Journal Police / Polizei Zeitschrift 2014 N° 50

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2014 N° 50

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Journal de la Police cantonale valaisanne - 2014 no 50 Zeitschrift der Kantonspolizei Wallis - 2014 n 50

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Editeur / HerausgeberPolice cantonale valaisanneBureau info & préventionAvenue de France 691950 Sion

Rédaction / RedaktionRédacteur en chef / ChefredaktorJean-Marie Bornet

Membres de la rédactionMitglier der Redaktion Emanuel BorterStève Léger Isabelle Pfammatter Patrick Rey Stéphane VouardouxChristian Zuber

Mise en page et graphismeLayout und GrafikPolice cantonale Michel Meier

Tirage 1500 exemplairesAuflage 1500 Exemplare

[email protected]

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Grégoire Dussex Président du Grand conseil valaisan Präsident des Grossen Rates Wallis

Le mot du CommandantDas Wort des Kommandanten

3 L’invité Der Gast

6 EditorialVorwort

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Actualités / Aktuell

Une délégation d'officiers de police polonais en terre valaisanne

Entre le 22 et le 25 septembre 2014, cinq officiers de la police polonaise, sous la conduite du colonel Jacek Fabisiak, ont été reçus à Sion par Christian Varone, Commandant de la Police cantonale Valaisanne. Cette visite a été pour eux l'occasion de découvrir le Corps de la Police cantonale valaisanne et de visiter le barrage de la Grande-Dixence. Leur périple s'est terminé à l'Académie de police de Savatan.

Le collègue Jérôme A. des Unités spéciales a par-ticipé la semaine du 6.10.2014 au 8.10.2014 au cours inaugural (TCCC Tactical Combat Casualty Care). Au terme de cette formation, il s'est classé dans les 3 meilleurs du cours. Les instructeurs espagnols ainsi que les superviseurs américains lui ont recommandé de participer à la session suivante en tant qu'instructeur. Depuis, il a été nommé instructeur TCCC par la NAEMT (National Association of Emergency Medical Technicians).

Un grand bravo !!

Belle performance d'un collègue des GITolle Leistung eines Kollegen der Spezialeinheit

Kollege Jérôme A. der Spezialeinheit nahm vom 06.10.2014 bis 08.10.2014 an einem Einfüh-rungskurs TCCC (TCCC Tactical Combat Casu-alty Care) teil. Die Ausbildung schloss er unter den drei Besten ab. Die spanischen Instrukto-ren und amerikanischen Supervisoren haben unserem Kollegen den Vorschlag gemacht, am nächsten Kurs als Instruktor teilzunehmen. Nach Abschluss des zweiten Kurses wurde er von der NAEMT (National Association of Emergency Me-dical Technicians) als Instruktor TCCC nominiert.

Herzliche Gratualtion !!

Eine Delegation polnischer Offiziere auf Walliser Boden

Fünf polnische Offiziere, angeführt vom Oberst Jacek Fabisak, wurden zwi-schen dem 22. und dem 25. September 2014 vom Kommandant der Walli-ser Kantonspolizei Christian Varone in Sitten empfangen. Bei diesem Besuch, hatten sie die Gelegenheit das Gebiet der Staumauer Grande Dixence zu be-wundern. Anschliessend wurden sie gastronomisch mit Wildspezialitäten ver-wöhnt. Zum Abschied besuchten sie noch die Polizeiakademie in Savatan.

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Le Grand BaillifDer Grossratspräsident

Groupe d'interventionInterventionsgruppeProcessus de sélection Auswahlprozess

visite la Police cantonale zu Besuch bei der Kantonspolizei

Pompiers valaisansWalliser FeuerwehrPortes ouvertes Tag der offenen Tür

Mémorial Christian Rey-BelletMemorial

RetraitésPensionierte

10 ans Label Fiesta10 Jahre Label Fiesta

Démo des partenaires feux bleusDemonstration der Blaulichtpartner

Rencontre Médias - PoliceMedientreffen

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Sommaire - Verzeichnis

www.police.vs.chwww.polizei.vs.chwww.respect-please.ch

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L'invitéDer Gast

Le 24 juin 2014, j’ai eu la chance de vivre une journée en im-mersion avec la Police cantonale valaisanne. Journée extraor-dinaire, où j’ai pu vivre de l’intérieur le travail de nos forces de police. J’ai pu constater avec satisfaction, la compétence, l’en-gagement, la disponibilité, le professionnalisme de notre police. Encore un grand merci au Commandant Christian Varone, à son état-major et tous les collaboratrices et collaborateurs de la Po-lice cantonale pour cette journée et je me permets ci-après de vous donner, sans obscurantisme, ma vision de la sécurité en Valais.

Début avril 2010, un distributeur de billets de banque de la suc-cursale de la Banque cantonale du Valais était volé par des mal-frats en provenance de France voisine. Un sentiment d’insécurité est apparu dans le Chablais. En effet, avec l’ouverture des fron-tières et la libre circulation des personnes, les postes de douane ont cessé d’être surveillés nuit et jour par les gardes-frontière. Quelques semaines après le Chablais, c’est une fusillade qui éclate à Martigny, opposant des Kosovars et des Cap-Verdiens. Un homicide fut malheureusement perpétré. Suite à ces graves événements, le Gouvernement valaisan instituait, par décision du 9 juillet 2010, un groupe de travail « Sécurité dans le Chablais et la région de Martigny ». Diverses mesures ont été proposées, faisant appel aux synergies et à la collaboration des divers par-tenaires concernés par la sécurité au quotidien.

En 2009, le Grand Conseil acceptait de modifier la législation sur la Police cantonale, dans le sens d’une augmentation des effectifs du Corps.

Avec un nombre d’infractions pénales qui se situe à environ 21'800 pour l’année 2013, le canton du Valais demeure le plus sûr de Suisse. Il n’en demeure pas moins que chaque infraction ou toute atteinte à la sécurité publique ou privée représente un acte punissable de trop. Le Corps de la Police cantonale valai-sanne effectue un travail remarquable, avec un taux d’élucida-tion élevé des affaires.

Le canton du Valais est entouré par la France et l’Italie. La Police cantonale est souvent débordée face à l’immigration illégale en constante augmentation ou bien encore à l’accroissement de

Ma visionDE La séCuRité En vaLais

Grégoire DussexPrésident du Grand Conseil valaisanPräsident des Grossen Rates Wallis

Am 24. Juni 2014 hatte ich Gelegenheit, die Walliser Kantonspo-lizei einen Tag lang bei ihrer Arbeit zu begleiten. Bei diesem ein-maligen Erlebnis erhielt ich einen Einblick in die unentbehrliche Leistung unserer Polizeikräfte und konnte mich von ihrer Kom-petenz, ihrem Einsatz und ihrer Professionalität überzeugen. Dafür möchte ich mich nochmals beim Kommandanten Christian Varone, seinem Stab und allen Mitarbeiterinnen und Mitarbei-tern der Kantonspolizei bedanken. Nachstehend nun meine Vi-sion der Sicherheit im Wallis.

