Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für...

76
Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO 05 / 2014 L’ophtalmologie du sport Observe and Plan bei feuchter AMD Workshop Psychosomatik Rapport du congrès : Swiss Retina Update ARVO 2014: Retina-Themen ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X

Transcript of Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für...

Page 1: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOGRevue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO

05 / 2014 L’ophtalmologie du sport

Observe and Plan bei feuchter AMD

Workshop Psychosomatik

Rapport du congrès : Swiss Retina Update

ARVO 2014: Retina-Themen

ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X

Ophta_5-2014.indd 1 29.09.14 15:56

Page 2: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Editorial 281

Le 15e novembre prochain auront lieu à Berne les examens d’ophtalmochirurgie, formation approfondie au titre de spécialiste en ophtalmologie. Visionnaire, le comité de la SSO a tou-jours souhaité que la reconnaissance du catalogue d’ophtalmochirurgie reste une formation approfondie et ne puisse pas être une équivalence directe comme peut l’être un titre. Depuis le 1er juillet 2014, il existe une version révisée du programme de formation post-graduée, ap-prouvée par l’ISFM en mars 2014. Cette révision va entraîner de fait un contrôle de l’en-semble des établissements formateurs. Ainsi, les institutions formatrices A, B, C et D devront prouver qu’elles possèdent les critères correspondants à leur libellé. Cette mise à jour est une excellente nouvelle qui va dans le sens d’actualiser les lieux possibles de formation et d’assu-rer à la relève une formation chirurgicale de qualité. C’est aussi, et c’est peut-être là le plus im-portant, une nouvelle vision de la formation chirurgicale dans notre pays. Les candidats à la formation approfondie devront dorénavant effectuer au minimum 50 interventions par an-née en tant qu’opérateur principal. Cette donnée est essentielle pour garantir un cursus chirurgical optimal. La durée de la formation post-graduée est de 2 ans minimum.Ces changements dans le programme de formation et surtout la révision des exigences des cliniques vont dans le sens d’une dynamisation de la chirurgie dans notre pays. Si la relève en ophtalmologie n’est pas garantie en Suisse selon diverses projections, il devra alors être parti-culièrement important de veiller au nombre de chirurgiens formés dans les prochaines an-nées. Chaque ophtalmologue n’a pas vocation à devenir ophtalmochirurgien et surtout il est du devoir de tout opérateur confirmé et formateur de conseiller et aiguiller les candidats à la chirurgie. Aussi aurait-on pu, à l’instar de ce qui se fait dans la formation en ophtalmologie, exiger du candidat qu’il doive exercer dans différents blocs opératoires avec différents ensei-gnants dans le but de toujours mieux apprendre. La collaboration entre les cliniques A et C doit être renforcée car si le volume et la casuistique opératoires restent l’un des éléments fon-damentaux des cliniques A, le dynamisme et la réactivité sont souvent l’un des avantages des cliniques C. L’avenir de notre profession passe par une collaboration renforcée entre les dif-férentes institutions et les lieux de formation. Cela permettra à chaque ophtalmologue qui désire entreprendre une formation approfondie en ophtalmochirurgie de pouvoir compter sur le meilleur enseignement possible. La révision va pouvoir montrer clairement quelles cli-niques universitaires remplissent les conditions exigées pour l’obtention de la catégorie A2 et quelle est la place réelle occupée dans la formation par les cliniques de catégorie C2. L’ophtalmologie générale connaît également ses interrogations. Au-delà de la place possible des optométristes dans la prise en charge des patients (interpellation directe des ophtalmolo-gues bernois lors du dernier congrès de la SSO), de nombreuses questions devront être abor-dées dans les prochains mois. Le comité de la SSO, au travers des 25 points capitaux qui res-sortent de l’étude W.I.R.E, va enfin pouvoir avancer sur des sujets qui touchent particulière-ment chaque membre de notre société de discipline. Dans un titre choc « Ophtalmologie... la fin d’une époque ou la fin de la spécialité ? », le syndicat national des ophtalmologues de France (SNOF) a organisé début septembre à Paris une journée-débats où le questionnement et les prises de conscience ont directement été au cœur de la réunion. La notion de médecine scientifique, de médecine centrée sur l’imagerie, est-elle entrain de bouleverser notre pra-tique quotidienne ? Les politiciens vont-ils, comme l’ont démontré plusieurs prises de posi-tion de la commission de la santé du Conseil des Etats, durant l’été, en faveur d’un enseigne-ment diagnostique et thérapeutique pour les pharmaciens dans les maladies fréquentes ou d’une plus grande autonomie des soignants (initiative Joder), comprendre quelle est la qualité de notre formation et les efforts d’acquisitions consentis pour parvenir à poser chaque dia-gnostic et choisir chaque traitement. Souvent ce qui paraît simple n’est que le reflet d’une ca-pacité à englober l’ensemble des paramètres et à les intégrer de façon optimale.Nous sommes là pour la relève médicale, concernés par offrir les meilleures formations pos-sibles de base et approfondie afin que nos futurs collègues qu’ils soient ophtalmologues ou ophtalmochirurgiens puissent acquérir le maximum de connaissances et de techniques. Cela doit être l’élément fédérateur de notre discipline. •

Vers une nouvelle dynamique

Michel Matter, rédacteur responsable de la Suisse romande

Perfektion hoch 4

Wenn die besten Ingenieure und Designer ihr Bestes geben, entwickeln sie auch die beste Maschine. “Wir haben das Konzept der Operationsplattform für Katarakt-, Glaukom- und Netzhautchirurgie neu definiert. Im OS4 steckt alles, worin wir gut sind: modernste Technologie, perfektes Design, bestechende Einfachheit, höchste Sicherheit, Schweizer Qualität. Also hundert Prozent Oertli®.“

Eckn

auer

+Sc

ho

ch A

SW

Ophta_5-2014.indd 281 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Editorial 283

Am 15. November finden in Bern die Ophthalmochirurgie-Prüfungen statt, nach Speziali-sierung im Anschluss an den Erwerb des Facharzttitels Ophthalmologie. Visionär hat der Vorstand der SOG immer angestrebt, dass die Anerkennung des ophthalmochirurgischen Katalogs eine Spezialisierung bleibt und kein eigener Facharzttitel wird. Seit dem 1. Juli 2014 liegt eine revidierte Fassung des Weiterbildungsprogramms vor, der das SIWF im März 2014 zugestimmt hat. Diese Revision wird eine Kontrolle aller Ausbildungsinstitute vorneh-men. Die Ausbildungsinstitutionen A, B, C und D müssen nachweisen, dass sie die Kriteri-en gemäss ihrer Einstufung erfüllen. Diese Neuerung ist eine gute Nachricht, im Sinne einer Aktualisierung der Ausbildungsstät-ten und der Sicherstellung einer hochqualitativen chirurgischen Ausbildung. Gleichzeitig – und das ist vielleicht am wichtigsten – liefert sie eine neue Vision der chirurgischen Ausbil-dung in unserem Land. Die Kandidaten müssen künftig mindestens 50 Interventionen jähr-lich als Hauptoperateur leisten. Diese Zahl ist essenziell, um ein optimales chirurgisches Kurrikulum zu garantieren. Die Dauer der Weiterbildung beträgt minimal zwei Jahre. Diese Änderungen im Weiterbildungsprogramm und bei den Anforderungen der Kliniken dynamisieren die Chirurgie. Wenn laut diversen Projektionen der ophthalmologische Nach-wuchs in der Schweiz nicht mehr garantiert ist, wird es umso wichtiger, auf die Zahl der in den nächsten Jahren ausgebildeten Chirurgen zu achten. Nicht jeder Augenarzt fühlt sich zum Ophthalmochirurgen berufen, und jeder Operateur hat die Pflicht, in Richtung Chir-urgie zu beraten und Weichen dorthin zu stellen. Wie auch in der ophthalmologischen Wei-terbildung sollte ein Kandidat verschiedene Operationsblöcke mit verschiedenen Anleitern anstreben, um mehr zu lernen. Die Zusammenarbeit zwischen den A- und C-Kliniken muss verstärkt werden, denn wäh-rend das Volumen und die operierten Fälle ein grundlegendes Element der A-Kliniken sind, haben die C-Kliniken den Vorteil der Dynamik und Reaktionsfähigkeit. Für die Zukunft unseres Berufes geht es nicht ohne eine verbesserte Zusammenarbeit zwischen Institutionen und Weiterbildungsstätten, damit jede und jeder, der eine Spezialisierung durchlaufen möchte, auf die bestmögliche Weiterbildung zählen kann. Die Revision wird klar zeigen, ob die Universitätskliniken die Bedingungen für die Einstufung in die Kategorie A2 erfüllen und wo der reelle Platz der Kliniken der Kategorie C2 in der Weiterbildung ist. Auch die nicht-chirurgische «konservative» Augenheilkunde steht vor neuen Herausforde-rungen. Über die mögliche Stellung der Optometristen in der Patientenversorgung hinaus (direkte Interpellation Berner Augenärzte am SOG-Kongress) stehen in den nächsten Mo-naten zahlreiche Fragen an. Der SOG-Vorstand wird entlang der 25 Hauptpunkte, die sich aus der W.I.R.E.-Studie ergeben, nun die Themen voranbringen, die jedes einzelne Mitglied unserer Fachgesellschaft betreffen. Unter dem Schocker-Titel «Ophthalmologie, Ende einer Epoche oder Ende einer Fachrich-tung» organisierte der Berufsverband der französischen Ophthalmologen SNOF Anfang September in Paris einen Diskussionstag. Es ging im Wesentlichen um genaues Hinterfra-gen und Schärfen des Problembewusstseins. Der Begriff der wissenschaftlichen Medizin und einer Medizin, die auf Bildgebung beruht: Sind sie dabei, unsere tägliche Praxis auf den Kopf zu stellen? Die Gesundheitskommission des Ständerats hat im Sommer in mehreren Stellungnahmen zugunsten einer diagnostischen und therapeutischen Ausbildung für die Apotheker bei häufigen Krankheiten oder für eine grössere Autonomie der Pflegenden (Ini-tiative Joder) gesprochen. Verstehen Politiker eigentlich, worin die Qualität unserer Ausbil-dung besteht und welche Anstrengungen notwendig sind, bis sinnvoll über Diagnostik oder Therapie entschieden werden kann? Was oft simpel erscheint, ist Ergebnis einer komplexen Fähigkeit, eine Gesamtheit an Parametern integrierend optimal zu beurteilen. Wir sind für den medizinischen Nachwuchs da, um ihm die bestmögliche Ausbildung zu bieten, sowohl für ophthalmologische Grundversorger als auch für die spezialisierte Ausbil-dung, damit unsere künftigen Kollegen – ob OphthalmologInnen oder Ophthalmochirur-gInnen – ein Maximum an Kenntnissen und Techniken erwerben. Das muss das verbinden-de Element unserer Disziplin sein. •

In Richtung neuer Dynamik

Michel Matter, verantwortlicher ophta- Redaktor Romandie

Mediconsult AG CH-9325 Roggwil TGTel. +41 71 454 70 20

Mediconsult SA CH-1762 Givisiez Tél. +41 26 467 60 20

Internet:www.mediconsult.ch [email protected]

3D OCT Maestro Neues 3D OCT von TOPCON – mit integrierter Funduskamera

Mit dem neuen kompakten OCT von TOPCON wird die Messung noch einfacher, schneller und komfortabler.

Seine Vorteile• Drehbarer Bildschirm• Einfache Bedienung mit Touchscreen• 50’000 A-Scans/Sek.• Automatische Fokussierung sowie

automatisches Auslösen• Platzsparendes, kompaktes

Design• Fundusfotografie und OCT

Technologie in einem Gerät• Diverse Analysefunkti -

onen wählbar• 12 x 9 mm OCT-Scan

ermöglicht die Messung des Sehnerven und der Makula in einem Scan

Weitere Informationen erhalten Sie bei Mediconsult AG.

Le nouvel OCT 3D de TOPCON – avec rétinographe intégré

Avec le nouvel OCT compact de TOPCON, les mesures se font encore plus facilement, rapidement et confortablement.

Ses avantages• Écran rotatif• Utilisation facile grâce à l’écran tactile

• 50’000 A-scans par seconde• Une focalisation et un déclen-

chement automatiques • Un design compact et peu

encombrant• La rétinographie et la techno-

logie OCT combinées dans un même appareil

• Un large choix de fonctions d’analyse

• Un balayage OCT 12 x 9 mm pemettant de mesurer le nerf optique et la macul en un seul scan

Pour plus d’informations, veuillez contacter Mediconsult SA.

Bedienung vor dem PatientenUtilisation avant le patient

Bedienung hinter dem PatientenUtilisation derrière le patient

Bedienung seitlich des PatientenUtilisation à côté du patient

Ophta_5-2014.indd 283 29.09.14 15:56

Page 3: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Editorial 281

Le 15e novembre prochain auront lieu à Berne les examens d’ophtalmochirurgie, formation approfondie au titre de spécialiste en ophtalmologie. Visionnaire, le comité de la SSO a tou-jours souhaité que la reconnaissance du catalogue d’ophtalmochirurgie reste une formation approfondie et ne puisse pas être une équivalence directe comme peut l’être un titre. Depuis le 1er juillet 2014, il existe une version révisée du programme de formation post-graduée, ap-prouvée par l’ISFM en mars 2014. Cette révision va entraîner de fait un contrôle de l’en-semble des établissements formateurs. Ainsi, les institutions formatrices A, B, C et D devront prouver qu’elles possèdent les critères correspondants à leur libellé. Cette mise à jour est une excellente nouvelle qui va dans le sens d’actualiser les lieux possibles de formation et d’assu-rer à la relève une formation chirurgicale de qualité. C’est aussi, et c’est peut-être là le plus im-portant, une nouvelle vision de la formation chirurgicale dans notre pays. Les candidats à la formation approfondie devront dorénavant effectuer au minimum 50 interventions par an-née en tant qu’opérateur principal. Cette donnée est essentielle pour garantir un cursus chirurgical optimal. La durée de la formation post-graduée est de 2 ans minimum.Ces changements dans le programme de formation et surtout la révision des exigences des cliniques vont dans le sens d’une dynamisation de la chirurgie dans notre pays. Si la relève en ophtalmologie n’est pas garantie en Suisse selon diverses projections, il devra alors être parti-culièrement important de veiller au nombre de chirurgiens formés dans les prochaines an-nées. Chaque ophtalmologue n’a pas vocation à devenir ophtalmochirurgien et surtout il est du devoir de tout opérateur confirmé et formateur de conseiller et aiguiller les candidats à la chirurgie. Aussi aurait-on pu, à l’instar de ce qui se fait dans la formation en ophtalmologie, exiger du candidat qu’il doive exercer dans différents blocs opératoires avec différents ensei-gnants dans le but de toujours mieux apprendre. La collaboration entre les cliniques A et C doit être renforcée car si le volume et la casuistique opératoires restent l’un des éléments fon-damentaux des cliniques A, le dynamisme et la réactivité sont souvent l’un des avantages des cliniques C. L’avenir de notre profession passe par une collaboration renforcée entre les dif-férentes institutions et les lieux de formation. Cela permettra à chaque ophtalmologue qui désire entreprendre une formation approfondie en ophtalmochirurgie de pouvoir compter sur le meilleur enseignement possible. La révision va pouvoir montrer clairement quelles cli-niques universitaires remplissent les conditions exigées pour l’obtention de la catégorie A2 et quelle est la place réelle occupée dans la formation par les cliniques de catégorie C2. L’ophtalmologie générale connaît également ses interrogations. Au-delà de la place possible des optométristes dans la prise en charge des patients (interpellation directe des ophtalmolo-gues bernois lors du dernier congrès de la SSO), de nombreuses questions devront être abor-dées dans les prochains mois. Le comité de la SSO, au travers des 25 points capitaux qui res-sortent de l’étude W.I.R.E, va enfin pouvoir avancer sur des sujets qui touchent particulière-ment chaque membre de notre société de discipline. Dans un titre choc « Ophtalmologie... la fin d’une époque ou la fin de la spécialité ? », le syndicat national des ophtalmologues de France (SNOF) a organisé début septembre à Paris une journée-débats où le questionnement et les prises de conscience ont directement été au cœur de la réunion. La notion de médecine scientifique, de médecine centrée sur l’imagerie, est-elle entrain de bouleverser notre pra-tique quotidienne ? Les politiciens vont-ils, comme l’ont démontré plusieurs prises de posi-tion de la commission de la santé du Conseil des Etats, durant l’été, en faveur d’un enseigne-ment diagnostique et thérapeutique pour les pharmaciens dans les maladies fréquentes ou d’une plus grande autonomie des soignants (initiative Joder), comprendre quelle est la qualité de notre formation et les efforts d’acquisitions consentis pour parvenir à poser chaque dia-gnostic et choisir chaque traitement. Souvent ce qui paraît simple n’est que le reflet d’une ca-pacité à englober l’ensemble des paramètres et à les intégrer de façon optimale.Nous sommes là pour la relève médicale, concernés par offrir les meilleures formations pos-sibles de base et approfondie afin que nos futurs collègues qu’ils soient ophtalmologues ou ophtalmochirurgiens puissent acquérir le maximum de connaissances et de techniques. Cela doit être l’élément fédérateur de notre discipline. •

Vers une nouvelle dynamique

Michel Matter, rédacteur responsable de la Suisse romande

Perfektion hoch 4

Wenn die besten Ingenieure und Designer ihr Bestes geben, entwickeln sie auch die beste Maschine. “Wir haben das Konzept der Operationsplattform für Katarakt-, Glaukom- und Netzhautchirurgie neu definiert. Im OS4 steckt alles, worin wir gut sind: modernste Technologie, perfektes Design, bestechende Einfachheit, höchste Sicherheit, Schweizer Qualität. Also hundert Prozent Oertli®.“

Eckn

auer

+Sc

ho

ch A

SW

Ophta_5-2014.indd 281 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Editorial 283

Am 15. November finden in Bern die Ophthalmochirurgie-Prüfungen statt, nach Speziali-sierung im Anschluss an den Erwerb des Facharzttitels Ophthalmologie. Visionär hat der Vorstand der SOG immer angestrebt, dass die Anerkennung des ophthalmochirurgischen Katalogs eine Spezialisierung bleibt und kein eigener Facharzttitel wird. Seit dem 1. Juli 2014 liegt eine revidierte Fassung des Weiterbildungsprogramms vor, der das SIWF im März 2014 zugestimmt hat. Diese Revision wird eine Kontrolle aller Ausbildungsinstitute vorneh-men. Die Ausbildungsinstitutionen A, B, C und D müssen nachweisen, dass sie die Kriteri-en gemäss ihrer Einstufung erfüllen. Diese Neuerung ist eine gute Nachricht, im Sinne einer Aktualisierung der Ausbildungsstät-ten und der Sicherstellung einer hochqualitativen chirurgischen Ausbildung. Gleichzeitig – und das ist vielleicht am wichtigsten – liefert sie eine neue Vision der chirurgischen Ausbil-dung in unserem Land. Die Kandidaten müssen künftig mindestens 50 Interventionen jähr-lich als Hauptoperateur leisten. Diese Zahl ist essenziell, um ein optimales chirurgisches Kurrikulum zu garantieren. Die Dauer der Weiterbildung beträgt minimal zwei Jahre. Diese Änderungen im Weiterbildungsprogramm und bei den Anforderungen der Kliniken dynamisieren die Chirurgie. Wenn laut diversen Projektionen der ophthalmologische Nach-wuchs in der Schweiz nicht mehr garantiert ist, wird es umso wichtiger, auf die Zahl der in den nächsten Jahren ausgebildeten Chirurgen zu achten. Nicht jeder Augenarzt fühlt sich zum Ophthalmochirurgen berufen, und jeder Operateur hat die Pflicht, in Richtung Chir-urgie zu beraten und Weichen dorthin zu stellen. Wie auch in der ophthalmologischen Wei-terbildung sollte ein Kandidat verschiedene Operationsblöcke mit verschiedenen Anleitern anstreben, um mehr zu lernen. Die Zusammenarbeit zwischen den A- und C-Kliniken muss verstärkt werden, denn wäh-rend das Volumen und die operierten Fälle ein grundlegendes Element der A-Kliniken sind, haben die C-Kliniken den Vorteil der Dynamik und Reaktionsfähigkeit. Für die Zukunft unseres Berufes geht es nicht ohne eine verbesserte Zusammenarbeit zwischen Institutionen und Weiterbildungsstätten, damit jede und jeder, der eine Spezialisierung durchlaufen möchte, auf die bestmögliche Weiterbildung zählen kann. Die Revision wird klar zeigen, ob die Universitätskliniken die Bedingungen für die Einstufung in die Kategorie A2 erfüllen und wo der reelle Platz der Kliniken der Kategorie C2 in der Weiterbildung ist. Auch die nicht-chirurgische «konservative» Augenheilkunde steht vor neuen Herausforde-rungen. Über die mögliche Stellung der Optometristen in der Patientenversorgung hinaus (direkte Interpellation Berner Augenärzte am SOG-Kongress) stehen in den nächsten Mo-naten zahlreiche Fragen an. Der SOG-Vorstand wird entlang der 25 Hauptpunkte, die sich aus der W.I.R.E.-Studie ergeben, nun die Themen voranbringen, die jedes einzelne Mitglied unserer Fachgesellschaft betreffen. Unter dem Schocker-Titel «Ophthalmologie, Ende einer Epoche oder Ende einer Fachrich-tung» organisierte der Berufsverband der französischen Ophthalmologen SNOF Anfang September in Paris einen Diskussionstag. Es ging im Wesentlichen um genaues Hinterfra-gen und Schärfen des Problembewusstseins. Der Begriff der wissenschaftlichen Medizin und einer Medizin, die auf Bildgebung beruht: Sind sie dabei, unsere tägliche Praxis auf den Kopf zu stellen? Die Gesundheitskommission des Ständerats hat im Sommer in mehreren Stellungnahmen zugunsten einer diagnostischen und therapeutischen Ausbildung für die Apotheker bei häufigen Krankheiten oder für eine grössere Autonomie der Pflegenden (Ini-tiative Joder) gesprochen. Verstehen Politiker eigentlich, worin die Qualität unserer Ausbil-dung besteht und welche Anstrengungen notwendig sind, bis sinnvoll über Diagnostik oder Therapie entschieden werden kann? Was oft simpel erscheint, ist Ergebnis einer komplexen Fähigkeit, eine Gesamtheit an Parametern integrierend optimal zu beurteilen. Wir sind für den medizinischen Nachwuchs da, um ihm die bestmögliche Ausbildung zu bieten, sowohl für ophthalmologische Grundversorger als auch für die spezialisierte Ausbil-dung, damit unsere künftigen Kollegen – ob OphthalmologInnen oder Ophthalmochirur-gInnen – ein Maximum an Kenntnissen und Techniken erwerben. Das muss das verbinden-de Element unserer Disziplin sein. •

In Richtung neuer Dynamik

Michel Matter, verantwortlicher ophta- Redaktor Romandie

Mediconsult AG CH-9325 Roggwil TGTel. +41 71 454 70 20

Mediconsult SA CH-1762 Givisiez Tél. +41 26 467 60 20

Internet:www.mediconsult.ch [email protected]

3D OCT Maestro Neues 3D OCT von TOPCON – mit integrierter Funduskamera

Mit dem neuen kompakten OCT von TOPCON wird die Messung noch einfacher, schneller und komfortabler.

Seine Vorteile• Drehbarer Bildschirm• Einfache Bedienung mit Touchscreen• 50’000 A-Scans/Sek.• Automatische Fokussierung sowie

automatisches Auslösen• Platzsparendes, kompaktes

Design• Fundusfotografie und OCT

Technologie in einem Gerät• Diverse Analysefunkti -

onen wählbar• 12 x 9 mm OCT-Scan

ermöglicht die Messung des Sehnerven und der Makula in einem Scan

Weitere Informationen erhalten Sie bei Mediconsult AG.

Le nouvel OCT 3D de TOPCON – avec rétinographe intégré

Avec le nouvel OCT compact de TOPCON, les mesures se font encore plus facilement, rapidement et confortablement.

Ses avantages• Écran rotatif• Utilisation facile grâce à l’écran tactile

• 50’000 A-scans par seconde• Une focalisation et un déclen-

chement automatiques • Un design compact et peu

encombrant• La rétinographie et la techno-

logie OCT combinées dans un même appareil

• Un large choix de fonctions d’analyse

• Un balayage OCT 12 x 9 mm pemettant de mesurer le nerf optique et la macul en un seul scan

Pour plus d’informations, veuillez contacter Mediconsult SA.

Bedienung vor dem PatientenUtilisation avant le patient

Bedienung hinter dem PatientenUtilisation derrière le patient

Bedienung seitlich des PatientenUtilisation à côté du patient

Ophta_5-2014.indd 283 29.09.14 15:56

Page 4: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

Inhalt / Sommaire 285

Editorial281 Vers une nouvelle dynamique283 In Richtung neuer Dynamik, Michel Matter

Praxis 288 Observe and Plan

Was zeichnet dieses Behandlungsschema bei nAMD aus? Irmela Mantel, Lausanne

300 Workshop Psychosomatik Hedwig J. Kaiser, Basel

Focus302 Das Rätsel der CRSC / Le mystère de la CRSC

Francine Behar-Cohen, Lausanne310 Lohnt sich das noch? Low Vision Rehabilitation

mit über 90-jährigen Personen Markus Sutter, Bern

Pour le praticien336 Interview : Thérapie du mélanome malin de l’uvée

Ann Schalenbourg, Lausanne ; Hannes Wildberger, Zürich

Inhalt / SommaireretroSPECTIVE

290 25 Jahre Institut de Recherche en Ophtalmologie (IRO) in Sion Hannes Wildberger, Zürich

L’ophtalmologie du sport294 La médecine du sport a besoin de l’ophtalmologie du sport

Dieter Schnell, DE-Ruppichteroth

SOG-Mitteilungen304 SWISS ophthAWARD313 Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität315 Aufnahmeliste / Nouveaux membres GV Interlaken 2014316 Facharztprüfung / Examen de spécialiste 317 Neue FEBO-Spezialisten / Nouveaux spécialistes FEBO 2014 «Best of ...»318 Anmeldung für Experten / Inscription comme

examinatrice aux examens FMH / EBO 2015341 Best Poster Awards SOG 2014, Interlaken

powered by

Ophthalmology Practice Management Software.

The bird’s eye view on your activities from fi rst visit to fi nal bill.

» Patient medical records » Integrated agenda » Report generation » Data exchange » Document storage and management » Financial management » Statistics management

geteyesoft.ch

SIP_Eyesoft_Adv_210x148mm.indd 1 09/09/14 16:25

Q51

4/0

3.14

Novartis Pharma Schweiz AG, Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz

1. LUCENTIS® Fertigspritze, Fachinformation, Stand Dezember 2013, erhältlich unter www.swissmedicinfo.ch. 2. Pereira CC and Bishai D. Expert Rev Vaccines 2010;9:1343-9. 3. Barber ND and Hoffmeyer UK. Int J Pharm Pract 1993;2:15-7. 4. Hirayama T and Kuroyama M. Yakuri to chiryo 2009;37:737-44. 5. Ninomiya N, et al. Prehosp Disaster Med. 2001;16:14-7. 6. Bertoglio S et al. J Hosp Infect 2013;84:85-8. 7. Makwana et al. Int J Pharm Investig 2011 Oct-Dec; 1(4): 200-206. 8. Zadbuke N et al. J Pharm Bioallied Sci 2013;5:98-110.

Z: Intraokulare Injektionslösung, Ranibizumab 10 mg/ml; Hilfsstoffe: α,α-trehalosum dihydricum, Histidinum, Histidinum hydrochloricum monohydricum, Polysorbatum 20, Aqua ad iniect. I: Behandlung 1) der exsudativen (feuchten) altersbezogenen Makulade-generation (AMD), 2) eines Visusverlustes durch ein Diabetisches Makulaödem (DME), 3) eines Visusverlustes durch ein Makulaödem infolge eines retinalen Venenverschlusses (retinaler Venenastverschluss BRVO und retinaler Zentralvenenverschluss CRVO), 4) eines Visusverlustes durch choroidiale Neovaskularisation (CNV) infolge einer pathologischen Myopie (PM). D: Lucentis wird durch eine intravitreale Injektion verabreicht. Die empfohlene Dosis beträgt 0.5 mg (0.05 ml). Der Abstand zwischen zwei Injektionen darf nicht kürzer als 1 Monat sein. Behandlung von DME oder RVO: monatlich bis der maximale Visus erreicht wird, d. h. wenn der Visus unter Lucentisbehandlung bei mindestens drei aufeinanderfolgenden monatlichen Kontrolluntersuchungen stabil ist; bei erneuter Krankheitsaktivität (erneuter Visusverlust oder morphologische Veränderungen) ist die Behandlung wieder aufzunehmen und fortzusetzen bis der Visus unter Lucentisbehandlung bei drei aufeinanderfolgenden monatlichen Kontrolluntersuchungen stabil ist. AMD: falls monatliche Injektionen nicht möglich sind, Behandlung wie bei DME oder RVO. CNV infolge PM: Die Behandlung wird mit einer Einzelinjektion eingeleitet. Bei Krankheitsaktivität (Kontrolle durch Visusmessung, optische Kohärenztomogra-phie oder Fluoreszein-Angiographie, monatlich während der ersten zwei Behandlungsmonate, danach alle drei Monate; nach Abschluss des ersten Behandlungsjahres vom behandelten Arzt festzulegen) wird eine Weiterführung der Behandlung empfohlen. Einzelheiten s. www.swissmedicinfo.ch. KI: Überempfindlichkeit gegenüber Ranibizumab oder einem der Hilfsstoffe, bei Patienten mit Infektionen im oder um das Auge oder intraokularen Entzündungen. VM: Bei einer intravitrealen Injektion kann es zu infektiö-sen Endophthalmitiden und Netzhautablösungen kommen, aseptische Injektionstechniken sind anzuwenden. Patienten sollten während der auf die Injektion folgenden Tage beobachtet werden, um eine Infektion frühzeitig zu erkennen und zu behandeln. Vorübergehender Anstieg des Augeninnendrucks innerhalb 60 Minuten nach Injektion wurde beobachtet. Über lang anhaltenden, erhöhten intraokularen Druck wurde berichtet. Sowohl der intraokulare Druck als auch die Perfusion der zentralen Retinaarterie müssen nach der Injektion überwacht und entsprechend behandelt werden. Potentielles Risiko für arterielle thromboembolische Ereignisse bei der intravitrealen Applikation von VEGF (vascular endothelial growth factor)-Inhibitoren. Möglicherweise erhöhtes Risiko bei Patienten mit einem bekannten Risiko für Schlaganfälle. Bei einigen Patienten mit den höchsten Immunoreaktivitätstitern wurden Iritis und Viritis beobachtet. Bei Patienten mit vorausgehenden Episoden von RVO und bei Patienten mit ischämischem RVO besteht nur limitierte Erfahrung. Bei RVO Patienten mit klinischen Anzeichen von irreversiblem ischämischem Visusverlust wird die Behandlung nicht empfohlen. Falls Lucentis am selben Tag wie eine Laserphotokoagulation gegeben werden sollte, muss die Injektion frühestens 30 Minuten nach der Laserphotokoagulation erfolgen. Nicht während Schwangerschaft und Stillzeit anwenden, es sei denn es ist klar notwendig. Bei Patientinnen, die schwanger werden möchten, sollte Ranibizumab 3 Monate vorher abgesetzt werden. Einzelheiten s. www.swissmedicinfo.ch IA: Es wurden keine speziellen Interaktionsstudien durchgeführt. UW: Sehr häufig: Nasopharyngitis, Intraokuläre Entzündungen, Glaskörperentzündung, Glaskörperabhebung, Netzhautblutungen, Sehstörungen, Augenschmerzen, Mouches volantes, Bindehautblutung, Augenirritation, Fremdkörpergefühl im Auge, verstärkter Tränenfluss, Blepharitis, Pruritus, Kopfschmerzen, Gelenkschmerzen; Häufig: Influenza, Harnwegsinfektionen, Anämie, Hypersensitivitätsreaktio-nen, Angstzustände, Schlaganfall, Retina-Degeneration, Störungen der Retina, Retina-Abhebung, Risse der Retina, Abhebung des retinalen Pigmentepithels, Risse im retinalen Pigmentepithel, Sehverschlechterung, Glaskörperblutungen und -störungen, Uveitis, Iritis, Iridocyclitis, (subkapsuläre) Kararakt, posteriore Kapselsack-Trübung, Keratitis punctata, Kornea-Abrasionen, Trübungen des Kammerwassers, verschwommenes Sehen, Blutungen an der Injektionsstelle, Augenblutungen, (allergische) Konjunktivitis, Aus-scheidungen am Auge, Photopsie, Photophobie, Augenbeschwerden, Schmerzen und Ödeme des Augenlids, Hyperämie der Konjunktiva, Husten, Nausea; Gelegentlich: Endophthalmitis, Hypopyon, Hyphaema, Keratopathie, Verklebung der Iris, Kornea-Einschmel-zungen und -Ödeme, Streifen (Striae) der Kornea, Schmerzen und Irritationen an der Einstichstelle, Erblindung, Irritationen des Augenlids, Allergische Reaktionen (Ausschlag, Urticaria, Pruritus, Erythema); Herz, Gefässe: Arterielle thromboembolische Ereignisse wie gefässbedingte Todesfälle, nicht-fatale Myokardinfarkte, nicht-fatale ischämische Schlaganfälle und nicht-fatale hämorrhagische Schlaganfälle wurden mit der systemischen Verfügbarkeit von hochpotenten VEGF-Inhibitoren in Zusammenhang gebracht. Schwerwiegende unerwünschte Ereignisse im Zusammenhang mit dem Injektionsvorgang: Endophthalmitis, rhegmatogene Netzhautablösung, Einriss der Retina und iatrogene traumatische Katarakt. Einzelheiten s. www.swissmedicinfo.ch. P: Durchstechflasche mit 2.3 mg in 0.23 ml*, Fertigspritze mit 1.65 mg in 0.165 ml*, Verkaufskategorie: B, *kassenzulässig. Weitere Informationen finden Sie unter www.swissmedicinfo.ch. ZUL: Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; Adresse: Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, Tel. 041 763 71 11 V15

Jetzt Neu!Die LUCENTIS® Fertigspritze:

• Hilft, Zeit zu sparen1 – 4

• Hilft, das Infektionsrisiko zu senken2,5,6

• Bietet mehr Präzision und Komfort7,8

• Mehr Zeit für Ihre Patienten

Einfach innovativ –

die neue LUCENTIS® Fertigspritze1

NOV012 Inserat Fertigspritze D V10.indd 1 28.03.14 11:42 Ophta_5-2014.indd 285 29.09.14 15:56

Inhalt / Sommaire 287

Congrès / Kongress 320 Swiss Retina Update – 10e avril 2014, Zurich334 ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen

Ulrike Novotny, Bottighofen

Nekrolog 326 Phillip Harris Hendrickson

Yves Robert, Bern

331 Swiss Orthoptics

Notfälle / Urgences en Ophtalmologie333 Albert Franceschetti, Meyrin

Forum340 Leserbrief: «Kindergarten der Wissenschaftlichkeit?»

Hanspeter E. Killer, Aarau

Publi-Reportage342 Real-Life-Meeting Interlaken (Novartis Schweiz AG)

Inhalt / Sommaire350 Agenda

Firmennews / Nouvelles de l’industrie355 ZEISS Cataract Suite markerless356 Plus de clarté grâce à la VOFIS358 Die intravitreale Injektion Jetrea®/

L’injection intra-vitréenne de Jetrea®360 Mepha Glaukomtherapeutika / Buch-Rezension361 Mediconsult: And the winner is… Oertli: OS 4 – Perfektion hoch 4362 medilas News

Vue du temps364 Michel Matter

ophtaINTERN299 Impressum / Bildnachweise352 Terminplan / Dates à retenir354 Notes pour les auteurs

Eine neue Serie /

Une nouvelle série

ZUFRIEDENE PATIENTEN1 DURCH EINE FRÜHZEITIGE BEHANDLUNG MIT OPTAVA® UNIT DOSE

NEU –

KASSENZULÄSSIG*

DAS DUALE WIRKPROFIL2,4

• wirkt schnell und lang anhaltend2

• optimiert die Compliance durch wenige Tropfen pro Tag3

• kompatibel mit Kontaktlinsen3

BENETZEND1

für die Augenoberfläche

OSMOPROTEKTIV2,4,5

für die Hydratation und den Schutz der Zellen

1. Kaercher T et al., Treatment of patients with keratoconjunctivitis sicca with Optive™: results of a multicenter, open-label observational study in Germany, Clin Ophthalmol 2009;3:33-39

2. Baudouin C et al., Role of Hyperosmolarity in the Pathogenesis and Management of Dry Eye Disease, The Ocular Surface, 2013;11(4):246-2583. Aktuelle Schweizer Fachinformation Optava® Unit Dose, 2013, www.swissmedicinfo.ch4. Corrales R et al., Effects of Osmoprotectants on Hyperosmolar Stress in Cultured Human Corneal Epithelial Cells, Basic Invest. 2008;27(5):574-5795. Messmer E, Osmoprotektion als therapeutisches Prinzip, Der Ophthalmologe, 2007; 11:987-989

STOP

Apoptose

Entzündung

Hyper-osmolarität

Tränenfilm-instabilität

Durchbrechen Sie den Teufelskreis

vom trockenen Auge!2

CH / 0141 / 2014

*Kassenzulässig seit 1.1.2014

Kurzfachinformation Optava® Unit DoseZusammensetzung: Wirkstoff: Carmellosum natricum. Hilfsstoffe: Glycerolum, Erythritolum, Levocarnitinum, u.a. Indikation: Erw.: Behandlung der Symptome des trockenen Auges. Dosierung / Anw.: 1-2 Tropfen 2x täglich oder nach Bedarf in das/die betroffene(n) Auge(n) einträufeln. Weitere gleichzeitig verabreichte ophthalmologische Arzneimittel sollten mindestens 15 Minuten vor der Instillation von Optava® Unit Dose angewendet werden, um einen Auswaschungseffekt zu verhindern. Kontraindikation: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Präparat absetzen und Neubeurteilung bei Reizungen, Schmerzen, Rötungen oder Änderungen im Sehvermögen, Verschlechterung dieser Beschwerden oder Andauern von > 3 Tage. Nicht verwenden, wenn die Farbe der Lösung anders oder die Lösung trüb wird. Kontaktlinsen müssen vor der Anwendung von Optava® Unit Dose nicht entfernt werden. Optava® Unit Dose kann während Schwangerschaft und Stillzeit angewendet werden. Interaktionen: Es wurden keine Interaktionsstudien durchgeführt. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich: Augenschmerzen, Augenpruritus und verschwommenes Sehen. Nach Markteinführung berichtete unerwünschte Wirkungen: Augenreizungen, okuläre Hyperämie: s. www.swissmedicinfo.ch. Packung: Optava® Unit Dose: 5 x 0,4 ml und 30 x 0,4 ml. Abgabekategorie: [D]. Kassenzulässig. Stand der Information: Dezember 2013. Die vollständige Fachinformation ist auf der Homepage von Swissmedic www.swissmedic.ch) oder auf www.swissmedicinfo.ch publiziert. Zulassungsinhaberin: Allergan AG, Hardturmstrasse 11, 8005 Zürich. OPTUD_V2.1_APR2014D

AGNCH14XXX-02_Optava_Inserat_Anzeige_A4_CHD_140508.indd 1 08.05.2014 16:45:29

Industriestrasse West 24 Tel +41 (0)62 209 57 20 [email protected] - 4613 Rickenbach Fax +41 (0)62 209 57 29 www.msm-medcare.ch

MEDCARE GmbHFirst Quality in Ophthalmology

Ihr Partner in der Schweiz für A.R.C. Laser

MSM bietet Ihnen in Zusammenarbeit mit A.R.C. Laser die ganze Bandbreite ophthalmologischer Lasersysteme

Votre partenaire pour la Suisse

MSM vous propose, en collaboration avec A.R.C. Laser, toute la gamme de système Laser pour l‘ophtalmologie

MEDCAREFirst Quality in Ophthalmology

Ophta_5-2014.indd 287 29.09.14 15:56

Page 5: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

Inhalt / Sommaire 285

Editorial281 Vers une nouvelle dynamique283 In Richtung neuer Dynamik, Michel Matter

Praxis 288 Observe and Plan

Was zeichnet dieses Behandlungsschema bei nAMD aus? Irmela Mantel, Lausanne

300 Workshop Psychosomatik Hedwig J. Kaiser, Basel

Focus302 Das Rätsel der CRSC / Le mystère de la CRSC

Francine Behar-Cohen, Lausanne310 Lohnt sich das noch? Low Vision Rehabilitation

mit über 90-jährigen Personen Markus Sutter, Bern

Pour le praticien336 Interview : Thérapie du mélanome malin de l’uvée

Ann Schalenbourg, Lausanne ; Hannes Wildberger, Zürich

Inhalt / SommaireretroSPECTIVE

290 25 Jahre Institut de Recherche en Ophtalmologie (IRO) in Sion Hannes Wildberger, Zürich

L’ophtalmologie du sport294 La médecine du sport a besoin de l’ophtalmologie du sport

Dieter Schnell, DE-Ruppichteroth

SOG-Mitteilungen304 SWISS ophthAWARD313 Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität315 Aufnahmeliste / Nouveaux membres GV Interlaken 2014316 Facharztprüfung / Examen de spécialiste 317 Neue FEBO-Spezialisten / Nouveaux spécialistes FEBO 2014 «Best of ...»318 Anmeldung für Experten / Inscription comme

examinatrice aux examens FMH / EBO 2015341 Best Poster Awards SOG 2014, Interlaken

powered by

Ophthalmology Practice Management Software.

The bird’s eye view on your activities from fi rst visit to fi nal bill.

» Patient medical records » Integrated agenda » Report generation » Data exchange » Document storage and management » Financial management » Statistics management

geteyesoft.ch

SIP_Eyesoft_Adv_210x148mm.indd 1 09/09/14 16:25

Q51

4/0

3.14

Novartis Pharma Schweiz AG, Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz

1. LUCENTIS® Fertigspritze, Fachinformation, Stand Dezember 2013, erhältlich unter www.swissmedicinfo.ch. 2. Pereira CC and Bishai D. Expert Rev Vaccines 2010;9:1343-9. 3. Barber ND and Hoffmeyer UK. Int J Pharm Pract 1993;2:15-7. 4. Hirayama T and Kuroyama M. Yakuri to chiryo 2009;37:737-44. 5. Ninomiya N, et al. Prehosp Disaster Med. 2001;16:14-7. 6. Bertoglio S et al. J Hosp Infect 2013;84:85-8. 7. Makwana et al. Int J Pharm Investig 2011 Oct-Dec; 1(4): 200-206. 8. Zadbuke N et al. J Pharm Bioallied Sci 2013;5:98-110.

Z: Intraokulare Injektionslösung, Ranibizumab 10 mg/ml; Hilfsstoffe: α,α-trehalosum dihydricum, Histidinum, Histidinum hydrochloricum monohydricum, Polysorbatum 20, Aqua ad iniect. I: Behandlung 1) der exsudativen (feuchten) altersbezogenen Makulade-generation (AMD), 2) eines Visusverlustes durch ein Diabetisches Makulaödem (DME), 3) eines Visusverlustes durch ein Makulaödem infolge eines retinalen Venenverschlusses (retinaler Venenastverschluss BRVO und retinaler Zentralvenenverschluss CRVO), 4) eines Visusverlustes durch choroidiale Neovaskularisation (CNV) infolge einer pathologischen Myopie (PM). D: Lucentis wird durch eine intravitreale Injektion verabreicht. Die empfohlene Dosis beträgt 0.5 mg (0.05 ml). Der Abstand zwischen zwei Injektionen darf nicht kürzer als 1 Monat sein. Behandlung von DME oder RVO: monatlich bis der maximale Visus erreicht wird, d. h. wenn der Visus unter Lucentisbehandlung bei mindestens drei aufeinanderfolgenden monatlichen Kontrolluntersuchungen stabil ist; bei erneuter Krankheitsaktivität (erneuter Visusverlust oder morphologische Veränderungen) ist die Behandlung wieder aufzunehmen und fortzusetzen bis der Visus unter Lucentisbehandlung bei drei aufeinanderfolgenden monatlichen Kontrolluntersuchungen stabil ist. AMD: falls monatliche Injektionen nicht möglich sind, Behandlung wie bei DME oder RVO. CNV infolge PM: Die Behandlung wird mit einer Einzelinjektion eingeleitet. Bei Krankheitsaktivität (Kontrolle durch Visusmessung, optische Kohärenztomogra-phie oder Fluoreszein-Angiographie, monatlich während der ersten zwei Behandlungsmonate, danach alle drei Monate; nach Abschluss des ersten Behandlungsjahres vom behandelten Arzt festzulegen) wird eine Weiterführung der Behandlung empfohlen. Einzelheiten s. www.swissmedicinfo.ch. KI: Überempfindlichkeit gegenüber Ranibizumab oder einem der Hilfsstoffe, bei Patienten mit Infektionen im oder um das Auge oder intraokularen Entzündungen. VM: Bei einer intravitrealen Injektion kann es zu infektiö-sen Endophthalmitiden und Netzhautablösungen kommen, aseptische Injektionstechniken sind anzuwenden. Patienten sollten während der auf die Injektion folgenden Tage beobachtet werden, um eine Infektion frühzeitig zu erkennen und zu behandeln. Vorübergehender Anstieg des Augeninnendrucks innerhalb 60 Minuten nach Injektion wurde beobachtet. Über lang anhaltenden, erhöhten intraokularen Druck wurde berichtet. Sowohl der intraokulare Druck als auch die Perfusion der zentralen Retinaarterie müssen nach der Injektion überwacht und entsprechend behandelt werden. Potentielles Risiko für arterielle thromboembolische Ereignisse bei der intravitrealen Applikation von VEGF (vascular endothelial growth factor)-Inhibitoren. Möglicherweise erhöhtes Risiko bei Patienten mit einem bekannten Risiko für Schlaganfälle. Bei einigen Patienten mit den höchsten Immunoreaktivitätstitern wurden Iritis und Viritis beobachtet. Bei Patienten mit vorausgehenden Episoden von RVO und bei Patienten mit ischämischem RVO besteht nur limitierte Erfahrung. Bei RVO Patienten mit klinischen Anzeichen von irreversiblem ischämischem Visusverlust wird die Behandlung nicht empfohlen. Falls Lucentis am selben Tag wie eine Laserphotokoagulation gegeben werden sollte, muss die Injektion frühestens 30 Minuten nach der Laserphotokoagulation erfolgen. Nicht während Schwangerschaft und Stillzeit anwenden, es sei denn es ist klar notwendig. Bei Patientinnen, die schwanger werden möchten, sollte Ranibizumab 3 Monate vorher abgesetzt werden. Einzelheiten s. www.swissmedicinfo.ch IA: Es wurden keine speziellen Interaktionsstudien durchgeführt. UW: Sehr häufig: Nasopharyngitis, Intraokuläre Entzündungen, Glaskörperentzündung, Glaskörperabhebung, Netzhautblutungen, Sehstörungen, Augenschmerzen, Mouches volantes, Bindehautblutung, Augenirritation, Fremdkörpergefühl im Auge, verstärkter Tränenfluss, Blepharitis, Pruritus, Kopfschmerzen, Gelenkschmerzen; Häufig: Influenza, Harnwegsinfektionen, Anämie, Hypersensitivitätsreaktio-nen, Angstzustände, Schlaganfall, Retina-Degeneration, Störungen der Retina, Retina-Abhebung, Risse der Retina, Abhebung des retinalen Pigmentepithels, Risse im retinalen Pigmentepithel, Sehverschlechterung, Glaskörperblutungen und -störungen, Uveitis, Iritis, Iridocyclitis, (subkapsuläre) Kararakt, posteriore Kapselsack-Trübung, Keratitis punctata, Kornea-Abrasionen, Trübungen des Kammerwassers, verschwommenes Sehen, Blutungen an der Injektionsstelle, Augenblutungen, (allergische) Konjunktivitis, Aus-scheidungen am Auge, Photopsie, Photophobie, Augenbeschwerden, Schmerzen und Ödeme des Augenlids, Hyperämie der Konjunktiva, Husten, Nausea; Gelegentlich: Endophthalmitis, Hypopyon, Hyphaema, Keratopathie, Verklebung der Iris, Kornea-Einschmel-zungen und -Ödeme, Streifen (Striae) der Kornea, Schmerzen und Irritationen an der Einstichstelle, Erblindung, Irritationen des Augenlids, Allergische Reaktionen (Ausschlag, Urticaria, Pruritus, Erythema); Herz, Gefässe: Arterielle thromboembolische Ereignisse wie gefässbedingte Todesfälle, nicht-fatale Myokardinfarkte, nicht-fatale ischämische Schlaganfälle und nicht-fatale hämorrhagische Schlaganfälle wurden mit der systemischen Verfügbarkeit von hochpotenten VEGF-Inhibitoren in Zusammenhang gebracht. Schwerwiegende unerwünschte Ereignisse im Zusammenhang mit dem Injektionsvorgang: Endophthalmitis, rhegmatogene Netzhautablösung, Einriss der Retina und iatrogene traumatische Katarakt. Einzelheiten s. www.swissmedicinfo.ch. P: Durchstechflasche mit 2.3 mg in 0.23 ml*, Fertigspritze mit 1.65 mg in 0.165 ml*, Verkaufskategorie: B, *kassenzulässig. Weitere Informationen finden Sie unter www.swissmedicinfo.ch. ZUL: Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; Adresse: Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, Tel. 041 763 71 11 V15

Jetzt Neu!Die LUCENTIS® Fertigspritze:

• Hilft, Zeit zu sparen1 – 4

• Hilft, das Infektionsrisiko zu senken2,5,6

• Bietet mehr Präzision und Komfort7,8

• Mehr Zeit für Ihre Patienten

Einfach innovativ –

die neue LUCENTIS® Fertigspritze1

NOV012 Inserat Fertigspritze D V10.indd 1 28.03.14 11:42 Ophta_5-2014.indd 285 29.09.14 15:56

Inhalt / Sommaire 287

Congrès / Kongress 320 Swiss Retina Update – 10e avril 2014, Zurich334 ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen

Ulrike Novotny, Bottighofen

Nekrolog 326 Phillip Harris Hendrickson

Yves Robert, Bern

331 Swiss Orthoptics

Notfälle / Urgences en Ophtalmologie333 Albert Franceschetti, Meyrin

Forum340 Leserbrief: «Kindergarten der Wissenschaftlichkeit?»

Hanspeter E. Killer, Aarau

Publi-Reportage342 Real-Life-Meeting Interlaken (Novartis Schweiz AG)

Inhalt / Sommaire350 Agenda

Firmennews / Nouvelles de l’industrie355 ZEISS Cataract Suite markerless356 Plus de clarté grâce à la VOFIS358 Die intravitreale Injektion Jetrea®/

L’injection intra-vitréenne de Jetrea®360 Mepha Glaukomtherapeutika / Buch-Rezension361 Mediconsult: And the winner is… Oertli: OS 4 – Perfektion hoch 4362 medilas News

Vue du temps364 Michel Matter

ophtaINTERN299 Impressum / Bildnachweise352 Terminplan / Dates à retenir354 Notes pour les auteurs

Urgences en Ophtalmologie

Eine neue Serie /

Une nouvelle série

ZUFRIEDENE PATIENTEN1 DURCH EINE FRÜHZEITIGE BEHANDLUNG MIT OPTAVA® UNIT DOSE

NEU –

KASSENZULÄSSIG*

DAS DUALE WIRKPROFIL2,4

• wirkt schnell und lang anhaltend2

• optimiert die Compliance durch wenige Tropfen pro Tag3

• kompatibel mit Kontaktlinsen3

BENETZEND1

für die Augenoberfläche

OSMOPROTEKTIV2,4,5

für die Hydratation und den Schutz der Zellen

1. Kaercher T et al., Treatment of patients with keratoconjunctivitis sicca with Optive™: results of a multicenter, open-label observational study in Germany, Clin Ophthalmol 2009;3:33-39

2. Baudouin C et al., Role of Hyperosmolarity in the Pathogenesis and Management of Dry Eye Disease, The Ocular Surface, 2013;11(4):246-2583. Aktuelle Schweizer Fachinformation Optava® Unit Dose, 2013, www.swissmedicinfo.ch4. Corrales R et al., Effects of Osmoprotectants on Hyperosmolar Stress in Cultured Human Corneal Epithelial Cells, Basic Invest. 2008;27(5):574-5795. Messmer E, Osmoprotektion als therapeutisches Prinzip, Der Ophthalmologe, 2007; 11:987-989

STOP

Apoptose

Entzündung

Hyper-osmolarität

Tränenfilm-instabilität

Durchbrechen Sie den Teufelskreis

vom trockenen Auge!2

CH / 0141 / 2014

*Kassenzulässig seit 1.1.2014

Kurzfachinformation Optava® Unit DoseZusammensetzung: Wirkstoff: Carmellosum natricum. Hilfsstoffe: Glycerolum, Erythritolum, Levocarnitinum, u.a. Indikation: Erw.: Behandlung der Symptome des trockenen Auges. Dosierung / Anw.: 1-2 Tropfen 2x täglich oder nach Bedarf in das/die betroffene(n) Auge(n) einträufeln. Weitere gleichzeitig verabreichte ophthalmologische Arzneimittel sollten mindestens 15 Minuten vor der Instillation von Optava® Unit Dose angewendet werden, um einen Auswaschungseffekt zu verhindern. Kontraindikation: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Präparat absetzen und Neubeurteilung bei Reizungen, Schmerzen, Rötungen oder Änderungen im Sehvermögen, Verschlechterung dieser Beschwerden oder Andauern von > 3 Tage. Nicht verwenden, wenn die Farbe der Lösung anders oder die Lösung trüb wird. Kontaktlinsen müssen vor der Anwendung von Optava® Unit Dose nicht entfernt werden. Optava® Unit Dose kann während Schwangerschaft und Stillzeit angewendet werden. Interaktionen: Es wurden keine Interaktionsstudien durchgeführt. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich: Augenschmerzen, Augenpruritus und verschwommenes Sehen. Nach Markteinführung berichtete unerwünschte Wirkungen: Augenreizungen, okuläre Hyperämie: s. www.swissmedicinfo.ch. Packung: Optava® Unit Dose: 5 x 0,4 ml und 30 x 0,4 ml. Abgabekategorie: [D]. Kassenzulässig. Stand der Information: Dezember 2013. Die vollständige Fachinformation ist auf der Homepage von Swissmedic www.swissmedic.ch) oder auf www.swissmedicinfo.ch publiziert. Zulassungsinhaberin: Allergan AG, Hardturmstrasse 11, 8005 Zürich. OPTUD_V2.1_APR2014D

AGNCH14XXX-02_Optava_Inserat_Anzeige_A4_CHD_140508.indd 1 08.05.2014 16:45:29

Industriestrasse West 24 Tel +41 (0)62 209 57 20 [email protected] - 4613 Rickenbach Fax +41 (0)62 209 57 29 www.msm-medcare.ch

MEDCARE GmbHFirst Quality in Ophthalmology

Ihr Partner in der Schweiz für A.R.C. Laser

MSM bietet Ihnen in Zusammenarbeit mit A.R.C. Laser die ganze Bandbreite ophthalmologischer Lasersysteme

Votre partenaire pour la Suisse

MSM vous propose, en collaboration avec A.R.C. Laser, toute la gamme de système Laser pour l‘ophtalmologie

MEDCAREFirst Quality in Ophthalmology

Ophta_5-2014.indd 287 29.09.14 15:56

Page 6: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Praxis288

AusgangssituationDie Idee für das individuell geplante Schema «Observe and Plan» (Beobachten und Planen) entstand 2008, als der Auf-wand für die Versorgung der Patienten mit der neovaskulären Form der altersab-hängigen Makuladegeneration (nAMD) kontinuierlich wuchs. Es wurde schnell deutlich, dass diese Erkrankung mit ihrer hohen Inzidenz und chronisch repetitiven Therapie ein effizientes Management er-forderte: Die meisten Patienten benötigen langfristig wiederholte Injektionen in den Glaskörper zur Blockade des vaskulären endothelialen Wachstumsfaktors (anti-VEGF). Die einzigen zu diesem Zeitpunkt verfüg-baren Behandlungsschemata waren regel-mässige monatliche Injektionen oder eine Verlaufsbeobachtung mit bedarfsmässi-ger (pro re nata; PRN) Behandlung auf der Basis von monatlichen Terminen. Ob-wohl das PRN-Schema ermöglichte, die Zahl der Injektionen zu reduzieren, blieb die Belastung für die behandelnde Insti-tution hoch: regelmässige monatliche Un-tersuchungen waren obligatorisch. Diese erfordern den grössten Zeitaufwand. Dementsprechend blieb die Beanspru-chung personeller und technischer Res-sourcen weiterhin ein sehr bedeutendes Problem. Andererseits boten regelmässige monatliche Injektionen die attraktive Möglichkeit, auf Untersuchungstermine zu verzichten, da die Patienten eine fix ge-plante Wiederbehandlung erhielten. Al-lerdings machten die finanzielle Verant-wortung und die Tatsache, dass nicht alle

Patienten jeden Monat eine Injektion be-nötigten, diese Option kaum akzeptabel.

Individuelle Regelmässigkeit des InjektionsbedarfsBasierend auf der der klinischen Beobach-tung einer individuellen Regelmässigkeit hinsichtlich des Bedarfs für Injektionen2

stellten wir die Überlegung an, ob eine Kombination der Vorteile von PRN (mi-nimale Anzahl an Injektionen) und fixem Behandlungsschema (Auslassen von zeit-aufwändigen Untersuchungsterminen) möglich wäre. Voraussetzung wäre die Identifizierung des optimalen individuellen Behandlungs-intervalls, das im Zeitverlauf relativ stabil sein müsste. Dementsprechend begannen wir mit einer Pilotstudie, in der wir tat-sächlich bestätigen konnten, dass es einen gleichmässigen individuellen Rhythmus für den Behandlungsbedarf eines Patien-ten gibt. Daher schlugen wir das «Observe and Plan»-Schema vor, welches die Vorherseh-barkeit des Behandlungsbedarfs nutzt, um ein individuell angepasstes, fixes Wie-derbehandlungsschema für mehreren In-jektionen zu definieren. Die Abstände zwischen den Injektionen entsprechen so-zusagen einer Dosierung der Behandlung.

Untersuchungs- und Behandlungstermine klar reduziertDie prospektive Untersuchung dieses Be-handlungsschemas fand in einem klini-schen Umfeld statt, und der Nutzen wur-de den Ärzten und Patienten sehr schnell

klar. Mit einem Mittelwert von nicht ein-mal 4 Untersuchungsterminen (anstelle von 12 beim PRN-Schema) während des ersten Jahres und mit einer mittleren An-zahl von knapp 8 Injektionen wurde das Management einer grossen Anzahl von Patienten erleichtert, und die Patienten schätzten die verminderten Kontrollen. Von zentraler Bedeutung war dabei, dass wir zeigen konnten, dass die Sehschärfen-Ergebnisse nicht beeinträchtigt wurden. Diejenigen Patienten, die mit ihrem zwei-ten Auge in die Studie aufgenommen wurden – nachdem sie mit ihrem ersten Auge das PRN-Schema durchlaufen hat-ten – waren mit der Reduzierung der An-zahl der Untersuchungstermine beson-ders zufrieden: Einige von ihnen benötig-ten nur alle 3 Monate eine Injektion und alle 6 Monate eine Untersuchung. Diese Verringerung der Anzahl der Termine machte für die älteren und oft gebrechli-chen Patienten einen grossen Unterschied aus. Für die Ärzte war das Schema einfach umzusetzen. Zufrieden mit diesen Ergeb-nissen, werden wir nun allen unseren nAMD-Patienten dieses Behandlungs-schema anbieten können.

Treat and Extend: Untersuchungs- gleich BehandlungsterminInzwischen hat das «Treat and Extend»-Schema (Behandeln und Verlängern) grosse Verbreitung gefunden. Ähnlich dem «Ob-serve and Plan»-Schema basiert es ebenfalls auf dem Konzept eines vorhersehbaren und relativ stabilen Behandlungsintervalls. Al-lerdings wird das Konzept in diesem Sche-

Observe and PlanWas zeichnet dieses Behandlungsschema bei feuchter AMD aus?

Irmela Mantel, Lausanne

Das Behandlungsschema «Observe and Plan» ermöglicht durch eine individuelle Planung, die klinische Belastung einer Ranibizumab-Behand-lung der neovaskulären altersabhängigen Makuladegeneration (AMD) zu reduzieren und dennoch den Visus wirkungsvoll zu verbessern. Das Schema wurde systematisch untersucht, und die Lausanner Arbeitsgrup-pe Irmela Mantel, Sophie-Alexia Niderprim, Christina Gianniou, Angeliki Deli und Aude Ambresin haben das Ergebnis im September 2014 publi-ziert.1 Hier kommentiert Erstautorin Irmela Mantel, MER, die Besonderhei-ten dieses individualisierten Schemas.

Ophta_5-2014.indd 288 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Praxis 289

ma nur für ein einzelnes Intervall angewen-det. Dementsprechend ist jede Injektion mit einem Untersuchungstermin verbun-den, und die Gesamtbelastung bleibt im Vergleich zum «Observe and Plan»-Schema deutlich höher.Das «Observe and Plan»-Schema bietet eine sehr gute Planbarkeit sowohl für die Institution als auch für die Patienten. Ein Behandlungsplan wird für 3 – 6 Monate aufgestellt. Darüber hinaus eignet sich dieses Schema sowohl für Kliniken, in de-nen Untersuchungen und Injektionen am selben Tag durchgeführt werden können, als auch für Kliniken, die für Untersu-chungen und Injektionen separate Termi-ne vereinbaren. Ob der Eingriffsraum si-multan zur Sprechstunde zur Verfügung steht oder nicht, das Behandlungs-Sche-ma «Observe and Plan» eignet sich für beide Fälle.

Kommunikation mit den PatientenInteressierte Kollegen haben gefragt, ob das Schema für die Patienten verständlich ist. Unseren Erfahrungen nach war dies kein Problem. Wir geben den Patienten in der Regel etwa folgende Erklärung: «Das vorrangige Ziel besteht darin, das bestmögliche Behandlungsergebnis für das Sehvermögen zu erzielen, und dabei nicht mehr Injektionen zu verabreichen, als nötig sind. Die Notwendigkeit für eine Behandlung ist von Patient zu Patient sehr unterschiedlich. Um Ihren persönli-chen Behandlungsbedarf zu bestimmen, «messen» wir aufgrund monatlicher Netz-hautuntersuchungen, wie lange die Wir-kung nach den ersten 3 Injektionen an-hält. Auf diese Weise können wir Ihren persönlichen Behandlungsbedarf bestim-men und einen Behandlungsplan erstel-len. Allerdings kann sich der Behand-lungsbedarf im Laufe der Zeit verändern, so dass wir periodisch einen Untersu-chungstermin vereinbaren, um den Be-handlungsplan anzupassen.»

Beidseitige BehandlungIn Fällen einer gleichzeitigen beidseitigen Behandlung ist es möglich, dass die Handhabung des «Observe and Plan»-Schemas etwas herausfordernder ist. Je-doch beobachten wir relativ häufig, dass der Wiederbehandlungsbedarf zwischen den beiden Augen erstaunlich parallel verläuft. Falls dies nicht der Fall ist, kann es hilfreich sein, das vorgeschlagene Pro-tokoll geringfügig zu modifizieren: Ge-

ringere Anpassungen der Intervalle (zum Beispiel 5 Wochen statt 6) und / oder eine geringfügig veränderte Anzahl der Be-handlungen (zum Beispiel 4 Injektionen statt 3) können helfen, eine harmonisierte Behandlung beider Augen zu ermögli-chen, indem der Abstand zwischen den Injektionen für das eine Auge doppelt so gross ist wie für das andere (Beispiel 4x5 Wochen rechts und 2x10 Wochen links). So kann der Nutzen des Schemas auf-rechterhalten werden, auch wenn beide Augen behandelt werden.

Tendenz im zweiten JahrEine wichtige Beobachtung haben wir im zweiten Jahr gemacht – und die entspre-chende Arbeit wurde bereits zur Publika-tion eingereicht: Die Behandlungsergeb-nisse insgesamt sind gleichgeblieben, aber die Anzahl der Termine hat sich gegen-über dem ersten Jahr noch einmal verrin-gert. Allerdings haben wir ein geringes Risiko bei späten Rezidiven beobachtet, die aggressiver sein können als im Proto-koll erwartet. Diese können kürzere Be-handlungsintervalle erfordern als vorgese-hen. Das klinische Urteilsvermögen eines erfahrenen Ophthalmologen ist dabei un-abdingbar, um dem einzelnen Patienten die bestmögliche Behandlung zukommen zu lassen.

FazitZusammenfassend können wir sagen, dass das «Observe and Plan»-Wiederbe-handlungsschema für die anti-VEGF-Be-handlung der nAMD das Ziel erreicht hat, die Sehschärfe der Patienten wir-kungsvoll zu verbessern, während die kli-nische Belastung für behandelnde Insti-tution wie auch für den Patienten deutlich verringert werden konnte. Die Patienten-zufriedenheit wurde als hoch eingestuft, und die Vorteile des Schemas sind sowohl bei gleichtägiger Untersuchung und In-jektion wie auch in einer 2-Schritt-Orga-nisation deutlich. © Irmela Mantel, Lau-sanne.

Die Studie ist als kostenlose Volltextversi-on im Internet einsehbar.

Referenzen1. Mantel I, Niderprim SA, Gianniou C, Deli A, Ambresin

A. Reducing the clinical burden of ranibizumab treatment for neovascular age-related macular de-

generation using an individually planned regimen. Br J Ophthalmol. 2014 Sep;98(9):1192-6.

2. Mantel I, Deli A, Iglesias K, Ambresin A. Prospective study evaluating the predictability of need for ret-reatment with intravitreal ranibizumab for age-re-lated macular degeneration. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. 2013 Mar;251(3):697-704. •

KorrespondenzDr. med. Irmela Mantel, MERFondation Asile des aveugles

Hôpital ophtalmique Jules-GoninAvenue de France 15Case Postale 1331000 Lausanne [email protected]

Ophta_5-2014.indd 289 29.09.14 15:56

Page 7: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Praxis288

AusgangssituationDie Idee für das individuell geplante Schema «Observe and Plan» (Beobachten und Planen) entstand 2008, als der Auf-wand für die Versorgung der Patienten mit der neovaskulären Form der altersab-hängigen Makuladegeneration (nAMD) kontinuierlich wuchs. Es wurde schnell deutlich, dass diese Erkrankung mit ihrer hohen Inzidenz und chronisch repetitiven Therapie ein effizientes Management er-forderte: Die meisten Patienten benötigen langfristig wiederholte Injektionen in den Glaskörper zur Blockade des vaskulären endothelialen Wachstumsfaktors (anti-VEGF). Die einzigen zu diesem Zeitpunkt verfüg-baren Behandlungsschemata waren regel-mässige monatliche Injektionen oder eine Verlaufsbeobachtung mit bedarfsmässi-ger (pro re nata; PRN) Behandlung auf der Basis von monatlichen Terminen. Ob-wohl das PRN-Schema ermöglichte, die Zahl der Injektionen zu reduzieren, blieb die Belastung für die behandelnde Insti-tution hoch: regelmässige monatliche Un-tersuchungen waren obligatorisch. Diese erfordern den grössten Zeitaufwand. Dementsprechend blieb die Beanspru-chung personeller und technischer Res-sourcen weiterhin ein sehr bedeutendes Problem. Andererseits boten regelmässige monatliche Injektionen die attraktive Möglichkeit, auf Untersuchungstermine zu verzichten, da die Patienten eine fix ge-plante Wiederbehandlung erhielten. Al-lerdings machten die finanzielle Verant-wortung und die Tatsache, dass nicht alle

Patienten jeden Monat eine Injektion be-nötigten, diese Option kaum akzeptabel.

Individuelle Regelmässigkeit des InjektionsbedarfsBasierend auf der der klinischen Beobach-tung einer individuellen Regelmässigkeit hinsichtlich des Bedarfs für Injektionen2

stellten wir die Überlegung an, ob eine Kombination der Vorteile von PRN (mi-nimale Anzahl an Injektionen) und fixem Behandlungsschema (Auslassen von zeit-aufwändigen Untersuchungsterminen) möglich wäre. Voraussetzung wäre die Identifizierung des optimalen individuellen Behandlungs-intervalls, das im Zeitverlauf relativ stabil sein müsste. Dementsprechend begannen wir mit einer Pilotstudie, in der wir tat-sächlich bestätigen konnten, dass es einen gleichmässigen individuellen Rhythmus für den Behandlungsbedarf eines Patien-ten gibt. Daher schlugen wir das «Observe and Plan»-Schema vor, welches die Vorherseh-barkeit des Behandlungsbedarfs nutzt, um ein individuell angepasstes, fixes Wie-derbehandlungsschema für mehreren In-jektionen zu definieren. Die Abstände zwischen den Injektionen entsprechen so-zusagen einer Dosierung der Behandlung.

Untersuchungs- und Behandlungstermine klar reduziertDie prospektive Untersuchung dieses Be-handlungsschemas fand in einem klini-schen Umfeld statt, und der Nutzen wur-de den Ärzten und Patienten sehr schnell

klar. Mit einem Mittelwert von nicht ein-mal 4 Untersuchungsterminen (anstelle von 12 beim PRN-Schema) während des ersten Jahres und mit einer mittleren An-zahl von knapp 8 Injektionen wurde das Management einer grossen Anzahl von Patienten erleichtert, und die Patienten schätzten die verminderten Kontrollen. Von zentraler Bedeutung war dabei, dass wir zeigen konnten, dass die Sehschärfen-Ergebnisse nicht beeinträchtigt wurden. Diejenigen Patienten, die mit ihrem zwei-ten Auge in die Studie aufgenommen wurden – nachdem sie mit ihrem ersten Auge das PRN-Schema durchlaufen hat-ten – waren mit der Reduzierung der An-zahl der Untersuchungstermine beson-ders zufrieden: Einige von ihnen benötig-ten nur alle 3 Monate eine Injektion und alle 6 Monate eine Untersuchung. Diese Verringerung der Anzahl der Termine machte für die älteren und oft gebrechli-chen Patienten einen grossen Unterschied aus. Für die Ärzte war das Schema einfach umzusetzen. Zufrieden mit diesen Ergeb-nissen, werden wir nun allen unseren nAMD-Patienten dieses Behandlungs-schema anbieten können.

Treat and Extend: Untersuchungs- gleich BehandlungsterminInzwischen hat das «Treat and Extend»-Schema (Behandeln und Verlängern) grosse Verbreitung gefunden. Ähnlich dem «Ob-serve and Plan»-Schema basiert es ebenfalls auf dem Konzept eines vorhersehbaren und relativ stabilen Behandlungsintervalls. Al-lerdings wird das Konzept in diesem Sche-

Observe and PlanWas zeichnet dieses Behandlungsschema bei feuchter AMD aus?

Irmela Mantel, Lausanne

Das Behandlungsschema «Observe and Plan» ermöglicht durch eine individuelle Planung, die klinische Belastung einer Ranibizumab-Behand-lung der neovaskulären altersabhängigen Makuladegeneration (AMD) zu reduzieren und dennoch den Visus wirkungsvoll zu verbessern. Das Schema wurde systematisch untersucht, und die Lausanner Arbeitsgrup-pe Irmela Mantel, Sophie-Alexia Niderprim, Christina Gianniou, Angeliki Deli und Aude Ambresin haben das Ergebnis im September 2014 publi-ziert.1 Hier kommentiert Erstautorin Irmela Mantel, MER, die Besonderhei-ten dieses individualisierten Schemas.

Ophta_5-2014.indd 288 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Praxis 289

ma nur für ein einzelnes Intervall angewen-det. Dementsprechend ist jede Injektion mit einem Untersuchungstermin verbun-den, und die Gesamtbelastung bleibt im Vergleich zum «Observe and Plan»-Schema deutlich höher.Das «Observe and Plan»-Schema bietet eine sehr gute Planbarkeit sowohl für die Institution als auch für die Patienten. Ein Behandlungsplan wird für 3 – 6 Monate aufgestellt. Darüber hinaus eignet sich dieses Schema sowohl für Kliniken, in de-nen Untersuchungen und Injektionen am selben Tag durchgeführt werden können, als auch für Kliniken, die für Untersu-chungen und Injektionen separate Termi-ne vereinbaren. Ob der Eingriffsraum si-multan zur Sprechstunde zur Verfügung steht oder nicht, das Behandlungs-Sche-ma «Observe and Plan» eignet sich für beide Fälle.

Kommunikation mit den PatientenInteressierte Kollegen haben gefragt, ob das Schema für die Patienten verständlich ist. Unseren Erfahrungen nach war dies kein Problem. Wir geben den Patienten in der Regel etwa folgende Erklärung: «Das vorrangige Ziel besteht darin, das bestmögliche Behandlungsergebnis für das Sehvermögen zu erzielen, und dabei nicht mehr Injektionen zu verabreichen, als nötig sind. Die Notwendigkeit für eine Behandlung ist von Patient zu Patient sehr unterschiedlich. Um Ihren persönli-chen Behandlungsbedarf zu bestimmen, «messen» wir aufgrund monatlicher Netz-hautuntersuchungen, wie lange die Wir-kung nach den ersten 3 Injektionen an-hält. Auf diese Weise können wir Ihren persönlichen Behandlungsbedarf bestim-men und einen Behandlungsplan erstel-len. Allerdings kann sich der Behand-lungsbedarf im Laufe der Zeit verändern, so dass wir periodisch einen Untersu-chungstermin vereinbaren, um den Be-handlungsplan anzupassen.»

Beidseitige BehandlungIn Fällen einer gleichzeitigen beidseitigen Behandlung ist es möglich, dass die Handhabung des «Observe and Plan»-Schemas etwas herausfordernder ist. Je-doch beobachten wir relativ häufig, dass der Wiederbehandlungsbedarf zwischen den beiden Augen erstaunlich parallel verläuft. Falls dies nicht der Fall ist, kann es hilfreich sein, das vorgeschlagene Pro-tokoll geringfügig zu modifizieren: Ge-

ringere Anpassungen der Intervalle (zum Beispiel 5 Wochen statt 6) und / oder eine geringfügig veränderte Anzahl der Be-handlungen (zum Beispiel 4 Injektionen statt 3) können helfen, eine harmonisierte Behandlung beider Augen zu ermögli-chen, indem der Abstand zwischen den Injektionen für das eine Auge doppelt so gross ist wie für das andere (Beispiel 4x5 Wochen rechts und 2x10 Wochen links). So kann der Nutzen des Schemas auf-rechterhalten werden, auch wenn beide Augen behandelt werden.

Tendenz im zweiten JahrEine wichtige Beobachtung haben wir im zweiten Jahr gemacht – und die entspre-chende Arbeit wurde bereits zur Publika-tion eingereicht: Die Behandlungsergeb-nisse insgesamt sind gleichgeblieben, aber die Anzahl der Termine hat sich gegen-über dem ersten Jahr noch einmal verrin-gert. Allerdings haben wir ein geringes Risiko bei späten Rezidiven beobachtet, die aggressiver sein können als im Proto-koll erwartet. Diese können kürzere Be-handlungsintervalle erfordern als vorgese-hen. Das klinische Urteilsvermögen eines erfahrenen Ophthalmologen ist dabei un-abdingbar, um dem einzelnen Patienten die bestmögliche Behandlung zukommen zu lassen.

FazitZusammenfassend können wir sagen, dass das «Observe and Plan»-Wiederbe-handlungsschema für die anti-VEGF-Be-handlung der nAMD das Ziel erreicht hat, die Sehschärfe der Patienten wir-kungsvoll zu verbessern, während die kli-nische Belastung für behandelnde Insti-tution wie auch für den Patienten deutlich verringert werden konnte. Die Patienten-zufriedenheit wurde als hoch eingestuft, und die Vorteile des Schemas sind sowohl bei gleichtägiger Untersuchung und In-jektion wie auch in einer 2-Schritt-Orga-nisation deutlich. © Irmela Mantel, Lau-sanne.

Die Studie ist als kostenlose Volltextversi-on im Internet einsehbar.

Referenzen1. Mantel I, Niderprim SA, Gianniou C, Deli A, Ambresin

A. Reducing the clinical burden of ranibizumab treatment for neovascular age-related macular de-

generation using an individually planned regimen. Br J Ophthalmol. 2014 Sep;98(9):1192-6.

2. Mantel I, Deli A, Iglesias K, Ambresin A. Prospective study evaluating the predictability of need for ret-reatment with intravitreal ranibizumab for age-re-lated macular degeneration. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. 2013 Mar;251(3):697-704. •

KorrespondenzDr. med. Irmela Mantel, MERFondation Asile des aveugles

Hôpital ophtalmique Jules-GoninAvenue de France 15Case Postale 1331000 Lausanne [email protected]

Ophta_5-2014.indd 289 29.09.14 15:56

Page 8: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

rétroSPECTIVE290

Am 16. Mai 2014 fand in Sion in Gegen-wart einer grossen Zuhörerschaft vorwie-gend aus dem unteren Wallis und aus der Region Lausanne ein Festakt zum 25. Jubi-läum der Gründung des Institut de Recher-che en Ophtalmologie IRO statt. In einem kleinen Zeltdorf am Rande des Instituts im tiefen Grün der Ebene, umgeben von den noch schneebedeckten Berggipfeln, traf sich die illustre Gesellschaft zum Wieder-sehen, Erinnern, vor allem aber zum Vor-wärtsschauen. PD Dr. Aubin Balmer, Mé-decin Adjoint am Hôpital Jules-Gonin in Lausanne, Gründungsmitglied des IRO und aktueller Président du Comité de Di-rection bzw. Président du Conseil de Fonda-tion de l'IRO, führte mit tadelloser diplo-matischer Korrektheit durch den Festakt und stellte die Referenten vor. Die enge freundschaftliche Verbindung zwischen dem IRO, der Stadt Sion und der Kantons-regierung des Wallis kam in den Referaten des Stadtpräsidenten von Sion, M. Marcel Maurer, und des Präsidenten des Conseils d'Etat Valaisan, M. Jean-Michel Cina, zum Ausdruck. Das IRO ist keine staatliche Ins-titution, aber das Institut geniesst finanziel-le Zuwendungen, vor allem aber auch das Vertrauen der Bürgerschaft des Wallis.

Das IRO ist zusammen mit dem nahege-legenen Institut der SUVA für Neurore-habilitation in Sion (Clinique romande de Réadaptation CRR) ein angestrebter Kristallisationspunkt für das Entstehen einer Universität im Wallis. Dabei spielen wichtige logistische akademische Netz-werke eine Rolle, von denen das IRO glei-chermassen wie das CRR profitiert: die Verbindung zur EPFL (École Polytech-nique Fédérale de Lausanne / Swiss Fede-ral Institute of Technology Lausanne, CHUV / UNIL – Université de Lau-sanne, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin [HOJG] Lausanne, HUG – Genève). Durch den Amtsantritt von Frau Prof. Francine Behar-Cohen am HOJG hat sich das Netzwerk dank dem Transvision Network nach Frankreich erweitert. Die gegenwärtigen Forschungsprogramme präsentierte Gastgeber Professor Daniel Schorderet, Direktor des IRO und gleich-zeitig Ordinarius ad personam der UNIL und Professeur associé am HOJG, Verant-wortlicher der Okulogenetik-Abteilung. In einem Team von etwa 30 Forschern (u. a. Doktoranden der UNIL) werden am IRO folgende Bereiche angesprochen: Gen-Identifikation IROme,1 Entwicklung des

Auges, Genotyp und Phänotyp (Mole-kulardia gnostik und klinische Korrelati-on), Transgenese und Knock-out sowie Gentherapie.

Forschungsarbeiten der GruppenIm Besonderen beschäftigt sich die Gruppe um PD Dr. Pascal Escher mit den multi-funktionellen nukleären Rezeptoren:2 Die-se sind als Transskriptionsfaktoren klassifi-zierte Proteine unter der Einwirkung von Steroid- und Thyroid-Hormonen, welche die Expression von Genen im Sinne der Up- oder Downregulation regulieren. Dabei spielen sogenannte Liganden eine Rolle, welche die Aktivierung der nukleären Re-zeptoren erst ermöglichen. Diese wiederum steuern embryonale Entwicklung, Metabo-lismus und Funktion. Mutationen in den nukleären Rezeptoren führen beispielswei-se zu einer retinalen Fehlentwicklung bei Retinitis pigmentosa (RP). Neben den natürlichen gibt es auch syn-thetische Liganden für therapeutische Anwendungen, an denen die Pharmain-dustrie intensiv forscht und welche auch in der Augenheilkunde Anwendung fin-den können. Die Gruppe um Dr. Sandra Cottet beschäftigt sich mit dem Un-

Abb. 1 Privatdozent Dr. Aubin Balmer, seit Beginn Mitarbeiter von Prof. Claude Gailloud. Dank seiner aussergewöhnlichen Persönlichkeit konnte Dr. Balmer die schwierigsten Situationen meistern.Abb. 2 Professor Patrick Aebischer, Präsident der EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne).Abb. 3 Professor Daniel Schorderet, Leiter des IRO.Abb. 4 Zebrafische, Modellorganismen in der Genetik.

3

4

1 2

25 Jahre Institut de Recherche en Ophtalmologie IRO in Sion Hannes Wildberger, Zürich

081

4

Die mit dem Regenbogen

Latanoprost-Mepha® Brimonidin-Mepha®

Mepha-Glaukomtherapeutika

* Zum Scannen des QR-Codes mit dem Smartphone brauchen Sie eine Applikation, die Sie z.B. im App Store unter «Scan» oder «QR» herunterladen können.

