Jahresbericht Swiss Engineering 2008

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DER BERUFSVERBAND DER INGENIEURE UND ARCHITEKTEN L‘ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES INGÉNIEURS ET DES ARCHITECTES Energieeffizienz Efficience énergétique Swiss Engineering STV UTS ATS Jahresbericht 2008 Rapport annuel 2008

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Dies ist der Jahresbericht von Swiss Engineering STV für das Jahr 2008.

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DER BERUFSVERBAND DER INGENIEURE UND ARCHITEKTENL‘ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES INGÉNIEURS ET DES ARCHITECTES

EnergieeffizienzEfficience énergétique

Swiss Engineering STV UTS ATS Jahresbericht 2008Rapport annuel 2008

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

30 bis 70 Prozent weniger Energieverbrauch bei gleicherLeistung – laut dem Bundesamt für Energie sollte dies in dennächsten zwei Jahrzehnten möglich sein.Réduire de 30 à 70 pour cent la consommation d’énergie pour le même rendement – selon l’Office fédéral de l’énergie, celadevrait être possible dans les deux décennies à venir.

Impressum

Herausgeber: Swiss Engineering STV, Weinbergstrasse 41, CH-8006 Zürich, Telefon 044 268 37 11,Fax 044 268 37 00; [email protected]; Generalsekretär: Stefan Arquint; Westschweiz: Monique Ryf Cusin;Textkonzept, Redaktion: Sprachwerk GmbH, Christa Rosatzin, Manuel Martin, CH-8005 Zürich; Bildcomposing,

Layout, Satz: symedya.com gmbh, CH-9400 Rorschach; Übersetzung: T3-Traductions et textes techniques,Nathalie Fragnière, CH-1700 Fribourg; Korrektorat: Daniel Zünd, CH-9445 Rebstein; Druck: Truninger Druck AG, CH-8021 Zürich.Swiss Engineering-Kontakte: Sämtliche Verbandsadressen und weitergehende Verbandsinformationen könnenunter www.swissengineering.ch abgerufen oder telefonisch unter der Nummer 044 268 37 11 beim Generalsekre-tariat verlangt werden. Der Einfachheit halber wurde in der Regel nur die männliche Form verwendet. Ingenieurinnen und

Architektinnen sind selbstverständlich auch eingeschlossen.

Fotos: Axel B. Bott, Monique Ryf Cusin, Roland Keller, Photodisc, DigitalVision, elektraVision, imagesource, fotoliaFotocomposings Titel und Rücktitel, Seiten 43, 45, 54, 55: Axel B. Bott

Impressum

Editeur: Swiss Engineering UTS, Weinbergstrasse 41, CH-8006 Zurich, téléphone 044 268 37 11,fax 044 268 37 00; [email protected]; Secrétaire général: Stefan Arquint; Suisse romande: Monique RyfCusin; Concept, rédaction: Sprachwerk GmbH, Christa Rosatzin, Manuel Martin, CH-8005 Zürich; Mise en page,

composition: symedya.com gmbh, CH-9400 Rorschach; Traduction: T3-Traductions et textes techniques,Nathalie Fragnière, CH-1700 Fribourg; Corrections: Daniel Zünd, CH-9445 Rebstein; Impression: Truninger DruckAG, CH-8021 Zürich.Contacts avec Swiss Engineering: Toutes les adresses et informations concernant l’association peuvent êtreconsultées à l’adresse www.swissengineering.ch ou demandées par téléphone au numéro 021 617 79 79 auprèsdu secrétariat romand.Pour alléger leur formulation, les textes ne sont rédigés qu'au masculin. Cela sous-entend évidemment que

les ingénieures et architectes au féminin sont elles aussi concernées.

Photos: Axel B. Bott, Monique Ryf Cusin, Roland Keller, Photodisc, DigitalVision, elektraVision, imagesource, fotoliaPhotocompositions des couvertures avant et arrière et des pages 43, 45, 54, 55: Axel B. Bott

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Impressum

Inhalt

Der Zentralvorstand

Editorial, Mauro Pellegrini

Bericht des Zentralpräsidenten, Mauro Pellegrini

Rückblick der Generalsekretärin, Christina Vogelsang

Ausblick des Generalsekretärs, Stefan Arquint

Energieeffizienz

Tag der Technik 2008 – ein Zeichen für Energieeffizienz, Christa Rosatzin

“Erdöl kostet weniger als Mineralwasser”, Manuel Martin

Geld sparen mit mehr Energieeffizienz, Thomas Weisskopf

Gebäudeautomation optimiert Energieeffizienz, Richard Staub

Tage der Technik 2009 – Erneuerbare Energien haben Zukunft , Christa Rosatzin

Wandelndes Berufsbild des Ingenieurs, Crispino Bergamaschi

FEANI, Rudolf Küpfer

Region französische Schweiz, Monique Ryf Cusin

Region italienische Schweiz, Monica Gianelli

STV Verlags AG, Alois Balmer

Expertenkammer, Gilbert Bielmann

Swiss Engineering Award 2008/2009

Verbandsfakten

Mitglieder haben die Nase vorn, Beitrittserklärung

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Catherine FormicaVizepräsidentinVice-présidente

Klimawandel und Wirtschaftskrisefordern energieeffiziente Lösungen.

Avec les modifications climatiques et la criseéconomique, des solutions énergétiquement

efficaces s’imposent.

Ingenieure und Architekten sind in der Lage, sie umzusetzen.Les ingénieurs et les architectes sont en mesure de les mettre en application.

Mauro PellegriniZentralpräsidentPrésident central

Kurt SchellenbergVizepräsidentVice-président

Martin Perrot Rudolf Küpfer

Reinhard Wiederkehr Monique Ryf CusinSekretärin RomandieSecrétaire romande

Jean-Marc Pache Stefan ArquintGeneralsekretär 2009Secrétaire général

DER ZENTRALVORSTANDLE COMITÉ CENTRAL

Christina VogelsangGeneralsekretärin 2008Secrétaire générale

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Table des matières

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Impressum

Le comité central

Table des matières

Éditorial, Mauro Pellegrini

Rapport du président central, Mauro Pellegrini

Rétrospective de la secrétaire générale, Christina Vogelsang

Perspectives du secrétaire général, Stefan Arquint

Efficience énergétique

Journée de la technique 2008 – un signe en faveur de l'efficience énergétique,

Christa Rosatzin

«Le pétrole coûte moins que l’eau minérale», Manuel Martin

Augmenter l'efficience énergétique pour économiser de l'argent, Thomas Weisskopf

L'automatisation du bâtiment au profit de l'efficience énergétique, Richard Staub

Journées de la technique 2009 – les énergies renouvelables ont de l’avenir,

Christa Rosatzin

Ingénieur: une profession en mutation, Crispino Bergamaschi

FEANI, Rudolf Küpfer

La région romande, Monique Ryf Cusin

Regione della Svizzera Italiana, Monica Gianelli

SA d’édition UTS de Swiss Engineering, Alois Balmer

Chambre d’Experts, Gilbert Bielmann

Swiss Engineering Award 2008/2009

L’association en faits

Nos membres partent gagnants, déclaration d’adhésion

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Éditorial

Les ingénieurs sollicités également pour des décisions politiques Durant les années à venir, la crise économique va déterminer les actions et fonc-tionnements des entreprises. L'optimisation des processus, l'utilisation efficace desressources et les économies d'énergie figurent parmi les principaux objectifs quipermettront de surmonter la crise. Dans une telle situation, les compétences desingénieurs et des architectes vont être sollicitées comme jamais elles ne l'ont été.Grâce à leur solide formation, ceux-ci disposent du savoir nécessaire pour maîtriserla complexité croissante des projets énergétiques et d'infrastructures d'aujourd'hui.La journée de la technique sur le thème de l'efficience énergétique est la preuve quenotre association professionnelle peut faire bouger les choses. Les présentationstenues par les représentants des entreprises et des instituts de recherche ont mon-tré comment préserver nos ressources grâce à une technique moderne.

Il est loin le temps où les ingénieurs et les architectes restaient dans leur atelier età leur table à dessin. L'image de la profession s'est transformée. S'il est vrai qu'unede ses tâches demeure le développement de nouvelles technologies, cela ne suffitplus. Les appareils et les systèmes produits aujourd'hui doivent être économiqueset rentables. Les solutions recherchées doivent produire un minimum d'émissionsnocives et de déchets, être conçues en tenant compte de leur recyclage et consom-mer peu d'énergie. Les nouvelles technologies doivent profiter aux êtres humains età l'environnement – c'est la condition première à ce qu'ensuite elles puissent êtreacceptées et appliquées. Pour pouvoir tenir compte de toutes ces exigences, lesseules connaissances techniques ne suffisent pas. Les ingénieurs et les architectesdoivent réfléchir au-delà de leur propre domaine et se poser des questions politiqueset de société. Ils doivent d'abord prendre conscience de leurs valeurs et objectifs etrégulièrement les réévaluer pour ensuite être en mesure d'estimer les conséquencesinhérentes à de nouvelles technologies ou à de nouveaux matériaux.

Nombreuses sont les décisions politiques qui sont étroitement liées à des questionstechniques, comme par exemple tout ce qui touche à l'énergie atomique ou au géniegénétique. Notre association est particulièrement sollicitée sur ces thèmes: grâce àleurs solides connaissances techniques, les ingénieurs et les architectes sont enmesure de porter à un niveau concret et objectif les discussions et les décisions.Malheureusement, notre profession reste encore très peu représentée en politique.En notre qualité d'association professionnelle, nous ouvrons le chemin à nos mem-bres en nous engageant dans les sphères politiques. Ce faisant, non seulement nousdéfendons les intérêts de nos membres, mais en même temps nous donnons unevoix à la technique, pour que de plus en plus les décisions se prennent sur une basesolide de connaissances et de compréhension techniques. Contribuez, vous aussi,avec votre savoir et votre expérience. Engagez-vous dans des discussions politiqueet de société; en tant qu'association professionnelle, nous vous soutenons dansvotre engagement.

Mauro Pellegriniing. Él. ETS/UTSPrésident centralSwiss Engineering UTS

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Editorial

Auch bei politischen Entscheiden sind Ingenieure gefragtDie Wirtschaftskrise wird in den nächsten Jahren das Handeln der Unternehmenbestimmen. Optimierung von Prozessen, effizienter Einsatz von Ressourcen undEnergiesparen gehören zu den wichtigsten Zielen, um die Krise zu überstehen. Indieser Situation sind Ingenieure und Architekten gefragt wie noch nie. Dank ihrerfundierten Ausbildung verfügen sie über das nötige Fachwissen, um die steigendeKomplexität heutiger Infrastruktur- und Energieprojekte zu beherrschen. Dass unserBerufsstand etwas bewegen kann, zeigte der Tag der Technik zum ThemaEnergieeffizienz. Vertreter von Unternehmen und Forschungsinstituten zeigten mitihren Präsentationen, wie sich dank moderner Technik Ressourcen schonen lassen.

Ingenieure und Architekten arbeiten längst nicht mehr nur in der Werkstatt oder amZeichenbrett – das Berufsbild hat sich gewandelt. Eine ihrer Aufgaben besteht zwarnach wie vor darin, neue Technologien zu entwickeln. Doch dies allein genügt nicht.Heutige Geräte und Systeme müssen wirtschaftlich sein und Nutzen bringen.Gefragt sind Lösungen, die möglichst wenig Schadstoffe oder Abfall produzieren,recyclinggerecht konstruiert sind und wenig Energie verbrauchen. Neue Techno-logien müssen Nutzen für Mensch und Umwelt bringen – nur dann werden sieakzeptiert und eingesetzt. Um all diesen Anforderungen Rechnung zu tragen, genügtFachwissen allein nicht. Ingenieure und Architekten müssen über ihren Bereich hin-ausdenken und sich auch gesellschaftlichen und politischen Fragen stellen. Sie sindgefordert, sich ihrer Wert- und Zielvorstellungen bewusst zu werden und dieseregelmässig zu überprüfen. Nur dann sind sie auch in der Lage, Folgen neuerTechnologien oder Materialien abzuschätzen.

Viele politische Entscheidungen – zum Beispiel rund um Atomenergie oderGentechnik – sind eng mit technischen Fragen verknüpft. Bei solchen Themen istunser Berufsstand besonders gefordert: Ingenieure und Architekten sind dank ihremfundierten Fachwissen in der Lage, Diskussionen und Entscheidungen auf einesachliche Ebene zu bringen. Doch leider ist unser Berufsstand in der Politik nach wievor nur wenig vertreten. Als Berufsverband gehen wir unseren Mitgliedern vorausund engagieren uns auch im politischen Umfeld. Dabei nehmen wir nicht nur dieInteressen unserer Mitglieder wahr, sondern geben der Technik eine Stimme, damitdie politische Entscheidungsfindung vermehrt auf solidem Technikwissen und -ver-ständnis beruht. Bringen auch Sie Ihr Fachwissen und Ihre Erfahrung ein. EngagierenSie sich in politischen und gesellschaftlichen Diskussionen, wir als Berufsverbandunterstützen Sie dabei.

Mauro PellegriniDipl. El.-Ing. HTL/STVZentralpräsident Swiss Engineering STV

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Bericht des Zentralpräsidenten

Rückblick – 2008 war ein intensives Jahr,in dem vor allem die Präsidenten derSektionen und der Fachgruppen eine akti-ve Rolle spielten. Es war aber auch einJahr, in dem der gesamte Zentralvorstandan zahlreichen Fronten tätig war, um denVerband zu repräsentieren und die Anlie-gen der Mitglieder wahrzunehmen. Ein Berufsverband wie Swiss EngineeringSTV muss sich grundsätzlich fragen, mitwelchen unterstützenden und begleiten-den Massnahmen er einen Beitrag zumberuflichen Erfolg der Mitglieder leistenkann und was getan werden muss, damitdie Technik in der Schweiz zum wichtigs-ten Impulsgeber der Wirtschaft undschliesslich der gesamten Gesellschaftwird. Dies war das Hauptziel der gesam-ten Aktivitäten, die im Jahr 2008 durchge-führt wurden.

An der Delegiertenversammlung MitteJuni 2008 in Pontresina beschlossen dieDelegierten von Swiss Engineering STVeine Statutenänderung zur Einführungeiner neuen Mitgliederkategorie: derFirmenmitgliedschaft. Dies soll dem Ver-band ermöglichen, Veränderungen in denUnternehmen näher mitzuverfolgen undso die Bedürfnisse der Mitglieder besserabzuschätzen.

Die jährliche Konferenz der Präsidentinnenund Präsidenten aller Sektionen undFachgruppen, die dieses Jahr in Solothurnstattfand, zeigte die aktive Rolle allerOrgane unseres Berufsverbands. Die Prä-sidentinnen und Präsidenten legten dasweitere Vorgehen in wichtigen Verbands-projekten fest – zum Beispiel bei der neu-en Online-Plattform – und zeigten dieRichtung auf, die unser Verband in derKooperation mit Partnern wie dem SIAoder dem REG verfolgen soll. An derPräsidentenkonferenz in Solothurn wurdeauch offiziell die Übergabe der Leitung desGeneralsekretariats in Zürich von ChristinaVogelsang an Stefan Arquint bekannt

gegeben. Stefan Arquint, der ab 1. Juni2008 als Kommunikations- und Marketing-manager im Generalsekretariat tätig war,hat am 1. Januar 2009 das Amt des Gene-ralsekretärs übernommen.

Swiss Engineering STV verfolgte in die-sem Jahr intensiv und kritisch die Arbeitendes REG, der Stiftung des Schweize-rischen Registers der Fachleute, in denBereichen des Ingenieurwesens, derArchitektur und der Umwelt. Als einer derHauptträger des REG fühlten wir uns ver-pflichtet, anlässlich der Neuorientierungdes REG, die am 5. Juni 2008 in Bern vomStiftungsrat angenommen wurde, eineinterne Umfrage bei unseren Mitgliedernüber die Bedeutung und Wichtigkeit desREG durchzuführen. Die Rückmeldungenkamen – wenig überraschend – vor allemvon Architekten und Bauingenieuren, fürdie das REG vor allem zur Ausübung ihrerTätigkeit noch immer wichtig ist. Daraufgestützt entschied der Verband, sich wei-terhin am REG zu beteiligen. Gemäss REGwerden ab 2009 neue Dienstleistungenerbracht, welche die fachliche Präsenz aufdem Markt stärken und zu einer besserenAnerkennung der Kompetenzen der einge-tragenen Fachleute führen sollen. Dieauch vom Bund kürzlich anerkannte Neu-ausrichtung des REG betrifft die Erneue-rung des Regelwerkes, das den neuenDiplomen (Master und Bachelor) sowieden neuen Bildungsgängen angepasstwurde. Im REG A können sich die Inhabereines Master-Diploms mit drei JahrenBerufspraxis eintragen lassen. Das REG Bermöglicht den Eintrag für Inhaber einesBachelor-Diploms mit einem berufsqualifi-zierenden Abschluss (FH) mit drei JahrenPraxisnachweis. Diese Neuregelung be-trachtet Swiss Engineering STV nicht alsabschliessend. Mit der Zustimmung, dasREG weiterhin finanziell zu unterstützen,wird sich der Verband für die Weiterent-wicklung dieser Neuausrichtung starkengagieren.

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Mauro PellegriniDipl. El.-Ing. HTL/STVZentralpräsident Swiss Engineering STV

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Im Jahr 2008 wurden auch die Kontakte mit denFachhochschulen stark intensiviert. Interessante Gesprä-che und der Meinungsaustausch zum Thema FH-Mastermit den jeweiligen Verantwortlichen der FachhochschulenSUPSI, HSLU, HES-SO und FHNW waren sowohl für dieSchulen als auch für den Verband sehr hilfreich. DieGespräche zeigten vor allem, wie die jeweiligen Fach-hochschulen die Empfehlung zur Anerkennung vonQualifikationen aus Berufspraxis oder Weiterbildung anMasterstudien, welche die Rektorenkonferenz derFachhochschulen der Schweiz (KFH) im März 2008 verab-schiedete, unterschiedlich und abhängig vom spezifi-schen Fall anwenden. Auch wenn die maximaleAnerkennung von 30 ECTS-Punkten aufgrund der ausge-wiesenen Weiterbildung und Berufspraxis als ersterSchritt betrachtet werden kann, wird sich SwissEngineering STV weiterhin einsetzen, unter anderem mitder Betreuung von Einzelfällen. Ziel ist, dass auch dieInhaber altrechtlicher FH-Diplome mit einer angemesse-nen Anerkennung ihrer Tätigkeit und Berufserfahrungeinen Mastertitel erwerben können. Die Konsequenzender aktuellen Finanzkrise für die Wirtschaft und damitauch die in der Schweiz verlorenen Stellen fordern unsumso mehr, diese Richtung weiterzuverfolgen, damit diegut ausgebildeten und erfahrenen Schweizer FH-Ingenieure und -Architekten auch im Ausland ihreTätigkeit ausüben können – ohne wegen ihres Titelsbenachteiligt zu werden.

An der im Herbst durchgeführten jährlichen Strategie-tagung definierte der Zentralvorstand bei der Festlegungder Vision folgendes Hauptziel: Der Verband soll sich fürseine Mitglieder einsetzen, damit sie im Beruf erfolgreichsind. Dieses Engagement zeigte sich 2008 vor allem inder Zusammenarbeit mit anderen Verbänden. Die Koope-ration mit Verbänden wie dem SIA oder Institutionen wieETHZ, SATW, FTAL und Electrosuisse im Zusammenhangmit den WEC 2011 (Weltingenieurtagen, die 2011 in Genfstattfinden werden) nahm im Lauf des Jahres konkreteFormen an. Swiss Engineering STV und der SIA ziehen amselben Strick, um die WEC 2011 erfolgreich durchzufüh-ren. Daraus ergeben sich Synergien, die für alle Ingenieu-re und Architekten in der Schweiz Vorteile bringen.

Swiss Engineering STV konnte sich im Lauf des Jahres imbildungspolitischen und wirtschaftlichen Bereich imRahmen von diversen Stellungnahmen positionieren, zumBeispiel bei der Vernehmlassung der Revision derBerufsmaturitätsverordnung, der ÖREBKV (Verordnungzum Kataster der öffentlich-rechtlichen Eigentums-beschränkungen) oder der BöB (Totalrevision des öffentli-chen Beschaffungswesens). Swiss Engineering STV beur-teilte die vorgeschlagene Revision der Berufsmaturitäts-verordnung mit grosser Skepsis, insbesondere im Hinblickauf den akuten Ingenieurmangel und die Sicherung desNachwuchses bei technischen Fachkräften. Die vorge-schlagene Revision wurde von unserem Verband abge-lehnt, da die geplante Vereinheitlichung der Berufsmatu-rität zu einer Verwässerung der fachspezifischenAusbildung und zu einer Nivellierung nach unten geführthätte. Zudem hätte die Revision die Chancen von mathe-matisch-naturwissenschaftlich begabten jungen Men-schen verschlechtert.

Die vorgeschlagene Totalrevision des öffentlichen Be-schaffungswesens hat Swiss Engineering STV hingegenbegrüsst, allerdings mit Vorbehalten. Um die Anliegen derIngenieure und Architekten im öffentlichen Beschaf-fungswesen besser zu berücksichtigen, forderte unserVerband die Abschaffung kantonaler Sonderregelungenund eine Erhöhung der Schwellenwerte für Ausschrei-bungsverfahren.

Zu erwähnen bleibt der Tag der Technik 2008. Der Anlasswurde erstmals auf eine Woche ausgedehnt und locktemit über 35 Veranstaltungen zwischen Zürich und Morgeszahlreiche Besucher an – Swiss Engineering STV konntedamit seine Position als „Sprachrohr der Technik“ stärken.

Ausblick 2009 – Das gemeinsame Engagement und dieAnstrengungen der letzten Jahre haben vieles bewirkt.Dank der professionellen Geschäftsführung hat sich unse-re Finanzsituation und Liquidität positiv entwickelt, derfinanzielle Ertrag hat sich weiter erhöht und dieFremdkapitalzinsen konnten durch die flexiblere langfristi-ge Finanzierung weiter gesenkt werden. Wir erwarten,dass sich diese Tendenz im Jahr 2009 fortsetzen wird.Das Eigenkapital wird die Schwelle von einer MillionFranken überschreiten, die Finanzlage wird noch stabilerwerden. Dies hat auch eine bessere Finanzierungsstrukturund eine abnehmende Abhängigkeit von Fremdkapital-gebern zur Folge. Die Planung für die Jahre 2010 und2011 geht davon aus, dass erstmals nach über zehnJahren die Mitgliederbeiträge erhöht werden. DieseMassnahme, die in der Entscheidungskompetenz derDelegiertenversammlung liegt, wird es dem Verbanderlauben, die rückläufigen Mitgliederzahlen zu kompensie-ren. Die Bemühungen zur Gewinnung von Firmenmitglie-dern dürften zu zusätzlichen Mitgliederbeiträgen unddamit insgesamt zu steigenden Erträgen führen. Wenndiese Entwicklung eintritt, stehen damit auch wiedermehr finanzielle Mittel für Projektarbeiten der Sektionenund Fachgruppen zur Verfügung.

Nachdem im laufenden Jahr die technische Infrastrukturim Generalsekretariat erneuert wurde, ist für 2009 und2010 die Erneuerung der Online-Administration vorgese-hen. Damit werden der Internetauftritt und die Admi-nistration technisch auf einen fortschrittlichen Standgebracht, wie es sich für einen technischen Verbandgebührt.

Die aktive Zusammenarbeit all jener, die von der bedeu-tenden Rolle von Swiss Engineering STV für die berufstä-tigen Ingenieure und Architekten der Schweiz überzeugtsind, ist für den weiteren Erfolg und die Zukunft unseresVerbands von zentraler Bedeutung. Aus der Mitglieder-statistik ist ersichtlich, dass viele Diplomanden undStudenten unserem Verband beitreten. Mit diesen jun-gen Ingenieuren und Architekten müssen wir eng zu-sammenarbeiten. Sie sind die Zukunft von SwissEngineering STV.

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Rapport du président central

Mauro Pellegriniing. Él. ETS/UTSPrésident centralSwiss Engineering UTS

Rétrospective – 2008 a été une année trèsintense, où les présidents des sections etdes groupements professionnels ont jouéun rôle particulièrement actif. Ce fut aussiune année de grande activité pour l'en-semble du comité central, autant en termede représentation de l'association que dedéfense des intérêts de ses membres.

Une association professionnelle telle queSwiss Engineering UTS doit se poser deuxquestions essentielles: quels moyens desoutien et d'accompagnement peut-ellefournir pour la réussite professionnelle deses membres et que doit-elle faire pourque la technique devienne en Suisse leprincipal moteur de l'économie et de l'en-semble de la société. Tel fut l'objectif prin-cipal qui a sous-tendu toutes les activitésqui ont eu lieu en 2008.

Lors de l'assemblée des délégués quis'est tenue à la mi-juin 2008 à Pontresina,les délégués de Swiss Engineering UTSont décidé de modifier les statuts en intro-duisant une nouvelle catégorie de mem-bres: les membres entreprise. Cela per-mettra à l'association de suivre de plusprès les changements au sein des entre-prises et elle pourra ainsi mieux évaluerles besoins de ses membres.

