Le Modèle S.E.P.T. (M 7)
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Le Modèle S.E.P.T. (M 7) : un outil d’évaluation environnementaledes transports au service des pays en
développement.
REPUBLIQUE DU SENEGALUn Peuple – Un But – Une Foi
Présenté par :Monsieur Simon NDENEBP 794 – Ziguinchor, SENEGALTél. (00221) 991.47.27 / 854.01.22Fax : (00221) 991.50.97Email : [email protected]
Plan de présentation1. Note introductive2. Problématique : quel outil pour une gouvernance de la mobilité ?3. Objectifs4. Zone de testing du modèle SEPT 5. Eléments de contextualisation du terrain d’application de M76. Quid du Modèle SEPT ?
6.1. Substrat conceptuel6.2. Outillage méthodologique
6.2.1. Matrice typologique des approches d’EIE6.2.2. Le Logigramme ‘‘Diagnostic, Analyse, Décision et Action’’6.2.3. Méthode FOFI ou Méthode des 7 F
6.3. Instrumentation opératoire6.3.1. Outils à référence territoriale de la géomatique6.3.2. Le canevas méthodologique des 7A
7. Conclusion
1. Note introductive (1 de 2)• La Mobilité : un champ complexe, multidimensionnel et
ambiguë• Une mobilité à géométrie variable :
– multi-acteurs ou ‘‘multi-agents’’ (shareholders ou stakeholders) : La mobilité est fonction de l’acteur :
• celui-ci étant le plus difficile à cerner car étant à la fois un et pluriel …
• en quête d’accès à des ressources porteuses d’enjeux pluriels et conflictuels
– pluri-usages avec une diversification dans l’espace et une différenciation dans le temps ;
– pluri-échelles donc multi-scalaire avec une spatialisation àcaractère géostratégique, sociopolitique, économique, ethnoculturel, juridico-institutionnel, administratif, écologique…
– territorialité institutionnalisée, protégée, vécue, perçue, transfrontière, commune ou partagée ;
– multi-temporelles du fait d’une temporalité hétérogène (intra-générationnelle, intergénérationnelle et/ou trans-générationnelle) selon les personnes, les biens et les services ;
Note introductive (2 de 2)• La mobilité est un hybride de stock et de flux à enjeux multiples et
souvent contradictoires• Intensification, massification et complexification des stocks et flux
migratoires des personnes, des biens et des services• Dualité rivale entre gestion publique et management privé de la mobilité• Difficulté de prise en charge de la mobilité dans l’Aménagement du
territoire• Dilution des frontières, globalisation des échanges, économie de
marché…• La pauvreté, un catalyseur de la mobilité• Un diagnostic partagé : la mobilité est la vie, l’inertie…la mort !• Mal gérée, la mobilité devient :
– une bombe sociale à retardement ;– un révélateur des difficultés sociopolitiques de la gouvernance des
Etats• Les transports : un outil au service de la mobilité ???• Utilisation de plus en plus répandue des mathématiques et de
l’informatique, des statistiques et de la stochastique, de la prédiction et de la prospective, de la modélisation et de la simulation.