1 BAG, SL, 1.2.2014

Latanoprost-Mepha® Z: Augentropfen zu 50 µg Latanoprost pro 1 ml, 1 Tropfen enthält ca. 1.5 µg Latanoprost. I: Senkung des Augeninnendruckes beim Weitwinkel-Glaukom und bei okulärer Hypertension. D: 1 Tropfen tägl. vorzugsweise abends als Monotherapie oder in Kombination. KI: Überempfindlichkeit gegenüber Latanoprost oder einem der Hilfsstoffe. Schwangerschaft. Kinder: Sicherheit und Wirksamkeit bisher nicht untersucht. V: Verstärkte Irispigmentierung, Verdunkelung der Haut des Augenlids, Heterochromie, entzündlich bedingtes, neovaskuläres, angeborenes Glaukom, Engwinkel- glaukom, pseudophake Patienten mit Weitwinkel-Glaukom, pigmentiertes Glaukom, akutes Winkelblockglaukom, perioperative Periode von Kataraktoperationen, Makulaödeme, zystoide Makulaödeme, vorübergehendes verschwommenes Sehen (Fahrtüchtigkeit, Bedienen von Maschinen), Herpes-Keratitis, Stillzeit. Kontaktlinsenträger: enthält Benzalkoniumchlorid. UW: Augenirritationen wie Brennen, Kratzen, Jucken, Stechen und Fremdkörpergefühl, Zunahme der Irispigmentierung, Zunahme der Anzahl, Pigmentierung, Dicke und Länge der Wimpern, Hyperämie der Konjunktiva oder der Episklera, vorübergehende, punktförmige Erosionen des Korneaepithels, Blepharitis, Augenschmerzen. IA: Gleichzeitige Verabreichung von zwei oder mehreren Prostaglandin-Analoga oder Prostaglandin-Derivate, Verstärkung der Augeninnendruck senkenden Wirkung durch Timolol, Dipivephrin, Acetazolamid, Pilocarpin. Liste: B. [1613]. Weiterführende Informationen siehe Arzneimittelinformation www.swissmedicinfo.ch. Zusätzliche Informationen über Latanoprost-Mepha® erhalten Sie über unseren Literatur-Service: [email protected]

Brimonidin-Mepha® Z: Augentropfen zu 2 mg Brimonidin-Tartrat pro 1 ml entspricht 1.3 mg /ml Brimonidin. Hilfsstoffe: Alcohol polyvinylicus, Natrii chloridum, Natrii citras, Acidum citricum monohydricum, Acidum hydrochloricum, Natrii hydroxidum, Aqua purificata; Conserv.: Benzalkonii chloridum. I: Reduktion von erhöhtem intraokulärem Druck bei Weitwinkelglaukom oder okulärer Hypertension, Monotherapie bei kontraindizierter topischer Betablockertherapie oder als Zusatztherapie zu anderen intraokulär hypotensiv wirkenden Arzneimitteln. D: Erwachsene: 1 Tropfen ca. alle 12 Std. in das betroffene Auge. KI: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Neugeborene und Kleinkinder unter 2 Jahren. MAO-Hemmer- oder Antidepressiva-Therapie, welche die noradrenerge Neurotransmission beeinflussen. Stillzeit. V: Kinder älter als 2 Jahre mit einem Körpergewicht von < 20 kg, schwere oder instabile schlecht kontrollierbare kardiovaskuläre Erkrankungen, okuläre Perfusionsstörung, gleichzeitige Einnahme von Antihypertonika, Herzglykoside, Arzneimittel welche den Metabolismus und die Aufnahme zirkulierender Amine beeinflussen oder Wechsel-wirkungen mit α-adrenergen Agonisten verursachen, okuläre Überempfindlichkeitsreaktionen, Depression, Zerebral- oder Koronarinsuffizienz, Raynaud-Syndrom, orthostatische Hypotonie, Thromban-giitis obliterans. Schwangerschaft. Konservierungsmittel Benzalkoniumchlorid, mögliche Verfärbungen von weichen Kontaktlinsen. UW: Kopfschmerzen, Somnolenz, Schwindelgefühl, Veränderung des Geschmackempfindens, Au gen irritationen (Hyperämie, Augenbrennen/-stechen, Pruritus, Fremdkörpergefühl, Bindehautfollikel, verschwommenes Sehen, allergische Blepharitis-Blepharokonjunktivitis, allergische Konjunktivitis, okuläre allergische Reaktionen, follikuläre Konjunktivitis), lokale Reizungen (Augenlid-Hyperämie, Augenlidödem, Augenschmerzen, tränende Augen, konjunktivales Ödem, konjunktivale Absonderungen, Blepharitis), Photophobie, Hornhauterosionen, Hornhautverfärbung, trockenes Auge, Ausbleichen der Bindehaut, Sehstörung, Symptome der oberen Atemwege, Mund-trockenheit, gastrointestinale Symptome, Müdigkeit, Asthenie. IA: Additiver oder potenzierender Effekt von Arzneimitteln mit ZNS-dämpfender Wirkung. Liste: B. [1611]. Weiterführende Informationen siehe Arzneimittelinformation www.swissmedicinfo.ch. Zusätzliche Informationen über Brimonidin-Mepha® erhalten Sie über unseren Literatur-Service: [email protected]

Mepha Pharma AG, 4010 Basel, Telefon 061 705 43 43, Fax 061 705 43 85, www.mepha.ch

günstiger als das Original1

Latanoprost-Mepha® bis zu 43% günstiger als das Original1

Brimonidin-Mepha® bis zu 23% kassenzulässig

Präparateprofile finden Sie online unter: www.mepha.ch,

Fachpersonen, Qualidoc oder via QR-Code.*

Ophta_5-2014.indd 290 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

rétroSPECTIVE 293

tergang retinaler Zellen bei degenerativen Erkrankungen (RP), wobei vorerst Tier-modelle (Mäuse) verwendet werden. Soll man den Zelluntergang verhindern oder das Überleben der Photorezeptoren sti-mulieren? Therapeutisches Ziel könnte es dereinst sein, schützende niedrigmoleku-lare, leicht synthetisierbare Proteine ins Augeninnere zu bringen. Ein besonderes Projekt von Professor Schorderet ist das Auffinden und Identi-fizieren derjenigen Gene, welche für das Auftreten hereditärer Augenerkrankun-gen von der Netzhaut (AMD) bis zum Glaukom verantwortlich sind. Dies um-fasst auch Gene, welche bereits in der Ent-wicklung des Auges eine Rolle spielen. Die Entwicklung des Auges wird durch ein komplexes Netzwerk von Transskriptions-faktoren, Zellzyklusmodulatoren und Sig-nalmolekülen kontrolliert. Bei der Unter-suchung derartiger Vorgänge erwies sich der Zebrafisch (Danio reri)3 als wichtiges Forschungsobjekt, weshalb im IRO eine beeindruckende Zucht- und Beobach-tungsanlage installiert ist. Der Vorteil die-ses Tiermodelles ist die Tatsache, dass der Effekt (Perversion oder Regeneration) bei-spielsweise durch eingebrachte genetische Manipulationen am Zebrafisch direkt in vivo beobachtet werden kann, denn auf-grund einer biochemischen Suppression der Pigmentierung sind die Augen dieser Fische optisch transparent. Der Zebrafisch ist ein derart wichtiges mul-tidisziplinäres Forschungsmodell, dass es selbst ein Journal mit dem Titel Zebrafish gibt. The Zebrafish Model Organism Data-base (www.zfin.org)3 ist eine riesige Daten-bank mit sämtlichen bisher erforschten In-formationen. Bei transgenen Tieren wird ein bestimmtes Gen ins angestammte Ge-nom eingebracht. Wird beispielsweise das Onkogen c-Myc in die Lymphozytenlinie

des Zebrafisches eingebracht, kann die Entstehung der T-Zell-Leukämie in all ih-ren Entwicklungsschritten untersucht wer-den.4 Nicht nur lässt sich die Regeneration der Fischflossen genetisch steuern,5 son-dern auch diejenige der Augenentwicklung bei Zebrafisch-Embryonen. Das Ausschal-ten (knockdown) des Hmx-Transkriptions-faktors beim «Morphanten» (Organismus mit auf bestimmte Art temporär ausge-schaltetem Gen) führt zu Fehlentwicklun-gen wie Mikrophthalmie.6

Integriertes akademisches Feld im Arc lémaniqueZum Abschluss der Feier ergriff Professor Patrick Aebischer,7 Präsident der ETH Lau-sanne (EPFL), das Wort. Die Einfügung des IRO in das Netzwerk der EPFL liegt ihm am Herzen und er hat zur Freude der Anwesenden angekündigt, dass die EPFL dem IRO die Stelle einer Assistenzprofessur zur Verfügung stellt. Prof. P. Aebischer ist es gewohnt, in grossen, alles umfassenden Linien zu verwalten, aber auch dementspre-chende Visionen entwerfen zu müssen. Sein Referat vermittelte Eindrücke davon, wie das integrierte akademische Feld im Arc lémanique organisiert wird und wie die Privatwirtschaft als Geldgeber für Forschungsvorhaben motiviert werden kann. Lausanne bleibt zwar das Zentrum, beispielsweise wird jedoch die Forschung in Mikrotechnik und Uhrentechnologie in Neuchâtel angesiedelt (Patek Philippe, PX Group und Richemont), die Neuro-wissenschaften (translational neural engi-neering laboratory, chairs for cognitive neuroprosthetics) werden nach Genf ver-legt (Stiftungen Wyss und Bertarelli). Zweckmässige Sponsorenverträge müssen vereinbart werden. Von 400 Lehrstühlen der EPFL sind 33 derzeit Stiftungsprofessuren von strategi-

scher Bedeutung. Forschungsvorhaben müssen gezielt gefördert werden, und die Resultate müssen unmittelbar als Tech-nologietransfer im Sinne von Start-up-Unternehmen an die Gesellschaft weiter-gegeben werden. Unabhängigkeit und Freiheit von Forschung müssen pragma-tisch behandelt werden. Es geht nicht an, dass ein grosser Privat-konzern als Sponsor Vertragsdetails in voller Transparenz darlegen müsste, weil damit Unternehmensstrategien zuhanden der Konkurrenz offengelegt würden. Auch das Silicon Valley (z. B. Genentech) existiert nicht per se, sondern nur dank der Nähe von Stanford und Berkeley. Aus dem IRO könnten ähnliche Spin-off-Un-ternehmen beispielsweise im Rahmen der Gentherapie hervorgehen.Unter den Ehrengästen am anschliessen-den Apéro riche waren weitere zahlreiche Personen auszumachen, die sich um das IRO verdient gemacht haben: die Profes-soren Claude Gailloud und Nicolas Du-crey als langjährige Präsidenten der Insti-tution, wie auch Dr. Willy R. Felgenhau-er, Präsident der Association des Amis de l IRO und Verantwortlicher für das pri-vate Fundraising. •

Referenzen1. Schorderet DF et al. IROme, a new high-throughput

molecular tool for the diagnosis of inherited retinal dystrophies. Biomed Res Int 2013;2013.

2. Nuclear receptors und Liganden (s. unter Wikipedia). 3. www.zfin.org 4. zitiert aus: Biedermann BC. Das molekularmedizinische

Teleskop. FMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, 2005, S.55.5. Page L et al. Bigh3 is upregulated in regenerating zebrafish

fin. Zebrafish 2013;10:36-42. 6. Boisset G, Schorderet DF. Zebrafisch hmx1 promotes

retinogenesis. Exp Eye Res 2012;105:34-42.7. Aebischer P. Unsere Absolventen haben einen Arbeitsplatz.

Neue Zürcher Zeitung NZZ vom Samstag 24. Mai 2014.

7

Abb. 5 Professor Daniel Schorderet und Dr. Willy-René Felgenhauer (rechts), Vorsitzender der Association des Amis de l’IRO. − Abb. 6 Professor Claude Gailloud, Gründer des IRO, Vorsitzender des Stiftungsrates bis 2005, nun Ehrenpräsident. − Abb. 7 Das Institut IRO in Sion. (Alle Abbildungen : PD Dr. Hannes Wildberger)

5 6

Ausführliche Informationen entnehmen Sie bitte den Packungsbeilagen unter www.swissmedicinfo.ch.Vous trouverez des informations détaillées dans la notice d‘emballage sous www.swissmedicinfo.ch.

Similasan AG, 8916 Jonen | www.similasan.com

Das neue Similasan Therapiekonzept bei trockenen Augen!Le nouveau concept thérapeutique de Similasan pour les yeux secs!

Trockene Augen AugentropfenYeux secs Gouttes pour les yeux

Regt die Tränen- und Meibomschen Drüsen zur Tätigkeit an und beugt Reizungen und Entzün-dungen vor 1.

Simule la sécrétion des glandes lacrymales et de Meibomius et prévient les irritations et les in� ammations 1.

Similasan Trockene Augen – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Sandgefühl in den Augen, gereizten und tränenden Augen. Dosierung: Ein bis mehrere Male pro Tag 1–2 Tropfen pro Auge. Inhaltsstoffe: Belladonna D6, Euphrasia 3c D6, Mercurius sublimatus corrosivus D6 (zusätzliche Hilfsstoffe Augentropfen 10ml: Wasser; Tonisierungs- und Pufferungsmittel: Natriumnitrat, Borax, Borsäure; Konservierungsmittel: Silbersulfa.). Unerwünschte Wirkungen: In Einzelfällen sind für SIMILASAN Trockene Augen bei bestimmungsgemässem Gebrauch Überemp� ndlichkeitsreaktionen wie Augenbrennen, -reizung, -rötung, -juckreiz und -schmerz beobachtet worden. Anwendungseinschränkungen: Bei Kleinkindern nur auf ärztliche Verschreibung hin anwenden. SIMILASAN Trockene Augen darf nicht angewendet werden bei bekannter Überemp� ndlichkeit auf einen der verwendeten Hilfsstoffe. Bei Linsentrübungen (Grauer Star, Katarakt) oder Grünem Star (Glaukom) nur nach ärztlicher Diagnose anwenden. Interaktionen: Wenn Ihnen Ihr Arzt oder Ihre Ärztin andere Arzneimittel verschrieben hat, fragen Sie Ihren Arzt oder Apotheker bzw. Ihre Ärztin oder Apothekerin, ob SIMILASAN Trockene Augen gleichzeitig angewendet werden darf. Packungen: Packung mit 20 Monodosen zu 0,45 ml, Fläschchen zu 10 ml (mit Konservierungsmittel). Abgabekategorie: D.

Similasan Tears Again® – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Spannungsgefühl der Augenlider, Fremdkörpergefühl, Brennen und Jucken der Augen. Dosierung: 3–4x täglich mit je 1–2 Sprühstössen mit ca. 10 cm Abstand auf die geschlossenen Augenlider sprühen. Bei aufgetragener Augenkosmetik jeweils nur 1 Sprühstoss aus ca. 20 cm Abstand. Inhaltsstoffe: Soja-Lecithin, Natriumchlorid, Ethanol, Phenoxyethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua puri� cata. Anwendungseinschränkungen: Similasan TEARS AGAIN® sollte bei einer Überemp� ndlichkeit gegen einen der Inhaltsstoffe nicht angewendet werden. Interaktionen: Similasan TEARS AGAIN® sollte nicht gleichzeitig mit Augenarzneimitteln angewandt werden. Sollten ausser Similasan TEARS AGAIN® weitere Augenmedikamente verabreicht werden, so sollte man zwischen den beiden Anwendungen einen Zeitabstand von 10 Minuten einhalten. Packungen: 10 ml Spray. Abgabekategorie: Medizinprodukt.

Similasan BlephaCura® – Indikationen: Zur Linderung und begleitenden Behandlung von Lidrandentzündungen sowie zur täglichen Lidrandp� ege und -hygiene. Similasan BlephaCura® unterstützt und fördert den natürlichen Heilungsprozess bei Entzündungen und Reizungen der Lidränder. Dosierung: 2x täglich (morgens und abends). Inhaltsstoffe: Natriumchlorid, Soja-Lecithin, Phenoxyethanol, Ethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua puri� cata. Unerwünschte Wirkungen: Keine bekannt. Anwendungseinschränkungen: Similasan BlephaCura® sollte bei einer Überemp� ndlichkeit gegen einen der Inhaltsstoffe nicht angewendet werden. Packungen: 70 ml Suspension. Abgabekategorie: Medizinprodukt.

TEARS AGAIN® Spray

Verbessert signi� kant die Qualität des Lipid-� lms und verhindert Evaporation der Tränen-� üssigkeit 2,3,4.

Améliore la qualité du � lm lipidique de manière signi� cative et empêche l’évaporation du liquide lacrymal 2,3,4.

BlephaCura® Liquid

In der Praxis als Lipidschicht-protektive Lid-randhygiene bewährt, da Phospholipid-haltig, jedoch tensidfrei 5,6,7,8.

Soins du bord palpébral et protection ef� cace à base de phospholipides de sa couche lipidique. Exempt d’agents tensio-actifs 5,6,7,8.

Referenzen: 1) Radar Synthesis Repertorium 10.5.003 für Windows | 2) Lee S, Dausch S, Maierhofer G, Dausch D. Ein neues Therapiekonzept zur Behandlung des Trockenen Auges - die Verwendung von Phospholipid-Liposomen. Klin.Monatsbl.Augenheilkd. 2004;221:825-836. | 3) Craig JP, Purslow C, Murphy PJ, Wolffsohn JSW. Effect of a liposomal spray on the pre-ocular tear � lm. Contact Lens and Anterior Eye 2010;33:83-87. | 4) Khaireddin R., Schmidt K-G. Vergleichende Untersuchung zur Therapie des evaporativen trockenen Auges Klin Monatsbl Augenheilkd 2010;227:128-134. | 5) Zimmermann N, Erb C. Altbewährte und innovative Therapie der Volkskrankheit Blepharitis. Der Augenspiegel 2012;40-43. | 6) Ditzen K, Pult H. Die Meibomdrüse: Ein Schlüsselfaktor für das Kontaktlinsentragen beim Trockenen Auge? Aktuelle Kontaktologie 2011;1-3. | 7) Feichtinger-Rensch G. Lidrandp� ege bei Glaukommedi-kamentation.MedicalNetwork 2011;38. | 8) Khaireddin R. Lidrandhygiene bei Kontaktlinsenträgern mit Blepharitis Therapievergleich Babyshampoo versus Phospholipidlösung. Der Ophthalmologe 2013;110:146-153.

Hilft.

Aide. Schützt.

Protège. Pfl egt.

Soigne.

Ophta_Inserat_Ausgabe5_DF_2013.indd 1 25.09.13 14:42 Ophta_5-2014.indd 293 29.09.14 15:56

Page 9: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

rétroSPECTIVE290

Am 16. Mai 2014 fand in Sion in Gegen-wart einer grossen Zuhörerschaft vorwie-gend aus dem unteren Wallis und aus der Region Lausanne ein Festakt zum 25. Jubi-läum der Gründung des Institut de Recher-che en Ophtalmologie IRO statt. In einem kleinen Zeltdorf am Rande des Instituts im tiefen Grün der Ebene, umgeben von den noch schneebedeckten Berggipfeln, traf sich die illustre Gesellschaft zum Wieder-sehen, Erinnern, vor allem aber zum Vor-wärtsschauen. PD Dr. Aubin Balmer, Mé-decin Adjoint am Hôpital Jules-Gonin in Lausanne, Gründungsmitglied des IRO und aktueller Président du Comité de Di-rection bzw. Président du Conseil de Fonda-tion de l'IRO, führte mit tadelloser diplo-matischer Korrektheit durch den Festakt und stellte die Referenten vor. Die enge freundschaftliche Verbindung zwischen dem IRO, der Stadt Sion und der Kantons-regierung des Wallis kam in den Referaten des Stadtpräsidenten von Sion, M. Marcel Maurer, und des Präsidenten des Conseils d'Etat Valaisan, M. Jean-Michel Cina, zum Ausdruck. Das IRO ist keine staatliche Ins-titution, aber das Institut geniesst finanziel-le Zuwendungen, vor allem aber auch das Vertrauen der Bürgerschaft des Wallis.

Das IRO ist zusammen mit dem nahege-legenen Institut der SUVA für Neurore-habilitation in Sion (Clinique romande de Réadaptation CRR) ein angestrebter Kristallisationspunkt für das Entstehen einer Universität im Wallis. Dabei spielen wichtige logistische akademische Netz-werke eine Rolle, von denen das IRO glei-chermassen wie das CRR profitiert: die Verbindung zur EPFL (École Polytech-nique Fédérale de Lausanne / Swiss Fede-ral Institute of Technology Lausanne, CHUV / UNIL – Université de Lau-sanne, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin [HOJG] Lausanne, HUG – Genève). Durch den Amtsantritt von Frau Prof. Francine Behar-Cohen am HOJG hat sich das Netzwerk dank dem Transvision Network nach Frankreich erweitert. Die gegenwärtigen Forschungsprogramme präsentierte Gastgeber Professor Daniel Schorderet, Direktor des IRO und gleich-zeitig Ordinarius ad personam der UNIL und Professeur associé am HOJG, Verant-wortlicher der Okulogenetik-Abteilung. In einem Team von etwa 30 Forschern (u. a. Doktoranden der UNIL) werden am IRO folgende Bereiche angesprochen: Gen-Identifikation IROme,1 Entwicklung des

Auges, Genotyp und Phänotyp (Mole-kulardia gnostik und klinische Korrelati-on), Transgenese und Knock-out sowie Gentherapie.

Forschungsarbeiten der GruppenIm Besonderen beschäftigt sich die Gruppe um PD Dr. Pascal Escher mit den multi-funktionellen nukleären Rezeptoren:2 Die-se sind als Transskriptionsfaktoren klassifi-zierte Proteine unter der Einwirkung von Steroid- und Thyroid-Hormonen, welche die Expression von Genen im Sinne der Up- oder Downregulation regulieren. Dabei spielen sogenannte Liganden eine Rolle, welche die Aktivierung der nukleären Re-zeptoren erst ermöglichen. Diese wiederum steuern embryonale Entwicklung, Metabo-lismus und Funktion. Mutationen in den nukleären Rezeptoren führen beispielswei-se zu einer retinalen Fehlentwicklung bei Retinitis pigmentosa (RP). Neben den natürlichen gibt es auch syn-thetische Liganden für therapeutische Anwendungen, an denen die Pharmain-dustrie intensiv forscht und welche auch in der Augenheilkunde Anwendung fin-den können. Die Gruppe um Dr. Sandra Cottet beschäftigt sich mit dem Un-

Abb. 1 Privatdozent Dr. Aubin Balmer, seit Beginn Mitarbeiter von Prof. Claude Gailloud. Dank seiner aussergewöhnlichen Persönlichkeit konnte Dr. Balmer die schwierigsten Situationen meistern.Abb. 2 Professor Patrick Aebischer, Präsident der EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne).Abb. 3 Professor Daniel Schorderet, Leiter des IRO.Abb. 4 Zebrafische, Modellorganismen in der Genetik.

3

4

1 2

25 Jahre Institut de Recherche en Ophtalmologie IRO in Sion Hannes Wildberger, Zürich

081

4

Die mit dem Regenbogen

Latanoprost-Mepha® Brimonidin-Mepha®

Mepha-Glaukomtherapeutika

* Zum Scannen des QR-Codes mit dem Smartphone brauchen Sie eine Applikation, die Sie z.B. im App Store unter «Scan» oder «QR» herunterladen können.

1 BAG, SL, 1.2.2014

Latanoprost-Mepha® Z: Augentropfen zu 50 µg Latanoprost pro 1 ml, 1 Tropfen enthält ca. 1.5 µg Latanoprost. I: Senkung des Augeninnendruckes beim Weitwinkel-Glaukom und bei okulärer Hypertension. D: 1 Tropfen tägl. vorzugsweise abends als Monotherapie oder in Kombination. KI: Überempfindlichkeit gegenüber Latanoprost oder einem der Hilfsstoffe. Schwangerschaft. Kinder: Sicherheit und Wirksamkeit bisher nicht untersucht. V: Verstärkte Irispigmentierung, Verdunkelung der Haut des Augenlids, Heterochromie, entzündlich bedingtes, neovaskuläres, angeborenes Glaukom, Engwinkel- glaukom, pseudophake Patienten mit Weitwinkel-Glaukom, pigmentiertes Glaukom, akutes Winkelblockglaukom, perioperative Periode von Kataraktoperationen, Makulaödeme, zystoide Makulaödeme, vorübergehendes verschwommenes Sehen (Fahrtüchtigkeit, Bedienen von Maschinen), Herpes-Keratitis, Stillzeit. Kontaktlinsenträger: enthält Benzalkoniumchlorid. UW: Augenirritationen wie Brennen, Kratzen, Jucken, Stechen und Fremdkörpergefühl, Zunahme der Irispigmentierung, Zunahme der Anzahl, Pigmentierung, Dicke und Länge der Wimpern, Hyperämie der Konjunktiva oder der Episklera, vorübergehende, punktförmige Erosionen des Korneaepithels, Blepharitis, Augenschmerzen. IA: Gleichzeitige Verabreichung von zwei oder mehreren Prostaglandin-Analoga oder Prostaglandin-Derivate, Verstärkung der Augeninnendruck senkenden Wirkung durch Timolol, Dipivephrin, Acetazolamid, Pilocarpin. Liste: B. [1613]. Weiterführende Informationen siehe Arzneimittelinformation www.swissmedicinfo.ch. Zusätzliche Informationen über Latanoprost-Mepha® erhalten Sie über unseren Literatur-Service: [email protected]

Brimonidin-Mepha® Z: Augentropfen zu 2 mg Brimonidin-Tartrat pro 1 ml entspricht 1.3 mg /ml Brimonidin. Hilfsstoffe: Alcohol polyvinylicus, Natrii chloridum, Natrii citras, Acidum citricum monohydricum, Acidum hydrochloricum, Natrii hydroxidum, Aqua purificata; Conserv.: Benzalkonii chloridum. I: Reduktion von erhöhtem intraokulärem Druck bei Weitwinkelglaukom oder okulärer Hypertension, Monotherapie bei kontraindizierter topischer Betablockertherapie oder als Zusatztherapie zu anderen intraokulär hypotensiv wirkenden Arzneimitteln. D: Erwachsene: 1 Tropfen ca. alle 12 Std. in das betroffene Auge. KI: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Neugeborene und Kleinkinder unter 2 Jahren. MAO-Hemmer- oder Antidepressiva-Therapie, welche die noradrenerge Neurotransmission beeinflussen. Stillzeit. V: Kinder älter als 2 Jahre mit einem Körpergewicht von < 20 kg, schwere oder instabile schlecht kontrollierbare kardiovaskuläre Erkrankungen, okuläre Perfusionsstörung, gleichzeitige Einnahme von Antihypertonika, Herzglykoside, Arzneimittel welche den Metabolismus und die Aufnahme zirkulierender Amine beeinflussen oder Wechsel-wirkungen mit α-adrenergen Agonisten verursachen, okuläre Überempfindlichkeitsreaktionen, Depression, Zerebral- oder Koronarinsuffizienz, Raynaud-Syndrom, orthostatische Hypotonie, Thromban-giitis obliterans. Schwangerschaft. Konservierungsmittel Benzalkoniumchlorid, mögliche Verfärbungen von weichen Kontaktlinsen. UW: Kopfschmerzen, Somnolenz, Schwindelgefühl, Veränderung des Geschmackempfindens, Au gen irritationen (Hyperämie, Augenbrennen/-stechen, Pruritus, Fremdkörpergefühl, Bindehautfollikel, verschwommenes Sehen, allergische Blepharitis-Blepharokonjunktivitis, allergische Konjunktivitis, okuläre allergische Reaktionen, follikuläre Konjunktivitis), lokale Reizungen (Augenlid-Hyperämie, Augenlidödem, Augenschmerzen, tränende Augen, konjunktivales Ödem, konjunktivale Absonderungen, Blepharitis), Photophobie, Hornhauterosionen, Hornhautverfärbung, trockenes Auge, Ausbleichen der Bindehaut, Sehstörung, Symptome der oberen Atemwege, Mund-trockenheit, gastrointestinale Symptome, Müdigkeit, Asthenie. IA: Additiver oder potenzierender Effekt von Arzneimitteln mit ZNS-dämpfender Wirkung. Liste: B. [1611]. Weiterführende Informationen siehe Arzneimittelinformation www.swissmedicinfo.ch. Zusätzliche Informationen über Brimonidin-Mepha® erhalten Sie über unseren Literatur-Service: [email protected]

Mepha Pharma AG, 4010 Basel, Telefon 061 705 43 43, Fax 061 705 43 85, www.mepha.ch

günstiger als das Original1

Latanoprost-Mepha® bis zu 43% günstiger als das Original1

Brimonidin-Mepha® bis zu 23% kassenzulässig

Präparateprofile finden Sie online unter: www.mepha.ch,

Fachpersonen, Qualidoc oder via QR-Code.*

Ophta_5-2014.indd 290 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

rétroSPECTIVE 293

tergang retinaler Zellen bei degenerativen Erkrankungen (RP), wobei vorerst Tier-modelle (Mäuse) verwendet werden. Soll man den Zelluntergang verhindern oder das Überleben der Photorezeptoren sti-mulieren? Therapeutisches Ziel könnte es dereinst sein, schützende niedrigmoleku-lare, leicht synthetisierbare Proteine ins Augeninnere zu bringen. Ein besonderes Projekt von Professor Schorderet ist das Auffinden und Identi-fizieren derjenigen Gene, welche für das Auftreten hereditärer Augenerkrankun-gen von der Netzhaut (AMD) bis zum Glaukom verantwortlich sind. Dies um-fasst auch Gene, welche bereits in der Ent-wicklung des Auges eine Rolle spielen. Die Entwicklung des Auges wird durch ein komplexes Netzwerk von Transskriptions-faktoren, Zellzyklusmodulatoren und Sig-nalmolekülen kontrolliert. Bei der Unter-suchung derartiger Vorgänge erwies sich der Zebrafisch (Danio reri)3 als wichtiges Forschungsobjekt, weshalb im IRO eine beeindruckende Zucht- und Beobach-tungsanlage installiert ist. Der Vorteil die-ses Tiermodelles ist die Tatsache, dass der Effekt (Perversion oder Regeneration) bei-spielsweise durch eingebrachte genetische Manipulationen am Zebrafisch direkt in vivo beobachtet werden kann, denn auf-grund einer biochemischen Suppression der Pigmentierung sind die Augen dieser Fische optisch transparent. Der Zebrafisch ist ein derart wichtiges mul-tidisziplinäres Forschungsmodell, dass es selbst ein Journal mit dem Titel Zebrafish gibt. The Zebrafish Model Organism Data-base (www.zfin.org)3 ist eine riesige Daten-bank mit sämtlichen bisher erforschten In-formationen. Bei transgenen Tieren wird ein bestimmtes Gen ins angestammte Ge-nom eingebracht. Wird beispielsweise das Onkogen c-Myc in die Lymphozytenlinie

des Zebrafisches eingebracht, kann die Entstehung der T-Zell-Leukämie in all ih-ren Entwicklungsschritten untersucht wer-den.4 Nicht nur lässt sich die Regeneration der Fischflossen genetisch steuern,5 son-dern auch diejenige der Augenentwicklung bei Zebrafisch-Embryonen. Das Ausschal-ten (knockdown) des Hmx-Transkriptions-faktors beim «Morphanten» (Organismus mit auf bestimmte Art temporär ausge-schaltetem Gen) führt zu Fehlentwicklun-gen wie Mikrophthalmie.6

Integriertes akademisches Feld im Arc lémaniqueZum Abschluss der Feier ergriff Professor Patrick Aebischer,7 Präsident der ETH Lau-sanne (EPFL), das Wort. Die Einfügung des IRO in das Netzwerk der EPFL liegt ihm am Herzen und er hat zur Freude der Anwesenden angekündigt, dass die EPFL dem IRO die Stelle einer Assistenzprofessur zur Verfügung stellt. Prof. P. Aebischer ist es gewohnt, in grossen, alles umfassenden Linien zu verwalten, aber auch dementspre-chende Visionen entwerfen zu müssen. Sein Referat vermittelte Eindrücke davon, wie das integrierte akademische Feld im Arc lémanique organisiert wird und wie die Privatwirtschaft als Geldgeber für Forschungsvorhaben motiviert werden kann. Lausanne bleibt zwar das Zentrum, beispielsweise wird jedoch die Forschung in Mikrotechnik und Uhrentechnologie in Neuchâtel angesiedelt (Patek Philippe, PX Group und Richemont), die Neuro-wissenschaften (translational neural engi-neering laboratory, chairs for cognitive neuroprosthetics) werden nach Genf ver-legt (Stiftungen Wyss und Bertarelli). Zweckmässige Sponsorenverträge müssen vereinbart werden. Von 400 Lehrstühlen der EPFL sind 33 derzeit Stiftungsprofessuren von strategi-

scher Bedeutung. Forschungsvorhaben müssen gezielt gefördert werden, und die Resultate müssen unmittelbar als Tech-nologietransfer im Sinne von Start-up-Unternehmen an die Gesellschaft weiter-gegeben werden. Unabhängigkeit und Freiheit von Forschung müssen pragma-tisch behandelt werden. Es geht nicht an, dass ein grosser Privat-konzern als Sponsor Vertragsdetails in voller Transparenz darlegen müsste, weil damit Unternehmensstrategien zuhanden der Konkurrenz offengelegt würden. Auch das Silicon Valley (z. B. Genentech) existiert nicht per se, sondern nur dank der Nähe von Stanford und Berkeley. Aus dem IRO könnten ähnliche Spin-off-Un-ternehmen beispielsweise im Rahmen der Gentherapie hervorgehen.Unter den Ehrengästen am anschliessen-den Apéro riche waren weitere zahlreiche Personen auszumachen, die sich um das IRO verdient gemacht haben: die Profes-soren Claude Gailloud und Nicolas Du-crey als langjährige Präsidenten der Insti-tution, wie auch Dr. Willy R. Felgenhau-er, Präsident der Association des Amis de l IRO und Verantwortlicher für das pri-vate Fundraising. •

Referenzen1. Schorderet DF et al. IROme, a new high-throughput

molecular tool for the diagnosis of inherited retinal dystrophies. Biomed Res Int 2013;2013.

2. Nuclear receptors und Liganden (s. unter Wikipedia). 3. www.zfin.org 4. zitiert aus: Biedermann BC. Das molekularmedizinische

Teleskop. FMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, 2005, S.55.5. Page L et al. Bigh3 is upregulated in regenerating zebrafish

fin. Zebrafish 2013;10:36-42. 6. Boisset G, Schorderet DF. Zebrafisch hmx1 promotes

retinogenesis. Exp Eye Res 2012;105:34-42.7. Aebischer P. Unsere Absolventen haben einen Arbeitsplatz.

Neue Zürcher Zeitung NZZ vom Samstag 24. Mai 2014.

7

Abb. 5 Professor Daniel Schorderet und Dr. Willy-René Felgenhauer (rechts), Vorsitzender der Association des Amis de l’IRO. − Abb. 6 Professor Claude Gailloud, Gründer des IRO, Vorsitzender des Stiftungsrates bis 2005, nun Ehrenpräsident. − Abb. 7 Das Institut IRO in Sion. (Alle Abbildungen : PD Dr. Hannes Wildberger)

5 6

Ausführliche Informationen entnehmen Sie bitte den Packungsbeilagen unter www.swissmedicinfo.ch.Vous trouverez des informations détaillées dans la notice d‘emballage sous www.swissmedicinfo.ch.

Similasan AG, 8916 Jonen | www.similasan.com

Das neue Similasan Therapiekonzept bei trockenen Augen!Le nouveau concept thérapeutique de Similasan pour les yeux secs!

Trockene Augen AugentropfenYeux secs Gouttes pour les yeux

Regt die Tränen- und Meibomschen Drüsen zur Tätigkeit an und beugt Reizungen und Entzün-dungen vor 1.

Simule la sécrétion des glandes lacrymales et de Meibomius et prévient les irritations et les in� ammations 1.

Similasan Trockene Augen – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Sandgefühl in den Augen, gereizten und tränenden Augen. Dosierung: Ein bis mehrere Male pro Tag 1–2 Tropfen pro Auge. Inhaltsstoffe: Belladonna D6, Euphrasia 3c D6, Mercurius sublimatus corrosivus D6 (zusätzliche Hilfsstoffe Augentropfen 10ml: Wasser; Tonisierungs- und Pufferungsmittel: Natriumnitrat, Borax, Borsäure; Konservierungsmittel: Silbersulfa.). Unerwünschte Wirkungen: In Einzelfällen sind für SIMILASAN Trockene Augen bei bestimmungsgemässem Gebrauch Überemp� ndlichkeitsreaktionen wie Augenbrennen, -reizung, -rötung, -juckreiz und -schmerz beobachtet worden. Anwendungseinschränkungen: Bei Kleinkindern nur auf ärztliche Verschreibung hin anwenden. SIMILASAN Trockene Augen darf nicht angewendet werden bei bekannter Überemp� ndlichkeit auf einen der verwendeten Hilfsstoffe. Bei Linsentrübungen (Grauer Star, Katarakt) oder Grünem Star (Glaukom) nur nach ärztlicher Diagnose anwenden. Interaktionen: Wenn Ihnen Ihr Arzt oder Ihre Ärztin andere Arzneimittel verschrieben hat, fragen Sie Ihren Arzt oder Apotheker bzw. Ihre Ärztin oder Apothekerin, ob SIMILASAN Trockene Augen gleichzeitig angewendet werden darf. Packungen: Packung mit 20 Monodosen zu 0,45 ml, Fläschchen zu 10 ml (mit Konservierungsmittel). Abgabekategorie: D.

Similasan Tears Again® – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Spannungsgefühl der Augenlider, Fremdkörpergefühl, Brennen und Jucken der Augen. Dosierung: 3–4x täglich mit je 1–2 Sprühstössen mit ca. 10 cm Abstand auf die geschlossenen Augenlider sprühen. Bei aufgetragener Augenkosmetik jeweils nur 1 Sprühstoss aus ca. 20 cm Abstand. Inhaltsstoffe: Soja-Lecithin, Natriumchlorid, Ethanol, Phenoxyethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua puri� cata. Anwendungseinschränkungen: Similasan TEARS AGAIN® sollte bei einer Überemp� ndlichkeit gegen einen der Inhaltsstoffe nicht angewendet werden. Interaktionen: Similasan TEARS AGAIN® sollte nicht gleichzeitig mit Augenarzneimitteln angewandt werden. Sollten ausser Similasan TEARS AGAIN® weitere Augenmedikamente verabreicht werden, so sollte man zwischen den beiden Anwendungen einen Zeitabstand von 10 Minuten einhalten. Packungen: 10 ml Spray. Abgabekategorie: Medizinprodukt.

Similasan BlephaCura® – Indikationen: Zur Linderung und begleitenden Behandlung von Lidrandentzündungen sowie zur täglichen Lidrandp� ege und -hygiene. Similasan BlephaCura® unterstützt und fördert den natürlichen Heilungsprozess bei Entzündungen und Reizungen der Lidränder. Dosierung: 2x täglich (morgens und abends). Inhaltsstoffe: Natriumchlorid, Soja-Lecithin, Phenoxyethanol, Ethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua puri� cata. Unerwünschte Wirkungen: Keine bekannt. Anwendungseinschränkungen: Similasan BlephaCura® sollte bei einer Überemp� ndlichkeit gegen einen der Inhaltsstoffe nicht angewendet werden. Packungen: 70 ml Suspension. Abgabekategorie: Medizinprodukt.

TEARS AGAIN® Spray

Verbessert signi� kant die Qualität des Lipid-� lms und verhindert Evaporation der Tränen-� üssigkeit 2,3,4.

Améliore la qualité du � lm lipidique de manière signi� cative et empêche l’évaporation du liquide lacrymal 2,3,4.

BlephaCura® Liquid

In der Praxis als Lipidschicht-protektive Lid-randhygiene bewährt, da Phospholipid-haltig, jedoch tensidfrei 5,6,7,8.

Soins du bord palpébral et protection ef� cace à base de phospholipides de sa couche lipidique. Exempt d’agents tensio-actifs 5,6,7,8.

Referenzen: 1) Radar Synthesis Repertorium 10.5.003 für Windows | 2) Lee S, Dausch S, Maierhofer G, Dausch D. Ein neues Therapiekonzept zur Behandlung des Trockenen Auges - die Verwendung von Phospholipid-Liposomen. Klin.Monatsbl.Augenheilkd. 2004;221:825-836. | 3) Craig JP, Purslow C, Murphy PJ, Wolffsohn JSW. Effect of a liposomal spray on the pre-ocular tear � lm. Contact Lens and Anterior Eye 2010;33:83-87. | 4) Khaireddin R., Schmidt K-G. Vergleichende Untersuchung zur Therapie des evaporativen trockenen Auges Klin Monatsbl Augenheilkd 2010;227:128-134. | 5) Zimmermann N, Erb C. Altbewährte und innovative Therapie der Volkskrankheit Blepharitis. Der Augenspiegel 2012;40-43. | 6) Ditzen K, Pult H. Die Meibomdrüse: Ein Schlüsselfaktor für das Kontaktlinsentragen beim Trockenen Auge? Aktuelle Kontaktologie 2011;1-3. | 7) Feichtinger-Rensch G. Lidrandp� ege bei Glaukommedi-kamentation.MedicalNetwork 2011;38. | 8) Khaireddin R. Lidrandhygiene bei Kontaktlinsenträgern mit Blepharitis Therapievergleich Babyshampoo versus Phospholipidlösung. Der Ophthalmologe 2013;110:146-153.

Hilft.

Aide. Schützt.

Protège. Pfl egt.

Soigne.

Ophta_Inserat_Ausgabe5_DF_2013.indd 1 25.09.13 14:42 Ophta_5-2014.indd 293 29.09.14 15:56

Page 10: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport294

Introduite tout d’abord en Allemagne il y a environ 40 ans, l’ophtalmologie du sport s’est bien établie depuis, tant en ophtalmolo-gie qu’en médecine du sport. Après ses études de médecine et de sport, l’auteur a travaillé comme médecin généraliste spécia-liste en médicine sportive lors des Jeux Olympiques d’été de Mexico en 1968 (Fig. 1) et comme ophtalmologue lors des Jeux de Munich en 1972. C’est à cette occasion qu’il a appris à connaître les problèmes impor-tants liés aux sollicitations des yeux et de la vue dans les différentes disciplines sportives. L’idée de créer un groupe de travail est née pendant les Jeux Olympiques de Munich, lorsque l’auteur a corrigé la vue d’un tireur au pistolet peu myope avec des verres sphé-riques de -0,5 ou -0,75 D. Grâce à ce dispo-sitif, la vue de loin de ce sportif était de 1,6, mais il tirait au pistolet nettement plus mal qu’en l’absence de correction. Sur le pas de tir, le médecin du sport a constaté que les ti-reurs au pistolet ne fixent pas le disque, mais le cran et guidon de mire, ce qui était le plus confortable pour le sportif sans correction.

La médecine du sport a besoin de l’ophtalmologie du sportDieter Schnell, DE-Ruppichteroth

En 1973, l’auteur a fondé un premier groupe de travail « Œil et sport » avec des ophtalmologues, des opticiens, des méde-cins du sport, des sportifs et des scienti-fiques à l’Ecole supérieure allemande du sport de Cologne. C’est là qu’ont été posées les bases de l’ophtalmologie du sport ; les membres du groupe ont défini, entre autres, les conditions des lunettes de protection pour les sports de contact qui entraient dans la norme DIN « lunettes de sport », et sont acceptées dans la norme ISO.Après l’apparition des premières lentilles de contact souples sur le marché, 998 len-tilles de contact ont été adaptées en colla-boration avec des experts chevronnés en la matière (ophtalmologues et opticiens). 22 sportifs porteurs de lentilles de contact ont participé aux Jeux Olympiques de 1976 à Montréal. Trois participants voyaient une chance de terminer leurs épreuves dans les 10 premiers, mais per-sonne ne spéculait sur une médaille. Mais le résultat a été écrasant : 16 sportifs sont arrivés dans les 10 premiers, sept ont ga-gné des médailles, dont quatre une mé-daille d’or.Etant donné que presque tous avaient au-paravant pratiqué leur sport sans correc-tion utile, il faut supposer que la meilleure acuité visuelle a joué un grand rôle dans leur réussite. En évaluant les résultats de presque 1000 sportifs porteurs de lentilles de contact, les adaptateurs de lentilles ont accumulé beaucoup d’expérience pratique dans le domaine ophtalmologique de l’adaptation des lentilles de contact sur des sportifs, qui a cependant été parfois néga-tive (voir ci-dessous). Cela a motivé l’au-teur à faire des recherches plus approfon-dies dans la physiologie de la cornée, en collaboration avec le Prof Martin Reim, Aix la Chapelle.41,42,50 En 1993, il a fondé le « Département Ophtalmologie du sport » (R-SO) de l’association profession-nelle des ophtalmologues allemands, dont il est encore aujourd’hui le responsable.Entre-temps, l’ophtalmologie du sport est devenue une discipline de l’ophtalmologie

à part entière, dont les connaissances de-vraient être contrôlées dans le cadre de l’examen de spécialité : or ce contrôle n’a pas lieu la plupart du temps parce que les examinateurs eux-mêmes n’ont que peu de connaissances dans cette discipline, qui reste spécialisée. Les questions de l’impor-tance et de l’optimisation des fonctions vi-suelles et de la protection des yeux dans le sport se trouvent au premier plan. L’auteur présentera sommairement les nombreuses facettes de l’ophtalmologie du sport dans les pages suivantes.

Les recherches dans la science et la médecine du sport R-SO a reçu une aide inattendue de la chaire de médecine et diététique sportive de l’Université de la Ruhr de Bochum. Des scientifiques réunis autour de Horst de Marées,3 – 6 Gernot Jendrusch,13,22 Günter Tidow,61 – 63 Joachim Mester35 et quelques autres ont fait des recherches du côté de la science et de la médecine du sport sur l’œil et le sport. La collaboration a conduit à des études communes sur le lien entre la qualité de la vue et les perfor-mances motrices dans le sport à l’école.21,23,25,27

Il s’agissait dans un premier temps de créer les méthodes d’examen ; par exemple, la mesure de la vue en mouve-ment dans le sport, plus précisément de la « vitesse de localisation saccadée ». Horst de Marées et Günter Tidow60,61 ont déve-loppé, avec la détermination de la vitesse de localisation saccadée, une méthode permettant de mesurer la vision dyna-mique (vue d’ensemble, références 62,63), Jendrusch et col.14,20 ont quant à eux per-fectionné cette méthode.D’autres fonctions visuelles telles que la stéréovision au loin ont été introduites par la science du sport dans l’examen des sportifs. Ainsi, l’Institut de Bochum a créé le premier dispositif d’examen utili-sable de la stéréovision au loin, sous la forme du test modifié des trois bâtons se-lon Helmholtz.

Fig. 1 L’auteur au Village olympique de Mexico en 1968 avec Willi Holdorf, Champion olympique du décathlon.

Ophta_5-2014.indd 294 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport 295

En outre, des examens tels que les contrôles du champ visuel avec des péri-mètres de Goldmann ou statiques, contrôles des contrastes15 et de la vision des couleurs ont été entrepris chez les sportifs.19,20

D’après les connaissances de la science du sport, la mesure de la fréquence de scintil-lement et de fusion indique le niveau d’ac-tivation du système nerveux central d’un sportif.65 Le degré d’éveil interne (vigi-lance) est mesuré.Les observations des mouvements de Mes-ter35 et Neumaier38 et col, avec des camé-ras enregistrant les mouvements du re-gard, ont contribué à démasquer les straté-gies d’observation du regard intuitives, couramment pratiquées jusqu’à présent, et à les juger comme étant inefficaces. En raison de la suppression saccadée de la vi-sion, les observations des mouvements de-vaient se faire, si possible, à un angle de vue et à une distance permettant une vi-sion glissante sans saccades, ou avec le moins possible de saccades.Les études sur le potentiel d’entraînement des fonctions visuelles20,62,63 ont montré que les exigences de vue pour chaque dis-cipline sportive sont si spécifiques qu’un entraînement général commun à tous les sports n’est pas judicieux. La pratique de chaque type de sport ainsi que l’intégra-tion d’une formation de la perception spé-cifique de la discipline sportive repré-sentent le meilleur entraînement des fonc-tions visuelles pour optimiser les perfor-mances.17 – 19 Des types d’entraînement visuel maintes fois proposés d’optométrie fonctionnelle et d’entraînement visuel n’ont qu’une efficacité très limitée si tou-tefois ils en ont une, selon les études systé-matiques dans le sport. Lingelbach et Jen-drusch26,34 ont réalisé des études sur le terrain pour tester l’augmentation des contrastes induite par les verres de couleur (films) à l’exemple du ski. La suppression complète du spectre du bleu (Blue-Bloc-ker) a conduit à des limitations de la vue périphérique et à des troubles de l’équi-libre. Les films qui laissent passer une faible part de bleu (Blue-Attenuator) per-mettent d’atteindre un niveau optimal d’amélioration des contrastes.26,34

La vue dans le sportAprès 30 minutes de sollicitation physique, à environ 60 % de la performance maxi-male, Jendrusch et col.13,16 ont trouvé , dans le cadre des essais en laboratoire et sur le

terrain, une amélioration plus durable, confirmée par d’autres analyses, de :• l’acuité visuelle de 15 – 25 %,• la vision des contrastes et des

profondeurs de 15 – 20 %,• la vision dynamique de 8 – 12 %.Cela corrèle avec le fait que, à sollicitation égale, la tomographie par émission de po-sitrons (PET) a démontré une augmenta-tion de 10 % de l’utilisation du glucose par le cerveau occipital pour une diminu-tion de 15 % dans les autres zones du cer-veau (Fig. 2).12 Cela s’expliquerait comme un reste de l’époque de l’homme vivant de chasse et de cueillette, époque pendant la-quelle il s’agissait de pouvoir voir de ma-nière optimale lorsque l’homme chassait ou qu’il était menacé par des animaux dangereux.Les études de l’auteur sur la coordination œil – tête montrent que l’enregistrement des objets dans le champ de vision péri-phérique est très différent d’un sport à l’autre et d’un individu à l’autre. Pour les objets qui apparaissent soudainement dans la périphérie (balle, autres joueurs, dangers), l’homme commence souvent à tourner la tête dès que le regard dévie de 20 – 30° du regard droit devant soi. A par-tir de 40 – 50° environ, le corps est déjà souvent tourné vers l’objet vu, bien que de nombreux sportifs lors de l’enregistre-ment et du suivi de l’objet s’en sortent avec l’action conjointe du champ de vision et des mouvements de tête – sans torsion de leur corps.En s’appuyant sur les études de mouve-ment de Mester et Neumaier36,39, nous avons pu, à l’aide d’enregistrements fil-més, constater que les observations op-tiques synchrones, ne serait-ce que de deux objets, ne sont pas possibles simulta-

nément de manière optimale. Passant ina-perçus aux yeux des juges de compétition lors des Jeux Olympiques d’Atlanta, les marcheurs (20 km) n’avaient parfois au-cun de leurs deux pieds sur le sol, ce qui enfreint totalement le règlement. Les mouvements de plusieurs objets ne sont déjà pas précisément évaluables, par exemple chez les lanceurs de poids, par l’entraîneur qui doit juger en même temps la position et la fonction de différentes ar-ticulations. Ici, seules les stratégies d’ob-servation qui évaluent les mouvements correspondants les uns après les autres, peuvent être utiles.62,63 Les mouvements rapides d’objets au dessus de 100° par se-conde ne peuvent plus être suivis en conti-nu, mais rendent nécessaire des sauts ocu-laires (saccades).35,38 De courtes pauses vi-suelles par suppression de la vision, d’une durée de quelques centaines de millise-condes interviennent. Elles ont souvent pour conséquence de mauvaises évalua-tions des juges arbitres.Dans les sports, non seulement la microp-sie, mais aussi la macropsie sont impor-tantes, indépendamment de la conver-gence et de l’accommodation. Elles jouent un rôle important pour la meilleure iden-tification des objets déplacés.9,46 – 48,54,57 La vision plus petite des objets proches et la vision plus grande des objets éloignés ne sont donc ici pas un signe de maladie.36,37

Dans la pratique ophtalmologique spor-tive, nous avons expérimenté plusieurs fois le fait que les traumatismes indirects peuvent conduire à des décollements de la rétine, et nous l’avons même vécu une fois sur une piste de ski. Un sportif a indiqué une cécité aiguë, après une lourde chute sans choc à la tête. Quelques minutes plus tard, la cause a été diagnostiquée : dé-

Fig. 2 Métabolisme du glucose a) à gauche : au repos, b) à droite : après une course de 30 minutes, à 60 % de la performance maximale : augmentation de 10 % dans le cerveau occipital, 15 % de moins qu’au repos dans les autres centres du cerveau.12

Ophta_5-2014.indd 295 29.09.14 15:56

Page 11: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport294

Introduite tout d’abord en Allemagne il y a environ 40 ans, l’ophtalmologie du sport s’est bien établie depuis, tant en ophtalmolo-gie qu’en médecine du sport. Après ses études de médecine et de sport, l’auteur a travaillé comme médecin généraliste spécia-liste en médicine sportive lors des Jeux Olympiques d’été de Mexico en 1968 (Fig. 1) et comme ophtalmologue lors des Jeux de Munich en 1972. C’est à cette occasion qu’il a appris à connaître les problèmes impor-tants liés aux sollicitations des yeux et de la vue dans les différentes disciplines sportives. L’idée de créer un groupe de travail est née pendant les Jeux Olympiques de Munich, lorsque l’auteur a corrigé la vue d’un tireur au pistolet peu myope avec des verres sphé-riques de -0,5 ou -0,75 D. Grâce à ce dispo-sitif, la vue de loin de ce sportif était de 1,6, mais il tirait au pistolet nettement plus mal qu’en l’absence de correction. Sur le pas de tir, le médecin du sport a constaté que les ti-reurs au pistolet ne fixent pas le disque, mais le cran et guidon de mire, ce qui était le plus confortable pour le sportif sans correction.

La médecine du sport a besoin de l’ophtalmologie du sportDieter Schnell, DE-Ruppichteroth

En 1973, l’auteur a fondé un premier groupe de travail « Œil et sport » avec des ophtalmologues, des opticiens, des méde-cins du sport, des sportifs et des scienti-fiques à l’Ecole supérieure allemande du sport de Cologne. C’est là qu’ont été posées les bases de l’ophtalmologie du sport ; les membres du groupe ont défini, entre autres, les conditions des lunettes de protection pour les sports de contact qui entraient dans la norme DIN « lunettes de sport », et sont acceptées dans la norme ISO.Après l’apparition des premières lentilles de contact souples sur le marché, 998 len-tilles de contact ont été adaptées en colla-boration avec des experts chevronnés en la matière (ophtalmologues et opticiens). 22 sportifs porteurs de lentilles de contact ont participé aux Jeux Olympiques de 1976 à Montréal. Trois participants voyaient une chance de terminer leurs épreuves dans les 10 premiers, mais per-sonne ne spéculait sur une médaille. Mais le résultat a été écrasant : 16 sportifs sont arrivés dans les 10 premiers, sept ont ga-gné des médailles, dont quatre une mé-daille d’or.Etant donné que presque tous avaient au-paravant pratiqué leur sport sans correc-tion utile, il faut supposer que la meilleure acuité visuelle a joué un grand rôle dans leur réussite. En évaluant les résultats de presque 1000 sportifs porteurs de lentilles de contact, les adaptateurs de lentilles ont accumulé beaucoup d’expérience pratique dans le domaine ophtalmologique de l’adaptation des lentilles de contact sur des sportifs, qui a cependant été parfois néga-tive (voir ci-dessous). Cela a motivé l’au-teur à faire des recherches plus approfon-dies dans la physiologie de la cornée, en collaboration avec le Prof Martin Reim, Aix la Chapelle.41,42,50 En 1993, il a fondé le « Département Ophtalmologie du sport » (R-SO) de l’association profession-nelle des ophtalmologues allemands, dont il est encore aujourd’hui le responsable.Entre-temps, l’ophtalmologie du sport est devenue une discipline de l’ophtalmologie

à part entière, dont les connaissances de-vraient être contrôlées dans le cadre de l’examen de spécialité : or ce contrôle n’a pas lieu la plupart du temps parce que les examinateurs eux-mêmes n’ont que peu de connaissances dans cette discipline, qui reste spécialisée. Les questions de l’impor-tance et de l’optimisation des fonctions vi-suelles et de la protection des yeux dans le sport se trouvent au premier plan. L’auteur présentera sommairement les nombreuses facettes de l’ophtalmologie du sport dans les pages suivantes.

Les recherches dans la science et la médecine du sport R-SO a reçu une aide inattendue de la chaire de médecine et diététique sportive de l’Université de la Ruhr de Bochum. Des scientifiques réunis autour de Horst de Marées,3 – 6 Gernot Jendrusch,13,22 Günter Tidow,61 – 63 Joachim Mester35 et quelques autres ont fait des recherches du côté de la science et de la médecine du sport sur l’œil et le sport. La collaboration a conduit à des études communes sur le lien entre la qualité de la vue et les perfor-mances motrices dans le sport à l’école.21,23,25,27

Il s’agissait dans un premier temps de créer les méthodes d’examen ; par exemple, la mesure de la vue en mouve-ment dans le sport, plus précisément de la « vitesse de localisation saccadée ». Horst de Marées et Günter Tidow60,61 ont déve-loppé, avec la détermination de la vitesse de localisation saccadée, une méthode permettant de mesurer la vision dyna-mique (vue d’ensemble, références 62,63), Jendrusch et col.14,20 ont quant à eux per-fectionné cette méthode.D’autres fonctions visuelles telles que la stéréovision au loin ont été introduites par la science du sport dans l’examen des sportifs. Ainsi, l’Institut de Bochum a créé le premier dispositif d’examen utili-sable de la stéréovision au loin, sous la forme du test modifié des trois bâtons se-lon Helmholtz.

Fig. 1 L’auteur au Village olympique de Mexico en 1968 avec Willi Holdorf, Champion olympique du décathlon.

Ophta_5-2014.indd 294 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport 295

En outre, des examens tels que les contrôles du champ visuel avec des péri-mètres de Goldmann ou statiques, contrôles des contrastes15 et de la vision des couleurs ont été entrepris chez les sportifs.19,20

D’après les connaissances de la science du sport, la mesure de la fréquence de scintil-lement et de fusion indique le niveau d’ac-tivation du système nerveux central d’un sportif.65 Le degré d’éveil interne (vigi-lance) est mesuré.Les observations des mouvements de Mes-ter35 et Neumaier38 et col, avec des camé-ras enregistrant les mouvements du re-gard, ont contribué à démasquer les straté-gies d’observation du regard intuitives, couramment pratiquées jusqu’à présent, et à les juger comme étant inefficaces. En raison de la suppression saccadée de la vi-sion, les observations des mouvements de-vaient se faire, si possible, à un angle de vue et à une distance permettant une vi-sion glissante sans saccades, ou avec le moins possible de saccades.Les études sur le potentiel d’entraînement des fonctions visuelles20,62,63 ont montré que les exigences de vue pour chaque dis-cipline sportive sont si spécifiques qu’un entraînement général commun à tous les sports n’est pas judicieux. La pratique de chaque type de sport ainsi que l’intégra-tion d’une formation de la perception spé-cifique de la discipline sportive repré-sentent le meilleur entraînement des fonc-tions visuelles pour optimiser les perfor-mances.17 – 19 Des types d’entraînement visuel maintes fois proposés d’optométrie fonctionnelle et d’entraînement visuel n’ont qu’une efficacité très limitée si tou-tefois ils en ont une, selon les études systé-matiques dans le sport. Lingelbach et Jen-drusch26,34 ont réalisé des études sur le terrain pour tester l’augmentation des contrastes induite par les verres de couleur (films) à l’exemple du ski. La suppression complète du spectre du bleu (Blue-Bloc-ker) a conduit à des limitations de la vue périphérique et à des troubles de l’équi-libre. Les films qui laissent passer une faible part de bleu (Blue-Attenuator) per-mettent d’atteindre un niveau optimal d’amélioration des contrastes.26,34

La vue dans le sportAprès 30 minutes de sollicitation physique, à environ 60 % de la performance maxi-male, Jendrusch et col.13,16 ont trouvé , dans le cadre des essais en laboratoire et sur le

terrain, une amélioration plus durable, confirmée par d’autres analyses, de :• l’acuité visuelle de 15 – 25 %,• la vision des contrastes et des

profondeurs de 15 – 20 %,• la vision dynamique de 8 – 12 %.Cela corrèle avec le fait que, à sollicitation égale, la tomographie par émission de po-sitrons (PET) a démontré une augmenta-tion de 10 % de l’utilisation du glucose par le cerveau occipital pour une diminu-tion de 15 % dans les autres zones du cer-veau (Fig. 2).12 Cela s’expliquerait comme un reste de l’époque de l’homme vivant de chasse et de cueillette, époque pendant la-quelle il s’agissait de pouvoir voir de ma-nière optimale lorsque l’homme chassait ou qu’il était menacé par des animaux dangereux.Les études de l’auteur sur la coordination œil – tête montrent que l’enregistrement des objets dans le champ de vision péri-phérique est très différent d’un sport à l’autre et d’un individu à l’autre. Pour les objets qui apparaissent soudainement dans la périphérie (balle, autres joueurs, dangers), l’homme commence souvent à tourner la tête dès que le regard dévie de 20 – 30° du regard droit devant soi. A par-tir de 40 – 50° environ, le corps est déjà souvent tourné vers l’objet vu, bien que de nombreux sportifs lors de l’enregistre-ment et du suivi de l’objet s’en sortent avec l’action conjointe du champ de vision et des mouvements de tête – sans torsion de leur corps.En s’appuyant sur les études de mouve-ment de Mester et Neumaier36,39, nous avons pu, à l’aide d’enregistrements fil-més, constater que les observations op-tiques synchrones, ne serait-ce que de deux objets, ne sont pas possibles simulta-

nément de manière optimale. Passant ina-perçus aux yeux des juges de compétition lors des Jeux Olympiques d’Atlanta, les marcheurs (20 km) n’avaient parfois au-cun de leurs deux pieds sur le sol, ce qui enfreint totalement le règlement. Les mouvements de plusieurs objets ne sont déjà pas précisément évaluables, par exemple chez les lanceurs de poids, par l’entraîneur qui doit juger en même temps la position et la fonction de différentes ar-ticulations. Ici, seules les stratégies d’ob-servation qui évaluent les mouvements correspondants les uns après les autres, peuvent être utiles.62,63 Les mouvements rapides d’objets au dessus de 100° par se-conde ne peuvent plus être suivis en conti-nu, mais rendent nécessaire des sauts ocu-laires (saccades).35,38 De courtes pauses vi-suelles par suppression de la vision, d’une durée de quelques centaines de millise-condes interviennent. Elles ont souvent pour conséquence de mauvaises évalua-tions des juges arbitres.Dans les sports, non seulement la microp-sie, mais aussi la macropsie sont impor-tantes, indépendamment de la conver-gence et de l’accommodation. Elles jouent un rôle important pour la meilleure iden-tification des objets déplacés.9,46 – 48,54,57 La vision plus petite des objets proches et la vision plus grande des objets éloignés ne sont donc ici pas un signe de maladie.36,37

Dans la pratique ophtalmologique spor-tive, nous avons expérimenté plusieurs fois le fait que les traumatismes indirects peuvent conduire à des décollements de la rétine, et nous l’avons même vécu une fois sur une piste de ski. Un sportif a indiqué une cécité aiguë, après une lourde chute sans choc à la tête. Quelques minutes plus tard, la cause a été diagnostiquée : dé-

Fig. 2 Métabolisme du glucose a) à gauche : au repos, b) à droite : après une course de 30 minutes, à 60 % de la performance maximale : augmentation de 10 % dans le cerveau occipital, 15 % de moins qu’au repos dans les autres centres du cerveau.12

Ophta_5-2014.indd 295 29.09.14 15:56

Page 12: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport296

collement de la rétine.56 Draeger a trouvé des explications à cela.7 Devant un tribu-nal, notre argumentation en tant qu’ex-pert a été admise dans un cas similaire, à savoir qu’un décollement de rétine s’était produit de manière aiguë suite à un trau-matisme indirect par projection extrême.

La protection des yeux dans le cadre du sportLa protection des yeux est depuis toujours l’un des principaux enjeux de la recherche du Département Ophtalmologie du Sport (R-SO). Les recherches sur les méca-nismes de blessure et les mesures de pro-tection oculaire ont généré des résultats importants : 90 % des lésions oculaires sportives devraient être évitées dans le sport scolaire et le sport chez les jeunes.24,54,57 Une société munichoise a été la première à développer des lunettes de protection pour le sport selon les recom-mandations de R-SO, qui protègent aussi très bien le nez cartilagineux sensible des enfants ainsi que les tempes (Fig. 3).54,56,58

Le Département Ophtalmologie du Sport a toujours testé les différents types de lu-nettes de sport proposées sur le marché sur le plan de leur aptitude pour le sport.27

Malheureusement, les sportifs de diffé-rentes disciplines, dont les yeux sont par-ticulièrement exposés de par la pratique de leur sport, ne tiennent pas en haute es-time les mesures de protection oculaire (water-polo, squash) ou ne respectent pas les prescriptions (hockey sur glace) : il s’ensuit des blessures oculaires graves, al-lant jusqu’à la perte de l’œil24,49,54,56,57,67

Les lunettes de natation et les masques de plongée ont été étudié sur le plan de leur adéquation à un usage quotidien dans le sport de haut niveau et le sport de masse, même au regard de la capacité de correc-tion des lunettes de protection et du port de lentilles de contact.L’Association professionnelle des profes-seurs de natation a attiré notre attention sur le problème de la plongée avec des lu-nettes de natation. A la différence des masques de plongée, les lunettes de nata-tion ne possèdent pas de partie nasale, de sorte qu’aucun équilibre de pression n’est possible sous ce type de lunette. Il en ré-sulte, lors de la phase de descente en plon-gée, une action d’aspiration qui peut conduire dans certaines circonstances à un barotraumatisme. En conséquence, la So-ciété allemande de secourisme (Deutsche Lebensrettungsgesellschaft, DLRG) a in-terdit en 2005 la plongée avec des lunettes de natation à une profondeur supérieure à 60 cm, ce qui a empêché la réalisation d’épreuves qualificatives de natation, par exemple l’obtention de « l’hippocampe », parce que dans cette épreuve, le nageur doit ramener des anneaux situés à 2 m de profondeur. Le Département Ophtalmo-logie du Sport a effectué, en collaboration avec l’Institut de Physiologie et d’Anato-mie (Dr Uwe Hoffmann) de l’Ecole supé-rieure du sport allemande, 230 tests de plongée, à des profondeurs de 2, 3 et 5 avec des examens consécutifs des yeux et des oreilles (Fig. 4). L’équipe a constaté qu’une profondeur de plongée jusqu’à 3 m ne provoque aucun problème ni même au-cune lésion de ces deux organes.51 Sur les quatre types de lunettes de nata-tion utilisées, les plus grosses, qui prennent appui sur le bord de l’orbite, ont été consi-dérées comme idéales, à la fois subjective-ment et objectivement. Les petites lu-nettes le plus souvent utilisées par les na-geurs de compétition (par ex. les « lunettes suédoises ») sans rembourrage ont parfois exercé une pression extrême sur les yeux et peuvent provoquer des hémorragies et des tumeurs (névromes). Après la publication de nos résultats, la DLRG a de nouveau autorisé une profondeur de plongée avec des lunettes de natation allant jusqu’à 2 m.51,58

Dans le cadre des collèges des associations de plongée austro-allemandes (parfois aussi suisse), les ophtalmologues sportifs de R-SO ont fixé, en collaboration avec la Société allemande de médecine de plon-

gée et de surpression (deutsche Gesell-schaft für Tauch- und Überdruckmedi-zin, GTÜM) les conditions d’aptitude à la plongée dans le domaine oculaire. Les compétences de l’ophtalmologue ont ainsi été renforcées.53,58

Les tests objectifs et subjectifs de l’ASiS (Arbeitsgemeinschaft Sicherheit im Sport, Groupe de travail sur la sécurité dans le sport, Université de Bochum) sur 16 lu-nettes de sport et lunettes de protection de sport commercialisées ont révélé que seules 7 de ces lunettes conviennent pour la pratique sportive27 (résultats des tests et informations sur les lunettes auprès du Dr. Gernot Jendrusch, [email protected]).

La correction de l’acuité visuelle dans le sport Aujourd’hui encore, le fait que la correc-tion de l’acuité visuelle représente une des mesures le plus importantes pour la pré-vention des accidents et pour la perfor-mance optimale n’est pas encore présent à l’esprit chez tous les juges et arbitres de compétition dans tous les types de sport. Aucun des 146 arbitres de football que nous avons examinés n’avait dû passer d’examen de la vue.45

Les connaissances selon lesquelles les risques pour la cornée sont beaucoup plus importants dans le sport que dans la vie quotidienne, avec des lentilles de contact souples relativement fixes peu perméables aux gaz, sont relativement récentes. Nous avons fait les premières expériences avec les lentilles « Hema », que nous avions adaptées après leur introduction sur le marché en 1973. Ce type de lentille n’a pas atteint, et de loin, la limite fixée par Brian Holden10,11 (DK / L 80), plus tard relevée pour un port prolongé pendant la nuit.Fig. 3 Lunettes de sport protectrices.

Fig. 4 Examens à la lampe à fente des plongeurs avec des lunettes de natation.

Ophta_5-2014.indd 296 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport 297

Quelques années après l’introduction des lentilles Hema, nous avons été les pre-miers à faire des rapports sur les lésions de la cornée avec ces lentilles dans le sport et à alerter sur ces dommages. Des modifica-tions ont été observées dans toutes les couches de la cornée. Au niveau de l’épithélium, on a observé une formation de pannus, les structures épithéliales des microvillosités et le glyco-calix sont de plus en plus dégénérés, le stroma est devenu trouble, l’endothélium a perdu des cellules, et a montré fréquem-ment un polymégatisme à supprimer et pléomorphisme. Outre l’hypoxie, en rai-son d’un taux d’échange réduit de larmes et d’une perméabilité aux gaz négligeable, on observe une carence en énergie, par la raréfaction du glucose.50 Compte tenu du fait que, lors de la pratique sportive, un apport optimal en oxygène dans l’œil est indispensable, la lentille de contact dure (de forme stable), à l’époque négligée et hautement perméable aux gaz, est revenue au premier plan.50 Les connaissances phy-siologiques montrent que ce type de len-tille fait le mieux ses preuves, et le plus du-rablement, dans le sport.50,54,57 La durée de port totale des lentilles souples en an-nées est en moyenne considérablement plus faible que celle des lentilles dures. Les examens récents (n > 2000 cas) montrent29 que (en tenant compte de la fréquence d’adaptation) seulement 10 % des pro-blèmes concernent les porteurs de lentilles dures et en revanche, 90 % les porteurs de lentilles souples.Même les récentes lentilles souples haute-ment perméables aux gaz sont inférieures aux lentilles dures hautement perméables aux gaz, parce qu’elles possèdent un faible taux d’échange de larmes qui peuvent irri-ter les cellules souches limbiques si impor-tantes pour la régénération de l’épithé-lium et conduisent de manière croissante à des infections. En tant que « lentilles pansements », elles peuvent être utilisées sous contrôle étroit pour soulager les dou-leurs, même après des blessures sportives, et pour protéger l’œil d’autres dom-mages.55 Le fait qu’en Allemagne, encore 32 % des sportifs environ portent des len-tilles souples peu perméables aux gaz montre que tous les adaptateurs et por-teurs de lentilles de contact ne sont pas formés sur le plan physiologique et oph-talmologique sportif.Les examens de l’endothélium faits par R-SO ont montré que les lentilles peu per-

méables aux gaz avec un faible taux d’échange de larmes endommagent à la longue la cornée, et surtout l’endothélium (Fig. 5). Si le nombre de cellules endothé-liales est réduit, les inflammations, les opérations ou autres influences qui s’ajoutent peuvent conduire à des pertes d’endothélium allant jusqu’à des décom-pensations de la cornée. Le port prolongé de lentilles souples hautement perméables aux gaz renforce l’œdème de la cornée nocturne, qui se produit chez tout indivi-du, de 4 % à environ 8 – 10 %,37 la dispari-tion de l’œdème de la cornée le matin se prolonge de 2,5 à plus de 4 heures. Pen-dant la nuit, le flux de larmes est faible. De ce fait, trop peu d’oxygène et de glu-cose parvient sous la paupière à la cornée, entraînant un déséquilibre du bilan éner-gétique de la cornée. De ce fait, davantage de dommages se produisent sur la cornée qu’avec des lentilles qui ne sont portées que le jour.50,54,57 La question du traite-ment en chirurgie réfractive des sportifs représente un autre thème important de l’ophtalmologie du sport. Car une opéra-tion Lasik, telle que la recommandent quelques collègues qui ne sont pas formés en ophtalmologie du sport, n’est pas judi-cieuse chez tous les sportifs. Le flap peut encore se détacher après des années, sous l’influence de forces intenses (sports de combat et d’équipe) et se perdre. La devise

de R-SO est la suivante : une correction par chirurgie réfractive ne doit être visée que s’il n’y a aucune correction adéquate tolérée pour le sportif et la pratique de son sport, et que les conditions pour cela sont réunies.54,57

Maladies oculaires et maladies systémiques dans le sportLa pression intraoculaire de l’œil des spor-tifs dont les sports nécessitent des exer-cices la tête en bas (Fig. 8), tels que le poi-rier, le « Bungee Jumping » et autres, aug-mente en raison de l’augmentation de la pression veineuse dans les veines du cou, dépourvues de valvules. Cela peut conduire à des défaillances du champ vi-suel, analogues à celles observées en cas de glaucome, lorsque l’effet est long.43

Le glaucome à pression normale et basse dans le sport est un thème important. Tandis que, en général, non seulement dans le sport de masse mais aussi dans le sport de haut niveau, un entraînement d’endurance est recommandé pour amé-liorer la condition physique, il n’est pas conseillé en cas de glaucome à pression normale et basse, parce que la domination du parasympathique ainsi induite peut abaisser encore la pression sanguine. Le R-SO recommande plutôt, en accord avec Krieglstein, un entraînement en force avec des exercices la tête en haut.49,54,57

Fig. 5 Lésion de l’endothélium unilatéral par le port unilatéral d’une lentille de contact peu perméable aux gaz pendant 12 ans.

Fig. 6 Mesure de la pression oculaire interne en position du poirier avec un tonomètre à aplanation manuel de Draeger.

Ophta_5-2014.indd 297 29.09.14 15:56

Page 13: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport296

collement de la rétine.56 Draeger a trouvé des explications à cela.7 Devant un tribu-nal, notre argumentation en tant qu’ex-pert a été admise dans un cas similaire, à savoir qu’un décollement de rétine s’était produit de manière aiguë suite à un trau-matisme indirect par projection extrême.

La protection des yeux dans le cadre du sportLa protection des yeux est depuis toujours l’un des principaux enjeux de la recherche du Département Ophtalmologie du Sport (R-SO). Les recherches sur les méca-nismes de blessure et les mesures de pro-tection oculaire ont généré des résultats importants : 90 % des lésions oculaires sportives devraient être évitées dans le sport scolaire et le sport chez les jeunes.24,54,57 Une société munichoise a été la première à développer des lunettes de protection pour le sport selon les recom-mandations de R-SO, qui protègent aussi très bien le nez cartilagineux sensible des enfants ainsi que les tempes (Fig. 3).54,56,58

Le Département Ophtalmologie du Sport a toujours testé les différents types de lu-nettes de sport proposées sur le marché sur le plan de leur aptitude pour le sport.27

Malheureusement, les sportifs de diffé-rentes disciplines, dont les yeux sont par-ticulièrement exposés de par la pratique de leur sport, ne tiennent pas en haute es-time les mesures de protection oculaire (water-polo, squash) ou ne respectent pas les prescriptions (hockey sur glace) : il s’ensuit des blessures oculaires graves, al-lant jusqu’à la perte de l’œil24,49,54,56,57,67

Les lunettes de natation et les masques de plongée ont été étudié sur le plan de leur adéquation à un usage quotidien dans le sport de haut niveau et le sport de masse, même au regard de la capacité de correc-tion des lunettes de protection et du port de lentilles de contact.L’Association professionnelle des profes-seurs de natation a attiré notre attention sur le problème de la plongée avec des lu-nettes de natation. A la différence des masques de plongée, les lunettes de nata-tion ne possèdent pas de partie nasale, de sorte qu’aucun équilibre de pression n’est possible sous ce type de lunette. Il en ré-sulte, lors de la phase de descente en plon-gée, une action d’aspiration qui peut conduire dans certaines circonstances à un barotraumatisme. En conséquence, la So-ciété allemande de secourisme (Deutsche Lebensrettungsgesellschaft, DLRG) a in-terdit en 2005 la plongée avec des lunettes de natation à une profondeur supérieure à 60 cm, ce qui a empêché la réalisation d’épreuves qualificatives de natation, par exemple l’obtention de « l’hippocampe », parce que dans cette épreuve, le nageur doit ramener des anneaux situés à 2 m de profondeur. Le Département Ophtalmo-logie du Sport a effectué, en collaboration avec l’Institut de Physiologie et d’Anato-mie (Dr Uwe Hoffmann) de l’Ecole supé-rieure du sport allemande, 230 tests de plongée, à des profondeurs de 2, 3 et 5 avec des examens consécutifs des yeux et des oreilles (Fig. 4). L’équipe a constaté qu’une profondeur de plongée jusqu’à 3 m ne provoque aucun problème ni même au-cune lésion de ces deux organes.51 Sur les quatre types de lunettes de nata-tion utilisées, les plus grosses, qui prennent appui sur le bord de l’orbite, ont été consi-dérées comme idéales, à la fois subjective-ment et objectivement. Les petites lu-nettes le plus souvent utilisées par les na-geurs de compétition (par ex. les « lunettes suédoises ») sans rembourrage ont parfois exercé une pression extrême sur les yeux et peuvent provoquer des hémorragies et des tumeurs (névromes). Après la publication de nos résultats, la DLRG a de nouveau autorisé une profondeur de plongée avec des lunettes de natation allant jusqu’à 2 m.51,58

Dans le cadre des collèges des associations de plongée austro-allemandes (parfois aussi suisse), les ophtalmologues sportifs de R-SO ont fixé, en collaboration avec la Société allemande de médecine de plon-

gée et de surpression (deutsche Gesell-schaft für Tauch- und Überdruckmedi-zin, GTÜM) les conditions d’aptitude à la plongée dans le domaine oculaire. Les compétences de l’ophtalmologue ont ainsi été renforcées.53,58

Les tests objectifs et subjectifs de l’ASiS (Arbeitsgemeinschaft Sicherheit im Sport, Groupe de travail sur la sécurité dans le sport, Université de Bochum) sur 16 lu-nettes de sport et lunettes de protection de sport commercialisées ont révélé que seules 7 de ces lunettes conviennent pour la pratique sportive27 (résultats des tests et informations sur les lunettes auprès du Dr. Gernot Jendrusch, [email protected]).

La correction de l’acuité visuelle dans le sport Aujourd’hui encore, le fait que la correc-tion de l’acuité visuelle représente une des mesures le plus importantes pour la pré-vention des accidents et pour la perfor-mance optimale n’est pas encore présent à l’esprit chez tous les juges et arbitres de compétition dans tous les types de sport. Aucun des 146 arbitres de football que nous avons examinés n’avait dû passer d’examen de la vue.45

Les connaissances selon lesquelles les risques pour la cornée sont beaucoup plus importants dans le sport que dans la vie quotidienne, avec des lentilles de contact souples relativement fixes peu perméables aux gaz, sont relativement récentes. Nous avons fait les premières expériences avec les lentilles « Hema », que nous avions adaptées après leur introduction sur le marché en 1973. Ce type de lentille n’a pas atteint, et de loin, la limite fixée par Brian Holden10,11 (DK / L 80), plus tard relevée pour un port prolongé pendant la nuit.Fig. 3 Lunettes de sport protectrices.

Fig. 4 Examens à la lampe à fente des plongeurs avec des lunettes de natation.

Ophta_5-2014.indd 296 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport 297

Quelques années après l’introduction des lentilles Hema, nous avons été les pre-miers à faire des rapports sur les lésions de la cornée avec ces lentilles dans le sport et à alerter sur ces dommages. Des modifica-tions ont été observées dans toutes les couches de la cornée. Au niveau de l’épithélium, on a observé une formation de pannus, les structures épithéliales des microvillosités et le glyco-calix sont de plus en plus dégénérés, le stroma est devenu trouble, l’endothélium a perdu des cellules, et a montré fréquem-ment un polymégatisme à supprimer et pléomorphisme. Outre l’hypoxie, en rai-son d’un taux d’échange réduit de larmes et d’une perméabilité aux gaz négligeable, on observe une carence en énergie, par la raréfaction du glucose.50 Compte tenu du fait que, lors de la pratique sportive, un apport optimal en oxygène dans l’œil est indispensable, la lentille de contact dure (de forme stable), à l’époque négligée et hautement perméable aux gaz, est revenue au premier plan.50 Les connaissances phy-siologiques montrent que ce type de len-tille fait le mieux ses preuves, et le plus du-rablement, dans le sport.50,54,57 La durée de port totale des lentilles souples en an-nées est en moyenne considérablement plus faible que celle des lentilles dures. Les examens récents (n > 2000 cas) montrent29 que (en tenant compte de la fréquence d’adaptation) seulement 10 % des pro-blèmes concernent les porteurs de lentilles dures et en revanche, 90 % les porteurs de lentilles souples.Même les récentes lentilles souples haute-ment perméables aux gaz sont inférieures aux lentilles dures hautement perméables aux gaz, parce qu’elles possèdent un faible taux d’échange de larmes qui peuvent irri-ter les cellules souches limbiques si impor-tantes pour la régénération de l’épithé-lium et conduisent de manière croissante à des infections. En tant que « lentilles pansements », elles peuvent être utilisées sous contrôle étroit pour soulager les dou-leurs, même après des blessures sportives, et pour protéger l’œil d’autres dom-mages.55 Le fait qu’en Allemagne, encore 32 % des sportifs environ portent des len-tilles souples peu perméables aux gaz montre que tous les adaptateurs et por-teurs de lentilles de contact ne sont pas formés sur le plan physiologique et oph-talmologique sportif.Les examens de l’endothélium faits par R-SO ont montré que les lentilles peu per-

méables aux gaz avec un faible taux d’échange de larmes endommagent à la longue la cornée, et surtout l’endothélium (Fig. 5). Si le nombre de cellules endothé-liales est réduit, les inflammations, les opérations ou autres influences qui s’ajoutent peuvent conduire à des pertes d’endothélium allant jusqu’à des décom-pensations de la cornée. Le port prolongé de lentilles souples hautement perméables aux gaz renforce l’œdème de la cornée nocturne, qui se produit chez tout indivi-du, de 4 % à environ 8 – 10 %,37 la dispari-tion de l’œdème de la cornée le matin se prolonge de 2,5 à plus de 4 heures. Pen-dant la nuit, le flux de larmes est faible. De ce fait, trop peu d’oxygène et de glu-cose parvient sous la paupière à la cornée, entraînant un déséquilibre du bilan éner-gétique de la cornée. De ce fait, davantage de dommages se produisent sur la cornée qu’avec des lentilles qui ne sont portées que le jour.50,54,57 La question du traite-ment en chirurgie réfractive des sportifs représente un autre thème important de l’ophtalmologie du sport. Car une opéra-tion Lasik, telle que la recommandent quelques collègues qui ne sont pas formés en ophtalmologie du sport, n’est pas judi-cieuse chez tous les sportifs. Le flap peut encore se détacher après des années, sous l’influence de forces intenses (sports de combat et d’équipe) et se perdre. La devise

de R-SO est la suivante : une correction par chirurgie réfractive ne doit être visée que s’il n’y a aucune correction adéquate tolérée pour le sportif et la pratique de son sport, et que les conditions pour cela sont réunies.54,57

Maladies oculaires et maladies systémiques dans le sportLa pression intraoculaire de l’œil des spor-tifs dont les sports nécessitent des exer-cices la tête en bas (Fig. 8), tels que le poi-rier, le « Bungee Jumping » et autres, aug-mente en raison de l’augmentation de la pression veineuse dans les veines du cou, dépourvues de valvules. Cela peut conduire à des défaillances du champ vi-suel, analogues à celles observées en cas de glaucome, lorsque l’effet est long.43

Le glaucome à pression normale et basse dans le sport est un thème important. Tandis que, en général, non seulement dans le sport de masse mais aussi dans le sport de haut niveau, un entraînement d’endurance est recommandé pour amé-liorer la condition physique, il n’est pas conseillé en cas de glaucome à pression normale et basse, parce que la domination du parasympathique ainsi induite peut abaisser encore la pression sanguine. Le R-SO recommande plutôt, en accord avec Krieglstein, un entraînement en force avec des exercices la tête en haut.49,54,57

Fig. 5 Lésion de l’endothélium unilatéral par le port unilatéral d’une lentille de contact peu perméable aux gaz pendant 12 ans.