La conférence annuelle des présidentes etdes présidents des sections et groupe-ments professionnels, qui cette année aeu lieu à Soleure, a révélé combien actifétait le rôle joué par chacun des organesde notre association professionnelle. Lesprésidentes et présidents ont déterminé lamanière de poursuivre les principaux pro-jets de l'association – tels que la nouvelleplate-forme Internet, par exemple – et ilsont indiqué la direction que notre associa-tion doit suivre dans la coopération avecdes partenaires tels que la SIA ou le REG.

C'est lors de la conférence des présidentsà Soleure également que le passage de ladirection du secrétariat général de Zurichde Christina Vogelsang à Stefan Arquint aofficiellement été rendu public. StefanArquint, actif depuis le 1er juin 2008 entant que manager de la communication etdu marketing au sein du secrétariat géné-ral, a repris le poste de secrétaire généralle 1er janvier 2009.

Durant l'année, Swiss Engineering UTS asuivi de très près les travaux du REG, lafondation des Registres suisses des pro-fessionnels de l'ingénierie, de l'architec-ture et de l'environnement. Figurant parmiles principales associations affiliées auREG, nous nous sentions le devoir de pro-céder à un sondage sur la signification etl'importance du REG auprès de nos mem-bres, suite à la nouvelle orientation duREG adoptée par son conseil de fondationle 5 juin 2008 à Berne. Les réponsesretournées provenaient pour la plupart etsans grande surprise d'architectes et d'in-génieurs civils, pour lesquels le REGdemeure important surtout dans le cadrede l'exercice de leur activité. Sur cettebase, l'association a pris la décision depoursuivre sa collaboration avec le REG.Selon le REG, dès 2009, de nouvellesprestations de services seront proposéesen vue de renforcer la présence profes-sionnelle sur le marché et d'améliorer lareconnaissance des compétences desprofessionnels inscrits. La réorientation duREG a récemment été reconnue par laConfédération et elle concerne la mise àjour de la réglementation qui a été ajustéeaux nouveaux diplômes (Master etBachelor) et aux nouvelles filières de for-mation. Les détenteurs d'un Master avec3 ans d'expérience professionnelle peuvents'inscrire au REG A, tandis que les déten-teurs d'un Bachelor avec qualification pro-fessionnelle (HES) bénéficiant de 3 ans

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d'expérience professionnelle s'inscriront au REG B. SwissEngineering UTS ne considère pas cette nouvelle régle-mentation comme définitive. En consentant à continuerde soutenir financièrement le REG, l'association va forte-ment s'engager dans la poursuite de sa réorientation.

Durant l'année 2008, les contacts avec les Hautes écolesspécialisées se sont intensifiés. Outre leur intérêt, les dis-cussions et échanges d'opinions avec les différentsresponsables des hautes écoles spécialisées SUPSI,HSLU, HES-SO et FHNW sur le thème du Master HES sesont avérés bénéfiques autant pour les écoles que pournotre association. Les discussions ont surtout révélé lesdifférences entre les hautes écoles spécialisées dans lamanière d’appliquer aux études Master les recommanda-tions sur la reconnaissance des qualifications issues del'expérience professionnelle ou de la formation continueadoptées en mars 2008 par la conférence des recteursdes hautes écoles spécialisées suisses. Même si la recon-naissance d'un maximum de 30 points ECTS pour lesacquis par la formation continue et l'expérience profes-sionnelle est un premier pas, Swiss Engineering UTS vapoursuivre son engagement, entre autres dans le suivides cas particuliers. L'objectif est que les détenteurs dediplômes émis sous l'ancien régime puissent eux aussiacquérir un titre Master, moyennant une reconnaissanceadaptée de leur activité et de leur expérience profession-nelle. Les conséquences de l'actuelle crise financière surl'économie et la disparition de places de travail qui enrésulte nous stimule d'autant plus à poursuivre dans cettedirection, pour que des ingénieurs et des architectes HESexpérimentés et au bénéfice d'une excellente formationpuissent exercer leur activité à l'étranger sans être dés-avantagés par leur titre.

Lors de la réunion annuelle consacrée à la stratégie qui aeu lieu en automne, le comité central a formulé, dans lecadre de la définition de sa vision, l'objectif principal sui-vant: l'association doit s'engager en faveur de la réussiteprofessionnelle de ses membres. En 2008, cet engage-ment s'est surtout concrétisé par la collaboration avecd'autres associations. La coopération avec des associa-tions telles que la SIA et des institutions comme l'EPFL,la SATW, la FTAL et Electrosuisse en relation avec le WEC2011 (la convention mondiale des ingénieurs, qui aura lieuà Genève en 2011) s’est concrétisée au fil de l'année.Swiss Engineering UTS et la SIA travaillent à l'unissonpour la réussite du WEC 2011. De cette collaboration nais-sent des synergies qui sont autant d'avantages pour tousles ingénieurs et architectes en Suisse.

Tout au long de l'année, Swiss Engineering UTS a su pro-fiter de plusieurs occasions pour se profiler par des prisesde position dans les domaines de la politique de forma-tion et de l'économie. Par exemple lors des mises enconsultation de la révision de l'Ordonnance sur les maturi-tés professionnelles, de l'OCRDP (Ordonnance sur lecadastre des restrictions de droit public à la propriété fon-cière) ou de la LMP (révision totale de la Loi fédérale surles marchés publics). Swiss Engineering UTS a considéréla révision proposée de l'Ordonnance sur les maturitésprofessionnelle avec beaucoup de scepticisme, particu-lièrement au vu du manque d'ingénieurs qui se fait cruelle-

ment sentir et de l'assurance de la relève du personneltechnique qualifié. La révision proposée a été refusée parnotre association, car l'harmonisation prévue de la maturi-té professionnelle n'aurait finalement conduit qu'à unedilution de la formation spécialisée et à un nivellementvers le bas. De plus, avec la révision, les opportunitésoffertes aux jeunes gens doués en mathématiques et ensciences naturelles se seraient dégradées. La révisiontotale proposée de La loi sur les marchés publics a quantà elle été saluée par Swiss Engineering UTS, avec toute-fois quelques réserves. Pour mieux tenir compte desdemandes des ingénieurs et des architectes dans ledomaine des marchés publics, notre association exige lasuppression des règlements spéciaux cantonaux et uneaugmentation des seuils de procédures pour des proces-sus d’appels d’offres.

Reste encore à mentionner la journée de la technique2008. Pour la première fois, la manifestation s'est étenduesur une semaine et avec plus de 35 rencontres organiséesentre Zurich et Morges, elle a su attirer de nombreux visi-teurs – une excellente occasion pour Swiss Engineeringde renforcer sa position de «porte-parole de la technique».

Perspectives 2009 – L'engagement commun et les effortsdes dernières années ont eu de nombreux effets. Grâce àune gestion professionnelle, notre situation financière etnos liquidités se sont développées positivement, le rende-ment financier a poursuivi dans son mouvement de crois-sance et les intérêts sur les capitaux étrangers ont encorepu être baissés grâce à un financement flexible sur le longterme. Le capital propre va dépasser le seuil du million defrancs et la situation financière sera encore plus stable. Ilen résulte aussi une meilleure structure de financement etune diminution de la dépendance aux capitaux étrangers.Les prévisions pour les années 2010 et 2011 misent surune augmentation du montant des cotisations, qui inter-viendra pour la première fois depuis plus de dix ans. Cettemesure, du domaine des compétences décisionnelles del'assemblée des délégués, va permettre à l'association decompenser le recul de l'effectif des membres. L'effortpour gagner des membres entreprise devrait conduire àdes cotisations supplémentaires et à une croissance desrecettes. Si les choses se développent ainsi, il y aura davan-tage de moyens financiers à disposition pour les projetsdes sections et des groupements professionnels.Après la remise à neuf de l'infrastructure technique dusecrétariat général qui s'est déroulée durant le courant del'année, c'est celle de l'administration Internet qui est pré-vue pour les années 2009 - 2010. Notre présence sur latoile et notre administration seront de la sorte aussimodernes que ce que l'on peut attendre d'une associa-tion technique.Le succès et l'avenir de Swiss Engineering UTS dé-pendent en grande partie de la collaboration active de tousceux qui sont convaincus de l'importance du rôle que jouel'association en faveur des ingénieurs et des architectesactifs en Suisse. Les statistiques au sujet des membresindiquent que les nouveaux diplômés et les étudiants sontnombreux à s'affilier. Nous devons travailler en étroite col-laboration avec ces jeunes ingénieurs et architectes. Ilssont l'avenir de Swiss Engineering UTS.

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Rétrospective de la secrétaire générale

Enfin nous y sommes: la toute nouvelle mou-ture conviviale de notre site Internet est désor-mais disponible dans les trois langues natio-nales. Comme notre nouveau site, le Booklet,un manuel pour ingénieurs et architectes, offrelui aussi un aperçu des services proposés parSwiss Engineering UTS et présente les particu-larités et spécialités de tous les groupementsprofessionnels et sections. Les membres deSwiss Engineering UTS se retrouvent ainsi par-faitement ancrés dans un réseau aussi profes-sionnel que social. Ces mesures ont permis decréer encore plus de contacts, de soigner lesrelations et d'échanger des informations.

Mais la façon dont Swiss Engineering UTS seprésente à l’extérieur n'est pas la seule à avoirévolué. Les salaires changent eux aussi.L'étude actuelle sur les salaires qu'effectueSwiss Engineering UTS montre une nettehausse des salaires annuels des ingénieurs etdes architectes suisses. La moyenne de toutesles branches nous indique une augmentationdu salaire annuel de près 4000 francs, ce quicorrespond à une hausse de 3,5 pour cent,presque 1 pour cent de plus que l'année précé-dente. La croissance a poursuivi son cours, surtoutchez les ingénieurs figurant parmi les cadresmoyens et inférieurs. Les augmentations desalaire au niveau directorial se sont quant à ellesrévélées modérées par rapport à l'année précé-dente.

En tant que porte-parole de la technique, SwissEngineering UTS prête une voix puissante auxingénieurs et architectes dans les domaines dela politique, de l'économie, de la science et dela société en général. C'est ainsi qu'avec la jour-née annuelle de la technique, l'association s'estengagée en 2008 en faveur d'une approcherespectueuse des ressources. Cette année, lesinitiateurs de la journée – parmi lesquels fi-gurent également la SATW et la SIA – ont fait del'efficience énergétique le point central de lamanifestation. Pour ce faire, Swiss Engineerings'est saisie d’une tendance très actuelle quiconsiste à lancer de nouveaux défis aux ingé-

nieurs et architectes. Vu l'importance duthème, les initiateurs ont décidé d'étendre ladurée de la manifestation à une semaine etd'inviter des institutions et entreprises travail-lant étroitement en rapport avec l'efficienceénergétique à participer activement à la co-organisation de la manifestation. Grâce à cela,la journée de la technique 2008 fut un immensesuccès: 35 institutions et entreprises se sontmanifestées et engagées comme partenairesavec plus de 30 activités et actions sur lethème de l'efficience énergétique. La manifes-tation s'est vue accompagnée de la nouvelleédition de ENERGY.NOW!, le magazine spécia-lisé du monde suisse de l'énergie, qui contenaitégalement une vue d'ensemble de toutes lesmanifestations.

Swiss Engineering UTS n'est pas seulementactive en Suisse. En collaboration avec d'autrespartenaires, l'organisation professionnelle vaorganiser la 4e convention mondiale des ingé-nieurs (World Engineer's Convention, WEC),qui se déroulera du 5 au 7 septembre 2011 àGenève. La WEC a lieu tous les trois à quatreans et elle est la plus grande et la mieux fré-quentée des rencontres d'ingénieurs du mondeentier. La WEC 2011 est placée sous le slogan«Engineers Power the World – facing theGlobal Energy Challenge». Y seront présentéesdes idées des quatre coins du monde pour dessolutions techniques novatrices dans lesdomaines de l'efficience énergétique et desénergies renouvelables. Parmi les organisationssuisses responsables du WEC 2011, on compteSwiss Engineering UTS, la société des ingé-nieurs et des architectes SIA, l'Académie dessciences techniques SATW, la conférence spé-cialisée technique, architecture et agriculture /sciences de la vie FTAL et Electrosuisse, l'asso-ciation pour l'électrotechnique et les technolo-gies de l'énergie et de l'information. Le soutienfinancier d'autres organisations, comme parexemple la Confédération, doit encore être sol-licité pour la préparation de la manifestation. Lefinancement du congrès lui-même fait quant àlui actuellement l'objet de recherche de parte-naires supplémentaires.

Christina VogelsangDr en chimie, ing. EPF/UTSSecrétaire générale jusqu'en décembre 2008Swiss Engineering UTS

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Perspectives du secrétaire général

Début 2009, après plus de deux ans d'en-gagement au sein de Swiss EngineeringUTS, Christina Vogelsang m'a cédé sa placeau poste de secrétaire général, souhaitant semesurer à de nouveaux défis. Je me réjouisd’ores et déjà de collaborer avec les équipesmotivées du secrétariat général de Zurich etdu secrétariat romand à Lausanne, pourqu'ensemble nous puissions contribuer demanière compétente au développementd'une association professionnelle forte deplus de 100 ans d'expérience. Je me réjouiségalement de nouer des contacts intenseset d’instituer une collaboration étroite avectous les membres et groupes de l'associa-tion. En tant qu'ingénieur, l’intérêt de tousles ingénieurs et architectes me tient à cœur.Ces dernières années, Swiss EngineeringUTS a beaucoup atteint, elle apparaît désor-mais comme une association jeune et mo-derne et propose de nombreuses prestationsde services à ses membres et partenaires.

L'effectif des membres de l’association estemblématique de la signification que celle-cirevêt: près de 14 000 ingénieurs et archi-tectes sont rattachés à notre réseau et pro-fitent de ses offres en services et informa-tions ainsi que du travail de l’associationdans le domaine de la politique profession-nelle. Avec ce grand nombre de membres,notre voix est entendue dans les milieux del’économie, de la formation et de la politique.Pour maintenir cette solide base de mem-bres, un travail de marketing et de prospec-tion continuel est essentiel. Cette annéeencore, nous serons représentés lors de dif-férentes occasions pour gagner de nouveauxmembres. Contribuez vous aussi à trouverde nouveaux membres parmi votre entou-rage! Toutes les informations nécessairessur l’association et sur une adhésion se trou-vent sur notre site Internet. L'adhésion estd’ailleurs gratuite pour les étudiants et lesdiplômés depuis moins d'un an.

En 2009, la priorité sera donnée à la pour-suite des projets en cours. Le nouveau typed'affiliation pour les entreprises introduit en2008 doit maintenant trouver son public ets'établir sur le marché. Les contacts avec lesHautes écoles spécialisées et les EPFdoivent quant à eux être intensifiés, toutcomme l'attractivité de l'association. Lesmultiples prestations et avantages d'uneadhésion doivent être encore mieux commu-niqués. Du 5 au 15 novembre 2009, nous organise-rons à nouveau les journées de la techniqueen collaboration avec la SATW et de nom-breux autres partenaires, cette fois sur lethème des énergies renouvelables. Nousnous réjouissons de pouvoir vous compterparmi les participants ou les organisateursd’une activité. Naturellement, la très appré-ciée enquête sur les salaires sera elle ausside nouveau menée cette année. De plus,nous collaborons de plus en plus avec desorganisations partenaires pour que les syner-gies profitent à tous les ingénieurs et archi-tectes. Le manque d’ingénieurs – des estimationsparlent de près de 3 000 postes vacants – estun sérieux problème pour la Suisse. C'estpourquoi il est important d'éveiller davantagel’intérêt des écoliers pour les sciences natu-relles et pour la technique. Notre associations'engage dans ce sens au sein du forumNaTech Education. Le nombre de nouvellesinscriptions à l'EPF de Zurich en 2008 est lapreuve que les études techniques demeu-rent intéressantes: en 2008, il y a eu 19 pourcent de plus d'inscriptions en mécanique eten génie civil qu'en 2007, et en informatiquela hausse atteint les 27 pour cent. Ingénieurset architectes sont créatifs et inventifs: ilscréent des produits et des infrastructuressans lesquels notre monde actuel ne pourraitplus fonctionner. C'est pourquoi à l'avenir, ilsseront toujours très sollicités pour contribuerde manière significative à un monde moderneet écologique.

Stefan ArquintIng. Él. EPF/UTSSecrétaire généralSwiss Engineering UTS

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Rückblick der Generalsekretärin

Endlich ist es so weit: Die neu gestaltetebenutzerfreundliche Webpage ist in den dreiLandessprachen aufgeschaltet. Das Booklet,ein Kompendium für Ingenieure und Archi-tekten, gibt analog der Homepage eine Über-sicht über die Dienstleistungen von SwissEngineering STV und präsentiert die Eigen-heiten und Spezialitäten aller Fachgruppenund Sektionen. Die Mitglieder von SwissEngineering STV finden sich beruflich undgesellschaftlich in diesem Beziehungsnetzbestens verankert. Mit diesen Massnahmenkonnten einmal mehr Kontakte aufgebaut,Beziehungen gepflegt und Informationenausgetauscht werden.

Nicht nur der Auftritt von Swiss EngineeringSTV hat sich verändert, sondern auch dieLöhne: Die aktuelle Salärstudie von SwissEngineering STV zeigt einen deutlichenAnstieg bei den Jahreslöhnen der SchweizerIngenieure und Architekten. Im Durchschnittüber alle Branchen sind die Saläre um 4000Franken gestiegen. Dies entspricht einerErhöhung von 3,5 Prozent – fast 1 Prozentmehr als im Vorjahr. Der Wachstumskurssetzte sich weiter fort – vor allem bei Inge-nieuren des mittleren und unteren Kaders.Die Gehaltserhöhungen auf Geschäftsfüh-rungsebene fielen im Unterschied zum Vor-jahr jedoch moderat aus.

Als Sprachrohr der Technik verleiht SwissEngineering STV Ingenieuren und Architek-ten eine starke Stimme in Politik, Wirtschaft,Wissenschaft und Gesellschaft. So engagier-te sich der Berufsverband 2008 zum Beispielmit dem jährlichen Tag der Technik für einenschonenden Umgang mit den Ressourcen.Dieses Jahr stellten die Initianten – darunterauch SATW und SIA – die Energieeffizienzins Zentrum des Events. Damit griff SwissEngineering STV einen Trend der heutigenZeit auf, der Ingenieure und Architekten vorneue Herausforderungen stellt. Angesichtsder Bedeutung des Themas entschiedensich die Initianten, den Anlass auf eineWoche auszudehnen und Institutionen und

Unternehmen, die in der Energieeffizienz einzentrales Handlungsfeld sehen, zur aktivenMitgestaltung einzuladen. Somit wurde derTag der Technik 2008 ein grosser Erfolg: 35Institutionen und Unternehmen haben einZeichen gesetzt und sich als Partner mit über30 Aktivitäten und Anlässen zum ThemaEnergieeffizienz engagiert. Begleitet wurdeder Event mit der Neuauflage von ENER-GY.NOW!, dem Fachmagazin der SchweizerEnergieszene, das auch eine Übersicht überalle Veranstaltungen beinhaltete.

Swiss Engineering STV ist jedoch nicht nur inder Schweiz aktiv. In Zusammenarbeit mitPartnern wird der Berufsverband die bereitszum vierten Mal durchgeführten Weltinge-nieurtage (World Engineers' Convention,WEC) vom 5. bis 7. September 2011 in Genforganisieren. Die WEC findet alle drei bis vierJahre statt und ist das grösste und aus-schliesslich hochkarätig besetzte Treffen vonIngenieuren aus aller Welt. Die WEC 2011steht unter dem Motto „Engineers Powerthe World – Facing the Global EnergyChallenge”. Es sollen Ideen für innovativetechnische Lösungen in den BereichenEnergieeffizienz und erneuerbarer Energienaus aller Welt aufgezeigt werden. Zu denSchweizer Trägerorganisationen für die WEC2011 gehören Swiss Engineering STV, derVerband der Ingenieure und Architekten SIA,die Akademie der Technischen Wissen-schaften SATW, die Fachkonferenz Technik,Architektur und Life Sciences FTAL undElectrosuisse, der Verband für Elektro-,Energie- und Informationstechnik. WeitereOrganisationen, wie zum Beispiel der Bund,wurden als mögliche Träger angefragt. Sol-che Träger finanzieren die Vorbereitungen.Für die Finanzierung des Kongresses selbstwerden derzeit weitere Partner gesucht.

Christina VogelsangDr. Chem. Ing. ETH/STVGeneralsekretärinbis Dez. 2008Swiss Engineering STV

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Ausblick des Generalsekretärs

Anfang 2009 habe ich das Amt desGeneralsekretärs von Christina Vogelsangübernommen, welche sich nach über zweiJahren engagierter Arbeit für Swiss Enginee-ring STV einer neuen Herausforderung stellt.Ich freue mich sehr, zusammen mit demmotivierten Team des Generalsekretariats inZürich und des Secrétariat romand in Lau-sanne einen massgeblichen Beitrag zurWeiterentwicklung unseres starken, über100-jährigen Berufsverbandes zu leisten so-wie eine enge Zusammenarbeit mit allenMitgliedern und Gremien des Verbandes zupflegen. Als Ingenieur liegt mir das Wohlaller Ingenieure und Architekten sehr amHerzen. In den letzten Jahren hat SwissEngineering STV viel erreicht, präsentiertsich modern und zeitgemäss und bietet viel-fältige Dienstleistungen für Mitglieder undPartner.

Die Bedeutung unseres Berufsverbandeswird durch die Mitgliederzahlen verdeutlicht:Rund 14 000 Ingenieure und Architekten sindunserem Netzwerk angeschlossen und profi-tieren vom Dienstleistungs- und Informa-tionsangebot und von der berufspolitischenArbeit des Verbandes. Wir verfügen dankdieser hohen Anzahl Mitglieder über einestarke Stimme in Wirtschaft, Bildung undPolitik. Um diese starke Mitgliederbasis wei-terhin zu erhalten, ist ein kontinuierlichesMitglieder-Marketing von zentraler Bedeu-tung. Auch dieses Jahr werden wir denVerband an verschiedensten Anlässen prä-sentieren, um neue Mitglieder zu gewinnen.Unterstützen auch Sie die Akquisition neuerMitglieder in Ihrem Umfeld! Alle Informatio-nen über den Verband und die Mitgliedschaftfinden Sie auf unserer Homepage. Für Stu-denten und Absolventen ist die Mitglied-schaft bis zu ein Jahr nach ihrem Abschlussübrigens kostenlos. Im Jahr 2009 steht der weitere Ausbau derschon eingeleiteten Initiativen im Vorder-grund.

Die 2008 neu eingeführte Möglichkeit derFirmenmitgliedschaft soll mit Leben gefülltund im Markt etabliert werden. Zudem intensi-vieren wir die Kontakte zu den Fachhoch-schulen und den ETHs. Die Attraktivität desVerbandes soll weiter gesteigert und die viel-fältigen Leistungen und Vorteile der Mit-gliedschaft noch verstärkt kommuniziertwerden.

Vom 5. bis 15. November 2009 werden wirin Zusammenarbeit mit der Schweize-rischen Akademie der Technischen Wissen-schaften SATW und vielen weiteren Partnerndie erfolgreiche Serie der Tage der Technikweiterführen, diesmal zum Thema erneuer-bare Energien. Wir freuen uns, wenn auchSie teilnehmen oder eine Veranstaltung orga-nisieren. Auch die bewährte Salärumfragewird wie jedes Jahr durchgeführt. Dabei ver-stärken wir unsere Zusammenarbeit mitPartnerverbänden, um Synergien zum Wohlealler Ingenieure und Architekten zu nutzen.

Der Mangel an Ingenieuren – Schätzungengehen von rund 3 000 unbesetzten Inge-nieurstellen aus – ist ein ernsthaftes Problemfür die Schweiz. Bei den Schülern muss des-halb das Interesse an Naturwissenschaft undTechnik vermehrt geweckt werden. UnserBerufsverband engagiert sich hier als Trägerdes Vereins NaTech Education. Dass einTechnikstudium weiterhin attraktiv ist, zei-gen beispielhaft die Neueintritte an der ETHZürich: 2008 sind bei den Maschinen- undBauingenieuren 19 Prozent mehr eingetre-ten als 2007, und bei den Informatikern fandsogar ein Zuwachs von 27 Prozent statt.Ingenieure und Architekten sind kreative,findige Köpfe: Sie bringen Produkte undInfrastrukturen hervor, ohne die unsere Weltkeine Sekunde mehr funktionieren würde.Deshalb werden sie auch in Zukunft sehrgefragt sein und einen bedeutenden Beitragzu einer modernen und ökologischen Weltleisten.

Stefan ArquintDipl. El.-Ing. ETH/STVGeneralsekretär Swiss Engineering STV

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Efficience énergétique

Le chemin qu’emprunte l'énergie depuisl'usine hydraulique, le capteur solaire oule gisement de charbon pour devenir dela lumière, de la chaleur de chauffage oupour produire des biens industriels estparsemé de pertes. Un tiers de l'énergieprimaire se perd déjà avant qu'elle nepuisse être employée sous forme d'es-sence, mazout, gaz naturel ou électrici-té. Ensuite, de la précieuse énergies'envole encore lors de la fabrication dechaleur de procédés ou de chaleur dechauffage. Et les pertes se poursuiventlors de l'utilisation: la chaleur s'échappepar l'enveloppe du bâtiment, les am-poules ne transforment en lumière quemoins du 10 pour cent de l'électricitéqu’elles consomment.