• Sophistication et complexification des systèmes de gestion de la mobilitédevenus de plus en plus experts
2. Problématique : quel outil pour une gouvernance de la mobilité ?• Nécessité de prendre en compte :
– la complexité des problématiques de mobilités ;– Les rapports et déplacements des sociétés humaines ;– la diversité des interrelations dans et entre les sociétés (en rapport avec leurs
espaces de vie) …;– des enjeux à dimensions politiques, sociales, économiques et écologiques ; – des rapports de forces géopolitiques et des tensions socioéconomiques ; – un juridisme transnational du fait des caractères transfrontières voire
planétaires des questions de mobilités– Limites conceptuelles, méthodologiques et opérationnelles :
• d’un seul champ disciplinaire qui ne paraît plus crédible et capable de fournir « la »bonne réponse aux problèmes divers que rencontrent des acteurs préoccupés par des problématiques de mobilité qui font systèmes ;
• d’un expert quel que soit son niveau de compétences ;• inadéquation d’un recours aux référentiels actuels (fétichisme, panacée…) pour
décrire, comprendre, expliquer et résoudre les problèmes que la mobilité pose. – Quelque soit la performance des outils actuels, il leur est difficile d’être
transversal et d’être des outils fédérateurs, systémiques, holistiques pour circonscrire au mieux la mobilité
• Alors, prise de conscience que la mobilité, en Afrique ou ailleurs, doit reposer sur une approche intégrée avec des outils pouvant prendre en compte des interactions, une dynamique de flux, des processus sociaux et biologiques, des phénomènes physico-chimiques …
• Le modèle SEPT ou M7 rentre-t-il dans un schéma novateur réduisant ces limites ?
3. Objectifs• Par rapport au Colloque, le Modèle M7 tente de :
– s’inscrire dans l’orientation thématique du Colloque portant sur les « problématiques de santé et de pauvreté reliées à la construction et àl’exploitation des équipements et moyens de transports » ;
– recouper l’objectif du colloque de : « faire le point sur les méthodes d’évaluation socioéconomiques et environnementales des transports dans différents contextes géographiques et sociaux »
• De façon intrinsèque, le Modèle SEPT cherche à contribuer à résoudre le déficit en concepts, méthodes et outils d’évaluation environnementale : – des options politiques, des orientations stratégiques, des plans, programmes et
projets sectoriels de transports des pays en développement ; – des schémas de mise en cohérence socio-sanitaire et d’adéquation géo-
économique entre l’offre de transports et la demande de mobilité des personnes, des biens et des services ;
– de l’ingénierie sociale et technologique des infrastructures, équipements et moyens de transports ;
– de la pollution atmosphérique et des nuisances sonores dues aux transports dans un contexte de pauvreté;
– des risques induits par les transports sur la santé environnementale comprise comme « les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de vie, qui sont déterminés par des facteurs physiques, biologiques, sociaux et psychosociaux de l'environnement » (OMS).
carte n°3 : Région de Ziguinchorcarte n°2: Sénégal
4. Zone de testing du modèle SEPT
carte n°1: Afrique
5. Eléments de contextualisation du terrain d’application de M7
• Affirmation d’une souveraineté nationale et d’une intégrité territoriale dans une région en crise depuis un quart de siècle
• Enclavement du fait d’une coupure territoriale due à l’enclave gambienne (300 km de long sur 20 km de large)
• Projets actuels :– Volet ‘‘Infrastructures’’ du PRAESC, du PNDL, du PADERCA…
avec la construction et la réhabilitation de dessertes routières nationale et régionales et autres pistes rurales avec l’appui BM, BAD…
– Liaison fluvio-maritime Dakar-Ziguinchor par le bateau Le WILIS– Ligne aérienne Air Sénégal International (coopération marocaine)
• Projets envisageables :– Corniche ferroviaire Dakar-Tamba-Ziguinchor (coopération
indienne)– Pont à péage sur le fleuve Gambie (NEPAD, CEDEAO)– Liaison fluvio-maritime Dakar-Ziguinchor (Bateau ‘‘Aline Sitoe
Diatta’’, UE et coopération française)
6. Quid du Modèle SEPT ?
Champ SANTE
Champ ENVIRONNEMENT
Champ PAUVRETE
Champ TRANSPORTS
LOGIGRAMME
DADA
Matrice typologique
des approches d’EIEMéthode
FoFiou 7F
(scénarii)
Outils àréférence territoriale
de la géomatique
Canevas méthodologique
des 7A
Avant-Projetsde Transport
Durable
REQUETE
6.1. Substrat conceptuel (1 de 3)• Postulat de base : « tout outil d’aide à la gestion de la mobilité se doit de
considérer que des acteurs, de plus en plus mobiles, exploitent des ressources qui vont se limitant et ce, dans des territoires de plus en plus intégrés et aux frontières floues ».
