Manfred Honeck Pittsburgh Symphony...

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LUNDI 17 MAI – 20H Johannes Brahms Concerto pour violon entracte Dmitri Chostakovich Symphonie n° 5 Pittsburgh Symphony Orchestra Manfred Honeck, direction Anne-Sophie Mutter, violon Fin du concert vers 21h55. Pittsburgh Symphony Orchestra | Manfred Honeck | Anne-Sophie Mutter | Lundi 17 mai

Transcript of Manfred Honeck Pittsburgh Symphony...

  • LUNDI 17 MAI – 20H

    Johannes BrahmsConcerto pour violon

    entracte

    Dmitri ChostakovichSymphonie n° 5

    Pittsburgh Symphony OrchestraManfred Honeck, directionAnne-Sophie Mutter, violon

    Fin du concert vers 21h55.

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    Johannes Brahms (1833-1897)Concerto pour violon et orchestre en ré majeur op. 77

    Allegro non troppo

    Adagio

    Allegro giocoso, ma non troppo vivace

    Composition : 1878-1879.

    Dédicace : à Joseph Joachim.

    Création : le 1er janvier 1879 à Leipzig par Joseph Joachim au violon, sous la direction du compositeur.

    Édition : octobre 1879, Simrock, Vienne.

    Effectif : violon solo – 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 2 trompettes – timbales – cordes.

    Durée : environ 38 minutes.

    « Max Bruch a composé un concerto pour le violon ; Brahms, lui, en a composé un contre le violon » : celui qui s’exprime ainsi n’est pas un détracteur de Brahms ; au contraire, il s’agit d’un de ses farouches défenseurs, le chef d’orchestre, pianiste et compositeur Hans von Bülow. En effet, l’extrême virtuosité de la partie soliste en rebuta plus d’un, et nombreux furent à l’époque les violonistes à le déclarer injouable – ce fut aussi le cas, dans les années 1810, du Concerto pour violon de Beethoven. Le grand violoniste espagnol Pablo de Sarasate refusa d’interpréter l’œuvre en public, disant qu’il était pour lui hors de question de se « tenir sur l’estrade en auditeur, le violon à la main, pendant que le hautbois joue la seule véritable mélodie de toute l’œuvre ». Vingt ans plus tard, les critiques furent plus vives encore à l’ouest du Rhin, où Brahms fut longtemps décrié : pour Fauré, l’œuvre est monotone, tandis que pour Debussy, elle peut prétendre au « monopole de l’ennui ». Cependant, le dévouement de certains interprètes – notamment Eugène Ysaÿe ou Fritz Kreisler au début du XXe siècle – finit par porter ses fruits, et la partition figure aujourd’hui au panthéon des grands concertos de violon du XIXe siècle, aux côtés de ceux de Beethoven, de Mendelssohn et de Tchaïkovski (qui, lui non plus, ne l’aimait pas…).

    Il est vrai que l’œuvre a de quoi impressionner : vastes dimensions (surtout pour le premier mouvement), écriture très symphonique, assez proche de celle de la Symphonie n° 2, qui date de l’année précédente, au point que certains musicologues parlent de « symphonie concertante », innombrables chausse-trappes de la partie de violon (accords et octaves, bariolages, intervalles extrêmement larges). Pour celle-ci, Brahms, qui n’était pas violoniste, fit appel aux lumières de l’ami de longue date, Joseph Joachim, qui l’avait introduit auprès des Schumann quelque vingt ans auparavant : l’influence de celui-ci, directe (par les aménagements violonistiques proposés) comme indirecte (Joachim fut un des premiers défenseurs du Concerto pour violon de Beethoven, auquel Brahms se mesure ici par bien des façons), n’est pas négligeable.

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    Forme sonate d’amples proportions, l’Allegro non troppo initial en ré majeur (tonalité du concerto de Beethoven, tonalité également de la Symphonie n° 2 de Brahms) s’ouvre sur une pré-exposition orchestrale qui présente deux thèmes principaux, le premier fait d’arpèges aux couleurs pastorales (bassons, altos et violoncelles), le second empli de rythmes pointés d’allure tzigane. Le violon, immédiatement virtuose, intercale entre ces deux motifs qu’il varie plus ou moins un troisième thème cantabile dont les douces inflexions mélodiques sont un cinglant démenti à l’opinion de Sarasate. Le développement joue de la dialectique soliste/orchestre chère au concerto et mène à une réexposition symétrique. La cadence de violon est laissée à la discrétion de l’exécutant, comme en un hommage au concerto classique (Beethoven écrivait déjà ses cadences). nombre de violonistes en proposèrent une ; celle de Joachim, qui eut vraisemblablement l’aval de Brahms, est la plus fréquemment jouée.