Malgré ce bilan, les ampoules à incan-descence enregistrent toujours de meil-leures ventes que les ampoules à faibleconsommation d'énergie et les appareilsélectriques d'une moindre classe éner-gétique trouvent toujours acquéreur depar leur faible valeur d'acquisition.L'industrie continue de faire fonctionnerdes installations à air comprimé qui con-somment inutilement de l'énergie et ilserait possible de réaliser 20 à 30 pourcent d'économies sur les moteurs électri-ques, qui soit dit en passant consom-ment près du 40 pour cent de l'énergieélectrique en Suisse.

Ces chiffres poussent à agir. C’est enrecherchant des solutions économiqueset énergétiquement efficaces et en lesmettant en application que les ingé-nieurs et les architectes assument leurresponsabilité face à la société et à l'en-vironnement.

Energieeffizienz

Der Weg von der Wasserkraft,Sonnenwärme oder der Energie vonKohlevorkommen bis zur Nutzung inForm von Licht, Heizwärme oder zurProduktion von Industriegütern ist mitVerlusten gepflastert. Bereits von derPrimärenergie geht rund ein Drittel ver-loren, bis sie als Benzin, Heizöl, Erdgasoder Strom genutzt werden kann.Weitere wertvolle Energie bleibt auf derStrecke, wenn daraus Prozess- oderHeizwärme hergestellt wird. Bei derNutzung setzen sich die Verluste weiterfort: Wärme entweicht durch dieGebäudehülle; Glühbirnen setzen weni-ger als zehn Prozent des Stromes inLicht um.

Trotzdem werden noch immer Glühbir-nen anstatt Sparlampen gekauft, undElektrogeräte, die nicht den höchstenEffizienzklassen entsprechen, findendank günstigeren AnschaffungskostenAbsatz. In der Industrie sind Druckluft-anlagen in Betrieb, die unnötig Energieverbrauchen, und bei elektrischen An-trieben – die rund 40 Prozent der elektri-schen Energie in der Schweiz verbrau-chen – liessen sich 20 bis 30 Prozenteinsparen.

Diese Zahlen fordern Handlungen.Gefragt sind wirtschaftliche, energieeffi-ziente Lösungen – konzipiert und umge-setzt von Ingenieuren und Architekten,die ihre Verantwortung gegenüberGesellschaft und Umwelt wahrnehmen.

Wasserkraftwerke haben eine effiziente Energieausbeute. Durch die nicht unerheblichen Verluste in der Energielogistik kommtjedoch nur ein Teil davon beim Verbraucher an. Les centrales hydrauliques ont un rendement énergétique efficace. Cependant, à cause de pertes inévitables dans la logistique énergétique, seule une part de cette énergie parvient au consommateur.

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Tag der Technik 2008 – ein Zeichen für Energieeffizienz

Mit dem Tag der Technik 2008 griffenSwiss Engineering STV, die Schweize-rische Akademie der Technischen Wis-senschaften (SATW) und der Ingenieur-und Architektenverein SIA ein aktuellesThema auf. In Zeiten von Klimawandelund Wirtschaftskrise gehört die Ener-gieeffizienz zu den Topthemen. Obwohldie Technologien vorhanden sind undsich viele effizienzsteigernde Massnah-men heute wirtschaftlich umsetzen las-sen, verschleudern Wirtschaft, Haus-halte und die öffentliche Hand nochimmer rund 10 Milliarden Franken jähr-lich für unnötige Energieverluste. Dieszeigt die Studie „Energieperspektive2050“ des Bundesamtes für Energieaus dem Jahr 2006.

Es besteht HandlungsbedarfDiese Zahlen, die Klimaproblematik, dieVerknappung der fossilen Energiequel-len, die steigende Nachfrage weltweitund in die Höhe schnellende Preisedrängen zum Handeln. Die Initiantenstellten deshalb den Tag der Technik2008 unter das Motto „Energie-effizienz“ und dehnten den Anlass –angesichts der Bedeutung des Themas– erstmals auf eine Woche aus. DieInitiative stiess auf grosses Interesse:

Über 35 Partner beteiligten sich mit rund30 Veranstaltungen verteilt über dieganze Schweiz. Forschungsinstitute,unter anderen das Paul Scherrer Institutin Villigen oder die Hochschule fürTechnik und Wirtschaft in Chur, präsen-tierten ihre Arbeiten. VerschiedeneInstitutionen stellten Energieeffizienz inGebäuden ins Zentrum, zum Beispiel dieEmpa mit dem Anlass „Fitnesskur fürdas Bauwerk Schweiz“ oder dasGebäude Netzwerk Institut GNI miteiner Veranstaltung zum Thema „DerNutzen der Gebäudeautomation für dieEnergieeffizienz“. In St.Gallen fand der„Energietalk – mit Innovationen zu ener-gieeffizienter Gebäudemodernisierung“statt, ein Anlass der Energiefachstellenvon Stadt und Kanton St.Gallen.

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Christa RosatzinDipl. El.-Ing. ETH/STVSprachwerk GmbH

Stimmen von der Eröffnungsveranstaltung

„Die Internationale Energie-Agentur IEA sagt, es brauche eine Energierevolution. Wenn die IEA als Unterorganisation der OECD dies so formuliert, besteht dringender Handlungsbedarf.“Walter Steinmann, Bundesamt für Energie

„Die Erneuerung des bestehenden Gebäudeparks stellt eine grosse Herausforderung dar. In der Schweiz gibt es fast 1,5 Millionen Gebäude, die fünfmal so viel Energie verbrauchen wie ein Minergie-Neubau.“Peter Richner, Leiter des Departements Bau- und Ingenieurwesen an der Empa und Leiter der SIA-Steuerungsgruppe Energie im Bau

„Es ist ein Wunschdenken, dass der Konsument als erstes Kriterium die Energieeffizienz heranzieht. Für Energieeffizienz braucht es etwas mehr Staat, auch wenn viele aus ideologischen Gründen dagegen sind.“Bastien Girod, Nationalrat Grüne

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Auch aus der Industrie beteiligten sich namhafteUnternehmen. Siemens Schweiz AG veranstaltete zumBeispiel einen Rundgang durch ihre Räumlichkeitenund thematisierte die Frage, wie Industrieunterneh-men mit dem Klimawandel umgehen.

Gongschlag zur EröffnungEin Highlight war die Eröffnungsveranstaltung am3. November in Zürich Altstetten. Die Eventwoche zumTag der Technik 2008 begann mit einem kräftigenGongschlag. „Wie der Gongschlag soll der Tag derTechnik eine kräftige Welle auslösen – eine Welle, diesich in der gesamten Schweiz ausbreitet und einenachhaltige Wirkung hinterlässt.“ Mit diesen Wortenführte Ulrich Suter, emeritierter Professor an der ETHZürich und Vizepräsident der Akademie der Tech-nischen Wissenschaften (SATW), in den spannendenNachmittag, an dem acht Vertreter von UnternehmenBeispiele energieeffizienter Lösungen aufzeigten.Themen waren Energiecontracting, Optimierung desEnergieverbrauchs in Rechenzentren oder dasSparpotenzial im Gebäudebereich.

Es braucht mehr StaatZum Abschluss der Eröffnungsveranstaltung stelltensich Walter Steinmann vom BFE, Nationalrat BastienGirod von der Partei der Grünen, Philipp Dietrich vomPaul Scherrer Institut und Siegfried Gerlach, CEO vonSiemens Schweiz AG, in einer Podiumsdiskussion denFragen des Publikums. Steinmann zeigte sich über-zeugt, dass im Strommarkt ein Wettbewerb nötig ist,er forderte allerdings ein Umdenken: „Die Stromwirt-schaft muss zur Kenntnis nehmen, dass sie Dienst-leistungen und nicht möglichst viel Strom verkaufenmuss.“ Dies gelte auch für Verkaufsgespräche in ande-ren Bereichen. Dieser Meinung schloss sich BastienGirod an: „Es ist ein Wunschdenken, dass der Konsu-ment als erstes Kriterium die Energieeffizienz heran-zieht. Für Energieeffizienz braucht es etwas mehrStaat, auch wenn viele aus ideologischen Gründendagegen sind.“

Tag der Technik in der Westschweiz„Eine effizientere Energienutzung: Notwendigkeit oderMöglichkeit?“ Unter diesem Titel fand am 7. November2008 in Morges der erste Tag der Technik in der franzö-sischsprachigen Schweiz statt. Es sei unerlässlich, die

Grundlagen unseres Energiesystems zu überdenken,betonte Professor Favrat von der ETH Lausanne. Was die Romande Energie Holding SA betrifft, könntedie effizientere Energienutzung in klarem Widerspruchzu den Wachstumszielen eines börsennotierten Unter-nehmens stehen. Und dennoch: Das alleinige Ziel, denGewinn zu maximieren, sei heute nicht mehr tragbar,so Pierre-Alain Urech, Geschäftsführer der RomandeEnergie. In der Industrie stelle die effiziente Nutzungvon Energie noch immer eine grosse Herausforderungdar, betonte Raphaël Odoni, Geschäftsführer vonSiemens für die französischsprachige Schweiz.Siemens setzt auf energieeffiziente Lösungen, umVerluste zu vermindern, zum Beispiel mit effizientenMotoren und Haushaltsgeräten.Die Vorträge und die Diskussionsrunde, unter derLeitung von Philippe Le Bé, Journalist bei der Zeitung„L'Hebdo“, haben einmal mehr gezeigt, dass punktoeffizienter Energienutzung Handlungsbedarf besteht.Die Teilnehmer waren sich einig: Gefordert sind nichtnur Ingenieure und Techniker, sondern auch die Politikund jeder Einzelne.

Eine offene PlattformDer Tag der Technik wird 2009 mit einer Eventwochezum Thema erneuerbare Energien seine Fortsetzungfinden. Die Initiative versteht sich als offene Plattform,die Institutionen und Unternehmen zur aktiven Mit-gestaltung einlädt. Swiss Engineering STV ist offen fürVorschläge und Ideen – der gemeinsame Auftritt vonPartnern aus verschiedenen Bereichen soll auch 2009ein Zeichen für den schonenden Umgang mit Ressour-cen setzen.

Stimmen von der Eröffnungsveranstaltung

„Erst wenn man die Kosten über die gesamte Lebensdauer betrachtet, kann man entscheiden, ob eine Anlage energieeffizient ist.“Arnold Schmocker, Tobler AG

„Es genügt nicht, effiziente Motoren zu entwickeln, wenn dafür mehr gefahren wird. Ziel ist, energieeffiziente Systeme zu entwickeln, die gleichzeitig wenig Schadstoffe ausstossen.“Philipp Dietrich, Paul Scherrer Institut

„Die Informatik verursacht heute zwei Prozent des weltweiten CO2-Ausstosses, gleich viel wie der Flugverkehr.“Heiner Tschopp, IBM Schweiz

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Journée de la technique 2008 – un signe en faveur de l'efficience énergétique

Pour la journée de la technique 2008, SwissEngineering UTS, l'Académie suisse dessciences techniques SATW et la société desingénieurs et des architectes SIA se sont sai-sis d'un thème d'actualité. A l'ère des chan-gements climatiques et de la crise économi-que, l'efficience énergétique figure au Top-Ten des thèmes les plus actuels. Bien queles technologies existent et qu'il est désor-mais possible d'appliquer des mesures éner-gétiques efficaces tout en demeurant renta-ble, le secteur économique, les ménages etles services publics dépensent encore prèsde 10 milliards de francs par années en inuti-les pertes d’énergie. C'est ce que démontrel'étude «perspective énergétique 2050» édi-tée en 2006 par l'Office fédéral de l'énergie.

Urgent besoin d'agir Ces chiffres, la problématique climatique,la pénurie de sources d'énergie fossile, lacroissance mondiale de la demande enénergie et l'augmentation vertigineuse desprix forcent à réagir.C’est pour cela que les initiateurs ont placéla journée de la technique 2008 sous labannière de l'efficience énergétique. Vul'importance du thème, ils ont pour la pre-mière fois étendu la durée de la manifesta-tion à une semaine.L'initiative a rencontré un vif intérêt: plusde 35 partenaires se sont investis en prèsde 30 manifestations réparties dans toutela Suisse.

Des instituts de recherche, parmi lesquelsl'institut Paul Scherrer à Villigen et laHaute école de technique et d'économiede Coire, ont présenté leurs travaux.Différentes institutions ont privilégié lethème de l'efficience énergétique dans lebâtiment, par exemple l'Empa avec sa pré-sentation «cure de fitness pour le parcimmobilier suisse», ou encore l'institutpour réseaux de bâtiments IRB, avec uneprésentation de «l'intérêt de l'automatisa-tion du bâtiment pour l'efficacité énergé-tique». A St-Gall a eu lieu le «débat surl'énergie – des innovations au service del'efficacité énergétique dans la modernisa-tion de bâtiments», organisé par le bureaude l'énergie de la ville et du canton deSt-Gall. Des entreprises réputées dumonde de l'industrie ont également parti-cipé à la manifestation: Siemens SuisseSA a par exemple organisé une visite deses locaux en thématisant la question dela manière dont une entreprise industrielleaborde les changements climatiques.

Christa RosatzinIng. Él. EPF/UTSSprachwerk GmbH

Echos de l'inauguration

«L'agence internationale de l'énergie IEA dit qu'une révolution du domaine de l'énergie est nécessaire. Si l'IEA formule ces mots en sa qualité de sous-organisation de l'OCDE, il y urgence et il faut agir.»Walter Steinmann, Office fédéral de l'énergie

«C'est prendre ses désirs pour des réalités que de croire que le premier critère de choix du consommateur sera l'efficacité énergétique. Pour qu'il y ait efficacité énergétique, il faut davantage d'Etat, même si beaucoup s'y opposent pour des raisons idéologiques.»Bastien Girod, Conseiller national Les Verts

«Ce n'est qu'une fois que l'on considère les coûts sur toute la durée de vie d'une installation que l'on peut conclure si elle est énergétiquement efficace.»Arnold Schmocker, Tobler AG

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Coup de gong en ouvertureUn des points forts de ces journées a été l'ouverture, mar-quée par un puissant coup de gong le 3 novembre à ZurichAltstetten. «Comme le coup de gong, la journée de latechnique doit provoquer une onde puissante – une ondequi se propage partout en Suisse et marque durablementsur son passage.» C'est sur ces mots d'Ulrich Suter, pro-fesseur émérite de l'EPF Zurich et vice-président del'Académie des sciences techniques (SATW), que s'estouvert un après-midi passionnant, où huit représentantsd'entreprises ont présenté des exemples de solutionsénergétiquement efficaces.Les thèmes abordés étaient le contracting énergétique,l'optimisation de la consommation en énergie dans lescentres de calcul et le potentiel d'économies dans ledomaine du bâtiment.

Il faut davantage d'EtatPour clore cet après-midi inaugural, Walter Steinmann del'OFEN, le conseiller national Bastien Girod du parti desVerts, Philipp Dietrich de l'institut Paul Scherrer etSiegfried Gerlach, CEO de Siemens Suisse SA se sontprêtés à l'exercice de la table ronde ouverte aux questionsdu public.W. Steinmann s'est montré convaincu de la nécessité dela concurrence sur le marché de l'électricité, mais pour luiun changement de manière de penser est tout aussinécessaire: «L'économie de l'électricité doit comprendrequ'elle doit favoriser la vente de services et non pas lavente d'électricité. Cela s'applique également aux négo-ciations commerciales dans d'autres domaines.» BastienGirod adhère lui aussi à ce point de vue: «C'est prendreses désirs pour des réalités que de croire que le premiercritère de choix du consommateur sera l'efficacité énergé-tique. Pour qu'il y ait efficacité énergétique, il faut davan-tage d'Etat, même si beaucoup s'y opposent pour des rai-sons idéologiques.»

Le highlight de MorgesC'est sur le thème «efficience énergétique, nécessité ouopportunité?» que s'est déroulée la première journée dela Technique en Suisse romande, le 7 novembre 2008 àMorges. Il est indispensable de revoir les fondements denotre système énergétique, a relevé le professeur DanielFavrat de l'EPFL. Pour la Romande Energie, parler d'effi-cience énergétique pourrait paraître en parfaite contradic-tion avec les objectifs de croissance d'une société côtéeen bourse. Et pourtant: le seul objectif «plus je vends, plusje gagne», n'est plus d'actualité pour son directeur Pierre-Alain Urech. Du côté de l'industrie, le directeur de

Siemens Suisse romande Raphaël Odoni a montré trèsconcrètement que l'efficience énergétique représentait undéfi au quotidien. Les bâtiments représentent 40 pourcent de la consommation d'énergie? Des solutions «intel-ligentes» de régulation permettent des économies de 20à 30 pour cent. Siemens s'attache aussi beaucoup à amé-liorer les rendements, c'est à-dire à diminuer les pertes.. Les débats et la table ronde, sous la direction de PhilippeLe Bé, journaliste à l'Hebdo, ont montré une fois de plusqu'en ce qui concerne l'utilisation efficiente de l'énergie, ilest nécessaire d'agir. Les participants étaient unanimes: ledéfi doit être relevé non seulement par les ingénieurs et latechnique, mais aussi par le monde politique et les indivi-dus.

Une plate-forme ouverteLa journée de la technique va se poursuivre en 2009 parune semaine d'événements autour du thème des éner-gies renouvelables. L'initiative veut être une plateformeouverte invitant les institutions et les entreprises à une co-organisation active. Swiss Engineering UTS est ouverte àtoutes les idées et propositions – l'action commune departenaires de différents domaines doit être à nouveau en2009 un signe fort en faveur d'une approche respectueusedes ressources.

Echos de l'inauguration

«La rénovation de bâtiments existants pose un défi de taille. En Suisse, près de 1,5 million de bâtiments consomment cinq fois plus d'énergie qu'un bâtiment Minergie neuf.» Peter Richner, directeur du département génie-civil et mécanique de l'Empa et directeur du groupe pilote de la SIA «énergie dans le bâtiment.

«Il ne suffit pas de développer des moteurs plus efficaces si c'est pour rouler davantage. Le but est de développer un système énergétiquement efficace qui en même temps émet peu de substances nocives.»Philipp Dietrich, Institut Paul Scherrer

«L'informatique génère aujourd'hui 2% des émissions mondiales de CO2. C’est autant que le trafic aérien.»Heiner Tschopp, IBM Suisse

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Transports et développements escomptés

Les transports sont responsables de la plusforte consommation totale d’énergie, soit untiers. Dans ce groupe de consommateurs, le tra-fic motorisé individuel occupe la première place.En 2005, la consommation moyenne des voi-tures neuves était de 7,67 litres aux 100 kilo-mètre. Mais la réduction de la consommationd’énergie grâce aux progrès techniques est engrande partie annihilée par le comportementd'achat des clients.

«Le pétrole coûte moins que l’eau minérale»

Les transports représentent un tiers de la con-sommation globale en énergie, et le trafic indivi-duel motorisé en est le plus grand consommateur.Martin Pulfer, responsable du domaine Transports,explique comment ce domaine pourrait devenirplus efficace et comment l'Office fédéral del'énergie OFEN encourage ce processus.

Monsieur Pulfer, quelle est la stratégie que vouspoursuivez pour réduire la consommation énergétiquedu trafic routier?Le domaine Transports soutient le développementde moteurs hautement efficaces, tels que lesmoteurs à piles à combustible, moteurs élec-triques ou aujourd'hui surtout moteurs hybrides.La construction de véhicules légers est un atoutsupplémentaire. Un véhicule 100 kilogrammesplus léger voit sa consommation en énergiebaisser de près de 6 pour cent. De plus, nousdevrions être plus efficaces et effectifs sur lespetits trajets. Des vélos électriques sont ainsi uneexcellente solution pour le trafic pendulaire ou ausein de l'agglomération. La stratégie de la mobili-té est d'introduire sur le marché des véhiculesefficaces et de les utiliser de manière efficace. Deplus, il faut bien-entendu éviter le transport indivi-duel motorisé et le remplacer par les transportspublics.

Une hausse du prix des billets de transport aux heu-res de pointe ne rend pas forcément les transportspublics très attractifs. Quelles mesures pourraientfavoriser le passage d'un mode de transport individu-el vers les transports publics?Par exemple des horaires on-line toujours à jour.Je pense là aux horaires effectifs, qui communi-

queraient tous les retards enregistrés à l'usagervia Internet ou un panneau d'affichage. Un sys-tème de ce type est actuellement en développe-ment dans le cadre d'un projet de recherche ducentre de services du DETEC.

Comment peut-on améliorer les voitures d'aujourd'hui?Il y a beaucoup d'approches possibles. D'une partil faut réduire la masse du véhicule, par des maté-riaux plus légers mais aussi par des constructionsbien pensées. Je pense ici à la bionique. La nature«fabrique» des constructions extrêmement lé-gères. Par exemple un coefficient de résistanceaérodynamique amélioré, des pneus basse résis-tance au roulement avec un faible coefficient defrottement, une transmission aux rapports pluslongs, un automatisme de déclenchement etbienentendu l'hybridation générale sont autant defacteurs de réduction de la consommationen énergie.

Pouvez-vous nous parler d'un projet en cours?Un bon exemple est l'hybride pneumatique duprofesseur EPF Lino Guzella. Ce moteur n'a pasbesoin des composants onéreux et lourds d'unhybride électrique, tels que le moteur électrique,la batterie et le générateur, mais il est équipé d'unréservoir d'air comprimé relié aux cylindres dumoteur à combustion. L'énergie en excès eststockée sous forme d'air comprimé dans le réser-voir et en cas de pics de performance – au démar-rage ou pour compenser un trou de turbo – oncomprime davantage d'air dans le système par lebiais d'une soupape supplémentaire. Ce moteurdispose ainsi d'une puissance qui correspond à

Interview avec Martin Pulferresponsable du domaine Transports OFEN

Manuel Martincommunicateur HESSprachwerk GmbH

Indicatifs sur les développements escomptés des moyens de transport individuels

Consommation spécifique de carburant (litres/100 km) 2005 2025 2050

Voiture familiale, meilleur véhicule 4,3 2,5 2,0Voiture neuve, valeur moyenne 7,67 4,5 2,5Voitures pilotes 3,0 2,0 1,7Motos, valeur moyenne 5 1,5 1,2Motos pilotes 2 1,2 1,0Autonomie, vélos électriques [km] 80 200 250

Source: Plan directeur de la recherche énergétique de la Confédération, 2007, Office fédéral de l'énergie

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Points clés de la recherche 2008-2011

Réduction du poids du véhicule • Développement d’une voiture légère avec une masse réduite de 30 pour cent • Développement d’un deux-roues ultra-léger avec une consommation d’énergie

convertie inférieure à 1 litre aux 100 kilomètres• Mesures visant à maintenir ou à augmenter la sécurité et le confort des véhicules légers

Systèmes d’entraînement • Développement de systèmes d’entraînement avec un rendement (entre le réservoir et la roue) supérieur à 30 pour cent

• Optimisation des systèmes hybridesTransports publics • Développement d’assemblages et de composants pour augmenter l’attractivité des

transports publicsQuestions d’acceptation • Achat de voitures et utilisation de systèmes

• Acceptation des véhicules légers par les constructeurs automobiles

Source: Plan directeur de la recherche énergétique de la Confédération, 2007, Office fédéral de l'énergie

une cylindrée beaucoup plus grande tout en consommant nettementmoins. Parallèlement à l'hybridation, il y a aussi les stratégies de con-duite: uniquement avec une stratégie de réglage intelligente qui tientcompte de la topographie, l'EPF de Zurich a baissé la consommationd'un véhicule hybride de près de 5 pour cent. La seule chose qui aété nécessaire à cette mesure est un changement de logiciel, aucunfrais de matériel n'a été engendré.

De telles voitures économes ne seront construites que si elles sont aussiachetées. Comment voulez-vous atteindre l'acceptation nécessaire desfabricants de voitures, pour qu'ils construisent davantage de modèleslégers, mais aussi celle des conducteurs, pour qu'ils achètent des voitu-res de construction légère?Des projets novateurs doivent montrer ce à quoi il est possible deparvenir. Je pense ici au véhicule PAC-car II de l'EPF. Ce véhicule adécroché un sensationnel record du monde en parcourant plus de5 300 kilomètres avec l'équivalent d'un litre de carburant. La mobili-té est donc possible avec des quantités d'énergie quasiment homéo-pathiques. C'est ainsi que nous voulons stimuler des réflexions etgénérer une demande en véhicules économes sur le marché.

Existe-t-il aussi des recherches sur l'acceptation? Il y a par exemple l'institut Paul Scherrer, qui étudie l'acceptation parrapport à un projet bâlois où près de 100 taxis écologiques ont étémis en circulation. Pour ce faire, les questions sont adressées auxexploitants du parc automobile, aux chauffeurs et bien-entendu aussià la clientèle.

Du point de vue technique, une réduction des actuels 7,5 litres aux 100kilomètres à 2,5 litres est réaliste et judicieuse. Cependant, les objectifsfixés jusqu'en 2008 visaient une consommation de carburant de 6,4 litrespour la flotte de véhicules neufs et ils n'ont pas été atteints. Que faut-ilfaire pour soutenir et accélérer le processus?En collaboration avec l'Office fédéral de l'environnement OFEV, noussommes sur le point d'instaurer un système de bonus-malus. Bien-entendu, le processus serait accéléré avec des prix plus élevés ducarburant. Sur l'ensemble des coûts annuels d'un véhicule, ils sonttoujours les moins importants. A 1.40 francs, le prix du carburant nepermet pas de grandes économies – sauf pour les personnes con-duisant beaucoup. Mais pour le propriétaire d'une voiture de 50 000francs, le prix du carburant ne va pas beaucoup l'inciter à acheter unvéhicule plus économe.