Fig. 6 Mesure de la pression oculaire interne en position du poirier avec un tonomètre à aplanation manuel de Draeger.

Ophta_5-2014.indd 297 29.09.14 15:56

Page 14: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport298

Une autre thématique est le handicap des enfants atteints de strabisme dans le cadre du sport à l’école et pendant la jeunesse. Les cycloplégies, occlusions, prismes et lu-nettes bifocales handicapent fortement dans le sport. Les recommandations pour les professeurs de sport ainsi que les re-commandations pour que les pédiatres et les ophtalmologues établissent des dis-penses de sport ont été élaborées par le R-SO . L’œil en tant qu’indicateur des problèmes physiques généraux était un des thèmes les plus passionnants qui a occupé le Ressort Sport-Ophtalmologie. Les mesures de la pression oculaire interne permettent ainsi d’évaluer, et le cas échéant, de diminuer le risque des alpinistes atteints du mal céré-bral des montagnes. Mitrofanis Pavlidis a constaté, lors des essais sur le terrain en montagne que, la baisse de la saturation en oxygène dans le sang, qui provoque le mal des montagnes en cas d’ascension trop rapide à une altitude élevée, s’accom-pagne d’une baisse de la pression interne de l’œil (Fig. 7). Ainsi, le mal des mon-tagnes peut être empêché en mesurant la pression oculaire interne.39,40

Même lors de la plongée, l’œil peut servir d’indicateur d’un dommage menaçant pour le corps : les bulles de gaz sous les lentilles de contact dures lors de la longée indiquent qu’un traumatisme de décom-pression menace (Fig. 8).53,58

Le sport en tant que thérapie en cas de maladie oculaire est un autre thème de re-cherche important du R-SO. En cas de troubles circulatoires49 et de glaucome simple, nous avons constaté, nous et

d’autres auteurs, les effets thérapeutiques des exercices d’endurance, qui permettent de se passer de médicaments. Kypke avait déjà observé une baisse de la pression ocu-laire interne induite par un entraînement général d’endurance.31,32

Cela nous a conduits à examiner l’apti-tude au sport en cas de maladies systé-miques et oculaires, notamment chez les personnes âgées. L’effet bénéfique des mouvements sur les maladies cardiaques, le diabète, la démence, et la maculopathie est devenu, entre-temps, une connais-sance partagée par tous.28,33,59

Nous avons pu montrer, avec Dorothea Kuhn30 que les myopies progressent moins vite en cas d’activités en plein air, et cela a été confirmé par d’autres au-teurs.64,66 Le sport en cas de handicap vi-suel est intéressant, étant donné que les blindismes (comportement stéréotypé ty-pique des aveugles), les trouble végétatifs,

Fig. 7 Mesure de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire en altitude.A gauche : Situation et appareils sur place. En bas : Diminution parallèle et augmentation de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire lors de l’ascension et la descente d’un sommet de 4000 mètres (Broad Peak) (Fig. Pavlidis39, 40).

Fig. 8 Bulles de gaz sous la lentille en cas de « remontée de plongée trop rapide » dans le caisson de dépression.

Fig. 9 Thème : les yeux et la plongée lors du week-end d’ophtalmologie du sport / médecine du sport à l’école du sport d’Hennef 2014 (Archive des cours Hennef).

les fonctions corporelles compromises par un manque de lumière dans l’œil et la pro-duction hormonale sont influencés favo-rablement par les activités sportives. La socialisation est aussi améliorée par le sport collectif. Certains auteurs ont publié les résultats de recherche et leurs propres expériences dans les foyers et écoles d’aveugles.1,2,8,44,49,52 Dans le sport de haut niveau, le R-SO a aussi été actif ; douze ophtalmologues du sport sont actifs dans le classement des sportifs aveugles al-lemands et les accompagnent aux Jeux pa-ralympiques, aux Championnats d’Eu-rope et du Monde. Un tableau du R-SO montre quelles activités sont utiles, pos-sibles et à recommander pour quelles ma-ladies et quelles causes de cécité.Pendant toute l’année, l’ophtalmologie du sport est enseignée lors de week-ends d’ophtalmologie et de médecine sportive à l’école du sport d’Hennef / Sieg (ZTK 15),

Différence d‘altitude / Jour

Satu

ratio

n en o

xygè

ne

PIO

mm

Hg

Ophta_5-2014.indd 298 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

299L’ophtalmologie du sport • Impressum

CorrespondanceDr med. Dieter SchnellOtto-Willach-Str. 2DE-53809 [email protected]

lors de séminaires au Congrès d’ophtal-mologie AAD à Düsseldorf et lors du Congrès des médecins du sport à Franc-fort. En 2014, le thème « Organe de la vue et sports nautiques » était au programme (Fig. 9).

Bilan et appelL’ophtalmologie du sport se développe du moins en Allemagne pour devenir une dis-cipline importante du sport, de l’ophtal-mologie et de la médecine sportive. La mé-decine du sport profite d’elle, non seule-ment grâce aux mesures de prévention des accidents, mais aussi sous la forme d’une amélioration des performances grâce aux corrections améliorées (optique optimisée dans les lunettes de sport, lentilles de contact, interventions de chirurgie réfrac-tive, corrections spéciales dans les masques de plongée, etc.). Le contrôle et l’optimisa-tion de toutes les fonctions visuelles, ainsi

que la constatation de l’aptitude ophtal-mologique au sport en cas de maladies oculaires et systémiques jouent un rôle im-portant.Il ne faut pas sous-estimer la valeur de l’ophtalmologie du sport lorsque la vue est utilisée comme indicateur de la motiva-tion et de la performance (mesure de la fréquence de scintillement et de fusion), et pour empêcher le mal des montagnes et les traumatismes de décompensation.Malheureusement, les connaissances en ophtalmologie du sport ne sont pas encore parvenues à l’ophtalmologie et la méde-cine du sport. De nombreux collègues de deux disciplines répondent encore « de manière livresque » aux questions d’oph-talmologie du sport qui leur sont posées. Or les données actuelles contredisent sou-vent les connaissances de l’ophtalmologie du sport. Tous les collègues, notamment les formateurs des deux disciplines – mé-

decine du sport et ophtalmologie – de-vraient, dans un proche avenir, s’occuper de ce problème, pour être à la hauteur de leur mission de formation professionnelle ou de perfectionnement. Le Département Ophtalmologie du sport de l’Association professionnelle des ophtalmologues alle-mands (BVA) se fera un plaisir de les aider dans cette tâche. •

Références, voir ophta 4/2014, page 216, ou téléchargez le PDF au site www.ophta.ch

Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOGRevue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO

05 / 2014 L’ophtalmologie du sport

Observe and Plan bei feuchter AMD

Workshop Psychosomatik

Rapport du congrès : Swiss Retina Update

ARVO 2014: Retina-Themen

ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X

5 • 2014 • 20. Jahrgang / 20e année

Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOGRevue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmo logiques avec les informations SSO

Verlag / Éditionsu.novotny fachverlag, ein Bereich der / une division de novomedtext ag Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen

Herausgeber, Verlagsleitung / Éditeur, DirecteurDr. med. Ulrike Novotny, [email protected] fachverlag

Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen

Wissenschaftlicher Redaktor / Rédacteur scienti�que (SOG)PD Dr. med. Hannes WildbergerRainstrasse 401, CH-8706 FeldmeilenTel. +41 (0)44 923 38 [email protected]

Rédacteur responsable de la Suisse romandeDr méd. Michel A. MatterCentre ophtalmologique de Rive15, rue Pierre-Fatio, CH-1204 GenèveTél. +41 (0)22 959 75 [email protected]

O�zielle Mitteilungen SOGInformations o�cielles SSOSekretariat: Prof. Peter M. Leuenberger c/o HiQScreen Sarl15, rue de l’Athénée, CP 209 1211 Genève 12Tel. 034 422 94 11Fax 034 423 45 [email protected]

Verwaltungssekretariat SOG / Secrétariat administratif SSOFürsprecher Christoph EgliBerneckerstrasse 26Postfach 95, CH-9435 HeerbruggTel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 [email protected]

Wissenschaftlicher Beirat / Editorial BoardDr. Melanie Eberle, EmmenbrückeProf. David Goldblum, Basel; Prof. Farhad Hafezi, Zürich; Dr. Corina Klaeger Manzanell, Bern; Prof. Daniel Mojon, Zürich/Bern; Prof. Christian Prünte, Basel;Dr. Emilie Ravinet, LausanneDr. Martin K. Schmid, LuzernProf. Jörg Stürmer, WinterthurProf. Thomas Wolfensberger, Lausanne

O�zielle Mitteilungen / Informa-tions o�cielles swissorthopticsVéronique Glauser, PräsidentinPostfach 686, 3000 Bern 8Tel. 031 313 88 50, Fax 031 313 88 [email protected]

Redaktionsassistenz / Assistante de la rédactionUlrike Bräunig [email protected]

Erscheinungsweise / Parution7 x jährlich / 7 x an

Au�age WEMF-beglaubigt 1200, verbreitete Au�age 1500 ExemplareTirage 1200 exemplaires, certi�é par la REMP ; tirage distribué 1500 exemplaires

AbonnementSchweiz / Suisse CHF 98.– inkl. MwSt.Ausland / Étranger CHF 115.– inkl. Porto

Administration, Inserate, VerkaufUrsula Schenk, [email protected]. 071 688 58 00

Layout / MaquetteCorina Brändle, heussercrea ag CH-9016 St. GallenTel. 071 282 42 52, Fax 071 282 42 [email protected]

Druck / ImpressionUD Medien AG Reusseggstrasse 9, 6002 LuzernTel. 041 491 91 91, www.ud-print.ch

Die Inhalte werden vom Verlag sorgfältig geprüft. Dennoch übernehmen Verlag, Herausgeber und Redaktoren keine Gewähr für die Inhalte, namentlich zu Dosierungen und Applikationsformen. Die Beiträge sind urheberrechtlich geschützt. Nachdruck und Kopien nur mit schriftlicher Genehmigung des Verlags.Autorenhinweise: www.ophta.ch - «Für Autoren»

Bildnachweis / Crédits imagesCover: © Shutterstock, Gestaltung: Heussercrea; S. 290f, 339, 365: H. Wildberger, S. 351: © Shutterstock; S. 305f, 317, 320, 331, 341, 350: UNo

ISSN: 1420-6838ISSN: 2296-679X e-book / édition électronique, www.ophta.ch)

Ophta_5-2014.indd 299 29.09.14 15:56

Page 15: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

L’ophtalmologie du sport298

Une autre thématique est le handicap des enfants atteints de strabisme dans le cadre du sport à l’école et pendant la jeunesse. Les cycloplégies, occlusions, prismes et lu-nettes bifocales handicapent fortement dans le sport. Les recommandations pour les professeurs de sport ainsi que les re-commandations pour que les pédiatres et les ophtalmologues établissent des dis-penses de sport ont été élaborées par le R-SO . L’œil en tant qu’indicateur des problèmes physiques généraux était un des thèmes les plus passionnants qui a occupé le Ressort Sport-Ophtalmologie. Les mesures de la pression oculaire interne permettent ainsi d’évaluer, et le cas échéant, de diminuer le risque des alpinistes atteints du mal céré-bral des montagnes. Mitrofanis Pavlidis a constaté, lors des essais sur le terrain en montagne que, la baisse de la saturation en oxygène dans le sang, qui provoque le mal des montagnes en cas d’ascension trop rapide à une altitude élevée, s’accom-pagne d’une baisse de la pression interne de l’œil (Fig. 7). Ainsi, le mal des mon-tagnes peut être empêché en mesurant la pression oculaire interne.39,40

Même lors de la plongée, l’œil peut servir d’indicateur d’un dommage menaçant pour le corps : les bulles de gaz sous les lentilles de contact dures lors de la longée indiquent qu’un traumatisme de décom-pression menace (Fig. 8).53,58

Le sport en tant que thérapie en cas de maladie oculaire est un autre thème de re-cherche important du R-SO. En cas de troubles circulatoires49 et de glaucome simple, nous avons constaté, nous et

d’autres auteurs, les effets thérapeutiques des exercices d’endurance, qui permettent de se passer de médicaments. Kypke avait déjà observé une baisse de la pression ocu-laire interne induite par un entraînement général d’endurance.31,32

Cela nous a conduits à examiner l’apti-tude au sport en cas de maladies systé-miques et oculaires, notamment chez les personnes âgées. L’effet bénéfique des mouvements sur les maladies cardiaques, le diabète, la démence, et la maculopathie est devenu, entre-temps, une connais-sance partagée par tous.28,33,59

Nous avons pu montrer, avec Dorothea Kuhn30 que les myopies progressent moins vite en cas d’activités en plein air, et cela a été confirmé par d’autres au-teurs.64,66 Le sport en cas de handicap vi-suel est intéressant, étant donné que les blindismes (comportement stéréotypé ty-pique des aveugles), les trouble végétatifs,

Fig. 7 Mesure de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire en altitude.A gauche : Situation et appareils sur place. En bas : Diminution parallèle et augmentation de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire lors de l’ascension et la descente d’un sommet de 4000 mètres (Broad Peak) (Fig. Pavlidis39, 40).

Fig. 8 Bulles de gaz sous la lentille en cas de « remontée de plongée trop rapide » dans le caisson de dépression.

Fig. 9 Thème : les yeux et la plongée lors du week-end d’ophtalmologie du sport / médecine du sport à l’école du sport d’Hennef 2014 (Archive des cours Hennef).

les fonctions corporelles compromises par un manque de lumière dans l’œil et la pro-duction hormonale sont influencés favo-rablement par les activités sportives. La socialisation est aussi améliorée par le sport collectif. Certains auteurs ont publié les résultats de recherche et leurs propres expériences dans les foyers et écoles d’aveugles.1,2,8,44,49,52 Dans le sport de haut niveau, le R-SO a aussi été actif ; douze ophtalmologues du sport sont actifs dans le classement des sportifs aveugles al-lemands et les accompagnent aux Jeux pa-ralympiques, aux Championnats d’Eu-rope et du Monde. Un tableau du R-SO montre quelles activités sont utiles, pos-sibles et à recommander pour quelles ma-ladies et quelles causes de cécité.Pendant toute l’année, l’ophtalmologie du sport est enseignée lors de week-ends d’ophtalmologie et de médecine sportive à l’école du sport d’Hennef / Sieg (ZTK 15),

Différence d‘altitude / Jour

Satu

ratio

n en o

xygè

ne

PIO

mm

Hg

Ophta_5-2014.indd 298 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

299L’ophtalmologie du sport • Impressum

CorrespondanceDr med. Dieter SchnellOtto-Willach-Str. 2DE-53809 [email protected]

lors de séminaires au Congrès d’ophtal-mologie AAD à Düsseldorf et lors du Congrès des médecins du sport à Franc-fort. En 2014, le thème « Organe de la vue et sports nautiques » était au programme (Fig. 9).

Bilan et appelL’ophtalmologie du sport se développe du moins en Allemagne pour devenir une dis-cipline importante du sport, de l’ophtal-mologie et de la médecine sportive. La mé-decine du sport profite d’elle, non seule-ment grâce aux mesures de prévention des accidents, mais aussi sous la forme d’une amélioration des performances grâce aux corrections améliorées (optique optimisée dans les lunettes de sport, lentilles de contact, interventions de chirurgie réfrac-tive, corrections spéciales dans les masques de plongée, etc.). Le contrôle et l’optimisa-tion de toutes les fonctions visuelles, ainsi

que la constatation de l’aptitude ophtal-mologique au sport en cas de maladies oculaires et systémiques jouent un rôle im-portant.Il ne faut pas sous-estimer la valeur de l’ophtalmologie du sport lorsque la vue est utilisée comme indicateur de la motiva-tion et de la performance (mesure de la fréquence de scintillement et de fusion), et pour empêcher le mal des montagnes et les traumatismes de décompensation.Malheureusement, les connaissances en ophtalmologie du sport ne sont pas encore parvenues à l’ophtalmologie et la méde-cine du sport. De nombreux collègues de deux disciplines répondent encore « de manière livresque » aux questions d’oph-talmologie du sport qui leur sont posées. Or les données actuelles contredisent sou-vent les connaissances de l’ophtalmologie du sport. Tous les collègues, notamment les formateurs des deux disciplines – mé-

decine du sport et ophtalmologie – de-vraient, dans un proche avenir, s’occuper de ce problème, pour être à la hauteur de leur mission de formation professionnelle ou de perfectionnement. Le Département Ophtalmologie du sport de l’Association professionnelle des ophtalmologues alle-mands (BVA) se fera un plaisir de les aider dans cette tâche. •

Références, voir ophta 4/2014, page 216, ou téléchargez le PDF au site www.ophta.ch

Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOGRevue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO

05 / 2014 L’ophtalmologie du sport

Observe and Plan bei feuchter AMD

Workshop Psychosomatik

Rapport du congrès : Swiss Retina Update

ARVO 2014: Retina-Themen

ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X

5 • 2014 • 20. Jahrgang / 20e année

Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOGRevue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmo logiques avec les informations SSO

Verlag / Éditionsu.novotny fachverlag, ein Bereich der / une division de novomedtext ag Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen

Herausgeber, Verlagsleitung / Éditeur, DirecteurDr. med. Ulrike Novotny, [email protected] fachverlag

Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen

Wissenschaftlicher Redaktor / Rédacteur scienti�que (SOG)PD Dr. med. Hannes WildbergerRainstrasse 401, CH-8706 FeldmeilenTel. +41 (0)44 923 38 [email protected]

Rédacteur responsable de la Suisse romandeDr méd. Michel A. MatterCentre ophtalmologique de Rive15, rue Pierre-Fatio, CH-1204 GenèveTél. +41 (0)22 959 75 [email protected]

O�zielle Mitteilungen SOGInformations o�cielles SSOSekretariat: Prof. Peter M. Leuenberger c/o HiQScreen Sarl15, rue de l’Athénée, CP 209 1211 Genève 12Tel. 034 422 94 11Fax 034 423 45 [email protected]

Verwaltungssekretariat SOG / Secrétariat administratif SSOFürsprecher Christoph EgliBerneckerstrasse 26Postfach 95, CH-9435 HeerbruggTel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 [email protected]

Wissenschaftlicher Beirat / Editorial BoardDr. Melanie Eberle, EmmenbrückeProf. David Goldblum, Basel; Prof. Farhad Hafezi, Zürich; Dr. Corina Klaeger Manzanell, Bern; Prof. Daniel Mojon, Zürich/Bern; Prof. Christian Prünte, Basel;Dr. Emilie Ravinet, LausanneDr. Martin K. Schmid, LuzernProf. Jörg Stürmer, WinterthurProf. Thomas Wolfensberger, Lausanne

O�zielle Mitteilungen / Informa-tions o�cielles swissorthopticsVéronique Glauser, PräsidentinPostfach 686, 3000 Bern 8Tel. 031 313 88 50, Fax 031 313 88 [email protected]

Redaktionsassistenz / Assistante de la rédactionUlrike Bräunig [email protected]

Erscheinungsweise / Parution7 x jährlich / 7 x an

Au�age WEMF-beglaubigt 1200, verbreitete Au�age 1500 ExemplareTirage 1200 exemplaires, certi�é par la REMP ; tirage distribué 1500 exemplaires

AbonnementSchweiz / Suisse CHF 98.– inkl. MwSt.Ausland / Étranger CHF 115.– inkl. Porto

Administration, Inserate, VerkaufUrsula Schenk, [email protected]. 071 688 58 00

Layout / MaquetteCorina Brändle, heussercrea ag CH-9016 St. GallenTel. 071 282 42 52, Fax 071 282 42 [email protected]

Druck / ImpressionUD Medien AG Reusseggstrasse 9, 6002 LuzernTel. 041 491 91 91, www.ud-print.ch

Die Inhalte werden vom Verlag sorgfältig geprüft. Dennoch übernehmen Verlag, Herausgeber und Redaktoren keine Gewähr für die Inhalte, namentlich zu Dosierungen und Applikationsformen. Die Beiträge sind urheberrechtlich geschützt. Nachdruck und Kopien nur mit schriftlicher Genehmigung des Verlags.Autorenhinweise: www.ophta.ch - «Für Autoren»

Bildnachweis / Crédits imagesCover: © Shutterstock, Gestaltung: Heussercrea; S. 290f, 339, 365: H. Wildberger, S. 351: © Shutterstock; S. 305f, 317, 320, 331, 341, 350: UNo

ISSN: 1420-6838ISSN: 2296-679X e-book / édition électronique, www.ophta.ch)

Ophta_5-2014.indd 299 29.09.14 15:56

Page 16: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Praxis300

Die psychosomatische Medizin fokussiert auf das Zusammenspiel von körperlichen Vorgängen mit individuellen psychischen Reaktionsweisen, sowohl bei Gesundheit als auch bei Krankheiten oder Sympto-men. Psychosomatische Medizin gründet auf dem bio-psycho-sozialen Modell der Medizin, einem Mehr-Ebenen-Modell des Menschen und seiner Umwelt, das biologischen Faktoren, der psychischen Befindlichkeit und den sozialen Lebens-bedingungen gleichermassen eine Bedeu-tung für die Entstehung von Krankheiten und für den Erhalt oder das Wiedererlan-gen von Gesundheit beimisst. Menschliches Leben wird als Ineinander-greifen verschiedener Ebenen mit unter-

schiedlichen Eigenschaften angesehen. Dabei ist die Anzahl der aktuell wesentli-chen Ebenen und ihr Zusammenspiel nicht endlich definiert, sondern variiert von Mensch zu Mensch und von Situati-on zu Situation.

Interaktion unterschiedlicher EbenenDas bio-psycho-soziale Modell der Medi-zin fusst auf systemtheoretischen Überle-gungen. Nach Thure von Uexküll3, ei-nem wichtigen Wegbereiter der Psychoso-matik, interagieren im Individuum unter-schiedliche Ebenen miteinander. An den Grenzen dieser Ebenen werden Zeichen ausgetauscht, um eine Verständigung zu

erreichen. Durch diesen Austausch wird der Vorgang der Bedeutungserteilung be-einflusst. Innere Zustände können so die Konstruktion der Umwelt triggern.Die Bedeutung bzw. die Bedeutungsertei-lung einer Wahrnehmung ist ein sehr zen-traler Aspekt der Psychosomatik. Wir ge-ben allem, was unsere Sinnesorgane auf-nehmen, eine Bedeutung, eine Prägung, die uns dann zum Handeln oder auch zum Verwerfen der Bedeutung bringt (Abb. 1). Wahrnehmung, ob aus der äusseren Welt oder Wahrnehmung von Zeichen aus dem Körperinneren, ist immer ein aktiver Prozess, auch wenn er unbewusst abläuft, und er basiert immer auf einem Selekti-onsprozess. Die Grenze ist oft fliessend. Mit Abnahme äusserer Reize nimmt die Wahrnehmung innerer Reize zu. Dies er-klärt beispielsweise, warum wir Schmer-zen in der Nacht häufig stärker oder un-angenehmer empfinden. Das Ineinander-greifen der verschiedenen Ebenen macht den Menschen so komplex, charakteri-siert ihn aber gleichzeitig in der Art, wie er dieses Ineinandergreifen bewältigt.

«Es» und «Ich» nutzen unterschied-liche SprachenEmotionaler Kurzschluss entsteht dann, wenn das emotionale Gehirn (limbisches

Interaktive Falldemonstrationen St. Gallen: Workshop Psychosomatik Hedwig J. Kaiser, Basel

Abb. 1 Bedeutungs-erteilung und Interpretation von Zeichen. A) Schema der Bedeutungserteilung, B) konkretes Alltags-beispiel, C) konkretes Beispiel bei Krankheitszeichen.

A

B C

Ophta_5-2014.indd 300 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Praxis 301

und Zeit. Der Behandelnde lässt den Pati-enten oder die Patientin erzählen und er-arbeitet gemeinsam aus den Symptomen die möglichen Ursachen, damit diese ziel-führend angegangen werden können. Die geeigneten Kommunikationstechni-ken sind:• Warten • Wiederholen• Spiegeln• Zusammenfassen.• Fokussierte Fragen (offen und geschlossen)Man sollte nicht erwarten, das Konzept vollständig explorieren zu können, und dies ist auch nicht notwendig. Doch las-sen sich Muster erkennen. Wenn z. B. Pa-tienten immer nur jammern, müssen wir lernen, die «Signale der Urzeit» zu verste-hen, so übrigens der Titel eines lesenswer-ten Buches von D. F. und A. D. Jonas.2 Ein Verhaltensmuster aus der Evolution: Wenn Tiere in einer Herde an den Rand gedrängt werden, machen sie «grosses Ge-schrei». Hier kann sich ein Nachhaken lohnen: Fühlt sich der Patient in seinem sozialen Umfeld an den Rand gedrängt, nicht beachtet? Der Patient erhält so die Chance, dieses Gefühl direkt zu bearbei-ten und die Ursache für seine Symptome an der Wurzel anzugehen, aber auch das «Missverstanden-Werden» zu beenden. •

Referenzen1. Leventhal J, Meyer D, Nerenz D. The common-sense

representation of illness danger. In: Rachman S, editor. Medical psychology. New York (NY): Pergamon, 1980, pp. 27-30.

2. Jonas DF, Jonas AD. Signale der Urzeit. Archaische Mechanismen in der Medizin und Psychologie. Huttenscher Verlag 507, Würzburg, 3. Aufl. 2008.

3. Uexküll Psychosomatische Medizin, Theoretische Modelle und klinische Praxis. Herausgegeben von Adler RH, Herzog W, Joraschky P, Köhle K, Langewitz W, Söllner W, Wesiack W. Urban & Fischer 7. Auflage 2012.

Textfassung von Prof. Kaisers Workshop-Vortrag anlässlich der «Interaktiven Falldemonstrationen und Blickdiagnosen», 01.−03.05.2014 in St. Gallen: Dr. Dietmar Thumm, Dr. Ulrike Novotny

System, unwillkürliche Prozesse / «Es») den präfrontalen Cortex, in dem die «Ich»- bzw. willkürlichen Prozesse ablau-fen, ausschaltet (Abb. 2). Die Vernunft (binäre Logik und digitale Sprache) geht quasi offline. Daher können wir bei star-ken Stressreaktionen oftmals das Verhal-ten nicht mehr steuern, reagieren nicht ge-mäss unserem üblichen Lebensplan und unseren eigentlichen, langfristigen Inter-essen. Das Entscheidende für psychosomatische Störungen ist wohl, dass sich «Körper» (Vegetativum) und das emotionale Sys-tem («Es») prächtig verstehen und dass auch das «Ich» und der Körper (die wil-lentliche Übertragung von Aufgaben an den Körper und zurück) ganz gut kom-munizieren, aber «Ich» und «Es» nicht die gleiche Sprache sprechen (Abb. 2). Die Sprache des «Ich» ist die binäre Logik, das gesprochene Wort, die des «Es» sind die Sinnesmodalitäten Bilder, Gerüche etc. Der Körper funktioniert also als wunder-barer Helfer, «er mag dich». Gibt es ein psychosomatisches Symptom, dann liegt es oft daran, dass der Körper einen Ich-Es-Konflikt übersetzt, den es zu lösen oder aufzubrechen gilt.

Zentral ist das KrankheitskonzeptPsychosomatik heisst also, die Verantwor-tung beim Patienten zu lassen, aber Pfeiler aufzustellen, damit er sich orientieren und aufrappeln kann. «Nach fünf Sitzungen

sollte der Apfel geschält sein». Das ge-lingt, wenn man das Krankheitskonzept des Patienten in Erfahrung bringt.

Dieses Krankheitskonzept lässt sich nach dem «Common Sense Model of Illness» von Leventhal aufspüren. Hierfür sind die in Tabelle 1 dargestellten Begriffe mass-geblich, mit denen der Patient sich das Konzept und die Gefährlichkeit seiner Krankheit erklärt.

Geeignete Kommunikations- technikVoraussetzung für das Eruieren des Kon-zeptes und das Identifizieren der eigentli-chen Krankheits- bzw. Symptomursache sind Interesse der Ärztin oder des Arztes, Vertrauen des Patienten, der Patientin

Abb. 2 Emotionaler Kurzschluss bei Kommunikationsstörung zwischen «Es» und «Ich».

Begriff FragenIdentity Was ist das?Cause Was ist die Ursache?Consequences Was sind die Folgen?

Time Line Wie ist der zeitliche Verlauf?

Control Wie kann man das behandeln?

Tab. 1 Relevante Begriffe für das Common Sense Model of Self-Regulation von Leventhal.1

Korrespondenz Prof. Dr. med. Hedwig J. Kaiser Augenärztin FMH Picassoplatz 8 4052 Basel

Ophta_5-2014.indd 301 29.09.14 15:56

Page 17: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Praxis300

Die psychosomatische Medizin fokussiert auf das Zusammenspiel von körperlichen Vorgängen mit individuellen psychischen Reaktionsweisen, sowohl bei Gesundheit als auch bei Krankheiten oder Sympto-men. Psychosomatische Medizin gründet auf dem bio-psycho-sozialen Modell der Medizin, einem Mehr-Ebenen-Modell des Menschen und seiner Umwelt, das biologischen Faktoren, der psychischen Befindlichkeit und den sozialen Lebens-bedingungen gleichermassen eine Bedeu-tung für die Entstehung von Krankheiten und für den Erhalt oder das Wiedererlan-gen von Gesundheit beimisst. Menschliches Leben wird als Ineinander-greifen verschiedener Ebenen mit unter-

schiedlichen Eigenschaften angesehen. Dabei ist die Anzahl der aktuell wesentli-chen Ebenen und ihr Zusammenspiel nicht endlich definiert, sondern variiert von Mensch zu Mensch und von Situati-on zu Situation.

Interaktion unterschiedlicher EbenenDas bio-psycho-soziale Modell der Medi-zin fusst auf systemtheoretischen Überle-gungen. Nach Thure von Uexküll3, ei-nem wichtigen Wegbereiter der Psychoso-matik, interagieren im Individuum unter-schiedliche Ebenen miteinander. An den Grenzen dieser Ebenen werden Zeichen ausgetauscht, um eine Verständigung zu

erreichen. Durch diesen Austausch wird der Vorgang der Bedeutungserteilung be-einflusst. Innere Zustände können so die Konstruktion der Umwelt triggern.Die Bedeutung bzw. die Bedeutungsertei-lung einer Wahrnehmung ist ein sehr zen-traler Aspekt der Psychosomatik. Wir ge-ben allem, was unsere Sinnesorgane auf-nehmen, eine Bedeutung, eine Prägung, die uns dann zum Handeln oder auch zum Verwerfen der Bedeutung bringt (Abb. 1). Wahrnehmung, ob aus der äusseren Welt oder Wahrnehmung von Zeichen aus dem Körperinneren, ist immer ein aktiver Prozess, auch wenn er unbewusst abläuft, und er basiert immer auf einem Selekti-onsprozess. Die Grenze ist oft fliessend. Mit Abnahme äusserer Reize nimmt die Wahrnehmung innerer Reize zu. Dies er-klärt beispielsweise, warum wir Schmer-zen in der Nacht häufig stärker oder un-angenehmer empfinden. Das Ineinander-greifen der verschiedenen Ebenen macht den Menschen so komplex, charakteri-siert ihn aber gleichzeitig in der Art, wie er dieses Ineinandergreifen bewältigt.

«Es» und «Ich» nutzen unterschied-liche SprachenEmotionaler Kurzschluss entsteht dann, wenn das emotionale Gehirn (limbisches

Interaktive Falldemonstrationen St. Gallen: Workshop Psychosomatik Hedwig J. Kaiser, Basel

Abb. 1 Bedeutungs-erteilung und Interpretation von Zeichen. A) Schema der Bedeutungserteilung, B) konkretes Alltags-beispiel, C) konkretes Beispiel bei Krankheitszeichen.

A

B C

Ophta_5-2014.indd 300 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Praxis 301

und Zeit. Der Behandelnde lässt den Pati-enten oder die Patientin erzählen und er-arbeitet gemeinsam aus den Symptomen die möglichen Ursachen, damit diese ziel-führend angegangen werden können. Die geeigneten Kommunikationstechni-ken sind:• Warten • Wiederholen• Spiegeln• Zusammenfassen.• Fokussierte Fragen (offen und geschlossen)Man sollte nicht erwarten, das Konzept vollständig explorieren zu können, und dies ist auch nicht notwendig. Doch las-sen sich Muster erkennen. Wenn z. B. Pa-tienten immer nur jammern, müssen wir lernen, die «Signale der Urzeit» zu verste-hen, so übrigens der Titel eines lesenswer-ten Buches von D. F. und A. D. Jonas.2 Ein Verhaltensmuster aus der Evolution: Wenn Tiere in einer Herde an den Rand gedrängt werden, machen sie «grosses Ge-schrei». Hier kann sich ein Nachhaken lohnen: Fühlt sich der Patient in seinem sozialen Umfeld an den Rand gedrängt, nicht beachtet? Der Patient erhält so die Chance, dieses Gefühl direkt zu bearbei-ten und die Ursache für seine Symptome an der Wurzel anzugehen, aber auch das «Missverstanden-Werden» zu beenden. •

Referenzen1. Leventhal J, Meyer D, Nerenz D. The common-sense

representation of illness danger. In: Rachman S, editor. Medical psychology. New York (NY): Pergamon, 1980, pp. 27-30.

2. Jonas DF, Jonas AD. Signale der Urzeit. Archaische Mechanismen in der Medizin und Psychologie. Huttenscher Verlag 507, Würzburg, 3. Aufl. 2008.

3. Uexküll Psychosomatische Medizin, Theoretische Modelle und klinische Praxis. Herausgegeben von Adler RH, Herzog W, Joraschky P, Köhle K, Langewitz W, Söllner W, Wesiack W. Urban & Fischer 7. Auflage 2012.

Textfassung von Prof. Kaisers Workshop-Vortrag anlässlich der «Interaktiven Falldemonstrationen und Blickdiagnosen», 01.−03.05.2014 in St. Gallen: Dr. Dietmar Thumm, Dr. Ulrike Novotny

System, unwillkürliche Prozesse / «Es») den präfrontalen Cortex, in dem die «Ich»- bzw. willkürlichen Prozesse ablau-fen, ausschaltet (Abb. 2). Die Vernunft (binäre Logik und digitale Sprache) geht quasi offline. Daher können wir bei star-ken Stressreaktionen oftmals das Verhal-ten nicht mehr steuern, reagieren nicht ge-mäss unserem üblichen Lebensplan und unseren eigentlichen, langfristigen Inter-essen. Das Entscheidende für psychosomatische Störungen ist wohl, dass sich «Körper» (Vegetativum) und das emotionale Sys-tem («Es») prächtig verstehen und dass auch das «Ich» und der Körper (die wil-lentliche Übertragung von Aufgaben an den Körper und zurück) ganz gut kom-munizieren, aber «Ich» und «Es» nicht die gleiche Sprache sprechen (Abb. 2). Die Sprache des «Ich» ist die binäre Logik, das gesprochene Wort, die des «Es» sind die Sinnesmodalitäten Bilder, Gerüche etc. Der Körper funktioniert also als wunder-barer Helfer, «er mag dich». Gibt es ein psychosomatisches Symptom, dann liegt es oft daran, dass der Körper einen Ich-Es-Konflikt übersetzt, den es zu lösen oder aufzubrechen gilt.

Zentral ist das KrankheitskonzeptPsychosomatik heisst also, die Verantwor-tung beim Patienten zu lassen, aber Pfeiler aufzustellen, damit er sich orientieren und aufrappeln kann. «Nach fünf Sitzungen

sollte der Apfel geschält sein». Das ge-lingt, wenn man das Krankheitskonzept des Patienten in Erfahrung bringt.

Dieses Krankheitskonzept lässt sich nach dem «Common Sense Model of Illness» von Leventhal aufspüren. Hierfür sind die in Tabelle 1 dargestellten Begriffe mass-geblich, mit denen der Patient sich das Konzept und die Gefährlichkeit seiner Krankheit erklärt.

Geeignete Kommunikations- technikVoraussetzung für das Eruieren des Kon-zeptes und das Identifizieren der eigentli-chen Krankheits- bzw. Symptomursache sind Interesse der Ärztin oder des Arztes, Vertrauen des Patienten, der Patientin

Abb. 2 Emotionaler Kurzschluss bei Kommunikationsstörung zwischen «Es» und «Ich».

Begriff FragenIdentity Was ist das?Cause Was ist die Ursache?Consequences Was sind die Folgen?

Time Line Wie ist der zeitliche Verlauf?

Control Wie kann man das behandeln?

Tab. 1 Relevante Begriffe für das Common Sense Model of Self-Regulation von Leventhal.1

Korrespondenz Prof. Dr. med. Hedwig J. Kaiser Augenärztin FMH Picassoplatz 8 4052 Basel

Ophta_5-2014.indd 301 29.09.14 15:56

Page 18: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Focus302

Die Chorioretinitis serosa centralis (CRSC) wird von angelsächsi-schen Autoren wie folgt bezeichnet: central serous, central serous choroidopathy, central serous choroiditis, central serous chorioretini-tis (zentrale seröse Choroidopathie, Choroiditis, Chorioretinitis). Dies zeigt, wie schwierig die Einordnung dieser Störung im Rahmen der entzündlichen und degenerativen Krankheiten der Retina und / oder der Choroidea ist. Die Klassifizierung wird noch schwie-riger, wenn akute und chronische Formen unterschieden werden müssen. Letztere werden manchmal als diffuse retinale Epithelo-pathien bezeichnet. Handelt es sich hier wirklich um eine Diffe-renzierung aufgrund der Dauer ihrer Entstehung oder wäre sie auf den Grad der epithelialen Auswirkung bezogen? Entsteht die chronische wirklich aus einer akuten Form? Handelt es sich nicht eher um zwei verschiedene Krankheiten? Und schliesslich: Wie ordnet man die CRSC innerhalb der Pachy-choroidea und den polypoiden Vaskulopathien ein? Gibt es ein Kon-tinuum zwischen den verschiedenen Formen retinaler Krankheiten im Rahmen einer Pachychoroidea, wie es B. Freund vorschlägt?1 Bestimmte wetAMD-Fälle, die nicht auf anti-VEGF ansprechen, könnten auch in diesem Spektrum erscheinen, das sich immer weiter zu vergrössern scheint, je besser die bildgebenden Verfah-ren darin werden, gemeinsame klinische Zeichen dieser unter-schiedlichen klinischen Entitäten darzustellen. Die Pachychoroi-dea (englisch: Pachychoroid) könnte eine «anatomische Variante» mit genetischer Ursache sein. Diese wiederum könnte ein Auftre-ten der CRSC oder anderer Pathologien bei Pachychoroidea im Zusammenhang mit exogenen Faktoren wie Stress oder Einnah-me von Kortikoiden begünstigen.2 Die CRSC ist bei diesen Reti-naaffektionen wesentlich häufiger anzutreffen als vermutet, wenn man systematisch Fundus-Autofluoreszenzuntersuchungen vor-nimmt.Sie bleibt rätselhaft und die einzige Form eines Makula-ödems, die sich durch Kortikoidanwendung verschlechtert. Wie können Kortikoide gleichzeitig antiödematöse Effekte auslö-sen und ein Makulaödem induzieren? Unsere Arbeitsgruppe konnte in grundlegenden Arbeiten zeigen, dass dieses Paradox er-klärt werden könnte durch die Bindung der Kortikoide an die Mineralkortikoidrezeptoren, die in der Retina und der Choroide exprimiert sind.3 Auf Grundlage dieser Arbeiten haben wir Mineralokortikoid-Re-zeptorantagonisten als therapeutische Alternative für diese resis-tenten CRSC-Formen vorgeschlagen.4 Zahlreiche Studien sind noch erforderlich, um die Anwendungsmodalitäten dieser Medi-kamente und ihren optimalen Einsatz zu untersuchen und um die verschiedenen Formen dieser mysteriösen Krankheit besser zu verstehen. •

La choriorétinite séreuse centrale (CRSC) est appelée selon les au-teurs anglo-saxons : central serous, central serous choroidopathy, central serous choroiditis, central serous chorioretinitis, témoi-gnant de la difficulté à classer cette affection rétinienne dans les maladies inflammatoires, dégénératives, touchant la rétine et / ou la choroïde. L’exercice devient encore plus difficile quand il s’agit de différencier les formes aiguës de la maladie des formes chro-niques, encore appelées épithéliopathies rétiniennes diffuses par certains. S’agit-il vraiment d’une différentiation liée à la durée de l’évolution ou serait-elle liée au degré de l’atteinte épithéliale ? La forme chronique est-elle vraiment une évolution d’une forme aigue ? Ou bien s’agit-il en fait de deux maladies différentes ? Enfin, comment classer la CRSC parmi les pachychoroïdes et les vasculopathies polypoïdales ? Y a-t-il un continuum entre les dif-férentes formes de maladies rétiniennes associées à une pachycho-roïde comme semble l’évoquer B. Freund ?1

Certaines DMLA réfractaires aux anti-VEGF pourraient aussi appartenir à ce spectre qui semble s’élargir au fur et à mesure que les méthodes d’imagerie de plus en plus performantes permettent de détecter des signes cliniques communs à ces différentes entités cliniques. La pachychoroïde pourrait être une « variante anato-mique » génétiquement transmissible, favorisant la survenue de CRSC ou d’autres pathologies associées à une pachychoroïde, à la faveur de facteurs exogènes comme le stress ou la prise de corti-coïdes par exemple.2 La CRSC fait partie de ces affections de la rétine, beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit, quand on réalise systématiquement des analyses du fond d’œil en autofluores-cence, et qui reste mystérieuse et la seule forme d’œdème macu-laire, aggravé par les corticoïdes. Comment les corticoïdes peuvent-ils à la fois exercer des effets anti -œdémateux et induire un œdème maculaire ? Notre équipe a mené des travaux fondamentaux, qui ont permis de montrer que la liaison des corticoïdes à des récepteurs minéralocorticoïdes, ex-primés dans la rétine et la choroïde pourrait expliquer ce para-doxe.3 Sur la base de ces travaux, nous avons proposé les antagonistes des récepteurs minéralocorticoïdes comme alternative thérapeutique dans les formes non-résolutives de CRSC.4 De nombreuses études sont encore requises pour préciser les modalités d’utilisation de ces médicaments et leur utilisation optimale et pour mieux com-prendre les différentes formes de cette mystérieuse maladie. •

Referenzen / Références1. Warrow DJ, Hoang QV, Freund KB. Pachychoroid pigment epitheliopathy. Retina 2013

Sep;33(8):1659-72). 2. Lehmann M, Bousquet E, Beydoun T, Behar-Cohen F. PACHYCHOROID: An Inherited condition?

Retina 2014 Jul 18. [Epub ahead of print]. 3. Zhao M, Célérier I, Bousquet E, Jeanny JC, Jonet L, Savoldelli M, Offret O, Curan A, Farman N,

Jaisser F, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid receptor is involved in rat and human ocular chorioretinopathy. J Clin Invest 2012 Jul 2;122(7):2672-9).

4. Bousquet E, Beydoun T, Zhao M, Hassan L, Offret O, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid receptor antagonism in the treatment of chronic central serous chorioretinopathy: a pilot study. Retina 2013 Nov-Dec;33(10):2096-102).

Das Rätsel der CRSC Francine Behar-Cohen, Lausanne

Le mystère de la CRSC Francine Behar-Cohen, Lausanne

Korrespondenz / Correspondance Prof. Francine Behar-Cohen, Cheffe de Service, Directrice médicale, Fondation Asile des aveugles Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, Avenue de France 15, Case Postale 133, 1000 Lausanne 7

PRIX D’ENCOURAGEMENT NATIONAL POURdes projets de recherche clinique et des projets expérimentaux issus de la recherche fondamentale

jeunes rétinologues dans le domaine de la rétinologie et de la vitréo-rétinologie

montant de la récompense CHF 30’000.–

WEITERE INFORMATIONEN AUFPLUS D’INFORMATIONS SUR

sto.

ch 0

8/20

14 d

/f

RETINAWARD.CH SVRG.INFO

SWISS RetinAward – ein Projekt der SVRG in Zusammenarbeit mit Bayer (Schweiz) AGun projet du SVRG en collaboration avec Bayer (Schweiz) AG

NATIONALER FÖRDERPREIS FÜRklinische Forschungsprojekte und experimentelle

Projekte aus der Grundlagenforschung

junge Retinologinnen und Retinologen im Bereich der Retinologie und Vitreoretinologie

Preisgeld CHF 30’000.–

Ophta_5-2014.indd 302 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO304

SWISS OphthAWARD

Am SOG-Jahreskongress 2014 in Interlaken wurde der SWISS OphthAWARD an vier Preisträger überreicht. Die Konkurrenz in den Kategorien war äusserst hoch, entspre-chend dem herausragenden Niveau, das etliche Schweizer Institutionen in der Augenheilkunde erreichen. Prof. Dr. Klara Landau, Jury-Präsidentin, begrüsste die Gewinner.

Der Award wird seit 2013 von der Schweizerischen Ophthalmolo-gischen Gesellschaft (SOG) vergeben. Die Wahl wird durch eine unabhängige Jury der SOG getroffen. Sponsor ist die Bayer Schweiz AG, die für die drei Preise insgesamt 30 000 CHF zur Verfügung stellt. Ausgezeichnet werden junge Forschende aus der Schweiz oder junge Forschende an Schweizer Institutionen bis zum vollendeten 43. Lebensjahr für Arbeiten, deren Publikation akzeptiert ist oder deren Publikation nicht länger als zwei Jahre zu-rück liegt. Auch 2015 wird der Preis wieder ausgelobt. Im Jahr 2015 werden neue Kategorien definiert, bitte informieren Sie sich auf www.ophthaward.ch!

Die Preisträger 2014

Beste experimentelle ArbeitWie auch bereits im letzten Jahr wurde dieser Preis unter zwei Be-werbern mit exakt der gleichen Beurteilung durch die Jury aufgeteilt: • Dr. phil. Corinne Kostic, Hôpital ophtalmique Jules-Gonin

in Lausanne. Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N, Pilet H, Philippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenije-vic Y, Whitelaw CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of Disease Spectrum of Large Animal Model of Cone Dystrophy. PLoS One. 2013 Aug 19;8(8):e71363

• PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes, Abteilung für Augenheilkunde des UniversitätsSpitals Zürich. Barthelmes D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou M, Zhu L, Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse bone mar-row-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood Cells Mol Dis 2013.;51:163-73.

Höchste klinische Relevanz• PD Dr. med. Dr. sc. nat. Mathias Abegg, Abteilung für Au-

genheilkunde des Inselspitals Bern. Abegg M, Dysli M, Wolf S, Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M. Microcystic Macular Ede-ma: retrograde maculopathy caused by optic neuropathy. Oph-thalmology 2014; 121:142-9.

Beste Innovation • Dr. phil. Carlo Rivolta, Department für medizinische Ge-

netik der Universität Lausanne. Nishiguchi KM, Tearle RG, Liu YP, Oh EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuen-dig H, Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole ge-nome sequencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pa-thogenic DNA structural changes and NEK2 as a new disease ge-ne. Proc Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. •

Prix national d’encouragement en ophtalmologie

En 2014 ont été décernés pour la deuxième fois des prix d’encouragement aux jeunes chercheurs travaillant dans les instituts de recherche suisses ou d’origine suisse. La présidente de la jury, le Prof. Dr Klara Landau, a remis à l’occasion du Congrès annuel de la Societé Suisse d’Ophthalmologie (SSO) le SWISS OphthAWARD des prix.

Chacun de ces prix est doté d’une enveloppe de CHF 10 000.–.La décision d’attribution des prix a été prise par un jury représen-tatif et indépendant. Bayer (Schweiz) AG est le sponsor de cet événement. Bayer (Schweiz) AG coopère avec la SSO à l’attribu-tion de ces prix annuels, qui seront à nouveau décernés en 2015 pendant le congrès annuel de la SSO à Fribourg, mais selon des catégories de participation légèrement différents (voir www.ophthaward.ch).

Les lauréats 2014

Meilleur travail expérimentalLes candidatures relevant de cette catégorie sont récompensés conjointement les travaux de deux participants :• Dr phil. Corinne Kostic, PhD, de l’Hôpital ophtalmique

Jules-Gonin, Lausanne. Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N, Pilet H, Phi-

lippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenijevic Y, White-law CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of Disease Spec-trum of Large Animal Model of Cone Dystrophy. PLoS One. 2013 Aug 19;8(8):e71363

• PD Dr méd. Dr phil. Daniel Barthelmes, du département d’opthalmologie USZ Zurich.

Barthelmes D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou M, Zhu L, Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse bone marrow-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood Cell Mol Dis 2013;51:163-73.

Meilleure pertinence clinique• PD Dr méd. Dr sc. nat. Mathias Abegg, de la clinique uni-

versitaire d’ophtalmologie, Inselspital Berne. Abegg M, Dysli M, Wolf S, Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M.

Microcystic Macular Edema: retrograde maculopathy caused by optic neuropathy. Ophthalmology 2014; 121:142-9

Meilleure innovation• Dr. phil. Carlo Rivolta, Department of Medical Genetics,

University of Lausanne. Nishiguchi KM, Tearle RG, Liu YP, Oh EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuendig H, Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole genome se-quencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pathogenic DNA structural changes and NEK2 as a new disease gene. Proc Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. •

Ophta_5-2014.indd 304 29.09.14 15:56

Page 19: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Focus302

Die Chorioretinitis serosa centralis (CRSC) wird von angelsächsi-schen Autoren wie folgt bezeichnet: central serous, central serous choroidopathy, central serous choroiditis, central serous chorioretini-tis (zentrale seröse Choroidopathie, Choroiditis, Chorioretinitis). Dies zeigt, wie schwierig die Einordnung dieser Störung im Rahmen der entzündlichen und degenerativen Krankheiten der Retina und / oder der Choroidea ist. Die Klassifizierung wird noch schwie-riger, wenn akute und chronische Formen unterschieden werden müssen. Letztere werden manchmal als diffuse retinale Epithelo-pathien bezeichnet. Handelt es sich hier wirklich um eine Diffe-renzierung aufgrund der Dauer ihrer Entstehung oder wäre sie auf den Grad der epithelialen Auswirkung bezogen? Entsteht die chronische wirklich aus einer akuten Form? Handelt es sich nicht eher um zwei verschiedene Krankheiten? Und schliesslich: Wie ordnet man die CRSC innerhalb der Pachy-choroidea und den polypoiden Vaskulopathien ein? Gibt es ein Kon-tinuum zwischen den verschiedenen Formen retinaler Krankheiten im Rahmen einer Pachychoroidea, wie es B. Freund vorschlägt?1 Bestimmte wetAMD-Fälle, die nicht auf anti-VEGF ansprechen, könnten auch in diesem Spektrum erscheinen, das sich immer weiter zu vergrössern scheint, je besser die bildgebenden Verfah-ren darin werden, gemeinsame klinische Zeichen dieser unter-schiedlichen klinischen Entitäten darzustellen. Die Pachychoroi-dea (englisch: Pachychoroid) könnte eine «anatomische Variante» mit genetischer Ursache sein. Diese wiederum könnte ein Auftre-ten der CRSC oder anderer Pathologien bei Pachychoroidea im Zusammenhang mit exogenen Faktoren wie Stress oder Einnah-me von Kortikoiden begünstigen.2 Die CRSC ist bei diesen Reti-naaffektionen wesentlich häufiger anzutreffen als vermutet, wenn man systematisch Fundus-Autofluoreszenzuntersuchungen vor-nimmt.Sie bleibt rätselhaft und die einzige Form eines Makula-ödems, die sich durch Kortikoidanwendung verschlechtert. Wie können Kortikoide gleichzeitig antiödematöse Effekte auslö-sen und ein Makulaödem induzieren? Unsere Arbeitsgruppe konnte in grundlegenden Arbeiten zeigen, dass dieses Paradox er-klärt werden könnte durch die Bindung der Kortikoide an die Mineralkortikoidrezeptoren, die in der Retina und der Choroide exprimiert sind.3 Auf Grundlage dieser Arbeiten haben wir Mineralokortikoid-Re-zeptorantagonisten als therapeutische Alternative für diese resis-tenten CRSC-Formen vorgeschlagen.4 Zahlreiche Studien sind noch erforderlich, um die Anwendungsmodalitäten dieser Medi-kamente und ihren optimalen Einsatz zu untersuchen und um die verschiedenen Formen dieser mysteriösen Krankheit besser zu verstehen. •

La choriorétinite séreuse centrale (CRSC) est appelée selon les au-teurs anglo-saxons : central serous, central serous choroidopathy, central serous choroiditis, central serous chorioretinitis, témoi-gnant de la difficulté à classer cette affection rétinienne dans les maladies inflammatoires, dégénératives, touchant la rétine et / ou la choroïde. L’exercice devient encore plus difficile quand il s’agit de différencier les formes aiguës de la maladie des formes chro-niques, encore appelées épithéliopathies rétiniennes diffuses par certains. S’agit-il vraiment d’une différentiation liée à la durée de l’évolution ou serait-elle liée au degré de l’atteinte épithéliale ? La forme chronique est-elle vraiment une évolution d’une forme aigue ? Ou bien s’agit-il en fait de deux maladies différentes ? Enfin, comment classer la CRSC parmi les pachychoroïdes et les vasculopathies polypoïdales ? Y a-t-il un continuum entre les dif-férentes formes de maladies rétiniennes associées à une pachycho-roïde comme semble l’évoquer B. Freund ?1

Certaines DMLA réfractaires aux anti-VEGF pourraient aussi appartenir à ce spectre qui semble s’élargir au fur et à mesure que les méthodes d’imagerie de plus en plus performantes permettent de détecter des signes cliniques communs à ces différentes entités cliniques. La pachychoroïde pourrait être une « variante anato-mique » génétiquement transmissible, favorisant la survenue de CRSC ou d’autres pathologies associées à une pachychoroïde, à la faveur de facteurs exogènes comme le stress ou la prise de corti-coïdes par exemple.2 La CRSC fait partie de ces affections de la rétine, beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit, quand on réalise systématiquement des analyses du fond d’œil en autofluores-cence, et qui reste mystérieuse et la seule forme d’œdème macu-laire, aggravé par les corticoïdes. Comment les corticoïdes peuvent-ils à la fois exercer des effets anti -œdémateux et induire un œdème maculaire ? Notre équipe a mené des travaux fondamentaux, qui ont permis de montrer que la liaison des corticoïdes à des récepteurs minéralocorticoïdes, ex-primés dans la rétine et la choroïde pourrait expliquer ce para-doxe.3 Sur la base de ces travaux, nous avons proposé les antagonistes des récepteurs minéralocorticoïdes comme alternative thérapeutique dans les formes non-résolutives de CRSC.4 De nombreuses études sont encore requises pour préciser les modalités d’utilisation de ces médicaments et leur utilisation optimale et pour mieux com-prendre les différentes formes de cette mystérieuse maladie. •

Referenzen / Références1. Warrow DJ, Hoang QV, Freund KB. Pachychoroid pigment epitheliopathy. Retina 2013

Sep;33(8):1659-72). 2. Lehmann M, Bousquet E, Beydoun T, Behar-Cohen F. PACHYCHOROID: An Inherited condition?

Retina 2014 Jul 18. [Epub ahead of print]. 3. Zhao M, Célérier I, Bousquet E, Jeanny JC, Jonet L, Savoldelli M, Offret O, Curan A, Farman N,

Jaisser F, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid receptor is involved in rat and human ocular chorioretinopathy. J Clin Invest 2012 Jul 2;122(7):2672-9).

4. Bousquet E, Beydoun T, Zhao M, Hassan L, Offret O, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid receptor antagonism in the treatment of chronic central serous chorioretinopathy: a pilot study. Retina 2013 Nov-Dec;33(10):2096-102).

Das Rätsel der CRSC Francine Behar-Cohen, Lausanne

Le mystère de la CRSC Francine Behar-Cohen, Lausanne

Korrespondenz / Correspondance Prof. Francine Behar-Cohen, Cheffe de Service, Directrice médicale, Fondation Asile des aveugles Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, Avenue de France 15, Case Postale 133, 1000 Lausanne 7

PRIX D’ENCOURAGEMENT NATIONAL POURdes projets de recherche clinique et des projets expérimentaux issus de la recherche fondamentale

jeunes rétinologues dans le domaine de la rétinologie et de la vitréo-rétinologie

montant de la récompense CHF 30’000.–

WEITERE INFORMATIONEN AUFPLUS D’INFORMATIONS SUR

sto.

ch 0

8/20

14 d

/f

RETINAWARD.CH SVRG.INFO

SWISS RetinAward – ein Projekt der SVRG in Zusammenarbeit mit Bayer (Schweiz) AGun projet du SVRG en collaboration avec Bayer (Schweiz) AG

NATIONALER FÖRDERPREIS FÜRklinische Forschungsprojekte und experimentelle

Projekte aus der Grundlagenforschung

junge Retinologinnen und Retinologen im Bereich der Retinologie und Vitreoretinologie

Preisgeld CHF 30’000.–

Ophta_5-2014.indd 302 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO304 S W I S SophthAWAWA AWAW RD

SWISS OphthAWARD

Am SOG-Jahreskongress 2014 in Interlaken wurde der SWISS OphthAWARD an vier Preisträger überreicht. Die Konkurrenz in den Kategorien war äusserst hoch, entspre-chend dem herausragenden Niveau, das etliche Schweizer Institutionen in der Augenheilkunde erreichen. Prof. Dr. Klara Landau, Jury-Präsidentin, begrüsste die Gewinner.

Der Award wird seit 2013 von der Schweizerischen Ophthalmolo-gischen Gesellschaft (SOG) vergeben. Die Wahl wird durch eine unabhängige Jury der SOG getroffen. Sponsor ist die Bayer Schweiz AG, die für die drei Preise insgesamt 30 000 CHF zur Verfügung stellt. Ausgezeichnet werden junge Forschende aus der Schweiz oder junge Forschende an Schweizer Institutionen bis zum vollendeten 43. Lebensjahr für Arbeiten, deren Publikation akzeptiert ist oder deren Publikation nicht länger als zwei Jahre zu-rück liegt. Auch 2015 wird der Preis wieder ausgelobt. Im Jahr 2015 werden neue Kategorien definiert, bitte informieren Sie sich auf www.ophthaward.ch!

Die Preisträger 2014

Beste experimentelle ArbeitWie auch bereits im letzten Jahr wurde dieser Preis unter zwei Be-werbern mit exakt der gleichen Beurteilung durch die Jury aufgeteilt: • Dr. phil. Corinne Kostic, Hôpital ophtalmique Jules-Gonin

in Lausanne. Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N, Pilet H, Philippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenije-vic Y, Whitelaw CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of Disease Spectrum of Large Animal Model of Cone Dystrophy. PLoS One. 2013 Aug 19;8(8):e71363

• PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes, Abteilung für Augenheilkunde des UniversitätsSpitals Zürich. Barthelmes D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou M, Zhu L, Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse bone mar-row-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood Cells Mol Dis 2013.;51:163-73.

Höchste klinische Relevanz• PD Dr. med. Dr. sc. nat. Mathias Abegg, Abteilung für Au-

genheilkunde des Inselspitals Bern. Abegg M, Dysli M, Wolf S, Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M. Microcystic Macular Ede-ma: retrograde maculopathy caused by optic neuropathy. Oph-thalmology 2014; 121:142-9.

Beste Innovation • Dr. phil. Carlo Rivolta, Department für medizinische Ge-

netik der Universität Lausanne. Nishiguchi KM, Tearle RG, Liu YP, Oh EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuen-dig H, Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole ge-nome sequencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pa-thogenic DNA structural changes and NEK2 as a new disease ge-ne. Proc Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. •

Prix national d’encouragement en ophtalmologie

En 2014 ont été décernés pour la deuxième fois des prix d’encouragement aux jeunes chercheurs travaillant dans les instituts de recherche suisses ou d’origine suisse. La présidente de la jury, le Prof. Dr Klara Landau, a remis à l’occasion du Congrès annuel de la Societé Suisse d’Ophthalmologie (SSO) le SWISS OphthAWARD des prix.

Chacun de ces prix est doté d’une enveloppe de CHF 10 000.–.La décision d’attribution des prix a été prise par un jury représen-tatif et indépendant. Bayer (Schweiz) AG est le sponsor de cet événement. Bayer (Schweiz) AG coopère avec la SSO à l’attribu-tion de ces prix annuels, qui seront à nouveau décernés en 2015 pendant le congrès annuel de la SSO à Fribourg, mais selon des catégories de participation légèrement différents (voir www.ophthaward.ch).

Les lauréats 2014

Meilleur travail expérimentalLes candidatures relevant de cette catégorie sont récompensés conjointement les travaux de deux participants :• Dr phil. Corinne Kostic, PhD, de l’Hôpital ophtalmique

Jules-Gonin, Lausanne. Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N, Pilet H, Phi-

lippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenijevic Y, White-law CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of Disease Spec-trum of Large Animal Model of Cone Dystrophy. PLoS One. 2013 Aug 19;8(8):e71363

• PD Dr méd. Dr phil. Daniel Barthelmes, du département d’opthalmologie USZ Zurich.

Barthelmes D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou M, Zhu L, Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse bone marrow-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood Cell Mol Dis 2013;51:163-73.

Meilleure pertinence clinique• PD Dr méd. Dr sc. nat. Mathias Abegg, de la clinique uni-

versitaire d’ophtalmologie, Inselspital Berne. Abegg M, Dysli M, Wolf S, Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M.

Microcystic Macular Edema: retrograde maculopathy caused by optic neuropathy. Ophthalmology 2014; 121:142-9

Meilleure innovation• Dr. phil. Carlo Rivolta, Department of Medical Genetics,

University of Lausanne. Nishiguchi KM, Tearle RG, Liu YP, Oh EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuendig H, Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole genome se-quencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pathogenic DNA structural changes and NEK2 as a new disease gene. Proc Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. •

Ophta_5-2014.indd 304 29.09.14 15:56

Page 20: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 305S W I S SophthAWAWA AWAW RD

Die prämierten Arbeiten

Ein grosses Tiermodell für Gen-Untersuchungen bei Zapfendystrophie

Die Arbeit von Dr. Corinne Kostic (Lausanne) entstand in internationaler Kooperation unter Beteiligung des Teams für Biotherapie und Biotechnologie CRICM und New Vectys (Paris), des Roslin Instituts der Universität von Edinburgh und des Unit of Gene Therapy and Stem Cell Biology (UGTSCB) des Hôpital Jules-Gonin in Lausanne.

Bisher gibt es nur wenige bis keine brauchbaren Modelle grösse-rer Tiere für genetische Untersuchungen der Retina z.B. bei erb-lichen Zapfendystrophien. Untersuchungen an Primaten haben relativ hohe Hürden; das Schwein könnte eine Alternative sein. Die dem menschlichen Auge etwa entsprechende Grösse seiner Augen, die spezifische Verteilung der Zapfen in der Netzhaut, die Physiologie und die Verfügbarkeit sprechen dafür. Die Tech-nik der lentiviralen Transgenesis zum Einbringen mutierter Ge-ne in einen Organismus bietet eine wirksame Strategie zur Erfor-schung der Zapfenkrankheiten. Dr. Kostics Arbeitsgruppe brachte per Transgenesis ein domi-nantes mutiertes Allel für eine Zapfendystrophie in Schweine-Zygoten ein, welche in Jungsauen injiziert wurden. Unter den Abkömmlingen waren 60 % transgen, und dies in veränderlicher phänotypischer Ausprägung, wie man es auch beim Menschen antrifft. Dreizehn transgene und 9 normale Schweine wurden unter-sucht, u.a. mit einem photopischen Elektroretinogramm, im Hindernisparcours, mit OCT-Bildern der Retina und Retina-Histologien zu unterschiedlichen Zeitpunkten. Es gelang dem Team zu zeigen, dass die lentivirale Transgenesis mit retinaler Expression bei etwa 60 % der Tiere gut funktioniert, dass sich rasch eine Kohorte von Tieren mit einem breiten Spekt-rum an Krankheitsphänotypen generieren lässt und dass die Ex-pression der für diese Studie gewähl-ten Allele mit abnormalen retinalen Morphologien, Funktionstests und Histologien einhergeht. Die retina-len Veränderungen schritten nur langsam voran. Mit dem Vorliegen dieses Modells bei einem grossen Tier kommt die For-schung einen deutlichen Schritt wei-ter in der Testung klinischer Anwen-dungen bei diesen oder ähnlichen Genveränderungen.

Möglichkeiten einer Endothelzellreparatur bei diabetischer Retinopathie

Privatdozent Dr. Dr. Daniel Barthelmes (UniversitätsSpital Zürich und Save Sight Institute, University of Sydney) unter-suchte mit Kollegen beider Institute endotheliale Progeni-torzellen (EPC) und zeigte, dass EPCs in frühen Diabe-

Travaux ayant reçu des primesUn grand modèle animal pour les études géniques en cas de dystrophie de cône

Le travail du Dr Corinne Kostic a été réalisé dans le cadre d’une coopération internationale, avec la participation de l’équipe de Biothérapie et Biotechnologie CRICM et New Vectys (Paris), de l’Institut Roslin de l’Université d’Edim-bourg et de l’Unité de Thérapie Génique et de Biologie des Cellules Souches de l’Hôpital Jules-Gonin à Lausanne.

Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu ou pas de modèles de grands animaux utilisables dans le cadre des études génétiques de la rétine, par exemple dans le cas des dystrophies importantes des cônes. Des obstacles importants viennent compliquer les études menées sur les primates ; le cochon pourrait donc représenter une alternative intéressante pour les investigations génétiques. La taille de ses yeux, qui correspond environ à celle de l’œil humain, la répartition spécifique des cônes dans la rétine, la physiologie et la disponibilité de l’animal sont des critères favorables à son utili-sation. La technique de la transgenèse lentivirale, visant à intro-duire des gènes mutés dans un organisme, offre un stratégie va-lable pour étudier les maladies des cônes. Le groupe de travail du Dr Kostic a introduit par transgénèse tout d’abord un allèle dominant muté pour une dystrophie des cônes chez des zygotes de cochons, qui ont été injectés à de jeunes truies. Parmi la descendance, 60 % étaient transgéniques, et ce, avec une expression phénotypique variable, telle que recontrée aussi chez l’homme. 13 cochons transgéniques et 9 cochons normaux ont été étudiés, entre autres avec un électrorétinogramme photopique, une course d’obstacle, des images OCT des couches rétiniennes et les histo-logies de la rétine à des moments différents. L’équipe a réussi à montrer que la technique de la transgénèse len-tivirale avec expression rétinienne fonctionne bien chez environ

60 % des animaux, qu’une cohorte d’animaux ayant un large spectre de phénotypes de maladie peut être générée rapidement et que l’expression de l’allèle choisi pour cette étude s’accompagne d’anomalies dans les morphologies de la rétine, les tests fonctionnels et les histologies. Les modifica-tions rétiniennes n’ont progressé que lentement. Avec la présence de ce modèle chez un grand ani-mal, la recherche fait un progrès décisif dans l’es-sai des applications cliniques, en cas de modifica-tions géniques correspondantes ou similaires.

Possibilité d’une réparation des cellules endothéliales en cas de rétinopathie diabétique

Le privat-docent Dr Daniel Barthelmes (Hôpital universi-taire de Zurich et Institut «Save Sight» de l’Université de Sydney) a étudié avec ses collègues des deux instituts les progéniteurs endothéliaux (EPC). Son travail a permis de démontrer que les EPC aux stades précoces ne sont pas

Dr. Corinne Kostic (Lausanne)

Ophta_5-2014.indd 305 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO306

tes-Stadien vermindert freigesetzt werden. Hieraus ergibt sich ein möglicher Ansatz zur Behandlung. Auch er erreich-te den geteilten 1. Platz «Beste experimentelle Arbeit».

Bei Diabetes mellitus treten an der Netzhaut bereits sehr früh mikrovaskuläre Schäden auf, ohne dass klinisch Veränderungen zu beobachten sind. Der Körper verfügt zur Reparatur von Ge-fässschäden über sog. endotheliale Progenitorzellen (EPC). Die-se stammen zum grossen Teil aus dem Knochenmark. Sie haben Stammzelleigenschaften mit festgelegtem künftigem Funktions-bereich. Es wäre interessant, EPCs für eine frühzeitige Therapie retinaler diabetesassoziierter Gefässschäden verfügbar zu ma-chen, um mikrovaskuläre Veränderungen zu beeinflussen. Tatsächlich ist die Anzahl dieser Zellen im peripheren Blut bei Diabetes vermindert. Untersucht wurden möglichen Ursachen für die verminderte Anzahl sowie die Frage, ob ein retinaler Ge-fässschaden in der Retina mit endothelialen Progenitorzellen (EPC) aus dem Knochenmark repariert werden kann.Die Bildung und Funktion der EPCs aus dem Knochenmark sind im Mausmodell bei frühem Diabetes nicht gestört, und bei Injektion ins Auge können sie tatsächlich eine vaskuläre Repara-tur bewirken. Auch die für eine normale Endothelfunktion wichtigen funktionsbezogenen Gene sind nicht verändert. Doch werden bei Diabetes deutlich weniger EPCs ins periphere Blut mobilisiert. Die Arbeit weist eine signifikante Herabsetzung des Gens sowie des Genprodukts für den Faktor SDF-1 (Stromal cell-derived fac-tor-1) nach, der für die Mobilisierung wesent-lich mit verantwortlich ist. Das ist umso inter essanter, als eine pharmakologische Sti-mulation der EPC-Mobilisation aus dem Knochenmark über SDF-1 bei Ratten mit myokardialem Infarkt bereits erfolgreich ein-gesetzt wurde, um die durch den Infarkt her-vorgerufenen mikrovaskulären Schäden am Myokard deutlich zu reduzieren.

Mikrozystisches Makulaödem nicht nur bei MS

Zwei Arbeiten aus Brain und Lancet Neurology, die das mik-rozystische makuläre Ödem (MME) mit der Multiplen Sklero-se assoziieren, weckten das Interesse von Dr. Dr. Mathias Abegg (Bern). Die Forscher vom Inselspital Bern (Abteilung für Augenheilkunde) und des ARTORG Center for Biomedi-cal Engineering Research der Universität Bern demonstrier-ten, dass das MME keineswegs nur bei MS auftritt. Diese Ar-beit lag daher in der Kategorie «Höchste klinische Relevanz» an vorderster Stelle.

Dr. Abegg beobachtete den Fall einer Dreizehnjährigen, die be-reits zweimal zur Zwangsernährung wegen Anorexia nervosa hospitalisiert worden war und über verschlechtertes Sehen klag-te. Der Visus war beidseits reduziert, und es fand sich ein relati-ves afferentes Pupillendefizit. Als Ursache für die beidseitige Vi-susminderung wurde in der Folge ein Keimzelltumor mit Kom-pression des Chiasma opticum gefunden. In der Retina fiel ein mikrozystisches Makulaödem auf mit feinen vertikalen Vakuo-

réduits en cas de diabète, mais que leur libération est déficitaire. Il en résulte une approche thérapeutique possible. Le Dr Barthelmes a également obtenu la première place de la catégorie « Meilleur travail expérimental ».

En cas de diabète sucré, des dommages microvasculaires se pro-duisent dès un stade précoce au niveau de la rétine, sans que l’on ne puisse observer de modifications cliniques. Pour réparer des lésions vasculaires, le corps dispose de cellules appelées les progé-niteurs endothéliaux (EPC). Ceux-ci proviennent en grande par-tie de la moelle osseuse, et bénéficient de propriétés des cellules souches, avec un domaine fonctionnel futur fixé. Il serait intéres-sant de pouvoir disposer des EPC pour une thérapie précoce des lésions vasculaires associées au diabète, dans le but de réduire les modifications microvasculaires. En effet, en cas de diabète, le nombre de ces cellules est réduit dans le sang périphérique. Les causes possibles de ce nombre réduit ont été étudiées, ainsi que la question de savoir si un dommage vasculaire rétinien peut être ré-paré dans la rétine avec des progéniteurs endothéliaux (EPC) ayant été isolés à partir de la moelle osseuse.La formation et la fonction des EPC de la moelle osseuse ne sont pas perturbées dans le modèle de souris en cas de diabète précoce et, lors de l’injection dans l’œil, ils peuvent réellement induire une réparation vasculaire. Les gènes liés à la fonction, qui sont importants pour une fonction endothéliale normale, ne sont pas modifiés. Toutefois, en cas de diabète, un nombre nettement in-férieur d’EPC a été mobilisé dans le sang périphérique.

Le travail met en évidence une diminution significative du gène et du produit génique pour le facteur SDF-1 (Stromal cell-de-rived factor-1), qui est co-responsable dans une grande mesure de la mobilisation. C’est est d’autant plus intéressant qu’une stimulation pharmacologique de la mobili-sation des EPC de la moelle osseuse via le SDF-1 chez les rats avec infarctus du myo-carde a déjà été utilisée avec succès, afin de réduire nettement les dommages microvas-culaires au niveau du myocarde, provoqués

par l’infarctus.

Œdème maculaire microkystique pas unique-ment en cas de SEP

Deux travaux de Brain et Lancet Neurology, qui associent l’œdème maculaire microkystique (OMM) à la sclérose en plaques (SEP), ont éveillé l’intérêt du Dr Mathias Abegg (Berne). Les chercheurs de l’Hôpital de l’Île de Berne (service d’ophtalmologie) et du Centre ARTORG Center for Biomedical Engineering Research de l’Université de Berne ont démontré que l’OMM ne survient absolument pas qu’en cas de SEP. Ce travail s’est donc imposé en tête de la catégorie « Meilleure pertinence clinique ».

Le Dr Abegg a observé le cas d’une jeune fille de 13 ans, qui avait déjà été hospitalisée à deux reprises pour nutrition forcée en rai-son d’une anorexie nerveuse, et se plaignait d’une dégradation de sa vue. L’acuité visuelle était réduite des deux côtés en présence

PD Dr. Dr. Daniel Barthelmes (Zürich)

Ophta_5-2014.indd 306 29.09.14 15:56

Page 21: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 305

Die prämierten Arbeiten

Ein grosses Tiermodell für Gen-Untersuchungen bei Zapfendystrophie

Die Arbeit von Dr. Corinne Kostic (Lausanne) entstand in internationaler Kooperation unter Beteiligung des Teams für Biotherapie und Biotechnologie CRICM und New Vectys (Paris), des Roslin Instituts der Universität von Edinburgh und des Unit of Gene Therapy and Stem Cell Biology (UGTSCB) des Hôpital Jules-Gonin in Lausanne.

Bisher gibt es nur wenige bis keine brauchbaren Modelle grösse-rer Tiere für genetische Untersuchungen der Retina z.B. bei erb-lichen Zapfendystrophien. Untersuchungen an Primaten haben relativ hohe Hürden; das Schwein könnte eine Alternative sein. Die dem menschlichen Auge etwa entsprechende Grösse seiner Augen, die spezifische Verteilung der Zapfen in der Netzhaut, die Physiologie und die Verfügbarkeit sprechen dafür. Die Tech-nik der lentiviralen Transgenesis zum Einbringen mutierter Ge-ne in einen Organismus bietet eine wirksame Strategie zur Erfor-schung der Zapfenkrankheiten. Dr. Kostics Arbeitsgruppe brachte per Transgenesis ein domi-nantes mutiertes Allel für eine Zapfendystrophie in Schweine-Zygoten ein, welche in Jungsauen injiziert wurden. Unter den Abkömmlingen waren 60 % transgen, und dies in veränderlicher phänotypischer Ausprägung, wie man es auch beim Menschen antrifft. Dreizehn transgene und 9 normale Schweine wurden unter-sucht, u.a. mit einem photopischen Elektroretinogramm, im Hindernisparcours, mit OCT-Bildern der Retina und Retina-Histologien zu unterschiedlichen Zeitpunkten. Es gelang dem Team zu zeigen, dass die lentivirale Transgenesis mit retinaler Expression bei etwa 60 % der Tiere gut funktioniert, dass sich rasch eine Kohorte von Tieren mit einem breiten Spekt-rum an Krankheitsphänotypen generieren lässt und dass die Ex-pression der für diese Studie gewähl-ten Allele mit abnormalen retinalen Morphologien, Funktionstests und Histologien einhergeht. Die retina-len Veränderungen schritten nur langsam voran. Mit dem Vorliegen dieses Modells bei einem grossen Tier kommt die For-schung einen deutlichen Schritt wei-ter in der Testung klinischer Anwen-dungen bei diesen oder ähnlichen Genveränderungen.

Möglichkeiten einer Endothelzellreparatur bei diabetischer Retinopathie

Privatdozent Dr. Dr. Daniel Barthelmes (UniversitätsSpital Zürich und Save Sight Institute, University of Sydney) unter-suchte mit Kollegen beider Institute endotheliale Progeni-torzellen (EPC) und zeigte, dass EPCs in frühen Diabe-

Travaux ayant reçu des primesUn grand modèle animal pour les études géniques en cas de dystrophie de cône

Le travail du Dr Corinne Kostic a été réalisé dans le cadre d’une coopération internationale, avec la participation de l’équipe de Biothérapie et Biotechnologie CRICM et New Vectys (Paris), de l’Institut Roslin de l’Université d’Edim-bourg et de l’Unité de Thérapie Génique et de Biologie des Cellules Souches de l’Hôpital Jules-Gonin à Lausanne.

Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu ou pas de modèles de grands animaux utilisables dans le cadre des études génétiques de la rétine, par exemple dans le cas des dystrophies importantes des cônes. Des obstacles importants viennent compliquer les études menées sur les primates ; le cochon pourrait donc représenter une alternative intéressante pour les investigations génétiques. La taille de ses yeux, qui correspond environ à celle de l’œil humain, la répartition spécifique des cônes dans la rétine, la physiologie et la disponibilité de l’animal sont des critères favorables à son utili-sation. La technique de la transgenèse lentivirale, visant à intro-duire des gènes mutés dans un organisme, offre un stratégie va-lable pour étudier les maladies des cônes. Le groupe de travail du Dr Kostic a introduit par transgénèse tout d’abord un allèle dominant muté pour une dystrophie des cônes chez des zygotes de cochons, qui ont été injectés à de jeunes truies. Parmi la descendance, 60 % étaient transgéniques, et ce, avec une expression phénotypique variable, telle que recontrée aussi chez l’homme. 13 cochons transgéniques et 9 cochons normaux ont été étudiés, entre autres avec un électrorétinogramme photopique, une course d’obstacle, des images OCT des couches rétiniennes et les histo-logies de la rétine à des moments différents. L’équipe a réussi à montrer que la technique de la transgénèse len-tivirale avec expression rétinienne fonctionne bien chez environ

60 % des animaux, qu’une cohorte d’animaux ayant un large spectre de phénotypes de maladie peut être générée rapidement et que l’expression de l’allèle choisi pour cette étude s’accompagne d’anomalies dans les morphologies de la rétine, les tests fonctionnels et les histologies. Les modifica-tions rétiniennes n’ont progressé que lentement. Avec la présence de ce modèle chez un grand ani-mal, la recherche fait un progrès décisif dans l’es-sai des applications cliniques, en cas de modifica-tions géniques correspondantes ou similaires.

Possibilité d’une réparation des cellules endothéliales en cas de rétinopathie diabétique

Le privat-docent Dr Daniel Barthelmes (Hôpital universi-taire de Zurich et Institut «Save Sight» de l’Université de Sydney) a étudié avec ses collègues des deux instituts les progéniteurs endothéliaux (EPC). Son travail a permis de démontrer que les EPC aux stades précoces ne sont pas

Dr. Corinne Kostic (Lausanne)

Ophta_5-2014.indd 305 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO306 S W I S SophthAWAWA AWAW RD

tes-Stadien vermindert freigesetzt werden. Hieraus ergibt sich ein möglicher Ansatz zur Behandlung. Auch er erreich-te den geteilten 1. Platz «Beste experimentelle Arbeit».