    L’Adagio (qui, dans les esquisses, devait être accompagné d’un scherzo, comme ce sera le cas pour le Concerto pour piano n° 2 quelques années plus tard) est un Lied ohne Worte, un pur chant instrumental porté d’abord par le hautbois – la fameuse mélodie que jalousait Sarasate – et bientôt repris par le violon, où l’émotion le dispute à la beauté. Il cède ensuite la place à un finale brillant de forme rondo, fondé sur une mélodie tzigane (comme le dernier mouvement du Quatuor avec piano n° 1 en 1861), où orchestre et violon s’entraînent l’un l’autre jusqu’à l’exultation.

    Angèle Leroy

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    La Cinquième Symphonie de Chostakovitch

    Outre la Symphonie no 5 de Chostakovitch, la deuxième œuvre majeure interprétée par l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh lors de sa grande tournée à travers l’Europe sera la Symphonie no 1 de Mahler. nous savons que Chostakovitch s’est immergé dans la musique de Mahler, le maître des nuances, et dans son univers sonore, et c’est à partir de cet univers-même que je comprends et que j’interprète sa musique. En comparant directement les deux œuvres, qui ne percevrait pas leurs similarités comme le début massif et puissant du deuxième mouvement (de danse) avec les violoncelles et les contrebasses, ou l’utilisation du solo de violon dans le trio, lequel doit être joué comme un ländler dans un style quasi austro-mahlérien avec toutes les traditions associées, de l’aveu général encore plus ironique et bizarre? Ou qui ne se souviendrait pas de la conclusion de la Troisième de Mahler en entendant les coups de timbales créant un effet similaire à la fin de la Cinquième de Chostakovitch? Comme beaucoup de chefs russes et comme Kurt Sanderling qui était un ami proche du compositeur, je suis de l’avis que ces coups règlent l’allure de la conclusion du final et de ce fait donnent la clé pour résoudre la question controversée du tempo.

    Cependant, l’on peut difficilement comprendre cette symphonie sans prendre en considération les évènements consécutifs aux représentations de Lady Macbeth de Mtsensk. Là, nous voyons un compositeur qui met à nouveau son pouvoir créatif au service de la musique soviétique en se « repentant », mais apparemment indompté. Indompté ? À part quelques moments sereins et contemplatifs, je perçois cette œuvre comme plutôt triste et mélancolique. Ce n’est pas seulement le début exprimant la plus grande misère, le plus profond désespoir, et puis menant à la sarcastique marche militaire – comme un rappel de Mahler – ou les épisodes vaguement colorés décrivant le pouvoir du « parti ». non, de même ces moments éthérés (avec harpe et célesta) qui ne représentent rien d’autre que l’aspiration à la transcendance et au spirituel créent plus une atmosphère d’adieu que de libération. Je pense que le noyau de cette œuvre est certainement le troisième Mouvement, un requiem à proprement parler, et tout spécialement le moment où la musique tourne court, lorsque le hautbois, la clarinette et la flûte se rajoutent l’un après l’autre dans une lamentation. Là, Chostakovitch laisse la parole à ceux de ses amis qui, comme lui, osent faire usage de leur liberté artistique, mais par la suite se retrouvent déportés en Sibérie, et que l’on ne reverra plus. Cet isolement, composé comme un silence oppressif et sous-tendu par les trémolos des violons, que je traduis en fait par un ponticello froid et blanc (symbolisant les frissons du grand froid sibérien) peut difficilement être surpassé. Pour moi, l’apogée!

    Manfred Honeck

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    LunDI 17 MAI

    Dmitri Chostakovitch (1906-1975)Symphonie n° 5 en ré mineur op. 47

    Moderato

    Allegretto

    Largo

    Allegro non troppo

    Composition : avril-juillet 1937.

    Création : le 21 novembre 1937 à Saint-Pétersbourg (Leningrad), Grande salle de la Philharmonie, par l’Orchestre

    Philharmonique de l’Académie de Leningrad sous la direction d’Evgueni Mravinski.

    Effectif : 3 flûtes, 2 hautbois, 3 clarinettes, 2 bassons, contrebasson ; 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba ; timbales,

    caisse claire, triangle, cymbales, grosse caisse, tam-tam, xylophone, piano, célesta, 2 harpes ; cordes.

    Éditeur : Mouzgiz, 1939.

    Durée : environ 45 minutes.

    À la suite de l’affaire Lady Macbeth, opéra retiré de l’affiche en janvier 1936 après l’article dévastateur de la Pravda, « Du galimatias musical », Chostakovitch préfère ne pas faire créer sa Quatrième Symphonie, de peur qu’elle ne lui attire à nouveau les foudres du régime et ne lui assure un exil sibérien, voire une mort immédiate. Il commence dès lors à composer « pour le tiroir », ne faisant exécuter que les œuvres dont il considère l’impact immédiat comme non équivoque, ou qu’il peut accompagner d’un discours « explicatif » et circonstancié satisfaisant.