Est-ce que vous êtes en faveur des taxes CO2 sur les carburants?Cette mesure serait très mal acceptée. Mais c'est tout de même hal-lucinant qu'une fois transformé en benzine ou en diesel, un produitde si grande valeur que le pétrole, qui est le résultat d'un processusde millions d'années, coûte moins que la même quantité d'eau miné-rale.

Soutenez-vous aussi des projets de recherche et développement novateurs pour les transports publics? Oui, par exemple les trolleys et bus hybrides de la carrosserie HessAG, qui rencontrent un vif écho auprès de la clientèle. Le trolleybusenregistre de fortes commandes. L'OFEN soutient ce projet à hau-teur de 500 000 francs et des commandes sont entrées pour plus de200 véhicules pour une valeur totale de quelques 100 millions defrancs. Cela souligne que la recherche a aussi des retombées éco-nomiques, que nous saluons toujours très volontiers, surtout en pé-riode de crise économique.

Où sont les points forts des recherches à venir?La recherche en construction légère du domaine de la bionique vacertainement se poursuivre. Dans les moteurs, l'attention se porteparticulièrement sur les systèmes hybrides. Ceux-ci peuvent êtrecouplés à des moteurs à gaz naturel ou à bio-gaz dont les émissionsen CO2 sont encore inférieures à des systèmes comparables àessence ou diesel. Actuellement, l'hybride plug-in est dans la bouchedes chercheurs du monde entier. A long terme, il s'agira de ne pasperdre de vue les véhicules électriques (à batterie ou à pile à com-bustible), les véhicules à batterie électrique présentant aujourd'huidéjà un très bon rendement.

Comment les transports vont-ils se développer à l'avenir?D'une part, les très petits véhicules, tels que le vélo électrique, vontêtre de plus en plus acceptés et ce particulièrement dans les régionsà forte densité de population. J'appelle ces véhicules les «micro-ondes de la mobilité», car ils sont plus efficaces et plus effectifs queles voitures actuelles. Plus besoin de rechercher une place de sta-tionnement, il est quasiment possible de se garer précisément là oùl'on se rend. Si la densité de population continue d’augmenter, laliberté individuelle de conduire sera réduite. Il serait impensable qu'àPékin l'on parvienne, comme chez nous, à une proportion de 600 voi-tures pour 1000 habitants. Si le carburant est, là-bas aussi, un bienlimité, c'est surtout l'espace qui se fait le plus rare.

Personnellement, quelle est votre vision? La Commission fédérale pour la recherche énergétique CORE a pourambition à long terme une consommation de trois litres aux 100 kilo-mètres d'ici 2050. Personnellement, je fixerais plus bas la limiteescomptée, à 2,5 litres d'essence pour un véhicule familial. Le PAC-Car II nous donne la direction à prendre. La nouvelle Prius 3, bientôtsur le marché, se contente déjà de 4,5 litres au quotidien. Les possi-bilités ne sont encore de loin pas épuisées, par exemple avec uneconstruction plus légère ou par des batteries plus efficaces quichauffent moins au chargement, comme les batteries lithium-ion aulieu des batteries nickel-métal hydrure. De plus, la Prius 3 n'est pasencore compatible au plug-in. De telles optimisations pourraientencore considérablement diminuer la consommation en énergie etaccélérer la progression de cette diminution en direction des2,5 litres.

Questions posées par Manuel Martin, communicateur HES, Sprachwerk GmbH

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

„Erdöl kostet weniger als Mineralwasser“

Mit einem Drittel belegt der Verkehr den höchstenAnteil am Gesamtenergieverbrauch. Dabei ist dermotorisierte Individualverkehr der grösste Ver-braucher. Martin Pulfer, Leiter TechnologiebereichVerkehr, erläutert, wie der Verkehr effizienter wer-den könnte und wie das Bundesamt für EnergieBFE diesen Prozess fördert.

Herr Pulfer, welche Strategie verfolgen Sie, um denEnergieverbrauch des Verkehrs zu mindern?Der Technologiebereich Verkehr unterstützt dieEntwicklung hocheffizienter Antriebe wie Brenn-stoffzellen-, Elektro- oder momentan vor allemHybridantriebe. Der Fahrzeugleichtbau ist ein wei-terer Schwerpunkt. 100 Kilogramm Masse weni-ger beim Fahrzeug bedeuten einen um etwasechs Prozent geringeren Energieverbrauch.Zudem sollten wir auch auf kurzen Strecken effi-zienter und effektiv unterwegs sein. BeimAgglomerationsverkehr und Pendeln sind bei-spielsweise Elektrofahrräder eine gute Lösung.Die Strategie, effiziente Fahrzeuge einzusetzenund diese effizient zu bedienen, verfolgt derMarktbereich Mobilität. Zudem soll natürlich auchder individuelle motorisierte Verkehr verstärkt aufden öffentlichen Verkehr verlagert oder vermiedenwerden.

Höhere Bahnpreise in den Stosszeiten würden denöffentlichen Verkehr ja nicht gerade attraktiv machen.Welche Massnahmen könnten die Verlagerung vomindividuellen zum öffentlichen Verkehr fördern?Zum Beispiel ein Online-Fahrplan, der immer à jourist. Damit meine ich einen „Echtzeitfahrplan“, deralle Verspätungen, die tagsüber auftreten, demKunden übers Internet oder über Anzeigetafeln

mitteilt. Ein solches System wird momentan imRahmen eines Forschungsprojektes des Dienst-leistungszentrums des UVEK entwickelt.

Wie lassen sich heutige Autos verbessern?Hier gibt es viele Ansätze. Einerseits müssen wirdie Masse des Fahrzeugs reduzieren, durch leich-tere Materialien, aber auch durch intelligenteKonstruktionen. Ich denke da beispielsweise andie Bionik. In der Natur werden vielfach leichtesteKonstruktionen „hergestellt“. Beispielsweiseauch ein verbesserter Luftwiderstandsbeiwert,Leichtradlaufreifen mit geringerem Reibungs-koeffizient, länger übersetzte Getriebe, Abschalt-automatik und natürlich die gesamte Hybridisie-rung senken den Energieverbrauch.

Können Sie ein Beispiel eines laufenden Projektsgeben?Ein gutes Beispiel ist der pneumatische Hybridvon ETH-Professor Lino Guzella: Dieser kommtohne teure und schwere Komponenten einesElektrohybrids wie Elektromotor, Batterien undGenerator aus – ist aber mit einem Drucklufttankausgerüstet, der mit den Zylindern des Verbren-nungsmotors verbunden ist. Überschüssige Ener-gie wird in Form von Druckluft im Drucklufttankgespeichert und bei Leistungsspitzen – etwa beimAnfahren oder zum Überbrücken des Turbolochs –über ein zusätzliches Ventil ins System gepresst.So verfügt dieser Motor über eine Leistung, wel-che einem wesentlich grösseren Hubraum ent-spricht. Gleichzeitig ist der Motor aber wesentlichverbrauchsärmer. Neben der Hybridisierung hel-fen auch Fahrstrategien: Allein mit einer intelligen-ten Regelstrategie, welche auch die Topografie

Interview mit Martin PulferLeiter TechnologiebereichVerkehr, BFE

Manuel MartinKommunikator FH,Sprachwerk GmbH

Kennzahlen zum Verkehr

Mit einem Drittel belegt der Verkehr den höchs-ten Anteil am Gesamtenergieverbrauch.Innerhalb dieser Verbrauchergruppe ist dermotorisierte Individualverkehr der grösste Ver-braucher. Der Durchschnittsverbrauch der Neu-wagenflotte betrug 2005 7,67 Liter auf 100Kilometer. Unterdessen wurden technischeFortschritte gemacht, die aber durch das Kauf-verhalten zu einem Grossteil wieder aufgeho-ben wurden.

Angestrebte Entwicklungen

Spezifischer Treibstoffverbrauch (Liter/100 km) 2005 2025 2050

Familientauglicher Personenwagen, 4,3 2,5 2,0bestes FahrzeugMittelwert Neuwagenflotte 7,67 4,5 2,5Pilot-Personenwagen 3,0 2,0 1,7Motorrad, Mittelwert 5 1,5 1,2Pilot-Motorrad 2 1,2 1,0Reichweite Elektrofahrrad [km] 80 200 250

Quelle: Konzept der Energieforschung des Bundes, 2007, Bundesamt für Energie

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

berücksichtigt, hat die ETH Zürich den Verbrauch eines Hybridfahr-zeugs um etwa fünf Prozent gesenkt. Zudem erfordert diese Mass-nahme nur die Änderung der Software – es fallen also keine zusätz-lichen Hardwarekosten an.

Solche sparsamen Autos werden nur gebaut, wenn sie auch gekauft wer-den. Wie wollen Sie die nötige Akzeptanz – sowohl bei den Autoherstel-lern, damit sie vermehrt leichte Autos bauen, wie auch bei den Fahrern,damit sie Leichtbaufahrzeuge kaufen – erreichen? Innovative Projekte sollen aufzeigen, was überhaupt möglich ist. Ichdenke hier zum Beispiel an das Fahrzeug PAC-Car II der ETH. DasFahrzeug schaffte einen sensationellen Weltrekord, als es mit einemLiter Treibstoffäquivalent mehr als 5 300 Kilometer zurücklegte.Mobilität ist also mit quasi homöopathischen Energiemengen mög-lich. Wir wollen damit zum Denken anregen und eine Marktnach-frage für sparsame Fahrzeuge generieren.

Gibt es auch Projekte zur Erforschung der Akzeptanz?Das Paul Scherrer Institut erforscht beispielsweise die Akzeptanz beieinem Projekt in Basel mit rund hundert Umwelttaxis. Dabei befra-gen sie den Flottenbetreiber, die Fahrer und natürlich auch dieFahrgäste.

Technisch gesehen ist eine Reduktion von heute 7,5 auf 2,5 Liter pro 100Kilometer realistisch und sinnvoll. Jedoch bereits die festgelegten Zielebis 2008 für den Treibstoffverbrauch von 6,4 Liter bei der Neuwagenflottewurden nicht erreicht. Was wäre nötig, um diesen Prozess zu unterstüt-zen und beschleunigen?In Zusammenarbeit mit dem Bundesamt für Umwelt BAFU sind wirdaran, ein Bonus-Malus-System einzuführen. Natürlich würde derProzess vor allem auch durch höhere Treibstoffpreise beschleunigt.Diese haben in den Gesamtkosten, die ein Fahrzeug jährlich erzeugt,immer noch den geringsten Stellenwert. Der Treibstoffpreis schenktbei 1.40 Franken pro Liter nicht ein – ausser bei Vielfahrern. Geradefür den Besitzer eines 50 000 Franken teuren Fahrzeuges bietet derTreibstoffpreis wenig Anreiz, ein sparsameres zu kaufen.

Befürworten Sie eine CO2-Abgabe auf Treibstoffe?Dies würde auf wenig Akzeptanz stossen. Aber es ist doch verrückt,wenn ein hochwertiges, über Jahrmillionen entstandenes Produktwie Erdöl – umgewandelt in Benzin oder Diesel – weniger kostet alsdieselbe Menge Mineralwasser.

Unterstützen Sie auch innovative Forschungs- und Entwicklungsprojektefür den öffentlichen Verkehr?Ja, beispielsweise die Trolley- und Hybridbusse der Carrosserie HessAG. Diese finden nun regen Anklang bei den Kunden. Zumindest derTrolleybus wird häufig bestellt. Das BFE unterstützte das Projekt mit500 000 Franken – nun sind Bestellungen von mehr als zweihundertFahrzeugen im Gesamtwert von mehreren 100 Millionen Frankeneingegangen. Dies verdeutlicht, dass die Forschung auch einen öko-nomischen Aspekt hat – den sehen wir natürlich immer gerne, ins-besondere aber in der Wirtschaftskrise.

Wo liegen die Schwerpunkte der zukünftigen Forschung?Die Leichtbauforschung im Bereich Bionik wird sicher weitergeführt.Bei den Antrieben liegt der Fokus bei hybriden Systemen. Solchekönnen auch mit einem Erd- oder Biogas-Antrieb gekoppelt sein, dienoch tiefere CO2-Emissionen aufweisen als vergleichbare Systememit Benzin oder Diesel. Momentan ist auf der ganzen Welt der Plug-in-Hybrid in aller Forscher Munde. Langfristig gesehen gilt es, dieElektrofahrzeuge (Batterie oder Brennstoffzelle) im Auge zu behal-ten. Gerade die Batterieelektrofahrzeuge weisen bereits heute einensehr hohen Wirkungsgrad auf.

Wie wird sich der Verkehr in Zukunft entwickeln? Einerseits werden Kleinstfahrzeuge wie das Elektrozweirad – geradein dicht besiedelten Gebieten – an Akzeptanz gewinnen. Ich nennediese Fahrzeuge „Mikrowellen für die Mobilität“, denn sie sind effi-zienter und effektiver als heutige Autos. Die Suche nach Parkplätzenerübrigt sich dann fast – es ist sozusagen eine Punktlandung vor Ortmöglich. Wenn die Bevölkerungsdichte weiterhin zunimmt, wirdauch die individuelle Freiheit des Fahrens eingeschränkt. ZumBeispiel in China wäre es undenkbar, dass in Peking – wie bei uns –auf 1000 Einwohner 600 Autos kommen. Auch dort ist der Treibstoffein knappes Gut, der Raum ist jedoch das knappste.

Was ist Ihre persönliche Vision?Die Eidgenössische Energieforschungskommission (CORE) strebtlangfristig bis 2050 einen Energieverbrauch von drei Litern pro 100Kilometer an. Ich persönlich würde die zukünftige Ziellimite tiefer –bei unter 2,5 Liter Benzin für ein familientaugliches Fahrzeug – set-zen. Der PAC-Car II gibt die Richtung vor. Bereits der neue Prius 3,der bald auf den Markt kommt, soll sich mit nur etwa 4,5 Litern – imAlltag! – begnügen. Hier sind die Möglichkeiten noch lange nichtausgeschöpft, zum Beispiel mit leichterer Bauweise oder effiziente-ren Batterien, die sich beim Laden weniger aufheizen; etwa Lithium-Ionen- statt Nickel-Metall-Hydrid-Batterien. Zudem ist der Prius 3noch nicht Plug-in-fähig. Mit solchen Optimierungen könnte derEnergieverbrauch nochmals massiv gesenkt werden – und derAbsenkpfad in Richtung 2,5 Liter beschleunigt werden.

Die Fragen stellte Manuel Martin, Kommunikator FH, Sprachwerk GmbH

Schwerpunkte der Forschung 2008 bis 2011

Leichtbau • Entwicklung eines Leichtbau-Personenwagens mit 30 Prozent reduzierter Masse • Entwicklung eines ultraleichten 2-Rad-Fahrzeugs mit einem umgerechneten Energieverbrauch

von weniger als 1 Liter je 100 Kilometer• Massnahmen zur Beibehaltung oder Steigerung von Sicherheit und Komfort im Leichtbau

Antrieb • Entwicklung von Antriebssystemen mit einem Wirkungsgrad (Tank to Wheel) von über 30 Prozent• Optimierung von Hybridsystemen

Öffentlicher Verkehr • Entwicklung von Baugruppen und Komponenten, welche die Attraktivität des ÖV erhöhen • Autokauf und Systemnutzung• Aufnahme des Leichtbaus bei Autoherstellern

Quelle: Konzept der Energieforschung des Bundes, 2007, Bundesamt für Energie

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Augmenter l'efficence énergétique pour économiser de l'argent

Des mesures économiquement renta-bles permettraient aux secteurs de l'in-dustrie et des services d'augmenter l'ef-ficience énergétique en moyenne de1,5 pour cent par année. Les mesuresconsidérées comme rentables sont uni-quement celles dont le délai d'amortis-sement est inférieur à quatre ans, et àhuit ans pour des mesures touchant àdes bâtiments ou à leurs installationstechniques. L'agence de l'énergie pour l'économie(AEnEC) repère ce potentiel chez sesmembres, qui, mis ensemble, consom-ment le tiers des près de 87 000 GWhconsommés dans les secteurs de l'indus-trie et des services. Avec le soutien del'AEnEC, ses membres s'engagent àaugmenter leur efficacité énergétique età réduire leurs émissions de CO2.

Réduire la consommation d'énergie – aussi dans les PMEPour tenir compte des différences deconditions entre un grand et un petitconsommateur, l'AEnEC propose plu-sieurs instruments: le modèle énergé-tique pour les grands consommateurs,le modèle PME et le modèle benchmarkpour les petites et moyennes entre-prises. La plupart des entreprises gran-des consommatrices d'énergie sontd'ores et déjà liées au programme de

l'AEnEC avec le modèle énergétique.Par contre, l'AEnEC est beaucoup moinsprésente auprès des PME. Ce type d'en-treprise est plus difficile à atteindre, caril est rare qu'un poste y soit consacréaux questions d'énergie. De plus, lescoûts en énergie n'y ont généralementqu'une faible incidence sur le bilan et lespotentiels d'économie absolus y sontmoins importants que chez un gros con-sommateur. Néanmoins, il est de grandintérêt d'allier les PME au processusd'amélioration de l'efficacité énergé-tique, lorsque l'on sait que les micro-entreprises constituent en Suisse le88% de toutes les entreprises.

Tenant compte de ce contexte, l'AEnECa développé le modèle PME, en le tail-lant sur mesure aux besoins des petiteset moyennes entreprises. Avec le mo-dèle PME, l'AEnEC s'accorde avec l'en-treprise pour fixer des objectifs sur 10ans. L'objectif d'économie se mesureen KWh et il est déterminé sur la basedu Checkup énergétique, que les con-seillers de l'AEnEC réalisent sur placeen évaluant le potentiel d'économie aumoyen d'une méthode standardisée. Dece Checkup résulte une liste de me-sures économiques propres à l'entre-prise, visant à réduire la consommationd'énergie et de ce fait aussi les émis-

Thomas Weisskopfchef de secteur EnAW

Avantages pour les PME

Actuellement, près de 200 entreprises ont intégré le modèle PME de l'AEnEC – une faible propor-tion si l'on considère le nombre des PME en Suisse. C'est pourquoi, dès cette année, d'autresformes d'incitation vont être mises en place, en complément au soutien des communes et des four-nisseurs en énergie déjà existants. Parmi les nouveautés, la fondation suisse pour le climat veutprendre en charge la moitié de la cotisation des PME dont les frais d'énergie sont inférieurs à300 000 francs par année. Ne peuvent pas profiter de cette aide supplémentaire les établissements publics et les établisse-ments des grandes entreprises qui se sont engagées vis-à-vis de la Confédération à réduire leursémissions de CO2 et qui de ce fait sont exonérées de la taxe CO2. Et pour terminer, une réductionde 50% de la cotisation est accordée une fois aux clients de la banque cantonale zurichoise qui par-ticipent au modèle PME et dont les frais d'énergie sont inférieurs à 300 000 francs.

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

sions de CO2. Pour faire le suivi de l'évolution de saconsommation, l'entreprise procède chaque année àune rapide introduction sur Internet de ses valeurs deconsommation énergétique et des mesures réalisées.Le modèle PME peut servir uniquement d'instrumentvolontaire de réduction de la consommation d'énergie,mais il peut également servir à remplir les exigences duparagraphe destiné aux gros consommateurs, figurantdans la loi sur l'énergie de certains cantons. Il peut égale-ement être utilisé pour être exonéré de la taxe sur leCO2. Dans ce cas, les objectifs de réduction acquièrentun caractère obligatoire. Les frais de participation au modèle PME dépendentdes frais en énergie de l'entreprise. Le calculateur coût-bénéfice à l'adresse www.enaw-kmu.ch permet de lesdéterminer. La participation au modèle PME est d'au-tant plus intéressante économiquement qu'elle permetde tirer profit d'autres incitations financières proposéespar certaines communes, fournisseurs régionaux enénergie et autres organisations telles que la fondationsuisse pour le climat.

Reconnaître les potentiels d'économieLe Checkup énergétique permet de déterminer trèssimplement de nombreuses mesures de réduction dela consommation d'énergie dans une entreprise.Cependant, pour épuiser tout le potentiel d'économied'un processus de production complexe, les différentsprocédés intervenant dans une entreprise doivent êtreanalysés dans leur ensemble et remis en question.Cela se fait par la méthode d'intégration des procédés,qui analyse systématiquement les flux énergétiques.L'analyse du pincement (Pinch) est l'une des méthodesd'intégration des procédés parmi les plus connues.Cette analyse permet de répertorier tous les procédés,leurs besoins en énergie thermique et leur dégage-ment de chaleur et de les analyser au moyen d'un logi-ciel spécial. Il en résulte ce qu'on appelle la courbecomposite chaude, qui représente les sources de cha-leur disponibles et la courbe composite froide, qui ellereflète les besoins thermiques. Tracées côte à côte,ces courbes renseignent sur les possibilités de récupé-ration de chaleur. En général, l'analyse du pincementpermet d'identifier des économies en énergie ther-mique de 10 à 40 pour cent, même sur des installationsneuves. Dans quelle mesure le potentiel d'économiepeut être épuisé dépend de la possibilité de placer judi-cieusement en relation les flux chauds et froids par lebiais d'un réseau d'échange de chaleur. Jusqu'à main-

tenant, près d'une demi-douzaine d'analyses du pince-ment ont été menées à terme et les mesures endécoulant sont d'ores et déjà appliquées. D'autres ana-lyses sont en cours. D'importantes entreprises tellesque Nestlé, Lindt & Sprüngli, Hero, Heineken, Kentaur,Ziegler Papier et OC Oerlikon, mais aussi de PMEcomme Blattmann et Ramseier Rubigen ont entre-temps adopté cette méthode.

De l'identification des potentiels à leur mise en applicationBien-entendu, pour réduire la consommation d'énergie,il ne suffit pas d'analyser les potentiels d'économies.Encore faut-il mettre en application les mesures quiressortent de l'analyse. Souvent, il s'agit de simplesmesures standard, mais parfois une certaine dose decourage est nécessaire à l'adoption de nouvelles solu-tions. Pavatex SA a su faire preuve d'un tel courage,avec la mise en service d'une nouvelle chaudière bio-masse sur le site de production de Cham, une mesurenovatrice qui ouvre de nouveaux horizons. Pour la pre-mière fois en Suisse, une chaudière biomasse dispo-sant d'une chaufferie capable de fonctionner avec deuxtypes de combustible a été mise en service.Parallèlement à la grille de combustion usuelle, alimen-tée par des plaquettes de bois et des chutes de pan-neaux de fibres de bois, la chaudière est également enmesure de brûler la poussière de bois. La chaudièrebiomasse permet de réduire de 73 pour cent la con-sommation de gaz et près de 7500 tonnes de CO2 sontainsi économisées par année. Ce faisant, Pavatexdépasse amplement les réductions calculées parl'AEnEC qu'elle s'était engagée d'atteindre auprès del'Office fédéral de l'environnement OFEV. Pavatexs'était fixée comme but de réduire ses émissions deCO2 à 66 pour cent jusqu'en 2011 par rapport à l'année2001. Aujourd'hui, malgré une surproduction, les émis-sions ne s'élèvent déjà plus qu'à 48 pour cent. La nou-velle chaudière permet de réduire les coûts de produc-tion de la vapeur de plus de 20 pour cent. Si l'on consi-dère à long terme la hausse des prix de l'énergie, lesincertitudes en terme d'approvisionnement et les émis-sions de CO2, la nouvelle chaudière biomasse est uninvestissement rentable de plusieurs points de vue.

Pour davantage d'informations: www.enaw.ch

Chez Ziegler Papier AG, l'analyse du pincement indique un potentiel d'économie de 19 pour cent

La consommation en électricité de l'entreprise Ziegler Papier AG s'élevait à 36 GWh en 2006 et le besoin en énergie thermique à 92GWh. Les frais annuels en énergie se montaient à près de 9 millions de francs et représentaient une part considérable des coûts deproduction. Une analyse du pincement y a été réalisée, de laquelle ont été tirés deux paquets comprenant chacun 10 à 11 mesures.Parmi celles-ci, il y avait des optimisations générales de procédés, la récupération de chaleur du procédé de fabrication du papier etl'utilisation des gaz d'échappement de la turbine à gaz. L'adoption de ces mesures a permis de réduire la consommation d'énergiethermique de près de 19 pour cent, ce qui représente une économie de 1 million de francs. Les investissements nécessaires ont puainsi être amortis en deux bonnes années.

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Geld sparen mit mehr Energieeffizienz

Mit wirtschaftlich rentablen Massnah-men kann im Industrie- und Dienstleis-tungssektor die Energieeffizienz imDurchschnitt um zusätzlich 1,5 Prozentpro Jahr gesteigert werden. Als rentabelwerden dabei nur Massnahmen bezeich-net, deren Payback unter vier Jahrenliegt respektive unter acht Jahren beiMassnahmen an Gebäuden oder Haus-technik. Dieses Potenzial ortet die Energie-Agentur der Wirtschaft (EnAW) bei ihrenTeilnehmern, die einen Drittel der rund87 000 GWh, die im Dienstleistungs-und Industriesektor verbraucht werden,abdecken. Teilnehmer der EnAW setz-ten sich mit Unterstützung der EnAW fürdie Steigerung ihrer Energieeffizienz unddie Reduktion ihres CO2-Ausstossesein.