• Concepts basiques– le trépied ‘‘Acteurs-Ressources-Territoires’’ pour s’inscrire dans un processus
conciliant l'écologique, l'économique et le social en établissant un cercle vertueux entre ces trois pôles.
– La porte d’entrée : • c’est l’angle d’attaque par lequel la mobilité est gérée ;• c’est soit l’Acteur, soit la Ressource et soit le Territoire :
– L’ACTEUR désigne tout individu ou groupe participant à une action et ayant des intérêts pour cette action . C’est un concept synthétique qui est aussi la qualitéexpressive d’une humanisation, d’une anthropisation ou d’une socialisation d’un espace et de ses ressources associées par une population et son organisation sociale. Dès lors, la question fondamentale à laquelle ce concept cherche àrépondre est : qui sont les véritables acteurs, protagonistes et interlocuteurs de/dans la mobilité ? Somme toute, la porte d’entrée par les acteurs permet de désigner un usager, un utilisateur, un exploitant, un dépositaire d’enjeux, un tenant du système. C’est toute personne physique ou morale, individuelle ou collective, institutionnelle ou organisationnelle qui est ou non dans le territoire, mais dont les ressources constituent pour elle un objet ou un sujet d’enjeu social, juridique, institutionnel, politique, économique et/ou écologique.
Gestion durable de la mobilité TERRITOIRES
ACTEURS
RESSOURCES
(2 de 3)• La Ressource :
– En tant que capital humain, naturel, social, financier, manufacturé, technologique…dont la raison d’être réside dans son contrôle, son accès, sa mise en valeur, sa gestion et sa pérennisation. Donc, ce concept opératoire de ressources est un concept fédérateur. La porte d’entrée par les ressources permet de donner une réponse à la question essentielle qui est de savoir : quelle ressource constitue le réel enjeu pour pouvoir prétendre àêtre objet ou sujet d’une mobilité ?
• Le Territoire– C’est la forme expressive biophysique de la territorialisation, d’une occupation des terroirs,
d’une spatialisation différentielle dans l’utilisation des terres, sols ou autres espaces.– Le territoire est soit à caractère administratif (circonscription) ou institutionnel (collectivités
décentralisées), soit vécu (psycho-affectivité du pays natal) ou fonctionnel (travail), soit géopolitique (Etat-Nation, continent), etc. C’est l’expression d’un terroir et de sa territorialité, d’un espace et de sa spatialité, ou d’un cadre géographique et de ses contours biophysiques… Ce territoire peut être d’ordre naturel, culturel, juridictionnel, administratif, politique, économique, géostratégique, voire virtuel, relationnel, vécu, psycho-affectif…
– Donc, c’est un concept intégrateur pour répondre à la question centrale qui est : quelle échelle territoriale est la plus pertinente pour gérer la mobilité ?
• Toutefois, faute d’un concept de synthèse qui fasse la réunion entre acteurs, ressources et territoires, il a fallu, selon les contextes et les circonstances, passer d’un concept à l’autre en ‘‘inventant’’ au besoin des passants conceptuels, des ponts méthodologiques et des passerelles instrumentales.
(3 de 3)• Champs :
– santé : M7 est un outil de prospective sanitaire vis-à-vis du potentiel de risques sanitaires (expologie, toxicologie, épidémiologie et écotoxicologie, morbidité, mortalité des personnes, flores et faunes) dus aux transports ;
– Environnement : M7 aide au monitoring environnemental des pressions polluantes ainsi que des nuisances sonores sur les milieux récepteurs (air, eau et sols) du fait des activités de transports dans le temps et dans l’espace ;
– pauvreté : M7 est un outil d’aide à la (prise de) décision socioéconomique et ses incidences sociales dans le secteur des transports, notamment dans un contexte de mise en oeuvre de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (statut social, âge, sexe, ethnie, éducation, socioprofession, culture, résidence, revenus…) ;
– transports : M7 est un instrument pour une gestion de l’adéquation entre l’offre et la demande de transports au plan structurel (plateforme infrastructurelle et équipementière) et fonctionnel (stocks et flux, énergie, mobilité, trafic...)