    C’est le cas de la Symphonie n° 5, composée, la peur au ventre, en quelques semaines au cœur des purges staliniennes, et qui est sans doute aujourd’hui son œuvre la plus connue et la plus jouée. Présentée comme « la réponse créative d’un artiste soviétique à des critiques légitimes » et donnée pour la première fois à l’occasion du « vingtième anniversaire de la Révolution russe », elle « rachète » son auteur des tendances formalistes et bourgeoises relevées dans Lady Macbeth (accusation qui menacera régulièrement Chostakovitch et ses pairs compositeurs pendant de nombreuses années) en proposant un parcours narratif dont l’architecture inscrit l’œuvre dans la grande tradition russe – « Toute la musique symphonique russe est de la musique à programme », disait Tchaïkovski.

    Le découpage formel est d’une rare transparence, même si le compositeur s’autorise certaines entorses – le maniement des différents timbres des familles de l’orchestre est là pour souligner les transitions et permettre la compréhension de la structure d’ensemble dès la première écoute, comme en témoigne son succès immédiat et durable. Les quatre mouvements suivent l’ordre habituel, seuls le mouvement lent et le scherzo sont intervertis.

    Le superbe Moderato initial présente les deux thèmes contrastants de la forme sonate traditionnelle ; cependant, le premier est double car il est doté, outre les souples éléments de gamme de la mélodie principale, d’un rythme pointé en canon qui joue le rôle d’un motif

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    conducteur et dont le caractère dramatique frappe aussitôt. Le second thème, mystérieux, bâti sur de larges intervalles en notes longues, se distingue par un accompagnement rythmique obstiné de dactyle (une longue suivie de deux brèves) qui prend dans le développement une importance considérable ; c’est notamment grâce à lui, et aux puissants unissons d’orchestre, que naît la terrible impression d’angoisse qui domine toutle mouvement.

    En rupture complète avec celui-ci, le scherzo qui suit n’est pas dénué d’humour. Le sarcasme perce à travers la lourdeur du thème principal, et les autres éléments thématiques (un pas de valse à la limite du vulgaire, une marche pesante aux cuivres) contiennent des accentuations et des ornements dont le caractère ironique est délibérément exagéré. Au centre, une douce mélodie d’essence populaire vient apaiser l’atmosphère à l’aide d’une orchestration plus légère (solos de flûte et de violon, pizzicati aux cordes).

    Magnifique mouvement lent dont les cuivres sont absents, le Largo emprunte une veine postromantique qui rapproche le jeune compositeur russe de Sibelius et Mahler. Le pathos y est omniprésent, que l’on peut attribuer à une lamentation reliant les deux mouvements rapides ou à une évocation plus ambiguë que Chostakovitch aurait soi-disant voulu adresser aux victimes du totalitarisme. Comme souvent chez son aîné Tchaïkovski, un choral (ici présenté d’emblée aux cordes) contraste avec de déchirantes mélodies des bois en solo.

    Certains commentateurs voient dans le finale un happy end artificiel qui n’achèverait qu’imparfaitement la trajectoire tragique des trois premiers mouvements. Mais cette longue et grandiloquente conclusion, qui s’apparente à une véritable démonstration de force, ne serait-elle pas une étonnante antiphrase, procédé caractéristique de la musique de Chostakovitch, où se mêlent le rire sardonique, le grotesque et la langue de bois ? Le compositeur répondrait sans doute à l’aide de sa maxime décisive : « Celui qui a des oreilles entendra. »

    Grégoire Tosser

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    Anne-Sophie Mutter

    Depuis trente ans Anne-Sophie Mutter

    s’est imposée comme l’une des plus

    grandes virtuoses du violon. née à

    Rheinfelden dans l’état du Baden, la

    violoniste a vu sa carrière lancée au

    plan international au cours du Festival

    de Lucerne en 1976. L’année suivante

    elle s’est produite en tant que soliste

    aux Concerts Whitsun de Salzbourg

    sous la direction d’Herbert von Karajan.

    Depuis lors elle s’est produite dans les

    principaux lieux dédiés à la musique.

    À côté du répertoire traditionnel, elle

    découvre sans cesse de nouveaux

    horizons avec un juste équilibre entre

    musique de chambre et œuvres avec

    orchestre. Elle met également à profit sa

    popularité pour des concerts caritatifs

    et soutient le développement de jeunes

    talents. En 2010 Anne-Sophie Mutter

    donnera des concerts en Asie, en

    Europe et en Amérique du nord avec

    plusieurs œuvres de prédilection comme

    In Tempus praesens de Gubaidulina,

    qu’elle jouera pour la première fois

    au Japon, au Canada et en Russie. Au

    cours de sa tournée aux États-unis et

    en Europe, la violoniste interprétera le

    Concerto pour violon de Brahms avec

    l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh

    sous la direction de Manfred Honeck

    et avec l’Orchestre Philharmonique

    de Londres dirigé par Ludovic Merlot.