Anfang April 2010 haben ein paar Ganoven aus dem benach-barten Frankreich einen Bankomaten der Walliser Kantonal-bank geplündert. Das führte zu einem Gefühl der Unsicherheit im Chablais. Hinzu kommt, dass die stationären Grenzkontrollen rund um die Uhr im Zuge des Schengener Abkommens und des freien Personenverkehrs abgeschafft wurden. Nur einige Wo-chen nach dem Vorfall im Chablais kam es in Martigny zu einer Schiesserei zwischen Kosovaren und Kapverdiern. Bedauerli-cherweise kam dabei ein Mensch ums Leben. Aufgrund dieser gravierenden Vorfälle hatte die Walliser Regierung am 9. Juli 2010 eine Arbeitsgruppe mit der Analyse der Sicherheitssitua-tion im Walliser Chablais sowie in der Region Martigny beauf-tragt. Dabei wurden mehrere Massnahmen ins Auge gefasst, bei denen die Nutzung der Synergien und die Zusammenarbeit verschiedener Akteure im Bereich der alltäglichen Sicherheit im Mittelpunkt stehen.

2009 hatte der Grosse Rat einer Änderung der Gesetzgebung über die Kantonspolizei zugestimmt, den Personalbestand der Kantonspolizei aufzustocken.

Mit ungefähr 21'800 Straftaten im Jahr 2013 bleibt das Wallis der sicherste Kanton der Schweiz. Tatsache ist aber, dass je-der Verstoss oder Beeinträchtigung der öffentlichen oder priva-ten Sicherheit eine Straftat zu viel ausmacht. Mit ihrer hohen Aufklärungsquote leistet die Walliser Kantonspolizei diesbezü-glich jedoch bemerkenswerte Arbeit.

Da das Wallis an Frankreich und Italien grenzt, ist die Kan-tonspolizei oft mit der ständig zunehmenden illegalen Einwan-derung und der wachsenden Drogenkriminalität konfrontiert.

MEinE vision DER siChERhEit iM WaLLis

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la criminalité liée aux drogues. Forte de 480 agents, la Police cantonale valaisanne ne dispose pas toujours d’effectifs en suf-fisance. En effet, avec l’arrivée massive, durant la période hiver-nale et estivale, de touristes, il devient difficile d’assurer une police de proximité dans tous les lieux stratégiques du canton.

Face à un afflux constant de requérants d’asile clandestins en provenance notamment du sud, la Police valaisanne collabore étroitement avec le Corps des gardes-frontière. Cette collabo-ration, bien que positive, demeure néanmoins lourde à mettre en œuvre ; chacun disposant de ses compétences propres, qui sont trop souvent redondantes.

Je plaide donc pour une synergie améliorée et ciblée entre, d’une part, les polices municipales et cantonale, d’autre part, entre la Police cantonale et le Corps des gardes-frontière, sans oublier la collaboration intercantonale. Les petites communes devraient unir leurs efforts en vue de la création de polices inter-communales fortes, comprenant des agents formés à l’école de police de Savatan et dont les compétences seraient élargies. La Confédération et les cantons doivent réfléchir ensemble à une répartition des compétences claire et simplifiée, ainsi qu’à un renforcement des synergies entre Police cantonale et gardes-frontière ; leur nombre doit être revu à la hausse, si l’on souhaite maintenir un niveau de sécurité élevé.

Le Parlement valaisan est constamment à l’écoute des ci-toyennes et des citoyens de ce canton et s’efforce de répondre au mieux aux demandes émanant du Gouvernement, dans le cadre du maintien des exigences élevées que constituent les prestations sécuritaires. L’achèvement du réseau radio de sécu-rité POLYCOM, l’augmentation des effectifs du Corps de police ou bien encore le groupe de travail "Collaboration Police canto-nale – polices municipales" institué par le Conseil d’Etat, en date du 14 décembre 2011, en constituent quelques réponses poli-tiques concrètes. L’échec de la collaboration entre Polices can-tonale et municipale de Sion ne doit pas être considéré comme définitif, bien au contraire. L’ouvrage devra être remis à l’ordre du jour et mené avec les autres villes du canton, à la lumière des propositions déposées par le groupe de travail « Police » en août 2012.

Le sentiment de sécurité passe par une police de proximité, vi-sible et à la disposition des citoyennes et des citoyens qu’elle est appelée à protéger. L’ordre public évolue constamment avec la société. Le Parlement est conscient que si le Valais demeure un canton sûr, c’est parce que l’Etat consent à y payer le prix fort. Je soutiens évidemment toute action ou réflexion tendant à maintenir un niveau de sécurité élevé et à une simplification des procédures régissant la collaboration entre la Confédération, le canton du Valais et les communes.

Et si j’ose cette citation de Benjamin Franklin :

Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre.

Avec mes amitiés.

Grégoire Dussex Président du Grand Conseil

Bei gerade mal 480 Gesetzeshütern ist es dennauch wenig erstaunlich, dass sie manchmal an ihre Grenzen stösst. Das macht sich besonders bei grossen Touristenmassen während der Sommer- und Wintersaison bemerkbar, wenn es schwierig wird, in allen strategischen Gebieten eine bürgernahe Polizei zu gewährleisten.

Angesichts des stetigen Zustroms von Asylbewerbern, die vor allem vom Süden her illegal über die Grenze gelangen, arbei-tet die Kantonspolizei eng mit dem Grenzwachtkorps zusam-men. Diese Zusammenarbeit ist zwar durchaus positiv, ihre Um-setzung ist allerdings alles andere als einfach. Viel zu oft führt die Tatsache, dass jeder über seine eigenen Kompetenzen ver-fügt, zu Redundanzen.

Aus diesem Grund setze ich mich für eine verbesserte Syner-gie zwischen der Gemeinde- und Kantonspolizei einerseits und zwischen der Kantonspolizei und dem Grenzwachtkorps an-dererseits ein, wobei es natürlich auch die interkantonale Zu-sammenarbeit nicht zu vergessen gilt. In diesem Sinne sollten kleinere Gemeinden ihre Kräfte bündeln, um starke interkommu-nale Polizeikräfte zu bilden, welche aus Absolventinnen und Ab-solventen der Polizeiakademie von Savatan bestehen und de-ren Kompetenzen erweitert würden. Der Bund und die Kantone sollten ihrerseits gemeinsam eine klare und vereinfachte Kom-petenzverteilung sowie eine Verstärkung der Synergien zwis-chen der Kantonspolizei und dem Grenzwachtkorps ins Auge fassen. Zudem sollte ihr Personalbestand aufgestockt werden, um weiterhin einen hohen Sicherheitsgrad zu gewährleisten.

Gerade im Sicherheitsbereich hat das Walliser Parlament stets ein offenes Ohr für die Anliegen der Bürger und Bürgerinnen des Kantons und bemüht sich den Ansprüchen der Regierung Rechnung zu tragen. Diesbezüglich gibt es mit der Vollendung des Funksicherheitsnetzes POLYCOM, der Aufstockung des Polizeikorps oder der vom Staatsrat am 14. Dezember 2011 ge-bildeten Arbeitsgruppe «Zusammenarbeit Kantonspolizei - Ge-meindepolizeien» vom 14. Dezember 2011 einige konkrete poli-tische Antworten. Das Scheitern der Zusammenarbeit zwischen der Kantonspolizei und der Sittener Gemeindepolizei darf nicht einfach hingenommen werden. Vielmehr müssen unter Berück-sichtigung der von der Arbeitsgruppe gemachten Vorschläge vom August 2012 die bereits gemachten Fortschritte mit den anderen Städten des Kantons weitergeführt werden.

Das Sicherheitsgefühl geht mit der Sichtbarkeit der bürgerna-hen Polizei Hand in Hand, welche stets um den Schutz der Bür-gerinnen und Bürger bemüht ist. Die öffentliche Ordnung dreht sich allerdings mit dem Rad der Zeit und das Parlament ist sich durchaus bewusst, dass die Sicherheit des Kantons Wallis ihren Preis hat. Ich unterstütze natürlich jede Handlung oder Über-legung, die den hohen Sicherheitsgrad aufrecht erhält und die Zusammenarbeit zwischen dem Bund, dem Kanton Wallis und den Gemeinden vereinfacht.