6.2. Outillage méthodologique (1 de 7)• Eléments constitutifs :
– la matrice typologique des approches méthodologiques d’évaluation environnementale des transports ;
– le logigramme D.A.D.A. (Diagnostic - Analyse -Décision - Action) ;
– la méthode FoFi ou 7 F pour opérationnaliser le paradigme du développement durable dans le secteur des transports ;
6.2.1. Matrice typologique des approches d’EIE (2 de 7)
Approche ternaire ‘‘Acteurs X RessourcesX
Territoires’’Approche Socio-Géo-
Economique
Ressource
Territoire
Acteurs
Approche Binaire ‘‘Acteurs X Ressources’’ou Approche Socio-Economique
Approche Binaire ‘‘Acteurs X Territoires’’Approche Socio-Géographique
Approche Unitaire ‘‘Ressources’’ou Approche Economique
Approche Binaire ‘‘Ressources X Territoires’’ou Approche Géo-Economique
Approche Unitaire ‘‘Acteurs’’ ouApproche Socio-Anthropologique
Approche Unitaire ‘‘Territoire’’ou Approche Géographique
Mobilitédurable
6.2.2. Le Logigramme ‘‘Diagnostic, Analyse, Décision et Action’’ (D.A.D.A.) (3 de 7)Architecture du logigramme DADA
ANALYSE
DIAGNOSTIC
DECISION
ACTION
Oui
Non
Réactualisation d’une Situation de Référence
Relecture critique d’un Etat des Lieux pré-existant
Reprise du Diagnostic ou Contre-Diagnostic
RestitutionValidation
PertinenceObjectivité
Supplément d’enquêtes, ou Informations complémentaires
Recoupements Communicationnels et
Revue des méta-données
Triangulation des unités d’observation, des outils
d’investigation et de l’équipe de recherche
OpportunitéRationalitéRéalisme
Ethique Actorielle
Equitésociale
Viabilité économique Durabilité écologique
AcceptabilitéEthnoculturelle
EfficacitéEfficience
Légitimitésociétale
Légalité institutionnelle
Analyse des ratios entre les
Coûts et les Avantages
Mise en conformitécirconstancielle, Réajustement
contextuel
Test de sensibilitésociopolitique et géostratégique
Evaluation stratégique des effets et impacts
Non
Non
Non
Oui
Oui
Oui
(Le logigramme DADA) : Le Diagnostic (4 de 7)• Il peut être d’ordre :
– institutionnel et organisationnel : institutions étatiques, administratives, communautaires, traditionnelles, socio-démographie, structure sociale, structures socio-foncières… ;
– factoriel : biotiques (flore et faune) et abiotiques (air, eau, sol, énergie…) ;
– actoriel : usagers, genre, sexe, Etat, Collectivités locales, Secteur privé, Société civile ;
– contextuel (local, régional, national, international…) ;– circonstanciel (court, moyen ou long termes) ou
situationnel (urbain, rural…) ;– structurel (sous-développement, sécheresse,
désertification), et ;– conjoncturel (pauvreté…).
