10 °1.50 81 166

5.40 13.30 216 135

6.10 19. ·t O 112 104

11.1.14 6.00 01 •:.j.0 239 121

6.15 °1.55 88 151

5.45 13.40 209 121

6.45 20.25 11 5 94

18.1.14 5.25 0.50 234 119

1.10 09.00 86 148

6.40 15.40 218 132

5.45 21 .25 110 108

19.1.14 6.00 03.25 242 132

1.05 10.3° 80 162

6.20 16.50 231 151

5.50 22.40 100 131

20.1.14 5.50 O!~.;I0 249 149

1.00 11 .30 68 181

6.20 11.50 246 173

5.50 23.40 94 152

21.1.14 5.40 05.20 256 162

1. 00 12.20 63 193

6.00 18.20 260 191

[ 11 ---

Page 57: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

MAXH!i.A :CT .iHNIlvIA DES MARE~S 3U;( ï~,J', IHBld.IBA A JAlJOI:1A

PERIODE DU 8.1. AU 14.3.74

,== ==== ==== ========F= ==== ====i======= ==r= ==== ====== ==== === =,::::=

Date Temps Heure B.M. "ii ",.,. Amplitude .A.l:- • l~".

desc en te

22.1.74 6.55 01 .15 98 162

4.35 05.50 267

7.10 13.00 59 108

5.50 18.50 268

23.1.74 6.15 01 .05 87 181

5.25 06.30 272

7·10 13.40 54 218

5.55 19.35 272

24.1.74 6.25 02.00 80 192

5.20 07.20 272

7.10 14.:';0 54 218

5.40 20.10 276

25.1.71) 6.40 02.50 74 202

5.20 08.10 274

7·00 "] 5.10 52 222

5.00 20.1 Ü 280

26 .1 • 6.20 02.30 78 202

6.15 08.15 275

6.10 14.55 59 216

5.10 20.25 287

27.1.74 6.55 0).10 80 207

5·25 08.:5 5 276

6.55 15.30 62 214

1

5.55 21 .25 283

28.1.74 7.25 04.50 86 197

14.35

1 09.25 27":51

1 6.45 1 16. -10 711

2021 i

1!, i , ,

--~----

=========l"mplitudemontée

169

209

185

218

192

222

200

228

197

228

196

221

187

Page 58: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

=================-==========================-=======================D8.te Temps Heure B. r:r. p • I~:.

Amplitude Amplitudedescente montée

5.55 22.05 280 209

29.1.74 6.40 04.45 88 192

5.45 10.50 265 177

1

5·50 16.20 72 1936.00 22.20 274 202

30.1.74 6.45 05.05 87 187

5.10 10.15 252 1651 6.50 17.05 75 177

6.25 23030 264 189

31.1.741

6.20 05.50 90 114

15.20 11.10 239 149

1

6.40 17.50 92 147 i

1

1.2.74 6.25 00.15 259 167 1

7.05 07.10 88 171 1

15.40 12.50 232 144

6.00 18.50 107 1251

1

2 • 2 .7'1- 6.55 01 .45 256 149

5.55 08.4° 85 171

!G.25 15.05 238 153

5.40 20./}5 102 1361

3.2.74 1 6.35 0).20 1 259 157

1 1 7.00 -10.20 68 1 191

1

i 6.25 16./!-5 250 1821, 6.00 22.45 93 163,l 1

1

,4.2. ! 8.25 07. -1 0 1 266 173 11 ,

11

1

\

:1 4.50 12.00 61 205

1\

i1

,11 i 6.30 18.)0

1

270 209i

1

1i

\11 ;, ! , .__.

Page 59: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

M.AXIIoJA ET l;IlTEL_~ D':';;S IvLAREES SUR LA DIB.HlBA A JAPOMA

P~RIODE DU 8.1. AU 14.'.74

F================~===================T=======i====~=====r====~======i

Date Temps Heure 1 B.I.'l. 1 P .!,:. IAmpl~tude .Amp11~ude 1desoente montee _____ 1