Abschliessend möchte ich mir ein Zitat von Benjamin Franklin erlauben:

Wer wesentliche Freiheit aufgeben kann um eine geringfü-gige bloss jeweilige Sicherheit zu bewirken, verdient weder Freiheit, noch Sicherheit.

Herzlichen Dank.

Grégoire Dussex Präsident des Grossen Rates

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En matière de gestion publique, le discours actuel prône la centralisation à outrance.

Cette dernière serait en effet le gage de mesures d'éco-nomies importantes notamment dans le domaine du per-sonnel. Cette approche est cependant à bannir en ma-tière de sécurité. Elle conduit en effet à la création d'une police coupée des réalités et loin des préoccupations de la population. Or, il s'agit de revenir à une véritable police de proximité.

Jusqu'au milieu du siècle dernier, la société était essen-tiellement rurale. Chacun appartenait à une communauté restreinte de parents et de voisins. La délinquance y était circonscrite à un espace délimité. Dans cet environne-ment, la seule présence du policier constituait un élément rassurant pour la population. Le gendarme était parfaite-ment intégré à la vie locale. Il en connaissait les moindres rouages et savait tisser des relations privilégiées avec celles et ceux qu'il était censé protéger. Or, cette volonté de proximité conserve encore toutes ses vertus à l'heure actuelle.

Le contexte social a cependant évolué. En quelques dé-cennies, nous sommes en effet passés d'une concep-tion solidaire de la vie en communauté à un individua-lisme exacerbé. Le milieu urbain n'a par ailleurs cessé de prendre de l'importance par rapport aux zones rurales.

Dans le même temps, la criminalité a effectué sa mue. De régionale, elle est devenue internationale. Elle concerne aujourd'hui des phénomènes inconnus par le passé, comme la criminalité économique à grande échelle et la cybercriminalité.

Toutefois, si l'environnement change, les attentes de nos concitoyennes et concitoyens demeurent les mêmes vis-à-vis des forces de police.

Ceux-ci attendent que nous continuions à assurer la sé-curité et l'ordre publics sur l'ensemble du territoire can-

In der heutigen Zeit wird in der Verwaltungsführung im-mer wieder die Zentralisierung hervorgehoben.

Diese soll vor allem im Personalbereich grosse Spar-massnahmen ermöglichen. In Sachen Sicherheit ist diese Vorgehensweise jedoch völlig fehl am Platz. Sie führt zu einer Polizei, welche abseits der Realität und der Sorgen der Bevölkerung steht. Heute muss eine echte bürger-nahe Polizei wiederhergestellt werden.

Bis Mitte des letzten Jahrhunderts war die Gesellschaft hauptsächlich ländlich. Jeder gehörte einer engen Ge-meinschaft von Verwandten und Nachbarn an. Die Krimi-nalität begrenzte sich auf einen bestimmten Raum. Die Anwesenheit eines Polizeibeamten genügte, um die Be-völkerung zu beruhigen. Der Gendarm war im lokalen Le-ben bestens integriert. Er pflegte enge Beziehungen zu Behörden und Bevölkerung. Auch in der heutigen Zeit ist die Wirksamkeit der Bürgernähe bewiesen.

Seitdem hat sich das soziale Umfeld verändert. Statt der einst solidarischen Anschauung des Gemeinschaftsle-bens steht heute vermehrt der Individualismus im Mit-telpunkt. Die städtische Umgebung hat im Vergleich zu ländlichen Gebieten an Wichtigkeit zugenommen.

Gleichzeitig hat sich auch die Kriminalität verändert. Einst regional ist sie heute international geworden. Sie umfasst Phänomene, welche in der Vergangenheit unbekannt wa-ren, wie Wirtschaftskriminalität im grossen Rahmen und Internetkriminalität.

Aber auch wenn sich das Umfeld verändert hat, so blei-ben die Erwartungen unserer Mitbürgerinnen und Mitbür-ger an die Polizeikräfte identisch.

Diese verlangen von uns die Gewährleistung der öffent-lichen Sicherheit und Ordnung auf dem gesamten Kan-tonsgebiet. Eine wirksame Polizei muss ihre Rolle als Be-schützer im Dienste der Bevölkerung stets wahrnehmen.

Le mot du CommandantDas Wort des Kommandanten

BÜRGERnahE PoLiZEiZEntRaLEs ELEMEnt unsEREs siChERhEitssYstEMs

La PoLiCE DE PRoXiMitEELEMEnt CEntRaL DE notRE sYstEME sECuRitaiRE

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tonal. En clair, une police efficace doit assumer un rôle protecteur au service de la population.

Pour ce faire, il est indispensable pour la Police cantonale de rester une véritable police de proximité. A mes yeux, sa mise sur pied et son efficacité passent par l'observa-tion de trois principes fondamentaux : la connaissance du terrain, la visibilité des forces de l'ordre et la capacité à mener des actions protectrices.

La connaissance du terrain suppose aujourd'hui, au-delà des contacts habituels avec la population, que l'on se fa-miliarise avec les phénomènes propres au milieu dans lequel on évolue. Les réalités urbaines sont par définition autres que celles que l'on rencontre dans les communes de taille plus réduite. Ainsi, on adaptera les actions de prévention et de répression aux objectifs poursuivis.

Comme par le passé, notre police devra encore renfor-cer sa présence effective sur le terrain en augmentant sa lisibilité. Plusieurs actions ont déjà été initiées dans ce domaine. A l'avenir, celles-ci devront être accrues même si cette démarche exige l'engagement d'effectifs importants.

Finalement, il s'agira de continuer à renforcer le senti-ment de sécurité de la population par des actions pro-tectrices. La traque de toutes formes de criminalité est ici essentielle. Par principe, il est exclu de banaliser les dénonciations que nous adressent nos concitoyennes et concitoyens. Confiants dans leur police, ceux-ci attendent en effet de tout agent du Corps de la Police cantonale que l'on se préoccupe efficacement de leurs requêtes.

Seul le respect des trois grands principes énoncés ci-de-vant assurera une véritable police de proximité au canton du Valais et concrétisera ainsi notre volonté d'être au ser-vice de la population valaisanne et de sa sécurité.

Christian VaRone Commandant

Deshalb ist es absolut notwendig, dass die Kantonspoli-zei eine echte bürgernahe Polizei bleibt. Ich bin der An-sicht, dass hierfür folgende drei Grundprinzipien einzu-halten sind: die Kenntnis des Geländes, die Sichtbarkeit der Ordnungskräfte und die Fähigkeit, Schutzaktionen durchzuführen.

Die Kenntnis des Geländes setzt heute voraus, dass man sich nebst den herkömmlichen Kontakten mit der Bevöl-kerung auch mit den Besonderheiten der Umgebung aus-einandersetzt. In städtischen Gebieten sieht die Realität anders aus als in ländlichen Gemeinden. Die Präven-tions- und Repressionsaktionen sind deshalb den ange-strebten Zielen anzupassen.

Wie bereits in der Vergangenheit muss unsere Polizei ihre sichtbare Anwesenheit auf dem Gelände weiter ver-stärken. Es wurden bereits mehrere Aktionen in diesem Bereich durchgeführt. Diese sind in Zukunft zu vermeh-ren, auch wenn dies unweigerlich mit einem grossen per-sonellen Aufwand verbunden ist.