Bei Diabetes mellitus treten an der Netzhaut bereits sehr früh mikrovaskuläre Schäden auf, ohne dass klinisch Veränderungen zu beobachten sind. Der Körper verfügt zur Reparatur von Ge-fässschäden über sog. endotheliale Progenitorzellen (EPC). Die-se stammen zum grossen Teil aus dem Knochenmark. Sie haben Stammzelleigenschaften mit festgelegtem künftigem Funktions-bereich. Es wäre interessant, EPCs für eine frühzeitige Therapie retinaler diabetesassoziierter Gefässschäden verfügbar zu ma-chen, um mikrovaskuläre Veränderungen zu beeinflussen. Tatsächlich ist die Anzahl dieser Zellen im peripheren Blut bei Diabetes vermindert. Untersucht wurden möglichen Ursachen für die verminderte Anzahl sowie die Frage, ob ein retinaler Ge-fässschaden in der Retina mit endothelialen Progenitorzellen (EPC) aus dem Knochenmark repariert werden kann.Die Bildung und Funktion der EPCs aus dem Knochenmark sind im Mausmodell bei frühem Diabetes nicht gestört, und bei Injektion ins Auge können sie tatsächlich eine vaskuläre Repara-tur bewirken. Auch die für eine normale Endothelfunktion wichtigen funktionsbezogenen Gene sind nicht verändert. Doch werden bei Diabetes deutlich weniger EPCs ins periphere Blut mobilisiert. Die Arbeit weist eine signifikante Herabsetzung des Gens sowie des Genprodukts für den Faktor SDF-1 (Stromal cell-derived fac-tor-1) nach, der für die Mobilisierung wesent-lich mit verantwortlich ist. Das ist umso inter essanter, als eine pharmakologische Sti-mulation der EPC-Mobilisation aus dem Knochenmark über SDF-1 bei Ratten mit myokardialem Infarkt bereits erfolgreich ein-gesetzt wurde, um die durch den Infarkt her-vorgerufenen mikrovaskulären Schäden am Myokard deutlich zu reduzieren.

Mikrozystisches Makulaödem nicht nur bei MS

Zwei Arbeiten aus Brain und Lancet Neurology, die das mik-rozystische makuläre Ödem (MME) mit der Multiplen Sklero-se assoziieren, weckten das Interesse von Dr. Dr. Mathias Abegg (Bern). Die Forscher vom Inselspital Bern (Abteilung für Augenheilkunde) und des ARTORG Center for Biomedi-cal Engineering Research der Universität Bern demonstrier-ten, dass das MME keineswegs nur bei MS auftritt. Diese Ar-beit lag daher in der Kategorie «Höchste klinische Relevanz» an vorderster Stelle.

Dr. Abegg beobachtete den Fall einer Dreizehnjährigen, die be-reits zweimal zur Zwangsernährung wegen Anorexia nervosa hospitalisiert worden war und über verschlechtertes Sehen klag-te. Der Visus war beidseits reduziert, und es fand sich ein relati-ves afferentes Pupillendefizit. Als Ursache für die beidseitige Vi-susminderung wurde in der Folge ein Keimzelltumor mit Kom-pression des Chiasma opticum gefunden. In der Retina fiel ein mikrozystisches Makulaödem auf mit feinen vertikalen Vakuo-

réduits en cas de diabète, mais que leur libération est déficitaire. Il en résulte une approche thérapeutique possible. Le Dr Barthelmes a également obtenu la première place de la catégorie « Meilleur travail expérimental ».

En cas de diabète sucré, des dommages microvasculaires se pro-duisent dès un stade précoce au niveau de la rétine, sans que l’on ne puisse observer de modifications cliniques. Pour réparer des lésions vasculaires, le corps dispose de cellules appelées les progé-niteurs endothéliaux (EPC). Ceux-ci proviennent en grande par-tie de la moelle osseuse, et bénéficient de propriétés des cellules souches, avec un domaine fonctionnel futur fixé. Il serait intéres-sant de pouvoir disposer des EPC pour une thérapie précoce des lésions vasculaires associées au diabète, dans le but de réduire les modifications microvasculaires. En effet, en cas de diabète, le nombre de ces cellules est réduit dans le sang périphérique. Les causes possibles de ce nombre réduit ont été étudiées, ainsi que la question de savoir si un dommage vasculaire rétinien peut être ré-paré dans la rétine avec des progéniteurs endothéliaux (EPC) ayant été isolés à partir de la moelle osseuse.La formation et la fonction des EPC de la moelle osseuse ne sont pas perturbées dans le modèle de souris en cas de diabète précoce et, lors de l’injection dans l’œil, ils peuvent réellement induire une réparation vasculaire. Les gènes liés à la fonction, qui sont importants pour une fonction endothéliale normale, ne sont pas modifiés. Toutefois, en cas de diabète, un nombre nettement in-férieur d’EPC a été mobilisé dans le sang périphérique.

Le travail met en évidence une diminution significative du gène et du produit génique pour le facteur SDF-1 (Stromal cell-de-rived factor-1), qui est co-responsable dans une grande mesure de la mobilisation. C’est est d’autant plus intéressant qu’une stimulation pharmacologique de la mobili-sation des EPC de la moelle osseuse via le SDF-1 chez les rats avec infarctus du myo-carde a déjà été utilisée avec succès, afin de réduire nettement les dommages microvas-culaires au niveau du myocarde, provoqués

par l’infarctus.

Œdème maculaire microkystique pas unique-ment en cas de SEP

Deux travaux de Brain et Lancet Neurology, qui associent l’œdème maculaire microkystique (OMM) à la sclérose en plaques (SEP), ont éveillé l’intérêt du Dr Mathias Abegg (Berne). Les chercheurs de l’Hôpital de l’Île de Berne (service d’ophtalmologie) et du Centre ARTORG Center for Biomedical Engineering Research de l’Université de Berne ont démontré que l’OMM ne survient absolument pas qu’en cas de SEP. Ce travail s’est donc imposé en tête de la catégorie « Meilleure pertinence clinique ».

Le Dr Abegg a observé le cas d’une jeune fille de 13 ans, qui avait déjà été hospitalisée à deux reprises pour nutrition forcée en rai-son d’une anorexie nerveuse, et se plaignait d’une dégradation de sa vue. L’acuité visuelle était réduite des deux côtés en présence

PD Dr. Dr. Daniel Barthelmes (Zürich)

Ophta_5-2014.indd 306 29.09.14 15:56

Page 22: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 307S W I S SophthAWAWA AWAW RD

len in der inneren nukleären Schicht. Das führte zur Überle-gung, ob MME auch Folge einer Optikusneuropathie (ON) sein könnten. Um diese Hypothese zu prüfen, evaluierte Abegg 180 Augen mit ON retrospektiv. Bei 8 % war das MME nachweisbar, als perifo-vealer Ring, im Infrarotbild und auch mit automatischer Seg-mentierung im OCT gut erkennbar. Es ist damit keineswegs pa-thognomonisch für die Multiple Sklerose. Die innere nukleäre Schicht ist verdickt, was auf ein echtes Ödem hindeutet. Da in der Angiographie keine Gefässleckage assoziiert ist, wird vermutet, dass eine Dysfunktion der Müllerzellen zu ei-ner verminderten Wasseraufnahme in der Netzhaut und so zum Anschwellen der inneren nukleären Schicht führt. Ein Risikofak-tor ist nach Abeggs Daten ein ju-gendliches Alter. Nach den Beobachtungen der Ar-beitsgruppe dauert es mindestens drei Monate ab Beginn einer Op-tikusneuropathie, bis das MME sichtbar wird. Als bessere Be-schreibung der retinalen Vorgän-ge schlägt er die Verwendung des Begriffs «retrograde Makulopa-thie» vor.

Komplette Gen-Sequenzierung bei Retinitis pigmentosa ist lohnend

Dr. Carlo Rivolta, PhD (Lausanne) erzielte mit seiner Arbeit die höchste Punktzahl aller eingereichten Arbeiten für seinen Nachweis, dass es lohnt, die Nadel im Heuhaufen zu suchen: Mit der kompletten Sequen-zierung des Genoms kommen Forschende bei der Retinitis pigmentosa (RP) trotz einer grossen Informa-tionsflut auch im Hinblick auf mögliche Therapien entschieden weiter. Beteiligt waren etliche weitere Institute in Japan, den USA, Kanada, Israel und in der Schweiz.

Die hereditären Netzhautdegenerationen mit RP sind genetisch die heterogenste Gruppe an Erbkrankheiten: 259 Gene und Genloci wurden ermittelt, die am Ende zur gleichen Krankheit führen. Aber noch immer finden sich bei jedem Dritten keine verursachenden Gene. In der Gentechnik ist seit etwa 5 Jahren eine Revolution im Gang. Wo sich frühere Untersuchungen mit Techniken begnü-gen mussten, die 0.0001 % der humanen Gen-Information ana-lysieren, kann man jetzt 4’000’000 DNA-Varianten pro Indivi-duum nachweisen, in 100 % des Genoms. Eine einzige komplet-te Genomsequenzierung verschlang vor 13 Jahren 100 Mio $, kostet heute aber «nur» noch 4000 $. Ist dieses Übermass an Gen-Information jedoch sinnvoll?Dr. Rivoltas Arbeitsgruppe analysierte nicht miteinander ver-wandte Patienten mit rezessiver RP durch komplette Genomse-quenzierung. Er untersuchte zwei Extreme an Populationen: je 8 Patienten aus den USA, die dort üblicherweise mindestens zwei betroffene Mitglieder in der Familie haben und sehr gut cha-

d’un relatif déficit pupillaire afférent. Comme cause de la baisse de la vue sur les deux yeux, on a identifié par la suite une tumeur germinale avec une compression du chiasma optique. Dans la ré-tine, on a remarqué un œdème maculaire microkystique, avec de fines vacuoles verticales dans la couche nucléaire interne. Cela a conduit à se demander si l’OMM pourrait être aussi la consé-quence d’une neuropathie optique (ON). Pour vérifier cette hy-pothèse, Abegg a évalué rétrospectivement 180 yeux présentant une ON. Sur 8 % des sujets, l’OMM a pu être mis en évidence sous forme d’un anneau périfovéal, bien identifiable à l’image in-frarouge et aussi avec segmentation automatique à l’OCT. Ainsi, il n’est absolument pas pathognomonique pour la sclérose en plaques.

La couche nucléaire interne est épaissie, ce qui in-dique un véritable œdème. Etant donné qu’aucune fuite vasculaire n’y est associée à l’angiographie, on suppose qu’un dysfonctionnement des cellules de Müller entraîne une réduction de l’absorption d’eau dans la rétine, et donc, un gonflement de la couche nucléaire interne. Selon les données d’Abegg, le jeune âge est un facteur de risque. D’après les observations du groupe de travail, il faut au moins trois mois à compter du début d’une neuropa-thie optique pour que l’OMM soit visible. Le Dr Abegg propose d’utiliser le concept de « maculopathie rétro-grade » pour mieux décrire les processus rétiniens.

Le séquençage complet des gènes est valable en cas de rétinite pigmentaire

Le Dr Carlo Rivolta (Lausanne) a obtenu avec son travail de recherche le score le plus élevé au total de tous les travaux remis, en prouvant que cela vaut la peine de chercher une aiguille dans une botte de foin: avec le séquençage complet du génome, les chercheurs avancent résolument dans la recherche et les possibles thérapies pour la rétinite pigmentaire, malgré un flot d’informations important. Ont participé d’autres instituts au Japon, aux États-Unis, au Canada, en Israël et en Suisse.

Les dégénérescences héréditaires de la rétine, comprenant la réti-nite pigmentaire (RP), sont génétiquement le groupe le plus hété-rogène de maladies héréditaires: 250 gènes et loci ont été détermi-nés, qui conduisent en fin de compte à la même maladie; toute-fois, chez une personne sur trois environ, aucun gène à l’origine de la maladie ne peut être trouvé. Une révolution est en marche depuis environ 5 ans dans la re-cherche génétique : le séquençage de génomes complets. Là où la recherche précédente devait se contenter de techniques qui per-mettaient l’analyse de quelques mutations, en ciblant environ le 0,0001 % du génome humain, on peut maintenant analyser 4’000’000 de variantes de l’ADN par individu, sur le 100 % du génome. Cependant, un seul séquençage de génome qui, il y a 13 ans, coûtait 100 millions de dollars, ne coûte plus aujourd’hui « que » 4000 $. Cet excès d’informations sur les gènes est-il toute-fois utile?Le groupe de travail du Dr Rivolta a analysé des patients non ap-parentés entre eux, présentant une RP récessive, en procédant à un séquençage complet du génome. Il a étudié deux extrêmes

PD Dr. Dr. Mathias Abegg (Bern)

Ophta_5-2014.indd 307 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO308

rakterisiert sind, und aus Japan, wo üblicherweise isolierte, kaum charakterisierte Fälle auftreten. Zwei von fünf Patienten liessen Mutationen infolge chromoso-maler Änderungen erkennen, die mit den bisherigen Systemen nicht entdeckt worden wären, sodass sich der Aufwand klar lohnt. Diese Resultate deuten darauf hin, dass selbst in bekann-ten Krankheitsgenen noch «unkonventionelle» Mutationen ent-deckt werden können, sodass bei Netzhautdegenerationen die Genomsequenzierung wohl die Gentechnik der nahen Zukunft ist. Das Aufspüren von Mutationen ist für die Diagnose auf molekularer Ebe-ne und für genbasierte Studien ausser-ordentlich wichtig, essenziell aber auch für therapeutische Ansätze zur Korrektur dieser genetischen Fehler. Dank dieser Art genetischer Informa-tionen wurden in jüngster Zeit klini-sche Studien in Kanada, den USA und Grossbritannien durchgeführt, mit sehr ermutigenden Ergebnissen für die Patienten. • − UNo

de populations : 8 patients venus des USA, ayant au moins deux membres touchés dans leur famille et qui sont très bien caractéri-sés, et 8 patients venus du Japon, où des cas normalement isolés, peu caractérisés se produisent. Deux patients sur cinq ont présenté des mutations dues à des mo-difications chromosomiques, qui n’auraient pas été découvertes avec les systèmes existants, de sorte que le coût élevé vaut ici clai-rement la peine. Ces résultats indiquent que même dans les gènes de la maladie qui sont déjà connus des mutations « non conven-

tionnelles » peuvent être détectées, de sorte que, pour les dégénérescences de la rétine, le séquen-çage du génome constitue bien la technique gé-nique de l’avenir proche. La détection des mu-tations est extrêmement importante pour le diagnostic sur le plan moléculaire mais surtout pour des thérapies basées sur la correction de ces défauts génétiques. Grâce à ce type d’infor-mations génétiques, des essais cliniques ont été conduits récemment au Canada, Etats-Unis et Royaume-Uni avec des résultats très encoura-geants pour les patients. • − UNo

Dr. Carlo Rivolta (Lausanne), MER

Der SOG-Vorstand unterstützt die neue Studie zu diesem The-ma. Wir bitten Sie, Ihre Patient / innen zur Studien-Teilnahme einzuladen!Stefan Spring, Forschungsbeauftragter des Schweizerischer Zen-tralvereins für das Blindenwesen SZB, Zürich

Was kann helfen, den Arbeitsplatz zu erhalten?

Sind sie trotz ernsthafter Sehprobleme beruflich im ersten Ar-beitsmarkt tätig? Oder waren Sie in den letzten zehn Jahren noch beruflich aktiv? Sie sind ausserdem mindestens 25 Jahre alt?Wir bitten Sie, mit uns am Telefon über Ihre berufliche Erfah-rung zu sprechen. Melden Sie sich mit Ihrem Namen und Ihrer Telefonnummer:

• Telefon (kostenlos) 078 698 19 13 (auch SMS möglich)• Email: [email protected]• Formular auf der Projekt-Website: www.sams-info.ch• Brief: Prof. Dr. Anna Maria Riedi, ZHAW Zürcher

Hochschule für Angewandte Wissenschaften, Departement Soziale Arbeit, Pfingstweidstrasse 96, Postfach 707, 8037 Zürich.

Die landesweit durchgeführte Studie wird herausfinden, was hilft um eine Arbeitsstelle trotz Sehproblemen zu erhalten. Ihre Daten werden absolut vertraulich behandelt und für die Auswer-tung anonymisiert. Weder Namen noch Personalien werden an Versicherungen, Arbeitgeber, Behörden, Ärzte oder andere Stel-len weitergegeben.

Weitere Informationen auch unter www.sams-info.ch

SAMS – Studie zum Arbeitsleben von Menschen mit Sehschädigung

Gefährdung für den Arbeitsplatz?

NEU

Erste und einzige unkonservierte Prostaglandin-Analogon-Fixkombination*. Für Ihre Patienten, die auf Monotherapie nicht ausreichend ansprechen oder eine Kombinationstherapie ohne Konservierungs-stoffe brauchen.1

Kurzfachinformation GANFORT® Unit Dose Zusammensetzung: Augentropfen mit 0,3 mg Bimatoprost und 5 mg Timolol pro 1 ml (sine conserv.) Indikation: IOD-Senkung b. Pat. mit chron. Weitwinkelglaukom oder okulärer Hypertension nach ungenügendem Ansprechen auf topische Betablocker oder Prostaglan-din-Analoga. Dosierung/Anwendung: 1mal tägl. 1 Tropfen morgens oder abends, immer zur gleichen Zeit ins betro�ene Auge. Einzeldosen zur einmaligen Verwendung, Abstand von 5 Minuten zu anderen Augenzubereitungen, Vorsicht bei eingeschr. Nieren- und Leberfunk-tion, nicht empfohlen bei Kindern und Jugendlichen. Kontraindikationen: Reaktive Atemwegserkrankung einschl. (anamnestisch bekanntem) Bronchialasthma, schwere COPD, Sinusbradykardie, Sick-Sinus-Syndrom, sinuatrialer Block, AV-Block ³ 2. Grades (nicht durch Herzschrittmacher kontrolliert), manifeste Herzinsu�zienz, kardiogener Schock. Überemp-�ndlichkeit gegen Wirk- o. Hilfssto�e. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Sys-temische Wirkungen möglich, insbes. unerwünschte kardiovaskuläre u. pulmonale Wirkun-gen; Vorsicht bei koronarer Herzerkrankung, Prinzmental-Angina, Herzinsu�zienz, art. Hypotonie und AV-Block 1. Grades, schweren peripheren Kreislauferkrankungen (schweres Raynaud-Syndrom); COPD, Asthmapatienten; mögl. Maskierung einer Hyperthyreose oder Hypoglykämie, Vorsicht bei Hornhauterkrankungen, mögliche Verstärkung einer system. Betablockade und Abschwächung der Wirkung von Beta-Agonisten, stärkere Reaktion bei Atopikern und Pat. mit anamnest. schweren anaphylakt. Reaktionen möglich, ungenügen-des Ansprechen auf Adrenalin möglich, Berichte über Aderhautablösung nach �ltrierenden

OPs; verstärktes Wimpernwachstum, verstärkte braune persistierende Irispigmentierung, periorbitale Gewebepigmentierung, Dunkelfärbung des Augenlids oder der periokulären Haut möglich; Vorsicht bei aphaken, pseudophaken Pat. mit Ruptur des hinteren Kapselsacks und bekannten Risikofaktoren f. Makulaödem und akuten intraokulären Entzündungen, Haarwachstum bei repetitivem Hautkontakt mit Lösung; verminderte IOD-senkende Wir-kung bei > 1 Bimatoprost-Dosis/Tag. Interaktionen: orale Kalzium-Kanalblocker, Gua-nethidin, Betablocker, Parasympathomimetika, Antiarrhythmika, Digitalisglykoside, CYP2D6-Hemmer, Adrenalin. SS/Stillzeit: Anwendung in SS nur, wenn eindeutig erforder-lich, keine Anw. in Stillzeit. Unerwünschte Wirkungen: Sehr häu�g: konjunktivale Hyperämie Häu�g: Kopfschmerzen, Keratitis punctata, Augenschmerzen, trockenes Auge, Fremdkörpergefühl, Liderythem, Photophobie, gesteigerter Tränen�uss, Juckreiz am Auge, Augen- u. Bindehautreizung, Wimpernwachstum, periokuläre Pigmentierung. Packung: Einzeldosen: 30 x 0,4ml, 90 x 0,4ml. Abgabekategorie: [B]. Kassenzulässig. Stand der Information: Juni 2014. Die vollständige Fachinformation ist auf der Homepage von Swiss-medic (www.swissmedic.ch) oder auf www.swissmedicinfo.ch publiziert. Zul.-Inh.: Allergan AG, Hardturmstrasse 11, 8005 Zürich. GAN_V1.1_JUL2014D

* In der Substanzgruppe der Prostaglandine 1. Schweizer Fachinformation GANFORT®/GANFORT® Unit Dose, www.swissmedicinfo.ch

CH/0208/2014, Juli 2014

Ophta_5-2014.indd 308 29.09.14 15:56

Page 23: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 307

len in der inneren nukleären Schicht. Das führte zur Überle-gung, ob MME auch Folge einer Optikusneuropathie (ON) sein könnten. Um diese Hypothese zu prüfen, evaluierte Abegg 180 Augen mit ON retrospektiv. Bei 8 % war das MME nachweisbar, als perifo-vealer Ring, im Infrarotbild und auch mit automatischer Seg-mentierung im OCT gut erkennbar. Es ist damit keineswegs pa-thognomonisch für die Multiple Sklerose. Die innere nukleäre Schicht ist verdickt, was auf ein echtes Ödem hindeutet. Da in der Angiographie keine Gefässleckage assoziiert ist, wird vermutet, dass eine Dysfunktion der Müllerzellen zu ei-ner verminderten Wasseraufnahme in der Netzhaut und so zum Anschwellen der inneren nukleären Schicht führt. Ein Risikofak-tor ist nach Abeggs Daten ein ju-gendliches Alter. Nach den Beobachtungen der Ar-beitsgruppe dauert es mindestens drei Monate ab Beginn einer Op-tikusneuropathie, bis das MME sichtbar wird. Als bessere Be-schreibung der retinalen Vorgän-ge schlägt er die Verwendung des Begriffs «retrograde Makulopa-thie» vor.

Komplette Gen-Sequenzierung bei Retinitis pigmentosa ist lohnend

Dr. Carlo Rivolta, PhD (Lausanne) erzielte mit seiner Arbeit die höchste Punktzahl aller eingereichten Arbeiten für seinen Nachweis, dass es lohnt, die Nadel im Heuhaufen zu suchen: Mit der kompletten Sequen-zierung des Genoms kommen Forschende bei der Retinitis pigmentosa (RP) trotz einer grossen Informa-tionsflut auch im Hinblick auf mögliche Therapien entschieden weiter. Beteiligt waren etliche weitere Institute in Japan, den USA, Kanada, Israel und in der Schweiz.

Die hereditären Netzhautdegenerationen mit RP sind genetisch die heterogenste Gruppe an Erbkrankheiten: 259 Gene und Genloci wurden ermittelt, die am Ende zur gleichen Krankheit führen. Aber noch immer finden sich bei jedem Dritten keine verursachenden Gene. In der Gentechnik ist seit etwa 5 Jahren eine Revolution im Gang. Wo sich frühere Untersuchungen mit Techniken begnü-gen mussten, die 0.0001 % der humanen Gen-Information ana-lysieren, kann man jetzt 4’000’000 DNA-Varianten pro Indivi-duum nachweisen, in 100 % des Genoms. Eine einzige komplet-te Genomsequenzierung verschlang vor 13 Jahren 100 Mio $, kostet heute aber «nur» noch 4000 $. Ist dieses Übermass an Gen-Information jedoch sinnvoll?Dr. Rivoltas Arbeitsgruppe analysierte nicht miteinander ver-wandte Patienten mit rezessiver RP durch komplette Genomse-quenzierung. Er untersuchte zwei Extreme an Populationen: je 8 Patienten aus den USA, die dort üblicherweise mindestens zwei betroffene Mitglieder in der Familie haben und sehr gut cha-

d’un relatif déficit pupillaire afférent. Comme cause de la baisse de la vue sur les deux yeux, on a identifié par la suite une tumeur germinale avec une compression du chiasma optique. Dans la ré-tine, on a remarqué un œdème maculaire microkystique, avec de fines vacuoles verticales dans la couche nucléaire interne. Cela a conduit à se demander si l’OMM pourrait être aussi la consé-quence d’une neuropathie optique (ON). Pour vérifier cette hy-pothèse, Abegg a évalué rétrospectivement 180 yeux présentant une ON. Sur 8 % des sujets, l’OMM a pu être mis en évidence sous forme d’un anneau périfovéal, bien identifiable à l’image in-frarouge et aussi avec segmentation automatique à l’OCT. Ainsi, il n’est absolument pas pathognomonique pour la sclérose en plaques.

La couche nucléaire interne est épaissie, ce qui in-dique un véritable œdème. Etant donné qu’aucune fuite vasculaire n’y est associée à l’angiographie, on suppose qu’un dysfonctionnement des cellules de Müller entraîne une réduction de l’absorption d’eau dans la rétine, et donc, un gonflement de la couche nucléaire interne. Selon les données d’Abegg, le jeune âge est un facteur de risque. D’après les observations du groupe de travail, il faut au moins trois mois à compter du début d’une neuropa-thie optique pour que l’OMM soit visible. Le Dr Abegg propose d’utiliser le concept de « maculopathie rétro-grade » pour mieux décrire les processus rétiniens.

Le séquençage complet des gènes est valable en cas de rétinite pigmentaire

Le Dr Carlo Rivolta (Lausanne) a obtenu avec son travail de recherche le score le plus élevé au total de tous les travaux remis, en prouvant que cela vaut la peine de chercher une aiguille dans une botte de foin: avec le séquençage complet du génome, les chercheurs avancent résolument dans la recherche et les possibles thérapies pour la rétinite pigmentaire, malgré un flot d’informations important. Ont participé d’autres instituts au Japon, aux États-Unis, au Canada, en Israël et en Suisse.

Les dégénérescences héréditaires de la rétine, comprenant la réti-nite pigmentaire (RP), sont génétiquement le groupe le plus hété-rogène de maladies héréditaires: 250 gènes et loci ont été détermi-nés, qui conduisent en fin de compte à la même maladie; toute-fois, chez une personne sur trois environ, aucun gène à l’origine de la maladie ne peut être trouvé. Une révolution est en marche depuis environ 5 ans dans la re-cherche génétique : le séquençage de génomes complets. Là où la recherche précédente devait se contenter de techniques qui per-mettaient l’analyse de quelques mutations, en ciblant environ le 0,0001 % du génome humain, on peut maintenant analyser 4’000’000 de variantes de l’ADN par individu, sur le 100 % du génome. Cependant, un seul séquençage de génome qui, il y a 13 ans, coûtait 100 millions de dollars, ne coûte plus aujourd’hui « que » 4000 $. Cet excès d’informations sur les gènes est-il toute-fois utile?Le groupe de travail du Dr Rivolta a analysé des patients non ap-parentés entre eux, présentant une RP récessive, en procédant à un séquençage complet du génome. Il a étudié deux extrêmes

PD Dr. Dr. Mathias Abegg (Bern)

Ophta_5-2014.indd 307 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO308 S W I S SophthAWAWA AWAW RD

rakterisiert sind, und aus Japan, wo üblicherweise isolierte, kaum charakterisierte Fälle auftreten. Zwei von fünf Patienten liessen Mutationen infolge chromoso-maler Änderungen erkennen, die mit den bisherigen Systemen nicht entdeckt worden wären, sodass sich der Aufwand klar lohnt. Diese Resultate deuten darauf hin, dass selbst in bekann-ten Krankheitsgenen noch «unkonventionelle» Mutationen ent-deckt werden können, sodass bei Netzhautdegenerationen die Genomsequenzierung wohl die Gentechnik der nahen Zukunft ist. Das Aufspüren von Mutationen ist für die Diagnose auf molekularer Ebe-ne und für genbasierte Studien ausser-ordentlich wichtig, essenziell aber auch für therapeutische Ansätze zur Korrektur dieser genetischen Fehler. Dank dieser Art genetischer Informa-tionen wurden in jüngster Zeit klini-sche Studien in Kanada, den USA und Grossbritannien durchgeführt, mit sehr ermutigenden Ergebnissen für die Patienten. • − UNo

de populations : 8 patients venus des USA, ayant au moins deux membres touchés dans leur famille et qui sont très bien caractéri-sés, et 8 patients venus du Japon, où des cas normalement isolés, peu caractérisés se produisent. Deux patients sur cinq ont présenté des mutations dues à des mo-difications chromosomiques, qui n’auraient pas été découvertes avec les systèmes existants, de sorte que le coût élevé vaut ici clai-rement la peine. Ces résultats indiquent que même dans les gènes de la maladie qui sont déjà connus des mutations « non conven-

tionnelles » peuvent être détectées, de sorte que, pour les dégénérescences de la rétine, le séquen-çage du génome constitue bien la technique gé-nique de l’avenir proche. La détection des mu-tations est extrêmement importante pour le diagnostic sur le plan moléculaire mais surtout pour des thérapies basées sur la correction de ces défauts génétiques. Grâce à ce type d’infor-mations génétiques, des essais cliniques ont été conduits récemment au Canada, Etats-Unis et Royaume-Uni avec des résultats très encoura-geants pour les patients. • − UNo

Dr. Carlo Rivolta (Lausanne), MER

Der SOG-Vorstand unterstützt die neue Studie zu diesem The-ma. Wir bitten Sie, Ihre Patient / innen zur Studien-Teilnahme einzuladen!Stefan Spring, Forschungsbeauftragter des Schweizerischer Zen-tralvereins für das Blindenwesen SZB, Zürich

Was kann helfen, den Arbeitsplatz zu erhalten?

Sind sie trotz ernsthafter Sehprobleme beruflich im ersten Ar-beitsmarkt tätig? Oder waren Sie in den letzten zehn Jahren noch beruflich aktiv? Sie sind ausserdem mindestens 25 Jahre alt?Wir bitten Sie, mit uns am Telefon über Ihre berufliche Erfah-rung zu sprechen. Melden Sie sich mit Ihrem Namen und Ihrer Telefonnummer:

• Telefon (kostenlos) 078 698 19 13 (auch SMS möglich)• Email: [email protected]• Formular auf der Projekt-Website: www.sams-info.ch• Brief: Prof. Dr. Anna Maria Riedi, ZHAW Zürcher

Hochschule für Angewandte Wissenschaften, Departement Soziale Arbeit, Pfingstweidstrasse 96, Postfach 707, 8037 Zürich.

Die landesweit durchgeführte Studie wird herausfinden, was hilft um eine Arbeitsstelle trotz Sehproblemen zu erhalten. Ihre Daten werden absolut vertraulich behandelt und für die Auswer-tung anonymisiert. Weder Namen noch Personalien werden an Versicherungen, Arbeitgeber, Behörden, Ärzte oder andere Stel-len weitergegeben.

Weitere Informationen auch unter www.sams-info.ch

SAMS – Studie zum Arbeitsleben von Menschen mit Sehschädigung

Gefährdung für den Arbeitsplatz?

NEU

Erste und einzige unkonservierte Prostaglandin-Analogon-Fixkombination*. Für Ihre Patienten, die auf Monotherapie nicht ausreichend ansprechen oder eine Kombinationstherapie ohne Konservierungs-stoffe brauchen.1

Kurzfachinformation GANFORT® Unit Dose Zusammensetzung: Augentropfen mit 0,3 mg Bimatoprost und 5 mg Timolol pro 1 ml (sine conserv.) Indikation: IOD-Senkung b. Pat. mit chron. Weitwinkelglaukom oder okulärer Hypertension nach ungenügendem Ansprechen auf topische Betablocker oder Prostaglan-din-Analoga. Dosierung/Anwendung: 1mal tägl. 1 Tropfen morgens oder abends, immer zur gleichen Zeit ins betro�ene Auge. Einzeldosen zur einmaligen Verwendung, Abstand von 5 Minuten zu anderen Augenzubereitungen, Vorsicht bei eingeschr. Nieren- und Leberfunk-tion, nicht empfohlen bei Kindern und Jugendlichen. Kontraindikationen: Reaktive Atemwegserkrankung einschl. (anamnestisch bekanntem) Bronchialasthma, schwere COPD, Sinusbradykardie, Sick-Sinus-Syndrom, sinuatrialer Block, AV-Block ³ 2. Grades (nicht durch Herzschrittmacher kontrolliert), manifeste Herzinsu�zienz, kardiogener Schock. Überemp-�ndlichkeit gegen Wirk- o. Hilfssto�e. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Sys-temische Wirkungen möglich, insbes. unerwünschte kardiovaskuläre u. pulmonale Wirkun-gen; Vorsicht bei koronarer Herzerkrankung, Prinzmental-Angina, Herzinsu�zienz, art. Hypotonie und AV-Block 1. Grades, schweren peripheren Kreislauferkrankungen (schweres Raynaud-Syndrom); COPD, Asthmapatienten; mögl. Maskierung einer Hyperthyreose oder Hypoglykämie, Vorsicht bei Hornhauterkrankungen, mögliche Verstärkung einer system. Betablockade und Abschwächung der Wirkung von Beta-Agonisten, stärkere Reaktion bei Atopikern und Pat. mit anamnest. schweren anaphylakt. Reaktionen möglich, ungenügen-des Ansprechen auf Adrenalin möglich, Berichte über Aderhautablösung nach �ltrierenden

OPs; verstärktes Wimpernwachstum, verstärkte braune persistierende Irispigmentierung, periorbitale Gewebepigmentierung, Dunkelfärbung des Augenlids oder der periokulären Haut möglich; Vorsicht bei aphaken, pseudophaken Pat. mit Ruptur des hinteren Kapselsacks und bekannten Risikofaktoren f. Makulaödem und akuten intraokulären Entzündungen, Haarwachstum bei repetitivem Hautkontakt mit Lösung; verminderte IOD-senkende Wir-kung bei > 1 Bimatoprost-Dosis/Tag. Interaktionen: orale Kalzium-Kanalblocker, Gua-nethidin, Betablocker, Parasympathomimetika, Antiarrhythmika, Digitalisglykoside, CYP2D6-Hemmer, Adrenalin. SS/Stillzeit: Anwendung in SS nur, wenn eindeutig erforder-lich, keine Anw. in Stillzeit. Unerwünschte Wirkungen: Sehr häu�g: konjunktivale Hyperämie Häu�g: Kopfschmerzen, Keratitis punctata, Augenschmerzen, trockenes Auge, Fremdkörpergefühl, Liderythem, Photophobie, gesteigerter Tränen�uss, Juckreiz am Auge, Augen- u. Bindehautreizung, Wimpernwachstum, periokuläre Pigmentierung. Packung: Einzeldosen: 30 x 0,4ml, 90 x 0,4ml. Abgabekategorie: [B]. Kassenzulässig. Stand der Information: Juni 2014. Die vollständige Fachinformation ist auf der Homepage von Swiss-medic (www.swissmedic.ch) oder auf www.swissmedicinfo.ch publiziert. Zul.-Inh.: Allergan AG, Hardturmstrasse 11, 8005 Zürich. GAN_V1.1_JUL2014D

* In der Substanzgruppe der Prostaglandine 1. Schweizer Fachinformation GANFORT®/GANFORT® Unit Dose, www.swissmedicinfo.ch

CH/0208/2014, Juli 2014

Ophta_5-2014.indd 308 29.09.14 15:56

Page 24: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Focus310

Diese Arbeit befasst sich mit der in Euro-pa am schnellsten wachsenden Bevölke-rungsgruppe, mit der der hochaltrigen Menschen.1 Diesen Trend spüren auch Beratungsstellen für Sehbehinderte. In den Jahren zwischen 2003 und 2013 ist der Anteil der 85-jährigen und älteren Kli-enten der Beratungsstelle für Sehbehin-derte Bern beispielsweise von 24 % auf 34 % gestiegen.Am Beispiel eines Patientenkollektivs von über 90-Jährigen, die in den Jahren 2012 und 2013 Dienstleistungen der Bera-

tungsstelle für Sehbehinderte Bern in An-spruch genommen haben, werden Forde-rungen an eine altersspezifische Low Visi-on-Rehabilitation zur Diskussion gestellt. Die dargestellten Befunde erheben nicht den Anspruch, wissenschaftlichen Kriteri-en streng zu genügen. Sie dienen vielmehr einer «kaleidoskopartigen» Beschreibung dieser besonderen Patientengruppe.

1. Methode und ProbandenAnalysiert wurden Dossiers von n=100 Probanden mit einem durchschnittlichen

Alter von 92.6 Jahren (Spannweite 90 – 100, 80 w, 20 m). Die Dossiers beinhalten u. a. augenärztliche Zeugnisse und Proto-kolle der Rehabilitationsmassnahmen.54 von 100 Personen waren «neue» Klien-ten, das heisst, sie hatten vorher noch kei-nen Kontakt zur Beratungsstelle. 42 Pro-banden haben sich selber an die Bera-tungsstelle gewandt, 27 wurden durch Angehörige angemeldet (mehrheitlich durch Töchter) und 26 wurden direkt von ihren behandelnden Ophthalmologen zu-gewiesen.

Lohnt sich das noch? Low Vision-Rehabilitation mit über 90-jährigen Personen Markus Sutter, Bern

«Lohnt sich die Anschaffung eines Lesegerätes in meinem Alter noch?» «Macht die anti-VEGF-Therapie für diese 95-jährige Patientin noch Sinn?» «Sollen wir für hochalt-rige Menschen überhaupt noch Low Vision-Rehabilitation anbieten?» Fragen zu Sinn und Nutzen stellen sich Patienten, Angehörige und Therapeuten in und zu jedem Alter – aber vielleicht in ganz besonderer Weise im hohen und für das hohe Alter.

Fern

visu

s (be

sser

es A

uge,

Mes

sung

dur

ch O

phth

alm

olog

en)

0.8 I III I

0.63 I I

0.5 III I II III

0.4 I I I III II I

0.32 I I I I I II I II III

0.25 I

0.2 I III I II II I II III I

0.16 I I I III I I

0.125 I I

0.1 II I I III I IIII I I

0.08 II

0.06

0.05 IIIIII III I I I I

0.04 I

0.032

0.025

0.02 I II I I

<0.02

>20 20 16 12.5 10 8 6.3 5 4 3.2 2.5 2 1.6 1.25 1 0.8

Vergrösserungsbedarf (Messung durch Low Vision-Fachkraft)

Tab.1 Fernvisus und Vergrösserungs-bedarf in einer Stichprobe von 100 Probanden zwischen 90 und 100 Jahren. Je 1 Proband pro «l».

Ophta_5-2014.indd 310 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Focus 311

Bei den Probanden handelt es sich um ei-ne stark positiv selektionierte Stichprobe. Die Probanden waren auf Grund ihres Allgemeinzustandes mehrheitlich in der Lage, die Dienstleistungen der Bera-tungsstelle in Anspruch zu nehmen, und sie zeichneten sich durch eine hohe intrin-sische Motivation für Rehabilitationsin-terventionen aus.

2. LebenssituationVon den 100 Personen lebten 35 in Insti-tutionen, 65 in Ein- oder Mehrpersonen-haushalten. 50 % der Frauen wohnten al-leine zu Hause, 15 % in Mehrpersonen-haushalten, 35 % in Institutionen. Bei den Männern lebten lediglich 10 % in Einpersonen-, 55 % in Mehrpersonen-haushalten und wie bei den Frauen 35 % in Institutionen.36 % sind Bezüger einer Hilflosenent-schädigung HE leichten Grades – mehr-heitlich auf Grund der Sehbeeinträchti-gung (HE im Sonderfall für sehbehinder-te und blinde Menschen im AHV-Alter).Die gesundheitliche Situation der Proban-den war geprägt durch eine alterstypisch hohe Multimorbidität. 29 litten zusätzlich zur Sehbehinderung an einer Gehbehin-derung, 21 an weiteren Beeinträchtigun-gen (u. a. Hörbehinderung, Demenz, Par-kinson, Krebs und Herzerkrankungen).

3. Diagnosen und visuelle FunktionenDie Diagnosen wurden anhand der zur Verfügung stehenden augenärztlichen Zeugnisse erfasst. Bei 97 Personen wurde eine altersassoziierte Makuladegeneration (AMD) diagnostiziert, bei 18 ein Glau-

kom. Neun Personen hatten eine Sehbe-einträchtigung durch eine nicht operierte Katarakt. Allgemein fällt auf, dass die Probanden verhältnismässig wenig über ihre Augenerkrankungen und über Zu-sammenhänge zwischen Augenerkran-kung, Funktion der Netzhaut und Mög-lichkeiten der Optik wissen.Bei 14 Personen wurde eine anti-VEGF-Therapie durchgeführt. Eine frühere Stu-die2 hatte bereits gezeigt, dass sich thera-peutische Möglichkeiten (hier anti-VEGF) grundsätzlich positiv auf die Anpassung an die Sehbehinderung auswirken. Aus Be-richten von Betroffenen schliessen wir, dass es im hohen Alter tendenziell ver-mehrt zu Therapieabbrüchen kommt, weil anti-VEGF-Injektionen im Kontext der (häufig mit Multimorbidität einher-gehenden) persönlichen Lebenssituation zu belastend werden. Die Frage, ob sich eine Therapie noch lohnt, hängt nicht primär vom kalendari-schen Alter ab, sondern vor allem von de-ren Bedeutung für die Lebensqualität. Die Visusstabilität als ein zentrales Ent-scheidungskriterium scheint uns hier nur beschränkt zu greifen, weil die Visusleis-tung mitunter wenig mit subjektiven As-pekten der Lebensqualität oder mit Schwierigkeiten in der Alltagsbewälti-gung korreliert.2-5

Wie Tabelle 1 zeigt, lag die Spannweite der Visusleistung (besseres Auge) in der Stichprobe zwischen 0.02 und 0.8 mit ei-nem Median bei 0.2. Die Spannweite des Vergrösserungsbedarfs VB betrug 0.8 x bis > 20 x mit einem Median bei 4 x. Die Tabelle zeigt (mit Vorbehalt, weil die Messungen i. d. R. zeitlich verschoben

waren) die beachtliche Streuung des Ver-grösserungsbedarfs, auch z. B. an der Gruppe der 16 Personen mit Visus 0.2. Entsprechend problematisch ist denn auch ein Rückschliessen von der Visus- zur Leseleistung.Bei 38 Personen wurde zusätzlich eine Einschätzung der Kontrastempfindlich-keit mit der SZB-Bailey-Testtafel vorge-nommen. Der Mittelwert zeigte mit -4.5 Log-Stufen eine im Durchschnitt einge-schränkte Kontrastempfindlichkeit. Mit der Spannweite zwischen -1 Log-Stufe und -11 Log-Stufen kommt auch hier eine für die Hochaltrigkeit allgemein typisch ausgeprägte Varianz6 zum Ausdruck.

4. Anliegen der Probanden Eine einzige Person konnte anlässlich der Beratung kein Anliegen formulieren. Die-se Person wurde von ihren Angehörigen in die Beratung «geschleppt». Tabelle 2 ver-mittelt einen Eindruck über die Vielfalt der Anliegen mit gleichzeitigem Schwer-punkt bei Lesebeeinträchtigungen. Die Anliegen sind nicht zu verwechseln mit geäusserten oder beobachtbaren Pro-blemen allgemein. Anliegen sind diejeni-gen Probleme, die in konkrete Rehabilita-tionsziele umformuliert werden und die von den betroffenen Personen willentlich angegangen werden möchten. «Ich kann die Zeitung nicht mehr lesen. Die Zei-tung ist mir aber wichtig und ich bin des-halb bereit, mit Hilfsmitteln zu üben, da-mit ich wieder selber lesen kann.»Unsere Erfahrungen zeigen, dass hochalt-rige Personen besonders gut in der Lage sind, Anliegen abgestimmt auf ihre Fä-higkeiten zu formulieren und zu priorisie-ren. Gleichzeitig gelingt es ihnen häufig aber auch gut, Abhängigkeiten bewusst anzunehmen. Sie zeigen eine hohe Kom-petenz zur Justierung der Ressourcen.7 Sie wissen genau, wo es sich lohnt, Energie für Lernprozesse aufzuwenden und Ver-änderungen zu integrieren. Selbständig-keit auf der einen und bewusst angenom-mene Abhängigkeiten auf der anderen Seite werden so zu zentralen ethischen Konzepten in der Rehabilitation mit hochaltrigen Menschen (s. auch 8).

5. Interventionen und HilfsmittelBei 97 Personen wurden Interventionen durch «Low Vision-Generalisten» durch-geführt. Low Vision-Generalisten zeich-nen sich aus durch einen agogischen oder ergotherapeutischen Grundberuf mit

Personen Anliegen Personen Anliegen

1 Kein Anliegen 3 Uhrzeit erkennen

94 Lesen 2 Fotos anschauen

17 Schreiben von Hand 2 Kochen

12 Blendung 2 Klärung Wohnsituation

10 Beleuchtung 1 Getränke eingiessen

8 Telefonieren 1 Umgang mit Geld

8 Handarbeiten 1 Notenlesen

6 Orientierung 1 Kleiderpflege

6 Als sehbehindert wahr-genommen werden

1 Gesichter erkennen

3 TV schauen

Tab. 2 Häufigkeit der Anliegen (mit Mehrfachanliegen).

Ophta_5-2014.indd 311 29.09.14 15:56

Page 25: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Focus310

Diese Arbeit befasst sich mit der in Euro-pa am schnellsten wachsenden Bevölke-rungsgruppe, mit der der hochaltrigen Menschen.1 Diesen Trend spüren auch Beratungsstellen für Sehbehinderte. In den Jahren zwischen 2003 und 2013 ist der Anteil der 85-jährigen und älteren Kli-enten der Beratungsstelle für Sehbehin-derte Bern beispielsweise von 24 % auf 34 % gestiegen.Am Beispiel eines Patientenkollektivs von über 90-Jährigen, die in den Jahren 2012 und 2013 Dienstleistungen der Bera-

tungsstelle für Sehbehinderte Bern in An-spruch genommen haben, werden Forde-rungen an eine altersspezifische Low Visi-on-Rehabilitation zur Diskussion gestellt. Die dargestellten Befunde erheben nicht den Anspruch, wissenschaftlichen Kriteri-en streng zu genügen. Sie dienen vielmehr einer «kaleidoskopartigen» Beschreibung dieser besonderen Patientengruppe.

1. Methode und ProbandenAnalysiert wurden Dossiers von n=100 Probanden mit einem durchschnittlichen

Alter von 92.6 Jahren (Spannweite 90 – 100, 80 w, 20 m). Die Dossiers beinhalten u. a. augenärztliche Zeugnisse und Proto-kolle der Rehabilitationsmassnahmen.54 von 100 Personen waren «neue» Klien-ten, das heisst, sie hatten vorher noch kei-nen Kontakt zur Beratungsstelle. 42 Pro-banden haben sich selber an die Bera-tungsstelle gewandt, 27 wurden durch Angehörige angemeldet (mehrheitlich durch Töchter) und 26 wurden direkt von ihren behandelnden Ophthalmologen zu-gewiesen.

Lohnt sich das noch? Low Vision-Rehabilitation mit über 90-jährigen Personen Markus Sutter, Bern

«Lohnt sich die Anschaffung eines Lesegerätes in meinem Alter noch?» «Macht die anti-VEGF-Therapie für diese 95-jährige Patientin noch Sinn?» «Sollen wir für hochalt-rige Menschen überhaupt noch Low Vision-Rehabilitation anbieten?» Fragen zu Sinn und Nutzen stellen sich Patienten, Angehörige und Therapeuten in und zu jedem Alter – aber vielleicht in ganz besonderer Weise im hohen und für das hohe Alter.

Fern

visu

s (be

sser

es A

uge,

Mes

sung

dur

ch O

phth

alm

olog

en)

0.8 I III I

0.63 I I

0.5 III I II III

0.4 I I I III II I

0.32 I I I I I II I II III

0.25 I

0.2 I III I II II I II III I

0.16 I I I III I I

0.125 I I

0.1 II I I III I IIII I I

0.08 II

0.06

0.05 IIIIII III I I I I

0.04 I

0.032

0.025

0.02 I II I I

<0.02

>20 20 16 12.5 10 8 6.3 5 4 3.2 2.5 2 1.6 1.25 1 0.8

Vergrösserungsbedarf (Messung durch Low Vision-Fachkraft)

Tab.1 Fernvisus und Vergrösserungs-bedarf in einer Stichprobe von 100 Probanden zwischen 90 und 100 Jahren. Je 1 Proband pro «l».

Ophta_5-2014.indd 310 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

Focus 311

Bei den Probanden handelt es sich um ei-ne stark positiv selektionierte Stichprobe. Die Probanden waren auf Grund ihres Allgemeinzustandes mehrheitlich in der Lage, die Dienstleistungen der Bera-tungsstelle in Anspruch zu nehmen, und sie zeichneten sich durch eine hohe intrin-sische Motivation für Rehabilitationsin-terventionen aus.

2. LebenssituationVon den 100 Personen lebten 35 in Insti-tutionen, 65 in Ein- oder Mehrpersonen-haushalten. 50 % der Frauen wohnten al-leine zu Hause, 15 % in Mehrpersonen-haushalten, 35 % in Institutionen. Bei den Männern lebten lediglich 10 % in Einpersonen-, 55 % in Mehrpersonen-haushalten und wie bei den Frauen 35 % in Institutionen.36 % sind Bezüger einer Hilflosenent-schädigung HE leichten Grades – mehr-heitlich auf Grund der Sehbeeinträchti-gung (HE im Sonderfall für sehbehinder-te und blinde Menschen im AHV-Alter).Die gesundheitliche Situation der Proban-den war geprägt durch eine alterstypisch hohe Multimorbidität. 29 litten zusätzlich zur Sehbehinderung an einer Gehbehin-derung, 21 an weiteren Beeinträchtigun-gen (u. a. Hörbehinderung, Demenz, Par-kinson, Krebs und Herzerkrankungen).

3. Diagnosen und visuelle FunktionenDie Diagnosen wurden anhand der zur Verfügung stehenden augenärztlichen Zeugnisse erfasst. Bei 97 Personen wurde eine altersassoziierte Makuladegeneration (AMD) diagnostiziert, bei 18 ein Glau-

kom. Neun Personen hatten eine Sehbe-einträchtigung durch eine nicht operierte Katarakt. Allgemein fällt auf, dass die Probanden verhältnismässig wenig über ihre Augenerkrankungen und über Zu-sammenhänge zwischen Augenerkran-kung, Funktion der Netzhaut und Mög-lichkeiten der Optik wissen.Bei 14 Personen wurde eine anti-VEGF-Therapie durchgeführt. Eine frühere Stu-die2 hatte bereits gezeigt, dass sich thera-peutische Möglichkeiten (hier anti-VEGF) grundsätzlich positiv auf die Anpassung an die Sehbehinderung auswirken. Aus Be-richten von Betroffenen schliessen wir, dass es im hohen Alter tendenziell ver-mehrt zu Therapieabbrüchen kommt, weil anti-VEGF-Injektionen im Kontext der (häufig mit Multimorbidität einher-gehenden) persönlichen Lebenssituation zu belastend werden. Die Frage, ob sich eine Therapie noch lohnt, hängt nicht primär vom kalendari-schen Alter ab, sondern vor allem von de-ren Bedeutung für die Lebensqualität. Die Visusstabilität als ein zentrales Ent-scheidungskriterium scheint uns hier nur beschränkt zu greifen, weil die Visusleis-tung mitunter wenig mit subjektiven As-pekten der Lebensqualität oder mit Schwierigkeiten in der Alltagsbewälti-gung korreliert.2-5

Wie Tabelle 1 zeigt, lag die Spannweite der Visusleistung (besseres Auge) in der Stichprobe zwischen 0.02 und 0.8 mit ei-nem Median bei 0.2. Die Spannweite des Vergrösserungsbedarfs VB betrug 0.8 x bis > 20 x mit einem Median bei 4 x. Die Tabelle zeigt (mit Vorbehalt, weil die Messungen i. d. R. zeitlich verschoben

waren) die beachtliche Streuung des Ver-grösserungsbedarfs, auch z. B. an der Gruppe der 16 Personen mit Visus 0.2. Entsprechend problematisch ist denn auch ein Rückschliessen von der Visus- zur Leseleistung.Bei 38 Personen wurde zusätzlich eine Einschätzung der Kontrastempfindlich-keit mit der SZB-Bailey-Testtafel vorge-nommen. Der Mittelwert zeigte mit -4.5 Log-Stufen eine im Durchschnitt einge-schränkte Kontrastempfindlichkeit. Mit der Spannweite zwischen -1 Log-Stufe und -11 Log-Stufen kommt auch hier eine für die Hochaltrigkeit allgemein typisch ausgeprägte Varianz6 zum Ausdruck.

4. Anliegen der Probanden Eine einzige Person konnte anlässlich der Beratung kein Anliegen formulieren. Die-se Person wurde von ihren Angehörigen in die Beratung «geschleppt». Tabelle 2 ver-mittelt einen Eindruck über die Vielfalt der Anliegen mit gleichzeitigem Schwer-punkt bei Lesebeeinträchtigungen. Die Anliegen sind nicht zu verwechseln mit geäusserten oder beobachtbaren Pro-blemen allgemein. Anliegen sind diejeni-gen Probleme, die in konkrete Rehabilita-tionsziele umformuliert werden und die von den betroffenen Personen willentlich angegangen werden möchten. «Ich kann die Zeitung nicht mehr lesen. Die Zei-tung ist mir aber wichtig und ich bin des-halb bereit, mit Hilfsmitteln zu üben, da-mit ich wieder selber lesen kann.»Unsere Erfahrungen zeigen, dass hochalt-rige Personen besonders gut in der Lage sind, Anliegen abgestimmt auf ihre Fä-higkeiten zu formulieren und zu priorisie-ren. Gleichzeitig gelingt es ihnen häufig aber auch gut, Abhängigkeiten bewusst anzunehmen. Sie zeigen eine hohe Kom-petenz zur Justierung der Ressourcen.7 Sie wissen genau, wo es sich lohnt, Energie für Lernprozesse aufzuwenden und Ver-änderungen zu integrieren. Selbständig-keit auf der einen und bewusst angenom-mene Abhängigkeiten auf der anderen Seite werden so zu zentralen ethischen Konzepten in der Rehabilitation mit hochaltrigen Menschen (s. auch 8).

5. Interventionen und HilfsmittelBei 97 Personen wurden Interventionen durch «Low Vision-Generalisten» durch-geführt. Low Vision-Generalisten zeich-nen sich aus durch einen agogischen oder ergotherapeutischen Grundberuf mit

Personen Anliegen Personen Anliegen

1 Kein Anliegen 3 Uhrzeit erkennen

94 Lesen 2 Fotos anschauen

17 Schreiben von Hand 2 Kochen

12 Blendung 2 Klärung Wohnsituation

10 Beleuchtung 1 Getränke eingiessen

8 Telefonieren 1 Umgang mit Geld

8 Handarbeiten 1 Notenlesen

6 Orientierung 1 Kleiderpflege

6 Als sehbehindert wahr-genommen werden

1 Gesichter erkennen

3 TV schauen

Tab. 2 Häufigkeit der Anliegen (mit Mehrfachanliegen).

Ophta_5-2014.indd 311 29.09.14 15:56

Page 26: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Focus312

besonderen Kenntnissen der vergrössern-den Sehhilfen, von angepassten Sehstrate-gien und von Hilfsmitteln in den Berei-chen Beleuchtung und Blendung. Sie sind auch in der Lage, Lösungen für ganz all-tägliche Lebensverrichtungen mit den Pa-tienten zu erarbeiten.Bei der untersuchten Gruppe war der zeit-liche Aufwand für die Rehabilitation rund 25 % tiefer als bei jüngeren Klien-ten. Bei 71 Personen war mindestens ein Hausbesuch nötig und sinnvoll. Die Un-terstützung durch Rehabilitationsfach-kräfte bei konkreten Anpassungen «in den eigenen vier Wänden» ist bei hochalt-rigen Personen besonders nachhaltig. Die jeweilige Wohnumgebung lässt sich zwar nicht immer hindernisfrei gestalten, hilf-reich sind aber sehbehinderungsspezifi-sche einfache Anpassungen nach dem Prinzip «Licht – Vergrösserung – Kont-rast».In Tabelle 3 werden die vermittelten und in der Handhabung instruierten Hilfs-mittel aufgelistet.

Dass es innerhalb des Rehabilitationspro-zesses zu keiner Vermittlung von (neuen) Hilfsmitteln kommt, ist für die Gruppe der Hochaltrigen nicht aussergewöhnlich. Die Liste der Hilfsmittel zeigt die Bedeu-tung der lichttechnischen Anpassungen. Die relativ hohe Anzahl der vermittelten Bildschirmlesegeräte ist nachvollziehbar, weil immerhin 32 der 100 Personen einen Vergrösserungsbedarf von 8 x und grösser hatten. In diesen hohen Vergrösserungs-bereichen sind optische Vergrösserungen durch Lupenbrillen und Lupen häufig nicht mehr gewinnbringend möglich.

Personen Hilfsmittel Personen Hilfsmittel

8 Kein Hilfsmittel! 21 Weisse Stöcke

38 Leuchten 14 Uhren (XXL oder sprechend)

26 Bildschirmlesegeräte 8 Gittertafeln (Schreibschablonen)

25 Lupenbrillen 7 Hörbuchabspielgeräte

22 Handlupen mit Licht 6 Grosstastentelefone

17 Standlupen mit Licht 4 Jumbo-Jasskarten

7 Standlupen ohne Licht 4 Vergrösserungssoftware, iPads

4 Handlupen ohne Licht 4 Grossagenden

7 Lesepulte 2 Nadeleinfädler

4 Filter 1 Messbecher

Tab. 3 Häufigkeit der Hilfsmittel (mehrere Hilfsmittel pro Person möglich).

Idealerweise sollten von Beratungsstellen besonders für hochaltrige Personen Occa-sions- oder Leihgeräte zur Verfügung ste-hen. Diese Option erleichtert die Ent-scheidungsfindung besonders im Kontext zur Nähe des Todes und zur allgemeinen realen oder potenziellen Morbiditätskom-pression.Lupenbrillen sollten wenn möglich erst nach Übungseinheiten definitiv abgege-ben werden. Die Anpassung hoher Addi-tionen gelingt im hohen Alter besonders gut, wenn bereits mit Additionen von +4.0, +5.0 oder +6.0 positive Erfahrungen gemacht werden konnten.

6. Fakten und Forderungen• Ein grosser Teil hochaltriger Personen

kann die funktionale Selbständigkeit erhalten.7

• Statistisch verliert die Mittelwertana-lyse mit zunehmendem Alter an Be-deutung. Interindividuelle und intra-individuelle Unterschiede gewinnen an Relevanz.6

• Neuronale Plastizität ermöglicht Ler-nen von Neuem selbstverständlich auch im hohen Alter.6,7

• Was sich lohnt, entscheiden die Patien-ten selber. Fachkräfte sind aber dafür verantwortlich, dass die betroffenen Personen auf der Basis von Wissen und Erfahrungen befähigt werden, kompe-tent und bewusst zu entscheiden.

• Die Lebenssituation kann sich im ho-hen Alter sehr schnell ändern wegen erhöhter Krankheitsrisiken. Der Nut-zen eines Hilfsmittels orientiert sich deshalb nicht primär an einer Nut-zungsdauer.

• Low Vision-Rehabilitation mit hochalt-rigen Menschen geschieht im Bewusst-sein, dass das Ziel der möglichst hohen Selbständigkeit nur mit gleichzeitig be-wusst angenommenen Abhängigkeiten adäquat erreicht werden kann.

• Low Vision-Fachkräfte verfügen über fundiertes gerontologisches und geria-trisches Wissen und arbeiten nach er-gotherapeutischen Prinzipien.

• Einfache Anpassungen in der konkre-ten Lebensumwelt sind besonders ge-winnbringend und nachhaltig. Low Vision mit hochaltrigen Menschen be-dingt Hausbesuche durch Rehabilita-tionsfachpersonen.

Und es lohnt sich! •

Referenzen1. Höpflinger F. Die Hochaltrigen – eine neue Grösse im

Gefüge der Intergenerationalität. In: Petzold HG et al. (Hrsg.): Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für Sozialwissenschaften 2011. 37-53.

2. Sutter M, Wahl HW. Rehabilitationsrelevantes Low Vision-Assessment bei altersabhängiger Makuladegen-eration (AMD). In: blind-sehbehindert 2010. 130 (1): 22-37.

3. Brody BL et al. Depression, Visual Acuity, Comorbidity and Disability Associated with Age-related Macular Degeneration. In: American Academy of Ophthalmology 2001. 108 (10): 1893-1900.

4. Burmedi D et al. Behavioral consequences of age-related low vision. A narrative review. In: Visual Impairment Research 2002. 4 (1): 15-45.

5. Hogg RE, Chakravarthy U. Visual function and dysfunction in early and age-related maculopathy. In: Progress in Retinal and Eye Research 2006. 25: 249-276.

6. Wahl HW et al. Psychologische Alternsforschung: Beiträge und Perspektiven. In: Psychologische Rundschau 2008. 59 (1): 2-23.

7. Schumacher V, Martin M. Psychologie der Hochaltrigkeit: Kognitive Entwicklung im hohen Alter. In: Petzold HG et al. (Hrsg.). Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für Sozialwissenschaften 2011. 127-146.

8. Kruse A. Selbständigkeit, bewusst angenommene Abhängigkeit, Selbstverantwortung und Mitverantwor-tung als zentrale Kategorien einer ethischen Betrachtung des Alters. In: Zeitschrift für Gerontologie und Geriatrie 2005. 28 (4): 273-287.

Korrespondenz Markus Sutter Dipl. klin. Heilpädagoge MAS-Gerontologe Low Vision-TrainerBeratungs- und Rehabilitationsstelle für Sehbehinderte und Blinde des Kantons BernZähringerstrasse 54, 3012 BernTel. 031 750 51 51, [email protected]

Ophta_5-2014.indd 312 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 313

Der nachfolgende Brief wurde Bundesrat Berset am 05. September 2014 per Einschreiben übersandt.

Sehr geehrter Herr Bundesrat Berset

Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft dankt für die Gelegenheit zur Vernehmlassung und nimmt diese aufgrund der öffentlichen Publikation gerne wahr.

Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft bittet den Bundesrat instän-dig, das Projekt zurückzuweisen.

1. Beabsichtigtes Zentrum für Qualität

Qualitätssicherung ist sehr sinnvoll, aber nicht so!Die SOG lehnt die Schaffung eines weite-ren Zentrums für Qualität ab. Dies nicht, weil sie sich gegen die Qualitätssicherung stellt, sondern weil sie erhebliche Zweifel am Nutzen und der Effizienz eines sol-chen Instituts hat.

1. Allein in der Schweiz bestehen 44 ver-schiedene Facharzttitel und entsprechen-de Fachgesellschaften mit mindestens 44 Schwerpunkten. Gemeinsam sind bereits Anstrengungen unternommen worden, um die im KVG vorgesehene Qualitätssi-cherung umzusetzen. Es bestehen zurzeit (nicht abschliessend) folgende Institutio-nen zur Qualitätssicherung:• ANQ• Stiftung Patientensicherheit• SAQM

2. Es bestehen auf der Ärzteseite bereits eigens entwickelte Qualitätssicherungs-systeme, auch in unserer Fachgesellschaft. Verschiedene unserer Mitglieder verfügen bereits über ausgeklügelte betriebsinterne Qualitätssicherungssysteme, die aus-schliesslich unter Einbezug der Ärzte ent-

standen sind, zum Teil auf Grundlagen der ISO-Zertifizierung.

3. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft hat zudem den chirurgischen Mitgliedern den Beitritt zur European So-ciety for Cataract and Refractive Surgery (ESCRS) empfohlen, nachdem die SOG selbst ein QS Projekt entwickelt hat, das in-teressanterweise die Qualität über nahezu dieselben Parameter ermittelt, wie die eu-ropäische Datenbank Eurequo. Diese ver-fügt über eine outputmessende Daten-banklösung, die gesamteuropäisch zur Ka-taraktoperation einen Datenumfang von weit über 1 Mio. Datensätze enthält, die laufend ausgebaut werden. Der Beitritt der SOG zur ESCRS war das Resultat einer umfangreichen Vorarbeit einer Studien-gruppe, welche zunächst ein eigenständiges Qualitätssicherungssystem erarbeitet hat. Als wir dann feststellten, dass die ESCRS mit dem EUREQUO fast die selben Para-meter misst und zu annehmbaren Bedin-gungen eine gesamteuropäische Qualitäts-sicherungsplattform betreibt, hat die Schweizerische Ophthalmologische Ge-sellschaft den Mitgliedern den Beitritt zur ESCRS empfohlen. Die Datenbank und weitere Informationen dazu finden Sie un-ter www.eurequo.org.

4. Mit dem neu vorgeschlagenen Institut für Qualität und dem darin geplanten Personalbestand lässt sich aus unserer Sicht keine vernünftige Lösung erreichen: Den Aufwand für den Betreib einer funk-tionierenden Qualitätssicherung für alle 44 Fachrichtungen der Medizin schätzen wir als viel höher ein. Gerade in der Qualitätssicherung stellen sich komplexe medizinische Fragen, die laufend im Dialog mit Wissenschaft und Forschung möglichst zeitverzugslos gelöst werden müssen. Da stellen sich Fragen, die zunächst offen in einem Vakuum hän-gen, weil immer wieder neu entdeckte Ge-biete der Medizin erforscht werden müs-

sen. Dies setzt einen laufenden und inter-disziplinären Dialog innerhalb der ver-antwortlichen Fachgesellschaft und auch fächerübergreifend voraus. Die SOG hat höchste Zweifel daran, ob ein solches komplexes Unterfangen ohne massgebli-che Beteiligung der Medizin und der Fachgesellschaften überhaupt nur andis-kutiert werden kann. Es ist zu befürchten, dass die wesentlichen Fragen der Quali-tätssicherung durch ein Amt nicht zufrie-denstellend gelöst werden können, weil der aktuelle Stand der Wissenschaft zwangsläufig immer dem aktuellen Kenntnisstand irgendeiner Behörde um Monate, wenn nicht um Jahre voraus liegt. Dieses Dilemma ist systembedingt und nicht lösbar. In erster Linie ist zu for-dern, dass die gesamte Qualitätssicherung in die Hände der betreffenden Fachgesell-schaft gehört und nicht an eine Behörde delegiert wird.

5. Die Schweiz verfügt über eines der weltbesten Gesundheitssysteme, gerade weil behördliche Eingriffe lange Zeit mit Zurückhaltung gehandhabt wurden. Zu-rückhaltung erlaubt es, aufgrund des Subsidiaritätsgrundsatzes, die Regelung unter anderem auch der Qualitätssiche-rung auf einer tiefstmöglichen Ebene zu lösen, nämlich durch die entsprechenden Ärzte selbst: Sie dürfen sicher sein, dass es kein Arzt in Kauf nimmt, auf einem un-genügenden Qualitätslevel zu arbeiten. Vielmehr sind die Fachgesellschaften, ebenso wie die FMH und weitere Organi-sationen intensiv daran, die bereits beste-henden Qualitätssicherungssysteme stän-dig zu perfektionieren und weiterzuent-wickeln.In diesem Zusammenhang ist auf die Factsheets der Bundesverwaltung zu ver-weisen: Darin findet sich die Feststellung, eine amerikanische Studie habe zu Tage gefördert, dass umgerechnet auf die Schweiz 2000 bis 3000 Patienten jährlich wegen ärztlicher Fehler versterben

Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität

Vernehmlassung der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft zum Bundesgesetz über das Zentrum für Qualität in der obligatorischen Krankenversicherung

Ophta_5-2014.indd 313 29.09.14 15:56

Page 27: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Focus312

besonderen Kenntnissen der vergrössern-den Sehhilfen, von angepassten Sehstrate-gien und von Hilfsmitteln in den Berei-chen Beleuchtung und Blendung. Sie sind auch in der Lage, Lösungen für ganz all-tägliche Lebensverrichtungen mit den Pa-tienten zu erarbeiten.Bei der untersuchten Gruppe war der zeit-liche Aufwand für die Rehabilitation rund 25 % tiefer als bei jüngeren Klien-ten. Bei 71 Personen war mindestens ein Hausbesuch nötig und sinnvoll. Die Un-terstützung durch Rehabilitationsfach-kräfte bei konkreten Anpassungen «in den eigenen vier Wänden» ist bei hochalt-rigen Personen besonders nachhaltig. Die jeweilige Wohnumgebung lässt sich zwar nicht immer hindernisfrei gestalten, hilf-reich sind aber sehbehinderungsspezifi-sche einfache Anpassungen nach dem Prinzip «Licht – Vergrösserung – Kont-rast».In Tabelle 3 werden die vermittelten und in der Handhabung instruierten Hilfs-mittel aufgelistet.

Dass es innerhalb des Rehabilitationspro-zesses zu keiner Vermittlung von (neuen) Hilfsmitteln kommt, ist für die Gruppe der Hochaltrigen nicht aussergewöhnlich. Die Liste der Hilfsmittel zeigt die Bedeu-tung der lichttechnischen Anpassungen. Die relativ hohe Anzahl der vermittelten Bildschirmlesegeräte ist nachvollziehbar, weil immerhin 32 der 100 Personen einen Vergrösserungsbedarf von 8 x und grösser hatten. In diesen hohen Vergrösserungs-bereichen sind optische Vergrösserungen durch Lupenbrillen und Lupen häufig nicht mehr gewinnbringend möglich.

Personen Hilfsmittel Personen Hilfsmittel

8 Kein Hilfsmittel! 21 Weisse Stöcke

38 Leuchten 14 Uhren (XXL oder sprechend)

26 Bildschirmlesegeräte 8 Gittertafeln (Schreibschablonen)

25 Lupenbrillen 7 Hörbuchabspielgeräte

22 Handlupen mit Licht 6 Grosstastentelefone

17 Standlupen mit Licht 4 Jumbo-Jasskarten

7 Standlupen ohne Licht 4 Vergrösserungssoftware, iPads

4 Handlupen ohne Licht 4 Grossagenden

7 Lesepulte 2 Nadeleinfädler

4 Filter 1 Messbecher

Tab. 3 Häufigkeit der Hilfsmittel (mehrere Hilfsmittel pro Person möglich).

Idealerweise sollten von Beratungsstellen besonders für hochaltrige Personen Occa-sions- oder Leihgeräte zur Verfügung ste-hen. Diese Option erleichtert die Ent-scheidungsfindung besonders im Kontext zur Nähe des Todes und zur allgemeinen realen oder potenziellen Morbiditätskom-pression.Lupenbrillen sollten wenn möglich erst nach Übungseinheiten definitiv abgege-ben werden. Die Anpassung hoher Addi-tionen gelingt im hohen Alter besonders gut, wenn bereits mit Additionen von +4.0, +5.0 oder +6.0 positive Erfahrungen gemacht werden konnten.

6. Fakten und Forderungen• Ein grosser Teil hochaltriger Personen

kann die funktionale Selbständigkeit erhalten.7

• Statistisch verliert die Mittelwertana-lyse mit zunehmendem Alter an Be-deutung. Interindividuelle und intra-individuelle Unterschiede gewinnen an Relevanz.6

• Neuronale Plastizität ermöglicht Ler-nen von Neuem selbstverständlich auch im hohen Alter.6,7

• Was sich lohnt, entscheiden die Patien-ten selber. Fachkräfte sind aber dafür verantwortlich, dass die betroffenen Personen auf der Basis von Wissen und Erfahrungen befähigt werden, kompe-tent und bewusst zu entscheiden.

• Die Lebenssituation kann sich im ho-hen Alter sehr schnell ändern wegen erhöhter Krankheitsrisiken. Der Nut-zen eines Hilfsmittels orientiert sich deshalb nicht primär an einer Nut-zungsdauer.

• Low Vision-Rehabilitation mit hochalt-rigen Menschen geschieht im Bewusst-sein, dass das Ziel der möglichst hohen Selbständigkeit nur mit gleichzeitig be-wusst angenommenen Abhängigkeiten adäquat erreicht werden kann.

• Low Vision-Fachkräfte verfügen über fundiertes gerontologisches und geria-trisches Wissen und arbeiten nach er-gotherapeutischen Prinzipien.

• Einfache Anpassungen in der konkre-ten Lebensumwelt sind besonders ge-winnbringend und nachhaltig. Low Vision mit hochaltrigen Menschen be-dingt Hausbesuche durch Rehabilita-tionsfachpersonen.

Und es lohnt sich! •

Referenzen1. Höpflinger F. Die Hochaltrigen – eine neue Grösse im

Gefüge der Intergenerationalität. In: Petzold HG et al. (Hrsg.): Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für Sozialwissenschaften 2011. 37-53.

2. Sutter M, Wahl HW. Rehabilitationsrelevantes Low Vision-Assessment bei altersabhängiger Makuladegen-eration (AMD). In: blind-sehbehindert 2010. 130 (1): 22-37.

3. Brody BL et al. Depression, Visual Acuity, Comorbidity and Disability Associated with Age-related Macular Degeneration. In: American Academy of Ophthalmology 2001. 108 (10): 1893-1900.

4. Burmedi D et al. Behavioral consequences of age-related low vision. A narrative review. In: Visual Impairment Research 2002. 4 (1): 15-45.

5. Hogg RE, Chakravarthy U. Visual function and dysfunction in early and age-related maculopathy. In: Progress in Retinal and Eye Research 2006. 25: 249-276.

6. Wahl HW et al. Psychologische Alternsforschung: Beiträge und Perspektiven. In: Psychologische Rundschau 2008. 59 (1): 2-23.

7. Schumacher V, Martin M. Psychologie der Hochaltrigkeit: Kognitive Entwicklung im hohen Alter. In: Petzold HG et al. (Hrsg.). Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für Sozialwissenschaften 2011. 127-146.

8. Kruse A. Selbständigkeit, bewusst angenommene Abhängigkeit, Selbstverantwortung und Mitverantwor-tung als zentrale Kategorien einer ethischen Betrachtung des Alters. In: Zeitschrift für Gerontologie und Geriatrie 2005. 28 (4): 273-287.

Korrespondenz Markus Sutter Dipl. klin. Heilpädagoge MAS-Gerontologe Low Vision-TrainerBeratungs- und Rehabilitationsstelle für Sehbehinderte und Blinde des Kantons BernZähringerstrasse 54, 3012 BernTel. 031 750 51 51, [email protected]

Ophta_5-2014.indd 312 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 313

Der nachfolgende Brief wurde Bundesrat Berset am 05. September 2014 per Einschreiben übersandt.

Sehr geehrter Herr Bundesrat Berset

Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft dankt für die Gelegenheit zur Vernehmlassung und nimmt diese aufgrund der öffentlichen Publikation gerne wahr.

Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft bittet den Bundesrat instän-dig, das Projekt zurückzuweisen.

1. Beabsichtigtes Zentrum für Qualität

Qualitätssicherung ist sehr sinnvoll, aber nicht so!Die SOG lehnt die Schaffung eines weite-ren Zentrums für Qualität ab. Dies nicht, weil sie sich gegen die Qualitätssicherung stellt, sondern weil sie erhebliche Zweifel am Nutzen und der Effizienz eines sol-chen Instituts hat.

1. Allein in der Schweiz bestehen 44 ver-schiedene Facharzttitel und entsprechen-de Fachgesellschaften mit mindestens 44 Schwerpunkten. Gemeinsam sind bereits Anstrengungen unternommen worden, um die im KVG vorgesehene Qualitätssi-cherung umzusetzen. Es bestehen zurzeit (nicht abschliessend) folgende Institutio-nen zur Qualitätssicherung:• ANQ• Stiftung Patientensicherheit• SAQM

2. Es bestehen auf der Ärzteseite bereits eigens entwickelte Qualitätssicherungs-systeme, auch in unserer Fachgesellschaft. Verschiedene unserer Mitglieder verfügen bereits über ausgeklügelte betriebsinterne Qualitätssicherungssysteme, die aus-schliesslich unter Einbezug der Ärzte ent-

standen sind, zum Teil auf Grundlagen der ISO-Zertifizierung.

3. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft hat zudem den chirurgischen Mitgliedern den Beitritt zur European So-ciety for Cataract and Refractive Surgery (ESCRS) empfohlen, nachdem die SOG selbst ein QS Projekt entwickelt hat, das in-teressanterweise die Qualität über nahezu dieselben Parameter ermittelt, wie die eu-ropäische Datenbank Eurequo. Diese ver-fügt über eine outputmessende Daten-banklösung, die gesamteuropäisch zur Ka-taraktoperation einen Datenumfang von weit über 1 Mio. Datensätze enthält, die laufend ausgebaut werden. Der Beitritt der SOG zur ESCRS war das Resultat einer umfangreichen Vorarbeit einer Studien-gruppe, welche zunächst ein eigenständiges Qualitätssicherungssystem erarbeitet hat. Als wir dann feststellten, dass die ESCRS mit dem EUREQUO fast die selben Para-meter misst und zu annehmbaren Bedin-gungen eine gesamteuropäische Qualitäts-sicherungsplattform betreibt, hat die Schweizerische Ophthalmologische Ge-sellschaft den Mitgliedern den Beitritt zur ESCRS empfohlen. Die Datenbank und weitere Informationen dazu finden Sie un-ter www.eurequo.org.

4. Mit dem neu vorgeschlagenen Institut für Qualität und dem darin geplanten Personalbestand lässt sich aus unserer Sicht keine vernünftige Lösung erreichen: Den Aufwand für den Betreib einer funk-tionierenden Qualitätssicherung für alle 44 Fachrichtungen der Medizin schätzen wir als viel höher ein. Gerade in der Qualitätssicherung stellen sich komplexe medizinische Fragen, die laufend im Dialog mit Wissenschaft und Forschung möglichst zeitverzugslos gelöst werden müssen. Da stellen sich Fragen, die zunächst offen in einem Vakuum hän-gen, weil immer wieder neu entdeckte Ge-biete der Medizin erforscht werden müs-

sen. Dies setzt einen laufenden und inter-disziplinären Dialog innerhalb der ver-antwortlichen Fachgesellschaft und auch fächerübergreifend voraus. Die SOG hat höchste Zweifel daran, ob ein solches komplexes Unterfangen ohne massgebli-che Beteiligung der Medizin und der Fachgesellschaften überhaupt nur andis-kutiert werden kann. Es ist zu befürchten, dass die wesentlichen Fragen der Quali-tätssicherung durch ein Amt nicht zufrie-denstellend gelöst werden können, weil der aktuelle Stand der Wissenschaft zwangsläufig immer dem aktuellen Kenntnisstand irgendeiner Behörde um Monate, wenn nicht um Jahre voraus liegt. Dieses Dilemma ist systembedingt und nicht lösbar. In erster Linie ist zu for-dern, dass die gesamte Qualitätssicherung in die Hände der betreffenden Fachgesell-schaft gehört und nicht an eine Behörde delegiert wird.

5. Die Schweiz verfügt über eines der weltbesten Gesundheitssysteme, gerade weil behördliche Eingriffe lange Zeit mit Zurückhaltung gehandhabt wurden. Zu-rückhaltung erlaubt es, aufgrund des Subsidiaritätsgrundsatzes, die Regelung unter anderem auch der Qualitätssiche-rung auf einer tiefstmöglichen Ebene zu lösen, nämlich durch die entsprechenden Ärzte selbst: Sie dürfen sicher sein, dass es kein Arzt in Kauf nimmt, auf einem un-genügenden Qualitätslevel zu arbeiten. Vielmehr sind die Fachgesellschaften, ebenso wie die FMH und weitere Organi-sationen intensiv daran, die bereits beste-henden Qualitätssicherungssysteme stän-dig zu perfektionieren und weiterzuent-wickeln.In diesem Zusammenhang ist auf die Factsheets der Bundesverwaltung zu ver-weisen: Darin findet sich die Feststellung, eine amerikanische Studie habe zu Tage gefördert, dass umgerechnet auf die Schweiz 2000 bis 3000 Patienten jährlich wegen ärztlicher Fehler versterben

Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität

Vernehmlassung der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft zum Bundesgesetz über das Zentrum für Qualität in der obligatorischen Krankenversicherung

Ophta_5-2014.indd 313 29.09.14 15:56

Page 28: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO314

würden: Hier nur zwei kurze Bemerkun-gen: Einerseits ist die zitierte Studie auch in den USA höchst umstritten, und zwar nicht nur von medizinischer Seite. Zum anderen lässt sich das amerikanische Ge-sundheitssystem nicht einfach auf die Schweiz übertragen.

6. Im Weiteren verspricht sich der Bundes-rat durch das Institut eine Kosteneinspa-rung. Eine nähere Begründung dazu fehlt. Wie Kosten einzusparen wären, würde uns sehr interessieren. Wir vermissen ent-sprechende Berechnungen und befürchten eher einen erneuten Kostenanstieg. Die Kosten gegenüber den bisher bereits ent-wickelten Systemen der Ärzte dürften durch die Schaffung eines derartigen Ins-tituts noch weiter steigen. Die indirekten Kosten, nämlich der admi-nistrative Zusatzaufwand für die Ärzte, potenziert sich schon heute. Ein Anstieg ist durch die Schaffung des Instituts zu be-fürchten, sowohl indirekt für den Arzt als auch direkt durch dessen Betrieb. Es be-stehen Erhebungen, aus denen hervorgeht (Begleitforschung DRG), dass der Arzt immer weniger Zeit für den Patienten also für die Medizin zur Verfügung hat, dafür aber immer mehr für die Administration aufwenden muss. In den Spitälern ist die Aufteilung Medizin / Administration bald 50:50. Dieser Entwicklung gilt es Einhalt zu ge-bieten und dies gelingt nur, wenn die Ärz-te Qualitätssicherungssysteme selbst ent-wickeln. Nur solche selbst entwickelten Qualitätssicherungssysteme können wirk-sam und effizient ihren Zweck erfüllen, Eingang in die tägliche Arbeit des Arztes finden, und auch nur so lässt sich vermei-den, dass die administrative Belastung der Ärzte durch immer neue Berichterstattun-gen, Statistiken und dergleichen noch wei-ter zunimmt. Pointiert ausgedrückt müssen wir heute leider feststellen, dass es zwar nicht zu we-nig Ärzte gibt, sondern dass sie nur zu viel Administratives bewältigen müssen. Die-ser administrative Anteil muss reduziert werden. Die Qualitätssicherung darf die-sen Anteil nicht noch mehr erhöhen. Die Eurequo-Datenbank bringt den Tatbe-weis, dass effiziente Qualitätssicherung mit wenig zeitlichem Aufwand für den Arzt möglich ist. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft hat die grösste Sorge, dass sich genau durch dieses geplante eidgenös-

sische Institut die Administration in jeder Arztpraxis und in jedem Spital noch wei-ter ausweiten wird. Die Qualitätssiche-rung muss in der Praxis entstehen und darf nicht an ein Institut delegiert werden.