    Elle apparaîtra sur scène avec Lambert

    Orkis au Japon et à Taiwan pour des

    concerts des sonates pour violon de

    Brahms. Les deux artistes joueront

    également des œuvres de Brahms,

    Debussy, Mendelssohn et Sarasate lors

    de leur tournée à travers l’Europe. Au

    cours d’une autre tournée aux États-

    unis Anne-Sophie Mutter interprétera

    les trios à cordes de Beethoven dans

    une formation de chambre exclusive

    avec Yury Bashmet et Lynn Harrell.

    Anne-Sophie Mutter sera Artiste en

    Résidence au Festival de Musique de

    Rheingau 2010 où elle interprétera deux

    concertos avec le Hessischer Rundfunk-

    Sinfonieorchester sous la direction de

    Paavo Järvi. Au programme figurent

    également les concertos pour violon de

    Beethoven et de Mendelssohn. En plus

    des axes principaux de son programme

    pour 2010, ses prestation en concert

    inclueront les concertos pour violon

    de Beethoven, Dvorak et Mendelssohn,

    Sur le même accord d’Henri Dutilleux

    et Gesungene Zeit de Wolfgang Rihm.

    Elle sera accompagnée par l’Orchestre

    Symphonique de Chicago, l’Orchestre

    du Kirov, l’Orchestre Symphonique

    de Montréal, l’Orchestre du Théâtre

    Mariinsky de Saint-Pétersbourg,

    l’Orchestre de Chambre Andrés

    Segovia, les orchestres symphoniques

    de Shanghai, Taiwan et Tokyo ainsi

    que le Philharmonique de Vienne et

    travaillera en partenariat avec les

    chefs Pablo Gonzáles, Valéry Gergiev,

    Riccardo Chailly, Riccardo Muti et Kent

    nagano. Les récompenses reçues par

    Anne-Sophie Mutter pour ses nombreux

    enregistrements incluent le German

    Record Prize, le Record Academy Prize,

    le Grand Prix du Disque, l’International

    Record Prize et plusieurs Grammies. À

    l’occasion du 250e anniversaire de la

    naissance de Mozart elle a enregistré

    toutes ses compositions majeures

    pour violon pour le label Deutsche

    Grammophon, aussi bien en CD qu’en

    DVD. Son enregistrement du concerto

    pour violon In tempus praesens

    de Gubaidulina avec l’Orchestre

    Symphonique de Londres sous la

    direction de Valéry Gergiev comme

    celui du Concerto en la mineur et du

    Concerto en mi majeur de Bach avec

    les Trondheim Soloists sous la direction

    de la violoniste elle-même sortiront en

    septembre. Pour célébrer le bicentenaire

    de la naissance de Mendelssohn, Anne-

    Sophie Mutter souhaite honorer le

    compositeur avec une contribution

    très personnelle combinant à la fois

    musique symphonique et compositions

    de chambre, en CD et en DVD: la

    Sonate pour violon en fa majeur de

    1838, le Trio avec piano en ré mineur

    op. 49 composé en 1839 et le Concerto

    pour violon en mi mineur de 1845.

    Son enregistrement des sonates pour

    violon de Brahms avec Lambert Orkis

    est sorti en mars 2010 pour le label

    Deutsche Grammophon. L’artiste met

    son point d’honneur à interpréter des

    compositions contemporaines pour

    violon. Sebastian Currier, Henri Dutilleux,

    Sofia Gubaidulina, Witold Lutoslawski,

    norbert Moret, Krzysztof Penderecki,

    Sir André Previn et Wolfgang Rihm lui

    ont tous dédié des œuvres. Des créations

    de pièces pour orchestre de chambre de

    Penderecki et Rihm sont actuellement

    en cours de programmation. En 2008

    Anne-Sophie Mutter a créé la fondation

    qui porte son nom. L’objectif de celle-ci

    est de développer au niveau mondial

    une aide pour les jeunes artistes

    prometteurs, tâche qu’elle avait

    entreprise en fondant The Anne-Sophie

    Mutter Circle of Friends Foundation en

    1997. Par ailleurs, la violoniste s’intéresse

    tout particulièrement aux problèmes

    médicaux et sociaux de notre temps.