Energieverbrauch reduzieren – auch bei KMUUm den unterschiedlichen Rahmen-bedingungen der grossen und kleinenEnergieverbraucher gerecht zu werden,bietet die EnAW verschiedene Instru-mente an: das Energie-Modell für gros-se Verbraucher und das KMU- undBenchmark-Modell für kleine und mittle-re Unternehmen. Mit dem Energie-Modell ist ein Grossteil der Unterneh-men mit hohem Energieverbrauch im

Programm der EnAW eingebunden. Beiden KMU ist die EnAW hingegen weni-ger präsent. Diese Unternehmen sindschwieriger zu erreichen, da selten einefür Energiefragen verantwortliche Stellevorhanden ist und da die Energiekostenmeist weniger ins Gewicht fallen.Zudem sind bei KMU die absolutenEinsparpotenziale im Vergleich zu denGrossverbrauchern geringer. Trotzdemist es von grosser Bedeutung, auchKMU in den Prozess der Energieeffi-zienz-Verbesserung einzubinden, da inder Schweiz 88 Prozent aller Betriebe zuden Kleinstunternehmen gehören.

Vor diesem Hintergrund hat die EnAWdas KMU-Modell entwickelt, das auf dieBedürfnisse von kleinen und mittlerenUnternehmen zugeschnitten ist. ImKMU-Modell werden mit dem Unter-nehmen Ziele über einen Zeithorizontvon 10 Jahren vereinbart. Das Ziel, ge-messen als Energieeinsparung in kWh,wird aufgrund eines Energie-Check-upsfestgelegt. Dabei erfassen die Beraterder EnAW das Einsparpotenzial miteiner standardisierten Methode vor Ort.Aus diesem Check-up ergibt sich eine fürden Betrieb massgeschneiderte Listevon wirtschaftlichen Massnahmen, wel-che den Energieverbrauch und damit dieCO2-Emissionen reduzieren.

Thomas WeisskopfBereichsleiter EnAW

Vorteile für KMU

Zurzeit sind rund 200 Unternehmen im KMU-Modell der EnAW eingebunden – ein kleiner Teil dergesamten KMU der Schweiz. Deshalb werden ab diesem Jahr, zusätzlich zur Unterstützung vonGemeinden und Energieversorgern, weitere Anreize zur Teilnahme geschaffen. Neu übernimmt dieKlimastiftung Schweiz für KMU mit Energiekosten unter 300 000 Franken jährlich die Hälfte ihresMitgliederbeitrages. Ausgeschlossen von dieser Unterstützung sind Betriebe der öffentlichen Hand,Betriebsstätten grosser Firmen und Unternehmen, die sich gegenüber dem Bund zur Begrenzungihrer CO2-Emissionen verpflichtet haben und damit von der CO2-Abgabe befreit sind. Weiter erhal-ten Kunden der Zürcher Kantonalbank, die am KMU-Modell teilnehmen und Energiekosten unter300 000 Franken aufweisen, einmalig 50 Prozent des Mitgliederbeitrages erstattet.

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Für die Nachführung der Verbrauchsentwicklung gibtdas Unternehmen unter minimalem Zeitaufwand jähr-lich die Energieverbräuche und durchgeführten Mass-nahmen im Internet ein. Das KMU-Modell kann als reinfreiwilliges Instrument zur Reduktion des Energiever-brauchs eingesetzt werden. Es eignet sich aber auchzur Erfüllung der Grossverbraucherparagraphen derKantone oder zur Befreiung von der CO2-Abgabe. Indiesem Fall erhalten die Reduktionsziele verbindlichenCharakter. Die Kosten für die Teilnahme am KMU-Modell sindabhängig von den Energiekosten. Sie lassen sich mitdem Kosten-Nutzen-Rechner unter www.enaw-kmu.chbestimmen. Die Teilnahme am KMU-Modell wird zu-sätzlich durch finanzielle Anreize verschiedenerGemeinden, regionaler Energieversorgungsunterneh-men und anderer Organisationen wie der KlimastiftungSchweiz wirtschaftlich interessant.

Einsparpotenziale erkennenViele Massnahmen zur Reduktion des Energiever-brauchs in Unternehmen sind einfach mit einemEnergie-Check-up aufzudecken. Um aber in komplexenProduktionsverfahren das gesamte Potenzial auszu-schöpfen, müssen die verschiedenen Prozesse ineinem Unternehmen gesamtheitlich analysiert und hin-terfragt werden. Dies wird mit der so genanntenProzessintegrationsmethode gemacht, mit welcher dieEnergieströme systematisch analysiert werden. Zu denbekanntesten Prozessintegrationsmethoden gehört diePinch-Analyse. In dieser Analyse werden sämtlicheProzesse mit ihrem Wärmeenergiebedarf und ihrerWärmeabgabe erfasst und mit Unterstützung einerspeziellen Software analysiert. Es resultiert die sogenannte warme Verbundkurve, welche die verfügba-ren Wärmequellen abbildet, und die kalte Verbund-kurve, die den Wärmebedarf widerspiegelt. Zusam-mengeführt zeigen diese Kurven die Möglichkeiten zurWärmerückgewinnung auf. Mit der Pinch-Analyse wer-den in der Regel Wärmeeinsparungen von 10 bis 40Prozent aufgedeckt. Dies kann selbst bei neuenAnlagen zutreffen. In welchem Umfang das Potenzialausgeschöpft werden kann, hängt davon ab, ob dieWärme- und Kälteströme sinnvoll durch Wärme-tauschernetzwerke miteinander verknüpft werden kön-nen. Unterdessen sind rund ein halbes Dutzend Pinch-Analysen abgeschlossen und die ermittelten Massnah-men in Umsetzung.

Weitere Analysen sind in Arbeit. Grosse Firmen wieNestlé, Lindt & Sprüngli, Hero, Heineken, Kentaur,Ziegler Papier und OC Oerlikon, aber auch KMU wieBlattmann und Ramseier Rubigen setzen unterdessenauf diese Methode.

Vom Aufdecken zum UmsetzenNatürlich reicht es zur Reduktion des Energiever-brauchs nicht aus, das Einsparpotenzial zu analysieren.Die ermittelten Massnahmen müssen entsprechendumgesetzt werden. Häufig sind es einfache standardi-sierte Massnahmen, manchmal braucht es aber auchetwas Mut, sich auf neue Lösungen einzulassen. Sozum Beispiel in der Pavatex AG, wo ein neuerBiomassekessel am Standort Cham in Betrieb genom-men wurde. Es handelt sich um eine innovative undwegweisende Massnahme. Erstmalig wird in derSchweiz ein Biomassekessel betrieben, welcher übereinen Feuerungsraum mit zwei unterschiedlichenFeuerungsarten verfügt. Neben einer normalenRostfeuerung, die Hackschnitzel und Holzfaserplatten-ausschuss verwertet, kann der Kessel auch anfallen-den Holzstaub verbrennen. Mit dem Biomassekesselwird der Gasverbrauch um 73 Prozent reduziert, und eskönnen knapp 7 500 Tonnen CO2 pro Jahr eingespartwerden. Damit übertrifft Pavatex die mit der EnAWerarbeitete und mit dem Bundesamt für Umwelt(BAFU) eingegangene Reduktionsverpflichtung deut-lich. Pavatex hat sich verpflichtet, den CO2-Ausstossbis 2010 gegenüber dem Jahr 2001 auf 66 Prozent zusenken. Heute beträgt der Ausstoss trotz Mehrproduk-tion bereits nur noch 48 Prozent. Mit der neuenKesselanlage reduzieren sich die jährlichen Kosten derDampferzeugung um gut 20 Prozent. Angesichts lang-fristig steigender Energiepreise, ungewisser Versor-gungssicherheit und der CO2-Abgabe ist der neue Bio-massekessel eine Investition, die sich in mehrfacherHinsicht auszahlt.

Weitere Informationen: www.enaw.ch

Pinch-Analyse zeigt bei Ziegler Papier AG ein Einsparpotenzial von 19 Prozent

Der Stromverbrauch der Ziegler Papier AG belief sich im Jahr 2006 auf 36 GWh, der Wärmeenergiebedarf betrug 92 GWh. Die jährli-chen Energiekosten betragen insgesamt rund 9 Millionen Franken und stellen einen beträchtlichen Teil der Produktionskosten dar. BeiZiegler Papier AG wurde eine Pinch-Analyse durchgeführt, die in zwei Massnahmenpaketen mit je 10 bis 11 Massnahmen resultierte.Diese umfassten allgemeine Prozessoptimierungen, die Wärmerückgewinnung im Papierherstellungsprozess bis hin zur Nutzung derAbgase aus der Gasturbine. Die Umsetzung dieser Massnahmen reduziert den Verbrauch der Wärmeenergie um rund 19 Prozent, waseiner Einsparung von 1 Million Franken entspricht. Die nötigen Investitionen können damit innerhalb von gut zwei Jahren amortisiertwerden.

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Gebäudeautomation optimiert Energieeffizienz

Mindestens 40 Prozent des gesamtenEnergieverbrauchs in Europa entfallen aufdie Versorgung von Gebäuden mit Wärmeund Strom. Gebäudeautomation kann die-sen Verbrauch nachhaltig reduzieren. Opti-mierte Mess-, Steuer- und Regelungs-technik steigert die Energieeffizienz vonHeizungs-, Klima-, Warmwasser-, Beleuch-tungs- und Beschattungsanlagen um biszu 25 Prozent.Neue gesetzliche Regelungen zur Verrin-gerung des Energieverbrauchs rücken dasThema Energieeffizienz ins Rampenlicht.Zudem naht bereits das Ende des Erdöl-zeitalters. Darum ist es unumgänglich,neben dem Umsteigen auf regenerativeEnergien die vorhandene Energie besserzu nutzen. Hinzu kommen die steigendenPreise – gerade für die öffentliche Handmit beschränktem Budget eine Herausfor-derung. Doch sie könnte davon profitieren:Die Praxis zeigt, dass mit moderner Ge-bäudetechnik auch der Unterhalt kosten-günstiger wird. Zum Beispiel müssen dieLampen weniger oft ausgewechselt wer-den, was die Beschaffungskosten undgleichzeitig auch die Entsorgungsgebüh-ren mindert.

Life Cycle Costs im VisierDie Energieeffizienz eines Gebäudes lässtsich nur optimieren, wenn der gesamteLebenszyklus des Gebäudes betrachtet

wird. Bereits bei der Planung sind dieVoraussetzungen für den späteren Bauund Betrieb einer energieeffizienten ge-bäudetechnischen Anlage zu schaffen.Hier spielen moderne Automationssyste-me eine bedeutende Rolle. Das Dilemma:In der gesamten Bauindustrie und speziellim öffentlichen Beschaffungswesen spieltsich der Wettbewerb nur bei den Erstinves-titionskosten ab. Eine Verzerrung desWettbewerbs, die durch erweiterte Vor-gaben entschärft werden sollte.

Hohe EnergiepotenzialeLässt sich aber noch nennenswert Energieeinsparen, nachdem alle Wände und Dä-cher gedämmt, die Fenster mehrfach ver-glast und abgedichtet und die Heizungs-anlagen erneuert wurden? Die Antwortlautet „Ja“. Die Einsparpotenziale sind so-gar sehr hoch, vor allem bei der Klima-tisierung und Beleuchtung. Notwendigsind Optimierungen der Energieerzeugungund -verteilung sowie des Verbrauchs.Umsetzen lassen sich die Einsparpoten-ziale durch eine moderne Gebäude- undRaumautomation. Sie verbindet alle Ge-werke im Raum wie Beleuchtung, Be-schattung, Heizung, Kühlung, Lüftungoder Multimedia. Dabei sind die einzelnenGeräte in ein digital vernetztes Systemvon Sensoren und Aktoren integriert, kön-nen uneingeschränkt Informationen aus-

Richard StaubEl.-Ing. ETHBUS-HOUSE

Einsparpotenziale bei Gebäuden

Das BFE schätzt das technische Einsparpotenzial in den nächsten zwei Jahrzehnten je nachAnwendungsbereich auf 30 bis 70 Prozent. Unter der Annahme, dass sich die Technik weiterentwickelnwird und dass konsequent die beste verfügbare Technik eingesetzt wird.

Haushalt: • Heizung und Warmwasser bei Neubau und Sanierung: 70 Prozent • Beleuchtung: 70 Prozent

Dienstleistung und • Heizung, Warmwasser: 70 Prozent Neubau, 50 Prozent SanierungLandwirtschaft: • Beleuchtung und Geräte: 30 bis 50 Prozent Industrie: • Heizung und Warmwasser: 80 Prozent Neubau, 40 Prozent Sanierung

• Beleuchtung: 70 Prozent

Quelle: Aktionsplan Energieeffizienz, Bundesamt für Energie

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

tauschen, verfügen über gemeinsame Bedienungen undsind als Ganzes im technischen Gebäudemanagementeingebunden – zur Kontrolle und Parametrierung. Leiderhemmt die traditionelle Aufteilung nach Fachplaner undAusführenden für einzelne Gewerke nach wie vor dieUmsetzung der integralen Raumautomation. Zu oft nochsetzen einzelne Fachplaner getrennte Systeme ein, diedann mit vielen aufwendigen Schnittstellen in ein techni-sches Gebäudemanagement integriert werden müssen.

„Betrieb ohne Betrieb“ vermeidenWichtig für die Energieeffizienz ist die Vermeidung von„Betrieb (der Gebäudetechnik) ohne Betrieb“. Was heisstdas? Zu häufig werden Büros, Mehrzweckräume oderSchulzimmer geheizt, obwohl diese gar nicht benutzt wer-den – am Wochenende, in der Nacht oder bei Abwesen-heit. Gerade in Büros und Amtsstuben sind die Benutzermehr als die Hälfte der Zeit abwesend, an Sitzungen oderAussenterminen. Dennoch wird das Licht am Morgen ein-geschaltet, Heizung und Lüftung laufen auf Hochtouren.In den letzten Jahren hat sich deshalb das Angebot anPräsenzmeldern sprunghaft erhöht, mit denen alle Gerätebei Nichtbelegung ausgeschaltet oder gedrosselt werden.Bei integraler Raumautomation geschieht dies durch ein-fache Vergabe von entsprechenden digitalen Beziehun-gen, ohne zusätzliche Hardware. Durch die integraleRaumautomation stehen zudem neue Funktionen zurVerfügung, wie die„Thermoautomatik des Sonnenschut-zes“. Diese ermittelt die optimale Position für denSonnenschutz, bevor die Kühlung eingeschaltet wird. Inden kommenden Jahren werden solche Funktionen –durch die steigenden sommerlichen Temperaturen infolgedes Klimawandels – an Bedeutung gewinnen.

Grundlage für OptimierungDie Gebäudeautomation ist jedoch nicht nur wegen einerbedarfsgerechten Steuerung und Regelung wichtig für dieEnergieeffizienz. Denn durch die Installation vonEnergiemessungen werden alle relevanten Verbrauchs-daten zentral aufgezeichnet, parallel zu den wichtigenParametern wie Aussentemperatur oder Sonneneinstrah-lung. Alle modernen technischen Gebäudemanagement-systeme bieten einfache Tools, um solche Daten perio-disch abzurufen und zu vergleichen. Für die Betreiber istauf einen Blick ersichtlich, ob der Energieverbrauch imüblichen Rahmen liegt. Bei Auffälligkeiten kann sofort rea-giert werden. Langfristig ist zudem ersichtlich, wo dasgrösste Potenzial für Massnahmen zur Steigerung derEnergieeffizienz liegt, um beispielsweise bei SanierungenPrioritäten zu setzen.

Um einen kostengünstigen Ausbau- und Austauschpro-zess in der Gebäudetechnik und -automation zu ermögli-chen, helfen herstellerübergreifende Standards. Obwohlin den letzten zehn Jahren die internationale Normierungder Gebäudeautomation klare Vorgaben gemacht hat,haben sich diese in der Schweiz – auch bei grossen kom-munalen Liegenschaftsbetreibern – nicht durchgesetzt. Sosteht etwa mit BACnet (Building Automation and ControlNetwork) ein weltweit standardisiertes Protokoll zurVerfügung, welches ermöglicht, unterschiedliche Teil-systeme von verschiedenen Lieferanten in ein übergeord-netes Gebäudemanagementsystem einzufügen. Kommu-niziert wird über Ethernet, welches heute – dank seinemPreis-Leistungs-Verhältnis und der IP-Technologie – fürfast alle Anwendungen nutzbar ist. Damit ergibt sich eineweitere Synergie: die Integration der Gebäudeautomations-Kommunikation in die bereits vorhandenen IP-Netze.

Bereits Schweizer NormVom Europäischen Parlament wurde die EuropäischeNormierungsorganisation CEN (TC 247) beauftragt, dieNormierung für die Energieeffizienz durch Gebäudeauto-mation als einen Teil der „Energy Performance ofBuildings Directive (EPBD)“ umzusetzen. Unter derNummer „EN 15232“ und dem Titel „Energieeffizienz vonGebäuden – Auswirkungen der Gebäudeautomation unddes Gebäudemanagements“ wurde 2007 eine neue Normverabschiedet. Diese legt die Anforderungen an Kom-ponenten und Systeme der Gebäudeautomation fest, wel-che die Energieeffizienz eines Gebäudes unterstützen. Inder Schweiz ist sie als „SIA 386.110“ veröffentlicht. Das Zertifizierungsverfahren für entsprechende Produktewurde dem Europäischen Industrieverband für Gebäude-automation (eu.bac) übertragen. Als Grundlage für denNachweis der Energieeffizienz entwickelte dieser ein Test-und Zertifizierungsprogramm. Erste Zertifizierungen wurden bereits vergeben. Mit die-ser Norm steht schon bei der Planung ein Instrument zurVerfügung, um genaue Vorgaben bezüglich Steuerung undRegelung auszuarbeiten – und somit die angestrebteEffizienzklasse zu erfüllen. Es ist nun an den Bestellernund Planern, diese Vorgaben auch umzusetzen – die spä-teren Generationen werden es danken.

Infos: www.eubac.org www.eubacCert.euwww.buildingsplatform.eu/cms/www.g-n-i.chwww.bus-house.ch

Einsparpotenziale der Gebäudeautomation

Eine Studie der Hochschule Biberach am Institut für Gebäude- und Energiesysteme von ProfessorBecker aus dem Jahr 2007 macht deutlich, wie viel Energie sich durch den Einsatz von Funktionen derRaumautomation sparen lässt. Folgende Tabelle zeigt einige typische Resultate:

Funktion Einsparung

Konstantlichtregelung (präsenzabhängig, gedimmt) 35 bis 50 Prozent

Automatiklicht (helligkeitsabhängig, präsenzabhängig, geschaltet) 25 bis 45 Prozent

Sonnenautomatik 5 bis 8 Prozent

Lamellennachführung 10 bis 13 Prozent

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

L'automatisation du bâtiment au profit de l'efficience énergétique

Au moins 40 pour cent de la consommation glo-bale d'énergie en Europe est consacrée à l'ap-provisionnement de bâtiments en chaleur et enélectricité. L'automatisation du bâtiment est enmesure de réduire durablement cette consom-mation. Des techniques optimisées de mesure,de commande et de régulation peuvent aug-menter jusqu'à 25 pour cent l'efficacité énergé-tique d'installations de chauffage, de climatisa-tion, de production d'eau chaude, d'éclairage etde protection solaire.

Les nouvelles réglementations légales enfaveur de la réduction de la consommationd'énergie placent le thème de l'efficience éner-gétique sous les feux de la rampe. Outre le faitque la fin de l'ère du pétrole approche, la transi-tion vers des énergies renouvelables et l'optimi-sation de l'utilisation des énergies existantesdeviennent indispensables. A cela il faut encoreajouter la hausse des prix, qui consiste un véri-table défi pour les budgets limités des pouvoirspublics. Mais ils pourraient en profiter: l'expé-rience montre que les bâtiments équipés d'unetechnique moderne permettent de faire baisserles frais d'entretien. Par exemple les ampoulesdoivent être remplacées moins souvent, ce quidiminue les coûts d'acquisition et les taxes derecyclage.

Les coûts de cycle de vie dans le collimateurL'efficience énergétique d'un bâtiment ne peutêtre optimisée que si l'on considère l'ensemblede son cycle de vie. Les conditions nécessairesà la construction et à l'exploitation d'une instal-lation technique du bâtiment énergétiquementefficace doivent être créées déjà au stade du

projet. Les systèmes modernes d'automatisa-tion jouent ici un rôle déterminant. Le dilemmeest que dans toute l'industrie du bâtiment, etspécialement dans les marchés publics, seulsles coûts des premiers investissements sontsoumis à concours. C'est là une vision biaiséedu concours qu'il faudrait corriger au moyen denouvelles directives.

Grande potentiel énergétiqueEst-il encore possible d'économiser notable-ment de l'énergie une fois les murs et le toitisolés, les fenêtres rendues étanches et dotéesde multiple vitrage et l'installation de chauffageremplacée? La réponse est oui. Les potentielsd'économie sont même très grands, surtout enterme de climatisation et d'éclairage. Il fautoptimiser la production et la distribution d'éner-gie tout autant que la consommation. Des éco-nomies peuvent être réalisées au moyen d'uneautomatisation moderne des bâtiments et deslocaux, qui relie toutes les fonctionnalités d'unlocal, telles que l'éclairage, la protection solaire,le chauffage, le refroidissement, la ventilationet les installations multimédia. Chacun desappareils est intégré à un système numériquede capteurs et d'actionneurs mis en réseau.Soumis à des conditions communes et reliésen un ensemble au sein d'un système de ges-tion technique du bâtiment pour le contrôle etle paramétrage, ils peuvent y échanger desinformations de manière illimitée.Malheureusement, la répartition classique parcorps de métier dans la planification et l'exécu-tion paralyse encore la mise en applicationd'une automatisation intégrale des locaux. Tropsouvent encore, les bureaux d'études spéciali-

Richard StaubIng. Él. EPFBUS-HOUSE

Potentiels d'économies dans les bâtiments

L'Office fédéral de l'énergie estime que le potentiel technique d'économie durant les deux pro-chaines décennies peut s'élever de 30 à 70% selon les domaines d'application. Ces estimationsse basent sur l'hypothèse que le développement de la technique se poursuive et que l'utilisationconséquente de la meilleure technique disponible devienne systématique.

Ménage: • Chauffage et eau chaude dans les bâtiments neufs et les rénovations: 70% • Eclairage: 70%

Services • Chauffage et eau chaude: 70% dans les bâtiments neufs et 50% dans les rénovationset agricul- • Eclairage et appareils: 30 à 50 %ture:Industrie: • Chauffage et eau chaude: 80% dans les bâtiments neufs et 40% dans les rénovations

• Eclairage: 70%

Source: plan d'action pour l'efficacité énergétique, office fédéral de l'énergie

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

sés ont recours chacun à leur propre système, qu'il faut ensuite inté-grer au moyen d'interfaces compliquées au sein d'un système degestion technique du bâtiment.

Eviter le «service hors service» Pour qu'il y ait efficience énergétique, il est important d'éviter le «ser-vice (des installations techniques du bâtiment) hors service (c'est-à-dire hors exploitation)». Qu'est-ce que cela veut dire? Trop souvent,des bureaux, des locaux polyvalents ou des salles de classe sontchauffés bien qu'étant inoccupés – le week-end, la nuit ou en casd'absence. Les usagers de bureaux ou d'études se trouvent plus dela moitié du temps absents de leur bureau, à des séances ou à desrendez-vous extérieurs. Cependant, la lumière est enclenchée dès lematin, le chauffage et la ventilation fonctionnent à plein régime. Pourcette raison, l'offre en détecteurs de présence s'est considérable-ment étoffée ces dernières années. Ces détecteurs permettent ledéclenchement ou la réduction de régime de toutes les installationsd'un local lorsqu'il est inoccupé. Avec une automatisation intégraledu bâtiment, cela se fait par la simple attribution des contacts numé-riques correspondants, sans matériel supplémentaire.L'automatisation intégrale des locaux offre de nouvelles fonctionnali-tés, telles que «l'automatisation thermiques des protections solai-res». Celle-ci calcule la position idéale des dispositifs de protectionsolaire avant d'enclencher l'installation de refroidissement. Vu lahausse des températures estivales, liées aux changements clima-tiques, de telles fonctionnalités vont gagner en importance ces pro-chaines années.

Principes d'optimisation Ce n'est pas seulement parce qu'elle permet une commande et unerégulation des installations en fonctions des besoins que l'automati-sation du bâtiment constitue un atout pour l'efficience énergétique.Grâce à l'installation d'outils de mesure de l'énergie, toutes les don-nées de consommation significatives sont consignées centralement,parallèlement aux paramètres importants, tels que la températureextérieure ou l'ensoleillement. Tous les systèmes modernes degestion du bâtiment offrent des outils qui permettent de consulterpériodiquement ces données et de les comparer. L'exploitant voitd'un seul coup d’œil si la consommation en énergie correspond à lamoyenne habituelle et il peut réagir à chaque élément inhabituel. Along terme, il est même possible de voir où réside le plus grandpotentiel d'optimisation de l'efficacité énergétique pour, par exem-ple, poser des priorités lors de rénovations.Les standard reconnus par l'ensemble des fabricants contribuent àrendre meilleur marché la transformation et le remplacement de latechnique et de l'automatisation du bâtiment. Bien que, ces dix der-nières années, les normes internationales sur l'automatisation dubâtiment aient fourni des directives claires en la matière, elles nesont jamais parvenues à s'imposer en Suisse – même auprès d'im-portants exploitants immobiliers communaux. BACnet (BuildingAutomation and Control Network) propose un protocole standardpour le monde entier, qui permet d'ajouter des parties de systèmesvenant de différents fournisseurs à un système de gestion de bâti-ment de hiérarchie supérieure. La communication se fait viaEthernet, qui grâce à son rapport prix-prestation et à la technologie IP,est aujourd'hui utilisable pour presque toutes les applica-tions. Il en

résulte une synergie supplémentaire: l'intégration de la com-munication de l'automatisation du bâtiment dans les réseauxIP existants.