Schlussendlich geht es darum, das Sicherheitsgefühl der Bevölkerung durch Schutzaktionen weiterhin zu verstär-ken. Hierbei ist es massgebend, dass alle Kriminalitäts-arten bekämpft werden. Grundsätzlich sind alle Anzeigen unserer Bürgerinnen und Bürger ernst zu nehmen. Sie haben Vertrauen in ihre Polizei und erwarten deshalb, dass jeder Beamte der Kantonspolizei sich ernsthaft um ihre Angelegenheiten kümmert.

Eine echte bürgernahe Polizei ist im Kanton Wallis nur dann möglich, wenn die drei vorerwähnten Grundprinzi-pien berücksichtigt werden, mit denen wir unseren Willen, im Dienste der Walliser Bevölkerung und ihrer Sicherheit zu stehen, untermauern.

Christian VaRone Kommandant

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Editorial Vorwort

50 numéros pour autant de trimestres ! Certains diront que c'est "de l'argent foutu par les fenêtres" (un coût pourtant 4 fois in-férieur à la moyenne car réalisé par la Po-lice cantonale), d'autres ne comprendront pas "le pourquoi du comment"… Mais c'est bien connu, ce ne sont pas les mécontents qui font avancer le monde mais bien ceux qui agissent  . C'est pourquoi je remercie les acteurs qui ont imaginé et créé ce journal. Et merci à ceux qui, aujourd'hui, le font perdurer et le développent.

Les personnes ayant un minimum de sen-sibilité à la chose publique et à la vie en société savent que la communication est le nerf de la guerre ou de la paix. C'est selon. Les affaires en mal de "com" ne manquent pas, démontrant qu'il vaut mieux conduire l'information plutôt que de la subir et que l'info est un droit pour le souverain et donc un devoir pour nous !

La Police cantonale l'a compris. Elle oc-cupe la place, sa place. Nouveaux sites dynamiques, présence sur facebook (12'000 fans), twitter, youtube et des appli-cations smartphones prochainement acti-vées. Une présence qui donne du poids à notre Corps. Un brin d'humilité ? Eh bien, il

Fünfzig Ausgaben für gleich viele Trimes-ter! Einige würden sagen, "dies ist Geld aus dem Fenster geworfen" (kostet vier Mal weniger, weil sie von der Kantonspoli-zei selber erstellt wird), andere verstehen nicht warum man dies macht. … Aber es ist ja bekannt, dass nicht die Unzufriede-nen auf dieser Welt weiterkommen, son-dern diejenigen die sich einsetzten  . Ich bedanke mich recht herzlich bei den Ak-teuren, die diese Zeitschrift entwickelt und verfasst haben. Vielen Dank auch den-jenigen, die heute noch zur Weiterent-wicklung des Magazins beitragen.

Die Personen, die ein Minimum an Sensibi-lität am Gesellschaftsleben haben wissen, dass die Kommunikation der Nerv zwi-schen Krieg und Frieden ist. An schlech-ten Erfahrungen in der Kommunikation fehlt es nicht. Es ist besser Informationen weiter zu leiten, als diese zu erfahren. Für uns ist dies Pflicht!

Die Kantonspolizei hat das begriffen und sie besitzt ihren Platz auf neuen dynami-schen Webseiten. Sie ist präsent auf Face-book (12'000 Fans), Twitter, YouTube und besitzt bald eine eigene Smartphone Ap-plikation. Eine Präsenz die unseren Korps

LE 50èME nuMéRoDu "JouRnaL tRiMEstRiELDE La PoLiCE CantonaLE" !

DiE 50. ausGaBE DER PoLiZEiZEitunG

Photo / Foto O. Maire

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est légitime de gonfler les pectoraux, notamment pour re-dorer l'image cantonale, entachée parfois faute d'actions et souvent par manque de communication.

Se faire connaître est le premier pas pour se faire ap-précier. Notre stratégie de communication a pour objectif principal de "vendre" les compétences et actions de qua-lité de nos collègues. Ce job, s'il est bien relayé auprès du grand patron, le peuple, permet de cultiver le capi-tal sympathie mais aussi de confiance, indispensables à l'accomplissement de nos missions.

Au fil des ans, notre journal trimestriel s'est transformé en carte de visite de la Police cantonale, permettant de sensibiliser les autorités aux aspects sécuritaires. Une manière de communiquer notre savoir, nécessaire à la République, les policiers étant interdits d'auberge au Grand Conseil. Il est aussi le moyen, avec "L'invité", de connaître l'avis de personnalités dans le domaine sécuri-taire. Le résultat est très positif pour la Police cantonale. Bref, un peu comme la toile du web, notre journal tisse la sienne.

Un appel enfin. Au nom du comité de rédaction, que les collègues motivés par la communication de nos valeurs et de nos succès, nous rejoignent. Dans l'es-prit de Churchill qui, parlant de la communication, avait déclaré "qu'il vaut mieux être acteur que spec-tateur". Il avait tout compris.

Bonne lecture, à partager sans modération avec vos proches, car c'est fait pour ça !

Jean-Marie BoRnet chef information et prévention

stark macht. Ab und zu ist es wichtig dies hervorzuheben, weil man oft von fehlender Kommunikation spricht.

Sich bekannt zu machen ist der erste Schritt, um ge-schätzt zu werden. Unsere Kommunikationsstrategie hat als Ziel, die Kompetenzen und Aktionen unserer Kolle-gen zu "verkaufen". Wenn dieser Job richtig ausgeführt wird und beim Volk gut ankommt, bewirkt dies Sympathie, aber auch Vertrauen, auf das man beim Ausführen unse-ren Aufgaben nicht verzichten kann.

In den letzten Jahren hat sich unsere vierteljährlich er-scheinde Zeitschrift in eine Visitenkarte der Kantonspo-lizei umgewandelt. Sie erlaubt es uns die Behörden in bezug auf Sicherheit zu sensibilisieren. Es ist eine Mög-lichkeit unser Wissen zu kommunizieren, da die Mitglie-der der Kantonspolizei für den Grossrat nicht wählbar sind. Weiter bietet die Rubrik "Der Gast" auch eine Gele-genheit, Meinungen von Persönlichkeiten im Sicherheits-gebiet zu erfahren. Das Ergebnis ist für die Kantonspo-lizei sehr positiv. Kurz gesagt, wie das "Web" sein Netz hat, spinnt sich unsere Zeitung sein eigenes.

Zum Schluss ein Aufruf. Unser Redaktionskomitee sucht motivierte Kollegen, die gerne über unsere Werte und Erfolge kommunizieren möchten. Wie Churchill betreffend der Kommunikation sagte: "Es ist besser Schauspieler als Zuschauer zu sein". Er hat alles begriffen.

Viel Spass beim Lesen der Zeitschrift und teilt diese mit euren Bekannten. Sie ist dafür geschrieben worden!

Jean-Marie BoRnet Chef Information/Prävention

La "réd" en séance aux portes du Valais. Sitzung der "Red" an den Türen des Wallis.

Le selfie de la "réd" Das Selfie der "Red"

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LE GRanD BaiLLiF visitE La PoLiCE CantonaLE

Le Grand Baillif a souhaité vivre quelques heures en im-mersion dans ce domaine particulier qu'est la sécurité et découvrir ainsi l'envers du décor. La journée a ainsi été rythmée par plusieurs démonstrations et visites. Notre in-vité, coaché par des membres du groupe d'intervention, a pu s'essayer au maniement de l'arme de service, avec un résultat plus qu'honorable. Cette expérience présiden-tielle s'est terminée à Savatan, aux côtés des aspirants de l'Académie de Police.