(Le logigramme DADA) : L’Analyse (5 de 7)• Elle se fait grâce à des méthodes ad hoc, des réunions
d’experts, des checklists ou listes de contrôle, des matrices, des graphes, des superposition de cartes, des modèles, des diagrammes, des grille, des pyramides…
• Cette Analyse porte sur les enjeux-ressources et/ou les enjeux-territoires qui influencent les jeux d’acteurs
• Il s’agit de répondre à la question : « comment les différents acteurs, en tant que dépositaires d’enjeux envers les ressources veulent-ils, peuvent-ils et/ou doivent-ils se mettre d’accord pour une gestion équitable et durable de la mobilité ? »– Exemples :
• Matrice d’Analyse des Dépositaires d’Enjeux (MADE)• Diagramme des Enjeux et des Jeux d’Acteurs (D.E.J.A.)• Grille d’Analyse des Logiques Actorielles (G.A.L.A.) …
• L’analyse se fait après croisement des potentiels "stakeholders" avec les probables enjeux liés à la GRN avec des coefficients de pondération ou de priorisation.
(Le logigramme DADA) : La Décision (6 de 7)
Elle doit faire un savant compromis entre des considérations d’ordre : • politique (orientations, stratégies, plan, programmes ou projets) ; • économique (marchés, filières…) ; • technique ou technologique (procédés, process, ingénierie…) ; • social (communalisation, sociétisation…) ; • juridique (lois, règlements, décrets, arrêtés, codes…) ; • financière (impôts, taxation, fiscalité…) ; • écologique (conservation in situ ou ex situ, régénération…) ; • culturelle (valeurs, représentations, symbolique, perceptions…) ; • organisationnelle (accès, contrôle, exploitation, aménagement…) ; • institutionnelle, managériale, etc.
Toutefois la décision doit intégrer l’assertion de la Commission Economique pour l’Europe des Nations Unies (1999) qui, dans son Préambule, reconnaît que : « un meilleur accès à l’information et la participation accrue du public au processus décisionnel permettent de prendre de meilleures décisions et de les appliquer plus efficacement ».
(Le logigramme DADA) : L’Action (7 de 7)C’est agir sur trois leviers :• L’Accompagnement des Acteurs selon une approche holistique, systémique et
transdisciplinaire pour(i) le maintien de l’intégrité des écosystèmes, en tant qu’unité fonctionnelle de l’écologie des ressources naturelles ; (ii) le découplage des pressions sur l’environnement de la croissance économique ; (iii) l’amélioration du système d’information et de communication pour bien éclairer la (prise de) décision ; (iv) l’amélioration de la qualité de la vie ; (v) et, la bonne gouvernance environnementale, publique comme privée, assortie d’une coopération et d’un partenariat féconds.
• L’Assistance au Management des Ressources, lequel management est entendu comme : « un ensemble d’outils et de savoirs techniques mis en œuvre par un individu ou un groupe ayant une capacité de décision »
• La Maîtrise d’ouvrage délégué à l’Aménagement du Territoire pour– rôle de chef d’orchestre pour « produire de la symphonie sociale et de l’harmonie spatiale »
avec des acteurs – construire de la cohérence territoriale et du partenariat actoriel (institutionnel et relationnel)
;– Passer du territoire institutionnel au territoire fonctionnel et vécu par le biais du réseautage
territorial, par la création d’une continuité territoriale et par la promotion d’une polycentricitéterritoriale ;
– la promotion du territoire de projet qui se traduit par une communauté d’acteurs dotée de desseins partagés et de destins communs ;
– la construction d’une cohérence territoriale en facilitant l’instauration d’une logique partenariale et de la contractualisation ;
– le marketing territorial qui repose sur la gouvernabilité politique, l’attractivité écologique, la compétitivité économique, l’équité sociale, la bancabilité financière et le ‘design’ territorial.
– En définitive, l’appui conseil aura à faire usage de trois outils pour apporter une ingénierie conseil en aménagement du territoire : le territoire, le projet et le contrat.
• Elle cherche à fédérer les sept (07) leviers structurants d’une gestion de durable de la mobilitéque sont : (i) le forum ; (ii) la foire ; (iii) le foncier ; (iv) la filière ; (v) le financement (vi) la formation ; (vii) la formulation.