    Elle prête régulièrement son secours

    à ces causes par le biais de concerts

    caritatifs. Pour exemple, en 2010 elle

    se produira pour les associations La

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    Maison de Solenn, Save the Children, la

    Fondation Dr Henri Dubois-Ferrière Dinu

    Lipatti et la Staatsakademie für Musik

    de Karlsruhe. Anne-Sophie Mutter a

    reçu en 2008 le Prix International Ernst

    von Siemens ainsi que le Prix Leipzig

    Mendelssohn. En 2009 elle s’est vue

    remettre le Prix Européen St. ulrich et

    le Cristobal Gabaroon Award. Elle est

    porteuse du Grand Ordre du Mérite

    de la République Fédérale Allemande,

    de l’Ordre de la Légion d’Honneur, de

    l’Ordre du Mérite de Bavière, du Grand

    Ordre du Mérite d’Autriche et de biens

    d’autres médailles.

    Manfred Honeck

    Manfred Honeck a été engagé

    comme neuvième Directeur Musical

    de l’Orchestre Symphonique de

    Pittsburgh en janvier 2007, et a pris ses

    fonctions au début de la saison 2008-

    2009. Toujours en septembre 2008,

    il est devenu Chef Invité Principal de

    l’Orchestre Philharmonique Tchèque à

    Prague, et en 2007 a également endossé

    la responsabilité du poste de Directeur

    Musical de la Staatsoper de Stuttgart.

    Sa seconde saison en tant que directeur

    musical a débuté avec des concerts

    dans le cadre d’une tournée très

    applaudie par la critique à Essen et

    Bonn en Allemagne, ainsi qu’en clôture

    du prestigieux Festival de Lucerne en

    Suisse. Manfred Honeck a également

    fait ses débuts au Carnegie Hall de new

    York avec l’Orchestre Symphonique

    de Pittsburgh en février 2010. Autre

    moment fort, la tournée européenne

    2010 de la Bank of new York Mellon au

    mois de mai le mènera lui et l’orchestre

    dans plusieurs capitales musicales dont

    Paris et Vienne. Par ailleurs, il a dirigé

    l’orchestre dans deux enregistrements,

    Ein Heldenleben de Strauss et la

    Première Symphonie de Mahler, sortis

    chez le label japonais Octavia/Exton et

    tous deux salués par la critique.

    né en Autriche, Manfred Honeck a étudié

    à l’Académie de Musique de Vienne.

    Violoniste et altiste accompli, il a été

    membre pendant plus de 10 ans du

    Philharmonique de Vienne ainsi que de

    l’Orchestre de la Staatsoper de Vienne.

    Son expérience de musicien d’orchestre

    a fortement influencé sa façon de

    diriger et a contribué à lui donner son

    style distinctif. Il a débuté sa carrière

    de chef en tant qu’assistant de Claudio

    Abbado à l’Orchestre des Jeunes Gustav

    Mahler à Vienne. Par la suite, il a été

    engagé à l’Opéra de Zurich de 1991 à

    1996, où il a reçu le prestigieux European

    Conductor’s Award en 1993. En 1996,

    il a débuté un contrat de trois ans en

    tant que l’un des trois principaux chefs

    de l’Orchestre Symphonique MDR de

    Leipzig, et en 1997, il a exercé durant un

    an la fonction de Directeur Artistique

    à l’Opéra national de norvège d’Oslo.

    une tournée européenne à grand

    succès avec le Philharmonique d’Oslo

    a marqué le début d’une collaboration

    étroite avec cet orchestre, ce qui lui a

    valu d’être engagé comme Chef Invité

    Principal, poste qu’il a occupé de 1998

    à 2004. De 2000 à 2006, Manfred

    Honeck a également été Directeur

    Musical de l’Orchestre Symphonique

    de la Radio Suédoise. En tant que chef

    invité, il a travaillé avec les principaux

    orchestres européens tels que le

    Deutsches Symphonie-Orchester de

    Berlin, l’Orchestre du Gewandhaus de

    Leipzig, l’Orchestre Symphonique de

    la Radio Bavaroise, la Staatskapelle de

    Dresde, l’Orchestre du Concertgebouw,

    l’Orchestre Philharmonique de Londres,

    l’Orchestre Philharmonique de Radio

    France, le Philharmonique Tchèque ainsi

    que le Philharmonique de Vienne, et aux

    États-unis avec l’Orchestre Symphonique

    de Chicago, le Philharmonique de Los

    Angeles, l’Orchestre Symphonique

    national et l’Orchestre Symphonique de

    Boston. En plus de son poste à l’Opéra de

    Stuttgart, il a été invité pour diriger dans

    divers opéras comme le Semperoper

    de Dresde, le Komische Oper de Berlin,

    le Théâtre de la Monnaie à Bruxelles

    et l’Opéra Royal de Copenhage, ainsi

    que dans le cadre du Festival des nuits

    Blanches de Saint-Pétersbourg et du

    Festival de Salzbourg. Par ailleurs, il se

    produit régulièrement au Verbier Festival

    en Suisse et a été Directeur Musical de la

    série des Concerts Internationaux d’été

    au château de Wolfegg en Allemagne

    durant plus de quinze ans.