2.HTA*

Schon, aber nicht so … und nie zur vorgängigen Evaluation von Leistungen, die erst später durch die Krankenversicherung übernommen wer-den sollen.Aufgrund bisheriger Erfahrungen mit dem Swiss Medical Board sollen über HTA die wirksamen Massnahmen aufge-listet werden. Die SOG spricht sich entschieden gegen eine vorgängige Evaluation neuartiger medizinischer Leistungen aus: Heute gilt prinzipiell das Vertrauensprinzip, das heisst neue Leistungen sind bis zur Ent-scheidung in einem Umstrittenheitsver-fahren kassenpflichtig und gelten (mit klar definierten Ausnahmen) als zulässi-ge, wirtschaftliche, zweckmässige und wissenschaftlich begründete Behand-lungsmethoden. Dies ist Ausdruck des Vertrauens der Verwaltung und der Be-völkerung in die Ärzte, die das schweizeri-sche Gesundheitswesen in Betrieb halten. Eines der besten der Welt!Wenn nun über die HTA jegliche medizi-nische Leistung zunächst einen Abklä-rungsprozess durchlaufen muss, führt dies zwangsläufig zu einer Verzögerung für sämtliche Innovationen. Es entsteht eine zeitliche Lücke, welche die vernünftige Umsetzung neuer und sehr wertvoller Technologien verzögert, um nicht zu sa-gen verunmöglicht. Mit der jetzt geplanten Lösung wird über HTA grundsätzlich ein geschlossener Leistungskatalog der obligatorischen Krankenversicherung kreiert. Ein Ansin-nen, welches das Parlament selbst (siehe Motion Schwaller zur KLV*, Anhang 1) bachab geschickt hat. Die SOG nimmt nicht an, dass die Bevölkerung und das Parlament mit solchen Konsequenzen ein-verstanden sind. Die bisher hoch stehende Qualität des schweizerischen Gesundheitswesens fällt durch solche Regulierungen auf ein tiefes Niveau, vergleichbar den Entwicklungs-ländern, nur dass die medizinische Versor-gung in administrativen Gründen und nicht in einer finanziellen Mangellage be-

gründet wäre. Das darf nicht hingenom-men werden. Aus diesem Grund lehnt die Schweizerische Ophthalmologische Ge-sellschaft auch diesen Part ab.

3. Schlussfolgerungen

1. Das gesamte Projekt muss zurück an den Absender.

2. Die Qualitätskontrolle und die Quali-tätssicherung ist ausschliesslich an die Ärzteschaft zu delegieren.

3. HTA sind sinnvoll, aber nicht tauglich für die präventiven Abklärungen neuer Verfahren, weil sie sonst die Forschung und die wissenschaftliche Entwick-lung der Medizin verhindern. Soweit HTA in die Umstrittenheitsverfahren gemäss bestehendem Gesetz einge-führt werden, erscheint dies (und nur dies) sinnvoll.

Mit freundlichen Grüssen

Schweizerische Ophthalmologische Ge-sellschaft

Fürsprecher Christoph EgliVerwaltungssekretär •

* HTA: Health Technology Assessment KLV: Krankenpflege-Leistungsverordnung

Ophta_5-2014.indd 314 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 315

25 neue Aktivmitglieder / 25 nouveaux membres actifs

Amstutz Christoph Ensingerstrasse 28, 3006 Bern

Axmann ShadiUniversitätsklinik für Augenheilkunde Inselspital, 3010 Bern

Baumüller Sönke Trieschäckerstrasse 24, 5032 Aarau Rohr Bertschinger Dimiter Robert 4, La Chassagnettaz, 2019 Chambrelien

Branca Fabrizio Bündtenweg 31, 4102 Binningen

Diolaiuti Sara Molkereistrasse 5, 8645 Jona Gambon Reto Zweierstrasse 166, 8003 Zürich

Gerth-Kahlert ChristinaAugenklinik USZ, Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich

Hatt Brupbacher Salome Rotfluhstrasse 31, 702 Zollikon

Hirn CorneliaStadtspital Triemli Birmensdorferstrasse 497, 8063 Zürich

Kamin Götz Luzernerstrasse 32, 5630 Muri

Kloos PatrikAugenzentrum Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil

Kramer Sophie Antonia Axensteinstrasse 8, 9000 St. Gallen Landert Monika Bellariastrasse 15, 8002 ZürichMaslennikova Marina Alekseevna

Augenzentrum Vista Alpina Bahnhofplatz 1a, 3930 Visp

Müller Maya Bünishoferstr. 174, 8706 Feldmeilen

Pleisch BeatAugenzentrum Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil

Potnik Bachmann Wanda Im Russer 1, 8708 Männedorf Robbiani-Meier Chiara Via al Roccolo 12, 6900 Massagno Schuff Oliver Sägestrasse 11, 9435 Heerbrugg Schulz Dominic Augenzentrum, Seftigenstrasse 89, 3123 BelpSollberger Dominik Bubenbergstrasse 24, 3700 Spiez Soriano Romero Jose Manuel Vista Alpina SA; 3, rue du Bourg, 3960 Sierre Stainier Daniel rue Marie-Favre 30, 1754 Avry-sur-Matran Zamboni Zeltner Selina Kirchgasse 16, 8001 Zürich

Aufnahmeliste / Liste des nouveaux membres GV Interlaken 2014

9 neue Assistentenmitglieder / 9 nouveaux membres assistants

Böhler Brigitta Unterlöchlistrasse 43, 6006 Luzern Böhni Sophie Mossmattstrasse 14, 6005 Luzern Brunner Matthias B. Krähbühlstrasse 130, 8044 Zürich Buxtorf Karin Rebecca Hof 1, 6205 Eich Flückiger Carole Bederstrasse 121, 8002 Zürich Helfenstein Maria Mühlenplatz 12, 6004 Luzern Jang Liuna avenue du Léman 87, 1005 Lausanne Oettli Alexander Gartenweg 16, 4460 Gelterkinden

Töteberg-Harms MarcAugenklinik USZ Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich

NEVANAC® Augentropfen – KassenzulässigZusammensetzung: Nepafenacum 1mg/ml; Conserv.: benzalkonii chloridum. Indikationen/Anwen-dungsmöglichkeiten: Prophylaxe und Therapie von postoperativen Schmerzen und Entzündungen im Zusammenhang mit einer Katarakt-Operation. Verminderung des Risikos postoperativer Maku-laödeme in Zusammenhang mit Kataraktoperationen bei Diabetikern. Dosierung/Anwendung:Einen Tag vor der Katarakt-Operation 3 mal täglich 1 Tropfen in das (die) betroffene(n) Auge(n). Mit derselben Dosis am Tag der Operation und bis zu 2 resp. 8 Wochen postoperativ fortfahren. Einenzusätzlichen Tropfen 30-120 Minuten vor der Operation applizieren. Kontraindikationen: Überemp-fi ndlichkeit gegenüber Nepafenac, einem Hilfsstoff des Präparates oder anderen nichtsteroidalen Entzündungshemmern (NSAID). Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Nicht zur Injektion oder oralen Einnahme bestimmt. Bei einigen prädisponierten Patienten kann die kontinuierlicheAnwendung von topischen NSAID zu Epithelschädigungen, Hornhautverdünnung, Hornhauterosion,Hornhaut-ulzeration oder Hornhautperforation führen und das Sehvermögen gefährden. Bei nach-weislichen Schädigungen der Hornhaut soll die Verwendung von Nevanac® unverzüglich abge-brochen und der Zustand der Hornhaut eng überwacht werden. Nevanac® ist bei Patienten mitBlutungsneigung oder bei Verwendung von blutungsfördernden Arzneimitteln mit Vorsicht anzu-wenden. Bei okulären Infektionen sollte der kombinierte Einsatz von NSAID und Antiinfektiva mit Vorsicht erfolgen. Es können Kreuzsensitivitäten von Nepafenac zu Acetylsalicylsäure, Phenylacetyl-säurederivaten und sonstigen NSAID bestehen. Während der Behandlung mit Nevanac® sollten keine Kontaktlinsen getragen werden. Interaktionen: In vitro Studien haben ein sehr geringes Potential für Wechselwirkungen mit anderen Arzneimitteln aufgezeigt. Unerwünschte Wirkungen: Häufi g bei Diabetikern: Keratitis punctata. Gelegentlich: Iritis, choroidale Leckage, Hortnhautablagerungen,Augenschmerzen, Fotophobie, trockenes Auge, Verkrustungen des Lidrandes, Kopfschmerzen. Eigenschaften/Wirkungen: Nepafenac ist ein nichtsteroidales entzündungshemmendes und anal-getisches Prodrug. Nach dem Eintropfen ins Auge penetriert Nepafenac die Cornea und wird von Hydrolasen des Augengewebes in Amfenac, einen nichtsteroidalen Entzündungshemmer, umge-wandelt, der die Prostaglandin-H-Synthase (Cyclooxygenase) inhibiert. Sonstige Hinweise: Inhalt nach erstmaligen Öffnen nicht länger als 4 Wochen verwenden. Nicht über 30°C und ausserhalb derReichweite von Kindern lagern. Liste: B. Packungen: Tropffl asche aus Kunststoff zu 5ml. Zulas-sungsinhaberin: ALCON SWITZERLAND SA, 6343 Rotkreuz. Stand der Information: Februar 2013.Weitere Angaben siehe Arzneimittelinfo www.swissmedicinfo.ch Referenzen:1. Lane et al. Nepafenac ophthalmic suspension 0.1% for the prevention and treatment of ocularinfl ammation associated with cataract surgery. J Cataract Refract Surg Vol 33, Jan 2007 2. Mantovaniet al. Pharmacology, clinical effi cacy and safety of nepafenac ophthalmic suspension. Expert Rev.Ophthalmol. 3(2), 2008 131-138 3. Nardi et al. Analgesic and anti-infl ammatory effectiveness of nepafenac0.1% for cataract surgery. Cl Ophthal 2007:1(4) 527-533

NEVANAC ® Das einzigartige NSAID als Prodrug

Neue Zusat

zindikatio

n:

Verminderu

ng des Ris

ikos posto

perativer

Makulaödem

e im Zusamm

enhang mit

Katarakt-

operatione

n bei Diab

etikern.

WIRKT ZIELGERICHTET1

IST KOMFORTABEL2, 3

Alcon Switzerland SASuurstoffi 14,CH-6343 RotkreuzPharma Phone 0844 82 82 84Pharma Fax 0844 82 82 [email protected]

Ophta_5-2014.indd 315 29.09.14 15:57

Page 29: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO314

würden: Hier nur zwei kurze Bemerkun-gen: Einerseits ist die zitierte Studie auch in den USA höchst umstritten, und zwar nicht nur von medizinischer Seite. Zum anderen lässt sich das amerikanische Ge-sundheitssystem nicht einfach auf die Schweiz übertragen.

6. Im Weiteren verspricht sich der Bundes-rat durch das Institut eine Kosteneinspa-rung. Eine nähere Begründung dazu fehlt. Wie Kosten einzusparen wären, würde uns sehr interessieren. Wir vermissen ent-sprechende Berechnungen und befürchten eher einen erneuten Kostenanstieg. Die Kosten gegenüber den bisher bereits ent-wickelten Systemen der Ärzte dürften durch die Schaffung eines derartigen Ins-tituts noch weiter steigen. Die indirekten Kosten, nämlich der admi-nistrative Zusatzaufwand für die Ärzte, potenziert sich schon heute. Ein Anstieg ist durch die Schaffung des Instituts zu be-fürchten, sowohl indirekt für den Arzt als auch direkt durch dessen Betrieb. Es be-stehen Erhebungen, aus denen hervorgeht (Begleitforschung DRG), dass der Arzt immer weniger Zeit für den Patienten also für die Medizin zur Verfügung hat, dafür aber immer mehr für die Administration aufwenden muss. In den Spitälern ist die Aufteilung Medizin / Administration bald 50:50. Dieser Entwicklung gilt es Einhalt zu ge-bieten und dies gelingt nur, wenn die Ärz-te Qualitätssicherungssysteme selbst ent-wickeln. Nur solche selbst entwickelten Qualitätssicherungssysteme können wirk-sam und effizient ihren Zweck erfüllen, Eingang in die tägliche Arbeit des Arztes finden, und auch nur so lässt sich vermei-den, dass die administrative Belastung der Ärzte durch immer neue Berichterstattun-gen, Statistiken und dergleichen noch wei-ter zunimmt. Pointiert ausgedrückt müssen wir heute leider feststellen, dass es zwar nicht zu we-nig Ärzte gibt, sondern dass sie nur zu viel Administratives bewältigen müssen. Die-ser administrative Anteil muss reduziert werden. Die Qualitätssicherung darf die-sen Anteil nicht noch mehr erhöhen. Die Eurequo-Datenbank bringt den Tatbe-weis, dass effiziente Qualitätssicherung mit wenig zeitlichem Aufwand für den Arzt möglich ist. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft hat die grösste Sorge, dass sich genau durch dieses geplante eidgenös-

sische Institut die Administration in jeder Arztpraxis und in jedem Spital noch wei-ter ausweiten wird. Die Qualitätssiche-rung muss in der Praxis entstehen und darf nicht an ein Institut delegiert werden.

2.HTA*

Schon, aber nicht so … und nie zur vorgängigen Evaluation von Leistungen, die erst später durch die Krankenversicherung übernommen wer-den sollen.Aufgrund bisheriger Erfahrungen mit dem Swiss Medical Board sollen über HTA die wirksamen Massnahmen aufge-listet werden. Die SOG spricht sich entschieden gegen eine vorgängige Evaluation neuartiger medizinischer Leistungen aus: Heute gilt prinzipiell das Vertrauensprinzip, das heisst neue Leistungen sind bis zur Ent-scheidung in einem Umstrittenheitsver-fahren kassenpflichtig und gelten (mit klar definierten Ausnahmen) als zulässi-ge, wirtschaftliche, zweckmässige und wissenschaftlich begründete Behand-lungsmethoden. Dies ist Ausdruck des Vertrauens der Verwaltung und der Be-völkerung in die Ärzte, die das schweizeri-sche Gesundheitswesen in Betrieb halten. Eines der besten der Welt!Wenn nun über die HTA jegliche medizi-nische Leistung zunächst einen Abklä-rungsprozess durchlaufen muss, führt dies zwangsläufig zu einer Verzögerung für sämtliche Innovationen. Es entsteht eine zeitliche Lücke, welche die vernünftige Umsetzung neuer und sehr wertvoller Technologien verzögert, um nicht zu sa-gen verunmöglicht. Mit der jetzt geplanten Lösung wird über HTA grundsätzlich ein geschlossener Leistungskatalog der obligatorischen Krankenversicherung kreiert. Ein Ansin-nen, welches das Parlament selbst (siehe Motion Schwaller zur KLV*, Anhang 1) bachab geschickt hat. Die SOG nimmt nicht an, dass die Bevölkerung und das Parlament mit solchen Konsequenzen ein-verstanden sind. Die bisher hoch stehende Qualität des schweizerischen Gesundheitswesens fällt durch solche Regulierungen auf ein tiefes Niveau, vergleichbar den Entwicklungs-ländern, nur dass die medizinische Versor-gung in administrativen Gründen und nicht in einer finanziellen Mangellage be-

gründet wäre. Das darf nicht hingenom-men werden. Aus diesem Grund lehnt die Schweizerische Ophthalmologische Ge-sellschaft auch diesen Part ab.

3. Schlussfolgerungen

1. Das gesamte Projekt muss zurück an den Absender.

2. Die Qualitätskontrolle und die Quali-tätssicherung ist ausschliesslich an die Ärzteschaft zu delegieren.

3. HTA sind sinnvoll, aber nicht tauglich für die präventiven Abklärungen neuer Verfahren, weil sie sonst die Forschung und die wissenschaftliche Entwick-lung der Medizin verhindern. Soweit HTA in die Umstrittenheitsverfahren gemäss bestehendem Gesetz einge-führt werden, erscheint dies (und nur dies) sinnvoll.

Mit freundlichen Grüssen

Schweizerische Ophthalmologische Ge-sellschaft

Fürsprecher Christoph EgliVerwaltungssekretär •

* HTA: Health Technology Assessment KLV: Krankenpflege-Leistungsverordnung

Ophta_5-2014.indd 314 29.09.14 15:56

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 315

25 neue Aktivmitglieder / 25 nouveaux membres actifs

Amstutz Christoph Ensingerstrasse 28, 3006 Bern

Axmann ShadiUniversitätsklinik für Augenheilkunde Inselspital, 3010 Bern

Baumüller Sönke Trieschäckerstrasse 24, 5032 Aarau Rohr Bertschinger Dimiter Robert 4, La Chassagnettaz, 2019 Chambrelien

Branca Fabrizio Bündtenweg 31, 4102 Binningen

Diolaiuti Sara Molkereistrasse 5, 8645 Jona Gambon Reto Zweierstrasse 166, 8003 Zürich

Gerth-Kahlert ChristinaAugenklinik USZ, Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich

Hatt Brupbacher Salome Rotfluhstrasse 31, 702 Zollikon

Hirn CorneliaStadtspital Triemli Birmensdorferstrasse 497, 8063 Zürich

Kamin Götz Luzernerstrasse 32, 5630 Muri

Kloos PatrikAugenzentrum Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil

Kramer Sophie Antonia Axensteinstrasse 8, 9000 St. Gallen Landert Monika Bellariastrasse 15, 8002 ZürichMaslennikova Marina Alekseevna

Augenzentrum Vista Alpina Bahnhofplatz 1a, 3930 Visp

Müller Maya Bünishoferstr. 174, 8706 Feldmeilen

Pleisch BeatAugenzentrum Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil

Potnik Bachmann Wanda Im Russer 1, 8708 Männedorf Robbiani-Meier Chiara Via al Roccolo 12, 6900 Massagno Schuff Oliver Sägestrasse 11, 9435 Heerbrugg Schulz Dominic Augenzentrum, Seftigenstrasse 89, 3123 BelpSollberger Dominik Bubenbergstrasse 24, 3700 Spiez Soriano Romero Jose Manuel Vista Alpina SA; 3, rue du Bourg, 3960 Sierre Stainier Daniel rue Marie-Favre 30, 1754 Avry-sur-Matran Zamboni Zeltner Selina Kirchgasse 16, 8001 Zürich

Aufnahmeliste / Liste des nouveaux membres GV Interlaken 2014

9 neue Assistentenmitglieder / 9 nouveaux membres assistants

Böhler Brigitta Unterlöchlistrasse 43, 6006 Luzern Böhni Sophie Mossmattstrasse 14, 6005 Luzern Brunner Matthias B. Krähbühlstrasse 130, 8044 Zürich Buxtorf Karin Rebecca Hof 1, 6205 Eich Flückiger Carole Bederstrasse 121, 8002 Zürich Helfenstein Maria Mühlenplatz 12, 6004 Luzern Jang Liuna avenue du Léman 87, 1005 Lausanne Oettli Alexander Gartenweg 16, 4460 Gelterkinden

Töteberg-Harms MarcAugenklinik USZ Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich

NEVANAC® Augentropfen – KassenzulässigZusammensetzung: Nepafenacum 1mg/ml; Conserv.: benzalkonii chloridum. Indikationen/Anwen-dungsmöglichkeiten: Prophylaxe und Therapie von postoperativen Schmerzen und Entzündungen im Zusammenhang mit einer Katarakt-Operation. Verminderung des Risikos postoperativer Maku-laödeme in Zusammenhang mit Kataraktoperationen bei Diabetikern. Dosierung/Anwendung:Einen Tag vor der Katarakt-Operation 3 mal täglich 1 Tropfen in das (die) betroffene(n) Auge(n). Mit derselben Dosis am Tag der Operation und bis zu 2 resp. 8 Wochen postoperativ fortfahren. Einenzusätzlichen Tropfen 30-120 Minuten vor der Operation applizieren. Kontraindikationen: Überemp-fi ndlichkeit gegenüber Nepafenac, einem Hilfsstoff des Präparates oder anderen nichtsteroidalen Entzündungshemmern (NSAID). Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Nicht zur Injektion oder oralen Einnahme bestimmt. Bei einigen prädisponierten Patienten kann die kontinuierlicheAnwendung von topischen NSAID zu Epithelschädigungen, Hornhautverdünnung, Hornhauterosion,Hornhaut-ulzeration oder Hornhautperforation führen und das Sehvermögen gefährden. Bei nach-weislichen Schädigungen der Hornhaut soll die Verwendung von Nevanac® unverzüglich abge-brochen und der Zustand der Hornhaut eng überwacht werden. Nevanac® ist bei Patienten mitBlutungsneigung oder bei Verwendung von blutungsfördernden Arzneimitteln mit Vorsicht anzu-wenden. Bei okulären Infektionen sollte der kombinierte Einsatz von NSAID und Antiinfektiva mit Vorsicht erfolgen. Es können Kreuzsensitivitäten von Nepafenac zu Acetylsalicylsäure, Phenylacetyl-säurederivaten und sonstigen NSAID bestehen. Während der Behandlung mit Nevanac® sollten keine Kontaktlinsen getragen werden. Interaktionen: In vitro Studien haben ein sehr geringes Potential für Wechselwirkungen mit anderen Arzneimitteln aufgezeigt. Unerwünschte Wirkungen: Häufi g bei Diabetikern: Keratitis punctata. Gelegentlich: Iritis, choroidale Leckage, Hortnhautablagerungen,Augenschmerzen, Fotophobie, trockenes Auge, Verkrustungen des Lidrandes, Kopfschmerzen. Eigenschaften/Wirkungen: Nepafenac ist ein nichtsteroidales entzündungshemmendes und anal-getisches Prodrug. Nach dem Eintropfen ins Auge penetriert Nepafenac die Cornea und wird von Hydrolasen des Augengewebes in Amfenac, einen nichtsteroidalen Entzündungshemmer, umge-wandelt, der die Prostaglandin-H-Synthase (Cyclooxygenase) inhibiert. Sonstige Hinweise: Inhalt nach erstmaligen Öffnen nicht länger als 4 Wochen verwenden. Nicht über 30°C und ausserhalb derReichweite von Kindern lagern. Liste: B. Packungen: Tropffl asche aus Kunststoff zu 5ml. Zulas-sungsinhaberin: ALCON SWITZERLAND SA, 6343 Rotkreuz. Stand der Information: Februar 2013.Weitere Angaben siehe Arzneimittelinfo www.swissmedicinfo.ch Referenzen:1. Lane et al. Nepafenac ophthalmic suspension 0.1% for the prevention and treatment of ocularinfl ammation associated with cataract surgery. J Cataract Refract Surg Vol 33, Jan 2007 2. Mantovaniet al. Pharmacology, clinical effi cacy and safety of nepafenac ophthalmic suspension. Expert Rev.Ophthalmol. 3(2), 2008 131-138 3. Nardi et al. Analgesic and anti-infl ammatory effectiveness of nepafenac0.1% for cataract surgery. Cl Ophthal 2007:1(4) 527-533

NEVANAC ® Das einzigartige NSAID als Prodrug

Neue Zusat

zindikatio

n:

Verminderu

ng des Ris

ikos posto

perativer

Makulaödem

e im Zusamm

enhang mit

Katarakt-

operatione

n bei Diab

etikern.

WIRKT ZIELGERICHTET1

IST KOMFORTABEL2, 3

Alcon Switzerland SASuurstoffi 14,CH-6343 RotkreuzPharma Phone 0844 82 82 84Pharma Fax 0844 82 82 [email protected]

Ophta_5-2014.indd 315 29.09.14 15:57

Page 30: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO316

Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en ophtalmologie

La réussite de l’examen FMH de spécialiste est une des conditions requise pour l’obtention du titre FMH en ophtalmologie (pour les éventuelles dispositions transitoires applicables et les exceptions voir le n° 4 du Bulletin des médecins suisses du 26 janvier 2011).Depuis le 1er janvier 2010, seuls les titulaires d’un diplôme fédéral de médecin ou d’un diplôme de médecin étranger reconnu par l’OFSP sont admis à l’examen de spécialiste (art. 23 RFP). Les dispositions transitoires correspondantes figurent à l’art. 69, al. 3 de la RFP. Les conditions du programme de formation postgraduée sont impératives qui ont été mis en valeur le 1 juillet 2014, voir www.sog-sso.ch => For-mation postgraduée => Programme de formation postgraduée pour Spécialiste FMH en ophtalmologie.L’examen de spécialiste FMH en ophtalmologie aura lieu à Paris (France). D’un point de vue logistique, l’examen FMH en ophtal-mologie se fait en commun avec celui de l’EBO. Par contre, l’exa-men FMH en ophtalmologie et celui de l’EBO restent indépendants l’un de l’autre. Ceci concerne en particulier les voies de recours en cas d’éventuels plaintes. Pour l’examen FMH de spécialiste, le pro-gramme FMH de formation postgraduée en ophtalmologie fait foi. L’examen comporte une partie écrit et une partie orale. Pour plus de détails, veuillez consultez le programme FMH de formation post-graduée (chiffre 4).

Taxe d’examen Les frais d’examen s’élèvent à CHF 1300.–. Ce montant couvre les frais d’inscription à l’examen de spécialiste FMH et les frais d’inscription à l’examen EBO. Le voyage à Paris et le l’hébergement doivent être organisés par le candidat lui-même. Les membres assistants de la SSO profitent d’un rabais de CHF 300.– pour les frais d’examen.

Conditions d’admission Les candidats qui, le 8 mai 2015 seront dans leur dernière année de formation postgraduée spécifique en ophtalmologie (voir chiffre 2.1 du programme de formation postgra-duée), sont invités à s’inscrire à l’examen FMH et à télécharger le for-mulaire d’inscription (www.sog-sso.ch – formation postgraduée – examen de spécialiste en ophtalmologie). L’inscription à l’examen FMH qui conduit au titre de spécialiste FMH en ophtalmologie doit impérativement se faire par l’intermédiaire du secrétariat de la SSO. Une inscription faite directement sur le site de l’EBO n’est pas valable pour l’obtention du titre FMH. C’est le secrétariat de la SSO qui se charge de l’inscription des candidats FMH auprès de l’EBO.

Délai d’inscription Le formulaire d’inscription (accompagné de toutes les annexes obligatoires requises) doit être remis au secrétariat administratif de la SSO au plus tard le jeudi, 27 novembre 2014.Nous vous prions de nous envoyer par voie électronique le formu-laire-pdf dûment rempli avant de l’imprimer, signer et nous le faire parvenir par la poste avec les documents demandés. •

Facharztprüfung zur Erlangung des Facharzttitels für Ophthalmologie

Das Bestehen der Facharztprüfung ist Voraussetzung für den Er-werb des Facharzttitels für Ophthalmologie (Übergangsbestim-mungen und Ausnahmen: Schweiz. Ärztezeitung Nr. 4 vom 26. 01.2011). Seit dem 1. Januar 2010 sind ausschliesslich Ärztinnen und Ärzte mit einem eidgenössischen oder vom BAG anerkannten ausländischen Arztdiplom zur Facharztprüfung zugelassen (Art. 23 WBO). Die Übergangsbestimmungen sind in Art. 69 Abs. 3 der WBO festgehalten. Anwendbar sind die Bestimmungen der WBP, welche am 1. Juli 2014 in Kraft gesetzt wurden (siehe www.sog-sso.ch > Weiterbildung > Weiterbildungsprogramm Facharzt FMH für Ophthalmologie).Die Facharztprüfung FMH für Ophthalmologie findet in F-Paris statt. Die Prüfung FMH für Ophthalmologie wird gemeinsam mit derjenigen der EBO abgewickelt, jedoch bleiben die beiden Prüfun-gen FMH für Ophthalmologie und EBO unabhängig voneinander. Unterschiedlich sind insbesondere die Anforderungen für das Beste-hen der Prüfung und die Rekursmöglichkeiten. Für den schweizeri-schen Teil der Facharztprüfung (Facharzttitel FMH) gilt das Weiter-bildungsprogramm Ophthalmologie der FMH. Es finden eine schriftliche und eine mündliche Prüfung statt. Details siehe Weiter-bildungsprogramm FMH (Ziffer 4).Die Prüfungsgebühr (CHF 1300.–) deckt die Einschreibegebühr für die Facharztprüfung FMH und für die Prüfung EBO. Reise und Unterkunft müssen die Kandidaten selbst organisieren. Assistenten-mitglieder der SOG erhalten einen Rabatt von CHF 300.– auf die Prüfungsgebühr.

Zulassungsbedingungen Kandidaten, welche sich am 8. Mai 2015 in ihrem letzten fachspezifischen Weiterbildungsjahr für Oph-thalmologie (siehe Ziffer 2.1 des Weiterbildungsprogramms) befinden, sind eingeladen das Anmeldeformular auf der Webseite der SOG her-unterzuladen (www.sog-sso.ch – Weiterbildung – Facharztprüfung für Ophthalmologie). Die Anmeldung zur Facharztprüfung muss via SOG-Sekretariat erfolgen. Bei Anmeldung direkt via EBO ist die Er-langung des Facharzttitels FMH für Ophthalmologie nicht möglich.

Anmeldeschluss Das Anmeldeformular (mit allen verlangten obli-gatorischen Beilagen) muss spätestens am Donnerstag, 27. November 2014, beim Verwaltungssekretariat der SOG eingetroffen sein. Bitte senden Sie uns das ausgefüllte pdf-Anmeldeformular elektronisch zu, bevor Sie es ausdrucken und unterzeichnet per Post einreichen. •

Ort / Lieu : Le Palais des Congrès de Paris; 2, Place Porte Maillot (Niveau 3, côté Paris); F-75017 Paris

Datum / Date : 8. und 9. Mai 2015 / le 8 et 9 mai 2015Anmeldung / Verwaltungssekretariat der SOG /Inscription : Secrétariat administratif de la SSO

Fürsprecher / avocat Christoph Egli Berneckerstrasse 26 / Postfach-CP 39 9435 Heerbrugg, Tel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 62, [email protected]

Ophta_5-2014.indd 316 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 317

Die Diplom-Übergabe an die FEBO-Diplomanden wurde dieses Jahr im festlichen Rahmen des Gala-Diners im Versailles-Saal des Hotels Victoria-Jungfrau zelebriert, ermöglicht durch den Sponsor VON HOFF AG.La remise des diplômes aux diplômés FEBO a été célebrée au cours du dîner de gala dans la salle Versailles de l’hôtel Victoria-Jungfrau, avec l’aimable soutien du sponsor VON HOFF AG.

Name / Nom Vorname / PrénomHr. / M. Alder Marco

Fr. / Mme Axmann Shadi

Fr. / Mme Chappaz Ariane

Fr. / Mme Do Thi Phuong Huyen

Hr. / M. Finger Manolito Lucas

Fr. / Mme Flückiger Carole

Hr. / M. Gambon Reto

Fr. / Mme Hollbach Nadine

Fr. / Mme Kramer Sophie Antonia

Hr. / M. Madjdpour Darius

Hr. / M. Marti Philippe

Hr. / M. Mayer Cédric

Fr. / Mme Müller Luzia

Fr. / Mme Mustur Dominique

Fr. / Mme Naderi Francine

Fr. / Mme Nguyen-Ha Nhu-An

Fr. / Mme Rantala Elina

Fr. / Mme Ruiz-Schirinzi Rebecca

Fr. / Mme Sababou Aïcha

Fr. / Mme Sabani Silvia-Iris

Hr. / M. Sabti Saad

Fr. / Mme Salzgeber Regula

Name / Nom Vorname / PrénomFr. / Mme Stathopoulos ChristinaFr. / Mme Tchanguizi Delmotte Nuschin

Hr. / M. Van Issum Christophe

Fr. / Mme Weber-Wiher Simone

Hr. / M. Weisskopf Florian

«Best of…»

Beste Examina FMH Ophthalmologie und FEBO-Diplom 20141. Ochsenbein, André2. Aufdenblatten, Myriam / Brunner, Matthias B. / Mathis, Sandra /

Petrovic, Aleksandra

2013 20121. Madjdpour, Darius 1. Bauer, Gregor2. Marti, Philippe 1. Branca, Fabrizio3. Hollbach, Nadine

Best Poster Prizes: siehe / voir p. 341

Preise der Vogt-StiftungEin Vogt Award wurde 2014 nicht vergeben. Prof. Leuenberger wies darauf hin, dass die Vogt-Stiftung auch ein Forschungsstipendium vergeben kann (bislang nur fünfmal). Er forderte Forschende auf, hier auch einzugeben. Verliehen wurden die Vogt-Preise für

Bestes internationales Examen 2014an Mme Luzia Müller, Luzern.Trainee Award EBO (Vogt Foundation)an M. André Ochsenbein als Kandidat mit dem besten FMH-Examen.

Nouveaux spécialistes FEBO 2014Neue FEBO-Spezialisten 2014En possession de leur titre de spécialiste FMH en ophtalmologie, les candidats ayant réussi l’examen FMH-EBO à Paris ont, en plus du titre FMH, reçu le titre européen de Fellow of the Euro-pean Board of Ophthalmology (FEBO) au cours du dîner de ga-la lors du congrès annuel de la société suisse d’ophtalmologie à Interlaken.Cette année les diplômes FEBO ont été attribués aux personnes suivantes :

Kandidaten, welche die Facharztprüfung Ophthalmologie FMH / EBO in Paris bestanden und den Facharzttitel Ophthalmologie FMH erhalten haben, sind berechtigt, zusätzlich zum FMH-Titel auch den europäischen Titel «Fellow of the European Board of Ophthalmology (FEBO)» zu tragen. Dieses Jahr fand die Diplom-übergabe im Rahmen des Gala-Diners anlässlich des SOG-Jahres-kongresses in Interlaken statt. Folgende Fachärzte in Ophthalmologie haben dieses Jahr das FEBO-Di plom erhalten:

Ophta_5-2014.indd 317 29.09.14 15:57

Page 31: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO316

Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en ophtalmologie

La réussite de l’examen FMH de spécialiste est une des conditions requise pour l’obtention du titre FMH en ophtalmologie (pour les éventuelles dispositions transitoires applicables et les exceptions voir le n° 4 du Bulletin des médecins suisses du 26 janvier 2011).Depuis le 1er janvier 2010, seuls les titulaires d’un diplôme fédéral de médecin ou d’un diplôme de médecin étranger reconnu par l’OFSP sont admis à l’examen de spécialiste (art. 23 RFP). Les dispositions transitoires correspondantes figurent à l’art. 69, al. 3 de la RFP. Les conditions du programme de formation postgraduée sont impératives qui ont été mis en valeur le 1 juillet 2014, voir www.sog-sso.ch => For-mation postgraduée => Programme de formation postgraduée pour Spécialiste FMH en ophtalmologie.L’examen de spécialiste FMH en ophtalmologie aura lieu à Paris (France). D’un point de vue logistique, l’examen FMH en ophtal-mologie se fait en commun avec celui de l’EBO. Par contre, l’exa-men FMH en ophtalmologie et celui de l’EBO restent indépendants l’un de l’autre. Ceci concerne en particulier les voies de recours en cas d’éventuels plaintes. Pour l’examen FMH de spécialiste, le pro-gramme FMH de formation postgraduée en ophtalmologie fait foi. L’examen comporte une partie écrit et une partie orale. Pour plus de détails, veuillez consultez le programme FMH de formation post-graduée (chiffre 4).

Taxe d’examen Les frais d’examen s’élèvent à CHF 1300.–. Ce montant couvre les frais d’inscription à l’examen de spécialiste FMH et les frais d’inscription à l’examen EBO. Le voyage à Paris et le l’hébergement doivent être organisés par le candidat lui-même. Les membres assistants de la SSO profitent d’un rabais de CHF 300.– pour les frais d’examen.

Conditions d’admission Les candidats qui, le 8 mai 2015 seront dans leur dernière année de formation postgraduée spécifique en ophtalmologie (voir chiffre 2.1 du programme de formation postgra-duée), sont invités à s’inscrire à l’examen FMH et à télécharger le for-mulaire d’inscription (www.sog-sso.ch – formation postgraduée – examen de spécialiste en ophtalmologie). L’inscription à l’examen FMH qui conduit au titre de spécialiste FMH en ophtalmologie doit impérativement se faire par l’intermédiaire du secrétariat de la SSO. Une inscription faite directement sur le site de l’EBO n’est pas valable pour l’obtention du titre FMH. C’est le secrétariat de la SSO qui se charge de l’inscription des candidats FMH auprès de l’EBO.

Délai d’inscription Le formulaire d’inscription (accompagné de toutes les annexes obligatoires requises) doit être remis au secrétariat administratif de la SSO au plus tard le jeudi, 27 novembre 2014.Nous vous prions de nous envoyer par voie électronique le formu-laire-pdf dûment rempli avant de l’imprimer, signer et nous le faire parvenir par la poste avec les documents demandés. •

Facharztprüfung zur Erlangung des Facharzttitels für Ophthalmologie

Das Bestehen der Facharztprüfung ist Voraussetzung für den Er-werb des Facharzttitels für Ophthalmologie (Übergangsbestim-mungen und Ausnahmen: Schweiz. Ärztezeitung Nr. 4 vom 26. 01.2011). Seit dem 1. Januar 2010 sind ausschliesslich Ärztinnen und Ärzte mit einem eidgenössischen oder vom BAG anerkannten ausländischen Arztdiplom zur Facharztprüfung zugelassen (Art. 23 WBO). Die Übergangsbestimmungen sind in Art. 69 Abs. 3 der WBO festgehalten. Anwendbar sind die Bestimmungen der WBP, welche am 1. Juli 2014 in Kraft gesetzt wurden (siehe www.sog-sso.ch > Weiterbildung > Weiterbildungsprogramm Facharzt FMH für Ophthalmologie).Die Facharztprüfung FMH für Ophthalmologie findet in F-Paris statt. Die Prüfung FMH für Ophthalmologie wird gemeinsam mit derjenigen der EBO abgewickelt, jedoch bleiben die beiden Prüfun-gen FMH für Ophthalmologie und EBO unabhängig voneinander. Unterschiedlich sind insbesondere die Anforderungen für das Beste-hen der Prüfung und die Rekursmöglichkeiten. Für den schweizeri-schen Teil der Facharztprüfung (Facharzttitel FMH) gilt das Weiter-bildungsprogramm Ophthalmologie der FMH. Es finden eine schriftliche und eine mündliche Prüfung statt. Details siehe Weiter-bildungsprogramm FMH (Ziffer 4).Die Prüfungsgebühr (CHF 1300.–) deckt die Einschreibegebühr für die Facharztprüfung FMH und für die Prüfung EBO. Reise und Unterkunft müssen die Kandidaten selbst organisieren. Assistenten-mitglieder der SOG erhalten einen Rabatt von CHF 300.– auf die Prüfungsgebühr.

Zulassungsbedingungen Kandidaten, welche sich am 8. Mai 2015 in ihrem letzten fachspezifischen Weiterbildungsjahr für Oph-thalmologie (siehe Ziffer 2.1 des Weiterbildungsprogramms) befinden, sind eingeladen das Anmeldeformular auf der Webseite der SOG her-unterzuladen (www.sog-sso.ch – Weiterbildung – Facharztprüfung für Ophthalmologie). Die Anmeldung zur Facharztprüfung muss via SOG-Sekretariat erfolgen. Bei Anmeldung direkt via EBO ist die Er-langung des Facharzttitels FMH für Ophthalmologie nicht möglich.

Anmeldeschluss Das Anmeldeformular (mit allen verlangten obli-gatorischen Beilagen) muss spätestens am Donnerstag, 27. November 2014, beim Verwaltungssekretariat der SOG eingetroffen sein. Bitte senden Sie uns das ausgefüllte pdf-Anmeldeformular elektronisch zu, bevor Sie es ausdrucken und unterzeichnet per Post einreichen. •

Ort / Lieu : Le Palais des Congrès de Paris; 2, Place Porte Maillot (Niveau 3, côté Paris); F-75017 Paris

Datum / Date : 8. und 9. Mai 2015 / le 8 et 9 mai 2015Anmeldung / Verwaltungssekretariat der SOG /Inscription : Secrétariat administratif de la SSO

Fürsprecher / avocat Christoph Egli Berneckerstrasse 26 / Postfach-CP 39 9435 Heerbrugg, Tel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 62, [email protected]

Ophta_5-2014.indd 316 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO 317

Die Diplom-Übergabe an die FEBO-Diplomanden wurde dieses Jahr im festlichen Rahmen des Gala-Diners im Versailles-Saal des Hotels Victoria-Jungfrau zelebriert, ermöglicht durch den Sponsor VON HOFF AG.La remise des diplômes aux diplômés FEBO a été célebrée au cours du dîner de gala dans la salle Versailles de l’hôtel Victoria-Jungfrau, avec l’aimable soutien du sponsor VON HOFF AG.

Name / Nom Vorname / PrénomHr. / M. Alder Marco

Fr. / Mme Axmann Shadi

Fr. / Mme Chappaz Ariane

Fr. / Mme Do Thi Phuong Huyen

Hr. / M. Finger Manolito Lucas

Fr. / Mme Flückiger Carole

Hr. / M. Gambon Reto

Fr. / Mme Hollbach Nadine

Fr. / Mme Kramer Sophie Antonia

Hr. / M. Madjdpour Darius

Hr. / M. Marti Philippe

Hr. / M. Mayer Cédric

Fr. / Mme Müller Luzia

Fr. / Mme Mustur Dominique

Fr. / Mme Naderi Francine

Fr. / Mme Nguyen-Ha Nhu-An

Fr. / Mme Rantala Elina

Fr. / Mme Ruiz-Schirinzi Rebecca

Fr. / Mme Sababou Aïcha

Fr. / Mme Sabani Silvia-Iris

Hr. / M. Sabti Saad

Fr. / Mme Salzgeber Regula

Name / Nom Vorname / PrénomFr. / Mme Stathopoulos ChristinaFr. / Mme Tchanguizi Delmotte Nuschin

Hr. / M. Van Issum Christophe

Fr. / Mme Weber-Wiher Simone

Hr. / M. Weisskopf Florian

«Best of…»

Beste Examina FMH Ophthalmologie und FEBO-Diplom 20141. Ochsenbein, André2. Aufdenblatten, Myriam / Brunner, Matthias B. / Mathis, Sandra /

Petrovic, Aleksandra

2013 20121. Madjdpour, Darius 1. Bauer, Gregor2. Marti, Philippe 1. Branca, Fabrizio3. Hollbach, Nadine

Best Poster Prizes: siehe / voir p. 341

Preise der Vogt-StiftungEin Vogt Award wurde 2014 nicht vergeben. Prof. Leuenberger wies darauf hin, dass die Vogt-Stiftung auch ein Forschungsstipendium vergeben kann (bislang nur fünfmal). Er forderte Forschende auf, hier auch einzugeben. Verliehen wurden die Vogt-Preise für

Bestes internationales Examen 2014an Mme Luzia Müller, Luzern.Trainee Award EBO (Vogt Foundation)an M. André Ochsenbein als Kandidat mit dem besten FMH-Examen.

Nouveaux spécialistes FEBO 2014Neue FEBO-Spezialisten 2014En possession de leur titre de spécialiste FMH en ophtalmologie, les candidats ayant réussi l’examen FMH-EBO à Paris ont, en plus du titre FMH, reçu le titre européen de Fellow of the Euro-pean Board of Ophthalmology (FEBO) au cours du dîner de ga-la lors du congrès annuel de la société suisse d’ophtalmologie à Interlaken.Cette année les diplômes FEBO ont été attribués aux personnes suivantes :

Kandidaten, welche die Facharztprüfung Ophthalmologie FMH / EBO in Paris bestanden und den Facharzttitel Ophthalmologie FMH erhalten haben, sind berechtigt, zusätzlich zum FMH-Titel auch den europäischen Titel «Fellow of the European Board of Ophthalmology (FEBO)» zu tragen. Dieses Jahr fand die Diplom-übergabe im Rahmen des Gala-Diners anlässlich des SOG-Jahres-kongresses in Interlaken statt. Folgende Fachärzte in Ophthalmologie haben dieses Jahr das FEBO-Di plom erhalten:

Ophta_5-2014.indd 317 29.09.14 15:57

Page 32: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO318

Inscription comme examinatrice / examinateur FMH aux examens FMH / EBO 2015

Le 8 et 9 mai 2015 l’examen FMH d’ophtalmologie qui se dé-roule en commun avec celui de l’EBO aura lieu à Paris. Comme chaque année la SSO délègue environ 12 examinateurs FMH (proportionnellement au nombre de candidats inscrits) pour la partie orale (viva voce) de l’examen FMH / EBO.

Les personnes qui désirent d’être examinateurs FMH pour l’exa-men FMH / EBO 2015 et qui réunissent les critères ci-dessous peuvent s’inscrire au secrétariat administratif de la SSO au début du mois d’octobre 2014 en remplissant le formulaire téléchar-geable du site de la SSO (www.sog-sso.ch – formation postgra-duée).

Pour être examinateur FMH délégué par la FMH aux examens oraux (viva voce) FMH-EBO, il faut impérative-ment remplir les nouvelles conditions suivantes:

1) Parler anglais couramment et au moins une des langues nationales de la Suisse (allemand, français ou italien)

2) Avoir fait sa formation ophtalmologique en Suisse pendant 5 ans au moins

3) Porter le titre de spécialiste FMH en ophtalmologie et en ophtalmochirurgie

4) Pouvoir attester au moins 3 ans de pratique professionnelle après l’obtention du titre de spécialiste FMH en ophtalmologie

5) Pouvoir attester de l’expérience dans la formation des assistants: => de l’activité à temps-plein ou à temps partiel en fonction universitaire ou => de l’activité permanente dans une clinique de formation A, B ou C

6) Engagement ferme à partir du 31 janvier 2015: à partir de cette date, l’examinateur s’engage définitivement et obligatoirement pour l’examen

7) Fonction d’observation le premier an pour les nouveaux examinateurs

8) Obtention du titre de « Fellow of the EBO » (FEBO) après 3 ans consécutifs comme examinateur (sans devoir participer à l’examen)

9) Somme globale de Frs. 1000.– versé par la SSO pour payer les frais de voyage et les honoraires des examinateurs (selon le règlement des frais)

10) Participation gratuite au congrès de la SFO pour les examinateurs •

Anmeldung für Experten / Expertinnen FMH für die Facharztprüfung FMH / EBO 2015

Am 8. und 9. Mai 2015 wird in Paris wiederum die Facharztprü-fung FMH in Ophthalmologie zusammen mit der EBO-Prü-fung stattfinden. Wie jedes Jahr delegiert die SOG auch diesmal ungefähr 12 FMH-Experten / Expertinnen (proportional zur Anzahl der angemeldeten Kandidaten aus der Schweiz) für den mündlichen Teil der Prüfung FMH / EBO (viva voce).

Interessierte, die gerne als Experte / Expertin an der Prüfung FMH / EBO 2015 teilnehmen möchten und folgende Kriterien erfüllen, können sich ab Anfang Oktober 2014 mittels dem An-meldeformular auf der Homepage (www.sog-sso.ch – Weiterbil-dung) beim Verwaltungssekretariat der SOG anmelden.

Folgende neue Anforderungen für die von der FMH delegierten Experten / Expertinnen für die mündlichen Prüfungen (viva voce) der FMH / EBO-Prüfung sind zwin-gend und müssen erfüllt werden:

1) Sprachen: fliessendes Englisch und fliessend eine der 3 Schweizer Landessprachen (Deutsch, Französisch oder Italienisch)

2) Absolvierung der ophthalmologischen Ausbildung für mind. 5 Jahre in der Schweiz

3) Nachweis des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie und Ophthalmochirurgie

4) Mind. 3 Jahre praktische Tätigkeit nach Erlangung des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie

5) Erfahrung in der Ausbildung und Teaching von Assistenten => entweder Vollzeit- oder Teilzeit-Tätigkeit in einer akademischen Position oder => permanente Tätigkeit in einer A-, B- oder C-Ausbil-dungsklinik

6) die Anmeldung ist verbindlich; per 31. Januar 2015 verpflichtet sich der Examinator zur definitiven Prüfungsteilnahme

7) neue Examinatoren erhalten im ersten Jahr einen Beobachtungs-Status

8) die Teilnahme an der Prüfung während 3 aufeinanderfol-gender Jahre führt prüfungsfrei zum FEBO-Titel

9) die SOG bezahlt pauschal CHF 1000.– als Honorar und Spesendeckung (gemäss Spesenreglement)

10) Examinatoren der FMH / EBO-Prüfung haben freien Zugang zum SFO-Kongress •

Auszeichnung für herausragende Forschungsarbeiten

Distinction de projets de recherche exceptionnels

www.prixretina.ch

Ein Projekt der Novartis Pharma Schweiz AG in Zusammenarbeit mit der Swiss VitreoRetinal Group (SVRG). Die Teilnahme an Prix Retina unterliegt den offiziellen Regeln, die unter www.prixretina.ch verfügbar sind.Novartis Pharma Schweiz AG, Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz

Sind Sie in der Schweiz tätig und in der Retina-Forschung aktiv?Dann bewerben Sie sich für den neuen Prix Retina. Das Preisgeld von 30‘000 CHF wird als Forschungszuwendung ausgehändigt.

Reichen Sie Ihre Arbeit bis zum 30. November 2014 ein.Teilnahmebedingungen und Bewerbungsformular finden Sie auf der Website.

Vous faites de la recherche sur la rétine en Suisse? Soumettez votre projet au nouveau Prix Retina. Le prix de 30‘000 CHF sera remis sous forme de don pour la recherche.

Soumettez votre travail jusqu‘au 30 novembre 2014.Vous trouvez le formulaire de soumission et le règlement officiel sur le site web.

JETZT BEWERBENSOUMISSIONNEZ MAINTENANT

JETZT BEWERBENSOUMETTEZ MAINTENANT

Ophta_5-2014.indd 318 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Congrès320

L’implant rétinien : déjà la routine clinique ?

Le Prof. Heinrich Gerding, Clinique Pallas à Olten, se consacre depuis le début des années 90 au développe-ment des implants rétiniens et d’autres systèmes de by-pass électro-niques, destinés à compenser les défaillances du système visuel. La recherche se focalise actuellement non seulement sur les implants rétiniens, mais aussi sur les implants sur le nerf optique et dans le cortex.

Lors de la mise en place épirétinienne de l’implant Argus II Second Sight (certifié CE, autorisé par la FDA), une bobine ré-ceptrice et le dispositif électronique sont

placés dans l’espace épiscléral. Des micro-contacts transmettent les informations photos de la zone épirétinienne aux axones des nerfs visuels. En ce qui concerne l’im-plant sous-rétinien SUB-RET (Retina Implant AG, Tübingen, certifié CE), le ré-cepteur, les microcontacts et l’électro-nique se situent sous la rétine.

La transmission des signaux est le « point sauteur »D’innombrables facteurs influencent la transmission des signaux par les micro-électrodes, et entre autres, l’oxydation, la libération d’ions, le déplacement du pH et l’adsorption de biomolécules issues de l’en-vironnement. L’injection la plus sure est atteinte par des impulsions biphasiques, une épaisseur de charge limitée et une ten-

Swiss Retina Update – 10 avril 2014, Zurich Ulrike Novotny, Bottighofen

Le dixième Swiss Retina Update, organisé par Swiss Vitreo Retina Group, comportait quatre temps forts : les innovations concer-nant la rétine, l’oncologie, la rétinopathie diabétique et la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Les innovations ont été présen-tées lors de toutes les sessions et discutées avec un vif intérêt. Vous trouvez ici des ex-traits des présentations.

1. Les parties extérieures du système Argus II Systems comprennent des lunettes avec minicaméra et antenne ainsi qu’une unité de traitement vidéo (VPU) de la taille d’un smartphone.

2. La prothèse épirétinienne est placée sur la rétine. Elle se compose d’une antenne,

d’un boîtier de puce d’ordinateur et d’une matrice d’électrodes.

3. La matrice d’électrodes de l’implant Argus II placée sur la rétine.

Toutes les photos avec l’aimable autorisation de © Second Sight Medical Systems.

1

2

3

Ophta_5-2014.indd 320 29.09.14 15:57

Page 33: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO318

Inscription comme examinatrice / examinateur FMH aux examens FMH / EBO 2015

Le 8 et 9 mai 2015 l’examen FMH d’ophtalmologie qui se dé-roule en commun avec celui de l’EBO aura lieu à Paris. Comme chaque année la SSO délègue environ 12 examinateurs FMH (proportionnellement au nombre de candidats inscrits) pour la partie orale (viva voce) de l’examen FMH / EBO.

Les personnes qui désirent d’être examinateurs FMH pour l’exa-men FMH / EBO 2015 et qui réunissent les critères ci-dessous peuvent s’inscrire au secrétariat administratif de la SSO au début du mois d’octobre 2014 en remplissant le formulaire téléchar-geable du site de la SSO (www.sog-sso.ch – formation postgra-duée).

Pour être examinateur FMH délégué par la FMH aux examens oraux (viva voce) FMH-EBO, il faut impérative-ment remplir les nouvelles conditions suivantes:

1) Parler anglais couramment et au moins une des langues nationales de la Suisse (allemand, français ou italien)

2) Avoir fait sa formation ophtalmologique en Suisse pendant 5 ans au moins

3) Porter le titre de spécialiste FMH en ophtalmologie et en ophtalmochirurgie

4) Pouvoir attester au moins 3 ans de pratique professionnelle après l’obtention du titre de spécialiste FMH en ophtalmologie

5) Pouvoir attester de l’expérience dans la formation des assistants: => de l’activité à temps-plein ou à temps partiel en fonction universitaire ou => de l’activité permanente dans une clinique de formation A, B ou C

6) Engagement ferme à partir du 31 janvier 2015: à partir de cette date, l’examinateur s’engage définitivement et obligatoirement pour l’examen

7) Fonction d’observation le premier an pour les nouveaux examinateurs

8) Obtention du titre de « Fellow of the EBO » (FEBO) après 3 ans consécutifs comme examinateur (sans devoir participer à l’examen)

9) Somme globale de Frs. 1000.– versé par la SSO pour payer les frais de voyage et les honoraires des examinateurs (selon le règlement des frais)

10) Participation gratuite au congrès de la SFO pour les examinateurs •

Anmeldung für Experten / Expertinnen FMH für die Facharztprüfung FMH / EBO 2015

Am 8. und 9. Mai 2015 wird in Paris wiederum die Facharztprü-fung FMH in Ophthalmologie zusammen mit der EBO-Prü-fung stattfinden. Wie jedes Jahr delegiert die SOG auch diesmal ungefähr 12 FMH-Experten / Expertinnen (proportional zur Anzahl der angemeldeten Kandidaten aus der Schweiz) für den mündlichen Teil der Prüfung FMH / EBO (viva voce).

Interessierte, die gerne als Experte / Expertin an der Prüfung FMH / EBO 2015 teilnehmen möchten und folgende Kriterien erfüllen, können sich ab Anfang Oktober 2014 mittels dem An-meldeformular auf der Homepage (www.sog-sso.ch – Weiterbil-dung) beim Verwaltungssekretariat der SOG anmelden.

Folgende neue Anforderungen für die von der FMH delegierten Experten / Expertinnen für die mündlichen Prüfungen (viva voce) der FMH / EBO-Prüfung sind zwin-gend und müssen erfüllt werden:

1) Sprachen: fliessendes Englisch und fliessend eine der 3 Schweizer Landessprachen (Deutsch, Französisch oder Italienisch)

2) Absolvierung der ophthalmologischen Ausbildung für mind. 5 Jahre in der Schweiz

3) Nachweis des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie und Ophthalmochirurgie

4) Mind. 3 Jahre praktische Tätigkeit nach Erlangung des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie

5) Erfahrung in der Ausbildung und Teaching von Assistenten => entweder Vollzeit- oder Teilzeit-Tätigkeit in einer akademischen Position oder => permanente Tätigkeit in einer A-, B- oder C-Ausbil-dungsklinik

6) die Anmeldung ist verbindlich; per 31. Januar 2015 verpflichtet sich der Examinator zur definitiven Prüfungsteilnahme

7) neue Examinatoren erhalten im ersten Jahr einen Beobachtungs-Status

8) die Teilnahme an der Prüfung während 3 aufeinanderfol-gender Jahre führt prüfungsfrei zum FEBO-Titel

9) die SOG bezahlt pauschal CHF 1000.– als Honorar und Spesendeckung (gemäss Spesenreglement)

10) Examinatoren der FMH / EBO-Prüfung haben freien Zugang zum SFO-Kongress •

Auszeichnung für herausragende Forschungsarbeiten

Distinction de projets de recherche exceptionnels

www.prixretina.ch

Ein Projekt der Novartis Pharma Schweiz AG in Zusammenarbeit mit der Swiss VitreoRetinal Group (SVRG). Die Teilnahme an Prix Retina unterliegt den offiziellen Regeln, die unter www.prixretina.ch verfügbar sind.Novartis Pharma Schweiz AG, Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz

Sind Sie in der Schweiz tätig und in der Retina-Forschung aktiv?Dann bewerben Sie sich für den neuen Prix Retina. Das Preisgeld von 30‘000 CHF wird als Forschungszuwendung ausgehändigt.

Reichen Sie Ihre Arbeit bis zum 30. November 2014 ein.Teilnahmebedingungen und Bewerbungsformular finden Sie auf der Website.

Vous faites de la recherche sur la rétine en Suisse? Soumettez votre projet au nouveau Prix Retina. Le prix de 30‘000 CHF sera remis sous forme de don pour la recherche.

Soumettez votre travail jusqu‘au 30 novembre 2014.Vous trouvez le formulaire de soumission et le règlement officiel sur le site web.

JETZT BEWERBENSOUMISSIONNEZ MAINTENANT

JETZT BEWERBENSOUMETTEZ MAINTENANT

Ophta_5-2014.indd 318 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Congrès320

L’implant rétinien : déjà la routine clinique ?

Le Prof. Heinrich Gerding, Clinique Pallas à Olten, se consacre depuis le début des années 90 au développe-ment des implants rétiniens et d’autres systèmes de by-pass électro-niques, destinés à compenser les défaillances du système visuel. La recherche se focalise actuellement non seulement sur les implants rétiniens, mais aussi sur les implants sur le nerf optique et dans le cortex.

Lors de la mise en place épirétinienne de l’implant Argus II Second Sight (certifié CE, autorisé par la FDA), une bobine ré-ceptrice et le dispositif électronique sont

placés dans l’espace épiscléral. Des micro-contacts transmettent les informations photos de la zone épirétinienne aux axones des nerfs visuels. En ce qui concerne l’im-plant sous-rétinien SUB-RET (Retina Implant AG, Tübingen, certifié CE), le ré-cepteur, les microcontacts et l’électro-nique se situent sous la rétine.

La transmission des signaux est le « point sauteur »D’innombrables facteurs influencent la transmission des signaux par les micro-électrodes, et entre autres, l’oxydation, la libération d’ions, le déplacement du pH et l’adsorption de biomolécules issues de l’en-vironnement. L’injection la plus sure est atteinte par des impulsions biphasiques, une épaisseur de charge limitée et une ten-

Swiss Retina Update – 10 avril 2014, Zurich Ulrike Novotny, Bottighofen

Le dixième Swiss Retina Update, organisé par Swiss Vitreo Retina Group, comportait quatre temps forts : les innovations concer-nant la rétine, l’oncologie, la rétinopathie diabétique et la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Les innovations ont été présen-tées lors de toutes les sessions et discutées avec un vif intérêt. Vous trouvez ici des ex-traits des présentations.

1. Les parties extérieures du système Argus II Systems comprennent des lunettes avec minicaméra et antenne ainsi qu’une unité de traitement vidéo (VPU) de la taille d’un smartphone.

2. La prothèse épirétinienne est placée sur la rétine. Elle se compose d’une antenne,

d’un boîtier de puce d’ordinateur et d’une matrice d’électrodes.

3. La matrice d’électrodes de l’implant Argus II placée sur la rétine.

Toutes les photos avec l’aimable autorisation de © Second Sight Medical Systems.

1

2

3

Ophta_5-2014.indd 320 29.09.14 15:57

Page 34: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Congrès 321

sion limitée, mais cela limite la dissolution éventuelle des électrodes non pénétrantes, car une miniaturisation des électrodes peut rapidement conduire à une densité de transfert de charge élevée, indique le Prof. Gerding. Il serait souhaitable d’avoir un implant de 3 × 3 mm, avec lequel au moins 100 (10 × 10) électrodes réagissent, qui produisent alors une image de 100 pixels. Les résultats des études de Second Sight permettent de supposer que la capacité vi-suelle des porteurs de prothèse s’est amé-liorée en règle générale, passant de la per-ception de la lumière au moins à la percep-tion des mouvements de la main, et même chez certains patients, jusqu’au comptage des doigts. Des progrès supplémentaires importants sont à attendre de la prochaine génération. Le sujet est actuellement dé-battu, voir aussi les études au sujet de Se-cond Sight1–3 et SUB-RET.4–5

Expériences avec l’OCT intraopératoire dans la chirurgie vitréorétinienne

Le Prof. Matthias Becker, de l’hôpital Triemli de Zurich, a fait état de ses expé-riences avec le premier OCT intraopéra-toire (iOCT) sur le marché, OPMI Lumera 700 avec Rescan 700 (Carl Zeiss AG, Feldbach). Sans ouvrir l’œil ni l’éclai-rer spécialement, on peut examiner de larges parties du segment antérieur de l’œil, du corps vitré et la rétine. Il envisage des possibilités d’utilisation de l’iOCT dans la chirurgie de la macula :• Liquide extrarétinien (LER) bien

représentable, Membrane limitante interne (MLI) uniquement à l’état après peeling

• Saisie facilitée du niveau correct de clivage

• Représentation intraopératoire du LER sinon non identifiable

• Peeling sous PFCL (liquides lourds au perfluorocarbone)

• Après le peeling, informations immédiatement disponibles sur le contour fovéal, l’épaisseur de la rétine, et sa surface, le détachement de la traction, la taille du foramen, et le maintien du toit kystique.

Applications en chirurgie du décollement de la rétine :• Décollement plat : Macula « off », en

fonction de la position ?• Identification d’un liquide résiduel

sous-rétinien non identifiable cliniquement, sous huile de silicone ou PFCL sous-rétinien

• Résultat de la macula non évaluable avant l’opération, en cas de décollement à bulle

Indications en chirurgie vitréorétinienne :• Examens sous anesthésie• Evaluation des sclérotomies et

systèmes de trocart• Chirurgie sous-rétinienne

(Transplantation RPE, chip)• Etat de la macula après chirurgie

de la cataracte (nécessité d’un peeling supplémentaire, médicaments intra-vitréens)

Sa première impression dans la routine clinique est bonne, étant donné que des informations sur les modifications anato-miques intraopératoires sont immédiate-ment disponibles. L’appareil est entière-ment intégré dans la manipulation du microscope et il peut être commandé par le chirurgien grâce à un interrupteur au pied. Le High-Definition SD-OCT livre des images en temps réel, qui sont fon-dues en live dans l’oculaire droit pour le chirurgien. Cependant, l’appareil n’est actuellement disponible que sous la forme d’un microscope statique au sol, et le

chirurgien a besoin d’assistance pour les fonctions supplémentaires. La capacité de résolution est limitée, il n’ya ni eye-trac-king avec fonction de suivi, ni possibilité de mesure. Ces appareils rendront peut-être à l’avenir la chromovitrectomie superflue. Au-jourd’hui, on a encore besoin de colora-tion. Cependant, la représentabilité de la structure du corps vitré à l’iOCT peut aussi être améliorée avec la triamcinolone.

Injection de microplasmine : les pours et les contres

L’intervention vitréorétinienne avec l’ocri-plasmine (Jetrea®, Alcon Inc.) est autorisée et admise aux caisses-maladie dans le cadre du traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM) de l’adulte, même dans le contexte d’un trou maculaire d’un dia-mètre inférieur ou égal à 400 µm. Le trai-tement pharmacologique de la TVM re-présente l’avenir: c’est ce point de vue qu’a défendu le Prof. Marc de Smet, Lausanne, tandis que le Dr Martin Schmid de Lu-cerne représentait la position inverse. La clé d’une utilisation réussie résidera dans le choix de patients bien appropriés.

L’ocriplasmine est une protéase recombinante, active contre deux composantes de l’interface vitréo-rétinienne, la fibronectine et la laminine.

Lien vers le travail original : http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1110823 Deux études de phase 3 randomisées en double aveugle multicentriques ont comparé une seule injection intra-vitréenne d‘ocriplasmine 125 μg à une injection de placebo en cas d’ad-hésion vitréo-maculaire symptomatique. Le critère de jugement principal était la résolu-tion de l’adhésion vitréo-maculaire le jour 28, les critères de jugement secondaires étaient le

décollement postérieur du vitré complet et la fermeture non chirurgicale du trou maculaire le jour 28, le non recours à la vitrectomie et le changement de la vision mieux corrigée.652 yeux ont été traités (464 avec l’ocriplas-mine et 188 avec le placebo). Les résultats après 28 jours (critères de jugement primaire et se-condaires) sont représentés dans le tableau ci-dessous.

Stalmans P, et al. Enzymatic Vitreolysis with Ocriplasmin for Vitreomacular Traction and Macular Holes. In : New England Journal of Medicine. 367, 2012, S. 606 – 615, doi :10.1056/NEJMoa1110823 (les deux études, TG-MV-006 et -007).

Ocriplasmine Placebo pTraction vitréo-maculaire résolue 26,5 % 10,1 % 0,001

Décollement postérieur vitré complet 13,4 % 3,7 % 0,001

Fermeture non chir. du trou maculaire 40,6 % 10,6 % 0,001

Ophta_5-2014.indd 321 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Congrès322

L’évolution de la traction vitréo-maculaire peut être bien obser-vée à l’OCT. En cas de traction antéropostérieure persistante, un trou peut se former dans la macula. Chez 92 % des yeux avec un trou maculaire et un décollement postérieur du vitré (DPV) in-complet, une traction existe. L’ocriplasmine peut induire un dé-collement; toutefois dans 3,5 – 6,2 % des case les trous macu-laires peuvent se fermer spontanément.6

Taux de réussite de la chirurgieAvant de considérer les résultats des études cliniques sur l’ocri-plasmine, il est important de comprendre les taux de réussite et de complications de la chirurgie, considérée aujourd’hui comme traitement de référence. Une étude britannique de cohortes7 (1078 yeux, 1045 patients) a montré que, dans 41 % des inter-ventions, une opération simultanée de la cataracte était néces-saire. Des complications sont apparues chez 12,3 %, dont en pre-mier lieu, chez 6,9 %, un décollement de rétine iatrogène, suivi par un traumatisme rétinien chez 1,7 %. Dans une étude plus ré-cente (n= 8257), l’opération s’est effectuée avec succès dans 92,2 % des patients, mais undécollement de rétine iatrogène a malgré tout eu lieu dans 3,5 % des cas.8 Cette chirurgie n’est donc pas sans risque.

Comparaison ocriplasmine – placeboDeux grandes études ont évalué l’injection d‘ocriplasmine. Elle a induit une fermeture du trou maculaire chez 40,6 % des sujets, contre 10,6 % sous placebo (p < 0,001).9 Des effets indésirables oculaires se sont produits chez 68,4 %, mais la majorité des évé-nements était associée au décollement du vitré tractionel ou à la procédure. En effet, les patients ont rapporté des corps flottants (16,8 %), des photopsies (11,8 %), des hémorragies conjoncti-vales (dans 12,8 % des cas pour le placebo, 14,6 % pour la micro-plasmine), des douleurs oculaires associées à l’injection (5,9 ver-sus 13,5 %). Un décollement de la rétine était nettement plus rare suite à une injection d’ocriplasmine que dans le cas de chirurgie conventionelle (placebo 2,7 %, ocriplasmine 1,3 %). Certains patients ont noté une vision trouble (8,6 %) ou réduc-tion de l’acuité visuelle (5,4 %) Cette baisse de vision était en règle générale transitoire, bien que dans quelques cas, elle a pris plusieurs semaines à revenir au niveau initial.10–12 L’incidence d’effets indésirables oculaires graves était comparable dans les deux groupes (p=0.26).

Plus de 8000 injectionsIl est rassurant de noter que les rapports d’évaluation périodiques depuis la mise en marché n’ont pas révélé de nouveaux effets in-désirables ou une fréquence plus élevé des effets notés durant les études cliniques. En date de octobre 2013, 8000 patients ont été traités avec l’ocriplasmine, 6900 injections étant effectuées dans la période après l’autorisation. Par tranche de 100 dosages, il y a eu 1,85 rapport concernant une altération de l’acuité visuelle.

Confrontation hypothétique : ocriplasmine – PPV Les effets pharmacologiques de l’ocriplasmine ne sont pas encore parfaitement compris, les troubles concernent principalement la rétine externe, a indiqué le Dr Martin Schmid, Lucerne. Dans le contexte des études cliniques, l’ocriplasmine présentait à 28 jours un avantage réel en comparaison au placebo, mais elle ne par-vient pas au taux de réussite d’une vitrectomie (PPV). En pré-

Ein Zeichen der Solidarität Un témoignage de solidarité

Bereits zum zweiten Mal haben Schweizer Ophthalmologen am SOG-Kongress mit ihren

Porträts ein sichtbares Zeichen für Blinde und Sehbehinderte gesetzt.

Für jedes Bild spendet Novartis Pharma Schweiz AG 50 CHF an den

Schweizerischen Blinden- und Sehbehindertenverband SBV.

C‘était la deuxième fois déjà que nombreux ophtalmologues suisses ont montré au

congrès SSO, en nous envoyant leurs portraits, un signe visible de solidarité en faveur

des aveugles et des malvoyants. Pour chaque photo envoyée, la société

Novartis Pharma Schweiz AG a versé CHF 50.-

à la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA.

Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, www.novartispharma.ch

Ophta_5-2014.indd 322 29.09.14 15:57

Page 35: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Congrès 321

sion limitée, mais cela limite la dissolution éventuelle des électrodes non pénétrantes, car une miniaturisation des électrodes peut rapidement conduire à une densité de transfert de charge élevée, indique le Prof. Gerding. Il serait souhaitable d’avoir un implant de 3 × 3 mm, avec lequel au moins 100 (10 × 10) électrodes réagissent, qui produisent alors une image de 100 pixels. Les résultats des études de Second Sight permettent de supposer que la capacité vi-suelle des porteurs de prothèse s’est amé-liorée en règle générale, passant de la per-ception de la lumière au moins à la percep-tion des mouvements de la main, et même chez certains patients, jusqu’au comptage des doigts. Des progrès supplémentaires importants sont à attendre de la prochaine génération. Le sujet est actuellement dé-battu, voir aussi les études au sujet de Se-cond Sight1–3 et SUB-RET.4–5

Expériences avec l’OCT intraopératoire dans la chirurgie vitréorétinienne

Le Prof. Matthias Becker, de l’hôpital Triemli de Zurich, a fait état de ses expé-riences avec le premier OCT intraopéra-toire (iOCT) sur le marché, OPMI Lumera 700 avec Rescan 700 (Carl Zeiss AG, Feldbach). Sans ouvrir l’œil ni l’éclai-rer spécialement, on peut examiner de larges parties du segment antérieur de l’œil, du corps vitré et la rétine. Il envisage des possibilités d’utilisation de l’iOCT dans la chirurgie de la macula :• Liquide extrarétinien (LER) bien

représentable, Membrane limitante interne (MLI) uniquement à l’état après peeling

• Saisie facilitée du niveau correct de clivage

• Représentation intraopératoire du LER sinon non identifiable

• Peeling sous PFCL (liquides lourds au perfluorocarbone)

• Après le peeling, informations immédiatement disponibles sur le contour fovéal, l’épaisseur de la rétine, et sa surface, le détachement de la traction, la taille du foramen, et le maintien du toit kystique.

Applications en chirurgie du décollement de la rétine :• Décollement plat : Macula « off », en

fonction de la position ?• Identification d’un liquide résiduel

sous-rétinien non identifiable cliniquement, sous huile de silicone ou PFCL sous-rétinien

• Résultat de la macula non évaluable avant l’opération, en cas de décollement à bulle

Indications en chirurgie vitréorétinienne :• Examens sous anesthésie• Evaluation des sclérotomies et

systèmes de trocart• Chirurgie sous-rétinienne

(Transplantation RPE, chip)• Etat de la macula après chirurgie

de la cataracte (nécessité d’un peeling supplémentaire, médicaments intra-vitréens)

Sa première impression dans la routine clinique est bonne, étant donné que des informations sur les modifications anato-miques intraopératoires sont immédiate-ment disponibles. L’appareil est entière-ment intégré dans la manipulation du microscope et il peut être commandé par le chirurgien grâce à un interrupteur au pied. Le High-Definition SD-OCT livre des images en temps réel, qui sont fon-dues en live dans l’oculaire droit pour le chirurgien. Cependant, l’appareil n’est actuellement disponible que sous la forme d’un microscope statique au sol, et le

chirurgien a besoin d’assistance pour les fonctions supplémentaires. La capacité de résolution est limitée, il n’ya ni eye-trac-king avec fonction de suivi, ni possibilité de mesure. Ces appareils rendront peut-être à l’avenir la chromovitrectomie superflue. Au-jourd’hui, on a encore besoin de colora-tion. Cependant, la représentabilité de la structure du corps vitré à l’iOCT peut aussi être améliorée avec la triamcinolone.

Injection de microplasmine : les pours et les contres

L’intervention vitréorétinienne avec l’ocri-plasmine (Jetrea®, Alcon Inc.) est autorisée et admise aux caisses-maladie dans le cadre du traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM) de l’adulte, même dans le contexte d’un trou maculaire d’un dia-mètre inférieur ou égal à 400 µm. Le trai-tement pharmacologique de la TVM re-présente l’avenir: c’est ce point de vue qu’a défendu le Prof. Marc de Smet, Lausanne, tandis que le Dr Martin Schmid de Lu-cerne représentait la position inverse. La clé d’une utilisation réussie résidera dans le choix de patients bien appropriés.

L’ocriplasmine est une protéase recombinante, active contre deux composantes de l’interface vitréo-rétinienne, la fibronectine et la laminine.

Lien vers le travail original : http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1110823 Deux études de phase 3 randomisées en double aveugle multicentriques ont comparé une seule injection intra-vitréenne d‘ocriplasmine 125 μg à une injection de placebo en cas d’ad-hésion vitréo-maculaire symptomatique. Le critère de jugement principal était la résolu-tion de l’adhésion vitréo-maculaire le jour 28, les critères de jugement secondaires étaient le

décollement postérieur du vitré complet et la fermeture non chirurgicale du trou maculaire le jour 28, le non recours à la vitrectomie et le changement de la vision mieux corrigée.652 yeux ont été traités (464 avec l’ocriplas-mine et 188 avec le placebo). Les résultats après 28 jours (critères de jugement primaire et se-condaires) sont représentés dans le tableau ci-dessous.

Stalmans P, et al. Enzymatic Vitreolysis with Ocriplasmin for Vitreomacular Traction and Macular Holes. In : New England Journal of Medicine. 367, 2012, S. 606 – 615, doi :10.1056/NEJMoa1110823 (les deux études, TG-MV-006 et -007).

Ocriplasmine Placebo pTraction vitréo-maculaire résolue 26,5 % 10,1 % 0,001

Décollement postérieur vitré complet 13,4 % 3,7 % 0,001

Fermeture non chir. du trou maculaire 40,6 % 10,6 % 0,001

Ophta_5-2014.indd 321 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Congrès322

L’évolution de la traction vitréo-maculaire peut être bien obser-vée à l’OCT. En cas de traction antéropostérieure persistante, un trou peut se former dans la macula. Chez 92 % des yeux avec un trou maculaire et un décollement postérieur du vitré (DPV) in-complet, une traction existe. L’ocriplasmine peut induire un dé-collement; toutefois dans 3,5 – 6,2 % des case les trous macu-laires peuvent se fermer spontanément.6

Taux de réussite de la chirurgieAvant de considérer les résultats des études cliniques sur l’ocri-plasmine, il est important de comprendre les taux de réussite et de complications de la chirurgie, considérée aujourd’hui comme traitement de référence. Une étude britannique de cohortes7 (1078 yeux, 1045 patients) a montré que, dans 41 % des inter-ventions, une opération simultanée de la cataracte était néces-saire. Des complications sont apparues chez 12,3 %, dont en pre-mier lieu, chez 6,9 %, un décollement de rétine iatrogène, suivi par un traumatisme rétinien chez 1,7 %. Dans une étude plus ré-cente (n= 8257), l’opération s’est effectuée avec succès dans 92,2 % des patients, mais undécollement de rétine iatrogène a malgré tout eu lieu dans 3,5 % des cas.8 Cette chirurgie n’est donc pas sans risque.

Comparaison ocriplasmine – placeboDeux grandes études ont évalué l’injection d‘ocriplasmine. Elle a induit une fermeture du trou maculaire chez 40,6 % des sujets, contre 10,6 % sous placebo (p < 0,001).9 Des effets indésirables oculaires se sont produits chez 68,4 %, mais la majorité des évé-nements était associée au décollement du vitré tractionel ou à la procédure. En effet, les patients ont rapporté des corps flottants (16,8 %), des photopsies (11,8 %), des hémorragies conjoncti-vales (dans 12,8 % des cas pour le placebo, 14,6 % pour la micro-plasmine), des douleurs oculaires associées à l’injection (5,9 ver-sus 13,5 %). Un décollement de la rétine était nettement plus rare suite à une injection d’ocriplasmine que dans le cas de chirurgie conventionelle (placebo 2,7 %, ocriplasmine 1,3 %). Certains patients ont noté une vision trouble (8,6 %) ou réduc-tion de l’acuité visuelle (5,4 %) Cette baisse de vision était en règle générale transitoire, bien que dans quelques cas, elle a pris plusieurs semaines à revenir au niveau initial.10–12 L’incidence d’effets indésirables oculaires graves était comparable dans les deux groupes (p=0.26).

Plus de 8000 injectionsIl est rassurant de noter que les rapports d’évaluation périodiques depuis la mise en marché n’ont pas révélé de nouveaux effets in-désirables ou une fréquence plus élevé des effets notés durant les études cliniques. En date de octobre 2013, 8000 patients ont été traités avec l’ocriplasmine, 6900 injections étant effectuées dans la période après l’autorisation. Par tranche de 100 dosages, il y a eu 1,85 rapport concernant une altération de l’acuité visuelle.

Confrontation hypothétique : ocriplasmine – PPV Les effets pharmacologiques de l’ocriplasmine ne sont pas encore parfaitement compris, les troubles concernent principalement la rétine externe, a indiqué le Dr Martin Schmid, Lucerne. Dans le contexte des études cliniques, l’ocriplasmine présentait à 28 jours un avantage réel en comparaison au placebo, mais elle ne par-vient pas au taux de réussite d’une vitrectomie (PPV). En pré-

Ein Zeichen der Solidarität Un témoignage de solidarité

Bereits zum zweiten Mal haben Schweizer Ophthalmologen am SOG-Kongress mit ihren

Porträts ein sichtbares Zeichen für Blinde und Sehbehinderte gesetzt.

Für jedes Bild spendet Novartis Pharma Schweiz AG 50 CHF an den

Schweizerischen Blinden- und Sehbehindertenverband SBV.

C‘était la deuxième fois déjà que nombreux ophtalmologues suisses ont montré au

congrès SSO, en nous envoyant leurs portraits, un signe visible de solidarité en faveur

des aveugles et des malvoyants. Pour chaque photo envoyée, la société

Novartis Pharma Schweiz AG a versé CHF 50.-

à la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA.

Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, www.novartispharma.ch

Ophta_5-2014.indd 322 29.09.14 15:57

Page 36: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Congrès 323

sence de trous avec les critères d’inclusion des études sur l’ocri-plasmine (maximum 400 µm), la PPV a des taux de réussite de 80 – 95 %, et 60 – 80 % des sujets ont une amélioration de l’acui-té visuelle d’au moins deux lignes. Cette amélioration est possible même en présence d’une membrane épirétinienne, alors qu’une analyse post-hoc montre que l’ocriplasmine est nettement moins efficace sous ces circonstances (résolution de VMA dans 8,7 % des cas versus 1,5 % sous placebo, n=184 et 68). Dans les études d’autorisation, la PPV était autorisée en tant que solution de secours lorsque l’acuité visuelle se dégradait de 2 lignes. 17,7 % des patients traités avec l’ocriplasmine ont reçu ce traitement de secours (groupe placebo 26,6 %).

Ne pas se laisser aller à l’insouciance On ne dispose encore que de peu de données concernant la toxi-cité intravitréenne, a averti le Dr Schmid. Dans le modèle animal, on a trouvé des réactions inflammatoires et des changements de l‘ERG (ceux-ci aussi dans la casuistique); en cas d’administration au-delà de la dose thérapeutique, ou d’injection répétée, on a ob-servé des luxations du cristallin (ceci a été observé dans 0,01 % des patients traités jusqu’en oct 2013). Selon l’orateur, il est important de réaliser que les injections intravitréennes sont des interventions invasives, ce qui signifie un risque d’endophtalmie comparable, selon la littérature, à une vitrectomie (PPV).En matière de coûts, il faut considérer qu’une injection d’ocriplas-mine peut certes permettre d’économiser 25 % des PPV, mais que 75 % des sujets ont toujours besoin d’une PPV subséquente, et re-çoivent donc deux thérapies. L’injection considérée comme simple pourrait être la source d’une certaine insouciance, craint le Dr Schmid. La PPV reste actuellement le traitement standard en cas de TVM, et il s’agit de choisir très minutieusement les patients convenants pour Jetrea®.

Lymphome intraoculaire primaire (PIOL)

Le Dr Marc Stahel, Hôpital communal Triemli à Zurich a résumé l’état actuel du diagnostic et du traitement.

Le lymphome intraoculaire primaire (PIOL) est souvent com-plexe à diagnostiquer. Le traitement n’est pas encore standardisé et nécessite la collaboration étroite avec des pathologistes et des oncologues / radio-oncologues.