Il est 08h00 en ce 24 juin 2014. Grégoire Dussex, Président du Grand-Conseil valaisan, est emmené de son domicile par une patrouille de la Police cantonale. Destination, l'Hôtel de Police où, accusé du braquage d'un kiosque, il est remis en mains des inspecteurs de l'identité judiciaire pour être soumis aux formalités dactyloscopiques.

08h00 Accueil du Grand Baillif par le Commandant Christian Varone, en présence du Chef du département Oskar Freysinger et de l'état-major.

Par / Von Photos / FotosStéphane VOUArDOUx Michel MEIEr

es ist der 24. Juni 2014, 08:00. Grégoire Dussex, Walliser Grossratspräsident, wird von einer Patrouille der Walliser Kantonspolizei zuhause abgeholt. Ziel ist der Polizeiposten, wo er als täter eines Raubüberfalles auf einen Kiosk, den Inspektoren der Kriminalpolizei übergeben wird. Diese führen mit ihm die üblichen daktyloskopischen Formalitäten durch.

DER GRossRatsPRäsiDEnt Zu BEsuCh BEi DER KantonsPoLiZEi

Der Grossratspräsident wollte einmal ein paar Stunden auf der anderen Seite des Gesetzes verbringen und dieses Spezialgebiet kennen lernen. So konnte er an diesem Tag an diversen Demonstrationen teilnehmen. Unser Gast konnte mit Hilfe von Spezialisten der Inter-ventionsgruppe sein Können mit der Dienstwaffe unter Beweis stellen. Er erzielte ein ehrenvolles Resultat. Der Tag wurde in Savatan, mit dem Besuch der Aspiranten an der Polizeiakademie abgeschlossen.

08:00 Der Grossratspräsident wird vom Kommandant Chris-tian Varon begrüsst. Anwesend ist der Departementschef Oskar Freysinger und der Stab.

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08h56Fiché puis auditionné, il finit par avouer (08h59) . C'est avec le sourire que s'est déroulée la visite de la Police judiciaire.

10h06Démonstration des Unités spé-ciales. Badge du groupe d'inter-vention à la main, Grégoire Dussex a prouvé ses aptitudes au tir.

08:56Kriminaltechnisch erfasst und einvernommen, gibt er seine Tat um 08:59 zu . Mit viel Humor verlief der Besuch bei der Kriminalpolizei.

10:06Demonstration der Spezia-leinheit. Der Badge der Inter-ventionsgruppe in den Hän-den von Grégoire Dussex. Der Beweis, dass er beim Schiessen überzeugte.

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12h44Après une présentation de la centrale d'engagement, le Président du Grand Conseil assiste à un contrôle routier grandeur nature.

14h27Contrôle technique d'un poids lourd au moyen des installations dernier cri du centre de contrôle du trafic lourd de St-Maurice.

15h02La section technique donne un aperçu du réseau Polycom en présentant la station de Sex Carro. La jour-née s'achève par la visite des infrastructures de l'Acadé-mie de police de Savatan.

12:44Nach einer Vorstellung der Einsatzzentrale, nimmt der Grossratspräsident an einer reellen Verkehrskontrolle teil.

14:27Technische Kontrolle eines LKW's mit den hochmoder-nen Hilfsmitteln im Schwer-verkehrskontrollzentrum in St. Maurice.

15:02Die technische Abteilung gibt einen Einblick ins Polycom-Netz und stellt die Station von Sex Carro vor. Der Tag en-det mit einem Besuch der Infrastruktur in Savatan.

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Vous voulez soutenir cette aventure humaine des plus concrètes ? Voici les coordonnées de l'Association Transport Handicap : Raiffeisen Miège - Compte 19-6130-7 - IBAN CH83 8060 8000 0026 2770 7.

Conduire pour servir ! Bonne route !

unités spéciales Groupe d'intervention Edelweiss

Spezialeinheiten Interventionsgruppe Edelweiss

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GRouPE D'intERvEntion

Par / VonStéphane VOUArDOUx

PRoCEssus DE séLECtion

Les 3 et 4 septembre derniers, la première étape, dans le processus de sélection visant à intégrer deux nouveaux membres au groupe d'intervention de la Police cantonale, s'est déroulée dans le Valais central. Cinq policiers se sont présentés et ont été soumis à diverses épreuves au cours desquelles la résistance physique et psychique est évaluée durant plus de 36 heures d'affilée. Nous avons posé trois questions à l'Adjudant Tiziano Cam-postrini, chef des Unités spéciales.

Pourquoi des tests aussi poussés ? Une bonne gestion du stress lors d'un engagement réel est primordial. Dès lors, il s'agit de soumettre le candidat à différents exercices destinés à le mettre sous pression, de tester sa résistance physique et psychique. Il convient de le placer face à des situations réelles, en regard des risques encourus.

Le groupe d'interventions : plus que des collègues, des potes, une famille ?

Dans un groupe tel que le nôtre, l'es-prit de corps et très développé. Face aux dangers, il est impératif que chacun puisse compter sur l'autre. Cela implique une connaissance mutuelle qui confine à l'intimité. C'est peut-être d'abord pour

am 3. und 4. september fanden im Mittelwallis die ersten tests statt, um den Beitritt in die Interventionsgruppe der Kantonspolizei zu schaffen. Fünf Polizisten nahmen teil. Während 36 stunden wurden in verschiedenen tests ihre Kondition und ihre mentale stärke geprüft. Wir haben dem Chef der Spezialeinheiten, Adjudant Tiziano Campostrini, drei Fragen gestellt.

Warum sind diese Tests so umfangreich?

Die Stressbewältigung während eines Ernstfalles ist von grosser Wichtigkeit. Dem Kandidaten wird eine Vielzahl von Aufgaben vorgelegt, bei denen seine körperliche und geistige Stärke geprüft wird. Bei diesen Aufgaben wird der Kandidat mit vielen möglichen Situatio-nen die im Ernstfall eintreffen könnten konfrontiert.

Die Interventionsgruppe: Mehr als nur Kollegen, Freunde, eine Familie?

In einer Gruppe wie unsere, ist der Team-geist von hoher Bedeutung. Wir können zu jeder Zeit mit heiklen Situationen kon-frontiert werden, wo jeder Einzelne auf

Adjudant

Tiziano CAmpoStRini Chef des Unités spéciales Chef der Spezialeinheiten

intERvEntionsGRuPPE ausWahLvERFahREn

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Quelles ont été tes motivations, au départ, pour faire partie du groupe d'intervention ?

"C'est le fait de pouvoir travailler dans un groupe de spé-cialistes ou l'esprit de corps est très fort qui m'a attiré. De même que les moyens techniques et les méthodes utili-sées pour leurs interventions."

"Une des motivations principales d'intégrer les GI relève du fait qu'ils sont confrontés à des interventions intéres-santes, dures mentalement et physiquement. Dans ma jeune carrière, j'ai eu l'occasion de les côtoyer lors de 2 - 3 interventions. Ceci m'a fasciné et c'est ce que j'aime-rais faire. Un autre argument est de suivre des formations spécifiques comme la technique de rappel et des explo-sifs, etc."

Was war am Anfang deine Motivation, der Interven-tionsgruppe beizutreten?

"In einer Gruppe von Spezialisten mit einem starken Teamgeist zu arbeiten, hat mich zu diesem Entscheid bewogen. Ein anderer Grund ist, die diversen Methoden und technischen Hilfsmittel die sie bei ihren Interventi-onen zur Verfügung haben zu lernen und einzusetzen."