Déjà une norme suisse Les comités européens de normalisation CEN (TC 247) ontété chargés par le Parlement européen d'intégrer la normali-sation sur l'efficience énergétique par l'automatisation dubâtiment à la «Energy Performance of Buildings Directive(EPBD)». C'est ainsi qu'en 2007 a été adoptée la nouvellenorme «EN 15232», intitulée «Performance énergétique desbâtiments – Impact de l'automatisation de la régulation et dela gestion technique du bâtiment». Elle fixe les exigencesposées aux composants et systèmes constitutifs de l'auto-matisation du bâtiment qui contribuent à l'efficacité énergé-tique d'un bâtiment. En Suisse, il s'agit de la norme SIA386.110. Quatre classes d'efficacité de l'automatisation dubâtiment (AB) y sont définies (A, B, C, D), pour les fonctionsde deux catégories de bâtiments: les bâtiments d'habitationet les autres bâtiments:

• La classe A correspond aux systèmes d’AB et de gestion technique du bâtiment (GTB) énergétique-ment efficaces.

• La classe B correspond à des systèmes d’AB qui ont subi des développements ultérieurs et à quelquesfonctionnalités spéciales de systèmes de GTB

• La classe C correspond à des systèmes d’AB standard.

• La classe D correspond à des systèmes d’AB qui ne sont pas énergétiquement efficaces. Les bâti-ments équipés de tels systèmes doivent être modernisés. Il n'est plus permis de construire de nouveaux bâtiments avec de tels systèmes.

La procédure de certification pour les produits correspon-dants a été confiée à l'association industrielle européennepour l'automatisation du bâtiment (eu.bac), qui a dévelop-pé un programme d'essais et de certification pour l'obten-tion du certificat d'efficacité énergétique. Les premierscertificats ont déjà été attribués. Avec cette norme, ilexiste désormais un instrument qui permet d'établir préci-sément et dès la phase de projet les exigences poséesaux dispositifs de commande et de régulation, ceci afin deremplir les conditions de la classe d'efficacité escomptée.C'est maintenant aux clients, aux ingénieurs-conseils etaux architectes de mettre ces directives en application –les générations futures leur en seront reconnaissantes.

Pour davantage d'information: www.eubac.orgwww.eubacCert.euwww.buildingsplatform.eu/cms/www.g-n-i.chwww.bus-house.ch

Potentiel d'économies dans l'automatisation du bâtiment

Fonction Economie

Régulation constante de l'éclairage (avec détecteur de présence, par régulation) 35 à 50 pour cent

Eclairage automatique (avec détecteur de luminosité et détecteur de présence, 25 à 45 pour centpar commutation)

Automatisme solaire 5 à 8 pour cent

Réajustement automatique de la position des lamelles 10 à 13 pour cent

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Journées de la technique 2009 – les énergies renouvelablesont de l'avenir

Contrairement aux sources d'énergie fos-sile, le potentiel des énergies renouve-lables est inépuisable. La force hydrauli-que, les énergies solaire et éolienne ou lesénergies tirées de la biomasse et de lachaleur ambiante sont respectueuses duclimat et leur bilan écologique est pour laplupart positif. Avec l'énergie hydraulique, la Suisse pos-sède un important vecteur d'énergierenouvelable riche d'une grande tradition,qui couvre près du 60 pour cent de l'en-semble des besoins en électricité du pays.Grâce à cette part élevée, près de 17 pourcent de l'énergie renouvelable consom-mée est produite en Suisse. Les nouvellesénergies renouvelables – telles que cellestirées du soleil, du bois, de la biomasse, duvent, de la géothermie et de la chaleurambiante – couvrent près de 5,7 pour centde la demande totale suisse en énergie. Le3,7 pour cent est issu de la biomasse (boiset biogaz); les parts d'énergies tirées de lachaleur ambiante et résiduelle ainsi que del'énergie solaire et éolienne sont quant àelles clairement inférieures à 1 pour cent.

Hausse probable de la part des énergiesrenouvelablesLes objectifs et mesures d'encourage-ment en faveur des énergies renouve-lables sont définis dans le «plan d'actionpour les énergies renouvelables» établi parl'Office fédéral de l'énergie, qui met l'ac-cent sur des mesures dans le domaine dela production de chaleur. Cela comprend lechauffage, l'eau chaude et la chaleur dansl'industrie et les services. Selon l'Officefédéral de l'énergie, c'est là que résidentles plus importants potentiels de substitu-tion aux énergies fossiles. L’objectif duplan d’action est d’amener à augmenter,d’ici à 2020, la part des énergies renouve-lables d’au moins 50 pour cent.Le plan d’action regroupe des mesuresd'encouragement, des incitations fiscales,des actions de promotion ainsi que desmesures dans les domaines de la recherche

et de la formation. Au premier plan figu-rent l'énergie hydraulique, la biomasse etle bois, la chaleur ambiante et le solairethermique, car les technologies dans cesdomaines sont d’ores et déjà compétitivesou le deviendront à moyen terme. Ledéveloppement des énergies renouve-lables doit contribuer à créer de la valeurajoutée pour le pays. Un autre objectif estde générer des emplois durables.

Swiss Engineering UTS s'engageLa contribution des ingénieurs et desarchitectes pour la promotion des éner-gies renouvelables peut être considérable,autant par le développement et le recoursà des technologies appropriées que parleur engagement au sein de la société eten politique. C'est pourquoi, avec des jour-nées de la technique 2009 placées sous lesigne des énergies renouvelables, SwissEngineering UTS s'engage pour une utili-sation accrue de ce type d'énergies et cefaisant, elle s'investit en faveur d'un avenirénergétique durable. Les journées de la technique 2009 aurontlieu du 5 au 15 novembre. Elles offrentl'occasion de réunir des forces et d'attirerl'attention sur le thème. Les institutions etentreprises dont le travail gravite autourdes énergies renouvelables sont appeléesà co-organiser activement ces journées.Swiss Engineering se réjouit déjà desidées et propositions apportées.

Pour davantage d'informations:www.journees-de-la-technique.ch

Christa RosatzinIng. Él. EPF/UTSSprachwerk GmbH

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Tage der Technik 2009 – Erneuerbare Energien haben Zukunft

Im Gegensatz zu fossilen Quellen ist dasPotenzial erneuerbarer Energien uner-schöpflich. Wasserkraft, Sonnen- undWindenergie oder Energie aus Bio-masse und aus Umweltwärme sind kli-mafreundlich und haben meist eine posi-tive Ökobilanz. Die Schweiz besitzt mit der Wasserkrafteinen traditionsreichen und gewichtigenerneuerbaren Energieträger. Er decktrund 60 Prozent des gesamten Strom-bedarfs in der Schweiz. Dank diesemhohen Anteil werden hierzulande fast17 Prozent des Gesamtenergiebedarfsaus erneuerbaren Energien erzeugt.Neue erneuerbare Energien – alsoSonne, Holz, Biomasse, Wind, Geother-mie und Umgebungswärme – tragenetwa 5,7 Prozent zur Deckung dergesamten Schweizer Energienachfragebei. 3,7 Prozent stammen aus Biomasse(Holz und Biogas); die Anteile aus derNutzung von Umwelt- und Abwärme,aus der Solar- und Windenergie liegendeutlich unter einem Prozent.

Anteil erneuerbarer Energien soll steigenZiele und Massnahmen zur Förderungerneuerbarer Energie hält das Bundes-amt für Energie im „Aktionsplan erneu-erbare Energien“ fest. Er konzentriertsich vor allem auf Massnahmen imBereich der Wärmeproduktion. Darinenthalten sind Heizung und Warmwas-ser sowie Prozesswärme bei Industrieund Dienstleistungen. Dort bestehenlaut dem Bundesamt für Energie diegrössten Potenziale zur Substitution fos-siler Energien. Das Ziel des Aktionspla-nes: Bis im Jahr 2020 soll der Anteil dererneuerbaren Energie um 50 Prozent an-steigen.Der Aktionsplan umfasst Fördermass-nahmen, steuerliche Anreize, Lenkungs-massnahmen und Aktivitäten in denBereichen Forschung und Ausbildung.Im Vordergrund stehen Wasserkraft,Biomasse und Holz, Umgebungswärme

und Solarthermie, da die Technologien indiesen Bereichen bereits marktreif sindoder es mittelfristig werden. Mit demAusbau erneuerbarer Energie soll zu-dem die Wertschöpfung im Inland gesi-chert werden. Ein weiteres Ziel ist dieSchaffung von nachhaltigen Arbeits-plätzen.

Swiss Engineering STV engagiert sichIngenieure und Architekten könneneinen wichtigen Beitrag zur Förderungerneuerbarer Energien leisten – mit derEntwicklung und dem Einsatz von ge-eigneten Technologien, aber auch mitihrem Engagement in Gesellschaft undPolitik. Mit den Tagen der Technik 2009unter dem Zeichen erneuerbarer Ener-gien engagiert sich deshalb auch SwissEngineering STV für die vermehrteNutzung erneuerbarer Energien unddamit für eine nachhaltige Energie-zukunft. Die Tage der Technik 2009 finden vom5. bis 15. November statt. Sie bietenGelegenheit, die Kräfte zu bündeln undauf das Thema aufmerksam zu machen.Institutionen und Unternehmen, die sichmit erneuerbaren Energien beschäfti-gen, sind aufgerufen, die Tage derTechnik 2009 aktiv mitzugestalten.Swiss Engineering STV nimmt Ideenund Vorschläge jederzeit gerne entgegen.

Informationen: www.tage-der-technik.ch

Christa RosatzinDipl. El.-Ing. ETH/STVSprachwerk GmbH

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Ingénieur: une profession en mutation

C'est en automne 2008 que de jeunesingénieurs ont reçu pour la première foisun diplôme Bachelor. Une excellenteoccasion pour revenir sur les objectifsde formation de la filière Bachelor ainsique sur une profession en pleine muta-tion.

La formation d'ingénieur en Suisse re-pose sur une tradition plus que centen-aire. Outre les hautes écoles universi-taires comme l'EPF, plus d'une douzained'écoles d'ingénieurs ont réussi à s'éta-blir dans le pays. Dès le début, elles ontsu offrir des études compactes d'excel-lente qualité, qui ont contribué en grandepartie au succès du système dual suissede formation. L'enseignement y étaitdonné à des classes de 25 étudiants et ilavait le caractère d'un enseignement degymnase technique de haut niveau,avec des cours, des devoirs et des inter-rogations en cours d'année comptantpour l'examen de promotion. Durant lespremiers semestres, des branches théo-riques de base en sciences naturellesfiguraient à l'horaire, suite à quoi lessemestres suivants proposaient desleçons approfondies plus spécifiques àla branche et ce n'est qu'au semestrefinal que les étudiants se consacraient àdes projets. Le choix offert aux étu-diants durant leurs études était plutôtlimité et la transmission des connaissan-ces se faisait principalement par descours magistraux très centrés sur l'en-seignant. Ce mode d'enseignementétait à l'époque ultra-moderne et adaptéau monde du travail des années 60, 70et 80.

Comparées au «bon vieux temps», leschoses ont énormément changé. Lequotidien professionnel est désormaisdavantage soumis aux exigences exté-rieures (du client) qu'aux exigences inté-

rieures (du produit). Les perspectivesdans la résolution de problèmes passentconstamment du détail à l'ensemble, ducomposant au système, de la technolo-gie aux besoins du client. Alors qu'autre-fois la priorité était donnée aux nou-veaux développements, aujourd'hui ils'agit de plus en plus de transformerdes solutions connues en applicationsspécifiques à un client.

De plus, les jeunes ont d'autres exi-gences par rapport à leurs études, leursprojets et leur mode de vie ont considé-rablement changé. Les étudiants d'au-jourd'hui veulent être traités individuelle-ment, autant en matière d'évaluationque d'enseignement. Très tôt déjà, ilsveulent saisir le sens de leurs activités,en discerner les applications et être enmesure de situer la matière enseignéedans un contexte global et attrayant. Deplus, le niveau des connaissances didac-tiques s'est développé dans les Hautesécoles – l'apprentissage est considérécomme un processus individuel: cen'est plus un seul enseignant, mais uneéquipe d'enseignants qui aménage leprocessus d'apprentissage de manièreplus variée et ainsi plus individuelle. Ils'avère en outre qu'une pseudo-réalitéconstruite sur des principes porte enelle le danger d'esquisser une véritéatrophiée. Cela conduit dans la pratiqueà une surenchère dans la délimitationdes problèmes, dont le résultat sera iné-vitablement l'imitation de solutions plu-tôt que la réelle création de solutions, siimportante en soi. Tous ces défis et nou-velles connaissances ont pour consé-quence la nécessité de vérifier dans sesfondements la formation d'ingénieurdans les Hautes écoles.

Prof. DrCrispino BergamaschiRecteur de la Haute école technique et d'architecture de Lucerne

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Le processus de Bologne – soit l'harmonisation desdiplômes des Hautes écoles européennes – ne sauraitêtre accusé d'être la raison des changements consta-tés, mais il doit être considéré comme l'un des princi-paux déclencheurs de changements nécessaires. LesHautes écoles techniques ont tout particulièrement uti-lisé l'introduction des filières Bachelor et Master pourréformer en profondeur leurs plans d'études et lesadapter aux changements et développements sociauxet économiques. La question centrale était celle de laqualification professionnelle, c'est-à-dire la capacité des'adapter rapidement au travail dans un environnementd'ingénieurs et d'y faire preuve de compétences socia-les autant que professionnelles. Outre les compé-tences professionnelles du métier, des compétencessupplémentaires rentrent en considération, telles queles compétences méthodologiques et personnelles.L'acquisition de connaissances constitue toujours labase des études d'ingénieurs. Pour que ce savoir nesoit pas transmis sous une forme passive et de la sorteennuyeuse, il faut recourir à des processus d'apprentis-sage basés sur des problématiques et le mettre enrelation avec des informations connues et nouvelles.Une tâche dont nos enseignants s'acquittent moyen-nant un énorme investissement.

Si l'on considère l'intensité de la formation Bachelor,mais aussi les résultats des travaux de diplômes, lesvoix critiques qui craignaient une dégradation des étu-des promulguées par les Hautes écoles spécialiséesn'ont plus de raison d'être. Le diplôme Bachelor peutêtre considéré en toute bonne conscience commeéquivalent à l'ancien diplôme HES.

La filière Master en ingénierie a été lancée en automne2008 dans toutes les hautes écoles techniques.Fortement liée à une recherche & développement axéesur des applications, elle est l'aboutissement logiquedu système dual de formation. Pour les étudiants, lespossibilités offertes par le Master sont intéressantesparce qu'elles leur permettent d'approfondir et de com-pléter leurs compétences méthodologiques et leursconnaissances de la matière par le biais de mandats etde projets de recherche. Pour l'économie, et en parti-culier pour les PME, les titulaires de Master sont inté-ressants car, outre les acquis d'une solide formationpratique d'ingénieur avec les études Bachelor, ilsapportent en plus une spécialisation scientifique et unecapacité d'abstraction grâce à laquelle ils sont en me-sure de saisir une complexité en pleine croissance etde collaborer à des innovations technologiques tou-jours plus exigeantes.

Erneuerbare Energien haben Zukunft.Les énergies renouvelables ont de l'avenir.

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Wandelndes Berufsbild des Ingenieurs

Im Herbst 2008 erhielten die ersten jun-gen Ingenieure ihre Bachelor-Diplome.Ein guter Zeitpunkt, die Bildungszieleder Bachelor-Ausbildung und das sichwandelnde Berufsbild des Ingenieurs zureflektieren.

Die Ingenieurausbildung besitzt eineüber 100-jährige Tradition in derSchweiz. Neben den universitärenHochschulen wie der ETH konnten sichmehr als ein Dutzend Ingenieurschulenin der Schweiz etablieren. Sie boten vonBeginn an ein qualitativ hochstehendesKompaktstudium und trugen damit we-sentlich zum Erfolg des dualen Bildungs-systems in der Schweiz bei. Der Unter-richt fand in Klassen von etwa 25 Stu-dierenden statt und hatte den Charaktereines höheren technischen Gymna-siums mit Klassenunterricht, Hausauf-gaben und promotionsrelevanten Prü-fungen während des Kontaktstudiums.In den ersten Semestern standen theo-rieorientierte naturwissenschaftlicheGrundlagenfächer auf dem Studienplan,später fachliche Vertiefungslektionen,und erst in den Abschlusssemesternfolgten Projektarbeiten. Die Wahlmög-lichkeit innerhalb eines Studiengangeswar für Studierende eher eingeschränkt,und die Stoffvermittlung basierte starkauf Frontalunterricht, der auf die Dozie-renden zentriert war. Diese Art der Aus-bildung war damals State of the Art undauf die Arbeitswelt der 60er-, 70er- und80er-Jahre zugeschnitten.

Gegenüber den „guten alten Zeiten“ hatsich heute aber vieles verändert. Imberuflichen Alltag ist vermehrt Aussen-(Kunden-)Orientierung statt Innen-(Sach-)Orientierung gefordert. Die Perspektivebei der Lösung von Problemen ver-schiebt sich vom Detail zum Ganzen,von der Komponente zum System, vonder Technologie zum Kundenbedürfnis.Wo früher die Neuentwicklung im Zen-

trum stand, geht es heute verstärktdarum, bestehende Lösungen in kun-denspezifische Applikationen zu über-führen. Zudem haben sich auch die An-sprüche der jungen Leute an ein Stu-dium, ihre Lebensentwürfe und ihreLebensart stark verändert. Studierendevon heute möchten individuell betrach-tet, bewertet und betreut werden. Siewollen schon früh den Sinn ihrer Tätig-keiten sehen, die Anwendung erkennenund den Unterrichtsstoff in einen attrak-tiven Gesamtkontext stellen können.Des Weiteren hat sich der Kenntnisstandin der Hochschuldidaktik entwickelt –das Lernen wird als individueller Prozessbegriffen: Statt ein Dozierender allein,kann ein Team von Dozierenden denLernprozess vielfältiger und damit indivi-dueller gestalten. Es zeigt sich zudem,dass eine aus Grundlagen konstruiertePseudorealität die Gefahr in sich trägt,eine reduzierte Wirklichkeit zu skizzie-ren. Dies führt in der Praxis zu Überfor-derung bei der Problemeingrenzung unddamit eher zu Lösungsimitationen an-stelle der so wichtigen Lösungskreatio-nen. All diese Heraus-forderungen undneuen Erkenntnisse provozierten einegrundlegende Überprüfung der Ingenieur-ausbildung an den Hochschulen.

Der Bologna-Prozess – also die Anglei-chung der europäischen Hochschul-abschlüsse – kann aber nicht als eigent-licher Grund für den Veränderungspro-zess verantwortlich gemacht werden,sondern muss als wichtiger Auslöserder notwendigen Veränderungen be-trachtet werden. Besonders die techni-schen Fachhochschulen haben die Ein-führung der Bachelor- und Masterstu-diengänge genutzt, um ihre Studien-pläne grundlegend zu reformieren undden veränderten gesellschaftlichen undwirtschaftlichen Entwicklungen anzu-passen.

Prof. Dr.Crispino BergamaschiRektorHochschule LuzernTechnik & Architektur

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Im Zentrum stand die Berufsbefähigung, das heisst dieFähigkeit, sich in einem beruflichen Ingenieurumfeldschnell einarbeiten und fachlich wie auch sozial kompe-tent handeln zu können. Neben den Fachkompetenzenwurde somit auch den Zusatzkompetenzen, wie Me-thoden- und Personalkompetenz, ein verstärktesGewicht beigemessen. Der Erwerb von Wissen bleibtweiterhin die Basis des Ingenieurstudiums. Damit die-ses Wissen aber nicht passiv und somit träge wird, solles in problembasierten Lernprozessen aktiviert und inVerbindungen mit bereits bekannten und neuenInformationen gebracht werden. Eine Aufgabe, welcheunsere Dozierenden mit viel Engagement umsetzen.

Betrachtet man diese Intensität der Bachelor-Ausbil-dung, aber auch die Resultate der Diplomarbeiten, sinddie kritischen Stimmen, welche ein „Downgrade“ desFachhochschulstudiums befürchteten, nicht nachvoll-ziehbar. Das Bachelor-Diplom darf mit gutem Gewissenals gleichwertig zum früheren FH-Diplom betrachtetwerden.

Mit dem von allen technischen Fachhochschulen getra-genen, im Herbst 2008 gestarteten Master-Studien-gang in Engineering, welcher eng mit der anwendungs-orientierten Forschung & Entwicklung gekoppelt ist,erreicht das duale Bildungssystem seinen logischenAbschluss. Für die Master-Studierenden ist das Ange-bot einerseits attraktiv, weil sie ihre Methoden- undFachkompetenz an praxisnahen und anspruchsvollenAufgabenstellungen und Forschungsprojekten vertie-fen und ergänzen können. Für die Wirtschaft anderer-seits, insbesondere für die KMU, sind die Master-Absolventen interessant, da sie neben einer breiten,praxisnahen Ingenieurausbildung auf Bachelor-Stufe einewissenschaftlich fundierte Spezialisierung mitbringenund dank ihrem Abstraktionsvermögen die wachsendeKomplexität überblicken und die immer anspruchsvolle-re technologische Innovation mitprägen können. ImFrühling 2010 erhalten die ersten Master-Absolvieren-den ihre Diplome – eine weitere Gelegenheit, denStatus der Ingenieurausbildung zu reflektieren.

In der Ingenieurausbildung gewinnen Teamfähigkeit, Praxisorientiertheit und ökonomische Vorgehensweise zunehmend an Bedeutung.La capacité de travailler en équipe, une vision orientée vers la pratique et des modes de procéder économiques ont de plus en plus d’importance dans la formation d'ingénieur.

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

FEANI

L'organisation faîtière européenne FEANI(Fédération Européenne d’AssociationsNationales d’Ingénieurs) représente lesintérêts des ingénieurs en Europe. LaSuisse y est représentée par le comiténational suisse, composé de façon pari-taire de Swiss Engineering UTS et de laSIA. L'assemblée générale de la FEANIs'est déroulée cette année sous les signesdu projet de la ENG CARD, de l'électiond'un nouveau président et de l'admissionde deux nouveaux pays. Il y a quelques années, il n'a pas été pos-sible d'intégrer les ingénieurs à la directiveeuropéenne 119 sur la reconnaissance desqualifications professionnelles. C'est pour-quoi la FEANI a reçu le mandat d’étudier lafaisabilité d’une ENG CARD européenne,un passeport européen pour ingénieurs.Le rapport a été déposé au printemps2008 et il devait être soumis à un test pra-tique dans le cadre d'un projet pilote. Laparticipation de la Suisse à l'étude de faisa-bilité a été déterminante. La Suisse, maisaussi l'Allemagne, la Hollande, la France, laSlovénie, la Hongrie, la Suède et l'Espagneont posé leur candidature pour la phasepilote. L'assemblée générale soutient leprincipe de ce projet, mais c'est à unecourte majorité qu'elle rejette la phasepilote dans la forme proposée. Mainte-nant, il s'agit de chercher des possibilitésde faire avancer le projet malgré tout. Willy Fuchs, directeur du VDI, s'est retiréde la présidence de la FEANI. C'est LarsBytoft, du Danemark, qui a été élu nou-veau président. L'assemblée générale aensuite encore élu la Russie comme nou-veau membre et la Croatie comme mem-bre provisoire.

Dans le cadre des activités de la FEANI,l’objectif est d'augmenter les collabora-tions avec la WFEO/FMOI (FédérationMondiale des Organisations des Ingé-nieurs) et avec la IEA (International Engi-neering Alliance), afin d'encourager lareconnaissance de la formation et de la

mobilité. La priorité est donnée auxaccords de Washington, de Sidney et deDublin en relation avec l'EANEE (EuropeanNetwork for Accreditation of EngineeringEducation).Genève accueillera dans trois ans uneimportante rencontre internationale d'in-génieurs. La World Engineers’ Convention2011 (WEC 2011) a pour ambition de sti-muler une approche durable et respec-tueuse de l'environnement de la questionénergétique au moyen de solutions d'ingé-nierie novatrices. La WEC 2011 se dédie àla problématique énergétique sous le titre«Engineers Power the World – Facing theGlobal Energy Challenge». Daniel Favratdirige le comité de programmation. En col-laboration avec des spécialistes de l'éner-gie issus des Hautes écoles et de l'industriesuisses et étrangères, il prépare le pro-gramme de la WEC 2011. Selon toute pro-babilité, divers domaines thématiquesseront traités, de la mobilité à l'urbanismeet de la production à la consommationd'énergie. Par leur travail, les ingénieursrendent la prospérité possible partoutdans le monde et ils sont aussi en mesurede proposer des solutions pour l'avenir. LaWEC 2011 veut contribuer à diffuser et enmême temps à mettre en valeur ce travailauprès des organes de décisions et dupublic. Elle souhaite en particulier encoura-ger les jeunes générations à aborder lesproblématiques énergétiques et environne-mentales. Les organes responsables du WEC sontles organisation internationales UNESCO,FEANI ainsi que la World Federation ofEngineering Organizations (WFEO/FMOI),qui rassemble à elle seule 15 millions d'in-génieurs de 90 nations. La réalisation de laWEC 2011 est du ressort des organisa-tions suisses Swiss Engineering UTS, SIA,SATW, Electrosuisse et FTAL. Le comitéd'organisation suisse est placé sous ladirection du Conseiller national RuediNoser.