CliniqueLe tableau clinique du PIOL est variable, l’affection survenant bilatéralement dans 64 – 83 % des cas. Elle imite souvent une uvéite postérieure chronique (syndrome de Masquerade) avec vi-trite, « snowballs » et feuilles (sheets) du corps vitré. A la hauteur de la rétine profonde et du RPE, des lésions crémeuses peuvent survenir (type léopard). A la différence de la vitrite uvéitique, au-cun œdème maculaire ne se produit généralement.On observe rarement une uvéite antérieure, parfois avec injection scléreuse, synéchies postérieures et précipités. De même, l’orbite est rarement impliquée. Dans moins d’un cas sur huit, on observe en outre une manifestation extra-neurale, tandis que, lors de l’établis-sement du diagnostic, un tiers présente une implication du SNC. Des symptômes systémiques n’apparaissent normalement pas,

Ein Zeichen der Solidarität Un témoignage de solidarité

Bereits zum zweiten Mal haben Schweizer Ophthalmologen am SOG-Kongress mit ihren

Porträts ein sichtbares Zeichen für Blinde und Sehbehinderte gesetzt.

Für jedes Bild spendet Novartis Pharma Schweiz AG 50 CHF an den

Schweizerischen Blinden- und Sehbehindertenverband SBV.

C‘était la deuxième fois déjà que nombreux ophtalmologues suisses ont montré au

congrès SSO, en nous envoyant leurs portraits, un signe visible de solidarité en faveur

des aveugles et des malvoyants. Pour chaque photo envoyée, la société

Novartis Pharma Schweiz AG a versé CHF 50.-

à la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA.

Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, www.novartispharma.ch

Ophta_5-2014.indd 323 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Congrès324

cependant, en cas d’implication du SNC, des symptômes neurologiques sont pos-sibles. Le PIOL, qui se manifeste essentiel-lement sous forme de lymphome vitroréti-nien primaire avec un taux de survie moyen de 32 mois, fait partie des lymphomes pri-maires du SNC. Mais, des lymphomes non SNC peuvent, même rarement, impliquer l’œil comme des lymphomes métastatiques secondaires ; dans ce cas, ils concernent la plupart du temps l’uvée et rarement la ré-tine. Sur le plan histologique, il s’agit la plu-part du temps de lymphomes non hodgki-niens à cellules B, avec une prévalence maximale entre 50 et 60 ans. Les femmes sont plus souvent touchées. L’incidence de cette affection rare est difficilement chif-frable, mais semble augmenter pour des rai-sons inconnues.

Diagnostic à l’aide des appareilsA l’OCT, des altérations hyperréflectives au niveau du RPE et de la rétine interne peuvent être visibles, avec séparation du RPE de la membrane de Bruch et des in-terruptions dans le segment interne et ex-terne. A l’angiographie à la f luorescéine ou au vert indocyanine, des changements non spécifiques avec défauts de fenêtre (54 %) et, dans un cas sur trois, des lé-sions rondes hypofluorescentes (taches de léopard) peuvent être observés, tandis que, sur le cliché d’autofluorescence, comme à l’angiographie par fluorescence, on distingue un échantillon avec hyper et hypofluorescence granulaire.L’étalon or : la biopsie. L’étalon or dia-gnostique est la preuve de lymphocytes malins par le pathologiste, dans une biopsie du corps vitré (biopsie à l’aiguille fine, PPV diagnostique, biopsie chorio-rétinienne respective tumorale, allant jusqu’à l’énucléation diagnostique dans des cas extrêmes). Si l’IRM indique une atteinte cérébrale, se pose la question éga-lement d’une ponction ou – si celle-ci ne donne aucun résultat – d’une biopsie du cerveau stéréotaxique. Dans tous les cas, un screening du neurocrâne (IRM) du thorax et de l’abdomen (CT) doit être or-ganisé.

ThérapieCertes, on ne dispose d’aucune thérapie standard, cependant, des recommanda-tions adaptées du groupe « International PCNSL Collaborative Group » existent, après extension et présence d’une atteinte extra-oculaire.

Le traitement oculaire comprend actuel-lement des options thérapeutiques avec le méthotrexate et le rituximab en intravi-tréen, ainsi que la radiation oculaire, mais n’a aucune influence prouvée sur le taux de survie. A l’hôpital Triemli, d’ex-cellentes expériences ont été accumulées avec le rituximab, mais des études contrôlées et des résultats à long terme doivent encore suivre.

Thérapie par les protons pour le mélanome uvéal

Jan Hrbacek de l’Institut Paul-Scherrer (PSI) à Villigen a exposé la situation technique actuelle et les développe-ments futurs de la thérapie par les protons.

Entre-temps, 120 000 patients ont été trai-tés par les protons, un sur cinq environ en raison d’indications oculaires. Les autres thérapies par des particules concernant moins de 20 000 patients. Le mélanome de la choroïde représente la part du lion avec environ 90 % des cas. Les autres cas sont des mélanomes de la conjonctive, de l’iris ou du corps cilié, ainsi que des héman- giomes.Entre 1984 et 1998, 2435 patients ont été traités au PSI. Après 1993, on a pu at-teindre un taux de contrôle local à 5 ans de 98.9 %. La thérapie par les protons a été effectuée pour la première fois à Harvard en 1975 et introduite au PSI en 1984. Une étroite collaboration s’est mise en place avec l’Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne. Les autres options thérapeu-tiques du mélanome sont l’énucléation, la résection locale, l’irradiation externe par les photons, la brachythérapie (Co-60, I-125, Ru-106) ainsi que la thermothéra-pie transpupillaire.

Une bonne préparation est décisiveLa thérapie par les protons est aujourd’hui une thérapie mature, qui conduit à un taux de contrôle tumoral très élevé et préserve l’œil dans une très grande mesure. Cepen-dant, la procédure est contraignante en termes de laboratoire, et bien que ce ne soit pas une méthode invasive, elle nécessite une préparation intensive y compris le mo-delage d’un modèle d’œil avec la tumeur, la détermination de l’angle optimal pour l’ir-radiation, qui doit épargner le plus possible les structures à préserver, la réalisation d’un

masque, la planification du traitement, la simulation du traitement, la vérification dosimétrique et enfin la supervision finale, jusqu’à ce que le traitement soit appliqué.

Voir aussi l’interview aux pages 336ff.Biopsie des tumeurs intraoculaires

La biopsie des tumeurs intraoculaires sera effectuée probablement plus fréquemment à l’avenir, estime le Dr Heinrich Heimann, de l’Unité d’oncolo-gie oculaire de l’Hôpital universitaire royal de Liverpool (voir aussi le site Internet www.loorg.org, Liverpool Ocular Oncology Research Group).

Les indications pour une biopsie sont• un mélanome de la choroïde

(pour établir le pronostic),• une petite lésion mélanocytaire

(diagnostic et traitement),• des métastases

(diagnostic d’une tumeur primaire),• des affections inflammatoires

chorio-rétiniennes ou lymphoprolifé-ratives (diagnostic et traitement),

• des résultats confus (diagnostic).Ces indications sont discutées dans le dé-tail. Une petite lésion mélanocytaire peut être diagnostiquée sans biopsie. En cas de métastases, aucun traitement efficace n’est disponible cependant, le risque de trans-port de la tumeur par la biopsie existe (par exemple, « ensemencement » extraoculaire). Les complications vitréo-rétiniennes sont possibles. Certains patients refusent aussi l’évaluation du pronostic d’un mélanome de la choroïde. Dans l’ensemble, environ 30 % des biopsies ont été réalisées à des fins diagnostiques, 70 % à des fins pronos-tiques. L’accès transrétinien est plus sou-vent choisi (à 60 %) que le transscléral.

Grosseur du prélèvement importanteLes patients doivent savoir que, pour les petits prélèvements, la préparation peut être difficile, de sorte que le résultat en dé-finitive peut ne pas être exploitable. En cytomorphologie, c’est ce qui se passe dans 9 % des cas (surtout pour les prépa-rations < 3 mm), et pour les analyses géné-tiques, dans 26 % des cas. Pour quelques préparations de plus de 5 mm de gran-deur, l’évaluation reste même sans résul-tat ; pour les préparations < 3 mm, c’est ce qui se produit dans un cas sur trois.

Ophta_5-2014.indd 324 29.09.14 15:57

Page 37: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Congrès 323

sence de trous avec les critères d’inclusion des études sur l’ocri-plasmine (maximum 400 µm), la PPV a des taux de réussite de 80 – 95 %, et 60 – 80 % des sujets ont une amélioration de l’acui-té visuelle d’au moins deux lignes. Cette amélioration est possible même en présence d’une membrane épirétinienne, alors qu’une analyse post-hoc montre que l’ocriplasmine est nettement moins efficace sous ces circonstances (résolution de VMA dans 8,7 % des cas versus 1,5 % sous placebo, n=184 et 68). Dans les études d’autorisation, la PPV était autorisée en tant que solution de secours lorsque l’acuité visuelle se dégradait de 2 lignes. 17,7 % des patients traités avec l’ocriplasmine ont reçu ce traitement de secours (groupe placebo 26,6 %).

Ne pas se laisser aller à l’insouciance On ne dispose encore que de peu de données concernant la toxi-cité intravitréenne, a averti le Dr Schmid. Dans le modèle animal, on a trouvé des réactions inflammatoires et des changements de l‘ERG (ceux-ci aussi dans la casuistique); en cas d’administration au-delà de la dose thérapeutique, ou d’injection répétée, on a ob-servé des luxations du cristallin (ceci a été observé dans 0,01 % des patients traités jusqu’en oct 2013). Selon l’orateur, il est important de réaliser que les injections intravitréennes sont des interventions invasives, ce qui signifie un risque d’endophtalmie comparable, selon la littérature, à une vitrectomie (PPV).En matière de coûts, il faut considérer qu’une injection d’ocriplas-mine peut certes permettre d’économiser 25 % des PPV, mais que 75 % des sujets ont toujours besoin d’une PPV subséquente, et re-çoivent donc deux thérapies. L’injection considérée comme simple pourrait être la source d’une certaine insouciance, craint le Dr Schmid. La PPV reste actuellement le traitement standard en cas de TVM, et il s’agit de choisir très minutieusement les patients convenants pour Jetrea®.

Lymphome intraoculaire primaire (PIOL)

Le Dr Marc Stahel, Hôpital communal Triemli à Zurich a résumé l’état actuel du diagnostic et du traitement.

Le lymphome intraoculaire primaire (PIOL) est souvent com-plexe à diagnostiquer. Le traitement n’est pas encore standardisé et nécessite la collaboration étroite avec des pathologistes et des oncologues / radio-oncologues.

CliniqueLe tableau clinique du PIOL est variable, l’affection survenant bilatéralement dans 64 – 83 % des cas. Elle imite souvent une uvéite postérieure chronique (syndrome de Masquerade) avec vi-trite, « snowballs » et feuilles (sheets) du corps vitré. A la hauteur de la rétine profonde et du RPE, des lésions crémeuses peuvent survenir (type léopard). A la différence de la vitrite uvéitique, au-cun œdème maculaire ne se produit généralement.On observe rarement une uvéite antérieure, parfois avec injection scléreuse, synéchies postérieures et précipités. De même, l’orbite est rarement impliquée. Dans moins d’un cas sur huit, on observe en outre une manifestation extra-neurale, tandis que, lors de l’établis-sement du diagnostic, un tiers présente une implication du SNC. Des symptômes systémiques n’apparaissent normalement pas,

Ein Zeichen der Solidarität Un témoignage de solidarité

Bereits zum zweiten Mal haben Schweizer Ophthalmologen am SOG-Kongress mit ihren

Porträts ein sichtbares Zeichen für Blinde und Sehbehinderte gesetzt.

Für jedes Bild spendet Novartis Pharma Schweiz AG 50 CHF an den

Schweizerischen Blinden- und Sehbehindertenverband SBV.

C‘était la deuxième fois déjà que nombreux ophtalmologues suisses ont montré au

congrès SSO, en nous envoyant leurs portraits, un signe visible de solidarité en faveur

des aveugles et des malvoyants. Pour chaque photo envoyée, la société

Novartis Pharma Schweiz AG a versé CHF 50.-

à la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA.

Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, www.novartispharma.ch

Ophta_5-2014.indd 323 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Congrès324

cependant, en cas d’implication du SNC, des symptômes neurologiques sont pos-sibles. Le PIOL, qui se manifeste essentiel-lement sous forme de lymphome vitroréti-nien primaire avec un taux de survie moyen de 32 mois, fait partie des lymphomes pri-maires du SNC. Mais, des lymphomes non SNC peuvent, même rarement, impliquer l’œil comme des lymphomes métastatiques secondaires ; dans ce cas, ils concernent la plupart du temps l’uvée et rarement la ré-tine. Sur le plan histologique, il s’agit la plu-part du temps de lymphomes non hodgki-niens à cellules B, avec une prévalence maximale entre 50 et 60 ans. Les femmes sont plus souvent touchées. L’incidence de cette affection rare est difficilement chif-frable, mais semble augmenter pour des rai-sons inconnues.

Diagnostic à l’aide des appareilsA l’OCT, des altérations hyperréflectives au niveau du RPE et de la rétine interne peuvent être visibles, avec séparation du RPE de la membrane de Bruch et des in-terruptions dans le segment interne et ex-terne. A l’angiographie à la f luorescéine ou au vert indocyanine, des changements non spécifiques avec défauts de fenêtre (54 %) et, dans un cas sur trois, des lé-sions rondes hypofluorescentes (taches de léopard) peuvent être observés, tandis que, sur le cliché d’autofluorescence, comme à l’angiographie par fluorescence, on distingue un échantillon avec hyper et hypofluorescence granulaire.L’étalon or : la biopsie. L’étalon or dia-gnostique est la preuve de lymphocytes malins par le pathologiste, dans une biopsie du corps vitré (biopsie à l’aiguille fine, PPV diagnostique, biopsie chorio-rétinienne respective tumorale, allant jusqu’à l’énucléation diagnostique dans des cas extrêmes). Si l’IRM indique une atteinte cérébrale, se pose la question éga-lement d’une ponction ou – si celle-ci ne donne aucun résultat – d’une biopsie du cerveau stéréotaxique. Dans tous les cas, un screening du neurocrâne (IRM) du thorax et de l’abdomen (CT) doit être or-ganisé.

ThérapieCertes, on ne dispose d’aucune thérapie standard, cependant, des recommanda-tions adaptées du groupe « International PCNSL Collaborative Group » existent, après extension et présence d’une atteinte extra-oculaire.

Le traitement oculaire comprend actuel-lement des options thérapeutiques avec le méthotrexate et le rituximab en intravi-tréen, ainsi que la radiation oculaire, mais n’a aucune influence prouvée sur le taux de survie. A l’hôpital Triemli, d’ex-cellentes expériences ont été accumulées avec le rituximab, mais des études contrôlées et des résultats à long terme doivent encore suivre.

Thérapie par les protons pour le mélanome uvéal

Jan Hrbacek de l’Institut Paul-Scherrer (PSI) à Villigen a exposé la situation technique actuelle et les développe-ments futurs de la thérapie par les protons.

Entre-temps, 120 000 patients ont été trai-tés par les protons, un sur cinq environ en raison d’indications oculaires. Les autres thérapies par des particules concernant moins de 20 000 patients. Le mélanome de la choroïde représente la part du lion avec environ 90 % des cas. Les autres cas sont des mélanomes de la conjonctive, de l’iris ou du corps cilié, ainsi que des héman- giomes.Entre 1984 et 1998, 2435 patients ont été traités au PSI. Après 1993, on a pu at-teindre un taux de contrôle local à 5 ans de 98.9 %. La thérapie par les protons a été effectuée pour la première fois à Harvard en 1975 et introduite au PSI en 1984. Une étroite collaboration s’est mise en place avec l’Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne. Les autres options thérapeu-tiques du mélanome sont l’énucléation, la résection locale, l’irradiation externe par les photons, la brachythérapie (Co-60, I-125, Ru-106) ainsi que la thermothéra-pie transpupillaire.

Une bonne préparation est décisiveLa thérapie par les protons est aujourd’hui une thérapie mature, qui conduit à un taux de contrôle tumoral très élevé et préserve l’œil dans une très grande mesure. Cepen-dant, la procédure est contraignante en termes de laboratoire, et bien que ce ne soit pas une méthode invasive, elle nécessite une préparation intensive y compris le mo-delage d’un modèle d’œil avec la tumeur, la détermination de l’angle optimal pour l’ir-radiation, qui doit épargner le plus possible les structures à préserver, la réalisation d’un

masque, la planification du traitement, la simulation du traitement, la vérification dosimétrique et enfin la supervision finale, jusqu’à ce que le traitement soit appliqué.

Voir aussi l’interview aux pages 336ff.Biopsie des tumeurs intraoculaires

La biopsie des tumeurs intraoculaires sera effectuée probablement plus fréquemment à l’avenir, estime le Dr Heinrich Heimann, de l’Unité d’oncolo-gie oculaire de l’Hôpital universitaire royal de Liverpool (voir aussi le site Internet www.loorg.org, Liverpool Ocular Oncology Research Group).

Les indications pour une biopsie sont• un mélanome de la choroïde

(pour établir le pronostic),• une petite lésion mélanocytaire

(diagnostic et traitement),• des métastases

(diagnostic d’une tumeur primaire),• des affections inflammatoires

chorio-rétiniennes ou lymphoprolifé-ratives (diagnostic et traitement),

• des résultats confus (diagnostic).Ces indications sont discutées dans le dé-tail. Une petite lésion mélanocytaire peut être diagnostiquée sans biopsie. En cas de métastases, aucun traitement efficace n’est disponible cependant, le risque de trans-port de la tumeur par la biopsie existe (par exemple, « ensemencement » extraoculaire). Les complications vitréo-rétiniennes sont possibles. Certains patients refusent aussi l’évaluation du pronostic d’un mélanome de la choroïde. Dans l’ensemble, environ 30 % des biopsies ont été réalisées à des fins diagnostiques, 70 % à des fins pronos-tiques. L’accès transrétinien est plus sou-vent choisi (à 60 %) que le transscléral.

Grosseur du prélèvement importanteLes patients doivent savoir que, pour les petits prélèvements, la préparation peut être difficile, de sorte que le résultat en dé-finitive peut ne pas être exploitable. En cytomorphologie, c’est ce qui se passe dans 9 % des cas (surtout pour les prépa-rations < 3 mm), et pour les analyses géné-tiques, dans 26 % des cas. Pour quelques préparations de plus de 5 mm de gran-deur, l’évaluation reste même sans résul-tat ; pour les préparations < 3 mm, c’est ce qui se produit dans un cas sur trois.

Ophta_5-2014.indd 324 29.09.14 15:57

Page 38: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Congrès 325

Sur 739 biopsies, 20 réinterventions (2,7 %) ont été nécessaires en raison de complications chirurgicales (hémorragie du corps vitré n= 14, ablation n= 5, ense-mencement tumoral dans la conjonctive n= 2, endophthalmite n= 1).

Standard futurEn résumé, l’intervenant pense que les biopsies changent l’ophtalmo-oncologie et sont donc déjà la règle dans les grands centres. La biopsie est sure dans la majorité des cas, cependant, il faut envisager le taux de complications. Les patients doivent être informés de l’issue négative possible de la biopsie (aucune déclaration possible) et du risque d’hémorragie du corps vitré. L’opéra-tion de révision est contraignante.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge : Irradiation stéréo-taxique

Darius Moshfegi, de l’école de médecine de l’université de Stanford, a établi un rapport sur la radiothéra-pie stéréotaxique en cas de wetAMD, à l’aide de laquelle le nombre d’injections d’anti-VEGF doit être réduit, en cas de conservation de l’acuité visuelle acquise par l’inhibition du VEGF.

La radiothérapie qui est utilisée dans le cadre de ce traitement est focalisée sur une zone de 4 mm de la rétine. Sa dose correspond à un dixième d’un CT du crâne. La dose de dispersion dans le cris-tallin et le nerf optique est minime.La radiothérapie et l’inhibition du VEGF agissent en synergie au regard de l’induc-tion de l’apoptose et de l’élimination sé-lective des péricytes.

Etudes cliniquesLa procédure a été évaluée dans le cadre de l’étude clinique randomisée contrôlée INTREPID, incluant 230 patients.13– 15 Tous les sujets ont reçu au début une in-jection de ranibizumab ; en outre, dans le groupe 1, 75 patients ont été irradiés avec 16 Gy, dans le groupe 2, avec 24 Gy et dans le groupe 3, avec une dose fictive. Le ranibizumab a été injecté pendant 12 mois selon le schéma PRN. Le critère d’évaluation primaire de l’étude était le nombre d’injections, le cri-tère d’évaluation secondaire était l’acuité

visuelle. Une étude de sécurité a été menée après 24 et 36 mois.

Diminution de 25 % de la fréquence des injectionsLe nombre d’injections a pu être diminué de 25 % dans le groupe de traitement actif (p = 0,0088). L’acuité visuelle s’est com-portée de manière comparable dans les trois groupes.Une analyse post-hoc a montré un effet particulièrement efficace en cas d’exten-sion de la lésion de 4 mm maximum (cor-respondant à l’angle d’irradiation) et en présence de liquide significatif (volume de la macula au dessus de la médiane de l’étude de 7,4 mm3). Dans cette popula-tion, le nombre d’injections a baissé de 45 % (p = 0,0010). L’acuité visuelle était, au bout de 24 mois, de 4,43 lettres plus élevée que dans le groupe témoin.Après radiothérapie stéréotaxique, 23 % des patients n’ont plus eu besoin d’injec-tions supplémentaires pendant deux ans, et 28 % s’en sont sortis avec une à trois in-jections après la première, pendant 24 mois. Dans le groupe témoin, 15 % au plus ont eu besoin de trois injections et au-cun patient de ce groupe n’a pu totale-ment renoncer aux injections.Les études évaluent de manière différente le nombre de patients appartenant à cette population qui répond particulièrement bien au traitement ; dans INTREPID, ils étaient 57 % ; la plupart du temps, cette proportion se situe, pendant la première année après le diagnostic, à un niveau plus élevé (VIEW 1&2 Baseline : 59 – 66 %, CATT après un an 61 – 65 %, Gillies avant le traitement 88 – 94 %, Korb 95 %).Les autres bons facteurs pronostiques sont la mise en évidence minime d’une fibrose et l’âge élevé – ce dernier facteur, au contraire des études MARINA, AN-CHOR, CATT et d’autres, pour les-quelles l’âge était lié à un pronostic plus mauvais.

Aspects spécifiques de sécuritéL’aspect des changements microvasculaires est particulièrement pertinent pour la sécu-rité. Sur 8 changements de ce type, 3 ont été évalués comme étant la conséquence de l’activité normale de la maladie, et 5 comme dus à la radiothérapie ; aucun n’étant cependant évalué comme pertinent pour l’acuité visuelle. Parmi les 150 pa-tients traités, les changements microvascu-laires ont été documentés chez 15 %, la plu-

part du temps avec une extension allant jusqu’à 3 surfaces papillaires ; la fovéa est restée épargnée dans la majorité des cas. Ces changements peuvent s’améliorer au fil du temps ; dans la troisième année, aucune dégradation n’a été observée sur ce point, par rapport à la deuxième année. •

Remarque : Il y a quelques semaines ont été publiés les résultats après trois an-nées.16

Références 1. Kotecha A, Zhong J, Stewart D, da Cruz L. The Argus II

prosthesis facilitates reaching and grasping tasks: a case series. BMC Ophthalmol. 2014;14:71.

2. Dorn JD, Ahuja AK, Caspi A, et al. The Detection of Motion by Blind Subjects With the Epiretinal 60-Electrode (Argus II) Retinal Prosthesis. JAMA Ophthalmol. 2013;131:183-9.

3. da Cruz L, Coley BF, Dorn J, et al. The Argus II epiretinal prosthesis system allows letter and word reading and long-term function in patients with profound vision loss. Br J Ophthalmol. 2013;97:632-6.

4. Benav H, Bartz-Schmidt KU, Besch D, et al. Restoration of useful vision up to letter recognition capabilities using subretinal microphotodiodes. Conf Proc IEEE Eng Med Biol Soc. 2010;2010:5919-22.

5. Zrenner E, Bartz-Schmidt KU, Benav H, et al. Subretinal electronic chips allow blind patients to read letters and combine them to words. Proc Biol Sci. 2011;278(1711):1489-97.

6. Sugiyama A, et al. Reappraisal of spontaneous closure rate of idiopathic full-thickness macular holes. Open Ophthalmol J. 2012; 6: 73-74.

7. Jackson T, et al. United Kingdom National Ophthalmology Database study of vitreoretinal surgery: report 2, macular hole. Ophthalmology 2013;120:629-634.

8. Jackson TL et al. United Kingdom National Ophthalmology Database study of vitreoretinal surgery: report 1; Case mix, complications, and cataract. Eye 2013;27:644.

9. Stalmans P, et al; MIVI-TRUST Study Group. Enzymatic vitreolysis with ocriplasmin for vitreomacular traction and macular holes. N Engl J Med 2012;367:606.

10. Kaiser P Retina Society 2012 oral.11. Stalmans P N Engl J Med 2012;367:606.12. Kaiser P Retina Society 2012 oral.13. Morales-Canton V, et al. 16 and 24 Gy low-voltage X-ray

irradiation with ranibizumab therapy for neovascular age-related macular degeneration: 12-month outcomes. Am J Ophthalmol 2013;155:1000-1008.

14. Jackson T et al. Stereotactic Radiotherapy for Neovascular Age-Related Macular Degeneration: 52-Week safety and efficacy results of the INTREPID Study. Ophthalmology 2013;10:1893-900.

15. Jackson T. Stereotactic radiotherapy for the treatment of neovascular age-related macular degeneration: Year 2 results of the INTREPID trial. Oral presentation, EURETINA 2013 in Hamburg.

16. JJackston T. External beam X-ray therapy for the treatment of neovascular age-related macular degeneration- 3 year safety outcomes of the INTREPID trial. Oral presentation (3198), EURETINA London 2014, www.euretina.org/london2014/programme/free-papers-details.asp?id=3198&day=0

Ophta_5-2014.indd 325 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Nekrolog326

Phillip Harris Hendrickson wurde am 6. November 1943 in Dallas, Texas gebo-ren. Bedingt durch die Berufung seines Vaters an die Vanderbilt University wuchs er in Nashville, Tennessee auf. Seine Ju-gend verbrachte er in enger Nachbar-schaft zu afro-amerikanischen Mitbür-gern, und er nahm auch an den Protesten zur Rassenintegration teil.

1967, kurz nach Abschluss des Studiums als Bauingenieur an der Vanderbilt Uni-versity, arbeitete er das erste Mal in sei-nem geliebten Gebiet als Augenfotograf und wissenschaftlicher Mitarbeiter. An ganz verschiedenen Orten der Welt, USA (Vanderbilt University Nashville TE, Harvard University Medical School Bos-ton MA), Deutschland (Universität Bonn, Institut für experimentelle Oph-thalmologie), Japan (Joban Shiritsu Byoin Spital Iwaki), Schweiz (u. a. Universi-tätsaugenkliniken Basel und Zürich) und Russland (Staatliches Pädagogisches In-stitut Hertzin St. Petersburg) war er tätig. Für ganz unterschiedliche Chefs hat er unzählige Male experimentelle Versuchs-anordnungen entwickelt oder verbessert, Studien durchgeführt und am Ende Ver-suchsresultate in Vorträge umgesetzt und wissenschaftliche Veröffentlichungen in schriftliche Form gebracht.

Zwei Ereignisse waren für seine Laufbahn entscheidend, zuerst die 1970 von seiner Lieblingstante vorgeschlagene Europarei-se im VW-Bus vom hohen Norden bis in den tiefen Süden. Dadurch hat ihn sein Vaterland an Europa verloren. Das zweite Ereignis war ein Aufenthalt in Basel 1977, wo Prof. Balder Gloor ihm die Möglich-keit gab, seine Talente durch ein Studium an der University of Alabama in einen akademischen Beruf als Ingenieur für physiologische Optik zu wandeln.

1988 habilitierte er sich an der medizini-schen Fakultät der Universität Zürich über die Entstehung der Kurzsichtigkeit. Es ge-

lang ihm zu zeigen, dass Deprivation wäh-rend der postnatalen Sehentwicklung nicht nur zu Amblyopie, sondern auch zu Ametropie (Myopie) führt. Im Jahr 1993 erfolgte die Umhabilitation an die Univer-sität Basel. Wenn auch seine Arbeiten in den aller-meisten Fällen ophthalmologische The-men betrafen, so sind doch auch wichtige Stationen in der Neurobiologie (Harvard University, Boston) und in der angewand-ten Neuroanatomie (Universität Zürich) zu erwähnen. Zuletzt bearbeitete er am St. Clara Spital Basel im Department Chirurgie Fragen zur bariatrischen Chirurgie.Die erste wie die letzte Stelle wurden von ihm selber mit «research assistant» um-schrieben, bezeichnend für seine Berufs-auffassung. Seine Anstrengungen konzen-trierten sich auf den wissenschaftlichen Gegenstand selber, nicht auf eine damit zu erreichende Karriere. Dies entsprach auch seinem ausgeprägten individualistischen und bescheidenen Lebensstil.

Phillip Hendricksons wissenschaftliche Leistungen und sein Engagement waren untrennbar verknüpft mit der ganzen Per-son. Von Haus aus Ingenieur, strebte er auch im medizinischen Umfeld prakti-sche, überschaubare Lösungen an. Diese Haltung zeigte sich auch im Ausser-beruflichen, ganz deutlich in der von ihm 1977 gegründeten und selber finanzierten Stiftung ORO (Opportunity Recycling in Ophthalmology). Schon früh sammel-te er gebrauchte ophthalmologische Inst-rumente, restaurierte sie oder liess sie res-taurieren und verschiffte sie nach Afrika, Lateinamerika und Russland, wo sie noch einmal grossen Nutzen brachten.

Daneben war er durch eine in der Kind-heit geförderte musikalische Erziehung gerüstet, seinem geliebten Blues in allen Varianten zu frönen, Bands zu gründen und CD-Aufnahmen zu realisieren. Er war Mitglied der ASCAP (American Soci-

ety of Composers, Authors & Publishers). Eine weitere, intensiv gepflegte Kunst be-traf die Schwarz-Weiss-Photographie. Seine Leica war unentbehrlicher Begleiter auf allen Reisen, Kongressen und Ausflü-gen. Alle Abzüge und Vergrösserungen fertigte er selber an.

Seine vierte grosse Liebe galt der Sprache, sei es die Muttersprache oder seien es spä-ter hinzugelernte Sprachen, insbesondere Japanisch und Russisch. Beruflich nutzte er dieses Talent für viele wissenschaftliche Übersetzungen und Bearbeitungen. Pri-vat verfasste er für sich Musicals, Novel-len und Kurzgeschichten. Die Sprache spiegelte auch seinen typischen, trocke-nen Humor mit den raschen, prägnanten Sentenzen wider.

Als Bürger der Stadt Basel ist er am 13. Mai 2014 gestorben. Mit unermüdli-cher Energie hat er bis zuletzt gegen die Krankheit und ihre Begleiterscheinungen gekämpft. Um ihn trauern seine Tochter Wiebke und sein Neffe Robert. •

Phillip Harris Hendrickson6. November 1943 – 13. Mai 2014 Yves Robert, Bern

Ein hochgeschätztes Team-Mitglied der ophtaSein Faible für Sprachen führte Phillip Hendrickson auch zur ophta. Er nahm sich in den letzten Jahren ihrer englischsprachi-gen Texte gerne an – stets ebenso zuverlässig und kundig wie humorvoll und hilfsbereit. Wir vermissen einen einzig-artigen Mitarbeiter.

Phillip Harris Hendrickson, Juni 1985 in Würzburg

medilas ag Hauptsitz

Grindlenstrasse 3 CH-8954 GeroldswilTel. +41 44 747 40 00 Tel. +41 21 601 40 00 Fax +41 44 747 40 [email protected] www.medilas.ch

medilas ag Diagnostik + Praxiseinrichtung

Brüggliweg 18 CH-3073 GümligenTel. +41 31 951 87 12 Fax +41 31 951 87 [email protected] www.medilas.ch

Optik: Trifokal diffraktiv torisch biconvex asphärisch, 360° scharfe Kante

Material: Acryl hydrophil 26%

Filter: UV- und Blaulichtfilter

Addition von: +1.75 D für Mittelsicht +3.50 D für Nahsicht

Gesamtlänge: 11.40 mm

Optik-Grösse: 6.00 mm

Refraktiv Index: 1.46

Winkel: 5°

ACD: 5.59

Inzisionsgrösse: ≥2.0 mm

Verfügbare Dioptrien: +6D bis +35D (0.5 D)

Zylinder-Stärke (D): 1.00/1.50/2.25/3.00/3.75/4.50/5.25/6.00 D

Conception de l’optique : Trifocale diffractive torique asphé-rique, Bords aigus 360°

Matériel : Acrylique hydrophile 26%

Filtre : Filtre de lumière bleue et UV

Addition de : +1.75 D pour la vision intermédiaire +3.50 D pour la vision de près

Diamètre : 11.40 mm

Taille de l’optique : 6.00 mm

Index Réfractive : 1.46

Angulation : 5°

ACD : 5.59

Taille de l‘incision : ≥2.0 mm

Puissance : +6D à +35D (0.5 D)

Puissance cylindrique : 1.00/1.50/2.25/3.00/3.75/ 4.50/5.25/6.00 D

FineVision PodFT

La LIO torique avec une optique trifocale

Die Torische IOL mit trifokaler Optik

Ophta_5-2014.indd 326 29.09.14 15:57

Page 39: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Congrès 325

Sur 739 biopsies, 20 réinterventions (2,7 %) ont été nécessaires en raison de complications chirurgicales (hémorragie du corps vitré n= 14, ablation n= 5, ense-mencement tumoral dans la conjonctive n= 2, endophthalmite n= 1).

Standard futurEn résumé, l’intervenant pense que les biopsies changent l’ophtalmo-oncologie et sont donc déjà la règle dans les grands centres. La biopsie est sure dans la majorité des cas, cependant, il faut envisager le taux de complications. Les patients doivent être informés de l’issue négative possible de la biopsie (aucune déclaration possible) et du risque d’hémorragie du corps vitré. L’opéra-tion de révision est contraignante.

La dégénérescence maculaire liée à l’âge : Irradiation stéréo-taxique

Darius Moshfegi, de l’école de médecine de l’université de Stanford, a établi un rapport sur la radiothéra-pie stéréotaxique en cas de wetAMD, à l’aide de laquelle le nombre d’injections d’anti-VEGF doit être réduit, en cas de conservation de l’acuité visuelle acquise par l’inhibition du VEGF.

La radiothérapie qui est utilisée dans le cadre de ce traitement est focalisée sur une zone de 4 mm de la rétine. Sa dose correspond à un dixième d’un CT du crâne. La dose de dispersion dans le cris-tallin et le nerf optique est minime.La radiothérapie et l’inhibition du VEGF agissent en synergie au regard de l’induc-tion de l’apoptose et de l’élimination sé-lective des péricytes.

Etudes cliniquesLa procédure a été évaluée dans le cadre de l’étude clinique randomisée contrôlée INTREPID, incluant 230 patients.13– 15 Tous les sujets ont reçu au début une in-jection de ranibizumab ; en outre, dans le groupe 1, 75 patients ont été irradiés avec 16 Gy, dans le groupe 2, avec 24 Gy et dans le groupe 3, avec une dose fictive. Le ranibizumab a été injecté pendant 12 mois selon le schéma PRN. Le critère d’évaluation primaire de l’étude était le nombre d’injections, le cri-tère d’évaluation secondaire était l’acuité

visuelle. Une étude de sécurité a été menée après 24 et 36 mois.

Diminution de 25 % de la fréquence des injectionsLe nombre d’injections a pu être diminué de 25 % dans le groupe de traitement actif (p = 0,0088). L’acuité visuelle s’est com-portée de manière comparable dans les trois groupes.Une analyse post-hoc a montré un effet particulièrement efficace en cas d’exten-sion de la lésion de 4 mm maximum (cor-respondant à l’angle d’irradiation) et en présence de liquide significatif (volume de la macula au dessus de la médiane de l’étude de 7,4 mm3). Dans cette popula-tion, le nombre d’injections a baissé de 45 % (p = 0,0010). L’acuité visuelle était, au bout de 24 mois, de 4,43 lettres plus élevée que dans le groupe témoin.Après radiothérapie stéréotaxique, 23 % des patients n’ont plus eu besoin d’injec-tions supplémentaires pendant deux ans, et 28 % s’en sont sortis avec une à trois in-jections après la première, pendant 24 mois. Dans le groupe témoin, 15 % au plus ont eu besoin de trois injections et au-cun patient de ce groupe n’a pu totale-ment renoncer aux injections.Les études évaluent de manière différente le nombre de patients appartenant à cette population qui répond particulièrement bien au traitement ; dans INTREPID, ils étaient 57 % ; la plupart du temps, cette proportion se situe, pendant la première année après le diagnostic, à un niveau plus élevé (VIEW 1&2 Baseline : 59 – 66 %, CATT après un an 61 – 65 %, Gillies avant le traitement 88 – 94 %, Korb 95 %).Les autres bons facteurs pronostiques sont la mise en évidence minime d’une fibrose et l’âge élevé – ce dernier facteur, au contraire des études MARINA, AN-CHOR, CATT et d’autres, pour les-quelles l’âge était lié à un pronostic plus mauvais.

Aspects spécifiques de sécuritéL’aspect des changements microvasculaires est particulièrement pertinent pour la sécu-rité. Sur 8 changements de ce type, 3 ont été évalués comme étant la conséquence de l’activité normale de la maladie, et 5 comme dus à la radiothérapie ; aucun n’étant cependant évalué comme pertinent pour l’acuité visuelle. Parmi les 150 pa-tients traités, les changements microvascu-laires ont été documentés chez 15 %, la plu-

part du temps avec une extension allant jusqu’à 3 surfaces papillaires ; la fovéa est restée épargnée dans la majorité des cas. Ces changements peuvent s’améliorer au fil du temps ; dans la troisième année, aucune dégradation n’a été observée sur ce point, par rapport à la deuxième année. •

Remarque : Il y a quelques semaines ont été publiés les résultats après trois an-nées.16

Références 1. Kotecha A, Zhong J, Stewart D, da Cruz L. The Argus II

prosthesis facilitates reaching and grasping tasks: a case series. BMC Ophthalmol. 2014;14:71.

2. Dorn JD, Ahuja AK, Caspi A, et al. The Detection of Motion by Blind Subjects With the Epiretinal 60-Electrode (Argus II) Retinal Prosthesis. JAMA Ophthalmol. 2013;131:183-9.

3. da Cruz L, Coley BF, Dorn J, et al. The Argus II epiretinal prosthesis system allows letter and word reading and long-term function in patients with profound vision loss. Br J Ophthalmol. 2013;97:632-6.

4. Benav H, Bartz-Schmidt KU, Besch D, et al. Restoration of useful vision up to letter recognition capabilities using subretinal microphotodiodes. Conf Proc IEEE Eng Med Biol Soc. 2010;2010:5919-22.

5. Zrenner E, Bartz-Schmidt KU, Benav H, et al. Subretinal electronic chips allow blind patients to read letters and combine them to words. Proc Biol Sci. 2011;278(1711):1489-97.

6. Sugiyama A, et al. Reappraisal of spontaneous closure rate of idiopathic full-thickness macular holes. Open Ophthalmol J. 2012; 6: 73-74.

7. Jackson T, et al. United Kingdom National Ophthalmology Database study of vitreoretinal surgery: report 2, macular hole. Ophthalmology 2013;120:629-634.

8. Jackson TL et al. United Kingdom National Ophthalmology Database study of vitreoretinal surgery: report 1; Case mix, complications, and cataract. Eye 2013;27:644.

9. Stalmans P, et al; MIVI-TRUST Study Group. Enzymatic vitreolysis with ocriplasmin for vitreomacular traction and macular holes. N Engl J Med 2012;367:606.

10. Kaiser P Retina Society 2012 oral.11. Stalmans P N Engl J Med 2012;367:606.12. Kaiser P Retina Society 2012 oral.13. Morales-Canton V, et al. 16 and 24 Gy low-voltage X-ray

irradiation with ranibizumab therapy for neovascular age-related macular degeneration: 12-month outcomes. Am J Ophthalmol 2013;155:1000-1008.

14. Jackson T et al. Stereotactic Radiotherapy for Neovascular Age-Related Macular Degeneration: 52-Week safety and efficacy results of the INTREPID Study. Ophthalmology 2013;10:1893-900.

15. Jackson T. Stereotactic radiotherapy for the treatment of neovascular age-related macular degeneration: Year 2 results of the INTREPID trial. Oral presentation, EURETINA 2013 in Hamburg.

16. JJackston T. External beam X-ray therapy for the treatment of neovascular age-related macular degeneration- 3 year safety outcomes of the INTREPID trial. Oral presentation (3198), EURETINA London 2014, www.euretina.org/london2014/programme/free-papers-details.asp?id=3198&day=0

Ophta_5-2014.indd 325 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Nekrolog326

Phillip Harris Hendrickson wurde am 6. November 1943 in Dallas, Texas gebo-ren. Bedingt durch die Berufung seines Vaters an die Vanderbilt University wuchs er in Nashville, Tennessee auf. Seine Ju-gend verbrachte er in enger Nachbar-schaft zu afro-amerikanischen Mitbür-gern, und er nahm auch an den Protesten zur Rassenintegration teil.

1967, kurz nach Abschluss des Studiums als Bauingenieur an der Vanderbilt Uni-versity, arbeitete er das erste Mal in sei-nem geliebten Gebiet als Augenfotograf und wissenschaftlicher Mitarbeiter. An ganz verschiedenen Orten der Welt, USA (Vanderbilt University Nashville TE, Harvard University Medical School Bos-ton MA), Deutschland (Universität Bonn, Institut für experimentelle Oph-thalmologie), Japan (Joban Shiritsu Byoin Spital Iwaki), Schweiz (u. a. Universi-tätsaugenkliniken Basel und Zürich) und Russland (Staatliches Pädagogisches In-stitut Hertzin St. Petersburg) war er tätig. Für ganz unterschiedliche Chefs hat er unzählige Male experimentelle Versuchs-anordnungen entwickelt oder verbessert, Studien durchgeführt und am Ende Ver-suchsresultate in Vorträge umgesetzt und wissenschaftliche Veröffentlichungen in schriftliche Form gebracht.

Zwei Ereignisse waren für seine Laufbahn entscheidend, zuerst die 1970 von seiner Lieblingstante vorgeschlagene Europarei-se im VW-Bus vom hohen Norden bis in den tiefen Süden. Dadurch hat ihn sein Vaterland an Europa verloren. Das zweite Ereignis war ein Aufenthalt in Basel 1977, wo Prof. Balder Gloor ihm die Möglich-keit gab, seine Talente durch ein Studium an der University of Alabama in einen akademischen Beruf als Ingenieur für physiologische Optik zu wandeln.

1988 habilitierte er sich an der medizini-schen Fakultät der Universität Zürich über die Entstehung der Kurzsichtigkeit. Es ge-

lang ihm zu zeigen, dass Deprivation wäh-rend der postnatalen Sehentwicklung nicht nur zu Amblyopie, sondern auch zu Ametropie (Myopie) führt. Im Jahr 1993 erfolgte die Umhabilitation an die Univer-sität Basel. Wenn auch seine Arbeiten in den aller-meisten Fällen ophthalmologische The-men betrafen, so sind doch auch wichtige Stationen in der Neurobiologie (Harvard University, Boston) und in der angewand-ten Neuroanatomie (Universität Zürich) zu erwähnen. Zuletzt bearbeitete er am St. Clara Spital Basel im Department Chirurgie Fragen zur bariatrischen Chirurgie.Die erste wie die letzte Stelle wurden von ihm selber mit «research assistant» um-schrieben, bezeichnend für seine Berufs-auffassung. Seine Anstrengungen konzen-trierten sich auf den wissenschaftlichen Gegenstand selber, nicht auf eine damit zu erreichende Karriere. Dies entsprach auch seinem ausgeprägten individualistischen und bescheidenen Lebensstil.

Phillip Hendricksons wissenschaftliche Leistungen und sein Engagement waren untrennbar verknüpft mit der ganzen Per-son. Von Haus aus Ingenieur, strebte er auch im medizinischen Umfeld prakti-sche, überschaubare Lösungen an. Diese Haltung zeigte sich auch im Ausser-beruflichen, ganz deutlich in der von ihm 1977 gegründeten und selber finanzierten Stiftung ORO (Opportunity Recycling in Ophthalmology). Schon früh sammel-te er gebrauchte ophthalmologische Inst-rumente, restaurierte sie oder liess sie res-taurieren und verschiffte sie nach Afrika, Lateinamerika und Russland, wo sie noch einmal grossen Nutzen brachten.

Daneben war er durch eine in der Kind-heit geförderte musikalische Erziehung gerüstet, seinem geliebten Blues in allen Varianten zu frönen, Bands zu gründen und CD-Aufnahmen zu realisieren. Er war Mitglied der ASCAP (American Soci-

ety of Composers, Authors & Publishers). Eine weitere, intensiv gepflegte Kunst be-traf die Schwarz-Weiss-Photographie. Seine Leica war unentbehrlicher Begleiter auf allen Reisen, Kongressen und Ausflü-gen. Alle Abzüge und Vergrösserungen fertigte er selber an.

Seine vierte grosse Liebe galt der Sprache, sei es die Muttersprache oder seien es spä-ter hinzugelernte Sprachen, insbesondere Japanisch und Russisch. Beruflich nutzte er dieses Talent für viele wissenschaftliche Übersetzungen und Bearbeitungen. Pri-vat verfasste er für sich Musicals, Novel-len und Kurzgeschichten. Die Sprache spiegelte auch seinen typischen, trocke-nen Humor mit den raschen, prägnanten Sentenzen wider.

Als Bürger der Stadt Basel ist er am 13. Mai 2014 gestorben. Mit unermüdli-cher Energie hat er bis zuletzt gegen die Krankheit und ihre Begleiterscheinungen gekämpft. Um ihn trauern seine Tochter Wiebke und sein Neffe Robert. •

Phillip Harris Hendrickson6. November 1943 – 13. Mai 2014 Yves Robert, Bern

Ein hochgeschätztes Team-Mitglied der ophtaSein Faible für Sprachen führte Phillip Hendrickson auch zur ophta. Er nahm sich in den letzten Jahren ihrer englischsprachi-gen Texte gerne an – stets ebenso zuverlässig und kundig wie humorvoll und hilfsbereit. Wir vermissen einen einzig-artigen Mitarbeiter.

Phillip Harris Hendrickson, Juni 1985 in Würzburg

medilas ag Hauptsitz

Grindlenstrasse 3 CH-8954 GeroldswilTel. +41 44 747 40 00 Tel. +41 21 601 40 00 Fax +41 44 747 40 [email protected] www.medilas.ch

medilas ag Diagnostik + Praxiseinrichtung

Brüggliweg 18 CH-3073 GümligenTel. +41 31 951 87 12 Fax +41 31 951 87 [email protected] www.medilas.ch

Optik: Trifokal diffraktiv torisch biconvex asphärisch, 360° scharfe Kante

Material: Acryl hydrophil 26%

Filter: UV- und Blaulichtfilter

Addition von: +1.75 D für Mittelsicht +3.50 D für Nahsicht

Gesamtlänge: 11.40 mm

Optik-Grösse: 6.00 mm

Refraktiv Index: 1.46

Winkel: 5°

ACD: 5.59

Inzisionsgrösse: ≥2.0 mm

Verfügbare Dioptrien: +6D bis +35D (0.5 D)

Zylinder-Stärke (D): 1.00/1.50/2.25/3.00/3.75/4.50/5.25/6.00 D

Conception de l’optique : Trifocale diffractive torique asphé-rique, Bords aigus 360°

Matériel : Acrylique hydrophile 26%

Filtre : Filtre de lumière bleue et UV

Addition de : +1.75 D pour la vision intermédiaire +3.50 D pour la vision de près

Diamètre : 11.40 mm

Taille de l’optique : 6.00 mm

Index Réfractive : 1.46

Angulation : 5°

ACD : 5.59

Taille de l‘incision : ≥2.0 mm

Puissance : +6D à +35D (0.5 D)

Puissance cylindrique : 1.00/1.50/2.25/3.00/3.75/ 4.50/5.25/6.00 D

FineVision PodFT

La LIO torique avec une optique trifocale

Die Torische IOL mit trifokaler Optik

Ophta_5-2014.indd 326 29.09.14 15:57

Page 40: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015328Swiss Eye WeekNeuchâtel 2015

InvitationMonday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11

Basic Science Course in Ophthalmology (BSC)

The BSC offers an overview in the field of ocular biology, focusing on development as well as molecular and functional biolo-gy of retina, lens, cornea, other ocular tis-sues, and on optics. The course addresses residents in their 1st or 2nd year of clinical formation, PhD students in eye research, as well as established ophthalmologists. This year starting on Monday 11.00h and finishing on Friday 11.15h.

Priv. Doz. Pascal EscherIRO – Institut de Recherche en Ophtalmologieav. du Grand-Champsec 64, 1950 SionTel. 027 205 79 00, Fax 027 205 79 [email protected]

Clinical Science Course in Ophthalmology (CSC)

The CSC provides a structured overview in the field of clinical ophthalmology, fo-cussing on symptomatology, clinical signs, diagnostic work-up, and therapy of

Dear colleagues,It is our great pleasure to invite you to the Swiss Eye Week 2015 in Neuchâtel, a conveni-ent localization for the majority of SSO mem-bers. The following events are going to take place:1) The Basic Science Course (BSC)2) The Clinical Science Course (CSC)3) The Swiss Eye Research Meeting (SERM),

gathering retinal neuroscience groups and scientists in other fields of basic ophthalmologic research.

4) The Femto-Phaco Course5) The OCT CourseSpecial interest groups may find this venue suitable for a business meeting, but these meetings will not be coordinated by the organ-isation committee of the Swiss Eye Week. The official meeting language is English.

Priv. Doz. Yan Joseph Guex-Crosier – Scientific Secretary of SSO

the retina, lens, cornea, and other ocular tissues. The course addresses residents in their 3rd or 4th year of clinical formation, as well as established ophthalmologists. This year starting on Monday 11.00h and finishing on Friday 12.00h.

Prof. Beatrice FrühUniversitätsklinik für Augenheilkunde, InselspitalFreiburgstrasse, 3010 BernTel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 [email protected]

OCT-Course

OCT (optical coherence tomography) re-sembles ultrasound but uses harmless la-ser light. Coherent light waves produce cross-sectional images of retinal tissue. In a novel interactive course the physical ba-sics of OCT terms, failure modes and set-tings will be discussed. A second module offers hands-on exercises in small groups at OCT scanning systems. A third mod-ule supports networking among partici-pants to build reliable interactions and share their experiences even far in the fu-

The Swiss Eye Week and Ophta reserve the right to publish accepted handouts on their website.

www.swisseyeweek.chOnline Registration from October 1st , 2014

Many thanks to our sponsors who make this meeting possible!

ture. The aim of the course is that each participant can perform an OCT inde-pendently and collect findings for a right diagnosis.

Dr. Peter MalocaAugenpraxis Dr. Peter Maloca Department of Ophthalmology, University of BaselLöwenstr. 9, 6004 LuzernTel. 041 210 03 23, Fax 041 410 72 [email protected]

Femto-Phaco Course

Prof. Beatrice FrühUniversitätsklinik für Augenheilkunde, InselspitalFreiburgstrasse, 3010 BernTel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 [email protected]

Swiss Eye Research Meeting (SERM)

The SERM addresses scientists working in the field of fundamental eye research in Switzerland and neighbouring countries. The meeting provides young investigators with a platform to present basic science projects and experimental clinical studies and fosters interaction among scientists to enhance knowledge on physiology and pathophysiology of the retina and other structures of the eye.

Dr. phil. Corinne Kostic PhDUniversity department of ophthalmologyUniversity of Lausanne, Fondation Asile des aveuglesUnit of Gene Therapy and Stem Cell Biology15 av. de FranceTel. 021 626 82 [email protected]

Ophta_5-2014.indd 328 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015 329Swiss Eye WeekNeuchâtel 2015

Monday, January 19th, 201511.00 – 11.45

Development of the eye Elisabeth Rungger-Brändle12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Pigment epithelium

and vitreousCharlotte Remé

15.00 – 15.4516.00 – 16.45 Retina / Visual cycle

phototransductionPascal Escher

17.00 – 17.4518.00 – 18.45 Statistics Tran Hoai VietTuesday, January 20th, 201509.00 – 09.45

Electrophysiology / Echography Johannes Fleischhauer10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Retrochiasmal pathways Mathias Abegg12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Ocular motility /

Optic nerve and chiasmFrançois-Xavier Borruat

15.00 – 15.4516.00 – 16.45 Fundamentals in physics

and opticsThomas Hofmann

17.00 – 17.4518.00 – 18.45 OCT Pascal HaslerWednesday, January 21st, 201509.00 – 09.45

Ocular perfusion Konstantin Gugleta10.00 – 10.4511.00 – 11.45 Aqueous humor dynamics Kaweh Mansouri12.00 – 12.45 Perimetry / Octopus Kaweh Mansouri14.00 – 14.45 Diffusion barriers in the eye Thomas Wolfensberger15.00 – 15.45 Retinal circulation and

angiographyJean-Antoine Pournaras

16.00 – 16.4517.00 – 17.45 Lens Hana Abou Zeid18.00 – 18.45 Lasers in Ophthalmology Hana Abou ZeidThursday, January 22nd, 20159.00 – 09.45

Immunology Christoph Tappeiner10.00 – 10.4511.00 – 11.45 Ocular microbiology Alexandre Moulin12.00 – 12.45 Ocular pathology Alexandre Moulin14.00 – 14.45

Pharmacology Markus Tschopp15.00 – 15.4516.00 – 16.45 Pharmacy Stefan Mühlebach17.00 – 17.45

Genetics Daniel Schorderet18.00 – 18.45Friday, January 23rd, 201509.00 – 10.15 Conjunctiva and cornea Farhad Hafezi10.30 – 11.15 Lid and lacrymal system David Goldblum

Monday, January 19th, 201511.00 – 11.45

Cataract Ulrike Schneider12.00 – 12.4514.00 – 14.45

Contact lenses Albert Franceschetti15.00 – 15.4516.00 – 16.45

Uveitis Carl Herbort 17.00 – 17.45Tuesday, January 20th, 201509.00 – 09.45

Neuro-ophthalmology Mathias Abegg10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Diabetic retinopathy Johannes Fleischhauer12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Hereditary retinal diseases

and retinal physiologyGünter Niemeyer

15.00 – 15.4516.00 – 16.45

Pediatric oncology Francis Munier17.00 – 17.45Wednesday, January 21st, 201509.00 – 09.45

Glaucoma Kaweh Mansouri10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Conjunctiva Wolfgang Bernauer12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Perfusion Konstantin Gugleta15.00 – 15.45

Vitreous and retina Thomas Wolfensberger16.00 – 16.4517.00 – 17.45 Pediatric ophthalmology

and strabismKlara Landau / Raoul de Haller

18.00 – 18.45Thursday, January 22nd, 201509.00 – 09.45

Cornea Beatrice Früh10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Orbit Ivan O. Haefliger12.00 – 12.4514.00 – 14.45

Macula Sebastian Wolf15.00 – 15.45

16.00 – 16.45 Intraocular tumors: diagnostic approach / vascular tumors of the eye

Leonidas Zografos17.00 – 17.45

Friday, January 23rd, 201508.45 – 10.15 Lid and lacrymal system David Goldblum10.30 – 12.00 Refractive surgery Farhad Hafezi

Registration and submission of presentation titles will start October 1st 2014 and end December 30th 2014.

www.swisseyeweek.ch

Basic Science Course in Ophthalmology (BSC) Clinical Science Course in Ophthalmology (CSC)

ProgramMonday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11

Ophta_5-2014.indd 329 29.09.14 15:57

Page 41: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015328Swiss Eye WeekNeuchâtel 2015

InvitationMonday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11

Basic Science Course in Ophthalmology (BSC)

The BSC offers an overview in the field of ocular biology, focusing on development as well as molecular and functional biolo-gy of retina, lens, cornea, other ocular tis-sues, and on optics. The course addresses residents in their 1st or 2nd year of clinical formation, PhD students in eye research, as well as established ophthalmologists. This year starting on Monday 11.00h and finishing on Friday 11.15h.

Priv. Doz. Pascal EscherIRO – Institut de Recherche en Ophtalmologieav. du Grand-Champsec 64, 1950 SionTel. 027 205 79 00, Fax 027 205 79 [email protected]

Clinical Science Course in Ophthalmology (CSC)

The CSC provides a structured overview in the field of clinical ophthalmology, fo-cussing on symptomatology, clinical signs, diagnostic work-up, and therapy of

Dear colleagues,It is our great pleasure to invite you to the Swiss Eye Week 2015 in Neuchâtel, a conveni-ent localization for the majority of SSO mem-bers. The following events are going to take place:1) The Basic Science Course (BSC)2) The Clinical Science Course (CSC)3) The Swiss Eye Research Meeting (SERM),

gathering retinal neuroscience groups and scientists in other fields of basic ophthalmologic research.

4) The Femto-Phaco Course5) The OCT CourseSpecial interest groups may find this venue suitable for a business meeting, but these meetings will not be coordinated by the organ-isation committee of the Swiss Eye Week. The official meeting language is English.

Priv. Doz. Yan Joseph Guex-Crosier – Scientific Secretary of SSO

the retina, lens, cornea, and other ocular tissues. The course addresses residents in their 3rd or 4th year of clinical formation, as well as established ophthalmologists. This year starting on Monday 11.00h and finishing on Friday 12.00h.

Prof. Beatrice FrühUniversitätsklinik für Augenheilkunde, InselspitalFreiburgstrasse, 3010 BernTel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 [email protected]

OCT-Course

OCT (optical coherence tomography) re-sembles ultrasound but uses harmless la-ser light. Coherent light waves produce cross-sectional images of retinal tissue. In a novel interactive course the physical ba-sics of OCT terms, failure modes and set-tings will be discussed. A second module offers hands-on exercises in small groups at OCT scanning systems. A third mod-ule supports networking among partici-pants to build reliable interactions and share their experiences even far in the fu-

The Swiss Eye Week and Ophta reserve the right to publish accepted handouts on their website.

www.swisseyeweek.chOnline Registration from October 1st , 2014

Many thanks to our sponsors who make this meeting possible!

ture. The aim of the course is that each participant can perform an OCT inde-pendently and collect findings for a right diagnosis.

Dr. Peter MalocaAugenpraxis Dr. Peter Maloca Department of Ophthalmology, University of BaselLöwenstr. 9, 6004 LuzernTel. 041 210 03 23, Fax 041 410 72 [email protected]

Femto-Phaco Course

Prof. Beatrice FrühUniversitätsklinik für Augenheilkunde, InselspitalFreiburgstrasse, 3010 BernTel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 [email protected]

Swiss Eye Research Meeting (SERM)

The SERM addresses scientists working in the field of fundamental eye research in Switzerland and neighbouring countries. The meeting provides young investigators with a platform to present basic science projects and experimental clinical studies and fosters interaction among scientists to enhance knowledge on physiology and pathophysiology of the retina and other structures of the eye.

Dr. phil. Corinne Kostic PhDUniversity department of ophthalmologyUniversity of Lausanne, Fondation Asile des aveuglesUnit of Gene Therapy and Stem Cell Biology15 av. de FranceTel. 021 626 82 [email protected]

Ophta_5-2014.indd 328 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015 329Swiss Eye WeekNeuchâtel 2015

Monday, January 19th, 201511.00 – 11.45

Development of the eye Elisabeth Rungger-Brändle12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Pigment epithelium

and vitreousCharlotte Remé

15.00 – 15.4516.00 – 16.45 Retina / Visual cycle

phototransductionPascal Escher

17.00 – 17.4518.00 – 18.45 Statistics Tran Hoai VietTuesday, January 20th, 201509.00 – 09.45

Electrophysiology / Echography Johannes Fleischhauer10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Retrochiasmal pathways Mathias Abegg12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Ocular motility /

Optic nerve and chiasmFrançois-Xavier Borruat

15.00 – 15.4516.00 – 16.45 Fundamentals in physics

and opticsThomas Hofmann

17.00 – 17.4518.00 – 18.45 OCT Pascal HaslerWednesday, January 21st, 201509.00 – 09.45

Ocular perfusion Konstantin Gugleta10.00 – 10.4511.00 – 11.45 Aqueous humor dynamics Kaweh Mansouri12.00 – 12.45 Perimetry / Octopus Kaweh Mansouri14.00 – 14.45 Diffusion barriers in the eye Thomas Wolfensberger15.00 – 15.45 Retinal circulation and

angiographyJean-Antoine Pournaras

16.00 – 16.4517.00 – 17.45 Lens Hana Abou Zeid18.00 – 18.45 Lasers in Ophthalmology Hana Abou ZeidThursday, January 22nd, 20159.00 – 09.45

Immunology Christoph Tappeiner10.00 – 10.4511.00 – 11.45 Ocular microbiology Alexandre Moulin12.00 – 12.45 Ocular pathology Alexandre Moulin14.00 – 14.45

Pharmacology Markus Tschopp15.00 – 15.4516.00 – 16.45 Pharmacy Stefan Mühlebach17.00 – 17.45

Genetics Daniel Schorderet18.00 – 18.45Friday, January 23rd, 201509.00 – 10.15 Conjunctiva and cornea Farhad Hafezi10.30 – 11.15 Lid and lacrymal system David Goldblum

Monday, January 19th, 201511.00 – 11.45

Cataract Ulrike Schneider12.00 – 12.4514.00 – 14.45

Contact lenses Albert Franceschetti15.00 – 15.4516.00 – 16.45

Uveitis Carl Herbort 17.00 – 17.45Tuesday, January 20th, 201509.00 – 09.45

Neuro-ophthalmology Mathias Abegg10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Diabetic retinopathy Johannes Fleischhauer12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Hereditary retinal diseases

and retinal physiologyGünter Niemeyer

15.00 – 15.4516.00 – 16.45

Pediatric oncology Francis Munier17.00 – 17.45Wednesday, January 21st, 201509.00 – 09.45

Glaucoma Kaweh Mansouri10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Conjunctiva Wolfgang Bernauer12.00 – 12.4514.00 – 14.45 Perfusion Konstantin Gugleta15.00 – 15.45

Vitreous and retina Thomas Wolfensberger16.00 – 16.4517.00 – 17.45 Pediatric ophthalmology

and strabismKlara Landau / Raoul de Haller

18.00 – 18.45Thursday, January 22nd, 201509.00 – 09.45

Cornea Beatrice Früh10.00 – 10.4511.00 – 11.45

Orbit Ivan O. Haefliger12.00 – 12.4514.00 – 14.45

Macula Sebastian Wolf15.00 – 15.45

16.00 – 16.45 Intraocular tumors: diagnostic approach / vascular tumors of the eye

Leonidas Zografos17.00 – 17.45

Friday, January 23rd, 201508.45 – 10.15 Lid and lacrymal system David Goldblum10.30 – 12.00 Refractive surgery Farhad Hafezi

Registration and submission of presentation titles will start October 1st 2014 and end December 30th 2014.

www.swisseyeweek.ch

Basic Science Course in Ophthalmology (BSC) Clinical Science Course in Ophthalmology (CSC)

ProgramMonday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11

Ophta_5-2014.indd 329 29.09.14 15:57

Page 42: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015330Swiss Eye WeekNeuchâtel 2015

Monday, January 19th, 201509.00 – 09.15 Introduction09.15 – 10.00 Theory10.00 – 10.30 Coffee break10.30 – 12.15 Case presentations, hands-on12.15 – 13.15 Lunch13.15 – 14.45 Case presentations, hands-on14.45 – 15.15 Coffee break15.15 – 17.00 Practical exercises in small groups

Femto-Phaco Course

Costs Online registration: www.swisseyeweek.chAccommodation (i. e., in the Hotel Beaulac) has to be organised and paid individually, except for participants of SERM, where accommodation (1 night) is included in the package (see below). Payment by credit card is possible during online registration.Thanks to the support by the industry, coffee breaks, lunch, and the Thursday night dinner will be free for all participants.

OCT Course

Day 1: OCT basics for newcomers and beginnersChair: Pascal Hasler, Basel. Main focus: Clinical significance of findingsDay 2: OCT advanced case discussionsChair: Peter Maloca, Luzern / BaselMain focus: Clinical significance of findings

Tuesday, January 20th, 201509.00 – 09.15 Physical basics of OCT, terminology

09.15 – 10.00 What you can do wrong, artifacts of OCT, anterior segment OCT

10.00 – 10.30 Coffee break10.30 – 11.00 AMD basics11.00 – 11.30 Glaucoma basics and OCT

11.30 – 12.00 Hands-on: OCT settings, corneal thickness, anterior chamber angle, OCT of the lens

12.00 – 13.15 Lunch

13.15 – 14.45 Hands-on: Glaucoma: optic disc, RNFL, ganglion cell layer setting, macula OCT

14.45 – 15.15 Coffee break15.15 – 15.30 Central serous retinopathy (CSR)15.30 – 16.00 Vitreo-retinal interface16.00-17.00 Case presentation, OCT testWednesday, January 21st, 2015

09.00 – 10.00 Age related macular degeneration (AMD) anti-VEGF, autofluorescence

10.00 – 10.30 Coffee break10.30 – 11.00 Vitreo-retinal interface, tractional maculopathy, gliosis11.00 – 12.00 Hands-on: special tipps and tricks12.00 – 13.15 Lunch

13.15 – 14.00 Macular and retinal holes, pseudoholes, peripheral retinal lesions

14.00 – 14.45 Retinal detachment14.45 – 15.15 Coffee break 15.15 – 15.30 Glaucoma cases15.30 – 15.45 Retinal schisis (central / peripheral)15.45 – 16.15 Diabetes16.15 – 17.00 Interactive OCT quiz

CME Points BSC CSC SERM OCT Femto

Monday 7 7 0 0 12

Tuesday 9 9 0 6 0

Wednesday 9 9 0 5 0

Thursday 9 9 6 0 0

Friday 3 3 6 0 0

Total 37 37 12 11 12

SERM: Fees (CHF) Group Leaders / Professors

Students / Postdocs / Residents

Single day 220.00 200.00

Registration +hotel room / single 350.00 230.00

Registration + hotel room / double (p. p.) 300.00 200.00

Swiss Eye Research Meeting (SERM)

Thursday, January 22nd, 201510.00 – 10.45 Welcome coffee10.45 – 12.30 Eye research12.30 – 14.00 Lunch14.00 – 15.45 Retina research15.45 – 16.15 Coffee break

16.15– 17.00 Special talk: Anneke den Hollander, Radboud University Nijmegen Medical Centre, Netherlands

17.00 – 18.00 Retina research19.30 – 20.00 Aperitif for all groups20.00 DinnerFriday, January 23rd, 201509.30 – 10.15 Retina research10.15 – 10.45 Coffee break 10.45 – 11.45 Retina research

11.45 – 12.30 Special talk: François Paquet-Durand, University of Tübingen, Germany

12.30 – 14.00 Lunch14.00 – 15.30 Retina research15.45 – 16.00 Award: Retina Suisse16.00 End of Meeting

Fees (CHF) BSC CSC OCT FemtoFull week 900.00 900.00Single day 200.00 200.00 300.00 300.00Two days 450.00

Ophta_5-2014.indd 330 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

331

Unklar die Linse, unklar der orthoptische Befund

In der orthoptischen Sprechstunde stellt sich ein 83-jähriger Patient wegen Ptosis und Diplopie vor. Seit drei bis vier Wochen bemerke er eine Ptosis am rechten Auge. Sie sei mal mehr, mal weniger deutlich er-kennbar. Abends beim Autofahren be-merkt er zudem schräg versetzte, binokula-re Doppelbilder. Anamnestisch sind eine chronisch obstruktive Lungenkrankheit (COPD) und ein chronisches Lumbover-tebralsyndrom bekannt.Die ophthalmologischen Befunde des überweisenden Augenarztes zeigen eine fortgeschrittene Linsentrübung (Cataracta provecta) beidseits. Der Augenhinter-grund beidseits lässt keine Auffälligkeiten erkennen.

Orthoptische UntersuchungBei geringer Abduktionseinschränkung beidseits zeigt sich eine gut kompensierte Hyperphorie rechts und in der Nähe bei geringer Konvergenzinsuffizienz eine zu-sätzliche Exophorie. Der alternierende objektive Schielwinkel beträgt für die Ferne R / L 1.2° und für die Nähe -2.3° mit einer R / L von 1.2°. Bino-kularsehen ist nachweisbar. Der Fernvisus beträgt 0.8 beidseits, der Nahvisus 0.5 beidseits.Die subjektive Schielwinkelmessung an der Tangententafel nach Harms zeigt eine wechselnde Vertikaldeviation, eine ausge-prägte Exzyklo im Aufblick und Rechts-blick und ein angedeutetes V-Phänomen. Eine Zuordnung zu einer bestimmten Au-genbewegungsstörung gelingt nicht.Der Lidstatus erbringt folgende Befunde: Lidspalte rechts 6 – 7 mm und links 8 mm, Levatorfunktion mit 7 mm beidseits knapp genügend, Lidschlusskraft beidseits ungenügend. Die weiterführenden Untersuchungen er-geben einen negativen Simpson- und Lidtwitch nach Cogan. Um welche Verdachtsdiagnose könnte es sich hier handeln, wie wäre entsprechend das weitere Vorgehen? Weiter Seite 332

Der orthoptische Fall Nr. 2Le cas orthoptique n° 2

Cristallin trouble, status orthoptique trouble

Un patient de 83 ans se plaignant d’une ptose et de diplopie, se présente à la consul-tation orthoptique. Depuis trois à quatre semaines il a remarqué à l’œil droit un abaissement de la paupière qui est plus ou moins visible dans la journée. Le soir, en conduisant sa voiture il remarque en outre, un dédoublement oblique des images, en perception binoculaire. Une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et un syndrome lumbovertebral chronique font partie de l’anamnèse connue.

331

Die SVO-Jahresversammlung lief parallel zum SOG-Kongress in Interlaken. GV, Workshop und Strabologie-Session waren gut besucht.

Der Schweizerische Verband der Orthoptistin-nen und Orthoptisten SVO (Association Suisse des Orthoptistes ASO) führte dieses Jahr die Jahrestagung und Generalversammlung 2014 am 29. August 2014 während des Jahreskon-gresses der Schweizerischen Ophthalmologi-schen Gesellschaft (SOG) gemeinsam mit der SOG durch. Am Vormittag wurde ein Work-shop angeboten. Die SVO war in der Strabis-muskommissionssitzung vertreten; am Nach-mittag hörten die Orthoptistinnen die Plena-ry-Session Strabismus und Neuroophthalmo-logie und gestalteten die SVO-Vorträge Strabismus und Neuroophthalmologie. Zu den Ergebnissen der sich anschliessenden Ge-neralversammlung siehe nächste Ausgabe!

Cette année, l’association Suisse des Orthop-tistes ASO/SVO, Swissorthoptics, a tenu sa journée de formation annuelle et son assem-blée générale le 29 août 2014 conjointement au congrès annuel de la Société Suisse d’Ophtalmologie SSO / SOG. Le matin un workshop a été proposé. L’ASO était repré-sentée lors de la séance de la commission strabologique ; l’après-midi, les orthoptistes ont assisté à la session plénière ayant pou0 sujet strabisme et neuro-ophtalmologie et ont participé à l’élaboration des exposés ASO « strabisme et neuro-ophtalmologie ». La prochaine édition vous communiquera les dé-cisions de l’assemblée générale qui a suivi !

0 0 -1 RIL 1

e x 5 e x 5

LinksneigungTête penchée à gauche

RechtsneigungTête penchée à droite

L 10 10 10 R

10 -3 0 -1 0 0 LIR1 10

e × 4 e × 5 e × 7

-1 RIL1 +4 RIL

1 +5 LIR2

e × 5 e × 4 e × 9

+3 0 +3 RIL1 +10 RIL

1

0 e × 3 e × 2

Rechts-Fixation / Fixation droite

Ophta_5-2014.indd 331 29.09.14 15:57

Page 43: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015330Swiss Eye WeekNeuchâtel 2015

Monday, January 19th, 201509.00 – 09.15 Introduction09.15 – 10.00 Theory10.00 – 10.30 Coffee break10.30 – 12.15 Case presentations, hands-on12.15 – 13.15 Lunch13.15 – 14.45 Case presentations, hands-on14.45 – 15.15 Coffee break15.15 – 17.00 Practical exercises in small groups

Femto-Phaco Course

Costs Online registration: www.swisseyeweek.chAccommodation (i. e., in the Hotel Beaulac) has to be organised and paid individually, except for participants of SERM, where accommodation (1 night) is included in the package (see below). Payment by credit card is possible during online registration.Thanks to the support by the industry, coffee breaks, lunch, and the Thursday night dinner will be free for all participants.

OCT Course

Day 1: OCT basics for newcomers and beginnersChair: Pascal Hasler, Basel. Main focus: Clinical significance of findingsDay 2: OCT advanced case discussionsChair: Peter Maloca, Luzern / BaselMain focus: Clinical significance of findings

Tuesday, January 20th, 201509.00 – 09.15 Physical basics of OCT, terminology

09.15 – 10.00 What you can do wrong, artifacts of OCT, anterior segment OCT

10.00 – 10.30 Coffee break10.30 – 11.00 AMD basics11.00 – 11.30 Glaucoma basics and OCT

11.30 – 12.00 Hands-on: OCT settings, corneal thickness, anterior chamber angle, OCT of the lens

12.00 – 13.15 Lunch

13.15 – 14.45 Hands-on: Glaucoma: optic disc, RNFL, ganglion cell layer setting, macula OCT

14.45 – 15.15 Coffee break15.15 – 15.30 Central serous retinopathy (CSR)15.30 – 16.00 Vitreo-retinal interface16.00-17.00 Case presentation, OCT testWednesday, January 21st, 2015

09.00 – 10.00 Age related macular degeneration (AMD) anti-VEGF, autofluorescence

10.00 – 10.30 Coffee break10.30 – 11.00 Vitreo-retinal interface, tractional maculopathy, gliosis11.00 – 12.00 Hands-on: special tipps and tricks12.00 – 13.15 Lunch

13.15 – 14.00 Macular and retinal holes, pseudoholes, peripheral retinal lesions

14.00 – 14.45 Retinal detachment14.45 – 15.15 Coffee break 15.15 – 15.30 Glaucoma cases15.30 – 15.45 Retinal schisis (central / peripheral)15.45 – 16.15 Diabetes16.15 – 17.00 Interactive OCT quiz

CME Points BSC CSC SERM OCT Femto

Monday 7 7 0 0 12

Tuesday 9 9 0 6 0

Wednesday 9 9 0 5 0

Thursday 9 9 6 0 0

Friday 3 3 6 0 0

Total 37 37 12 11 12

SERM: Fees (CHF) Group Leaders / Professors

Students / Postdocs / Residents

Single day 220.00 200.00

Registration +hotel room / single 350.00 230.00

Registration + hotel room / double (p. p.) 300.00 200.00

Swiss Eye Research Meeting (SERM)

Thursday, January 22nd, 201510.00 – 10.45 Welcome coffee10.45 – 12.30 Eye research12.30 – 14.00 Lunch14.00 – 15.45 Retina research15.45 – 16.15 Coffee break

16.15– 17.00 Special talk: Anneke den Hollander, Radboud University Nijmegen Medical Centre, Netherlands

17.00 – 18.00 Retina research19.30 – 20.00 Aperitif for all groups20.00 DinnerFriday, January 23rd, 201509.30 – 10.15 Retina research10.15 – 10.45 Coffee break 10.45 – 11.45 Retina research

11.45 – 12.30 Special talk: François Paquet-Durand, University of Tübingen, Germany

12.30 – 14.00 Lunch14.00 – 15.30 Retina research15.45 – 16.00 Award: Retina Suisse16.00 End of Meeting

Fees (CHF) BSC CSC OCT FemtoFull week 900.00 900.00Single day 200.00 200.00 300.00 300.00Two days 450.00

Ophta_5-2014.indd 330 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

331

Unklar die Linse, unklar der orthoptische Befund

In der orthoptischen Sprechstunde stellt sich ein 83-jähriger Patient wegen Ptosis und Diplopie vor. Seit drei bis vier Wochen bemerke er eine Ptosis am rechten Auge. Sie sei mal mehr, mal weniger deutlich er-kennbar. Abends beim Autofahren be-merkt er zudem schräg versetzte, binokula-re Doppelbilder. Anamnestisch sind eine chronisch obstruktive Lungenkrankheit (COPD) und ein chronisches Lumbover-tebralsyndrom bekannt.Die ophthalmologischen Befunde des überweisenden Augenarztes zeigen eine fortgeschrittene Linsentrübung (Cataracta provecta) beidseits. Der Augenhinter-grund beidseits lässt keine Auffälligkeiten erkennen.

Orthoptische UntersuchungBei geringer Abduktionseinschränkung beidseits zeigt sich eine gut kompensierte Hyperphorie rechts und in der Nähe bei geringer Konvergenzinsuffizienz eine zu-sätzliche Exophorie. Der alternierende objektive Schielwinkel beträgt für die Ferne R / L 1.2° und für die Nähe -2.3° mit einer R / L von 1.2°. Bino-kularsehen ist nachweisbar. Der Fernvisus beträgt 0.8 beidseits, der Nahvisus 0.5 beidseits.Die subjektive Schielwinkelmessung an der Tangententafel nach Harms zeigt eine wechselnde Vertikaldeviation, eine ausge-prägte Exzyklo im Aufblick und Rechts-blick und ein angedeutetes V-Phänomen. Eine Zuordnung zu einer bestimmten Au-genbewegungsstörung gelingt nicht.Der Lidstatus erbringt folgende Befunde: Lidspalte rechts 6 – 7 mm und links 8 mm, Levatorfunktion mit 7 mm beidseits knapp genügend, Lidschlusskraft beidseits ungenügend. Die weiterführenden Untersuchungen er-geben einen negativen Simpson- und Lidtwitch nach Cogan. Um welche Verdachtsdiagnose könnte es sich hier handeln, wie wäre entsprechend das weitere Vorgehen? Weiter Seite 332

Der orthoptische Fall Nr. 2Le cas orthoptique n° 2

Cristallin trouble, status orthoptique trouble

Un patient de 83 ans se plaignant d’une ptose et de diplopie, se présente à la consul-tation orthoptique. Depuis trois à quatre semaines il a remarqué à l’œil droit un abaissement de la paupière qui est plus ou moins visible dans la journée. Le soir, en conduisant sa voiture il remarque en outre, un dédoublement oblique des images, en perception binoculaire. Une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et un syndrome lumbovertebral chronique font partie de l’anamnèse connue.

331331

Die SVO-Jahresversammlung lief parallel zum SOG-Kongress in Interlaken. GV, Workshop und Strabologie-Session waren gut besucht.

Der Schweizerische Verband der Orthoptistin-nen und Orthoptisten SVO (Association Suisse des Orthoptistes ASO) führte dieses Jahr die Jahrestagung und Generalversammlung 2014 am 29. August 2014 während des Jahreskon-gresses der Schweizerischen Ophthalmologi-schen Gesellschaft (SOG) gemeinsam mit der SOG durch. Am Vormittag wurde ein Work-shop angeboten. Die SVO war in der Strabis-muskommissionssitzung vertreten; am Nach-mittag hörten die Orthoptistinnen die Plena-ry-Session Strabismus und Neuroophthalmo-logie und gestalteten die SVO-Vorträge Strabismus und Neuroophthalmologie. Zu den Ergebnissen der sich anschliessenden Ge-neralversammlung siehe nächste Ausgabe!

Cette année, l’association Suisse des Orthop-tistes ASO/SVO, Swissorthoptics, a tenu sa journée de formation annuelle et son assem-blée générale le 29 août 2014 conjointement au congrès annuel de la Société Suisse d’Ophtalmologie SSO / SOG. Le matin un workshop a été proposé. L’ASO était repré-sentée lors de la séance de la commission strabologique ; l’après-midi, les orthoptistes ont assisté à la session plénière ayant pou0 sujet strabisme et neuro-ophtalmologie et ont participé à l’élaboration des exposés ASO « strabisme et neuro-ophtalmologie ». La prochaine édition vous communiquera les dé-cisions de l’assemblée générale qui a suivi !

0 0 -1 RIL 1

e x 5 e x 5

LinksneigungTête penchée à gauche

RechtsneigungTête penchée à droite

L 10 10 10 R

10 -3 0 -1 0 0 LIR1 10

e × 4 e × 5 e × 7

-1 RIL1 +4 RIL

1 +5 LIR2

e × 5 e × 4 e × 9

+3 0 +3 RIL1 +10 RIL

1

0 e × 3 e × 2

Rechts-Fixation / Fixation droite

Ophta_5-2014.indd 331 29.09.14 15:57

Page 44: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

332

L’examen ophtalmologique de l’ophtal-mologue traitant indique une opacité cris-tallinienne avancée des deux côtés (Cata-racta provecta). L’examen du fond d’oeil des deux côtés ne montre aucune particu-larité.

L’examen orthoptiqueEn présence d’une légère limitation de l’abduction des deux côtés, on note une hyperphorie droite bien compensée et pour de près, avec une légère insuffisance de la convergence, une exophorie en plus. L’angle objectif de la déviation au test d’occlusion alterné est: de loin D/G 1,2° et de près Exo -2,3° avec D/G 1,2°. La vision binoculaire est présente.Acuité visuelle de loin : 0,8 des deux côtés, de près 0,5 des deux côtés.La mesure subjective de la déviation à la pa-roi tangentielle de Harms montre une dé-viation verticale variable et une excyclotro-pie marquée dans les regards en haut et à droite ainsi qu’une amorce de syndrome V. La détermination d’une atteinte définie d’un mouvement oculaire n’est pas possible.Examen en fixation droite : voir image.Le status palpébral est le suivant : Ouverture palpébrale droite 6 – 7 mm et gauche 8mm. Fonction d’élévation de 7 mm des deux côtés, juste suffisante, force de fermeture des paupières insuffi-sante des deux côtés.Le test de Simpson et le Lid twitch d’après Cogan sont négatifs.De quel diagnostic pourrait-il s’agir ici et, en conséquence, quelle serait la procédure à suivre ? (suite à la colonne centrale)

Unklar die Linse, unklar der orthop-tische Befund: Auflösung (Fortsetzung von Seite 331)

Beim beobachteten Befund handelt es sich um eine dekompensierende Hyperphorie rechts und Ptosis rechts. Es besteht auf-grund der Symptomatik, vor allem auch der Lidbefunde mit deutlich herabgesetz-ter Lidschlusskraft, der dringende Ver-dacht auf eine Myasthenie.