"Eine der Hauptmotivationen für mich ist, dass durch die Interventionsgruppe die interessantesten und körperlich sowie mental schwierigsten Einsätze durchgeführt wer-den. In meiner bisherigen kurzen Arbeitslaufbahn durfte ich zwei bis drei Mal in der Nähe sein, als die Spezialein-heit interveniert hat. Ich war fasziniert und es ist das, was ich am liebsten machen würde. Ein weiterer Beweggrund sind die spezifischen Ausbildungen, die man absolvieren darf wie Abseiltechnik, Sprengmittel usw."

cette raison que les liens qui nous unissent vont au-delà de la simple relation de travail, de camaraderie.

Importance de la cohésion dans le groupe ? Elle est la base même de ce qui peut décider de la réus-site ou non d'une opération. Solidarité et cohésion du groupe sont élémentaires. Nous avons vécu et vivront des expériences qui, par le rôle qui nous est dévolu au sein de la Police, sommes et serons les seuls à vivre. C'est ainsi.

den anderen angewiesen ist. Dies ist sicher der Haupt-grund, dass in unserem Team mehr als Kameradschaft und nicht nur ein "alltägliches Arbeitsklima" herrscht.

Wie wichtig ist der Zusammenhalt in der Gruppe? Er ist die Basis für einen gelungenen oder nicht erfüllten Einsatz. Die elementaren Bestandteile der Gruppe sind Solidarität und Teamwork. Bei der Polizei übernehmen wir eine spezielle Rolle. Es gab und es wird noch Ereig-nisse geben, die nur wir erleben. So ist es.

au terme de ces 36 heures harassantes, les deux candidats sélectionnés à l'issue des tests ont été soumise à La question :

nach harten 36 stunden wurde den beiden ausgewählten Kandidaten die fogende Frage gestellt:

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PoRtEs ouvERtEs DEs PoMPiERs vaLaisans"taG DER oFFEnEn tÜR" DER WaLLisER FEuERWEhR

Par / Von Photos / FotosJean-Marie BOrNET CSI 2 rIVES

Donnant suite à l'aimable invitation des pompiers des 2 Rives (Leytron, saillon, Riddes et Isérables), il a été possible de rencontrer ces chevaliers du feu dont l'engagement est à saluer. Ce partenaire ô combien important pour la police cantonale ne ménage pas ses efforts afin d'assurer la meil-leure préparation possible, garante d'une grande efficacité durant leurs interventions.

Dank der freundlichen einladung der stützpunktfeuerwehr 2 Rives (Leyt-ron, saillon, Riddes und Iserables), trafen wir uns mit diesen mutigen Feu-erwehrmännern. Dieser wichtige Partner der Kantonspolizei scheut keine Mühe, sich bestens für einen ernstfall vorzubereiten, um effizient und ein-satzfähig zu sein.

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Cette journée "portes ouvertes" est l'occasion de rappeler qu'une majorité de nos pompiers sont des miliciens, qui s'engagent au péril de leur vie et sur temps de congé. Evidemment qu'ils sont rémunérés "à l'heure" d'interven-tion mais il n'en demeure pas moins qu'ils consentent à d'importants sacrifices, comme durant les nombreux sa-medis d'entraînements, et ce en marge de leur job. L'en-cadrement des professionnels est aussi à saluer.

Heureusement que, contrairement à certaines métro-poles de l'hexagone, où les pompiers sont "caillassés", nos hommes du feu sont soutenus par la population, preuve en est la belle affluence à cette journée ouverte au public. Ce rapprochement avec la population est une opération de communication réussie puisqu'elle per-met d'obtenir et de cultiver un lien essentiel avec les ci-toyennes et citoyens mais également avec nos hôtes.

Un grand bravo et remerciements aux hommes du feu qui, comme les policiers, ont embrassé une vocation, une passion. Celles de servir les autres et notre canton !

An diesem "Tag der offenen Tür" wurde daran erinnert, dass der Grossteil unserer Feuerwehrmänner, trotz den Gefahren bei Einsätzen, diese Arbeit in ihrer Freizeit und freiwillig ausüben. Selbstverständlich werden sie für ihre Einsätze entschädigt, aber wenn man vergleicht was für einen Zeitaufwand sie neben ihrem Berufsleben für ihre Leidenschaft opfern, steht das in keinem Verhält-nis. Die professionelle Unterstützung sollte und darf da-bei nicht vergessen werden.

Glücklicherweise ist es bei uns nicht so wie in einigen Me-tropolen, wo die Feuerwehrmänner bei ihren Einsätzen mit Steinen beworfen werden. Bei uns werden sie von der Bevölkerung unterstützt. Den Beweis liefern die zahl-reichen Besucher an diesem Tag der offenen Tür. Diese Begegnung mit der Bevölkerung war ein grosser Erfolg. An diesem Tag konnte zwischen den Bürgern, den gela-denen Gästen und den Feuerwehrleuten gute Gespräche geführt werden.

Kurz gesagt, ein grosses Lob und vielen Dank an die Feuerwehrmänner, wie auch den Polizisten, die diese Be-rufung unserem Kanton und der Bevölkerung zu dienen angenommen haben und sie mit Leidenschaft ausführen!

Quel succès cette journée ! Un véritable soutien de la population ?

Un 100% de réussite avec une participation de plus de 600 personnes et une météo favorable ! Un apport indé-niable grâce aux contacts, à l'amitié, à la prévention exer-cée et à l'accent mis sur le recrutement.

De nombreux thèmes ont été présentés : désincarcéra-tion, extinction de feux de voiture, utilisation et démons-trations de petits moyens d'extinction sur différentes classes de feu, désenfumage de locaux, mesures immé-diates pour sauver des vies avec massage cardiaque et utilisation du défibrillateur, gestion des nouveaux ani-maux de compagnie ainsi que des jeux et concours. En résumé, de la bonne humeur, un intérêt et des discus-sions captivantes.

Was für ein Erfolg dieser Tag ! Eine tolle Unters-tützung der Bevölkerung ?

Es war ein 100% Erfolg. Bei schönem Wetter kamen über 600 Besucher. Der Kontakt mit den Personen war sehr freundschaftlich. Man legte viel Wert auf die Rekrutie-rung. Diverse Vorführungen betreffend Prävention, wie Bergungen, Löschen eines brennenden Fahrzeugs, Ver-wendung kleinerer Löschmöglichkeiten bei unterschied-lichen Feuerklassen, Rauch in einem Lokals vertreiben, diverse 1. Hilfe Massnahmen um Leben zu retten, Bei-spiele Umgang mit neuen Haustieren (Schlangen). Zu-dem hatten wir noch eine Ecke mit Comics für die jünge-ren Besucher und ein Wettbewerb. Bei einer gemütlichen Mahlzeit konnten noch weitere Diskussionen durchge-führt werden.

interview mit Pascal DussexKommandant

interview de Pascal Dussexcommandant

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Etre pompier, notamment milicien, un sacerdoce ?

Fondamentalement, une passion issue souvent d'un rêve d'enfant. Mais c'est encore bien plus, un don de sa per-sonne, sans compter, pour la collectivité. Un engagement qui n'est pas toujours reconnu.

Comment se passe la collaboration pompiers - police ?