• C’est un outil de facilitation d’une recomposition du processus de mobilité qui devrait passer par cinq principes basiques (les ‘‘5 ships’’) que sont : – l’empowership ou capacitation ;– l’ownership ou l’autonomisation ; – le leadership ou l’influence ; – le partnership ou le partenariat ; – et le relationship ou le réseautage.
6.2.3. Méthode FOFI ou Méthode des 7 F (1 de 2)
Schématisation de la Méthode FoFi ou 7F (2 de 2)
FoncierFilière
Foires
Formation
Financement
Mobilitédurable
Mobilité vulnérable
Mobilitéstable
Mobilité fragileMobilitécritique
Mobilité soutenable
Forum
Formulation
6.3. Instrumentation opératoire (1 de 3)• Elle est formée :
– de l’architecture des outils à référence territoriale de la géomatique qui permet une analyse de l’armature structurelle des transports (infrastructures et équipements) ;
– du diagramme 7 A (Acquisition, Archivage, Analyse, Affichage, Accès, Aide à la décision et Action) qui est une grille de lecture de la dynamique fonctionnelle des transports sous forme de modélisation des ratios de stocks et/ou de simulation de la dynamique des flux de mobilité.
6.3.1. Outils à référence territoriale de la géomatique (2 de 3)
TELEDETECTION& IMAGERIE SATELLITAIREPHOTOGRAPHIE AERIENNE
PHOTOGRAMMETRIE
SYSTEME DE GESTION DE BASES DE DONNEES
RELATIONNELLES (SGBDR)
SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE& GEOMATIQUE
ENQUETESSONDAGES
ENTRETIENSDOCUMENTATION
GLOBAL POSITIONING
SYSTEM (GPS)CARTOGRAPHIE
Données Topologiques Données Sémantiques
Données Structurelles
Données Territoriales
Données Fonctionnelles
DonnéesCartographiques
Données Interactives
Données graphiques
Données Géométriques
Données Communicationnelles
Finalités des outils à référence territoriale (3 de 3)(i) gérer une masse considérable de données ; (ii) prendre en compte des rythmes temporels variables
et une diversité d’acteurs organisationnels et institutionnels ;
(iii) embrasser des échelles géographiques et des espaces fort différenciés avec des limites mouvantes voire de plus en plus floues ;
(iv) assurer une articulation de langages technologiques divers, sophistiqués et de plus en plus complexes ;
(v) produire des connaissances fiables et des représentations valides et utiles pour des publics différents ;
(vi) élaborer et fournir des informations opérationnelles, mobilisables et consommables…
6.3.2. Le canevas méthodologique des 7AINTRANTS PROCESS EXTRANTS
ACQUISITIONRevue documentaire, Photographie aérienne, entretiens,
sondages, enquêtes de terrain, consultation bibliographique, imagerie satellitaire…
ARCHIVAGEProcédé analogique, support digitalisé, numérisation, version
électronique…
ANALYSEgrilles, matrices, diagrammes, liste de contrôle, modèles,
check-list, pyramides…
AFFICHAGESoftcopy ou Support informatique ;
Hardcopy ou Support imprimé
ACCESDiffusion, Virtualité ou Informatique ; Réalité ou Papier
AIDE A LA (PRISE DE) DECISIONVision, options, orientations, directives, choix, stratégies…
ACTIONplans d’action, programmes d’activités, cadre d’action logique
Données Méta-données (photos,
images, documents…)
Informations
Méta-informations (chiffres, textes, cartes, graphiques…)
Capitalisationet Valorisationstatistiques, (résultatsaides-mémoires) Documentation
(annales, bulletins, périodiques, chroniques, journaux…)
Politiques, Plans et/ou Programmes
Projets(activités, tâches …)
7. Conclusion (1 de 2)- La mobilité est une question d’abord SOCIALE, à double perspective :
- géoculturelle : (i) liens, rapports et relations entre les sociétés, les territoires et les ressources ; (ii) jeux d’acteurs autour d’enjeux politiques, économiques et sociaux ; (iii) milieux de vie différenciés en centres et hauts lieux ethnoculturels, en interstices et marges socio-symboliques, en parcours et franchissements trans-territoriaux qui sont connus, vécus et gérés ; (iv) continuité, métissage ou brassage de logiques socio-spatiales ; (v) sens et signification de la mobilité en fonction des us, coutumes, habitus, valeurs, représentations, …
- sociopolitique : (i) rapports de forces, jeux de pouvoirs ; (ii) respect de directives de gestion des structures socio-foncières des espaces territoriaux ; (iii) mode de gouvernance régissant les rapports entre la population, l’environnement et le développement ; (iv) dynamiques actorielles et spatiales, logiques géographiques de l’espace vécu, mais aussi par des logiques existentielles, historiques, géographique, écologiques et surtout socio-symboliques ; (v) la question foncière.