Rudolf Küpferarch. HES/UTS/SIAMembre du comité central

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

FEANI

Die europäische Dachorganisation FEANI(Fédération Européenne d’AssociationsNationales d’Ingenieurs) vertritt die Inte-ressen der Ingenieure in Europa. DieSchweiz ist durch das FEANI-National-komitee vertreten, welches paritätisch vonSwiss Engineering STV und dem SIAgetragen wird. Die Generalversammlungstand dieses Jahr ganz im Zeichen dergeplanten ENG CARD, der Wahl einesneuen Präsidenten und der Aufnahme vonzwei neuen Ländern.

Vor einigen Jahren war es nicht möglich,die Ingenieure in die EU-Direktive 119 zurAnerkennung der Berufe aufzunehmen.Deshalb bekam FEANI den Auftrag, eineMachbarkeitsstudie für eine europäischeENG CARD, einen europäischen Ausweisfür Ingenieure, durchzuführen. Im Frühling2008 wurde der Bericht eingereicht undsollte im Rahmen eines Pilotprojekteseinem Praxistest unterzogen werden. DieSchweiz war an der Machbarkeitsstudiemassgebend beteiligt. Für die Pilotphasehaben sich nebst der Schweiz auchDeutschland, Holland, Frankreich, Slowe-nien, Ungarn, Schweden und Spanienbeworben. Die Generalversammlungunterstützte dieses Projekt grundsätzlich,lehnte es jedoch knapp ab, die Pilotphasedurchzuführen. Nun wird nach Möglich-keiten gesucht, das Projekt trotzdem vor-anzubringen.Im Präsidium der FEANI trat Willy Fuchs,Direktor des VDI, zurück. Als neuer Präsi-dent wurde Lars Bytoft aus Dänemarkgewählt. Weiter wählte die Generalver-sammlung Russland als Vollmitglied undKroatien als provisorisches Mitglied.

Bei den Aktivitäten der FEANI wird einevermehrte Zusammenarbeit mit derWFEO/FMOI (Fédération Mondiale desOrganisations d'Ingenieurs) und mit derIEA (International Engineering Alliance)angestrebt, um die Anerkennung derAusbildung und die Mobilität zu fördern.

Im Vordergrund stehen der WashingtonAccord, der Sidney Accord und der DublinAccord im Zusammenhang mit der EANEE(European Network for Accreditation ofEngineering Education).Genf wird in drei Jahren zum grossen,internationalen Treffpunkt der Ingenieure.Mit innovativen Ingenieurlösungen will dieWorld Engineers’ Convention 2011 (WEC2011) zum nachhaltigen, weltumspannen-den Umgang mit Energie anregen. DieWEC 2011 widmet sich der Energiepro-blematik unter dem Titel „EngineersPower the World – Facing the GlobalEnergy Challenge“. Daniel Favrat leitetdas Programmkomitee und bereitet –zusammen mit Energiespezialisten ausSchweizer Hochschulen, Fachhochschu-len und Industrie sowie aus dem Ausland– das Programm für die WEC 2011 vor.

Voraussichtlich wird es diverse Themen-bereiche umfassen – von Mobilität überStädteplanung, Energieerzeugung bis-verbrauch. Ingenieure ermöglichen mitihren Leistungen den weltweiten Wohl-stand. Sie sind auch in der Lage, Lösungenfür die Zukunft anzubieten. Die WEC 2011will dazu beitragen, diese Ingenieurleis-tung den Entscheidungsträgern und derÖffentlichkeit näherzubringen und gleich-zeitig zu würdigen. Sie will insbesonderedie junge Generation dazu ermutigen, dieUmwelt- und Energieprobleme anzupacken.

Träger der WEC sind die internationalenOrganisationen UNESCO, FEANI sowiedie World Federation of EngineeringOrganizations (WFEO/FMOI), die fünfzehnMillionen Ingenieure aus 90 Nationen ver-einigt. Für die Durchführung der WEC2011 sind die Schweizer OrganisationenSwiss Engineering STV, SIA, SATW,Electrosuisse und FTAL zuständig. DasSchweizer Organisationskomitee leitetNationalrat Ruedi Noser.

Rudolf KüpferDipl. Arch. FH/STV/SIAMitglied desZentralvorstands

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

La région romande

Plusieurs manifestations d'importanceont marqué l'année 2008 en Suisseromande pour Swiss Engineering. Uncolloque international d'Experts à Mon-treux à la fin de l'été, quatre manifesta-tions autour de l'Efficience énergétiquedurant la semaine de la Technique ennovembre, sans oublier le Congrès desIngénieurs à Morges, le 7 novembre, surle thème de la formation continue.

La région romande s’est réorganisée en2008 pour travailler «par projets». L’idéeest d’organiser dorénavant chaqueannée une manifestation importante enSuisse romande autour d’un thème«technique» pour développer la notoriétéde Swiss Engineering. Au niveau suisse,l’association a fixé ses objectifs pour lesannées à venir jusqu’en 2011, annéechoisie pour le déroulement du WEC –les journées internationales des ingé-nieurs – à Genève. Le thème du WEC2011 est centré sur l’énergie et sur lerôle des ingénieurs dans ce domaine.Une ligne conductrice a donc été définiepour parler de l’énergie jusqu’en 2011.

En 2008, le thème choisi a été celui del’efficience énergétique. Les journéesde l’énergie – fixées durant une semainedu 5 au 11 novembre – ont mobilisé plu-sieurs sections en Suisse romande. Lasection Transjura s’est intéressée aufonctionnement d’une exploitation agri-cole au biogaz. Le degré d’autonomiepour les exploitants et du développe-ment possible pour d’autres utilisationsa été présenté à cette occasion. Plus de35 participants se sont ralliés à cettevisite à Courtedoux.

A Genève, la section s’est alliée à l’écoled’ingénieurs HES pour aborder plusieursexemples d’application d’efficience éner-gétique. La solution du chauffage à boisdu village de Cartigny a été présentée,de même que l’exploitation de la tempé-

rature de l’eau du lac par la papeterie deVersoix et une utilisation optimale del’énergie dans une entreprise de laplace.

Le 7 novembre, la région romande aorganisé à Morges – dans les locaux duthéâtre de Beausobre – la premièremanifestation officielle des journées del’énergie en Suisse romande. Sur lethème «efficience énergétique, nécessi-té ou opportunité?», des représentantsde l’industrie, de la distribution d’éner-gie et de la formation (EPFL) sont venusexprimés leurs visions d’avenir en lamatière. Le rôle de Swiss Engineering –avec ses 14 000 membres ingénieurs etarchitectes – a été relevé comme étantprimordial. Plus de 80 personnes ontassisté à cette manifestation, montrantainsi l’intérêt de cette question pour uneassociation d’ingénieurs et d’architec-tes. Cette manifestation a égalementété l’occasion de tisser les premiersliens dans la perspective du WEC 2011avec les autorités, le monde politique, lemonde économique, les entreprises etles écoles.

Un Congrès fédérateurSE-Vaud a organisé, le 7 novembre éga-lement dans les locaux de Beausobre unCongrès des ingénieurs sur le thème de«la formation continue». Plus de 130personnes ont répondu à l’appel pourdiscuter de ce thème essentiel sur lemarché de l’emploi, pour les ingénieursen particulier. Les connaissances acqui-ses en formation dans le domaine del’ingénierie sont dépassées en moins de5 années. L’expérience professionnellepeut prendre le relais. Mais si un ingé-nieur veut rester à la pointe dans sondomaine, il doit continuer à se formertout au long de sa vie professionnelle. Etl’association Swiss Engineering UTS aun rôle important à jouer, entre sesmembres actifs, les écoles et les instituts

Monique Ryf CusinSecrétaire romande

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

de formation. Elle doit ainsi offrir à ses membres lesoffres les plus adéquates en matière de formation con-tinue et elle doit aussi les encourager le plus possible àse former, non seulement dans le domaine de l’ingé-nierie, mais aussi dans les domaines annexes complé-mentaires.Plus tôt dans l’année, au mois de septembre, laChambre d’Experts de Swiss Engineering UTS a orga-nisé un Colloque international sur le rôle des experts.Venus de France en nombre et de Suisse romande, lesparticipants ont pu écouter des présentations des diffé-rents domaines de l’expertise ainsi que des rôles etdes responsabilités des experts. Des échanges qui ontpermis de constater que la Chambre d’Experts deSwiss Engineering a un rôle important à jouer auprèsdes assurances, des tribunaux et des particuliers.

Le point commun de toutes ces manifestations estsans aucun doute l’importance et la nécessité de faireparler du rôle d’une association professionnelle. Cen’est qu’en organisant des manifestations sur desthèmes d’actualité ou en prenant des positions surceux-ci que l’association peut remplir ses objectifs:faire parler de la technique; contribuer à l’évolution pro-fessionnelle de ses membres et servir d’interface entreles écoles et les entreprises. Des objectifs ambitieuxmais qui permettent, année après année, d’affirmer lerôle d’une association d’ingénieurs et d’architectes.Sans oublier bien sûr la promotion du réseau profes-sionnel, un réseau entretenu au cours des diversesmanifestations organisées.

Die Mitgliedschaft bei Swiss Engineering STV lohnt sich in jedem Fall. Sektionen bieten regionale Kompetenz, Fachgruppen überzeugendurch spezifisches Know-how – ein Nutzen des Netzwerks eines der führenden Berufsverbände, nicht nur für Ingenieure und Architekten.L'adhésion à Swiss Engineering UTS vaut la peine dans tous les cas. Les sections proposent des compétences régionales, les groupements profes-sionnels convainquent par les avantages de leur savoir-faire spécifique. Ce sont là quelques-uns des intérêts du réseau de l'une des principalesassociations professionnelles, pas seulement pour les ingénieurs et les architectes.

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Region französische Schweiz

Verschiedene wichtige Veranstaltungenhaben das Jahr 2008 für Swiss Engineeringin der französischen Schweiz geprägt: eininternationales Expertenkolloquium in Mon-treux im Spätsommer, vier Veranstaltungenrund um die Energieeffizienz in der Event-woche zum Tag der Technik im Novemberund nicht zu vergessen der Ingenieurkon-gress zum Thema „Weiterbildung“ am 7.November in Morges.

Die Region Westschweiz hat sich 2008umorganisiert, um projektbezogener zuarbeiten. Das heisst, zukünftig ist in derfranzösischen Schweiz jedes Jahr einewichtige Veranstaltung rund um das Thema„Technik“ zu organisieren, um den Bekannt-heitsgrad von Swiss Engineering STV zuerhöhen. Auf Schweizer Ebene hat sich derVerband seine Ziele für die Zeit bis 2011gesteckt. In diesem Jahr wird die WEC – dieWorld Engineers’ Convention – in Genf aus-getragen. Die WEC 2011 fokussiert auf dieEnergie und auf die Rolle der Ingenieure aufdiesem Gebiet. Der Leitfaden bis in das Jahr2011 wurde also zu Energiethemen festge-legt.

2008 war die Energieeffizienz das Themaam Tag der Technik. Die Eventwochen vom5. bis zum 11. November mobilisiertenmehrere Fachgruppen in der französischenSchweiz. Die Fachgruppe Transjura interes-sierte sich für die Funktionsweise einerlandwirtschaftlichen Biogasanlage. Der Gradan Eigenständigkeit für die Betreiber undder möglichen Entwicklung für andereZwecke wurde bei diesem Anlass vorge-stellt. Mehr als 35 Teilnehmer haben sichbei diesem Besuch in Courtedoux zusam-mengefunden.

In Genf versammelte sich eine Fachgruppein der Ingenieurschule HES, um verschiede-ne Beispiele von Energieeffizienzmassnah-men aufzuzeigen. Vorgestellt wurde das mitHolz heizende Dorf Cartigny, die Nutzungder Wassertemperatur des Sees durch die

Papierfabrik von Versoix oder die optimaleNutzung der Energie in einem ortsansässi-gen Unternehmen.

Am 7. November fand in Morges im TheaterBeausobre die erste offizielle Veranstaltungdes Tags der Technik in der Westschweizstatt. Vertreter der Industrie, der Energie-versorger und der Ausbildung (EPFL) kamen,um ihre Sichtweisen zum Thema „Energie-effizienz – Notwendigkeit oder Möglich-keit?“darzulegen. Die Rolle von SwissEngineering mit ihren 14 000 Mitgliedernaus den Berufsgruppen der Ingenieure undArchitekten wurde als wichtig eingestuft.Mehr als 80 Personen nahmen an dieserVeranstaltung teil und verdeutlichten so dasInteresse von Ingenieuren und Architektenan diesem Problem. Diese Veranstaltungbot zudem die Gelegenheit, erste Kontaktefür die WEC 2011 mit Behörden, Vertreternaus Politik und Wirtschaft, Unternehmenund Schulen zu knüpfen.

Die Sektion Waadt organisierte ebenfallsam 7. November in den Räumen des Beau-sobre einen Ingenieurskongress zumThema „Weiterbildung“. Mehr als 130 Per-sonen folgten dem Aufruf, um über diesesinsbesondere für Ingenieure auf demArbeitsmarkt wichtige Thema zu diskutie-ren. Die in der Ingenieurausbildung erwor-benen Kenntnisse sind innerhalb von weni-ger als fünf Jahren überholt. Die Berufs-erfahrung kann dem entgegenwirken. Aberwenn ein Ingenieur auf seinem Gebiet ander Spitze bleiben möchte, muss er sichwährend seines ganzen Berufslebens wei-terbilden. Daher muss der Verband SwissEngineering STV eine wichtige Rolle zwi-schen seinen aktiven Mitgliedern, denSchulen und den Weiterbildungsinstitutenspielen. Er muss seinen Mitgliedern eben-falls zweckmässige Weiterbildungsange-bote bieten und sie zudem ermutigen, sichnicht nur im Ingenieurwesen weiterzubil-den, sondern auch in dazugehörigen ergän-zenden Gebieten.

Monique Ryf CusinSecrétaire romande

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Im September desselben Jahres organisierte die Experten-kammer von Swiss Engineering STV ein internationalesKolloquium über die Rolle der Experten. Die Teilnehmendenkamen zahlreich aus Frankreich und aus der französischenSchweiz und hatten hier die Gelegenheit, sich diePräsentationen der verschiedenen Gutachtenbereichesowie der Rollen und der Verantwortung der Experten anzu-hören. Dieser Austausch verdeutlichte die Wichtigkeit derExpertenkammer bei Versicherungen, Gerichten undPrivatpersonen.

Die Gemeinsamkeit all dieser Veranstaltungen besteht inder Wichtigkeit und Notwendigkeit, über die Rolle einesBerufsverbandes zu sprechen. Der Verband kann seine Zielenur erreichen, wenn er zu aktuellen Themen Veranstaltun-

Aussergewöhnliche Abschlussleistungen von Absolventen zahlen sich aus. Swiss Engineering STV fördert dies mit attraktiven Weiterbildungsgutscheinen.Les travaux de diplômes exceptionnels permettent un retour sur investissement à leur auteur. Swiss Engineering UTS les encourage avec des bons attrayants depost-formation.

gen durchführt oder zu diesen Stellung bezieht. Das heisst,die Technik ins Gespräch bringen, zur beruflichen Entwick-lung seiner Mitglieder beitragen und als Schnittstelle zwi-schen Schulen und Unternehmen fungieren. Das sind ehr-geizige Ziele, die aber Jahr für Jahr die wichtige Rolle einesIngenieur- und Architektenverbands bestätigen. Dabei darfnatürlich die Förderung des Berufsnetzes nicht vergessenwerden, das im Laufe der organisierten Veranstaltungengepflegt wird.

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Regione della Svizzera Italiana

L’anno 2008 è stato caratterizzato per lasezione Ticino da varie attività di naturaculturale e di natura ricreativa. Diversisono stati gli impegni profusi per presen-tare l’associazione, in modo particolarepresso i giovani neo-diplomati SUPSI; atale proposito stiamo collaborando conla direzione della stessa e con i due di-partimenti DACD e DTI allo scopo di pro-muovere maggiormente le professionitecniche all’interno delle scuole. Ab-biamo inoltre cercato di coinvolgereanche un ampio pubblico eterogeneocon conoscenze professionali differenti,ossia:

• visita cantiere Palazzo Mantegazza, Lugano-Paradiso progettista arch. G. Camponovo «… interessante concetto dell’arredamento interno, con il sapiente uso di luci e forme,l’aspetto di autosufficienza energeticacon tecnologie all’avanguardia e pulite,come termopompe e corpi raffreddanti sul soffitto …»

• visita cantiere Alp Transit, Pollegioaccompagnatore ing. R. Poncini«…Il momento più impressionantedella giornata è stato sicuramente ladiscesa con i pulmini lungo il cunicolod’accesso di Faido che ci ha permessodi raggiungere il tunnel di base del SanGottardo. L’estrema pendenza e lalunghezza del cunicolo, ben 2 700 metri,hanno suscitato un po’di inquietudine…»

• gita alla casa automobilistica Ferrari a Maranello, Italia

• conferenza tecnica, «nuovo acceleratore di particelle LHC del CERN», conil ticinese dr. fisico Marzio Nessi«…l’LHC è una macchina tecno-logicamente avanzatissima e costituisce un rivelatore gigantesco che osser

va l'infinitamente piccolo, in sostanzauna specie di enorme microscopio,perla scientifica e tecnologica unica nel mondo…»

• stand «swiss geoscience meeting2008», Palazzo dei Congressi aLugano

I momenti culturali e ricreativi organizza-ti con la presenza di personalità delcampo architettonico, ingegneristico escientifico, sono stati quindi di auspiciopositivo per garantire una certa stabilitàe per veicolare una migliore conoscenzadelle professioni tecniche, questioneche ci sta particolarmente a cuore vistala crisi professionale che le stesse stan-no conoscendo in questi anni, deducibi-le anche dalle problematiche relative alriconoscimento del titolo a livello euro-peo e dalla riforma di Bologna del 1999.Costantemente attenti alle esigenze deinostri soci, i nostri obiettivi sono finaliz-zati a creare un’omogeneità professiona-le nell’ottica futura di poter facilitare unamobilità nella dimensione europea.

Siamo consapevoli che la ricerca, la pro-gettazione e la costruzione in generale,oltre ad essere un testimone importantedella storia, contribuiscono anche albenessere individuale ed influenzano lacrescita economica del nostro paese;considerazioni importanti che devonofarci riflettere e ci devono stimolare edunire specialmente oggigiorno nel meri-to della crisi congiunturale che ci atten-de nel prossimo futuro.

Non dobbiamo pertanto dimenticare chela nostra professione ci stimola a ricerca-re soluzioni innovative in ogni campotecnico, innovazioni che talvolta hannoinflussi positivi sull’evoluzione congiun-turale, nell’ottica di poter contribuire almeglio alle nostre attività quotidiane.

Monica Gianelliarch. HES/UTSPresidente SezioneTicino

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Region italienische Schweiz

Das Jahr 2008 war für die Sektion Tessin vonverschiedenen kulturellen Anlässen und Frei-zeitaktivitäten geprägt. Es gab zahlreicheInitiativen, mit denen sich der Verband prä-sentierte, insbesondere bei jungen Fach-hochschulabsolventen der SUPSI. Deshalbwird eng mit der Direktion der SUPSI undden beiden Departements für Umwelt, Bauund Design (DACD) und für InnovativeTechnologien (DTI) zusammengearbeitet, mitdem Ziel, die technischen Berufe innerhalbder Ausbildungsinstitute stärker zu fördern.Es war ausserdem ein Bestreben, einembreiten und heterogenen Publikum Einblickein die unterschiedlichen Berufe zu geben:

• Besichtigung der Baustelle Palazzo Mante-gazza, Lugano-Paradiso: „Interessantes Innenausstattungskonzept mit gekonntem Einsatz von Lichtquellen und Formensowie dem Aspekt der energetischenAutarkie mittels avantgardistischer undsauberer Technologien, wie Thermo-pumpen und Kühlkörpern an den Decken.”Architekt G. Camponovo, zuständig für Planung und Entwurf

• Besichtigung der Baustelle Alp Transit, Pollegio:

“Der eindrucksvollste Moment

des Tages war sicherlich die Fahrt mit den Bussen hinunter zum Sankt-Gotthard-Basistunnel durch den Zugangsstollen Faido. Die extreme Neigung und die Länge des Stollens, der gut 2700 Metermisst, haben etwas Unruhe aufkommen lassen.” Ingenieur R. Poncini, Begleiter

• Fahrt zu den Ferrari-Werken in Maranello, Italien

• Technische Konferenz zum Thema

“Der neue Teilchenbeschleuniger LHC

am CERN“. “Der LHC ist eine auf neus-ten Technologien basierende Maschine,ein gigantischer Detektor zurBeobachtung des ‚unendlich Kleinen’,

gewissermassen eine Art überdimensio-nales Mikroskop, ein auf der Welt einzig-artiges Juwel der Wissenschaft und Technologie.”Physiker Dr. M. Nessi, Referent

• Stand an der „Swiss Geoscience Meeting 2008” im Kongresspalast von Lugano

Die unterschiedlichen Veranstaltungen mitPersönlichkeiten aus Architektur, Technikund Wissenschaft erwiesen sich als viel ver-sprechend, um faszinierende Einblicke in dietechnischen Berufe zu vermitteln. DiesesAnliegen ist uns vor dem Hintergrund derderzeitigen Krise bei diesen Berufen beson-ders wichtig. Die Krise wurde sicherlich auchdurch die Schwierigkeiten bei der europa-weiten Anerkennung des Studientitels undder Bologna-Reform von 1999 mitverschul-det. Um die Interessen unserer Mitglieder zuvertreten, sind unsere Aktivitäten darauf aus-gerichtet, Homogenität bei den Berufen zuschaffen, mit Blick auf eine zukünftigeErleichterung der Mobilität auf europäischerEbene. Wir sind uns bewusst, dass For-schung, Planung und Bau im Allgemeinen –neben der Tatsache, dass sie wichtigeZeitzeugnisse sind – zum Wohlstand jedesEinzelnen beitragen und einen Einfluss aufdas Wirtschaftswachstum unseres Landeshaben. Solche wichtigen Überlegungen soll-ten uns zum Nachdenken anregen und einAnsporn zum gemeinsamen Handeln sein,gerade heute angesichts der konjunkturellenKrise. Wir dürfen deshalb nicht vergessen,dass unser Beruf uns ständig nach innovati-ven Lösungen in allen technischen Berei-chen suchen lässt, die zur Verbesserungunserer täglichen Arbeit beitragen – Inno-vationen, die manchmal auch einen positivenEinfluss auf die konjunkturelle Entwicklunghaben.

Monica GianelliDipl. Arch. FH/STVPräsidentin derSektion Tessin

Page 48: Jahresbericht Swiss Engineering 2008

SA d’édition UTS de Swiss Engineering

Les bases du journal Swiss Engineeringsont saines et assurées pour les troisprochaines années. De cette manière, leconseil d'administration pouvait se con-centrer sur des tâches de supervision.Ce n'était toutefois pas suffisant pour cecercle. Il a aussi la tâche de préparer unevision d'avenir, avec des produits et desprestations en conséquence. Avec leprojet «Personal Information Basket(PIB)», il a souhaité lancer une innovati-on telle qu'il n'en existe pas encore. Ceprojet aurait constitué un avantage stra-tégique pour une association d'ingé-nieurs, tant sur le plan de la communica-tion que en terme d'innovation.

Après avoir amélioré la forme du journalen 2007 avec une nouvelle mise enpage et une présentation de meilleurequalité, le Conseil d’administration s’estpenché en 2008 sur son lectorat. En tra-vaillant sur un produit très personnalisé– le personnal info basket ou PIB – leconseil d’administration souhaitait pou-voir offrir à chaque lecteur du journalune version qu’il aurait lui-même définie.Las, lors de la Conférence des prési-dents en novembre, ce projet a été re-jeté. Coûts trop élevés, nécessité pasprouvée, difficulté de travail, autant d’ar-guments qui ont été évoqués à Soleure. Le projet du PIB était en travail depuisplus de trois ans déjà. Produit novateur,il devait permettre à chaque membre derecevoir des informations spécifiques enprovenance de la/les section/s et ougroupement/s professionnel/s auxquelsil appartient. Des informations personna-lisées, livrées directement avec leJournal. L’idée du projet est née du faitque les members ont signalé n’avoir pasle temps de lire journal Swiss Enginee-ring RTS/STZ.

En offrant un produit de ce type, la SAd’édition souhaitait faire d’une pierredeux coups. Elle offrait une innovationaux membres de l’association, unmoyen de communication très direct eten même temps elle permettait aux sec-tions et groupements professionnels derationnaliser leur communication. Lesinformations étaient rédigées commejusqu’ici et ensuite l’envoi se faisaitdirectement avec le journal.