Le partenariat et la collaboration est très bonne dans notre secteur. L'échange d'informations et des exercices permettent de mieux se connaître entre partenaires feux bleus. C'est un avantage considérable pour assurer le bon déroulement de nos interventions et la sécurité. La preuve de cette bonne entente, votre intérêt et la place accordée dans votre journal !

Si vous deviez adresser quelques mots à "vos pom-piers" des 2 Rives ?

Grâce à vous l'image du "pompier du passé" est en train de changer. Malgré les responsabilités et les exigences toujours plus élevées, votre engagement, votre disponi-bilité et votre volontariat sont exemplaires !

Par ces quelques lignes je tiens à vous féliciter et vous remercier. Mon message va également à vos familles et employeurs qui vous permettent de consacrer tout ce temps pour la sécurité de nos communes.

Votre Commandant est très fier de "sa compagnie". Je sais que je peux compter sur vous et que vous diffusez une très bonne image de notre corporation !

Ein Feuerwehrmann, insbesondere Miliz ,eine Berufung?

Es eine Leidenschaft, ein Kindheitstraum, aber es ist viel mehr als manche Leute denken. Man setzt sich für die Gemeinschaft ein und man erhält wenig Anerkennung zurück.

Wie verläuft die Zusammenarbeit Feuerwehr - Po-lizei ?

In unserem Sektor ist die Partnerschaft und Zusammen-arbeit sehr gut. Mit dem Austausch von Informationen, den gemeinsam ausgeführten Übungen, werden Er-kenntnisse zwischen Partnern wie Feuerwehr und Poli-zei besser ersichtlich. Dies ist ein Vorteil, damit bei reel-len Ereignissen alles gut abläuft. Der Beweis dieser guten Zusammenarbeit, ihr Interesse und den Platz den sie uns in ihrer Zeitschrift zur Verfügung stellen!

Wenn sie euren Feuerwehrmännern der "2 Rives" ein einigen Worten etwas sagen möchten. Welche wären diese?

Dank euch ändert sich das Gesicht des "früheren Feuer-wehrmann". Trotz der Verantwortung und hohen Anfor-derungen, ist eure Verfügbarkeit vorbildlich. Mit diesen Wörtern möchte ich mich bei euch, bei euren Familien-angehörigen und Arbeitsgeben recht herzlich bedanken, damit ihr die Sicherheit unseren Gemeinden garantieren könnt.

Euer Kommandant, der auf seinen Bestand zählen kann und auf diesen sehr stolz ist.

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La Police cantonale et les polices mu-nicipales sont partenaires du "Label Fiesta" depuis ses débuts. C'est pour-quoi nous étions présents sur le stand du "comptoir", en compagnie d'agents de polices municipales. Les visiteurs ont pu tester leurs réflexes sur des si-mulateurs et expérimenter ainsi les ef-fets de l’alcool sur la conduite. Des ap-plications ont permis d’évaluer le taux d’alcoolémie et des conseils ont été donnés pour inciter à gérer au mieux les soirées festives.

Le "Label Fiesta" joue pleinement son rôle, notamment à la Foire du Valais depuis 10 ans. Afin de saluer leurs ef-forts, le Président de la Foire du Valais, Jean-Claude Constantin et le Directeur, David Genolet, se sont vu remettre la médaille d'honneur de la Police canto-nale par le Conseiller d'Etat Oskar Frey-singer et le Commandant Christian Va-rone. Cette cérémonie, durant laquelle plusieurs prix ont été décernés, a été magnifiquement organisée par Addic-

LE LaBEL FiEsta FêtE sEs 10 ans !

Depuis son lancement en 2004 par addiction Valais - à l’époque Ligue Valaisanne contre les toxicomanies-, le Label Fiesta œuvre auprès des organisateurs de manifestation pour garan-tir aux participants les meilleures conditions possibles en termes de prévention et de sécu-rité. Pour marquer ce jubilé, le Label Fiesta est allé à la rencontre de la population en partici-pant à la 55e Foire du Valais en tant qu’hôte d’honneur.

Par / VonJean-Marie BOrNET

Seit der Gründung sind die Kantons- und Gemeindepolizei Partner des "La-bel Fiesta". Aus diesem Grund waren wir bei der Ausstellung mit Agenten der der Gemeindepolizei an ihrem Stand vertreten. Die Besucher konnten ihre Reflexe an einem Simulator, der Situationen in alkoholisiertem Zustand simulierte, testen. Diverse Applikatio-nen bewerteten das Ergebnis und eine Menge von Ratschlägen konnten emp-fohlen werden.

Das "Label Fiesta" hat seinen festen Platz am Foire du Valais und ist schon-zum 10 Mal dabei. Um ihre Bemü-hungen hervorzuheben, wurde Jean-Claude Constantin, Präsident der Foire du Valais und David Genolet, Direktor, überreichten Staatsrat Oskar Freysin-ger und Kommandant Christian Va-rone, die Ehrenmedaille der Kantons-polizei. Bei der von "Sucht Wallis" gut organisierten Zeremonie wurden wei-tere Preise verliehen. Der Anlass wurde ebenfalls humorvoll von Sandrine

seit der einführung 2004 durch "sucht Wallis" (früher Walliser Liga gegen suchtprobleme) ist das Label Fiesta ein Bestandteil bei der organisation von diversen Veranstaltungen, um den teilnehmenden die besten Voraussetzungen im Bereich sicherheit zu bieten. um dieses Jubiläum gebührend zu feiern, zeigte sich das Label Fiesta als ehrengast an der 55. Foire du Valais der Bevölkerung.

Das LaBEL FiEsta FEiERt sEin 10-JähRiGEs BEstEhEn!

Corinne Cipolla Resp. prévention, Addiction Valais

Philippe Vouillamoz Directeur, Addiction Valais

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tion Valais et animée, avec un bel humour, par Sandrine Viglino et Jean-Louis Droz.

Il est à relever que les efforts de prévention liés au "Label Fiesta" portent leurs fruits. Pour l'obtenir, il faut notam-ment répondre à des mesures de sécurité, proposer des moyens de transports adaptés pour ne citer qu'eux. Le constat est là, malgré une affluence impressionnante et un côté festif marqué, aucun incident grave n'est à signa-ler en marge de la Foire du Valais, et ce depuis plusieurs années.

Nous aurons l'occasion, dans notre journal, de revenir sur le partenaire important qu'est Addiction Valais pour la Police cantonale.

Viglino und Jean-Louis Droz animiert.

Es ist hervorzuheben, dass die Präventionsanstren-gungen in bezug auf das "Label Fiesta" seine Früchte trägt. Um dieses Label zu erhalten müssen genügend Si-cherheitsvorkehrungen wie zum Beispiel angemessene Transportmöglichkeiten gewährleistet werden. Die Aus-stellung hat den Beweis geliefert. Trotz der hohen Be-sucherzahl am Foire du Valais wurde dieses Jahr kein grösserer Vorfall verzeichnet. Dies war seit Jahren nicht mehr der Fall.

Wir werden in unserer Zeitschrift zu einem ande-ren Zeitpunkt betreffend der Wichtigkeit der Partner-schaft zwischen "Sucht Wallis" und der Kantonspolizei zurückkommen.

Sur invitation de l'organisation "Chevaliers de la route", la préven-tion routière, accompagnée de nos partenaires sanitaires et des pompiers, ont assuré une démonstration intitulée "Accident de la route - Que faire ?"

FoiRE Du vaLaisDéMo DEs PaRtEnaiREs FEuX BLEus

Auf Einladung der Organisation "Chevaliers de la route", führte die Verkehrsprävention in Zusammenarbeit mit unseren Parntern vom Sanitätsdienst und der Feuerwehr eine Demonstration unter dem Motto "Verkehrsunfall -Was tun?" vor.