5.2.74 6.00 00.30 85 1851

5.30 06.00 280 195 1

6.45 12.45 59 221

6.15 19.00 285 226

6.2·74 6.10 01 .10 83 202

6.00 07.10 290 207

7.00 14.10 58 232

6.00 20.10 291 239

1.2. 6.20 02.30 80 211

5.40 08.10 294 214

7.05 15.1 5 51 231

5.55 21.10 301 244

8.2.14 6.30 03.40 78 223

5.10 08.50 2~5 211

6.40 15.30 54 241

6.10 21.40 301 241

9.2.1~ 6.20 04.00 19 222

9.30 09.30 289 210

6.45 16.15 53 236

5.55 22.10 298 245

10.2.74 6.40 04.50 15 223

5.20 10.10 219 ~04

6.45 16.55 55 224

6.45 22.40 288 233

11.2.1' 6.55 05.::15 11 211

5.10 10.45 268 191

6.55 11.40 56 212

5.50 23.}0 211 221- __ 0 __ •• __

Page 60: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

I,'LAXHiA ET MINIJViA Dli~S MAREES SUR LA DIBJiLBA A JAIJOl.:I.A

P~RIODE DU 8.1. AU 14.3.14

;:::=lee-----

1

r========F======== =========-========= ~=======~================

1

Date Temps Heure B • 1,I. P.M. Amplitude ~'l.mpl idescente mont

12.2.14 6.45 06.15 12 205

5.15 11 • j 0 256 -18

6.40 18.10 10 186

13.2.14 5.50 00.00 266 19

1.10 01.10 19 181

5.00 12.10 239 -16

5.15 17.25 92 147

5.45 25.10 250 15

14.2.74 7.10 06.20 85 1755.20 11 .,+0 225 14

6.15 17.55 116 109

5.45 23.40 238 12

15.2.74 7.50 07.50 . 100 138

5.20 1 12.50 209 10

7.10 20.00 134 7516.2.7'-; 5.40 01 .40 224 9

7.30 09.10 94 130

6.00 15.10 213 11

6.20 21 030 126 87

17.2.74 5.25 02.55 229 10

6.25 09.20 88 141

8.05 17.25 231 145.00 22.25 11 1 120

18 .2. 7/~ 6.15 O/~. 40 238 12

7.10 11 .50 78 160

6.201

18.10 237 15

i !! 1

Page 61: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

MAXIMA ET LINHU D i:BS E.liREES SUR l,A DIB,',cBlI A J APOl;l1\.

P:~l1IODE DU 8.1. AU 14.3.74

e===========p======== ~=======-=======-=========-==============-====1

Date Temps Heure B.U. P • I.'i.Ampli tude ! Amplitud

descente montée

19.2.74 6.10 00.29 102 135

5.10 05.30 258 156

7030 13.00 190

6.05 1~ .05 254 186

20.2·74 6.25 01 .30 87 167

5.35 07.05 260 173

6.15 13.20 63 187

6.45 20.05 26) 200

21.2.74 6.20 02.25 80 183

5035 00.00 266 186

5035 13.35 55 211

5.55 19.30 274 219

22.2.74 6.30 02.00 75 199

5.40 07.40 270 195

6.50 14.30 59 211

5.45 20.15 276 217

23.2.7 é;- 6.30 02.45 78 198

5.15 08.00 172 194

15.00 55 2175';0 20.30 280 225

24.2. 5.55 02.25 71 209

6.15 08.40 272 201

6.50 15. )0 55 217

5.40 21 .10 281 226

25.2.74 6.35 03.':1·5 68 213

5.15 09.00 269 201

7.00 16.00 54 1 215

5030 21 .30 , 278 1 224

1

1 i1 1

11 11

Page 62: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

Ja.xuilI ET MINI1I.A )LS ILAREES sun LA DIB1\LBA A JAPQI.:LA

P~RIODE DU 8.1. AU 14.3.74

====f

de i1

========1::F========= ========F================' =========== _a:=====

Date Temps Heure B.M. P • Il.Amplitude Amplitu

descente montée

26.2.74 7.00 04.30 66 212

5.15 09.45 267 201

6.45 16.30 61 206

5.40 12.10 275 214

27.2.74 6.40 04.50 70 205

5.10 10.00 256 186

6.50 16.50 69 187

5.40 22.30 270 201

28.2.74 6.40 05.10 72 198

5.20 10.30 247 175

6.30 17.00 79 168

5.50 22.50 262 183

1.3.74 7. 00 05.50 81 181

4.15 10.05 233 152

7.40 17.45 95 138

5.55 23.40 254 159

2.3.74 7. 00 06.40 84 170

6.05 12.45 232 148

5.45 18.30 107 125

6.45 01 .15 248 141

3.3.74 6.30 07.45 87 161

6.45 14.:>0 239 152

6.00 20.30 114 125

4.3.74 6.00 02.::;0 256 142

7.1 0 09.40 78 178

6.20 16.00 257 179

6.10 22.10 102 155

1 ,\j ,

;

Page 63: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

l'IAXI1ViA ET l,iINIJ:"LA DES MAREES SUR L.~, DIBlI MBA 11 JAPOl,IA

p"mIODE DU 8.1. AU 14.3.74

F=========F==========================-==-===============T===-=======:. "r' Amplitude IAmplitude i

Date Temns Heure B.l". P.l_. d t 1 t', escen e mon ee 1

5.:;.74 6.10 01). • 20 266 164

6.30 10.50 71 1956.40 17.30 274 203

5.50 23.20 90 184

6.3.74 6.10 05.30 275 185

6.30 12.00 64 2116.20 18.20 286 222

7.3.74 6.10 00.30 86 200

5.55 06.25 286 200

6.35 13.00 67 2196.05 19.0:,) 298 231

8.3.74 6.25 01 .30 83 215

5.30 07.00 289 206

6.40 13.40 58 2316.05 19.45 300 242

903.74 6.20 02.05 76 224

5.25 7.20 288 212

6.45 14.15 58 230

5.45 20.00 299 241

10.3.74 5.45 01.45 72 2276.10 07.55 286 214

6.45 14.40 59 227

5.45 20.25 294 23511.3.74 5.50 O} .15 58 226

5.15 08.}0 280 212

6.45 15.15 59 221

5.25 20.40 283 224

--------------------'----------'-.__._----_ ......

Page 64: HYDROLOGIE DU BIEF MARITIME DE LA DIBAMBA EN PERIODE …

MAXIMA E'r LiIlH1JA DI~S :MAR:t!:ES SUR 111\ DIBAMBA A JAPO};;:A

P3RIODE DU 8.1. AU 14.3.74

aa================T========-===~========~===~;::~~;:;:=-;::~~;:;:=1

Date Temps Heure B.k. P.b. d t t'esoen e mon ee

12.3.74 6.55 03.35 61 222

5.05 08.40 265 204

6.50 15.30 66 199

5.00 20.30 274 208

13.3.74 7.30 04.00 59 215

5.20 09.20 254 195

6.30 15.50 10 184

5.10 21 .00 260 190

14.3.74 8.00 05.00 68 192

5.25 10.25 238 110

6.30 16.55 88 150

1

,

1 1 1! 1, i 1