    Pittsburgh Symphony Orchestra

    Depuis plus d’un siècle, le Pittsburgh

    Symphony Orchestra est au cœur de

    la vie culturelle de Pittsburgh. Il peut

    s’enorgueillir d’un niveau d’excellence

    artistique auquel peu d’ensembles sont

    parvenus, d’une histoire bâtie par les

    plus grands chefs et les plus grands

    musiciens au monde, mais aussi d’un

    véritable dévouement à la région et

    à la communauté de Pittsburgh, avec

    lesquelles il entretient des liens étroits.

    Cette tradition s’est poursuivie avec la

    nomination, à l’automne 2008, du chef

    autrichien Manfred Honeck au poste

    de directeur musical. Premier dans une

    longue série de chefs prestigieux, Victor

    Herbert, directeur musical de 1898 à

    1904, a façonné les débuts du Pittsburgh

    Symphony Orchestra. Avant lui, Fréderic

    Archer a été le tout premier directeur

    musical de l’orchestre de 1896 à 1899.

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    Succédant à Emil Paur (1904-1910),

    Elias Breeskin (1926-1930) et Antonio

    Modarelli (1930-1937), Otto Klemperer

    a quant à lui joué un rôle déterminant

    dans l’accession de l’orchestre au

    statut d’institution américaine à la fin

    des années 1930. De 1938 à 1948, le

    Pittsburgh Symphony Orchestra est par

    ailleurs entré dans une nouvelle phase

    de son histoire, donnant sa première

    tournée à l’étranger et réalisant son

    premier enregistrement commercial

    sous la direction dynamique de Fritz

    Reiner. Le Pittsburgh Symphony

    Orchestra a maintenu son niveau

    d’excellence sous la direction inspirée de

    William Steinberg (directeur musical de

    1952 à 1976). André Previn (1976-1984)

    l’a ensuite entraîné vers de nouveaux

    sommets en le dirigeant dans le cadre

    de tournées, d’enregistrements ou de

    projets télévisés comme la série « Previn

    and the Pittsburgh » (PBS). Lorin

    Maazel, qui a commencé à collaborer

    avec l’orchestre en 1984 en tant que

    consultant musical avant d’assurer la

    fonction de directeur musical de 1988

    à 1996, a contribué à faire de lui l’un

    des meilleurs orchestres au monde.

    De 1997 à 2004, Mariss Jansons a lui

    aussi contribué à son développement

    artistique tandis que l’orchestre mettait

    en place un modèle original de direction

    avec le conseiller artistique Sir Andrew

    Davis, le chef principal invité Yan Pascal

    Tortelier et le titulaire de la chaire de

    chef invité Marek Janowski. Ces trois

    chefs ont été les principaux responsables

    de la direction artistique du Pittsburgh

    Symphony Orchestra jusqu’en janvier

    2007, quand ce dernier a décidé de

    confier les rênes à Manfred Honeck à

    partir de la saison 2008-2009. Depuis

    les premières tournées qu’il a données

    au début des années 1900, le Pittsburgh

    Symphony Orchestra a été acclamé, à

    de nombreuses reprises, tant aux États-

    unis qu’à l’étranger, ce qui l’a aidé à

    consolider sa réputation d’ensemble

    d’envergure internationale. Suite à sa

    première apparition au Mexique, en

    1947, il a donné 32 tournées (dont 17

    tournées internationales) et effectué

    huit voyages en Extrême-Orient et deux

    autres en Amérique du Sud. Sa tournée

    de 2002 en Extrême-Orient lui a permis

    de faire ses débuts à Kuala Lumpur et

    en Australie. Ensemble de renommée

    internationale, il a aussi été le premier

    orchestre américain à se produire au

    Vatican, en janvier 2004, à l’occasion

    du Jubilée d’argent du Pape Jean-Paul

    II. Plus récemment, il a inauguré l’année

    de célébrations organisées à l’occasion

    du deux cent cinquantième anniversaire

    de la ville de Pittsburgh – la tournée

    « Pittsburgh 250 Ambassador Tour »

    qu’il a donnée à cette occasion lui a

    permis d’être applaudi, en l’espace de

    trois semaines, dans 13 villes dans six

    pays européens en marge de l’Allegheny

    Conference on Community Development,

    laquelle a pour vocation de promouvoir

    la région de Pittsburgh auprès de

    multinationales. Les nombreuses

    tournées qu’il a données aux États-unis

    ont par ailleurs permis à le Pittsburgh

    Symphony Orchestra d’être applaudi

    dans les plus grandes villes et dans les

    plus grands centres musicaux du pays

    comme le Carnegie Hall de new York ou

    le Kennedy Center de Washington, D.C.