DEMonstRation DER BLauLiChtPaRtnER

Visite du stand "Fiesta" Besuch beim Stand "Fiesta"

Sandrine Viglino et Jean-Louis Droz dans leurs oeuvres ! Sandrine Viglino et Jean-Louis Droz bei ihrer Vorführung!

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La plupart des journalistes se sont départagés en partici-pant au concours de tir à Pra Bardy. Deux épreuves ont été organisées, l'une avec des pistolets Glock et l'autre avec des pistolets-mitrailleurs HK. Force est de constater que parmi les représentants de la presse se cachent de fines gachettes. Les deux premières places ont été dé-crochées par des représentants de Radio Rottu (photo) alors que la troisième et la première place féminine reve-naient à des représentants du groupe Hersant (dont fait partie le Nouvelliste). Mais c'est le chargé de communi-cation du Département de la Formation et de la Sécurité, Slobodan Despot, qui a créé la surprise en s'imposant. Toutefois notre invité, vu son statut "d'écrivain et chargé de communication", n'étant pas titulaire d'une carte de presse, n'a pas pu gravir les marches du podium

C'est bien connu qu'il est préférable de ne pas se tirer une balle dans le pied, également en communication... C'est pourquoi des GI de nos Unités spéciales et des moni-teurs de tir ont assuré une nouvelle fois, avec une grande compétence, le coaching et la sécurité. Qu'ils en soient remerciés !

Cette rencontre avec les représentants des médias s'avère être précieuse. Elle permet d'établir les contacts nécessaires entre les chargés de communication de la Police cantonale et les nouveaux journalistes ainsi que de cultiver un dialogue sain avec les différentes rédac-tions. Diffusant quelque 400 communiqués par an et ré-pondant à plusieurs milliers de demandes, la Police can-tonale se doit d'entretenir cette "confiance limitée" - mais confiance quand même ! - avec les représentants de la presse. Cette alchimie, qui repose sur un devoir commun d'information, donne satisfaction. D'ailleurs, les retom-bées de l'info sont très majoritairement positives pour notre Corps de police.

REnContRE "MéDias - PoLiCE"

CoMMuniquER C'Est BiEn,DiaLoGuER C'Est EnCoRE MiEuX !

Par / VonJean-Marie BOrNET

MEDiEntREFFEn

KoMMuniZiEREn ist Gut, DiaLoG Zu FÜhREn ist noCh BEssER!

Die Mehrzahl der Journalisten nahm am Schiesswettbe-werb in Praz-Bardy teil. Zwei Durchgänge wurden ge-schossen. Der erste mit der Dienstpistole "Glock" und der zweite mit dem HK Maschinengewehr. Man konnte feststellen, dass einige Medienvertreter ein verstecktes Schiesstalent haben. Die ersten beiden Plätze wurden von Vertretern vom Radio Rottu belegt. Der dritte und erste Rang in der Kategorie Damen ging an eine Ver-treterin der Gruppe Hersant (Nouvelliste ist Mitglied die-ser Gruppe). Für die Überraschung sorgte der Kommu-nikationverantwortliche des Departements für Bildung und Sicherheit, Slobodan Despot mit dem besten Re-sultat. Ohne Pressekarte konnte unser geladener Gast, "Schriftsteller und Kommunikationsbeauftrager", das Po-dium nicht besteigen

Es ist besser sich nicht eine Kugel ins Bein zu schiessen, auch in der Kommunikation nicht… Für unsere Sicherheit standen uns an diesem Tag Mitglider der Spezialeinheit und Schiessleiter mit ihren professionellen Kenntnissen zur Verfügung. Wir danken diesen recht herzlich!

Diese Begegnungen mit den Medienvertretern sind sehr wertvoll. Sie bilden Kontakte zwischen den Kommunikati-onsverantwortlichen der Kantonspolizei, den neuen Jour-nalisten und bieten die Gelegenheit für einen guten Dia-log zwischen den diversen Redaktionen. Pro Jahr werden von uns über 400 Medienmitteilungen versendet und mehrere tausend Anfragen beantwortet. Die Kantonspoli-zei muss dieses "limitierte Vertrauen" - aber trotzdem ein Vertrauen - mit den Medien pflegen. Die Zusammenarbeit für eine gemeinsame Informationspflicht ist zufriedenstel-lend. Zudem ist das Resultat im Informationsaustausch mit der Kantonspolizei sehr positiv.

Le 29 août dernier, la Police cantonale a organisé la traditionnelle rencontre "médias - police". une tren-taine de représentants de médias cantonaux et nationaux ont répondu à l'invitation. Pour la première fois, la Mountain-radio internationale de Verbier nous a fait le plaisir d'y participer.

am 29. august 2014 organisierte die Kantonspolizei das traditionelle treffen "Medien - Polizei". Gegen 30 Vertreter der kantonalen und nationalen Medien sind der einladung gefolgt. Zum ersten Mal war auch Mountain-Radio aus Verbier vertreten.

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Suite au décès en 2012 de l'ancien Comman-dant des pompiers de Champéry, sa famille a souhaité consolider le souvenir par le biais de l'organisation d'une rencontre interprofessions du monde de la sécurité et du sauvetage. Un comité multipartenaires s'est désormais mis en place comptant sur les membres de la famille de Christian (Fernand, Yves et Emilie Rey-Bel-let), le politique représenté par Philippe Jud, les pompiers avec Marie-Claude Ecoeur, Glenn Martignier et Lucien Cottier, Stéphane Rigo pour le 144, Jean-François Galley pour la Protection civile et le soussigné pour la Police.

Ce mémorial prendra la forme d'une course pédestre qui se déroulera dans la région de Champéry. Cette course sera ouverte aux pompiers, ambulanciers, policiers et membres de la protection civile de la grande région cha-blaisienne. Les familles des entités citées pour-ront également participer à cette joute sportive. Petite restauration, démonstrations et présen-tations seront au rendez-vous.

Le Mémorial Christian Rey-Bellet se tiendra le samedi 29 août 2015; à vos agendas !

Stève Léger

Nach dem Tod im Jahr 2012 des ehemali-gen Feuerwehrkommandant von Champéry, wollte seine Familie zur Erinnerung, ein Tref-fen mit Mitgliedern von SIcherheits- und Ret-tungseinheiten organisieren. Ein Vorstand be-stehend aus Familienmitglieder von Christian (Fernand, Yves et Emilie Rey-Bellet), Philippe Jud (politischer Bereich), der Feuerwehr Ma-rie-Claude Ecoeur, Glenn Martignier et Lucien Cottier, Stéphane Rigo vom 144, Jean-Fran-çois Galley für den Zivilschutz und Stève Lé-ger für die Polizei wurde auf die Beine gestellt.

Dieses Memorial wird in Form eines Wettlau-fes in der Region von Champéry durchgeführt. Offen ist dieses Rennen für Feuerwehrleute, Sanitätsdienst, Polizisten und Zivilschutzmit-glieder der Region Chablais. Ebenfalls kön-nen bei diesem Anlass Familienangehörige dieser verschiedenen Organisationen teilneh-men. Auf Platz kann man sich verpflegen und es finden ebenfalls diverse Vorführungen und Präsentationen statt.

Das Memorial Christian Rey-Belle findet am Samstag 29. August 2015 statt.

Stève Léger

ChRistian REY-BELLEtà / in Champéry

Mémorial Memorial

www.memorial-crb.ch

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