Prozedere: Zum einen muss die Diagnose gesichert, zum anderen aber auch dem Pa-tienten eine sinnvolle symptomatische Be-handlung angeboten werden. Diese be-steht in einer Press-on-Prismenfolie auf die eigene Brille von 2^ Basis unten OD.

AgendaMehr Infos / pour de plus amples informations : www.orthoptics.ch

17.10.14 Bern (Freitag / Vendredi) Symposium «Visuelle Rehabilitation bei Kindern», Inselspital Berne

30.10.14 Luzern (Donnerstag / Jeudi) Zentralschweizerisches Orthoptistinnen-treffen ZOT, Luzern, Rencontre régionale de Suisse centrale, Lucerne

06.11.14 Lenzburg (Donnerstag / Jeudi) Sensibilisierung für Low Vision, Lenzburg AG Sensibilisation pour la basse vision, Lenzburg AG

07. – 08.11.14 DE-Essen (Freitag – Samstag) 17. Tagung der Bielschowsky-Gesellschaft für Schielforschung und Neuroophthalmolo-gie, Haus der Technik Essen (BOD)

14. – 15.11.14 A-Wien (Freitag – Samstag) Skiaskopiekurs 2014 (Orthoptik Austria)Information : [email protected]

18.11.14 (Dienstag / Mardi) Regionaltreffen Nordwestschweiz, Ort wird noch festgelegt, Rencontre régionale Suisse nord-ouest, Lieu encore à déterminer

24.11.14 Zürich (Montag / Lundi) Regionalgruppe Zürich, UniversitätsSpital Zürich, Groupe régional ZurichHôpital universitaire, Zurich

29.11. – 05.12.14 Celerina (Sa – Fr / Sam – Ven) Internationale strabologische WocheSemaine strabologique internationale, Cresta Palace, Celerina

05.12.14 Zürich (Freitag / Vendredi) Zerebral bedingte Sehstörungen bei Kindern und Jugendlichen, Zürich

05. – 06.12.14 F-Paris (Ven – Sam) Basse Vision : clinique et pratiqueHôtel IBIS gare de Lyon LEDRU ROLLIN - 75012 Pariswww.association-orthoptique.fr

17. – 18.04.2015 A-Wien (Fr – Sa) Orthoptik mit Weitblick, FH-Campus Wien (Orthoptik Austria)

Dem Verdacht auf neuromuskuläre Über-tragungsstörung wird durch die Bestim-mung der Acetylcholinrezeptoren-Anti-körper nachgegangen. Im späteren Ver-lauf ist eine Kataraktoperation geplant. Mit der Schieloperation ist hier wegen des Narkoserisikos (Nebendiagnosen) eher noch Zurückhaltung geboten. Die Blutuntersuchung ergab tatsächlich einen erhöhten Antikörpertiter für Ace-tylcholinrezeptoren (4.6 bei Normwert < 0.5). Daraus folgt ein Konsil an die Neu-rologie (Muskelzentrum) zur weiteren Ab-klärung und Therapie der Myasthenie.

Cristallin trouble, status orthoptique trouble : La solution

D’après les résultats de l’examen il s’agit d’une hypertropie intermittente et d’un ptosis de l’œil droit. Sur la base des symp-tômes et en particulier des constatations de l’examen palpébral avec une force de fermeture nettement abaissée, il existe une forte suspicion de myasthénie.

Procédure : D’une part, le diagnostic doit être confirmé et d’autre part, il faut pou-voir proposer au patient un traitement symptomatique judicieux. Celui-ci consiste en un prisme press-on de 2^ base inférieure droite sur ses lunettes.Le soupçon d’un trouble de transmission neuro-musculaire devra être poursuivi en effectuant une recherche des anticorps anti -récepteurs à l’acétylcholine. Plus tard, une opération de cataracte est pré-vue. Pour une opération de strabisme, la prudence est de mise au vu des risques in-hérents à la narcose (diagnostics annexes).

L’examen sanguin a effectivement révélé un titre d’anticorps pour les récepteurs à l’acétylcholine élevé (4,6 pour une valeur normale < 0,5). Il s’en est suivi une consul-tation conseil en neurologie (centre muscu-laire) pour des investigations supplémen-taires et le traitement de la myasthénie.

Impressum:Véronique GlauserPräsidentin swissorthopticsAltenbergstrasse 29Postfach 6863000 Bern 8www.orthoptics.ch

swissorthoptics

Ophta_5-2014.indd 332 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie 333

Myopie aigüe, diabète et lentilles de contact

Un patient, né en 1969, se rend au service universitaire d’oph-talmologie en urgence, se plaignant de la brusque apparition d’une difficulté dans la vision de loin. Le médecin constate une conjonctivite allergique et lui donne un traitement en conséquence. Comme la difficulté persiste, le patient revient pour une deuxième consultation, sans meilleur résultat.

Une semaine plus tard, le patient vient se faire examiner à mon cabinet. L’examen révèle une myopie de -2,00 ddc. A la question s’il boit beaucoup de liquides, il répond que la nuit précédente, il n’a fait que boire.

Un diabète est donc suspecté. L’examen de la glycémie, prati-qué aussitôt, donne 31,8 mmol/L pour une normale maxi-mum de 6,1.Le patient va donc être envoyé à son généraliste pour que ce-lui-ci enclenche le traitement approprié.

Cependant, séance tenante, il est également équipé en len-tilles à haute perméabilité d’oxygène en port permanent de -2,00, ce qui lui permet de reprendre son travail.

Une semaine plus tard, au contrôle, la myopie s’est réduite a -0,75 ddc. et les lentilles sont enlevées.

Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie

Eine neue SerieAb sofort finden Sie in ophta eine neue Serie. Die Redaktion würde sich über Ihre aktive Teilnahme freuen: Berichten Sie Ihre Erfahrun-gen den anderen Leserinnen und Lesern, um vor allem die jüngeren Kolleginnen und Kollegen für das Thema der ophthalmologischen Notfälle zu sensibilisieren. Sie sind herzlich eingeladen, der Redaktion Fälle aus Ihrer Praxis zu vorzustellen, einschliesslich Verlauf und Lösung.

Albert Franceschetti

Une nouvelle sérieA partir d’aujourd’hui, Ophta propose à ses lecteurs une nouvelle série. Elle vous demande également d’y participer, en partageant votre expérience. Il s’agit en effet d’attirer l’attention de nos collè-gues, en particulier des plus jeunes, sur les problèmes de l’urgence ophtalmologique. Vous êtes donc cordialement invités à envoyer à la rédaction les cas d’urgence inhabituels qu’il vous a été donné de voir et leur solution.

Albert Franceschetti

Akute Myopie, Diabetes und Kontaktlinsen

Ein Patient (geb. 1969) sucht den Notdienst einer Universi-tätsaugenklinik auf. Er klagt über eine unvermittelt aufgetre-tene Sehverschlechterung für die Ferne. Der Arzt stellt eine allergische Konjunktivitis fest und verordnet eine entspre-chende Therapie. Nachdem die Sehverschlechterung anhält, kommt der Patienten ein zweites Mal, ohne ein anderes Er-gebnis.

Eine Woche später kommt der Patient in meine Praxis. Die Untersuchung ergibt eine Myopie von -2.00 D. Die Frage, ob er sehr viel trinke, bejaht er: In der letzten Nacht habe er qua-si nichts anderes gemacht als zu trinken.

Das weckt den Verdacht auf eine Diabetes, und die umge-hend veranlasste Blutanalyse ergibt einen Blutzuckerwert von 31.8 mmol/l (Normwert maximal 6.1 mmol/l). Der Pati-ent erhält daher eine Überweisung an seinen Allgemeinarzt, um eine entsprechende Behandlung einzuleiten.

Noch während des augenärztlichen Termins werden ihm hochgasdurchlässige Dauerlinsen angepasst (-2.00), mit de-nen er seine Arbeit wieder ausführen kann. Eine weitere Woche später hat sich die Myopie auf -0.75 D reduziert, die Linsen werden wieder entfernt.

Ophta_5-2014.indd 333 29.09.14 15:57

Page 45: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

332

L’examen ophtalmologique de l’ophtal-mologue traitant indique une opacité cris-tallinienne avancée des deux côtés (Cata-racta provecta). L’examen du fond d’oeil des deux côtés ne montre aucune particu-larité.

L’examen orthoptiqueEn présence d’une légère limitation de l’abduction des deux côtés, on note une hyperphorie droite bien compensée et pour de près, avec une légère insuffisance de la convergence, une exophorie en plus. L’angle objectif de la déviation au test d’occlusion alterné est: de loin D/G 1,2° et de près Exo -2,3° avec D/G 1,2°. La vision binoculaire est présente.Acuité visuelle de loin : 0,8 des deux côtés, de près 0,5 des deux côtés.La mesure subjective de la déviation à la pa-roi tangentielle de Harms montre une dé-viation verticale variable et une excyclotro-pie marquée dans les regards en haut et à droite ainsi qu’une amorce de syndrome V. La détermination d’une atteinte définie d’un mouvement oculaire n’est pas possible.Examen en fixation droite : voir image.Le status palpébral est le suivant : Ouverture palpébrale droite 6 – 7 mm et gauche 8mm. Fonction d’élévation de 7 mm des deux côtés, juste suffisante, force de fermeture des paupières insuffi-sante des deux côtés.Le test de Simpson et le Lid twitch d’après Cogan sont négatifs.De quel diagnostic pourrait-il s’agir ici et, en conséquence, quelle serait la procédure à suivre ? (suite à la colonne centrale)

Unklar die Linse, unklar der orthop-tische Befund: Auflösung (Fortsetzung von Seite 331)

Beim beobachteten Befund handelt es sich um eine dekompensierende Hyperphorie rechts und Ptosis rechts. Es besteht auf-grund der Symptomatik, vor allem auch der Lidbefunde mit deutlich herabgesetz-ter Lidschlusskraft, der dringende Ver-dacht auf eine Myasthenie.

Prozedere: Zum einen muss die Diagnose gesichert, zum anderen aber auch dem Pa-tienten eine sinnvolle symptomatische Be-handlung angeboten werden. Diese be-steht in einer Press-on-Prismenfolie auf die eigene Brille von 2^ Basis unten OD.

AgendaMehr Infos / pour de plus amples informations : www.orthoptics.ch

17.10.14 Bern (Freitag / Vendredi) Symposium «Visuelle Rehabilitation bei Kindern», Inselspital Berne

30.10.14 Luzern (Donnerstag / Jeudi) Zentralschweizerisches Orthoptistinnen-treffen ZOT, Luzern, Rencontre régionale de Suisse centrale, Lucerne

06.11.14 Lenzburg (Donnerstag / Jeudi) Sensibilisierung für Low Vision, Lenzburg AG Sensibilisation pour la basse vision, Lenzburg AG

07. – 08.11.14 DE-Essen (Freitag – Samstag) 17. Tagung der Bielschowsky-Gesellschaft für Schielforschung und Neuroophthalmolo-gie, Haus der Technik Essen (BOD)

14. – 15.11.14 A-Wien (Freitag – Samstag) Skiaskopiekurs 2014 (Orthoptik Austria)Information : [email protected]

18.11.14 (Dienstag / Mardi) Regionaltreffen Nordwestschweiz, Ort wird noch festgelegt, Rencontre régionale Suisse nord-ouest, Lieu encore à déterminer

24.11.14 Zürich (Montag / Lundi) Regionalgruppe Zürich, UniversitätsSpital Zürich, Groupe régional ZurichHôpital universitaire, Zurich

29.11. – 05.12.14 Celerina (Sa – Fr / Sam – Ven) Internationale strabologische WocheSemaine strabologique internationale, Cresta Palace, Celerina

05.12.14 Zürich (Freitag / Vendredi) Zerebral bedingte Sehstörungen bei Kindern und Jugendlichen, Zürich

05. – 06.12.14 F-Paris (Ven – Sam) Basse Vision : clinique et pratiqueHôtel IBIS gare de Lyon LEDRU ROLLIN - 75012 Pariswww.association-orthoptique.fr

17. – 18.04.2015 A-Wien (Fr – Sa) Orthoptik mit Weitblick, FH-Campus Wien (Orthoptik Austria)

Dem Verdacht auf neuromuskuläre Über-tragungsstörung wird durch die Bestim-mung der Acetylcholinrezeptoren-Anti-körper nachgegangen. Im späteren Ver-lauf ist eine Kataraktoperation geplant. Mit der Schieloperation ist hier wegen des Narkoserisikos (Nebendiagnosen) eher noch Zurückhaltung geboten. Die Blutuntersuchung ergab tatsächlich einen erhöhten Antikörpertiter für Ace-tylcholinrezeptoren (4.6 bei Normwert < 0.5). Daraus folgt ein Konsil an die Neu-rologie (Muskelzentrum) zur weiteren Ab-klärung und Therapie der Myasthenie.

Cristallin trouble, status orthoptique trouble : La solution

D’après les résultats de l’examen il s’agit d’une hypertropie intermittente et d’un ptosis de l’œil droit. Sur la base des symp-tômes et en particulier des constatations de l’examen palpébral avec une force de fermeture nettement abaissée, il existe une forte suspicion de myasthénie.

Procédure : D’une part, le diagnostic doit être confirmé et d’autre part, il faut pou-voir proposer au patient un traitement symptomatique judicieux. Celui-ci consiste en un prisme press-on de 2^ base inférieure droite sur ses lunettes.Le soupçon d’un trouble de transmission neuro-musculaire devra être poursuivi en effectuant une recherche des anticorps anti -récepteurs à l’acétylcholine. Plus tard, une opération de cataracte est pré-vue. Pour une opération de strabisme, la prudence est de mise au vu des risques in-hérents à la narcose (diagnostics annexes).

L’examen sanguin a effectivement révélé un titre d’anticorps pour les récepteurs à l’acétylcholine élevé (4,6 pour une valeur normale < 0,5). Il s’en est suivi une consul-tation conseil en neurologie (centre muscu-laire) pour des investigations supplémen-taires et le traitement de la myasthénie.

Impressum:Véronique GlauserPräsidentin swissorthopticsAltenbergstrasse 29Postfach 6863000 Bern 8www.orthoptics.ch

swissorthoptics

Ophta_5-2014.indd 332 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie 333

Myopie aigüe, diabète et lentilles de contact

Un patient, né en 1969, se rend au service universitaire d’oph-talmologie en urgence, se plaignant de la brusque apparition d’une difficulté dans la vision de loin. Le médecin constate une conjonctivite allergique et lui donne un traitement en conséquence. Comme la difficulté persiste, le patient revient pour une deuxième consultation, sans meilleur résultat.

Une semaine plus tard, le patient vient se faire examiner à mon cabinet. L’examen révèle une myopie de -2,00 ddc. A la question s’il boit beaucoup de liquides, il répond que la nuit précédente, il n’a fait que boire.

Un diabète est donc suspecté. L’examen de la glycémie, prati-qué aussitôt, donne 31,8 mmol/L pour une normale maxi-mum de 6,1.Le patient va donc être envoyé à son généraliste pour que ce-lui-ci enclenche le traitement approprié.

Cependant, séance tenante, il est également équipé en len-tilles à haute perméabilité d’oxygène en port permanent de -2,00, ce qui lui permet de reprendre son travail.

Une semaine plus tard, au contrôle, la myopie s’est réduite a -0,75 ddc. et les lentilles sont enlevées.

Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie

Eine neue SerieAb sofort finden Sie in ophta eine neue Serie. Die Redaktion würde sich über Ihre aktive Teilnahme freuen: Berichten Sie Ihre Erfahrun-gen den anderen Leserinnen und Lesern, um vor allem die jüngeren Kolleginnen und Kollegen für das Thema der ophthalmologischen Notfälle zu sensibilisieren. Sie sind herzlich eingeladen, der Redaktion Fälle aus Ihrer Praxis zu vorzustellen, einschliesslich Verlauf und Lösung.

Albert Franceschetti

Une nouvelle sérieA partir d’aujourd’hui, Ophta propose à ses lecteurs une nouvelle série. Elle vous demande également d’y participer, en partageant votre expérience. Il s’agit en effet d’attirer l’attention de nos collè-gues, en particulier des plus jeunes, sur les problèmes de l’urgence ophtalmologique. Vous êtes donc cordialement invités à envoyer à la rédaction les cas d’urgence inhabituels qu’il vous a été donné de voir et leur solution.

Albert Franceschetti

Akute Myopie, Diabetes und Kontaktlinsen

Ein Patient (geb. 1969) sucht den Notdienst einer Universi-tätsaugenklinik auf. Er klagt über eine unvermittelt aufgetre-tene Sehverschlechterung für die Ferne. Der Arzt stellt eine allergische Konjunktivitis fest und verordnet eine entspre-chende Therapie. Nachdem die Sehverschlechterung anhält, kommt der Patienten ein zweites Mal, ohne ein anderes Er-gebnis.

Eine Woche später kommt der Patient in meine Praxis. Die Untersuchung ergibt eine Myopie von -2.00 D. Die Frage, ob er sehr viel trinke, bejaht er: In der letzten Nacht habe er qua-si nichts anderes gemacht als zu trinken.

Das weckt den Verdacht auf eine Diabetes, und die umge-hend veranlasste Blutanalyse ergibt einen Blutzuckerwert von 31.8 mmol/l (Normwert maximal 6.1 mmol/l). Der Pati-ent erhält daher eine Überweisung an seinen Allgemeinarzt, um eine entsprechende Behandlung einzuleiten.

Noch während des augenärztlichen Termins werden ihm hochgasdurchlässige Dauerlinsen angepasst (-2.00), mit de-nen er seine Arbeit wieder ausführen kann. Eine weitere Woche später hat sich die Myopie auf -0.75 D reduziert, die Linsen werden wieder entfernt.

Ophta_5-2014.indd 333 29.09.14 15:57

Page 46: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Kongress334

Der Jahreskongress der Association for Research in Vision and Ophthalmology (ARVO) bot interessante Retina-Schwer-punkte, so zahlreiche Nachauswertun-gen grosser Studien wie CATT, IVAN, VIEW (865 – 69, 1311, 1313*), neue Daten zur Sicherheit der anti-VEGF-Therapien (871 u. a.), Mitteilungen zu Gentherapien (832, 1309 u.a.), Selbsttests für Patienten (1645, 3067, 5602, 5604), «Real-Life» Erfahrungen mit der anti-VEGF-Behandlung und mit Ocriplasmin (Jetrea®; 291, 296, 298, 299, 301, 302, 305, 308, 319, 2208, 2209, 4883) sowie das Management des diabetischen Makulaödems (1700 – 1706). Das Treat & Extend-Sche-ma wurde in einigen, auch Schweizer Studien untersucht (3925, 3931, 3970, 3975). Bei praktisch allen Diskussionen nach Vorträgen zu grossen Studien (fix, PRN) wurde darauf verwiesen. Etliche Studien befassten sich mit dem Wechsel von anti-VEGF-Substanzen.

Nachauswertungen der grossen Studien

Der genetische Einfluss auf den Phänotyp in Studien zur neovaskulären AMD bleibt unklar. Von 75 % der CATT-Probanden wurden Genabschnitte auf wetAMD-kor-relierte Polymorphismen untersucht. Zwar wurden Assoziationen gefunden, jedoch früher beobachtete Assoziationen nicht be-stätigt. Aus einem frühen Ansprechen in CATT lässt sich nicht auf den Visus nach zwei Jah-ren schliessen. Frühansprechen sagt das spätere Ansprechen nur vage voraus, das in-dividuelle Ansprechen variiert sehr stark. In IVAN wurde der Effekt der monatlichen oder bedarfsangepassten (PRN-)Behand-lung auf Visus und Retinadicke im OCT beurteilt. Visus und Makuladicke waren nur schwach korreliert. Doch lohnt eine Differenzierung zwischen subretinaler (SRF), intraretinaler (IRF) Flüssigkeit oder solcher unter dem retinalen Pigmentepithel (RPE). Intraretinale Zysten haben die grösste Auswirkung auf den Visus, schon zu Studienbeginn und unter Therapie. Bei PRN-Therapie war eine Pigmentepithelab-

hebung mit einem Wiederauftreten intrare-tinaler Zysten und Visusabfall korreliert. Aus den CATT-Daten wurden Charakte-ristika für einen geringeren Injektionsbe-darf über 2 Jahre identifiziert. Zu Behand-lungsbeginn sind dies RAP-Läsion (retina-le angiomatöse Proliferation), Behandlung mit Ranibizumab (RAN) im Vergleich zu Bevacizumab (BEV), fehlender Nachweis von SRF und von sub-RPE-Flüssigkeit.

Die «Real-Life»-Erfahrungen aus Länder-Registries und wesentlich grösseren, länder-übergreifenden Registern waren spannend, teils auch ernüchternd (3061 – 3066). LUMINOUS schliesst Patienten mit breiter gestreuten demographischen Daten ein als in den Zulassungsstudien und repräsentiert daher «Real-Life»-Bedingungen. Das pro-spektive Phase-IV-Register erfasst Patienten, die wegen wAMD, diabetischen Makula-ödems (DME) und retinalen Venenver-schlusses (RVO) RAN erhalten. Über 5 Jah-re und 40 Länder werden 30’000 Patienten rekrutiert. Berichtet wurden die Charakte-ristika der ersten 10’000 Patienten sowie die ersten Einjahresdaten (n=2163). Diese zeigen: Obwohl diese weniger selektierte «Alltags-Population» mehr Komorbiditä-ten aufweist als die in kontrollierten Studi-en, ergab sich kein neues Sicherheitssignal. Selbst bei Patienten im 6. Behandlungsjahr blieb der Visus weiter auf etwa vergleichba-rem Niveau. Der Visus lag bei Neubehan-delten zu Beginn niedriger als bei Vorthera-pierten, ihr Visusgewinn war jedoch höher (4.1 Buchstaben Gewinn über 12 Monate; Vortherapierte: - 1.1 Buchstaben). Interessant war auch eine retrospektive Stu-die aus Krankenkassendaten zur anti-VEGF-Behandlung bei DME in den USA (s. u.).

Eine Arbeit untersuchte Änderungen zir-kulierender VEGF-Spiegel nach intraoku-lärer anti-VEGF-Anwendung bei 506 Pati-enten der IVAN-Studie. Die VEGF-Spiegel nahmen über die Zeit ab, unter BEV stär-ker als unter RAN. Eine Assoziation zwi-schen absoluten VEGF-Spiegeln, der Ände-rung von VEGF-Spiegeln sowie Injektions-häufigkeit einerseits und schweren uner-wünschten Wirkungen andererseits konnte in den ersten Daten nicht gezeigt werden.

Die Nachbeobachtung von 323 Patienten aus VIEW-1 umfasst nun zwei weitere Jah-re (insgesamt vier Jahre). Der zu Abschluss von VIEW-1 erzielte Visusgewinn wurde weitgehend beibehalten, neue Sicherheitssi-gnale wurden nicht beobachtet. Eine Analyse aus VIEW-2 untersuchte de-tailliertere OCT-Befunde unter RAN und Aflibercept (AFL) über 2 Jahre bei den 906 randomisierten Patienten. IRF, SRF und PED waren zu Einschluss in beiden Thera-piearten gleich verteilt, doch nach den La-dedosierungen ging die Flüssigkeit in den Kompartimenten unterschiedlich zurück, die Retina wurde unter Aflibercept «tro-ckener». Für SRF und IRC blieb dieser Un-terschied über das erste Jahr konstant. Der Anteil an Patienten mit PED fiel unter AFL weiter ab. Während der PRN-Phase kam jedoch Flüssigkeit zurück und war bei IRF mit Visusverlust korreliert.

Diabetisches Makulaödem

In der US-Studie mit Daten der Kranken-kassen bei DME waren die Visusergebnisse deutlich schlechter als bei den Zulassungs-studien; jedoch erhielten die Patienten im Schnitt über 12 Monate nur 2.7 anti-VEGF-Injektionen; der bestkorrigierte Vi-sus stieg im Mittel um 5.4 Buchstaben, aber 14.5 % der Patienten verloren mindes-tens zwei Linien und 10.8 % mindestens drei Linien. Es gibt durchaus Patienten, die mit weniger Injektionen auskommen als in den Zulas-sungsstudien. Eine post-hoc-Analyse der RESTORE-Studie untersuchte die gut an-sprechende Subgruppe (Gewinn > 10 Buchstaben nach 12 Monaten). Von 206 Patienten erreichten 39 % diese Definition. Mit 6.9 Injektionen (Gesamtpopulation: 7.2 Injektionen) betrug ihr Visusgewinn mit 15.1 Buchstaben etwa das Doppelte des Visusgewinns der Gesamtpopulation (7.5). In 16 % der Gesamtgruppe waren maximal 6 Injektionen für einen Visusgewinn von 15.8 Buchstaben notwendig. In den Baseli-necharakteristika (Visus, CRT, Alter, BMI, Hb1Ac) unterschieden sich die gut Anspre-chenden nicht von der Gesamtpopulation. Das spricht für einen individualisierten Ansatz bei der Injektionsfrequenz.

ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen

Ophta_5-2014.indd 334 29.09.14 15:57

Auch hier fanden sich morphologische Prä-diktoren für gutes Ansprechen: Intrareti-nale Zysten zu Beginn bedeuteten einen ge-ringeren Ausgangsvisus, jedoch auch einen stärkeren Visusanstieg als in der Gesamt-gruppe. Bei SRF zu Studieneinschluss war der Visus vergleichbar, der Visusanstieg je-doch höher als in der Gesamtgruppe.

Schweizer Studien und ReferentenZwei Studien verglichen Treat and Extend (T&E) mit PRN (1700, 3931).Professor Christian Prünte, Vista-Klinik in Binningen, stellte die Zweijahresdaten der RETAIN-Studie vor. Sie verglich zwei T&E-Regimen mit einem PRN-Schema bei 372 Patienten mit DME (jeweils RAN). Ihr Visus lag zu Studienbeginn höher als in RISE / RIDE und RESTORE. Der best-korrigierte Visus nach 24 Monaten stieg in den drei Armen vergleichbar an, die Nichtinferioritäts-Kriterien wurden er-reicht – und dies mit 40 % weniger Be-handlungsterminen in den T&E-Armen, bei Kontrollintervallen von zwei Monaten und länger.

Bei wetAMD verglich Dr. Katja Hatz von derselben Klinik T & E sowie PRN retro-spektiv bei 140 Patienten mit bislang noch nicht behandelter wetAMD. Je 70 konse-kutive Patienten wurden intravitreal mit 0.5 RAN nach T & E- oder nach PRN-Schema (OCT-gesteuert) behandelt. Im T & E-Regime wurden − wie auch in RETAIN − die Behandlungsintervalle schrittweise um 2 Wochen verlängert (Be-ginn mit 4 Wochen), bis wieder eine CNV-Aktivität auftrat. Nach 12 Monaten war der Visusgewinn in der T & E-Gruppe sig-nifikant höher als in der PRN-Gruppe (± 0.17 ± 0.17 vs. ± 0.06 ± 0.20, p=0.001), die Oszillation («bester zu schlechtester Vi-sus») signifikant geringer. Die TE-behan-delten Augen erhielten signifikant mehr In-jektionen über 12 Monate (8.6 vs. 6.0), bei insgesamt 8.6 Terminen (PRN: 11.9). Das mittlere rückfallfreie Intervall in der TE-Gruppe betrug 8.8 Wochen.

Prof. Heinrich Gerding, Pallas-Kliniken in Olten, stellte Design, Einschlusskriterien und primäre Endpunkte der noch laufen-den BRIGHTER-Studie vor (607). Die Phase-III-Studie prüft in drei Armen open-label bei Patienten mit Venenastverschluss (BRVO) Ranibizumab (RAN) 0.5 mg al-lein, RAN 0.5 mg + zusätzliche Laserbe-handlung oder Laser allein.

In den RAN-Armen wurde nach 6 Mona-ten ein signifikant besserer Visus erreicht als mit Laser allein. Die Patienten benötig-ten < 5 Injektionen über 6 Monate, bei ei-nem Buchstabengewinn von +14.8 bzw. +14.1 (RAN ohne / mit Laser). Die Ergeb-nisse entsprechen denen der BRAVO-Stu-die, deuten jedoch an, dass BRVO-Patien-ten wirkungsvoll auch individualisiert be-handelt werden können.

PD Dr. Sandrine Zweifel und Koautoren vom USZ Zürich präsentierten eine Studie zu Aflibercept (AFL) bei 38 Behandlungs-naiven und verschiedenen Formen einer ak-tiven CNV (choroidalen Neovaskularisaton) (3942). Untersucht wurden sie per OCT auf SRF, IRF, Pigmentepithelabhebung (PED) und Hämorrhagien. Der Behandlungserfolg wurde mit bestkorrigiertem Visus und Akti-vität der Läsionen beurteilt. In 20 Augen war nach einer Injektion keine Flüssigkeit mehr nachweisbar, und nur in einem einzigen Auge war die Läsionsaktivi-tät unverändert. 7 Patienten hatten nach 2 Monaten einen Visusgewinn > 15 Buchsta-ben. Unabhängig von der CNV-Charakte-ristik erreichte Aflibercept ein rasches An-sprechen. Besonders auch grosse PED auf-grund einer wetAMD liessen gute Resulta-te erkennen.

BRVO: Eine weitere grosse Studie

Die Phase-III-Studie VIBRANT (604) ver-glich AFL monatlich intravitreal mit Laser bei BRVO. Der Visus der 183 behandlungs-naiven Patienten mit einseitigem Makulaö-dem lag initial bei 24 − 73 Buchstaben. Sie er-hielten AFL (2mg) über 20 Wochen vierwö-chentlich intravitreal oder eine Laserphoto-koagulation. Die mittlere Visusverbesserung betrug über 6 Monate 17.0 versus 6.9 Buch-staben. Auch die Retinadicke ging hochsig-nifikant gegenüber Laser zurück. Daten nach einem und zwei Jahren werden folgen.

Etliche Studien, jedoch mit kleinen Fall-zahlen, prüften einen Switch von Nicht-Re-spondern unter RAN auf AFL und umge-kehrt. Insgesamt bestätigt sich, dass bei Nichtansprechen ein Wechsel nützlich sein kann – auch mehrfach (also z. B. von RAN auf AFL und wieder zurück). • UNo

* Abstract-Nr., https://arvo2014.abstractcentral.com

* Switzerland Ethical IMS data, MAT Juni 2014

Ihr Partnerseit 10 Jahren

Die am häufigsten verschriebene

symptomatische Behandlung beim

trockenen Auge*

WIRKSAMKEIT KOMFORT

VERTRÄGLICHKEIT

Mit Hyaluronsäure

Lacrycon® Augengel. Wirkstoff: Acidum hyaluronicum 0,142 mg ut Natrii hyaluronas 0,15 mg. Indikation: Symptomatische Behandlung beim trockenen Auge (Dry Eye Syndrom). Dosierung/Anwendung: Erwachsene: soweit nicht anders angezeigt, 4mal täglich 1 Tropfen in den Bindehautsack eintropfen. Maximale Dosierung bis 8 x 1 Tropfen pro Tag. Kontraindikationen: Über-empfi ndlichkeit gegen den Wirkstoff oder einen der Hilfsstoffe der Zusammensetzung. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Für den Fall einer zusätzlichen anderen medikamentösen Behandlung am Auge sollte ein Anwendungsabstand von mindestens 5 Minuten eingehalten werden. Lacrycon Augengel immer zuletzt verabreichen. Kontaktlinsen sollten vor der Anwendung entfernt und frühestens nach 30 Minuten wieder getra-gen werden. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich kann es zu vorübergehendem Brennen direkt nach der Anwendung von Lacrycon Augengel kommen. Zulas-sungsinhaberin: Théa Pharma SA, 8200 Schaffhausen. Stand der Information: September 2011.

Detaillierte Informationen erhalten Sie in der Fachinformation unter www.swissmedicinfo.ch

Ophta_5-2014.indd 335 29.09.14 15:57

Page 47: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Kongress334

Der Jahreskongress der Association for Research in Vision and Ophthalmology (ARVO) bot interessante Retina-Schwer-punkte, so zahlreiche Nachauswertun-gen grosser Studien wie CATT, IVAN, VIEW (865 – 69, 1311, 1313*), neue Daten zur Sicherheit der anti-VEGF-Therapien (871 u. a.), Mitteilungen zu Gentherapien (832, 1309 u.a.), Selbsttests für Patienten (1645, 3067, 5602, 5604), «Real-Life» Erfahrungen mit der anti-VEGF-Behandlung und mit Ocriplasmin (Jetrea®; 291, 296, 298, 299, 301, 302, 305, 308, 319, 2208, 2209, 4883) sowie das Management des diabetischen Makulaödems (1700 – 1706). Das Treat & Extend-Sche-ma wurde in einigen, auch Schweizer Studien untersucht (3925, 3931, 3970, 3975). Bei praktisch allen Diskussionen nach Vorträgen zu grossen Studien (fix, PRN) wurde darauf verwiesen. Etliche Studien befassten sich mit dem Wechsel von anti-VEGF-Substanzen.

Nachauswertungen der grossen Studien

Der genetische Einfluss auf den Phänotyp in Studien zur neovaskulären AMD bleibt unklar. Von 75 % der CATT-Probanden wurden Genabschnitte auf wetAMD-kor-relierte Polymorphismen untersucht. Zwar wurden Assoziationen gefunden, jedoch früher beobachtete Assoziationen nicht be-stätigt. Aus einem frühen Ansprechen in CATT lässt sich nicht auf den Visus nach zwei Jah-ren schliessen. Frühansprechen sagt das spätere Ansprechen nur vage voraus, das in-dividuelle Ansprechen variiert sehr stark. In IVAN wurde der Effekt der monatlichen oder bedarfsangepassten (PRN-)Behand-lung auf Visus und Retinadicke im OCT beurteilt. Visus und Makuladicke waren nur schwach korreliert. Doch lohnt eine Differenzierung zwischen subretinaler (SRF), intraretinaler (IRF) Flüssigkeit oder solcher unter dem retinalen Pigmentepithel (RPE). Intraretinale Zysten haben die grösste Auswirkung auf den Visus, schon zu Studienbeginn und unter Therapie. Bei PRN-Therapie war eine Pigmentepithelab-

hebung mit einem Wiederauftreten intrare-tinaler Zysten und Visusabfall korreliert. Aus den CATT-Daten wurden Charakte-ristika für einen geringeren Injektionsbe-darf über 2 Jahre identifiziert. Zu Behand-lungsbeginn sind dies RAP-Läsion (retina-le angiomatöse Proliferation), Behandlung mit Ranibizumab (RAN) im Vergleich zu Bevacizumab (BEV), fehlender Nachweis von SRF und von sub-RPE-Flüssigkeit.

Die «Real-Life»-Erfahrungen aus Länder-Registries und wesentlich grösseren, länder-übergreifenden Registern waren spannend, teils auch ernüchternd (3061 – 3066). LUMINOUS schliesst Patienten mit breiter gestreuten demographischen Daten ein als in den Zulassungsstudien und repräsentiert daher «Real-Life»-Bedingungen. Das pro-spektive Phase-IV-Register erfasst Patienten, die wegen wAMD, diabetischen Makula-ödems (DME) und retinalen Venenver-schlusses (RVO) RAN erhalten. Über 5 Jah-re und 40 Länder werden 30’000 Patienten rekrutiert. Berichtet wurden die Charakte-ristika der ersten 10’000 Patienten sowie die ersten Einjahresdaten (n=2163). Diese zeigen: Obwohl diese weniger selektierte «Alltags-Population» mehr Komorbiditä-ten aufweist als die in kontrollierten Studi-en, ergab sich kein neues Sicherheitssignal. Selbst bei Patienten im 6. Behandlungsjahr blieb der Visus weiter auf etwa vergleichba-rem Niveau. Der Visus lag bei Neubehan-delten zu Beginn niedriger als bei Vorthera-pierten, ihr Visusgewinn war jedoch höher (4.1 Buchstaben Gewinn über 12 Monate; Vortherapierte: - 1.1 Buchstaben). Interessant war auch eine retrospektive Stu-die aus Krankenkassendaten zur anti-VEGF-Behandlung bei DME in den USA (s. u.).

Eine Arbeit untersuchte Änderungen zir-kulierender VEGF-Spiegel nach intraoku-lärer anti-VEGF-Anwendung bei 506 Pati-enten der IVAN-Studie. Die VEGF-Spiegel nahmen über die Zeit ab, unter BEV stär-ker als unter RAN. Eine Assoziation zwi-schen absoluten VEGF-Spiegeln, der Ände-rung von VEGF-Spiegeln sowie Injektions-häufigkeit einerseits und schweren uner-wünschten Wirkungen andererseits konnte in den ersten Daten nicht gezeigt werden.

Die Nachbeobachtung von 323 Patienten aus VIEW-1 umfasst nun zwei weitere Jah-re (insgesamt vier Jahre). Der zu Abschluss von VIEW-1 erzielte Visusgewinn wurde weitgehend beibehalten, neue Sicherheitssi-gnale wurden nicht beobachtet. Eine Analyse aus VIEW-2 untersuchte de-tailliertere OCT-Befunde unter RAN und Aflibercept (AFL) über 2 Jahre bei den 906 randomisierten Patienten. IRF, SRF und PED waren zu Einschluss in beiden Thera-piearten gleich verteilt, doch nach den La-dedosierungen ging die Flüssigkeit in den Kompartimenten unterschiedlich zurück, die Retina wurde unter Aflibercept «tro-ckener». Für SRF und IRC blieb dieser Un-terschied über das erste Jahr konstant. Der Anteil an Patienten mit PED fiel unter AFL weiter ab. Während der PRN-Phase kam jedoch Flüssigkeit zurück und war bei IRF mit Visusverlust korreliert.

Diabetisches Makulaödem

In der US-Studie mit Daten der Kranken-kassen bei DME waren die Visusergebnisse deutlich schlechter als bei den Zulassungs-studien; jedoch erhielten die Patienten im Schnitt über 12 Monate nur 2.7 anti-VEGF-Injektionen; der bestkorrigierte Vi-sus stieg im Mittel um 5.4 Buchstaben, aber 14.5 % der Patienten verloren mindes-tens zwei Linien und 10.8 % mindestens drei Linien. Es gibt durchaus Patienten, die mit weniger Injektionen auskommen als in den Zulas-sungsstudien. Eine post-hoc-Analyse der RESTORE-Studie untersuchte die gut an-sprechende Subgruppe (Gewinn > 10 Buchstaben nach 12 Monaten). Von 206 Patienten erreichten 39 % diese Definition. Mit 6.9 Injektionen (Gesamtpopulation: 7.2 Injektionen) betrug ihr Visusgewinn mit 15.1 Buchstaben etwa das Doppelte des Visusgewinns der Gesamtpopulation (7.5). In 16 % der Gesamtgruppe waren maximal 6 Injektionen für einen Visusgewinn von 15.8 Buchstaben notwendig. In den Baseli-necharakteristika (Visus, CRT, Alter, BMI, Hb1Ac) unterschieden sich die gut Anspre-chenden nicht von der Gesamtpopulation. Das spricht für einen individualisierten Ansatz bei der Injektionsfrequenz.

ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen

Ophta_5-2014.indd 334 29.09.14 15:57

Auch hier fanden sich morphologische Prä-diktoren für gutes Ansprechen: Intrareti-nale Zysten zu Beginn bedeuteten einen ge-ringeren Ausgangsvisus, jedoch auch einen stärkeren Visusanstieg als in der Gesamt-gruppe. Bei SRF zu Studieneinschluss war der Visus vergleichbar, der Visusanstieg je-doch höher als in der Gesamtgruppe.

Schweizer Studien und ReferentenZwei Studien verglichen Treat and Extend (T&E) mit PRN (1700, 3931).Professor Christian Prünte, Vista-Klinik in Binningen, stellte die Zweijahresdaten der RETAIN-Studie vor. Sie verglich zwei T&E-Regimen mit einem PRN-Schema bei 372 Patienten mit DME (jeweils RAN). Ihr Visus lag zu Studienbeginn höher als in RISE / RIDE und RESTORE. Der best-korrigierte Visus nach 24 Monaten stieg in den drei Armen vergleichbar an, die Nichtinferioritäts-Kriterien wurden er-reicht – und dies mit 40 % weniger Be-handlungsterminen in den T&E-Armen, bei Kontrollintervallen von zwei Monaten und länger.

Bei wetAMD verglich Dr. Katja Hatz von derselben Klinik T & E sowie PRN retro-spektiv bei 140 Patienten mit bislang noch nicht behandelter wetAMD. Je 70 konse-kutive Patienten wurden intravitreal mit 0.5 RAN nach T & E- oder nach PRN-Schema (OCT-gesteuert) behandelt. Im T & E-Regime wurden − wie auch in RETAIN − die Behandlungsintervalle schrittweise um 2 Wochen verlängert (Be-ginn mit 4 Wochen), bis wieder eine CNV-Aktivität auftrat. Nach 12 Monaten war der Visusgewinn in der T & E-Gruppe sig-nifikant höher als in der PRN-Gruppe (± 0.17 ± 0.17 vs. ± 0.06 ± 0.20, p=0.001), die Oszillation («bester zu schlechtester Vi-sus») signifikant geringer. Die TE-behan-delten Augen erhielten signifikant mehr In-jektionen über 12 Monate (8.6 vs. 6.0), bei insgesamt 8.6 Terminen (PRN: 11.9). Das mittlere rückfallfreie Intervall in der TE-Gruppe betrug 8.8 Wochen.

Prof. Heinrich Gerding, Pallas-Kliniken in Olten, stellte Design, Einschlusskriterien und primäre Endpunkte der noch laufen-den BRIGHTER-Studie vor (607). Die Phase-III-Studie prüft in drei Armen open-label bei Patienten mit Venenastverschluss (BRVO) Ranibizumab (RAN) 0.5 mg al-lein, RAN 0.5 mg + zusätzliche Laserbe-handlung oder Laser allein.

In den RAN-Armen wurde nach 6 Mona-ten ein signifikant besserer Visus erreicht als mit Laser allein. Die Patienten benötig-ten < 5 Injektionen über 6 Monate, bei ei-nem Buchstabengewinn von +14.8 bzw. +14.1 (RAN ohne / mit Laser). Die Ergeb-nisse entsprechen denen der BRAVO-Stu-die, deuten jedoch an, dass BRVO-Patien-ten wirkungsvoll auch individualisiert be-handelt werden können.

PD Dr. Sandrine Zweifel und Koautoren vom USZ Zürich präsentierten eine Studie zu Aflibercept (AFL) bei 38 Behandlungs-naiven und verschiedenen Formen einer ak-tiven CNV (choroidalen Neovaskularisaton) (3942). Untersucht wurden sie per OCT auf SRF, IRF, Pigmentepithelabhebung (PED) und Hämorrhagien. Der Behandlungserfolg wurde mit bestkorrigiertem Visus und Akti-vität der Läsionen beurteilt. In 20 Augen war nach einer Injektion keine Flüssigkeit mehr nachweisbar, und nur in einem einzigen Auge war die Läsionsaktivi-tät unverändert. 7 Patienten hatten nach 2 Monaten einen Visusgewinn > 15 Buchsta-ben. Unabhängig von der CNV-Charakte-ristik erreichte Aflibercept ein rasches An-sprechen. Besonders auch grosse PED auf-grund einer wetAMD liessen gute Resulta-te erkennen.

BRVO: Eine weitere grosse Studie

Die Phase-III-Studie VIBRANT (604) ver-glich AFL monatlich intravitreal mit Laser bei BRVO. Der Visus der 183 behandlungs-naiven Patienten mit einseitigem Makulaö-dem lag initial bei 24 − 73 Buchstaben. Sie er-hielten AFL (2mg) über 20 Wochen vierwö-chentlich intravitreal oder eine Laserphoto-koagulation. Die mittlere Visusverbesserung betrug über 6 Monate 17.0 versus 6.9 Buch-staben. Auch die Retinadicke ging hochsig-nifikant gegenüber Laser zurück. Daten nach einem und zwei Jahren werden folgen.

Etliche Studien, jedoch mit kleinen Fall-zahlen, prüften einen Switch von Nicht-Re-spondern unter RAN auf AFL und umge-kehrt. Insgesamt bestätigt sich, dass bei Nichtansprechen ein Wechsel nützlich sein kann – auch mehrfach (also z. B. von RAN auf AFL und wieder zurück). • UNo

* Abstract-Nr., https://arvo2014.abstractcentral.com

* Switzerland Ethical IMS data, MAT Juni 2014

Ihr Partnerseit 10 Jahren

Die am häufigsten verschriebene

symptomatische Behandlung beim

trockenen Auge*

WIRKSAMKEIT KOMFORT

VERTRÄGLICHKEIT

Mit Hyaluronsäure

Lacrycon® Augengel. Wirkstoff: Acidum hyaluronicum 0,142 mg ut Natrii hyaluronas 0,15 mg. Indikation: Symptomatische Behandlung beim trockenen Auge (Dry Eye Syndrom). Dosierung/Anwendung: Erwachsene: soweit nicht anders angezeigt, 4mal täglich 1 Tropfen in den Bindehautsack eintropfen. Maximale Dosierung bis 8 x 1 Tropfen pro Tag. Kontraindikationen: Über-empfi ndlichkeit gegen den Wirkstoff oder einen der Hilfsstoffe der Zusammensetzung. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Für den Fall einer zusätzlichen anderen medikamentösen Behandlung am Auge sollte ein Anwendungsabstand von mindestens 5 Minuten eingehalten werden. Lacrycon Augengel immer zuletzt verabreichen. Kontaktlinsen sollten vor der Anwendung entfernt und frühestens nach 30 Minuten wieder getra-gen werden. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich kann es zu vorübergehendem Brennen direkt nach der Anwendung von Lacrycon Augengel kommen. Zulas-sungsinhaberin: Théa Pharma SA, 8200 Schaffhausen. Stand der Information: September 2011.

Detaillierte Informationen erhalten Sie in der Fachinformation unter www.swissmedicinfo.ch

Ophta_5-2014.indd 335 29.09.14 15:57

Page 48: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Pour les praticiens336

GénéralitésLe mélanome intraoculaire se développe à partir des mélanocytes de l’uvée (cho-roïde, corps ciliaire et iris). Les publica-tions en anglais utilisent la terminologie « uveal melanoma ». Deux points doivent être mentionnés au préalable.Premièrement : la protonthérapie est très efficace à supprimer définitivement l’acti-vité tumorale dans l’œil, avec peu de réci-dives locales.1 Depuis 1984, plus de 6000 patients ont été traités à Lausanne-Vil-ligen et depuis 1992, l’activité tumorale a pu être contrôlée dans 98,8 % des cas. Deuxièmement : s’il s’agit d’une tumeur qui présentera des métastases, les micro-métastases seront déjà partis au moment du diagnostic. Un traitement conserva-teur par irradiation ne fait à ce sujet au-cune différence par rapport à l’énucléa-tion, comme confirmée par une étude multicentrique (« Collaborative Ocular Melanoma Study COMS) ».2,3 A Boston, pionnier dans la protonthéra-pie, le taux de survie spécifique à la tu-meur était de 86 %, 77 % et 73 % après 5, 10 et 15 ans respectivement.1,4 En Europe, la protonthérapie n’est effec-tuée que dans quelques établissements : en plus du site de Villigen en Suisse, il y a deux endroits en France, et respectivement un en Angleterre, Allemagne, Pologne et Italie. Pour effectuer un traitement par faisceau de protons, on a besoin d’un cy-clotron les fabriquant ainsi qu’une chaise stéréotactique adaptée afin de les délivrer.Le mélanome malin de l’uvée est une mala-die rare. Dans une population de 1 mil-

lion, 6 – 7 patients sont touchés par an, en Europe du Nord, plutôt 7 – 8, et en Europe du Sud, plutôt 4 – 5 patients. La répartition par sexe est 50 / 50, l’âge moyen est de 62 ans. Le nombre de per-sonnes concernées est peu variable, et en dehors de ces différences constitution-nelles, on pourrait encore citer comme facteurs de risque la présence d’un nævus choroïdien, d’une mélanocytose oculaire ou d’un syndrome FAMM (Familial Aty-pical Mole and Melanoma Syndrome ). En revanche, l’exposition aux rayons ul-traviolets ne joue pas le même rôle signifi-catif comme dans le mélanome cutané.On a recensé 27 patients suisses en 2013. Au total cependant, pendant la même an-née, 224 patients ont été traités à Lau-sanne-Villigen, surtout grâce aux contrats bilatéraux avec l’UE, qui en conséquence, cofinance ainsi les dépenses techniques.

Diagnostic du mélanome de l’uvéeLe diagnostic se pose, pour environ 80 % des cas, sur la base d’une simple ophtal-moscopie binoculaire indirecte, où la cou-leur de la tumeur est importante. Les méla-nomes du corps ciliaire sont plus difficiles à déceler et sont souvent découverts tardi-vement. En revanche, les mélanomes proches de la papille seront sujets à une neuropathie actinique suite à un traite-ment conservateur par faisceau de protons. Les extensions extrasclérales se présentent dans une minorité des cas. Elles ne « per-forent » pas la sclère mais les cellules ma-lignes se frayent un chemin à travers les voies existantes, par exemple celles des

veines vortiqueuses dans les quatre qua-drants, des artères ciliaires postérieures ou des veines antérieures de l’humeur aqueuse. De façon générale, les photographies pano-ramiques sont plus utiles que les clichés standard à 60°.5 L’ultrasonographie A et B, ainsi que l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine donnent des infor-mations supplémentaires, surtout avec la technique à grand angle, comme p.e. avec la lentille de Staurenghi. Entre autres, elle per-mettra d’identifier la présence d’un décolle-ment de rétine ischémique inférieure associé au mélanome, nécessitant un suivi adapté.

Important pour le médecin référentAucun examen préliminaire spécial n’est imposé aux collègues qui adressent les pa-tients à la consultation d’oncologie à Lau-sanne. En cas d’un nævus suspect, les photographies du fond de l’œil ainsi que les échographies précédentes peuvent être utiles, documentant une éventuelle pro-gression des bords de la tumeur et / ou un augmentation de son épaisseur.Une consultation à Lausanne peut prendre une journée entière. Le matin, le patient est examiné par l’assistant, puis il part au CIOC (Centre d’Imagerie OCulaire) de l’hôpital où sa tumeur est documentée. L’après-midi, le Dr Schalenbourg voit le pa-tient. Il est préconisé que celui-ci soit ac-compagné par une personne de confiance, non seulement lors du premier examen mais également lors de l’opération à l’HO-JG et plus tard au « Paul Scherrer Institut (PSI) ». Le Dr Schalenbourg prête attention aux aspects psychologiques associés,

Thérapie du mélanome malin de l’uvée à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin (HOJG) Lausanne et à l’Institut Paul Scherrer (PSI) Villigen Ann Schalenbourg und Hannes Wildberger, Interview le 16 mai 2014

Madame le Dr Ann Schalenbourg, médecin cadre et collaboratrice excepti-onnelle depuis de nombreuses années du Prof Leonidas Zografos, assume la responsabilité de la consultation en oncologie oculaire adulte, après le départ de ce dernier de son poste de chef de service de l’HOJG. A cette occasion, « ophta » a rencontré Madame Schalenbourg, et s’est entretenu avec elle des problèmes liés au mélanome malin de l’uvée. Cet article présente les moyens et procédures diagnostiques, en passant par la thérapie jusqu’à l’accompagnement psychologique et empathique des patients, auquel Madame Schalenbourg est également sensible.

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Ophta_5-2014.indd 336 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Pour les praticiens338

comme le patient devra non seulement ac-cepter la perte d’au moins une partie de sa fonction visuelle de l’œil, mais également s’habituer à l’idée du risque de métastases. Dès que l’indication quant à un traite-ment conservateur est posée, les rendez-vous correspondants sont convenus avec le patient, ainsi qu’une liste des examens préopératoires (examens sanguins, radio-graphie du thorax, imagerie du foie, ECG et éventuellement une scintigraphie os-seuse). Outre que l’aspirine cardio, les médicaments qui ont un effet sur la coa-gulation doivent être arrêtés. Le processus entier nécessite une planifi-cation soigneuse, avec réservations d’hô-tel, voyages en train, etc. à Lausanne et Villigen. Le patient a intérêt à prendre contact avec l’organisation de prestations de services SVK (www.svk.org), la Fédé-ration suisse pour tâches communes des assureurs-maladie, qui apporte son aide dans la résolution des problèmes de rem-boursement des frais de voyage.

Planification du traitement et protonthérapieLa planification de la thérapie intervient selon un déroulement chronologique de deux semaines avec l’opération des an-neaux de tantale à Lausanne et la prépara-tion d’un masque et plan de thérapie au PSI dans la première semaine et l’irradia-tion au PSI dans la deuxième semaine. L’opération des anneaux de tantale par Madame le Dr Schalenbourg permet de localiser techniquement la base de la tu-meur dans le but d’une irradiation pré-cise. Sous anesthésie générale, la tumeur est rendue visible à travers la sclère par une transillumination de la pupille. Son extension est indiquée par des boutons (« tantalum clips ») fixés sur la sclère (Fig. 1). Ces boutons ne sont pas retirés après la protonthérapie : ils sont biologi-quement inertes, ainsi que paramagné-tiques, ne perturbant ni une IRM, ni un détecteur de métaux à l’aéroport. Après l’arrivée au PSI à Villigen, la traite-ment est préparé. Un masque facial est réa-lisé, qui immobilise la tête du patient pen-dant l’irradiation, pareillement à un an-neau de tête neurochirurgical pour les trai-tements stéréotaxiques. Les coordonnées spatiales des anneaux de tantale sont mesu-rées par des radiographies, et reportées sur un modèle de l’œil virtuel (Fig. 2). La di-rection optimale pour l’arrivée du faisceau de protons est déterminée, la portée jouant

également un rôle. Un collimateur en cuivre avec une ouverture adaptée aux contours de la tumeur individuelle est pro-duit, afin que le faisceau de protons n’irra-die que la tumeur avec une marge de sécu-rité de 2,5 mm, de façon sélective. Une vi-déoconférence Lausanne − PSI a lieu pour la discussion des plans de thérapie.Après deux simulations, quatre séances d’ir-radiation de 15 Gray chacune sont pratiquées pendant quatre jours consécutifs (à chaque séance, une préparation de 10 – 30 min avec une durée de l’irradiation < 1 min et une dose d’énergie totale de 60 Gray). En plus des cas également traitables par des applicateurs de Ruthénium (brachy-thérapie), la protonthérapie permet de trai-ter des cas de tumeurs de grande taille, en position parapapillaire ou celles de l’iris. Sur le plan physique, l’efficacité élevée de l’irradiation par les protons repose sur ce que l’on appelle le pic de Bragg : les pro-tons déposent leur énergie maximale à l’extrémité de leur parcours permettant de délivrer une dose d’irradiation homogène dans un volume cible.

Soins de suiviChez le Dr Schalenbourg, les contrôles de suivi se font tout de suite après la proton-thérapie, puis après 6 mois, et ensuite après 12 ou 18 mois. Les contrôles intermédiaires

sont délégués au médecin référent, qui sur-veille l’inflammation post-opératoire et post-actinique. A cause de sa nécrose, la tu-meur peut enfler pendant les mois suivant la radiothérapie. Selon l’étendue de la tu-meur ainsi que sa localisation anatomique, d’autres complications liées à la masse tu-morale et / ou la radiothérapie peuvent sur-venir, telles qu’un décollement de rétine ex-sudatif et secondaire, une vasculopathie ré-tinienne avec des zones ischémiques, voire des néovascularisations, un rubéosis iridis un glaucome néovasculaire et / ou une cata-racte, Une inflammation de la cicatrice tu-morale, avec des exudats durs, vient d’être décrite sous le nom de « toxic tumor syn-drome ».4 Les thérapies correspondantes (Avastin® off-label, photocoagulation pan-rétinienne, opérations anti-glaucomateuses et / ou de la cataracte, une vitrectomie6–8) peuvent être indiquées. Dans le cadre d’une étude prospective du PSI et HOJG9 concernant la conservation de l’œil, sur 2648 yeux, 218 (8 %) ont dû être énucléés sur 15 ans. Le taux de conser-vation était fonction de la taille de la tu-meur et de l’épaisseur, de la distance par rapport à la papille, de la survenue d’un décollement et du contrôle de la tumeur après l’irradiation. Dans l’ensemble, la probabilité de maintenir le globe oculaire s’est amélioré grâce à une approche théra-

1 a) Les anneaux de tantale sont fixés autour de la base tumorale sur la sclère, lors de l’opération préparatoire.

b) La localisation de la tumeur à travers la sclère est déterminée par une transillumi-nation de la pupille.

2) Au PSI, sur la base des données échogra-phiques, des mesures peropératoires et des radiographies des anneaux de tantale, un modèle virtuel de l’œil est reproduit afin de préparer un plan de thérapie pour l’irradiation par protons.

1a 1b

2

Ophta_5-2014.indd 338 29.09.14 15:57

Page 49: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Pour les praticiens336

GénéralitésLe mélanome intraoculaire se développe à partir des mélanocytes de l’uvée (cho-roïde, corps ciliaire et iris). Les publica-tions en anglais utilisent la terminologie « uveal melanoma ». Deux points doivent être mentionnés au préalable.Premièrement : la protonthérapie est très efficace à supprimer définitivement l’acti-vité tumorale dans l’œil, avec peu de réci-dives locales.1 Depuis 1984, plus de 6000 patients ont été traités à Lausanne-Vil-ligen et depuis 1992, l’activité tumorale a pu être contrôlée dans 98,8 % des cas. Deuxièmement : s’il s’agit d’une tumeur qui présentera des métastases, les micro-métastases seront déjà partis au moment du diagnostic. Un traitement conserva-teur par irradiation ne fait à ce sujet au-cune différence par rapport à l’énucléa-tion, comme confirmée par une étude multicentrique (« Collaborative Ocular Melanoma Study COMS) ».2,3 A Boston, pionnier dans la protonthéra-pie, le taux de survie spécifique à la tu-meur était de 86 %, 77 % et 73 % après 5, 10 et 15 ans respectivement.1,4 En Europe, la protonthérapie n’est effec-tuée que dans quelques établissements : en plus du site de Villigen en Suisse, il y a deux endroits en France, et respectivement un en Angleterre, Allemagne, Pologne et Italie. Pour effectuer un traitement par faisceau de protons, on a besoin d’un cy-clotron les fabriquant ainsi qu’une chaise stéréotactique adaptée afin de les délivrer.Le mélanome malin de l’uvée est une mala-die rare. Dans une population de 1 mil-

lion, 6 – 7 patients sont touchés par an, en Europe du Nord, plutôt 7 – 8, et en Europe du Sud, plutôt 4 – 5 patients. La répartition par sexe est 50 / 50, l’âge moyen est de 62 ans. Le nombre de per-sonnes concernées est peu variable, et en dehors de ces différences constitution-nelles, on pourrait encore citer comme facteurs de risque la présence d’un nævus choroïdien, d’une mélanocytose oculaire ou d’un syndrome FAMM (Familial Aty-pical Mole and Melanoma Syndrome ). En revanche, l’exposition aux rayons ul-traviolets ne joue pas le même rôle signifi-catif comme dans le mélanome cutané.On a recensé 27 patients suisses en 2013. Au total cependant, pendant la même an-née, 224 patients ont été traités à Lau-sanne-Villigen, surtout grâce aux contrats bilatéraux avec l’UE, qui en conséquence, cofinance ainsi les dépenses techniques.

Diagnostic du mélanome de l’uvéeLe diagnostic se pose, pour environ 80 % des cas, sur la base d’une simple ophtal-moscopie binoculaire indirecte, où la cou-leur de la tumeur est importante. Les méla-nomes du corps ciliaire sont plus difficiles à déceler et sont souvent découverts tardi-vement. En revanche, les mélanomes proches de la papille seront sujets à une neuropathie actinique suite à un traite-ment conservateur par faisceau de protons. Les extensions extrasclérales se présentent dans une minorité des cas. Elles ne « per-forent » pas la sclère mais les cellules ma-lignes se frayent un chemin à travers les voies existantes, par exemple celles des

veines vortiqueuses dans les quatre qua-drants, des artères ciliaires postérieures ou des veines antérieures de l’humeur aqueuse. De façon générale, les photographies pano-ramiques sont plus utiles que les clichés standard à 60°.5 L’ultrasonographie A et B, ainsi que l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine donnent des infor-mations supplémentaires, surtout avec la technique à grand angle, comme p.e. avec la lentille de Staurenghi. Entre autres, elle per-mettra d’identifier la présence d’un décolle-ment de rétine ischémique inférieure associé au mélanome, nécessitant un suivi adapté.

Important pour le médecin référentAucun examen préliminaire spécial n’est imposé aux collègues qui adressent les pa-tients à la consultation d’oncologie à Lau-sanne. En cas d’un nævus suspect, les photographies du fond de l’œil ainsi que les échographies précédentes peuvent être utiles, documentant une éventuelle pro-gression des bords de la tumeur et / ou un augmentation de son épaisseur.Une consultation à Lausanne peut prendre une journée entière. Le matin, le patient est examiné par l’assistant, puis il part au CIOC (Centre d’Imagerie OCulaire) de l’hôpital où sa tumeur est documentée. L’après-midi, le Dr Schalenbourg voit le pa-tient. Il est préconisé que celui-ci soit ac-compagné par une personne de confiance, non seulement lors du premier examen mais également lors de l’opération à l’HO-JG et plus tard au « Paul Scherrer Institut (PSI) ». Le Dr Schalenbourg prête attention aux aspects psychologiques associés,

Thérapie du mélanome malin de l’uvée à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin (HOJG) Lausanne et à l’Institut Paul Scherrer (PSI) Villigen Ann Schalenbourg und Hannes Wildberger, Interview le 16 mai 2014

Madame le Dr Ann Schalenbourg, médecin cadre et collaboratrice excepti-onnelle depuis de nombreuses années du Prof Leonidas Zografos, assume la responsabilité de la consultation en oncologie oculaire adulte, après le départ de ce dernier de son poste de chef de service de l’HOJG. A cette occasion, « ophta » a rencontré Madame Schalenbourg, et s’est entretenu avec elle des problèmes liés au mélanome malin de l’uvée. Cet article présente les moyens et procédures diagnostiques, en passant par la thérapie jusqu’à l’accompagnement psychologique et empathique des patients, auquel Madame Schalenbourg est également sensible.

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Ophta_5-2014.indd 336 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Pour les praticiens338

comme le patient devra non seulement ac-cepter la perte d’au moins une partie de sa fonction visuelle de l’œil, mais également s’habituer à l’idée du risque de métastases. Dès que l’indication quant à un traite-ment conservateur est posée, les rendez-vous correspondants sont convenus avec le patient, ainsi qu’une liste des examens préopératoires (examens sanguins, radio-graphie du thorax, imagerie du foie, ECG et éventuellement une scintigraphie os-seuse). Outre que l’aspirine cardio, les médicaments qui ont un effet sur la coa-gulation doivent être arrêtés. Le processus entier nécessite une planifi-cation soigneuse, avec réservations d’hô-tel, voyages en train, etc. à Lausanne et Villigen. Le patient a intérêt à prendre contact avec l’organisation de prestations de services SVK (www.svk.org), la Fédé-ration suisse pour tâches communes des assureurs-maladie, qui apporte son aide dans la résolution des problèmes de rem-boursement des frais de voyage.

Planification du traitement et protonthérapieLa planification de la thérapie intervient selon un déroulement chronologique de deux semaines avec l’opération des an-neaux de tantale à Lausanne et la prépara-tion d’un masque et plan de thérapie au PSI dans la première semaine et l’irradia-tion au PSI dans la deuxième semaine. L’opération des anneaux de tantale par Madame le Dr Schalenbourg permet de localiser techniquement la base de la tu-meur dans le but d’une irradiation pré-cise. Sous anesthésie générale, la tumeur est rendue visible à travers la sclère par une transillumination de la pupille. Son extension est indiquée par des boutons (« tantalum clips ») fixés sur la sclère (Fig. 1). Ces boutons ne sont pas retirés après la protonthérapie : ils sont biologi-quement inertes, ainsi que paramagné-tiques, ne perturbant ni une IRM, ni un détecteur de métaux à l’aéroport. Après l’arrivée au PSI à Villigen, la traite-ment est préparé. Un masque facial est réa-lisé, qui immobilise la tête du patient pen-dant l’irradiation, pareillement à un an-neau de tête neurochirurgical pour les trai-tements stéréotaxiques. Les coordonnées spatiales des anneaux de tantale sont mesu-rées par des radiographies, et reportées sur un modèle de l’œil virtuel (Fig. 2). La di-rection optimale pour l’arrivée du faisceau de protons est déterminée, la portée jouant

également un rôle. Un collimateur en cuivre avec une ouverture adaptée aux contours de la tumeur individuelle est pro-duit, afin que le faisceau de protons n’irra-die que la tumeur avec une marge de sécu-rité de 2,5 mm, de façon sélective. Une vi-déoconférence Lausanne − PSI a lieu pour la discussion des plans de thérapie.Après deux simulations, quatre séances d’ir-radiation de 15 Gray chacune sont pratiquées pendant quatre jours consécutifs (à chaque séance, une préparation de 10 – 30 min avec une durée de l’irradiation < 1 min et une dose d’énergie totale de 60 Gray). En plus des cas également traitables par des applicateurs de Ruthénium (brachy-thérapie), la protonthérapie permet de trai-ter des cas de tumeurs de grande taille, en position parapapillaire ou celles de l’iris. Sur le plan physique, l’efficacité élevée de l’irradiation par les protons repose sur ce que l’on appelle le pic de Bragg : les pro-tons déposent leur énergie maximale à l’extrémité de leur parcours permettant de délivrer une dose d’irradiation homogène dans un volume cible.

Soins de suiviChez le Dr Schalenbourg, les contrôles de suivi se font tout de suite après la proton-thérapie, puis après 6 mois, et ensuite après 12 ou 18 mois. Les contrôles intermédiaires

sont délégués au médecin référent, qui sur-veille l’inflammation post-opératoire et post-actinique. A cause de sa nécrose, la tu-meur peut enfler pendant les mois suivant la radiothérapie. Selon l’étendue de la tu-meur ainsi que sa localisation anatomique, d’autres complications liées à la masse tu-morale et / ou la radiothérapie peuvent sur-venir, telles qu’un décollement de rétine ex-sudatif et secondaire, une vasculopathie ré-tinienne avec des zones ischémiques, voire des néovascularisations, un rubéosis iridis un glaucome néovasculaire et / ou une cata-racte, Une inflammation de la cicatrice tu-morale, avec des exudats durs, vient d’être décrite sous le nom de « toxic tumor syn-drome ».4 Les thérapies correspondantes (Avastin® off-label, photocoagulation pan-rétinienne, opérations anti-glaucomateuses et / ou de la cataracte, une vitrectomie6–8) peuvent être indiquées. Dans le cadre d’une étude prospective du PSI et HOJG9 concernant la conservation de l’œil, sur 2648 yeux, 218 (8 %) ont dû être énucléés sur 15 ans. Le taux de conser-vation était fonction de la taille de la tu-meur et de l’épaisseur, de la distance par rapport à la papille, de la survenue d’un décollement et du contrôle de la tumeur après l’irradiation. Dans l’ensemble, la probabilité de maintenir le globe oculaire s’est amélioré grâce à une approche théra-

1 a) Les anneaux de tantale sont fixés autour de la base tumorale sur la sclère, lors de l’opération préparatoire.

b) La localisation de la tumeur à travers la sclère est déterminée par une transillumi-nation de la pupille.

2) Au PSI, sur la base des données échogra-phiques, des mesures peropératoires et des radiographies des anneaux de tantale, un modèle virtuel de l’œil est reproduit afin de préparer un plan de thérapie pour l’irradiation par protons.

1a 1b

2

Ophta_5-2014.indd 338 29.09.14 15:57

Page 50: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

peutique plus agressive et proactive des complications après protonthérapie.6–9

RésuméLe traitement conservateur du mélanome malin de l’uvée par faisceau de protons est un traitement spécialisé d’une maladie rare, nécessitant une collaboration étroite entre le patient, les médecins référents, l’équipe ophtalmologique à Lausanne et radio-oncologique au PSI (responsables : Prof. Damien Weber, radio-oncologue et Jan Hrbacek, radio-physicien). Il s’agit d’un protocole standardisé, dont certains paramètres sont individualisés, garantis-sant un excellent contrôle local de la tu-meur. Le maintien du globe oculaire né-cessite un suivi approprié par l’ensemble des personnes concernées. •

Références1. Egger E, Schalenbourg A, Zografos L, et al. Maximizing local

tumor control after proton beam radiotherapy of uveal melanoma. Int J Radiation Oncology Biol Phys 2001; 51:138-147.

2. Hawkins BS. The Collaborative Ocular Melanoma Study (COMS) randomized trial of pre-enucleation radiation of large choroidal melanoma: IV. Ten-year mortality findings and prognostic factors. COMS report number 24. Am J Ophthalmol 2004;138:936-951.

3. Damato B. Legacy of the collaborative ocular melanoma study (COMS). Arch Ophthalmol 2007; 125:966-968.

4. Gragoudas, ES. Proton beam irradiation of uveal melanomas: the first 30 years. IOVS 2006;47:4666-4673.

5. Schalenbourg A, Zografos L. Pitfalls in colour photography of choroidal tumours. Eye 2013; 27:224-229.

6. Sharkawi E, et al. Baerveldt shunts in the treatment of glaucoma secondary to anterior uveal melanoma and proton beam radiotherapy. Br J Ophthalmol 2012; 98: 1104-1107.

7. Tran BK, Schalenbourg A, et al. Role of vitreoretinal surgery in maximizing treatment outcome following complications after proton therapy for uveal melanoma. Retina 2013; 33:1777-1783.

8. Mantel I, Schalenbourg A, Bergin C, et al. Prophylactic Use of Bevacizumab to Avoid Anterior Segment Neovasculari-zation Following Proton Therapy for Uveal Melanoma. Am J Ophthalmol. 2014 Jul 14. pii: S0002-9394(14)00393-6. doi: 10.1016/j.ajo.2014.07.002. [Epub ahead of print].

9. Egger E, Zografos L, Schalenbourg A, et al. Eye retention after proton beam radiotherapy for uveal melanoma. Int J Radiation Oncology Biol Phys 2003;55:867-880.

Correspondance Dr Ann Schalenbourg, MER Responsable Oncologie

oculaire de l’adulte Hôpital ophtalmique Jules-Gonin15, Av de France, 1004 LausanneTél. 0041 21 626 81 11Secrétariat : [email protected]

Ophta_5-2014.indd 339 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Forum340

Als Überraschung bezeichnet man ein nicht erwartetes, aber in der Regel ein-drückliches und akutes Ereignis. Unter kohärentem Denken versteht man, auch wenn es nicht scharf nach der aristoteli-schen Logik gehen muss (und wenn es auch nicht den strikten Regeln der diskre-ten Mathematik folgt), einen Gedanken-ablauf, dessen Schritte dadurch gezeich-net sind, dass nicht bereits der dritte Schritt den vorhergehenden widerlegt. Beim Lesen des letzten Ophta finde ich gleich zwei der von mir beschriebenen Phänomene. Erstens eine Überraschung und zweitens die Inversion kohärenten Denkens. Im Editorial beschreibt PD Hannes Wild-berger seine Zukunftsvision der Ophthal-mologie. Dabei wird auf wissenschaftli-che Qualität und Kosteneffizienz Wert gelegt. Man kann nach der Lektüre des Editorials und seinen futuristischen An-sätzen (bei dem ich an die Prognosen der Global Warming Befürworter erinnert werde) mit dem Inhalt einverstanden sein oder ihn belächeln. Die Friedhöfe von Propheten, deren Visionen nicht eintra-ten, sind voll.Doch leere Plätze hat es immer noch. Als ich weiter gelesen habe, stiess ich auf das Interview von Hannes Wildberger mit Frau Prof. Müller und Herrn Prof. Meyer. Dabei wird auf 4! Seiten über den Femto-Laser gesprochen. Sogar p-Wert-Gläubi-gen wird dabei klar, dass dieses Gerät in Bezug auf Qualitätserhöhung in der Oph-thalmochirurgie bei Kataraktoperationen zurzeit keinen Stellenwert einnimmt, also keine nähere Beschäftigung mit dem Ins-trument zwingend werden liess. Die Argumente, welche vorgebracht wer-den, sind Verkaufsargumente. Die soge-nannt höhere Genauigkeit der Schnitte entpuppt sich unter dem Elektronenmikro-skop als Scherz und Theater, sehen doch mit dem Laser geschnittene Kapseln ausge-fransten Jeans ähnlicher als klaren Schnitt-linien, wie sie mit einer Insulinnadel er-reicht werden können (wer sich für die ent-

sprechende Physik dafür interessiert, kann bei mir nachfragen). Es ging also lediglich darum, auf 4! Seiten den Inhalt des Edito-rials ad absurdum zu führen, und dies ist gelungen. Denn der einzige p-Wert, der be-trachtet werden müsste und der durch die Evidenz (im lateinischen Sinne) so gross ist, dass es gar keine Signifikanz braucht, macht eine deutliche Aussage. Der wesent-liche Unterschied zwischen Femto-Laser und konventionellen Mitteln ist der exorbi-tante Preisunterschied.So weit so gut. Was mich stört an der Ge-schichte ist aber, dass man in einem von mir bis jetzt als seriös gehaltenen und sehr geschätzten Heft eine 4-seitige Reklame für ein Gerät respektive dessen Besitzer publiziert, mit einem Inhalt, der dem Text des Editorials (kosteneinsparende Effizi-enz, Professionalität etc.) diametral entge-gensteht. Jetzt endlich nach 40 Jahren Erstlektüre verstehe ich Rilkes Ausspruch: Rose, oh reiner Widerspruch, Lust, Nie-mandes Schlaf zu sein unter soviel Lidern. Was er hier aussagen wollte, hat mein Deutschlehrer mir nicht plausibel zu ver-mitteln gewusst. Jetzt kann ich es selber interpretieren. Oh Rose, Niemandes Schlaf zu sein, ist der Widerspruch per se. Es ist die Verwerfung der Logik zu Guns-ten einer mystischen Aussage, die in sich selber schon lange aus der Kausalkette lo-gischen Denkens herausgehoben ist und nur noch an den Wänden von Elfenbein-türmen reflektiert wird. Wenn die Sache nicht so ernst wäre, würde ich lachen. Wä-re ich noch als Ma thelehrer tätig, würde ich dem Schreiber für seine Logik eine glatte 1 ins Zeugnis schreiben, so aber kann ich es nicht anders interpretieren als einen Ausspruch, den man doch so oft im Kindergarten auf dem Schulplatz gehört hat: mein Papi hat das grössere Auto als du, er hat das Femto-Auto. Wir sind auf bestem Wege zurück in den Kindergarten der Wissenschaftlichkeit. •

Herzlichen Gruss Hanspeter E. Killer

«Kindergarten der Wissenschaftlichkeit»?

Leserbrief von Professor Hanspeter E. Killer zum Beitrag in ophta 4 / 2014 Klinische Erfahrungen mit dem Femtosekundenlaser bei Kataraktoperationen von PD Dr. Hannes Wildberger

Wahrlich beständig ist allein der WandelMit grossem Interesse haben wir den Leser-brief von Professor Killer gelesen. In der Tat ist die Femto-Technologie ein hochaktuelles The-ma, welches erst jüngst wieder mit neuen wis-senschaftlichen Auswertungen auf der Jahres-versammlung der European Society of Cataract and Refractive Surgeons (ESCRS) in London überzeugt hat. Bei unserem Ophta-Interview ging es nicht um die bekannten «p-Werte» die-ser Studien, sondern um den klinischen Ablauf und erste Erfahrungen in der Schweiz. Wir kön-nen aber versichern, dass auch wir natürlich unsere klinischen Ergebnisse ständig hinter-fragen und seit 8 Monaten u. a. auch die Fem-to-Rhexis in Zusammenarbeit mit Universitä-ten auf ihre Beschaffenheit und Reissfestigkeit unabhängig evaluieren lassen. Schlussendlich lässt sich das Argument, dass es sich beim Femto-Laser nur um «Verkaufs-argumente» handelt, schwer belegen. Wir sind mittlerweile in guter Gesellschaft: Re-nommierte Eliteuniversitäten wie die Univer-sität Heidelberg haben die Femto-Phako zu ihrem wissenschaftlichen Schwerpunkt ge-macht. Zur gleichen Überzeugung, dass die Femto-Technologie eine sinnvolle Erweite-rung der chirurgischen Kataraktoperation ist, sind in den letzten sechs Monaten gerade Universitätsspitäler, Kantonsspitäler und städtische Spitäler in der Schweiz und Europa gekommen, und sie gehen nun auch unseren Weg, in dem sie ebenfalls ihren Patienten die Operation mit Femtosekundenlaser anbieten. Auch wenn die letzte Beurteilung der neuen Technologie sicherlich noch nicht getroffen werden kann, so bleibt die Frage offen: Soll-ten sie sich alle irren? Wir sind gespannt, ob Sie nicht auch in einigen Jahren dem Trend folgen werden. Lassen Sie uns mit dem Apho-rismus von Wilhelm von Humboldt schlie-ssen: Man muss die Zukunft abwarten und die Gegenwart geniessen oder ertragen. Maya MüllerCarsten H. MeyerPallas Kliniken

KorrespondenzProf. Dr. Hanspeter E. KillerChefarzt AugenklinikKantonsspital [email protected]

Ophta_5-2014.indd 340 29.09.14 15:57

Page 51: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Forum340

Als Überraschung bezeichnet man ein nicht erwartetes, aber in der Regel ein-drückliches und akutes Ereignis. Unter kohärentem Denken versteht man, auch wenn es nicht scharf nach der aristoteli-schen Logik gehen muss (und wenn es auch nicht den strikten Regeln der diskre-ten Mathematik folgt), einen Gedanken-ablauf, dessen Schritte dadurch gezeich-net sind, dass nicht bereits der dritte Schritt den vorhergehenden widerlegt. Beim Lesen des letzten Ophta finde ich gleich zwei der von mir beschriebenen Phänomene. Erstens eine Überraschung und zweitens die Inversion kohärenten Denkens. Im Editorial beschreibt PD Hannes Wild-berger seine Zukunftsvision der Ophthal-mologie. Dabei wird auf wissenschaftli-che Qualität und Kosteneffizienz Wert gelegt. Man kann nach der Lektüre des Editorials und seinen futuristischen An-sätzen (bei dem ich an die Prognosen der Global Warming Befürworter erinnert werde) mit dem Inhalt einverstanden sein oder ihn belächeln. Die Friedhöfe von Propheten, deren Visionen nicht eintra-ten, sind voll.Doch leere Plätze hat es immer noch. Als ich weiter gelesen habe, stiess ich auf das Interview von Hannes Wildberger mit Frau Prof. Müller und Herrn Prof. Meyer. Dabei wird auf 4! Seiten über den Femto-Laser gesprochen. Sogar p-Wert-Gläubi-gen wird dabei klar, dass dieses Gerät in Bezug auf Qualitätserhöhung in der Oph-thalmochirurgie bei Kataraktoperationen zurzeit keinen Stellenwert einnimmt, also keine nähere Beschäftigung mit dem Ins-trument zwingend werden liess. Die Argumente, welche vorgebracht wer-den, sind Verkaufsargumente. Die soge-nannt höhere Genauigkeit der Schnitte entpuppt sich unter dem Elektronenmikro-skop als Scherz und Theater, sehen doch mit dem Laser geschnittene Kapseln ausge-fransten Jeans ähnlicher als klaren Schnitt-linien, wie sie mit einer Insulinnadel er-reicht werden können (wer sich für die ent-

sprechende Physik dafür interessiert, kann bei mir nachfragen). Es ging also lediglich darum, auf 4! Seiten den Inhalt des Edito-rials ad absurdum zu führen, und dies ist gelungen. Denn der einzige p-Wert, der be-trachtet werden müsste und der durch die Evidenz (im lateinischen Sinne) so gross ist, dass es gar keine Signifikanz braucht, macht eine deutliche Aussage. Der wesent-liche Unterschied zwischen Femto-Laser und konventionellen Mitteln ist der exorbi-tante Preisunterschied.So weit so gut. Was mich stört an der Ge-schichte ist aber, dass man in einem von mir bis jetzt als seriös gehaltenen und sehr geschätzten Heft eine 4-seitige Reklame für ein Gerät respektive dessen Besitzer publiziert, mit einem Inhalt, der dem Text des Editorials (kosteneinsparende Effizi-enz, Professionalität etc.) diametral entge-gensteht. Jetzt endlich nach 40 Jahren Erstlektüre verstehe ich Rilkes Ausspruch: Rose, oh reiner Widerspruch, Lust, Nie-mandes Schlaf zu sein unter soviel Lidern. Was er hier aussagen wollte, hat mein Deutschlehrer mir nicht plausibel zu ver-mitteln gewusst. Jetzt kann ich es selber interpretieren. Oh Rose, Niemandes Schlaf zu sein, ist der Widerspruch per se. Es ist die Verwerfung der Logik zu Guns-ten einer mystischen Aussage, die in sich selber schon lange aus der Kausalkette lo-gischen Denkens herausgehoben ist und nur noch an den Wänden von Elfenbein-türmen reflektiert wird. Wenn die Sache nicht so ernst wäre, würde ich lachen. Wä-re ich noch als Ma thelehrer tätig, würde ich dem Schreiber für seine Logik eine glatte 1 ins Zeugnis schreiben, so aber kann ich es nicht anders interpretieren als einen Ausspruch, den man doch so oft im Kindergarten auf dem Schulplatz gehört hat: mein Papi hat das grössere Auto als du, er hat das Femto-Auto. Wir sind auf bestem Wege zurück in den Kindergarten der Wissenschaftlichkeit. •

Herzlichen Gruss Hanspeter E. Killer

«Kindergarten der Wissenschaftlichkeit»?