    Ces dernières saisons, il a enfin tourné

    en Floride, au Moyen-Orient et sur la

    côte Ouest des États-unis. Le Pittsburgh

    Symphony Orchestra a acquis une solide

    réputation pour ses enregistrements

    et ses concerts en radio. Retransmis

    d’une côte à l’autre des États-unis

    depuis 1936, il a bénéficié d’une

    attention accrue à l’occasion d’une série

    d’émissions produites par WQED-FM 89.3

    (Pittsburgh) et retransmises par Public

    Radio International en 1982. Depuis la

    parution de son premier enregistrement

    commercial, en 1941, le Pittsburgh

    Symphony Orchestra a enregistré

    des centaines de disques qui sont

    disponibles sur les labels PentaTone,

    EMI, Angel, CBS, Philips, MCA, new

    World, nonesuch, Sony Classical ou

    Telarc et qui ont été, pour la plupart,

    encensés par la critique. En 1992, il a

    remporté un Grammy Award avec le chef

    Lorin Maazel et le violoncelliste Yo-Yo

    Ma pour un enregistrement d’œuvres de

    Prokofiev et de Tchaïkovski paru chez

    Sony Classical. Cinema Serenade, le CD

    de musiques de films qu’il a enregistré

    avec John Williams et Itzhak Perlman, a

    quant à lui atteint la première place des

    classements dans Billboard. Son dernier

    disque, dans lequel Manfred Honeck

    dirige l’orchestre pour la Symphonie

    n° 1 de Mahler, a été enregistré à Heinz

    Hall, durant les concerts inaugurant la

    nomination du nouveau directeur.

    Violons I

    Andrés Cárdenes (soliste)

    Rachel Mellon Walton chair

    Mark Huggins Associate (2e soliste)

    Beverlynn & Steven Elliott chair

    Huei-Sheng Kao (co-soliste)

    Hong-Guang Jia (co-soliste)

    Holly D. Katz

    William & Sarah Galbraith chair

    Jeremy Black

    Ellen Chen-Livingston

    Irene Cheng

    Sarah Clendenning

  • 11

    LunDI 17 MAI

    Alison Peters Fujito

    David Gillis

    Selma Wiener Berkman memorial chair

    Sylvia Kim

    Jennifer Orchard

    Susanne Park

    Christopher Wu

    Nancy & Jeffery Leininger chair

    Shanshan Yao

    Kristina Yoder

    Violons II

    Jennifer Ross*

    G. Christian Lantzsch & Duquesne Light

    Company chair

    Louis Lev

    The Morrison family chair

    Dennis O’ Boyle

    Sarah Brough Blomquist

    Carolyn Edwards

    Linda Fischer

    Lorien Benet Hart

    Claudia Mahave

    Laura Motchalov

    Peter Snitkovsky

    Albert Tan

    Yuko uchiyama

    Rui-Tong Wang

    Altos

    Randolph Kelly*

    Cynthia S. Calhoun chair

    Tatjana Mead Chamis

    Joen Vasquez

    Marylène Gingras-Roy

    Penny Anderson Brill

    Cynthia Busch

    Erina Laraby-Goldwasser

    Paul Silver

    Stephanie Tretick

    Meng Wang

    Andrew Wickesberg

    Isaias Zelkowicz

    Violoncelles

    Anne Martindale Williams*

    Pittsburgh Symphony Association chair

    David Premo

    Donald I. & Janet Moritz and Equitable

    Resources, inc. chair

    Adam Liu

    George & Eileen Dorman chair

    Mikhail Istomin

    Irvin Kauffman

    Gail Czajkowski

    Michael Lipman

    Jane & Rae Burton chair

    Louis Lowenstein

    Hampton Mallory

    Caryl & Irving Halpern chair

    Lauren Scott Mallory

    Mr & Mrs Martin G. McGuinn chair

    Charlotta Klein Ross

    Contrebasses

    Jeffrey Turner*

    Tom & Dona Hotopp chair

    Donald H. Evans, Jr.

    Betsy Heston

    Ronald Cantelm

    Jeffrey Grubbs

    Peter Guild

    Micah Howard

    Stephen & Kimberly Keen chair

    John Moore

    Aaron White

    Harpes

    Gretchen Van Hoesen*

    Virginia Campbell chair

    Flûtes

    Damian Bursill-Hall

    Jennifer Conner

    Piccolo

    Rhian Kenny*

    Hautbois

    Cynthia Koledo DeAlmeida*

    Dr. William Larimer Mellon, Jr. chair

    James Gorton

    Mildred S. Myers & William C. Frederick chair

    Scott Bell

    Mr. & Mrs. William E. Rinehart chair

    Cors anglais

    Harold Smoliar*

    Johannes & Mona Coetzee memorial chair

    Clarinettes

    Michael Rusinek*

    Mr. & Mrs. Aaron Silberman chair

    Thomas Thompson

    Ron Samuels

    Clarinette en mi-bémol

    Thomas Thompson

    Clarinette basse

    Richard Page*

    Bassons

    nancy Goeres*

    Mr. & Mrs. William Genge et Mr.& Mrs. James E.