• Passer du concept de « transport » au paradigme de « mobilité »- Considérer la mobilité à travers des espaces de référence, d’interférence et de
cohérence (ERIC)… Il s’agit d’unités socio-géo-économiques dont : (i) la référence est liée à l’existence de ressources associées ; (ii) l’interférence existe entre des territoires ou des portions de territoires ; (iii) la cohérence des interventions des acteurs est recherchée.
- Prôner une ‘‘approche de type camélélon’’, c’est-à-dire ayant de fortes capacités d’adaptation aux changements et de flexibilité
• Gérer la mobilité, c’est faire de la facilitation et de l’animation, de l’accompagnement et de l’intermédiation, de la médiation et de la négociation, de la régulation et de l’ingénierie sociale.
• La problématique de la mobilité est à la croisée des sciences, une sciences des interfaces, une approche d’hybridation intelligente entre des démarches logico-déductives et discursives d’une part, et des approches factuelles et inductives d’autre part.
•
Conclusion (2 de 2)• Faire de la mobilité un outil de régulation spatiale, d’équité sociale et d’efficacité économique
afin qu’elle puisse se transformer en des leviers moteurs d’un développement durable.• La Gouvernance de la mobilité selon une vision pluri, inter voire transdisciplinaire avec une
redéfinition des rôles :– Un Etat régalien, régulateur et stratège n’intervenant qu’en cas de défaillance du marché ;– La Société Civile, défenseur et promoteur du plaidoyer, contre-pouvoir sociopolitique– Un Secteur Privé, performant et nouvel acteur émergent– Des populations actrices de leur histoire– La gouvernance de la mobilité doit prendre en compte le Cinq Magic : Droits humains,
Démocratie (représentative et participative), Décentralisation, Développement local, Développement durable.
• La gouvernance de la mobilité passerait par (i) une ingénierie sociale et un marketing territorial ; (ii) des modes de vie durables (MVD) sous tendues par de bonnes pratiquesécologiques (BPE) ; (iii) une diversité culturelle ; (iv) une gestion préventive des conflits…
• Anticiper l’impact de facteurs endogènes et/ou exogènes de la mobilité : – Les Risques et Catastrophes Naturels ;– Le phénomène urbain, un facteur d’influence de la GRN ; – Le développement industriel
• La mobilité : un terrain de prédilection de la coopération internationale• La mobilité est un champ de défis et d’enjeux pour la Recherche
– Il faut encourager la génération de résultats dans le cadre d’une recherche finalisée pour une gouvernance de la mobilité
– Des chantiers d'inventivité pour ce qui concerne la création de concepts novateurs et fédérateurs, l’élaboration de méthodologies plus intégrées et la mise en place de nouveaux outils opératoires porteurs de progrès technique pour une mobilité
• PERSPECTIVE : Implémentation dans une structure matricielle de type logiciel
Remerciements
Merci au SIFEE, à l’IEPF, à la République et au Canton de Genève
Merci de votre aimable attention