Tout projet a un coût. Le PIB n’échappaitpas à la règle. Un grand partenaire a ététrouvé sur le plan suisse pour soutenir lelancement du projet. Et, en principe, lesfrais d’envois des sections/groupe-ments professionnels pouvaient être uti-lisés à équivalence pour le PIB. A l’heuredu tout électronique, le PIB représentaitun moyen de communication complé-mentaire, qui permettait ainsi de mieuxcibler l’information et de l’amener demanière très directe à son destinataire. Las, en dépit d’explications répétées, leprojet n’a pas reçu l’aval des présidentslors de leur conférence annuel qui s’estdéroulée à Soleure. Trop cher pour lesuns, pas assez performant pour lesautres, trop rudimentaire, les argumentsse sont multipliés pour rejeter au final ceprojet. Celui-ci sera toutefois réétudiépar le Conseil d’administration – avec leComité central – pour voir si le projet aencore une chance, sous une autreforme.

Alois BalmerPrésident du Conseild'administration de laSA d'édition UTS

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

STV Verlags AG

Die Zeitschrift Swiss Engineering steht aufeinem festen Fundament, das für die nächs-ten drei Jahre gesichert ist. Der Verwal-tungsrat gab sich aber nicht mit Kontrollauf-gaben zufrieden, sondern stellte sich eben-falls der Aufgabe, die zukünftige Ausgestal-tung der Zeitschrift mit den entsprechendenProdukten und Dienstleistungen vorzuberei-ten. Mit dem Projekt „Personal InformationBasket (PIB)“ sollte eine Neuerung auf denMarkt gebracht werden, wie es sie vorhernoch nie gab. Dieses innovative Projekthätte für die Ingenieursverbände einen stra-tegischen Vorteil in der Kommunikationbedeutet.

Nachdem die Zeitschrift 2007 mit einemneuen Layout und einer qualitativ besserenAufmachung aufgewertet worden war, be-fasste sich der Verwaltungsrat 2008 mit derQualitätsüberwachung der Zeitschrift. Zu-dem wollte er mit einem stark individuali-sierten Produkt – dem Personal Info Basket(PIB) – jedem Leser eine massgeschneider-te Version anbieten. Leider wurde diesesProjekt an der Präsidentenkonferenz abge-lehnt. Zu hohe Kosten, nicht nachgewiese-ne Notwendigkeit, Schwierigkeiten bei derUmsetzung – dies stellt nur eine Auswahlder Argumente dar, die in Solothurn genanntwurden.

Das Projekt PIB war seit mehr als dreiJahren in Arbeit. Dieses neuartige Produktsollte jedem Mitglied spezielle Informatio-nen aus den Bereichen und Berufsgruppenliefern, denen es angehört. Diese individua-lisierten Informationen sollten direkt mit derZeitschrift geliefert werden. Die Idee für die-ses Projekt entstand aufgrund der Äusse-rungen von Verbandsmitgliedern. Sie mach-ten darauf aufmerksam, dass sie kaum Zeithätten, die Fachzeitschrift Swiss Enginee-

ring RTS/STZ zu lesen. Mit diesem Produkt-angebot wollte die Verlags AG zwei Fliegenmit einer Klappe schlagen: DieVerbandsmitglieder erhalten ein neuartiges,sehr direktes Kommunikationsmittel, undgleichzeitig können die Bereiche sowieBerufsgruppierungen ihre Kommunikationrationalisieren.

Jedes Projekt verursacht Kosten – der PIBist dabei keine Ausnahme. Mit der

“Post”

wurde auf Schweizer Ebene ein grosserPartner gefunden, um die Einführung dermassgeschneiderten Information zu unter-stützen. Dieser kompetente Partner brachteviel Know-how und auch Finanzmittel in dasProjekt ein. Die Post beurteilt den Weg alssehr erfolgsversprechend und ist gewillt, dieProbleme des kombinierten Versandes kon-struktiv zu lösen. Zudem könnten dieVersandkosten, die bei den Bereichen undBerufsgruppen entfallen, grundsätzlich fürden PIB eingesetzt werden. Trotz wiederhol-ter Aufzählung der Vorteile bekam dasProjekt leider nicht die Unterstützung derPräsidentenkonferenz bei der jährlichenKonferenz in Solothurn. Für die einen war eszu teuer, für die anderen nicht leistungsfähiggenug oder zu wenig ausgereift – dieArgumente häuften sich, und das Projektwurde schliesslich abgelehnt. Der Verwaltungsrat konnte vorerst dieUnterstützung der Post sichern und wirdversuchen in Zusammenarbeit mit demZentralvorstand diese Innovation zu realisie-ren. Er ist überzeugt, dass innovative Inge-nieure für innovative Produkte offen sind.

Alois BalmerVR-Präsident der STV Verlags AG

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Chambre d'Experts

L'année 2008 a signifié pour la chambred'experts une nouvelle direction. À l'as-semblée générale du 23 mai 2008 àNeuchâtel, Xavier Koeb, architecte etexpert s’est retiré après huit années à laprésidence. À sa place Gilbert Bielmann,architecte et expert, a été élu comme pré-sident pour les quatre prochaines années. Le nouveau président a présenté à l’as-semblée ses objectifs pour son mandat:1. Etablir des contacts avec d’autres orga-nisations professionnelles, les autreschambres d'experts et le comité centralde SwissEngineering. 2. Etablir un contact permanent avec lescommunes, les cantons et les tribunauxessentiellement par des liens directs etaussi par les médias.3. Donner une nouvelle orientation à la for-mation des experts. Le contact avec lesHautes écoles doit être renforcé, car lesfuturs experts sont issus de ces écoles.Ces trois objectifs principaux sont placéssous le «chapeau» de la Chambre d'Ex-perts de l'UTS et correspondent aux sta-tuts. Ils ont pour but de favoriser la noto-riété de la chambre.

À l'assemblée générale de NeuchâtelHans Moser, ingénieur et expert a démis-sionné comme membre du comité. HansMoser était responsable pour l'organisa-tion des cours d'introduction pour lesfuturs experts et les séminaires de forma-tion continue. C’est Daniel Ingold, ingé-nieur, qui a repris son dicastère au comité.

Activités de qualité: Le 14 avril 2008 unséminaire sur le thème «aspects juridi-ques de l'activité de l'experts» a été orga-nisé à Lucerne. Malheureusement 13membres seulement ont participé à ceséminaire de haute qualité.

Le cours d'introduction pour les expertsété organisé le 18 avril 2008 à Olten.Douze participants intéressés ont partici-pés au cours. Deux se sont présentés àl'admission et ont été confirmés.

Du 10 au 13 septembre 2008 le deuxièmecongrès international des experts franco-phone s’est tenu à Montreux. 47 expertsde la France, de Belgique, du Canada etde la Suisse ont pris part à ce congrès, quia été organisé de main de maître parnotre membre et ancien président XavierKoeb.

Le projet de la formation continue desmembres, est nouvellement défini. Lecontact avec les autres chambres fait par-tie de ce projet. Deux membres du comi-té sont responsables pour ce travail. Unprogramme des séminaires en allemandet français/italien a également été mis enplace.

Pour empêcher le départ de membres quiabandonnent leurs activités profession-nelles, le comité travaille à une fondationd’un «conseil des anciens». Le projetdevrait être présenté à l’assemblée 2009.

Les statuts de la chambre ont été rema-niés définitivement cette année. Ils ontété examinés par le comité central. À l'as-semblée générale 2009 les nouveaux sta-tuts seront soumis aux membres de laChambre d’Experts.

Le comité a siégé à six reprises en 2008.Le nombre des membres a progressé dedeux unités pour s’établir à 127 mem-bres. Un des objectifs du comité est aussid’augmenter le nombre des membres à laChambre d’Experts ou tout au moins de lestabiliser.

Gilbert BielmannPrésident de laChambre d'Experts

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Expertenkammer

Das Jahr 2008 wartete für die Experten-kammer mit Änderungen auf – sowohl inder Führung wie auch in der Zielrichtung.An der Generalversammlung im Mai 2008trat der Architekt und Experte Xavier Koeb– nach acht Jahren Amtszeit – als Präsi-dent zurück. An seiner Stelle wurdeGilbert Bielmann, ebenfalls Architekt undExperte, zum Präsidenten für die nächstenvier Jahre gewählt. Der neue Präsidentpräsentierte an der Generalversammlungin Neuenburg seine Ziele für dieseAmtsperiode:1. Der Kontakt zu anderen Experten-

kammern der verschiedenen Berufs-verbände und zum Zentralsekretariat von Swiss Engineering STV muss hergestellt und gepflegt werden.

2. Gemeinden, Kantone und Gerichte müssen nachhaltig über das Bestehen der Expertenkammer informiert werden.

3. Die Ausbildung unserer Experten muss neu orientiert werden. Dazu muss Kontakt zu den Hoch-schulen aufgenommen werden. Aus diesen Schulen profilieren sich die zukünftigen Experten.

Diese drei Hauptziele stehen natürlich fürdie Ideen und Interessen der Experten-kammer von Swiss Engineering STV undentsprechen deren Statuten. Sie sollenmithelfen, die Kammer anerkannter undbekannter zu machen. An der Generalversammlung trat zudemHans Moser als Vorstandsmitglied zurück.Der Ingenieur und Experte war in der Zeitals Vorstandsmitglied für die Organisationder Einführungskurse für zukünftige Ex-perten und für die Weiterbildungssemina-re verantwortlich. An seiner Stelle wurdeder Ingenieur Daniel Ingold in den Vor-stand gewählt. Auch 2008 wurden zahlreiche Aktivitätendurchgeführt. Zum Beispiel wurde am 14.April 2008 in Luzern ein Seminar zumThema „Rechtliche Aspekte der Experten-

tätigkeit“ abgehalten. Dreizehn Mitgliederhaben an diesem – von hochkarätigen Re-ferenten geleiteten – Seminar teilgenom-men. Der Einführungskurs für Expertenwurde vier Tage später, am 18. April 2008,in Olten mit zwölf interessierten Teilneh-mern durchgeführt. Zwei der zwölf Teil-nehmenden haben sich zur Aufnahme ge-meldet. Sie wurden in einem Aufnahme-gespräch geprüft und in die Expertenkam-mer aufgenommen. Mitte September2008 fand in Montreux der zweite interna-tionale Kongress der französisch spre-chenden Experten statt. 47 Experten ausFrankreich, Belgien, Kanada und derSchweiz nahmen an diesem – von unse-rem Mitglied und ehemaligen PräsidentenXavier Koeb organisierten – Anlass teil. Das Konzept für die Weiterbildung derMitglieder wird neu definiert. Dazu wirdein Konzept in Zusammenarbeit mit ande-ren Kammern erstellt. Zwei Mitglieder desVorstandes sind für diese Arbeit verant-wortlich. Ebenfalls wird ein ausgewogenerTerminplan für die Seminare in den Lan-dessprachen Deutsch und Französisch/Italienisch verfasst.

Um den Abgang von Mitgliedern, welcheihre Berufstätigkeit aufgeben, zu verhin-dern, arbeitet der Vorstand an der Grün-dung eines so genannten „Beirates“ oder«conseil des anciens». Die Gründung die-ses Mitgliederstatus soll an der General-versammlung 2009 erfolgen. An dieserwerden den Mitgliedern auch die neuenStatuten der Expertenkammer zur Geneh-migung unterbreitet, die im letzten Jahrendgültig überarbeitet wurden. Der Zen-tralvorstand hat die Statuten bereitsbegutachtet.Der Vorstand tagte 2008 an sechsSitzungen. Der Mitgliederbestand hat sichum zwei auf nun 127 Mitglieder erhöht.Der Vorstand möchte die Mitgliederzahlweiterhin erhöhen oder zumindest stabili-sieren.

Gilbert BielmannPräsident derExpertenkammer

Page 52: Jahresbericht Swiss Engineering 2008

OrtLieuSion

Fribourg

Changins

Genève

Genève

Lullier

Saint-Imier

Saint-Imier

Yverdon-les-Bains

Yverdon-les-Bains

SchuleÉcoleHES-SO Valais, sciences de l’ingénieur

Ecole d’ingénieurs et d’architectes deFribourg

Ecole d’ingénieurs de Changins

Ecole d’ingénieurs de Genève

Ecole d’ingénieurs de Genève

Ecole d’ingénieurs de Lullier

Haute Ecole ARC ingénierie

Haute Ecole ARC ingénierie

Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud HEIG-VD

Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud HEIG-VD

PreisträgerLauréatsGiacomo Arrigoni

Florian Romanens

Olivier Robert

Matthias Theurillat

Paul Giglio

Fanny Greulich

Fabienne Roth

Yann Voumard

Antoine Hirsbrunner

Sylvain Fankhauser

FachrichtungDisciplineSystèmes industriels

Génie électrique

Oenologie

Génie mécanique

Génie civil

Gestion de la nature

Informatique

Informatique

Systèmes industriels, orientation conception

Informatique, orientation logiciel

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Swiss Engineering Award 2008/2009

Avec le Swiss Engineering Award, Swiss Engineering UTS récom-pense depuis de nombreuses années des nouveaux diplômésHES qui se sont distingués par d'excellentes prestations techni-ques. Les lauréats du prix reçoivent des bons de formation conti-nue qu'ils peuvent faire valoir sur tous les cours de SwissEngineering UTS, sur des cours de perfectionnement et postgra-des d'une HES et de l'EPF Zurich, ainsi que sur toutes les taxesd'écolage des HES et des EPF.

Mit dem Swiss Engineering Award zeichnet Swiss EngineeringSTV seit Jahren FH-Diplom-Absolventen aus, die durch eine her-vorragende technische Leistung auffallen. Preisträger erhaltenWeiterbildungsgutscheine. Diese können die Preisträger für SwissEngineering-STV-Kurse oder Weiterbildungskurse und Nach-diplomstudien an einer Fachhochschule oder der ETH Zürich ein-lösen. Die Gutscheine können aber auch für Studiengebühren und-beiträge der FH und ETH genutzt werden.

OrtLieuBern

Bern

Biel

Biel

Buchs

Burgdorf

Burgdorf

Burgdorf

Burgdorf

Burgdorf

Chur

Horw

Muttenz

St.Gallen

Windisch

Winterthur

Winterthur

Winterthur

SchuleÉcolePHW Bern AGHochschule Wirtschaft

PHW Bern AGHochschule Wirtschaft

Berner Fachhochschule Architektur, Holz und Bau

Berner FachhochschuleTechnik und Informatik

NTB Interstaatliche Hochschule für Technik Buchs

Berner FachhochschuleArchitektur, Holz und Bau

Berner FachhochschuleArchitektur, Holz und Bau

Berner FachhochschuleArchitektur, Holz und Bau

Berner FachhochschuleArchitektur, Holz und Bau

Berner FachhochschuleArchitektur, Holz und Bau

HTW Chur Hochschule für Technik und Wirtschaft

Hochschule LuzernTechnik & Architektur

Fachhochschule NordwestschweizHochschule für Architektur, Bau und Geomatik

Interstaatliche Hochschule für Technik Buchs NTB, Campus Waldau

Fachhochschule Nordwestschweiz

ZHAW Zürcher Hochschulefür Angewandte Wissenschaften

ZHAW Zürcher Hochschulefür Angewandte Wissenschaften

ZHAW Zürcher Hochschulefür Angewandte Wissenschaften

PreisträgerLauréatsRoger Hug

Simon Winkenbach

Bernhard Bieri

Sandro Guggiari

Mischa Inauen

Michael Kunz

Fabian Graber

Marko Rados

Sacha Conus

Erich Koch

Christian Barwart

Aaron Wyder

Reto Imesch

Marco Beck

Marc Waldmeier

Thomas Rujbr-Keller

Fabian Hautle

Sabrina Haag

DiplomfeierDate de la promotion19 décembre 2008

29 novembre 2008

14 novembre 2008

25 septembre 2008

27 janvier 2009

27 janvier 2009

4 mars 2009

4 mars 2009

13 février 2009

13 février 2009

DiplomfeierDate de la promotion18. Januar 2008

25. Juni 2008

10. Oktober 2008

12. September 2008

10. Oktober 2008

11. Januar 2008

11. Januar 2008

10. Oktober 2008

10. Oktober 2008

11. Januar 2008

4. Oktober 2008

12. September 2008

17. Oktober 2008

14. November 2008

20. September 2008

20. Juni 2008

3. Oktober 2008

31. Oktober 2008

FachrichtungDisciplineWirtschaftsingenieur

Wirtschaftsingenieur

Architektur, Holz und Bau

Technik und Informatik

Systemtechnik

Architektur, Holz und Bau

Architektur, Holz und Bau

Architektur, Holz und Bau

Architektur, Holz und Bau

Architektur, Holz und Bau

Technik und Wirtschaft

Informatik

Bauingenieurwesen

Systemtechnik

Systemtechnik

Architektur

Bauingenieurwesen

Systeminformatik

Page 53: Jahresbericht Swiss Engineering 2008

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Zentralverband, Association faîtière 2008 2009

Aktivmitglieder, Membres actifs 11’932 11477Einzelmitglieder, Membres individuels 1’139 1188Ehrenmitglieder, Membres d’honneur 25 25Diplomanden, Nouveaux diplômés 446 672Studenten, Étudiants 174 273Fördermitglieder, Membres de soutien 168 175Total 13’884 13’810

Sektionen – Sections

Fachgruppen – Groupements professionnels

15 Aargau 873 Felix Kreidler30 Basel 620 Robert J. Stern40 Bas-Valais 278 Joseph Cordonier50 Bern 965 Ursula Baour-Hayoz60 Berner Oberland 312 André Lengen70 Biel-Bienne 252 Bernard Progin

120 Fribourg 401 Laurent Linder130 Genève 292 Serge Deschenaux140 Glarnerland 80 Hansjörg Spörri150 Graubünden 349 Rolf Jurt160 Horgen 164 Rolf Senn170 Transjura 283 Monique Paupe Deruaz190 Langenthal 160 Markus Lüthi220 Luzern 453 Bruno Schöpfer, Christopher Baila

Nr. Sektion Anzahl Mitglieder Präsident/PräsidentinN° Section Nbre de membres Président/e

Nr. Sektion Anzahl Mitglieder Präsident/PräsidentinN° Section Nbre de membres Président/e

230 Neuchâteloise 252 Jean-René Ernst240 Oberwallis 145 Rinaldo Zenklusen250 Olten 214 René Lüscher260 Rüti u.U. 240 Patric Gschwend290 St.Gallen 426 Helmut Niedermann300 Solothurn 254 Urs Güdel310 Ticino 372 Monica Gianelli320 Thurgau 271 Giovanni Crupi330 Uri 80 Marcel Gasser340 SE-Vaud 938 Eric Schaller370 Wil u.U. 179 Werner Käufeler380 Winterthur-Schaffh. 564 Beat Halter400 Zug 169 Philipp Kissling410 Zürich 1537 Werner Geissberger

510 FBI CH Betriebsingenieure 115 Markus Abt520 DDA Design & Development Ass. 249 Werner Wepfer532 FAB OCH 170 Urs Fankhauser533 FAB ZCH 102 Peter Krummenacher534 FAB ZH 224 Daniele Lupini537 FAB Nordwestschweiz 202 Hilmar Lange538 GPA Architectes-Vaud 135 Lucas Godat539 GPI Ing. génie civil-Vaud 175 Yves Stanley Barbey541 FG Vermessung und Geomatik 205 Oliver Begré-Maier542 GIG Ing. géomatique 101 David Varidel570 FG Umwelttechnik und Energie 263 Kurt Benedikt Rütti581 FAEL Elektronik und Informatik 535 Thomas Hauser

582 GPEI Electronique, inform./microt. 224 Albert Richard590 Gruppo professionale Alumni MIG 7 Roberto Tulipani591 WI Wirtschaftsingenieure 303 Martin Harder592 GPIG Ing. de Gestion 85 Majid Monnard600 BSA Branches spec. d'agriculture 25 610 FGST Sicherheitstechnik 66 Hans-Rudolf Andrist630 FGKS Kunststofftechnik 68 Silver Schlittler650 fia FG Ingenieurinnen 43 Claudine Estermann-

und Architektinnen Tschupp660 GITI technologies de l'information 183 Lucas Varé670 FG Swiss Timber Engineers 159 Martin Graf

2 Expertenkammer des STV 115 Gilbert Bielmann7 SE-Consultants 27 Mauro Pellegrini

Nr. Fachgruppe Anzahl Mitglieder Präsident/PräsidentinN° GP Nbre de membres Président/e

Nr. Fachgruppe Anzahl Mitglieder Präsident/PräsidentinN° GP Nbre de membres Président/e

Mitgliederbestand – Effectif des membres

VerbandsfaktenL'association en faits

Page 54: Jahresbericht Swiss Engineering 2008

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Rapport annuel 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Swiss Engineering STV setzt sich erfolgreich für die Interessen der Ingenieureund Architekten ein – auf nationaler und internationaler Ebene. 14 000Mitglieder profitieren von einzigartigen Diensten, viel Fachwissen, einemstarken Netz und wertvollen Kontakten. Nutzen auch Sie unsere Kompetenz.Wir bringen Sie weiter. Diplomandinnen und Diplomanden im ersten Jahrsowie Studentinnen und Studenten sogar gratis!

Gewünschte MitgliedschaftEinzelmitgliedMitglied Zentralverband

Ich werde Einzelmitglied (Jahresbeitrag CHF 240.–)

AktivmitgliedMitglied Zentralverband und Engagement in Sektionen und Fachgruppen

Ich werde Aktivmitglied (Jahresbeitrag CHF 200.–)Ich engagiere mich in der SektionIch engagiere mich in einer Fachgruppe

Die Jahresbeiträge der Sektionen und Fachgruppen variieren zwischen CHF 25.– und CHF 300.–

WeitereDiplomand (1 Jahr gratis)Student (gratis), voraussichtliches Abschlussjahr

Ausbildung

ETH-Diplom HTL-/FH-Diplom anderes Diplom:

Master-Degree Bachelor-Degree Student

Eintrag REG A oder B

Titel

Fachrichtung

selbständig angestellt

Als Fachzeitschrift wünsche ich

Swiss Engineering STZ (deutsch)

Swiss Engineering rts (französisch)

Mitglieder haben die Nase vorn

Bei

tritt

serk

läru

ng –

Bes

tellu

ng

Ich bestelle

Informationen über den Berufsverband Swiss Engineering STV

Salärbroschüre 2008/2009 (CHF 50.– plus Porto / Versandkosten), basierend auf

Salärdaten von über 4‘000 Ingenieuren/Architekten (gratis für Mitglieder)

Salärbroschüre 2009/2010 (CHF 75.– plus Porto / Versandkosten).

Versand ab Ende September 2009 (gratis für Mitglieder).

Persönliche Angaben

Herr Frau Firma

Name/Vorname

Firma

Geburtsdatum

Strasse/Nr.

Postfach

PLZ/Ort

Telefon Geschäft

Telefon privat

E-Mail

Datum/UnterschriftBeilage: Kopie Diplom

Bitte senden an:Swiss Engineering STV, Weinbergstrasse 41,CH-8006 Zürich, Fax +41 (0)44 268 37 00

Page 55: Jahresbericht Swiss Engineering 2008

Je souhaite recevoir:

des informations sur l’association professionnelle

Swiss Engineering UTS

la brochure salaires 2008/2009 (CHF 50.– plus frais d'envoi),

élaborée à partir des données salariales de plus de

4'000 ingénieurs et architectes (gratuit pour nos membres)

la brochure salaires 2009/2010 (CHF 75.– plus frais d'envoi).

Parution et livraison en septembre 2009 (gratuit pour nos membres).

Données personnelles

Mme M. Entreprise

Nom/Prénom

Date de naissance

Entreprise

Rue/No

Case postale

NP/Lieu

Tel. prof.

Tél. privé

E-mail

Date/signatureAnnexe: une copie de mon diplôme

Veuillez envoyer à: Swiss Engineering UTS, Secrétariat romandBd de Grancy 37, CH-1006 Lausannefax 021 617 87 79, [email protected]

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Jahresbericht 2008Swiss Engineering STV UTS ATS

Déc

lara

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d’ad

hési

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Com

man

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Swiss Engineering UTS s'engage avec succès pour représenter les intérêts des ingénieurs et des architectes, tant sur le plan national qu'international. 14 000 membres profitent déjà des prestations exclusives, d'informations spécifiques, d'un important réseau professionnel et de contacts de qualité. Utilisez vous aussi nos compétences! Nous vous accompagnons dans votre vie professionnelle. Les nouveaux diplômés et les étudiants bénéficient même d'une première année gratuite.

Adhésion souhaitéeMembre individuelMembre de l'association centrale

Je veux devenir membre individuel (cotisation annuelle CHF 240.–)

Membre actifMembre de l'association centrale et d’une section et/ou un groupement professionnel.

Je veux devenir membre actif (cotisation annuelle CHF 200.–)Je souhaite faire partie de la section Je souhaite faire partie du GP

Les cotisations aux sections et GP varient entre CHF 25.– et CHF 300.–, en plus de la cotisation centrale.

AutresNouvelle diplômée nouveau diplôméEtudiant/e (gratuit), année de diplôme prévue

Formation

Diplôme EPF Diplôme ETS/HES Autre diplôme:

Master-Degree Bachelor-Degree Etudiant

Inscription REG A ou B

Branche

Titre

Indépendant Employé

Comme journal de l'association, je désire recevoir

Swiss Engineering rts (en F)

Swiss Engineering STZ (en D)

Nos membres partent gagnants

Page 56: Jahresbericht Swiss Engineering 2008

DER BERUFSVERBAND DER INGENIEURE UND ARCHITEKTENL’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES INGÉNIEURS ET DES ARCHITECTES