    Lee chair

    David Sogg

    Philip A. Pandolfi

    Contrebasson

    James Rodgers*

  • 12

    Cors

    William Caballero*

    Anonymous donor chair

    Stephen Kostyniak

    Zachary Smith

    Thomas H. & Frances M. Witmer chair

    Robert Lauver

    In memory of Irving (Buddy) Wechsler

    Ronald Schneider

    Michael & Carol Bleier chair

    Joseph Rounds

    Trompettes

    George Vosburgh*

    Martha Brooks Robinson chair

    Charles Lirette

    Edward d. Loughney chair

    neal Berntsen

    Chad Winkler

    Trombones

    Peter Sullivan*

    Tom & Jamee Todd chair

    Rebecca Cherian

    James nova

    Trombone basse

    Murray Crewe*

    Tuba

    Craig Knox*

    Timbales

    Timothy K. Adams, Jr.*

    Barbara Weldon chair

    Christopher Allen

    James W. & Erin M. Rimmel chair

    Percussions

    Andrew Reamer*

    Albert H. Eckert chair

    Jeremy Branson

    Christopher Allen

    James M. & Erin M. Rimmel chair

    Instrument à cordes pincées

    Irvin Kauffman*

    Bibliothécaires

    Joann Ferrell Vosburgh

    Jean & Sigo Falk chair

    Lisa Gedris

    Open chairs

    Mr. & Mrs. Benjamin F. Jones III ; keiboard

    chair

    Jackman Pfouts Chair

    * musicien principal

    Remerciements à Perry et Bee Jee

    Morrison, string instrument loan fund.

  • Salle Pleyel | Prochains concertsDu MARDI 18 Au SAMEDI 22 MAI

    Les partenaires média de la Salle Pleyel

    MARDI 18 MAI – 20H

    Airs de Georg Friedrich Haendel,Alessandro Stradella, Alessandro Scarlatti, Antonio Vivaldi et Antonio Sartorio.

    Venice Baroque OrchestraAndrea Marcon, directionPatricia Petibon, sopranoGianpiero Zanocco, violonMichele Favaro, flûte traversière

    Coproduction Céleste Productions -

    Les Grandes Voix, Salle Pleyel.

    MERCREDI 19 MAI – 18H

    Orchestre de Paris

    Prélude au concert

    Alfred Schnittke

    Sonate pour violon et piano n° 1

    Bohuslav Martinu

    Première sonate pour violon et piano, H. 182

    Saténik Khourdoian, violon

    Varduhi Yeritsyan, piano

    Entrée libre sur réservation.

    MERCREDI 19 MAI – 20H

    Bohuslav Martinu

    Lidice

    Alfred Schnittke

    Concerto pour alto

    Ludwig van Beethoven

    Symphonie n° 5

    Orchestre de Paris

    Hartmut Haenchen, direction

    Tabea Zimmermann, alto

    VENDREDI 21 MAI – 20H

    Alexandre Scriabine

    Rêverie

    Nikolaï Miaskovski

    Concerto pour violoncelle

    Sergueï Rachmaninov

    Francesca da Rimini

    Orchestre Philharmonique de Radio France

    Chœur de Radio France

    Alexander Vedernikov, direction

    Anna Aglatova, Francesca

    Mikhail Gubsky, Paolo

    Panfilov Vitaly, Dante

    Alexander Naumenko, l’ombre de Virgile

    Sergei Leiferkus, Lanciotto Malatesta

    Alexander Kniazev, violoncelle

    Lionel Sow, chef de chœur

    SAMEDI 22 MAI – 20H

    Alexandre Borodine

    Le Prince Igor-Danses polovtsiennes

    Piotr Ilitch Tchaïkovski

    Concerto pour violon

    Modeste Moussorgski/Maurice Ravel

    Tableaux d’une exposition

    Orchestre National d’Île-de-France

    Yoel Levi, direction

    Ann-Estelle Médouze, violon

    Production Orchestre national d’Île-de-France.

    Imp

    rim

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    393

    Salle Pleyel

    Président : Laurent Bayle

    Notes de programme

    Éditeur : Hugues de Saint Simon

    Rédacteur en chef : Pascal Huynh

    Rédactrice : Gaëlle Plasseraud

    Correctrice : Angèle Leroy

    Maquettiste : Elza Gibus

    Stagiaires : Géraldine Bussy et Caroline Déodat

  • C

    M

    Y

    CM

    MY

    CY

    CMY

    K