Leserbrief von Professor Hanspeter E. Killer zum Beitrag in ophta 4 / 2014 Klinische Erfahrungen mit dem Femtosekundenlaser bei Kataraktoperationen von PD Dr. Hannes Wildberger

Wahrlich beständig ist allein der WandelMit grossem Interesse haben wir den Leser-brief von Professor Killer gelesen. In der Tat ist die Femto-Technologie ein hochaktuelles The-ma, welches erst jüngst wieder mit neuen wis-senschaftlichen Auswertungen auf der Jahres-versammlung der European Society of Cataract and Refractive Surgeons (ESCRS) in London überzeugt hat. Bei unserem Ophta-Interview ging es nicht um die bekannten «p-Werte» die-ser Studien, sondern um den klinischen Ablauf und erste Erfahrungen in der Schweiz. Wir kön-nen aber versichern, dass auch wir natürlich unsere klinischen Ergebnisse ständig hinter-fragen und seit 8 Monaten u. a. auch die Fem-to-Rhexis in Zusammenarbeit mit Universitä-ten auf ihre Beschaffenheit und Reissfestigkeit unabhängig evaluieren lassen. Schlussendlich lässt sich das Argument, dass es sich beim Femto-Laser nur um «Verkaufs-argumente» handelt, schwer belegen. Wir sind mittlerweile in guter Gesellschaft: Re-nommierte Eliteuniversitäten wie die Univer-sität Heidelberg haben die Femto-Phako zu ihrem wissenschaftlichen Schwerpunkt ge-macht. Zur gleichen Überzeugung, dass die Femto-Technologie eine sinnvolle Erweite-rung der chirurgischen Kataraktoperation ist, sind in den letzten sechs Monaten gerade Universitätsspitäler, Kantonsspitäler und städtische Spitäler in der Schweiz und Europa gekommen, und sie gehen nun auch unseren Weg, in dem sie ebenfalls ihren Patienten die Operation mit Femtosekundenlaser anbieten. Auch wenn die letzte Beurteilung der neuen Technologie sicherlich noch nicht getroffen werden kann, so bleibt die Frage offen: Soll-ten sie sich alle irren? Wir sind gespannt, ob Sie nicht auch in einigen Jahren dem Trend folgen werden. Lassen Sie uns mit dem Apho-rismus von Wilhelm von Humboldt schlie-ssen: Man muss die Zukunft abwarten und die Gegenwart geniessen oder ertragen. Maya MüllerCarsten H. MeyerPallas Kliniken

KorrespondenzProf. Dr. Hanspeter E. KillerChefarzt AugenklinikKantonsspital [email protected]

Ophta_5-2014.indd 340 29.09.14 15:57

Page 52: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

Cornea verticillata1

Zur frühzeitigen Diagnose eines Morbus Fabry sind augenärztliche Befunde häufig wegweisend. Sie als Ophthalmologe können somit einen wichtigen Beitrag leisten, diese seltene Erkrankung rechtzeitig zu erkennen und zu behandeln.

Denken Sie an Morbus Fabry! Eine Cornea verticillata kann ein Hinweis auf Morbus Fabry sein.

0368

16 /

08-2

014

Referenz: 1. Bild mit freundlicher Genehmigung von RJ Desnick, New York, USA.

Gekürzte Fachinformation Fabrazyme®: Wirkstoff: Agalsidase Beta. Zusammensetzung: 35 mg Agalsidase Beta und Hilfsstoffe als Pulver pro Durchstechflasche zur Bereitung eines Konzentrats und Herstellung einer Infusionslösung. Indikation: Enzym-Ersatztherapie bei Patienten mit Morbus Fabry (α-Galactosidase-A-Mangel). Dosierung: 1 mg/kg Körpergewicht einmal alle zwei Wochen als intravenö-se Infusion. Kontraindikation: Lebensbedrohliche Überempfindlichkeit (anaphylaktische Reaktion) gegenüber einem der Bestandteile. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Es ist zu erwarten, dass fast alle Patienten innerhalb von 3 Monaten IgG-Antikörper gegen Agalsidase Beta entwickeln. Es besteht dann erhöhtes Risiko für infusionsbedingte Reaktionen, daher ist besondere Vorsicht erforder-lich, bei schweren Reaktionen vom Soforttyp die Behandlung sofort absetzen und angemessene medi-zinische Behandlung einleiten. Bei Patienten mit fortgeschrittener Nierenfunktion kann die Wirkung von Fabrazyme auf die Nierenfunktion eingeschränkt sein. Schwangerschaft und Stillzeit: Keine hinreichen-den Daten, das Medikament während der Schwangerschaft nur verabreichen, wenn dies eindeutig erforderlich ist. Substanz könnte in die Muttermilch übergehen, es wird empfohlen, während der Be-handlung nicht zu stillen. Unerwünschte Wirkungen: Sehr häufig: Kopfschmerzen, Parästhesie, Rötung des Gesichts, Übelkeit, Erbrechen, Schüttelfrost, Fieber, Kältegefühl; häufig: Nasopharyngitis, Schwin-delgefühl, Somnolenz, Lethargie, Hypoästhesie, Synkope, brennendes Gefühl, verstärkte Tränenbildung, Sehstörungen, Tinnitus, Vertigo, Tachykardie, Bradykardie, Herzklopfen, Hypertonie, Blässe, Hypotonie, Hitzewallungen, Dyspnoe, verstopfte Nase, Engegefühl im Hals, pfeifender Husten, Bauchschmerzen, Durchfall, Schmerzen im oberen Bauchraum, Bauchbeschwerden, Pruritus, Urtikaria, Ausschlag, Erythem, generalisierter Pruritus, makulo-papulärer Ausschlag, Gesichtsschwellung, Gliederschmerzen, Myalgie, Gelenkschmerzen, Rückenschmerzen, Brustbeschwerden, Hitzegefühl, Müdigkeit, Ödem der Gliedmassen, Brustschmerzen, Asthenie, Schmerzen, Gesichtsödem, Hyperthermie; gelegentlich: Rhi-nitis, Hyperästhesie, Tremor, Augenpruritus, okuläre Hyperämie, Aurikularschwellung, Ohrenschmerzen, Sinus-Bradykardie, peripheres Kältegefühl, Bronchospasmus, verstärkte Dyspnoe, Pharyngolaryngeal-schmerzen, Rhinorrhoe, Tachypnoe, Verengung der oberen Atemwege, Dyspepsie, Dysphagie, orale Hypoästhesie, Magenbeschwerden, Angioneurotisches Ödem, Livedo reticularis, erythematöser Aus-schlag, pruritischer Ausschlag, Pigmentierungsstörung der Haut, Hautbeschwerden, Muskelverspannun-gen, abwechselndes Hitze- und Kältegefühl, grippeähnliche Erkrankung, Schmerzen an der Infusionsstel-le, Reaktionen an der Infusionsstelle, Thrombose an der Injektionsstelle, Unwohlsein, Ödem; ohne Häufigkeitsangabe: verminderte Sauerstoffsättigung. Interaktionen: Es wurden keine Untersuchungen in vitro durchgeführt. Packungen: 1 Durchstechflasche pro Karton. Verkaufskategorie: A*. Zul-Inh.: sanofi-aventis (schweiz) ag, 1214 Vernier/GE. Stand der Information: August 2010. Weitere Informatio-nen entnehmen Sie bitte der Fachinformation unter www.swissmedicinfo.ch. 033403-01/2014

Für Fragen kontaktieren Sie bitte sanofi-aventis (schweiz) ag Genzyme – a Sanofi Company Gulmmatt, 6340 BaarTel.: 041 727 80 20 E-Mail: [email protected]

Zulassungsinhaberin sanofi-aventis (schweiz) ag 3, route de Montfleury 1214 Vernier

www.genzyme.ch

GEN010 Inserat 100x297+3mm Morbus Fabry DE V09.indd 1 26.08.14 13:55

Best Poster Awards: SOG 2014, Interlaken

Prof. Beatrice Früh, Inselspital Bern, verlieh in diesem Jahr vier Poster-Preise :

• Poster pour la meilleure étude / Poster für die beste StudieMeasurement of optic nerve sheath diameter by CT, MRI, and ultrasound. Den Preis erhielt Erstautor Christian Giger Tobler. Frau Prof. Klara Landau, Augenklinik USZ Zürich, nahm ihn stellvertretend entgegen.

• Poster pour la meilleure recherche fondamentale / Poster für die beste Grundlagenforschung

Compound heterozygous VSX2 mutations causing bilateral ano-phthalmia in a consanguineous family: Cecilia Jakobsson, Hôpi-tal Jules-Gonin, Lausanne, und / et Institut de la Recherche en Ophtalmologie IRO, Sion, berichtete über die Entdeckung von zwei Deletionen, davon eine bislang unbekannt.

• Poster pour le meilleur cas clinique / Poster für die beste Fall-vorstellung

Cyclodialysis Cleft after Intravitreal Injection of Ranibizumab – Diagnosis and Management. In der Kasuistik von Sophie Böhni, Augenklinik Kantonsspital Luzern, war nach einer intravitrealen anti-VEGF-Injektion eine Zyklodialyse mit Hypotonie aufgetre-ten. Sie beschrieb die erfolgreiche Behandlung mit transcamera-len Nähten.

Ebenfalls eine Würdigung in dieser Kategorie erhielt die Arbeit Autologous internal limiting membrane (ILM) recycling to close very large refractory macular holes, von Prof. Thomas Wolfens-berger, Hôpital Jules-Gonin, Lausanne. •

Das Poster von Sophie Böhni, Augenklinik am Kantonsspital Luzern, wurde als «Beste Fallvor-stellung» gewürdigt. Die Preise sind mit 1000 CHF dotiert.

Cecilia Jakobsson, Hôpital ophtalmique Jules-Gonin in Lausanne und IRO in Sion, erhielt den Posterpreis «beste Grund-lagenforschung».

Ophta_5-2014.indd 341 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage342

Real-Life-Meeting, Interlaken 29.08.2014

Im diesjährigen «Real-Life-Meeting» ging es um die Frage, ob und wie sich Ergebnisse aus grossen kontrollierten Studien mit ihren eng definierten Teilnahmekriterien im klinischen Alltag realisieren lassen, auch punkto Sicherheit. Die Lucentis®-Zulassungsstudien belegten gute Visusresultate. Anwendern erscheint es jedoch notwendig, das Behandlungsschema an das «echte Leben» anzupassen. Für abgewandelte Regimes liegt bereits Evidenz vor. Am Real-Life-Meeting kamen prominente Schweizer Verfech-ter einzelner Schemata zusammen und diskutierten mit den «Alltags-An-wendern» die bestmögliche Strategie.

LUMINOUS1 oder: «Real Life» versus «randomisiert kontrolliert»

Die randomisierten kontrollierten Studien (RCT) mit hochselektiven Patientenpopulationen haben eine hohe interne (experimentelle) Validität. Sie schliessen jedoch vergleichsweise wenige Patienten ein, in MARINA2 z. B. 240 Patienten im 0.5.mg-Arm mit Ranibizumab. Eine wichtige Frage ist daher die externe Validität der RCTs, d. h, sind Resultate aus RCTs in ähnlicher Form unter Praxisbedingungen zu erwarten? PD Dr. Dr. Daniel Barthelmes berichtete über aktuelle Real-Life-Studien.

Der grosse Ressourcenbedarf der anti-VEGF-Therapie führte zur Suche nach pragmatischen Ansätzen. «Real-life»-Da-ten können dazu beitragen, mehr Kennt-nisse zur Effektivität und Sicherheit zu ge-winnen, zumal unselektierte Patienten z. B. oft kardiovaskuläre Veränderungen

und Diabetes haben oder ausserhalb der Studien-Einschlusskriterien hinsichtlich der Visuslimite liegen. Bedacht werden muss insbesondere, dass bei «Real-Life»-Daten das Ergebnis einer-seits von Wissen und Erfahrung des be-handelnden Arztes abhängt, andererseits von der Zulassung und Erstattung der Medikamente als auch vom Wohnort des Patienten. Oft sind die Daten lückenhaft (fehlende Dokumentation) oder können in kleinen Registern einem Bias unterlie-gen, wenn z. B. nur «gute» Patienten ge-meldet werden. Therapien werden geän-dert, Patienten gehen für die Nachkont-rollen verloren, und die Diagnose wird oftmals nicht unabhängig vom Behandler gestellt oder überprüft. Eine mögliche Lösung ist die Datenerfas-sung in sehr grossen Registern, die potenzi-ell alle behandelten Patienten einschliessen. Ein wichtiges Projekt hierzu ist die prospek-tive LUMINOUS Datensammlung,1 die über 5 Jahre 30 000 Patienten in 41 Ländern erfassen soll, die bei wetAMD, diabeti-schem Makulaödem (DME), retinalem Ve-

nenverschluss (BRVO, CRVO) oder myoper choroidaler Neovaskularisation (mCNV) Ranibizumab (Lucentis®) erhalten.Nach den ersten Einjahres-Ergebnissen bei 2112 Patienten5 (vorbehandelt n=1829) werden auch im klinischen Alltag gute Ergebnisse mit Ranibizumab erreicht. Dies bei einer geringeren Anzahl an In-jektionen als in den Zulassungsstudien;

«Gute Visusergebnisse lassen sich selbst bei den weniger selektierten, mit mehr Risiken belasteten Patienten des klinischen Alltags erreichen.» PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes.

Ophta_5-2014.indd 342 29.09.14 15:57

Page 53: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage342

Real-Life-Meeting, Interlaken 29.08.2014

Im diesjährigen «Real-Life-Meeting» ging es um die Frage, ob und wie sich Ergebnisse aus grossen kontrollierten Studien mit ihren eng definierten Teilnahmekriterien im klinischen Alltag realisieren lassen, auch punkto Sicherheit. Die Lucentis®-Zulassungsstudien belegten gute Visusresultate. Anwendern erscheint es jedoch notwendig, das Behandlungsschema an das «echte Leben» anzupassen. Für abgewandelte Regimes liegt bereits Evidenz vor. Am Real-Life-Meeting kamen prominente Schweizer Verfech-ter einzelner Schemata zusammen und diskutierten mit den «Alltags-An-wendern» die bestmögliche Strategie.

LUMINOUS1 oder: «Real Life» versus «randomisiert kontrolliert»

Die randomisierten kontrollierten Studien (RCT) mit hochselektiven Patientenpopulationen haben eine hohe interne (experimentelle) Validität. Sie schliessen jedoch vergleichsweise wenige Patienten ein, in MARINA2 z. B. 240 Patienten im 0.5.mg-Arm mit Ranibizumab. Eine wichtige Frage ist daher die externe Validität der RCTs, d. h, sind Resultate aus RCTs in ähnlicher Form unter Praxisbedingungen zu erwarten? PD Dr. Dr. Daniel Barthelmes berichtete über aktuelle Real-Life-Studien.

Der grosse Ressourcenbedarf der anti-VEGF-Therapie führte zur Suche nach pragmatischen Ansätzen. «Real-life»-Da-ten können dazu beitragen, mehr Kennt-nisse zur Effektivität und Sicherheit zu ge-winnen, zumal unselektierte Patienten z. B. oft kardiovaskuläre Veränderungen

und Diabetes haben oder ausserhalb der Studien-Einschlusskriterien hinsichtlich der Visuslimite liegen. Bedacht werden muss insbesondere, dass bei «Real-Life»-Daten das Ergebnis einer-seits von Wissen und Erfahrung des be-handelnden Arztes abhängt, andererseits von der Zulassung und Erstattung der Medikamente als auch vom Wohnort des Patienten. Oft sind die Daten lückenhaft (fehlende Dokumentation) oder können in kleinen Registern einem Bias unterlie-gen, wenn z. B. nur «gute» Patienten ge-meldet werden. Therapien werden geän-dert, Patienten gehen für die Nachkont-rollen verloren, und die Diagnose wird oftmals nicht unabhängig vom Behandler gestellt oder überprüft. Eine mögliche Lösung ist die Datenerfas-sung in sehr grossen Registern, die potenzi-ell alle behandelten Patienten einschliessen. Ein wichtiges Projekt hierzu ist die prospek-tive LUMINOUS Datensammlung,1 die über 5 Jahre 30 000 Patienten in 41 Ländern erfassen soll, die bei wetAMD, diabeti-schem Makulaödem (DME), retinalem Ve-

nenverschluss (BRVO, CRVO) oder myoper choroidaler Neovaskularisation (mCNV) Ranibizumab (Lucentis®) erhalten.Nach den ersten Einjahres-Ergebnissen bei 2112 Patienten5 (vorbehandelt n=1829) werden auch im klinischen Alltag gute Ergebnisse mit Ranibizumab erreicht. Dies bei einer geringeren Anzahl an In-jektionen als in den Zulassungsstudien;

«Gute Visusergebnisse lassen sich selbst bei den weniger selektierten, mit mehr Risiken belasteten Patienten des klinischen Alltags erreichen.» PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes.

Ophta_5-2014.indd 342 29.09.14 15:57

Page 54: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 343

der Visus bleibt bei vorbehandelten Pati-enten stabil und steigt bei den neu behan-delten Patienten im erwarteten Rahmen an. Das Register schliesst auch Patienten mit Visus ausserhalb der Einschlusskrite-rien von MARINA sowie alle Typen der choroidalen Neovaskularisation ein.Allerdings sind auch diese Ergebnisse nicht generalisierbar. Dr. Barthelmes ver-wies auf die UK National Database. Die erfassten 11 135 Patienten erhielten im Schnitt 5 Injektionen über die ersten 12 Monate, bei einem Gewinn von 2 Buch-staben (logMAR). UK-Patienten in der LUMINOUS-Studie2 erzielen ein besse-res Ergebnis als solche ausserhalb.

Fazit: Selbst bei den weniger selektierten, mit mehr Risiken belasteten Patienten des klinischen Alltags lassen sich gute Visus-ergebnisse erreichen. Dies zeigen die ers-ten Registerdaten aus LUMINOUS mit Ranibizumab auch in abgewandelten Schemata, wenn die Injektionszahl nicht zu gering ist. Zur Sicherheit in der nun grösser werdenden Datensammlung gab es keine neuen Signale.

Neovaskuläre AMD: To dry or not to dry?

«Völlig austrocknen oder Flüssigkeit tolerieren?» lautet eine Frage, mit der Behandler ständig konfrontiert sind. Dr. Irmela Mantel, MER, Hôpital Jules-Gonin in Lausanne, stellte Evidenz zusammen und beantwortete diese Frage klar: «Ja» bei intraretina-len Zysten zur möglichst völligen Trockenheit; subretinale Flüssigkeit kann dagegen eher toleriert werden.

Eine trockene Retina kommt der physio-logischen Struktur der Retina am nächs-ten. Der deletäre natürliche Verlauf der feuchten AMD beruht auf der exsudati-ven Aktivität und der neovaskulären Ge-webemasse. Die anti-exsudative Behand-lung mit anti-VEGF-Substanzen konnte hier Entscheidendes bewegen. Allerdings erfüllt der vaskuläre endotheliale Wachs-tumsfaktor VEGF auch zahlreiche phy-siologische Funktionen in der Retina, als Überlebensfaktor für Gefässe, Pigment-epithel, retinale Ganglienzellen, Photore-zeptoren und Müller-Zellen.7–10

Die Daten unter langfristiger Behand-lung mit Ranibizumab liessen fast regel-mässig Atrophien erkennen. Von den Pa-tienten aus ANCHOR,11 MARINA1 und HORIZON,12 die nach 7 Jahren aussage-kräftige Retina-Bilder hatten (n=58), zeigten 98 % eine Atrophie (89 % foveal) und 61 % eine Fibrose (39 % foveal).13

Die 2-Jahres-Ergebnisse der CATT-Stu-die wurden auf Neu-Entwicklung einer geographischen Atrophie (GA) unter-sucht und bei 18.3 % der Patienten gefun-den.14 Die assoziierten Faktoren sind in Tabelle 1 dargestellt. Interessanterweise senkte subretinale Flüssigkeit das Risiko um 31 – 48 %. Unter fixer monatlicher Ranibizumab-Therapie waren Visusergebnis und Flüs-sigkeitskontrolle am besten, allerdings auch die Inzidenz einer Atrophie am höchsten. Eine Meta-Analyse mit den Er-gebnissen der IVAN-Studie bestätigte diese Ergebnisse, hingegen verschwand der Effekt des Medikaments (Ranibi-zumab versus Bevacizumab). Hinsichtlich der Visusergebnisse, die nie besser waren als mit monatlichen Injektionen, kann je-doch keineswegs empfohlen werden, we-gen der Atrophie-Gefahr auf Injektionen zu verzichten, wenn eine Behandlung we-gen Flüssigkeit indiziert ist. Hinzu

kommt, dass das Risiko der Unterbehand-lung gemäss den publizierten «Real-Life»-Resultaten eine echte Gefahr ist und das Visusergebnis eindeutig stärker bedroht als das Atrophierisiko einer eventuellen Über-behandlung. Die UK-Datenbank mit 11 135 Patienten, 12 951 Augen und 92 976 Injektionen nach PRN-Schema zeigt nur initial eine Visusverbesserung, die im Ver-lauf von 3 Jahren progressiv verloren ging, verbunden mit einer durchschnittlich tie-fen Anzahl Injektionen (5.7 Injektionen im ersten Behandlungsjahr, 3.7 im zwei-ten und dritten).15 Das entspricht den Ergebnissen einer von Prof. Gerding durchgeführten Meta-Analyse von Einjahres-Ergebnissen aus 47 klinischen Studien mit 11 706 Augen: Mittlere Injektionszahlen von weniger als 6.8 waren oft mit schlechten Visusergeb-nissen verbunden, während mittlere In-jektionszahlen von mehr als 7.2 Garant für gute Resultate waren.16 Selbstverständlich ist eine trockene Netz-haut an und für sich noch keine ausrei-chende Grundlage für gutes Sehen: Wenn unter monatlicher oder PRN-Behandlung eine zu dünne Retina (< 120 µm) resul-tiert, dann ist der Visuserfolg genauso schlecht wie bei persistierend ödematöser Netzhaut (> 212 µm), wie die CATT-Stu-die zeigte.17 Auch eine post-hoc-Analyse der EXCITE-Studie zeigte für die Patien-ten, die mit sehr dicker Netzhaut starteten (> 275 µm), den grössten Visusgewinn bei einem mittleren Rückgang der Retinadi-cke auf Werte zwischen 150 und 250 µm. Patienten mit CRT-Abnahme auf < 150 µm erzielten einen Visusgewinn von 5, diejenigen mit CRT zwischen 250 und 300 µm nur 4 Buchstaben.18 Auch

LUMINOUS3–6

5-Jahres-Beobachtungsstudie zu Sicherheit, Wirksamkeit, Behandlungsregimes und Le-bensqualität unter Ranibizumab bei wetAMD (ca. 93 %), DME (ca. 5 %), retinalem Venenverschluss (ca. 2 %) und myoper cho-roidaler Neovaskularisation. Ziel: n=30’000Interimsergebnisse nach 12 Monaten• Visus: +4.1 auf 60.9 Buchstaben ETDRS

bei Behandlungsnaiven (n=132), -1.1 bei Vorbehandelten (61.2) (n=943)

• Injektionszahl: 5.1 / 5.2• Kontrolltermine: 7.4 / 7.5

MerkmalRisiko (odds ratio)

Visus (Baseline) < 20 / 200 2.65

GA im Partnerauge 2.07

Intraretinale Flüssigkeit 1.8 – 2.1

Retinale angiomatöse Proliferation 1.69

Monatlich versus PRN 1.59

Ranibizumab versus Bevacizumab 1.43

Risiko-Allele für wetAMD –

Subretinale Flüssigkeit 0.52 –0.69

Tab. 1 Risikofaktoren für die Entwicklung einer geographischen Atrophie (GA) gemäss CATT (Grunwald 2014).14 PRN = pro re nata, nach Bedarf.

«Das Risiko der Unterbehandlung bedroht das Visusergebnis.» Dr. Irmela Mantel.

Ophta_5-2014.indd 343 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage344

wenn die beste Netzhautdicke zwischen 120 und 250 µm liegt, so kann daraus nicht geschlossen werden, dass man etwas Flüssigkeit belassen soll, um eine «norma-le Dicke» zu erhalten: Wenn eine Netz-haut unter anti-VEGF-Therapie zu dünn werden kann, dann zeugt dies von einem Substanzverlust, der natürlich durch Flüs-sigkeit keineswegs ersetzt werden kann. Eine künstlich normal dicke Netzhaut würde nicht besser funktionieren.Selbst wenn aus dem bislang Gesagten hervorgeht, dass es zu empfehlen ist, auf bestmöglich trockener Netzhaut zu beste-hen, so gibt es doch recht oft Fälle, bei de-nen selbst eine monatliche Behandlung nicht zu einer trockenen Retina führt. In der persönlichen Beobachtung der Refe-rentin erreicht einer von 4 − 8 Patienten im ersten Jahr zu keinem Zeitpunkt eine trockene Netzhaut, trotz monatlicher In-jektionen. Retro spektiv wurden in 25 % refraktäre Fälle bei PRN nachgewiesen.19 In CATT war bei 51 % der monatlich Be-handelten zu einem einzelnen Zeitpunkt (12 Monate) noch Flüssigkeit dokumen-tierbar, einschliesslich solcher unter dem retinalen Pigmentepithel (RPE). Trotz re-fraktärer Flüssigkeit ist ein gutes Visuser-gebnis über eine Dauer von 3 Jahren mög-lich und sogar der Regelfall, gemäss einer Studie der Referentin (in press). Aller-dings führt refraktäre subretinale Flüssig-keit zum geringeren Visusverlust als re-fraktäre intraretinale Zysten, und diese starten bereits bei einem schlechteren Vi-sus. Das zeigte auch CATT (2013).24

Fazit: Unterbehandlung stellt die grösste Gefahr für den Visus dar und ist auf jeden Fall zu vermeiden. Überbehandlung birgt das Risiko, den natürlichen Verlauf der Atrophie zu verschlechtern. Die Kunst liegt in der Balance zwischen intensiver Therapie und Überbehandlung.

Anti-VEGF-Behandlung bei DME: Welche Strategie?

In den RISE und RIDE Studien20 mit 36 Monaten Nachbeobachtung wurde ein diabetisches Makulaödem (DME) monatlich mit Ranibizumab behandelt. Gegenüber Sham wurde ein signifikan-ter Visusgewinn erreicht (12.4 / 11.2 Buchstaben vs. 4.5).20 Folgestudien untersuchten, ob dieser Visusgewinn auch mit weniger als 34 – 35 Injektio-nen und 36 Kontrollterminen erreich-bar ist. Prof. Dr. Stephan Michels, Triemli-Spital in Zürich, stellte sie vor.

In der klinischen Routine stehen engma-schigen Schemata die Patienten-Compli-ance und die Ressourcen hinsichtlich Ma-nagement und Kosten entgegen. Die Vi-suskurven änderten sich in den Zulas-sungsstudien zwischen Monat 12 und 36 kaum, und eine Exit-Strategie war nicht definiert. Eine Adaptation an die indivi-duelle Situation fehlte.

Visusbasierte PRN-TherapieIn RESTORE21 wurde deshalb die «vi-susbasierte PRN-Strategie» überprüft, ebenfalls über 36 Monate. Im Mittel er-hielten die Patienten 12 Injektionen über 36 Monate bei 36 Kontrollen.Eine dritte Strategie verfolgte die DRCR Network Study (36 Monate).22 Nach vier initialen Injektionen im Abstand von vier Wochen wurde eine zusätzliche Injektion nach Woche 16 oder 20 verabreicht, wenn die Erfolgskriterien (Visus > 20 / 20 oder zentraler Bereich [central subfield, CSF] im OCT < 250 µm) noch nicht erreicht waren.In diesem Fall wurde vierwöchentlich weiter injiziert, wenn das CSF um min-destens 10 % weiter abnahm oder der Vi-sus um 5 Buchstaben zunahm. In allen

RESTORE21

Monatliche intravitreale Injektionen bis zur Visusstabilisierung = keine Visusänderung im Vergleich zu zwei vorgängigen Kontrol-len oder bestkorrigierter Visus > 84 Buch-staben, unabhängig vom anatomischen Be-fund. • Monatliche Kontrollen• Wiederbehandlung bei Visusverlust

aufgrund des DME• Visusgewinn nach 12 Monaten:

7.9 Buchstaben• Visusgewinn nach 36 Monaten:

8.0 Buchstaben • Kontrolltermine: 36

Injektionen: 12 Netzhautdicke: Weitere Abnahme über Monate 13 – 36

Nachteile • Morphologie (die früher reagiert) wird

hier nicht als Aspekt der Stabilität gesehen.

• Monatliche Kontrolltermine im Alltag schwierig.

• BCVA in der klinischen Routine nicht allzu verlässlich.

• Monatliche Nachbeobachtung berücksichtigt die individuellen Rückfall-intervalle nicht.

StudieIndiv. Injektions-

intervallIndiv.

Nachbeob. Visusbasiert OCT-basiertBuchstaben-Gewinn M24

Injektionszahl M24

Kontrolltermin Monat 24

RISE / RIDE – – – – 11.7 24 24

RESTORE + – + – 7.9 11.2 24

DRCR + + + + 9 12 23 (26)

RETAIN T&E (24) + + + – 6.5 12.6 15.7

RETAIN PRN (24) + – + – 8.1 10.7 23.7 (24)

Tab. 2 Vergleich der «evidenzbasierten» Behandlungsoptionen bei diabetischem Makulaödem, bis 24 Monate. Indiv. = individuell, Nachbeob. = Nachbeobachtung.

«Individualisierte Kontrolltermine können zur substanziellen Verminderung der Untersu-chungen führen.» Prof. Dr. Stephan Michels.

Ophta_5-2014.indd 344 29.09.14 15:57

Page 55: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 343

der Visus bleibt bei vorbehandelten Pati-enten stabil und steigt bei den neu behan-delten Patienten im erwarteten Rahmen an. Das Register schliesst auch Patienten mit Visus ausserhalb der Einschlusskrite-rien von MARINA sowie alle Typen der choroidalen Neovaskularisation ein.Allerdings sind auch diese Ergebnisse nicht generalisierbar. Dr. Barthelmes ver-wies auf die UK National Database. Die erfassten 11 135 Patienten erhielten im Schnitt 5 Injektionen über die ersten 12 Monate, bei einem Gewinn von 2 Buch-staben (logMAR). UK-Patienten in der LUMINOUS-Studie2 erzielen ein besse-res Ergebnis als solche ausserhalb.

Fazit: Selbst bei den weniger selektierten, mit mehr Risiken belasteten Patienten des klinischen Alltags lassen sich gute Visus-ergebnisse erreichen. Dies zeigen die ers-ten Registerdaten aus LUMINOUS mit Ranibizumab auch in abgewandelten Schemata, wenn die Injektionszahl nicht zu gering ist. Zur Sicherheit in der nun grösser werdenden Datensammlung gab es keine neuen Signale.

Neovaskuläre AMD: To dry or not to dry?

«Völlig austrocknen oder Flüssigkeit tolerieren?» lautet eine Frage, mit der Behandler ständig konfrontiert sind. Dr. Irmela Mantel, MER, Hôpital Jules-Gonin in Lausanne, stellte Evidenz zusammen und beantwortete diese Frage klar: «Ja» bei intraretina-len Zysten zur möglichst völligen Trockenheit; subretinale Flüssigkeit kann dagegen eher toleriert werden.

Eine trockene Retina kommt der physio-logischen Struktur der Retina am nächs-ten. Der deletäre natürliche Verlauf der feuchten AMD beruht auf der exsudati-ven Aktivität und der neovaskulären Ge-webemasse. Die anti-exsudative Behand-lung mit anti-VEGF-Substanzen konnte hier Entscheidendes bewegen. Allerdings erfüllt der vaskuläre endotheliale Wachs-tumsfaktor VEGF auch zahlreiche phy-siologische Funktionen in der Retina, als Überlebensfaktor für Gefässe, Pigment-epithel, retinale Ganglienzellen, Photore-zeptoren und Müller-Zellen.7–10

Die Daten unter langfristiger Behand-lung mit Ranibizumab liessen fast regel-mässig Atrophien erkennen. Von den Pa-tienten aus ANCHOR,11 MARINA1 und HORIZON,12 die nach 7 Jahren aussage-kräftige Retina-Bilder hatten (n=58), zeigten 98 % eine Atrophie (89 % foveal) und 61 % eine Fibrose (39 % foveal).13

Die 2-Jahres-Ergebnisse der CATT-Stu-die wurden auf Neu-Entwicklung einer geographischen Atrophie (GA) unter-sucht und bei 18.3 % der Patienten gefun-den.14 Die assoziierten Faktoren sind in Tabelle 1 dargestellt. Interessanterweise senkte subretinale Flüssigkeit das Risiko um 31 – 48 %. Unter fixer monatlicher Ranibizumab-Therapie waren Visusergebnis und Flüs-sigkeitskontrolle am besten, allerdings auch die Inzidenz einer Atrophie am höchsten. Eine Meta-Analyse mit den Er-gebnissen der IVAN-Studie bestätigte diese Ergebnisse, hingegen verschwand der Effekt des Medikaments (Ranibi-zumab versus Bevacizumab). Hinsichtlich der Visusergebnisse, die nie besser waren als mit monatlichen Injektionen, kann je-doch keineswegs empfohlen werden, we-gen der Atrophie-Gefahr auf Injektionen zu verzichten, wenn eine Behandlung we-gen Flüssigkeit indiziert ist. Hinzu

kommt, dass das Risiko der Unterbehand-lung gemäss den publizierten «Real-Life»-Resultaten eine echte Gefahr ist und das Visusergebnis eindeutig stärker bedroht als das Atrophierisiko einer eventuellen Über-behandlung. Die UK-Datenbank mit 11 135 Patienten, 12 951 Augen und 92 976 Injektionen nach PRN-Schema zeigt nur initial eine Visusverbesserung, die im Ver-lauf von 3 Jahren progressiv verloren ging, verbunden mit einer durchschnittlich tie-fen Anzahl Injektionen (5.7 Injektionen im ersten Behandlungsjahr, 3.7 im zwei-ten und dritten).15 Das entspricht den Ergebnissen einer von Prof. Gerding durchgeführten Meta-Analyse von Einjahres-Ergebnissen aus 47 klinischen Studien mit 11 706 Augen: Mittlere Injektionszahlen von weniger als 6.8 waren oft mit schlechten Visusergeb-nissen verbunden, während mittlere In-jektionszahlen von mehr als 7.2 Garant für gute Resultate waren.16 Selbstverständlich ist eine trockene Netz-haut an und für sich noch keine ausrei-chende Grundlage für gutes Sehen: Wenn unter monatlicher oder PRN-Behandlung eine zu dünne Retina (< 120 µm) resul-tiert, dann ist der Visuserfolg genauso schlecht wie bei persistierend ödematöser Netzhaut (> 212 µm), wie die CATT-Stu-die zeigte.17 Auch eine post-hoc-Analyse der EXCITE-Studie zeigte für die Patien-ten, die mit sehr dicker Netzhaut starteten (> 275 µm), den grössten Visusgewinn bei einem mittleren Rückgang der Retinadi-cke auf Werte zwischen 150 und 250 µm. Patienten mit CRT-Abnahme auf < 150 µm erzielten einen Visusgewinn von 5, diejenigen mit CRT zwischen 250 und 300 µm nur 4 Buchstaben.18 Auch

LUMINOUS3–6

5-Jahres-Beobachtungsstudie zu Sicherheit, Wirksamkeit, Behandlungsregimes und Le-bensqualität unter Ranibizumab bei wetAMD (ca. 93 %), DME (ca. 5 %), retinalem Venenverschluss (ca. 2 %) und myoper cho-roidaler Neovaskularisation. Ziel: n=30’000Interimsergebnisse nach 12 Monaten• Visus: +4.1 auf 60.9 Buchstaben ETDRS

bei Behandlungsnaiven (n=132), -1.1 bei Vorbehandelten (61.2) (n=943)

• Injektionszahl: 5.1 / 5.2• Kontrolltermine: 7.4 / 7.5

MerkmalRisiko (odds ratio)

Visus (Baseline) < 20 / 200 2.65

GA im Partnerauge 2.07

Intraretinale Flüssigkeit 1.8 – 2.1

Retinale angiomatöse Proliferation 1.69

Monatlich versus PRN 1.59

Ranibizumab versus Bevacizumab 1.43

Risiko-Allele für wetAMD –

Subretinale Flüssigkeit 0.52 –0.69

Tab. 1 Risikofaktoren für die Entwicklung einer geographischen Atrophie (GA) gemäss CATT (Grunwald 2014).14 PRN = pro re nata, nach Bedarf.

«Das Risiko der Unterbehandlung bedroht das Visusergebnis.» Dr. Irmela Mantel.

Ophta_5-2014.indd 343 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage344

wenn die beste Netzhautdicke zwischen 120 und 250 µm liegt, so kann daraus nicht geschlossen werden, dass man etwas Flüssigkeit belassen soll, um eine «norma-le Dicke» zu erhalten: Wenn eine Netz-haut unter anti-VEGF-Therapie zu dünn werden kann, dann zeugt dies von einem Substanzverlust, der natürlich durch Flüs-sigkeit keineswegs ersetzt werden kann. Eine künstlich normal dicke Netzhaut würde nicht besser funktionieren.Selbst wenn aus dem bislang Gesagten hervorgeht, dass es zu empfehlen ist, auf bestmöglich trockener Netzhaut zu beste-hen, so gibt es doch recht oft Fälle, bei de-nen selbst eine monatliche Behandlung nicht zu einer trockenen Retina führt. In der persönlichen Beobachtung der Refe-rentin erreicht einer von 4 − 8 Patienten im ersten Jahr zu keinem Zeitpunkt eine trockene Netzhaut, trotz monatlicher In-jektionen. Retro spektiv wurden in 25 % refraktäre Fälle bei PRN nachgewiesen.19 In CATT war bei 51 % der monatlich Be-handelten zu einem einzelnen Zeitpunkt (12 Monate) noch Flüssigkeit dokumen-tierbar, einschliesslich solcher unter dem retinalen Pigmentepithel (RPE). Trotz re-fraktärer Flüssigkeit ist ein gutes Visuser-gebnis über eine Dauer von 3 Jahren mög-lich und sogar der Regelfall, gemäss einer Studie der Referentin (in press). Aller-dings führt refraktäre subretinale Flüssig-keit zum geringeren Visusverlust als re-fraktäre intraretinale Zysten, und diese starten bereits bei einem schlechteren Vi-sus. Das zeigte auch CATT (2013).24

Fazit: Unterbehandlung stellt die grösste Gefahr für den Visus dar und ist auf jeden Fall zu vermeiden. Überbehandlung birgt das Risiko, den natürlichen Verlauf der Atrophie zu verschlechtern. Die Kunst liegt in der Balance zwischen intensiver Therapie und Überbehandlung.

Anti-VEGF-Behandlung bei DME: Welche Strategie?

In den RISE und RIDE Studien20 mit 36 Monaten Nachbeobachtung wurde ein diabetisches Makulaödem (DME) monatlich mit Ranibizumab behandelt. Gegenüber Sham wurde ein signifikan-ter Visusgewinn erreicht (12.4 / 11.2 Buchstaben vs. 4.5).20 Folgestudien untersuchten, ob dieser Visusgewinn auch mit weniger als 34 – 35 Injektio-nen und 36 Kontrollterminen erreich-bar ist. Prof. Dr. Stephan Michels, Triemli-Spital in Zürich, stellte sie vor.

In der klinischen Routine stehen engma-schigen Schemata die Patienten-Compli-ance und die Ressourcen hinsichtlich Ma-nagement und Kosten entgegen. Die Vi-suskurven änderten sich in den Zulas-sungsstudien zwischen Monat 12 und 36 kaum, und eine Exit-Strategie war nicht definiert. Eine Adaptation an die indivi-duelle Situation fehlte.

Visusbasierte PRN-TherapieIn RESTORE21 wurde deshalb die «vi-susbasierte PRN-Strategie» überprüft, ebenfalls über 36 Monate. Im Mittel er-hielten die Patienten 12 Injektionen über 36 Monate bei 36 Kontrollen.Eine dritte Strategie verfolgte die DRCR Network Study (36 Monate).22 Nach vier initialen Injektionen im Abstand von vier Wochen wurde eine zusätzliche Injektion nach Woche 16 oder 20 verabreicht, wenn die Erfolgskriterien (Visus > 20 / 20 oder zentraler Bereich [central subfield, CSF] im OCT < 250 µm) noch nicht erreicht waren.In diesem Fall wurde vierwöchentlich weiter injiziert, wenn das CSF um min-destens 10 % weiter abnahm oder der Vi-sus um 5 Buchstaben zunahm. In allen

RESTORE21

Monatliche intravitreale Injektionen bis zur Visusstabilisierung = keine Visusänderung im Vergleich zu zwei vorgängigen Kontrol-len oder bestkorrigierter Visus > 84 Buch-staben, unabhängig vom anatomischen Be-fund. • Monatliche Kontrollen• Wiederbehandlung bei Visusverlust

aufgrund des DME• Visusgewinn nach 12 Monaten:

7.9 Buchstaben• Visusgewinn nach 36 Monaten:

8.0 Buchstaben • Kontrolltermine: 36

Injektionen: 12 Netzhautdicke: Weitere Abnahme über Monate 13 – 36

Nachteile • Morphologie (die früher reagiert) wird

hier nicht als Aspekt der Stabilität gesehen.

• Monatliche Kontrolltermine im Alltag schwierig.

• BCVA in der klinischen Routine nicht allzu verlässlich.

• Monatliche Nachbeobachtung berücksichtigt die individuellen Rückfall-intervalle nicht.

StudieIndiv. Injektions-

intervallIndiv.

Nachbeob. Visusbasiert OCT-basiertBuchstaben-Gewinn M24

Injektionszahl M24

Kontrolltermin Monat 24

RISE / RIDE – – – – 11.7 24 24

RESTORE + – + – 7.9 11.2 24

DRCR + + + + 9 12 23 (26)

RETAIN T&E (24) + + + – 6.5 12.6 15.7

RETAIN PRN (24) + – + – 8.1 10.7 23.7 (24)

Tab. 2 Vergleich der «evidenzbasierten» Behandlungsoptionen bei diabetischem Makulaödem, bis 24 Monate. Indiv. = individuell, Nachbeob. = Nachbeobachtung.

«Individualisierte Kontrolltermine können zur substanziellen Verminderung der Untersu-chungen führen.» Prof. Dr. Stephan Michels.

Ophta_5-2014.indd 344 29.09.14 15:57

Page 56: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 345

anderen Fällen folgte die Wiederbehand-lung gemäss Entscheid des Untersuchers. Nach 52 Wochen wurden die Kontrollter-mine auf alle 8 Wochen, später bis zu 16 Wochen ausgedehnt, wenn bei drei auf-ein ander folgenden Terminen keine Be-handlung notwendig war. Der Visusgewinn von 10 Buchstaben wurde in dieser Studie mit 15 Injektionen und 30 Kontrollterminen erreicht.22 Kriterien für einen Rückfall wurden auch hier nicht definiert. Das Kriterium «10 % CSF-Rückgang» sei wenig praxistauglich und der Schwellenwert einer CSF-Reduk-tion um 250 µm systemabhängig, so Prof. Michels. Die Berechtigung einer Ladedo-sis ist unklar. Die Verlängerung der Kon-trollintervalle hängt von nicht klar defi-nierten Entscheiden für die Wiederbe-handlung ab, damit sind Teile des Proto-kolls «unreguliert».Die RETAIN-Studie23 untersuchte – über 24 Monate – weitere Strategien. Zwei Ar-me wurden nach «Treat and Extend»-Schema behandelt (in Gruppe I RAN 0.5 mg und Laser, Gruppe II nur RAN), in Gruppe III wurde eine «PRN»-Behand-

lung mit monatlichem Monitoring vorge-nommen. Alle Gruppen wurden vierwö-chentlich bis zur Visusstabilisierung mit Ranibizumab behandelt. RETAIN defi-nierte genauere Kriterien, wie bei Visus-stabilisierung in den T&E- Armen die Be-handlungs- und Monitoringintervalle ver-längert bzw. verkürzt werden. In den drei Gruppen wurde nach 12 und 24 Monaten kein signifikanter Unter-schied im Visusgewinn erzielt (Gruppe I 6.8 / 8.3, Gruppe II 6.8 / 6.5, Gruppe III 7.4 / 8.1 Buchstaben). Der mittlere Rück-gang des CSF war ebenfalls ähnlich. Klar unterschied sich dagegen die Zahl der Kontrolltermine, die unter T&E um 40 % reduziert werden konnten. Etwa 70 % der Patienten mit T&E-Regimen hatten Mo-nitoringintervalle von mindestens zwei Monaten. Ein klassisches T&E-Regime ist dies nicht, da auch Verlängerungen des Kont-rollintervalls ohne Therapie vorgesehen sind. Die initiale Verlängerung gleich um 4 Wochen ist zu hinterfragen. Eine Synopsis der Studien ist in Tabelle 2 dargestellt. Für einen Vergleich ist zu be-

rücksichtigen, dass der Visus zu Studien-beginn ein potenzieller Prädiktor des Vi-susgewinns ist. Bei RISE und RIDE lag der Visus zu Studieneinschluss mit 56.9 ETDRS-Buchstaben niedriger als bei DRCR.net, RETAIN T&E, RETAIN PRN und RESTORE PRN Mono (63.0 / 63.9 / 64.7 / 64.8).

Fazit: Das ideale evidenzbasierte anti-VEGF-Behandlungsschema bei DME steht noch aus. Die Studien zeigten aber, dass der Wert der (wo untersucht) zusätz-lichen Laserbehandlung bis Monat 36 fraglich ist. Die Behandlung am Visuser-folg auszurichten, erscheint kritisch, weil dieser auch von nicht-DME-korrelierten Faktoren abhängt, deutlich test- bzw. un-tersucherabhängig ist und funktionelle Änderungen ein früheres Signal gäben. Doch liess sich zeigen, dass die Individua-lisierung der Kontrolltermine zur sub-stanziellen Verminderung der Untersu-chungen führen kann (Retain). OCT-Studien wären wünschenswert. •

Gekürzte Fachinformation S. 284, Referenzen S. 349

Real-Life-Meeting, Interlaken 29.08.2014

De la théorie à la pratique. Cette année, le «Real-Life-Meeting» s’est penché sur un thème que les traitements médicamenteux doivent aussi pouvoir adresser : les résultats des grandes études contrôlées avec des critères de participation strictement définis devraient aussi pouvoir être atteints dans la pratique clinique. Aussi en ce qui concerne la sécurité. Les études d’enre-gistrement du Lucentis® ont montré de bons résultats sur l’acuité visuelle. Les utilisateurs trouvent qu’il est toutefois nécessaire d’adapter le schéma de traitement à la « vraie vie ». Il existe déjà de l’évidence pour les régimes modifiés. Lors du « Real-Life-Meeting», d’éminents partisans suisses de chaque schéma se sont réunis et ont discuté de la meilleure stratégie à adopter avec les « utilisateurs quotidiens ».

LUMINOUS1 ou : Etudes menées dans des conditions de vie réelle vs études contrôlées et randomisées

Les études contrôlées et randomisées avec une sélection pointue des populations de participants ont un très fort niveau de validité interne

(expérimental). Elles incluent pour-tant relativement peu de patients. Par exemple, la branche de l’étude MARINA2 recevant 0,5 mg de ranibizu-mab compte 240 patients. La validité externe de ces études est donc une question essentielle. En d’autres termes, peut-on s’attendre à obtenir des résultats similaires en conditions

réelles ? Le PD Dr Dr Daniel Barthel-mes nous parle des études actuelles menées dans le cadre de la pratique clinique quotidienne.

La très forte demande en termes de traite-ments anti-VEGF a largement motivé des études selon une approche pragmatique. Les données obtenues dans des condi-

Ophta_5-2014.indd 345 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage346

tions de vie réelles permettent d’améliorer les connaissances en matière d’efficacité et d’innocuité, d’autant plus que, bien sou-vent, les patients présentant des troubles cardiovasculaires, un diabète ou une acui-té visuelle qui n’entre pas dans les critères d’inclusion sont écartés des études. Durant la collecte des données dans des conditions de vie réelles, il faut prêter une attention particulière aux connaissances et à l’expérience du médecin traitant, mais aussi à l’autorisation dont les médica-ments font l’objet, aux modalités de rem-boursement et au lieu où réside le patient. Les données sont souvent insuffisantes (documents manquants), ou les petits re-gistres peuvent être biaisés. C’est le cas, par exemple, lorsque les données ne pro-viennent que de « bons » patients. Les trai-tements sont modifiés, les patients aban-donnent avant les visites de suivi et le dia-gnostic n’est souvent pas vérifié ou dépend du professionnel de la santé. Rassembler des données dans de larges re-gistres susceptibles d’inclure tous les pa-tients traités est une solution possible pour résoudre ce problème. Ainsi, la col-lecte de données prospectives LUMI-NOUS1 est un projet important qui vise, sur une période de 5 ans, à recenser 30 000 patients de 41 pays traités par ranibizu-mab (Lucentis®) souffrant d’une forme ex-sudative (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA humide), d’un œdème maculaire diabétique (OMD), d’une occlusion de veine réti-nienne (OVR) ou d’une perte de vision due à une néovascularisation choroï-

dienne (NVC) consécutive à une myopie pathologique (MP).Selon les données obtenues auprès de 2112 patients5 (déjà traités n=1829) après la pre-mière année, le traitement par ranibizu-mab atteint d’excellents résultats dans la pratique clinique. Le nombre d’injections est plus faible que durant les études d’au-torisation. L’acuité visuelle des patients ayant déjà été traités reste stable et aug-mente chez les patients nouvellement trai-tés dans une mesure escomptée. Le re-gistre inclut également des patients dont l’acuité visuelle ne correspond pas aux cri-tères d’inclusion de MARINA ainsi que tous les types de néovascularisation cho-roïdienne.Toutefois, ces résultats ne peuvent pas non plus être généralisés. Le PD Dr Dr Barthelmes a fait référence à la UK Natio-nal Database qui inclut les données de 11 135 patients ayant reçu en moyenne 5 injections durant les 12 premiers mois et ayant vu leur acuité visuelle augmenter de deux lettres (logMAR). Les patients bri-tanniques de l’étude LUMINOUS2 ont

obtenu un meilleur résultat que ceux qui n’en faisaient pas partie.

Synthèse : Le ranibizumab permet d’at-tendre d’excellents résultats en pratique clinique, chez des patients moins stricte-ment sélectionnés et dont les risques sont plus élevés. Les premières données du re-gistre de LUMINOUS le montrent égale-ment lorsque les schémas sont modifiés, si le nombre d’injections n’est pas trop faible. En dépit d’une collecte croissante de don-nées, aucun risque lié à l’innocuité du mé-dicalement n’a été signalé jusqu’à présent.

DMLA néovasculaire : To dry or not to dry?

« Sécher complètement ou tolérer du liquide ? » est une question à laquelle les médecins traitants sont constam-ment confrontés. La Dresse Irmela Mantel, MER, de l’Hôpital Jules-Gonin à Lausanne, a compilé l’évidence et répondu clairement à cette question : « Oui » à une sécheresse aussi complète que possible en cas de kystes intra- rétiniens, le liquide sous-rétinien pouvant quant à lui être plutôt toléré.

Une rétine sèche se rapproche le plus de la structure physiologique de la rétine. Le dé-roulement délétère naturel de la DMLA hu-mide repose sur l’activité exsudative et la masse tissulaire néovasculaire. Le traitement anti-exsudatif avec des substances anti-VEGF a eu un effet décisif sur ce mécanisme. Cependant, le facteur de croissance de

LUMINOUS3–6

Etude observationelle de 5 ans visant à éva-luer l’innocuité, l’efficacité, les régimes de traitement et la qualité de vie des patients traités par ranibizumab souffrant de DMLA humide (env. 93 %), d’un OMD (env. 5 %), d’une occlusion de veine rétinienne (env. 2 %) ou d’une néovascularisation choroï-dienne consécutive à une myopie patholo-gique. Objectif: n=30 000.Résultats préliminaires après 12 mois• Vision: +4,1 sur 60,9 lettres ETDRS chez

les patients n’ayant jamais été traités (n=132), -1.1 chez les patients déjà traités (61,2) (n=943)

• Nombre d’injections: 5,1 / 5,2• Visites de contrôle: 7,4 / 7,5

« Le risque d’un traitement insuffisant menace les résultats d’acuité visuelle. » Dr Irmela Mantel.

CaractéristiqueRisque

(odds ratio)Acuité visuelle au début de l’étude < 20 / 200

2,65

AG dans l’œil contralatéral 2,07

Liquide intra-rétinien 1,8 – 2,1

Prolifération angiomateuse rétinienne 1,69

Mensuel versus PRN 1,59

Ranibizumab versus bévacizumab 1,43

Allèle à risque de DMLA humide –

Liquide sous-rétinien 0,52 – 0,69

Tab. 1 Facteurs de risque pour le développement d’une atrophie géographique (AG) selon CATT (Grunwald 2014). PRN = pro re nata, au besoin.

« De bons résultats en terme d’acuité visuelle sont même atteints dans la pratique quotidienne chez des patients moins strictement sélectionnés et à plus haut risque », déclare le PD Dr méd. Dr phil. Daniel Barthelmes.

Ophta_5-2014.indd 346 29.09.14 15:57

Page 57: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 345

anderen Fällen folgte die Wiederbehand-lung gemäss Entscheid des Untersuchers. Nach 52 Wochen wurden die Kontrollter-mine auf alle 8 Wochen, später bis zu 16 Wochen ausgedehnt, wenn bei drei auf-ein ander folgenden Terminen keine Be-handlung notwendig war. Der Visusgewinn von 10 Buchstaben wurde in dieser Studie mit 15 Injektionen und 30 Kontrollterminen erreicht.22 Kriterien für einen Rückfall wurden auch hier nicht definiert. Das Kriterium «10 % CSF-Rückgang» sei wenig praxistauglich und der Schwellenwert einer CSF-Reduk-tion um 250 µm systemabhängig, so Prof. Michels. Die Berechtigung einer Ladedo-sis ist unklar. Die Verlängerung der Kon-trollintervalle hängt von nicht klar defi-nierten Entscheiden für die Wiederbe-handlung ab, damit sind Teile des Proto-kolls «unreguliert».Die RETAIN-Studie23 untersuchte – über 24 Monate – weitere Strategien. Zwei Ar-me wurden nach «Treat and Extend»-Schema behandelt (in Gruppe I RAN 0.5 mg und Laser, Gruppe II nur RAN), in Gruppe III wurde eine «PRN»-Behand-

lung mit monatlichem Monitoring vorge-nommen. Alle Gruppen wurden vierwö-chentlich bis zur Visusstabilisierung mit Ranibizumab behandelt. RETAIN defi-nierte genauere Kriterien, wie bei Visus-stabilisierung in den T&E- Armen die Be-handlungs- und Monitoringintervalle ver-längert bzw. verkürzt werden. In den drei Gruppen wurde nach 12 und 24 Monaten kein signifikanter Unter-schied im Visusgewinn erzielt (Gruppe I 6.8 / 8.3, Gruppe II 6.8 / 6.5, Gruppe III 7.4 / 8.1 Buchstaben). Der mittlere Rück-gang des CSF war ebenfalls ähnlich. Klar unterschied sich dagegen die Zahl der Kontrolltermine, die unter T&E um 40 % reduziert werden konnten. Etwa 70 % der Patienten mit T&E-Regimen hatten Mo-nitoringintervalle von mindestens zwei Monaten. Ein klassisches T&E-Regime ist dies nicht, da auch Verlängerungen des Kont-rollintervalls ohne Therapie vorgesehen sind. Die initiale Verlängerung gleich um 4 Wochen ist zu hinterfragen. Eine Synopsis der Studien ist in Tabelle 2 dargestellt. Für einen Vergleich ist zu be-

rücksichtigen, dass der Visus zu Studien-beginn ein potenzieller Prädiktor des Vi-susgewinns ist. Bei RISE und RIDE lag der Visus zu Studieneinschluss mit 56.9 ETDRS-Buchstaben niedriger als bei DRCR.net, RETAIN T&E, RETAIN PRN und RESTORE PRN Mono (63.0 / 63.9 / 64.7 / 64.8).

Fazit: Das ideale evidenzbasierte anti-VEGF-Behandlungsschema bei DME steht noch aus. Die Studien zeigten aber, dass der Wert der (wo untersucht) zusätz-lichen Laserbehandlung bis Monat 36 fraglich ist. Die Behandlung am Visuser-folg auszurichten, erscheint kritisch, weil dieser auch von nicht-DME-korrelierten Faktoren abhängt, deutlich test- bzw. un-tersucherabhängig ist und funktionelle Änderungen ein früheres Signal gäben. Doch liess sich zeigen, dass die Individua-lisierung der Kontrolltermine zur sub-stanziellen Verminderung der Untersu-chungen führen kann (Retain). OCT-Studien wären wünschenswert. •

Gekürzte Fachinformation S. 284, Referenzen S. 349

Real-Life-Meeting, Interlaken 29.08.2014

De la théorie à la pratique. Cette année, le «Real-Life-Meeting» s’est penché sur un thème que les traitements médicamenteux doivent aussi pouvoir adresser : les résultats des grandes études contrôlées avec des critères de participation strictement définis devraient aussi pouvoir être atteints dans la pratique clinique. Aussi en ce qui concerne la sécurité. Les études d’enre-gistrement du Lucentis® ont montré de bons résultats sur l’acuité visuelle. Les utilisateurs trouvent qu’il est toutefois nécessaire d’adapter le schéma de traitement à la « vraie vie ». Il existe déjà de l’évidence pour les régimes modifiés. Lors du « Real-Life-Meeting», d’éminents partisans suisses de chaque schéma se sont réunis et ont discuté de la meilleure stratégie à adopter avec les « utilisateurs quotidiens ».

LUMINOUS1 ou : Etudes menées dans des conditions de vie réelle vs études contrôlées et randomisées

Les études contrôlées et randomisées avec une sélection pointue des populations de participants ont un très fort niveau de validité interne

(expérimental). Elles incluent pour-tant relativement peu de patients. Par exemple, la branche de l’étude MARINA2 recevant 0,5 mg de ranibizu-mab compte 240 patients. La validité externe de ces études est donc une question essentielle. En d’autres termes, peut-on s’attendre à obtenir des résultats similaires en conditions

réelles ? Le PD Dr Dr Daniel Barthel-mes nous parle des études actuelles menées dans le cadre de la pratique clinique quotidienne.

La très forte demande en termes de traite-ments anti-VEGF a largement motivé des études selon une approche pragmatique. Les données obtenues dans des condi-

Ophta_5-2014.indd 345 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage346

tions de vie réelles permettent d’améliorer les connaissances en matière d’efficacité et d’innocuité, d’autant plus que, bien sou-vent, les patients présentant des troubles cardiovasculaires, un diabète ou une acui-té visuelle qui n’entre pas dans les critères d’inclusion sont écartés des études. Durant la collecte des données dans des conditions de vie réelles, il faut prêter une attention particulière aux connaissances et à l’expérience du médecin traitant, mais aussi à l’autorisation dont les médica-ments font l’objet, aux modalités de rem-boursement et au lieu où réside le patient. Les données sont souvent insuffisantes (documents manquants), ou les petits re-gistres peuvent être biaisés. C’est le cas, par exemple, lorsque les données ne pro-viennent que de « bons » patients. Les trai-tements sont modifiés, les patients aban-donnent avant les visites de suivi et le dia-gnostic n’est souvent pas vérifié ou dépend du professionnel de la santé. Rassembler des données dans de larges re-gistres susceptibles d’inclure tous les pa-tients traités est une solution possible pour résoudre ce problème. Ainsi, la col-lecte de données prospectives LUMI-NOUS1 est un projet important qui vise, sur une période de 5 ans, à recenser 30 000 patients de 41 pays traités par ranibizu-mab (Lucentis®) souffrant d’une forme ex-sudative (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA humide), d’un œdème maculaire diabétique (OMD), d’une occlusion de veine réti-nienne (OVR) ou d’une perte de vision due à une néovascularisation choroï-

dienne (NVC) consécutive à une myopie pathologique (MP).Selon les données obtenues auprès de 2112 patients5 (déjà traités n=1829) après la pre-mière année, le traitement par ranibizu-mab atteint d’excellents résultats dans la pratique clinique. Le nombre d’injections est plus faible que durant les études d’au-torisation. L’acuité visuelle des patients ayant déjà été traités reste stable et aug-mente chez les patients nouvellement trai-tés dans une mesure escomptée. Le re-gistre inclut également des patients dont l’acuité visuelle ne correspond pas aux cri-tères d’inclusion de MARINA ainsi que tous les types de néovascularisation cho-roïdienne.Toutefois, ces résultats ne peuvent pas non plus être généralisés. Le PD Dr Dr Barthelmes a fait référence à la UK Natio-nal Database qui inclut les données de 11 135 patients ayant reçu en moyenne 5 injections durant les 12 premiers mois et ayant vu leur acuité visuelle augmenter de deux lettres (logMAR). Les patients bri-tanniques de l’étude LUMINOUS2 ont

obtenu un meilleur résultat que ceux qui n’en faisaient pas partie.

Synthèse : Le ranibizumab permet d’at-tendre d’excellents résultats en pratique clinique, chez des patients moins stricte-ment sélectionnés et dont les risques sont plus élevés. Les premières données du re-gistre de LUMINOUS le montrent égale-ment lorsque les schémas sont modifiés, si le nombre d’injections n’est pas trop faible. En dépit d’une collecte croissante de don-nées, aucun risque lié à l’innocuité du mé-dicalement n’a été signalé jusqu’à présent.

DMLA néovasculaire : To dry or not to dry?

« Sécher complètement ou tolérer du liquide ? » est une question à laquelle les médecins traitants sont constam-ment confrontés. La Dresse Irmela Mantel, MER, de l’Hôpital Jules-Gonin à Lausanne, a compilé l’évidence et répondu clairement à cette question : « Oui » à une sécheresse aussi complète que possible en cas de kystes intra- rétiniens, le liquide sous-rétinien pouvant quant à lui être plutôt toléré.

Une rétine sèche se rapproche le plus de la structure physiologique de la rétine. Le dé-roulement délétère naturel de la DMLA hu-mide repose sur l’activité exsudative et la masse tissulaire néovasculaire. Le traitement anti-exsudatif avec des substances anti-VEGF a eu un effet décisif sur ce mécanisme. Cependant, le facteur de croissance de

LUMINOUS3–6

Etude observationelle de 5 ans visant à éva-luer l’innocuité, l’efficacité, les régimes de traitement et la qualité de vie des patients traités par ranibizumab souffrant de DMLA humide (env. 93 %), d’un OMD (env. 5 %), d’une occlusion de veine rétinienne (env. 2 %) ou d’une néovascularisation choroï-dienne consécutive à une myopie patholo-gique. Objectif: n=30 000.Résultats préliminaires après 12 mois• Vision: +4,1 sur 60,9 lettres ETDRS chez

les patients n’ayant jamais été traités (n=132), -1.1 chez les patients déjà traités (61,2) (n=943)

• Nombre d’injections: 5,1 / 5,2• Visites de contrôle: 7,4 / 7,5

« Le risque d’un traitement insuffisant menace les résultats d’acuité visuelle. » Dr Irmela Mantel.

CaractéristiqueRisque

(odds ratio)Acuité visuelle au début de l’étude < 20 / 200

2,65

AG dans l’œil contralatéral 2,07

Liquide intra-rétinien 1,8 – 2,1

Prolifération angiomateuse rétinienne 1,69

Mensuel versus PRN 1,59

Ranibizumab versus bévacizumab 1,43

Allèle à risque de DMLA humide –

Liquide sous-rétinien 0,52 – 0,69

Tab. 1 Facteurs de risque pour le développement d’une atrophie géographique (AG) selon CATT (Grunwald 2014). PRN = pro re nata, au besoin.

« De bons résultats en terme d’acuité visuelle sont même atteints dans la pratique quotidienne chez des patients moins strictement sélectionnés et à plus haut risque », déclare le PD Dr méd. Dr phil. Daniel Barthelmes.

Ophta_5-2014.indd 346 29.09.14 15:57

Page 58: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 347

l’endothélium vasculaire VEGF remplit également de nombreuses fonctions phy-siologiques dans la rétine, en tant que fac-teur de survie des vaisseaux, de l’épithé-lium pigmentaire, des cellules ganglion-naires rétiniennes, des photorécepteurs et des cellules de Müller.7–10

Les données sur un traitement à long terme avec ranibizumab ont relativement régulièrement montré le développement d’une atrophie. Les patients des études ANCHOR,11 MARINA1 et HORI-ZON12 pour lesquels des images réti-niennes analysables étaient à disposition 7 ans après le début du traitement (n=58), ont présenté une atrophie chez 98 % (89 % fovéolaire) et une fibrose chez 61 % (39 % fovéolaire).13

L’étude CATT a examiné l’apparition nou-velle d’une atrophie géographique (AG) après 2 ans, qui a été démontrée chez 18,3 % des patients.14 Les facteurs associés sont re-présentés dans le Tableau 1. Curieusement, le liquide sous-rétinien a permis de réduire le risque de 31 à 48 %. Le gain d’acuité vi-suelle et le contrôle du liquide étaient les meilleurs sous un traitement mensuel fixe par ranibizumab, mais l’incidence d’atro-phie était également la plus élevée. Une mé-ta-analyse incluant les résultats de l’étude IVAN a permis de confirmer ces résultats, tout en faisant disparaître l’effet du médica-ment (ranibizumab versus bévacizumab). Concernant les gains d’acuité visuelle, qui n’étaient jamais meilleurs qu’avec des injec-tions mensuelles, on ne peut cependant en aucun cas recommander de renoncer aux injections en raison du risque d’atrophie, lorsqu’un traitement est indiqué en raison de la présence de liquide.De plus, le risque d‘un traitement insuffi-sant représente un véritable danger, comme cela a été montré dans des publications « real-life », et menace nettement plus les ré-sultats d’acuité visuelle que le risque d’atro-

phie lié à un éventuel surtraitement. La base de données du Royaume-Uni avec 11’135 patients, 12’951 yeux et 92’976 in-jections selon le schéma PRN a montré une amélioration de l’acuité visuelle seulement initialement. Cette amélioration a été per-due progressivement sur le suivi de 3 ans, en corrélation avec un faible nombre d’in-jections (5,7 injections durant la première année de traitement, 3,7 injections durant la deuxième et la troisième année).15 Cela correspond aux résultats de la méta-ana-lyse du Professeur Gerding, réalisée sur les résultats à un an de suivi provenant de 47 études cliniques avec 11’706 yeux: un nombre d’injections moyen de moins de 6,8 était souvent associé à de mauvais gains d’acuité visuelle, tandis qu’un nombre d’injections moyen de plus de 7,2 était le garant de bons résultats.16 Bien entendu, une rétine sèche n’est en soi pas suffisante pour permettre une bonne vue: Comme l’a démontré l’étude CATT, si une rétine trop mince (< 120 µm) appa-raît sous traitement mensuel ou PRN, l’acuité visuelle est tout aussi mauvaise que lorsque la rétine présente un œdème per-sistant (> 212 µm).17 Une analyse post-hoc de l’étude EXCITE a également montré que le meilleur gain d’acuité visuelle, chez des patients qui avaient au départ une ré-tine très épaisse (> 275 µm), était atteint lorsque la diminution moyenne de l’épais-seur de la rétine était comprise entre des valeurs de 150 à 250 µm. Les patients avec une diminution de l’épaisseur rétinienne centrale en dessous de 150 µm ont atteint un gain d’acuité visuelle de 5 lettres, ceux avec une épaisseur rétinienne centrale entre 250 et 300 µm ont gagné 4 lettres.18 Même si la meilleure épaisseur rétinienne se situe entre 120 et 250 µm, on ne peut pas en conclure que l’on doit laisser un peu de liquide pour maintenir une « épaisseur normale ». Si une rétine peut devenir trop

ÉtudeIntervalle d’injection

individualiséSuivi

individualiséBasé sur l’acuité

visuelleBasé sur

l’OCTGain de lettres

M24Nombre

d’injections M24Visites de

contrôle M24RISE / RIDE – – – – 11,7 24 24

RESTORE + – + – 7,9 11,2 24

DRCR + + + + 9 12 23 (26)

RETAIN T&E (24) + + + – 6,5 12,6 15,7

RETAIN PRN (24) + – + – 8,1 10,7 23,7 (24)

Tab. 2 Comparaison des options de traitement «basées sur l’évidence» de l’œdème maculaire diabétique, jusqu’à 24 mois. M24 = suivi de 24 mois.

« Des rendez-vous de suivi individualisés peuvent conduire à une diminution substantielle des examens. » Prof. Dr Stephan Michels.

mince sous traitement anti-VEGF, cela té-moigne d’une perte de substance qui ne peut naturellement en aucun cas être com-pensée par du liquide. Une rétine artifi-ciellement d’épaisseur normale ne fonc-tionnerait pas mieux. Même s’il ressort de ce qui précède qu’il est recommandé de sécher la rétine aussi bien que possible, il existe cependant rela-tivement souvent des cas dans lesquels même un traitement mensuel ne permet pas d’obtenir une rétine sèche. Selon les observations personnelles de l’interve-nante, un patient sur quatre à huit ne pré-sente jamais une rétine sèche durant la pre-mière année, malgré des injections men-suelles. Rétrospectivement, 25 % de cas ré-fractaires ont été démontrés sous régime PRN.19 Dans CATT, du liquide était en-core détectable au moins une fois chez 51 % des patients traités mensuellement sur 12 mois, y compris sous l’épithélium pigmentaire rétinien (RPE). En dépit du liquide réfractaire, une bonne acuité vi-suelle est possible, même sur une durée de 3 ans, et est même la règle selon une étude de l’intervenante (sous presse). Cepen-dant, du liquide sous-rétinien réfractaire entraîne une perte plus faible d’acuité vi-suelle que les kystes intra-rétiniens réfrac-taires, et ceux-ci débutent déjà avec

Ophta_5-2014.indd 347 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage348

Lucentis® (Ranibizumab): C: Solution injectable intraocu-laire, 10 mg / ml de ranibizumab; excipients: α,α-trehalose dihydrate, histidine, chlorhydrate d’histidine monohydraté, polysorbate 20, Aqua ad inject. I: Lucentis est indiqué dans le traitement 1) de la forme exsudative (humide) de la dégé-nérescence maculaire liée à l’âge (DMLA humide), 2) d’une perte de vision due à un œdème maculaire diabétique (OMD), 3) d’une perte de vision due à un œdème maculaire consécutif à une occlusion de veine rétinienne (occlusion de branche veineuse rétinienne OBVR et occlusion de la veine centrale de la rétine [OVCR]. P: Lucentis est administré par injection intravitréenne et ne doit être utilisé que par un ophtalmologue qualifié. La dose recommandée est de 0.5 mg (0.05 ml). L’administration s’effectue à un mois d’in-tervalle. Traitement d’un OMD or d’une OVR: mensuel jusqu’à la stabilisation de la vision sous Lucentis lors de trois contrôles mensuels consécutifs; le traitement sera repris dès l’apparition d’une nouvelle perte de vision et sera poursuivi jusqu’à ce que la vision sous Lucentis soit stable lors de trois contrôles mensuels consécutifs. Traitement d’une DMLA hu-mide: mensuel; si la réalisation des injections mensuelles n’est pas possible, le traitement repose comme le traitement d’un OMD or d’une OVR. L’administration de Lucentis doit avoir lieu sous des conditions d’asepsie. Après l’injection, surveiller la pression intraoculaire du patient. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. CI: Hypersensibilité au rani-bizumab ou à l’un des excipients. Lucentis est contre-indi-qué chez les patients atteints d’infections oculaires ou pé-rioculaires ainsi que chez les patients présentant une in-flammation intraoculaire active. PE: Une endophtalmie in-fectieuse et des décollements de la rétine peuvent survenir lors d’injections intravitréennes, il faudra utiliser des tech-niques d’injection aseptiques lors de l’injection de Lucentis. En outre, il faudra surveiller les patients dans les jours qui

suivent l’injection afin de déceler une infection à temps et de pouvoir la traiter. Une augmentation transitoire de la pression intraoculaire a été observée dans les 60 minutes suivant l’injection de Lucentis. Une augmentation prolon-gée de la pression intraoculaire a aussi été rapportée. Il fau-dra surveiller la pression intraoculaire ainsi que la perfusion de l’artère centrale de la rétine et les traiter le cas échéant. Il existe un risque potentiel d’événements thromboembo-liques artériels dans le cas d’une application intravitréenne d’inhibiteurs du VEGF (vascular endothelial growth factor). Le risque est éventuellement accru chez les patients présen-tant un risque connu d’AVC. Iritis et viritis ont été observées chez les patients montrant les plus hauts titres d’immuno-réactivité. Les données sont limitées chez les patients ayant des antécédents d’épisodes d’OVR et chez les patients pré-sentant une forme ischémique d’OVR. Le traitement n’est pas recommandé chez les patients présentant une OVR asso-ciée à des Novartis Pharma Schweiz AG Drug Regulatory Af-fairs signes cliniques de perte visuelle irréversible d’origine ischémique. Si une injection de Lucentis est prévue le même jour qu’une photocoagulation au laser, on appliquera l’injec-tion au plus tôt 30 minutes après le traitement au laser. Ra-nibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et pendant l’allaitement, sauf en cas de nécessité absolue. Chez les patientes qui envisagent une grossesse, le ranibizu-mab doit être arrêté 3 mois avant. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. IA: Aucune étude spéciale d’interactions n’a été effectuée. EI: Très fréquent: nasopharyngite, inflam-mations intraoculaires, inflammation du corps vitré, décol-lement du corps vitré, hémorragie rétinienne, troubles vi-suels, douleurs oculaires, mouches volantes, hémorragies conjonctivales, irritation oculaire, sensation de corps étran-ger dans les yeux, larmoiement accru, blépharite, prurit, cé-phalées, douleurs articulaires; Fréquent: grippe, infections

des voies urinaires, anémie, réactions d’hypersensibilité, état anxieux, AVC, dégénérescence rétinienne, troubles de la rétine, décollement de la rétine, déchirures de la rétine, dé-collement de l’épithélium pigmentaire rétinien, déchirures dans l’épithélium pigmentaire rétinien, détérioration de la vision, hémorragies et altérations du corps vitré, uvéite, in-flammation de l’iris, iridocyclite, cataracte (sous-capsu-laire), opacification de la capsule postérieure du cristallin, kératite superficielle, abrasions de la cornée, trouble de l’humeur aqueuse, vision floue, hémorragie au site d’injec-tion, hémorragies oculaires, conjonctivite (allergique), sé-crétion oculaire, photopsie, photophobie, troubles ocu-laires, douleurs et œdème des paupières, hyperémie conjonctivale, toux, nausée; Occasionnel: endophtalmie, hy-popion, hyphéma, kératopathie, adhérence de l’iris, nécro-lyse et œdème de la cornée, stries dans la cornée, douleurs et irritations au site d’injection, perte de la vue, irritations des paupières, réactions allergiques (éruptions cutanées, urti-caires, prurit, érythèmes); Troubles cardio-vasculaires: Des événements thromboemboliques artériels, tels que des dé-cès d’origine vasculaire, des infarctus du myocarde non mor-tels, des accidents vasculaires cérébraux ischémiques non mortels et des accidents vasculaires cérébraux hémorra-giques non mortels, ont été mis en rapport avec la disponibi-lité systémique d’inhibiteurs très puissants du VEGF. Les ef-fets indésirables sévères liés à la procédure d’injection com-prennent: endophtalmie, décollement de rétine rhegmato-gène, déchirure de la rétine et cataracte traumatique iatrogène. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. Pr: 1 flacon-ampoule de 2.3 mg en 0.23 ml*. Catégorie de vente: B. * admis par les caisses-maladie. Pour de plus amples in-formations, veuillez consulter www.swissmedicinfo.ch. TdA: Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; adresse: Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, tél. 041 763 71 11 V12.

une acuité visuelle plus basse. Ceci a égale-ment été démontré dans CATT (2013).

Synthèse : un traitement insuffisant constitue le plus grand danger pour l’acui-té visuelle et doit être évité dans tous les cas. Un traitement excessif implique le risque potentiel d’aggraver l’évolution na-turelle de l’atrophie. L’art se trouve donc dans le juste milieu entre un traitement intensif et un traitement excessif.

Traitement anti-VEGF pour l’œdème maculaire diabétique : Quelle stratégie adopter ?

Dans les études RISE et RIDE 20 à 36 mois de suivi, le traitement de l’œdème maculaire diabétique (OMD) a été effectué avec ranibizumab selon un régime mensuel. En comparaison avec le groupe « injections fictives » , une amélioration importante de l’acuité visuelle a été observée (+12,4 et +11,2

lettres respectivement contre +4,5 dans le groupe contrôle « injections fictives »).20 Depuis, des études consécutives ont examiné si un tel résultat peut être atteint avec moins de 34 à 35 injections et 36 visites de contrôle. Présentation du Dr Stephan Michels de l’Hôpital Triemli à Zurich.

Dans la pratique clinique, les schémas ri-gides vont à l’encontre de la compliance des patients et de la gestion des ressources et des coûts. Les courbes d’acuité visuelle dans les études pivots ont à peine changé entre 12 et 36 mois de suivi, et aucune stratégie de sortie de traitement n’était dé-finie. Une adaptation personnalisée pour chaque cas manquait.Une troisième stratégie a été investiguée dans l’étude du DRCR Network à 36 mois.22 Après une phase initiale de quatre injections à un intervalle de 4 semaines, une injection supplémentaire a été admi-nistrée à la semaine 16 ou 20 lorsque les critères de succès n’étaient pas remplis

(acuité visuelle > 20 / 20 ou zone centrale [central subfield, CSF] < 250 µm à l’OCT).Dans ce cas, on a continué à injecter toutes les quatre semaines, lors d’une di-minution du CSF d’au moins 10 % ou lors d’un gain d’acuité visuelle de 5 lettres. Dans tous les autres cas, la décision de re-traitement appartenait au médecin inves-tigateur. Après 52 semaines, les visites de contrôle étaient planifiées toutes les 8 se-maines, un intervalle qui a été ultérieure-ment prolongé jusqu’à 16 semaines si au-cun traitement n’était nécessaire lors de trois visites de contrôle consécutives. Une amélioration de l’acuité visuelle de 10 lettres a été atteinte dans cette étude avec 15 injections et 30 visites de contrôle.22

Les critères de récidive n’étaient non plus pas définis dans ce cas. Le critère de « 10 % de baisse du CSF » est peu utilisé dans la pratique, et la valeur de seuil d’une réduc-tion du CSF à 250 microns dépend du sys-tème, selon le Prof. Michels. Le bien-fon-dé d’une dose de charge n’est pas clair. L’extension des intervalles de contrôle dé-

Ophta_5-2014.indd 348 29.09.14 15:57

Page 59: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 347

l’endothélium vasculaire VEGF remplit également de nombreuses fonctions phy-siologiques dans la rétine, en tant que fac-teur de survie des vaisseaux, de l’épithé-lium pigmentaire, des cellules ganglion-naires rétiniennes, des photorécepteurs et des cellules de Müller.7–10

Les données sur un traitement à long terme avec ranibizumab ont relativement régulièrement montré le développement d’une atrophie. Les patients des études ANCHOR,11 MARINA1 et HORI-ZON12 pour lesquels des images réti-niennes analysables étaient à disposition 7 ans après le début du traitement (n=58), ont présenté une atrophie chez 98 % (89 % fovéolaire) et une fibrose chez 61 % (39 % fovéolaire).13

L’étude CATT a examiné l’apparition nou-velle d’une atrophie géographique (AG) après 2 ans, qui a été démontrée chez 18,3 % des patients.14 Les facteurs associés sont re-présentés dans le Tableau 1. Curieusement, le liquide sous-rétinien a permis de réduire le risque de 31 à 48 %. Le gain d’acuité vi-suelle et le contrôle du liquide étaient les meilleurs sous un traitement mensuel fixe par ranibizumab, mais l’incidence d’atro-phie était également la plus élevée. Une mé-ta-analyse incluant les résultats de l’étude IVAN a permis de confirmer ces résultats, tout en faisant disparaître l’effet du médica-ment (ranibizumab versus bévacizumab). Concernant les gains d’acuité visuelle, qui n’étaient jamais meilleurs qu’avec des injec-tions mensuelles, on ne peut cependant en aucun cas recommander de renoncer aux injections en raison du risque d’atrophie, lorsqu’un traitement est indiqué en raison de la présence de liquide.De plus, le risque d‘un traitement insuffi-sant représente un véritable danger, comme cela a été montré dans des publications « real-life », et menace nettement plus les ré-sultats d’acuité visuelle que le risque d’atro-

phie lié à un éventuel surtraitement. La base de données du Royaume-Uni avec 11’135 patients, 12’951 yeux et 92’976 in-jections selon le schéma PRN a montré une amélioration de l’acuité visuelle seulement initialement. Cette amélioration a été per-due progressivement sur le suivi de 3 ans, en corrélation avec un faible nombre d’in-jections (5,7 injections durant la première année de traitement, 3,7 injections durant la deuxième et la troisième année).15 Cela correspond aux résultats de la méta-ana-lyse du Professeur Gerding, réalisée sur les résultats à un an de suivi provenant de 47 études cliniques avec 11’706 yeux: un nombre d’injections moyen de moins de 6,8 était souvent associé à de mauvais gains d’acuité visuelle, tandis qu’un nombre d’injections moyen de plus de 7,2 était le garant de bons résultats.16 Bien entendu, une rétine sèche n’est en soi pas suffisante pour permettre une bonne vue: Comme l’a démontré l’étude CATT, si une rétine trop mince (< 120 µm) appa-raît sous traitement mensuel ou PRN, l’acuité visuelle est tout aussi mauvaise que lorsque la rétine présente un œdème per-sistant (> 212 µm).17 Une analyse post-hoc de l’étude EXCITE a également montré que le meilleur gain d’acuité visuelle, chez des patients qui avaient au départ une ré-tine très épaisse (> 275 µm), était atteint lorsque la diminution moyenne de l’épais-seur de la rétine était comprise entre des valeurs de 150 à 250 µm. Les patients avec une diminution de l’épaisseur rétinienne centrale en dessous de 150 µm ont atteint un gain d’acuité visuelle de 5 lettres, ceux avec une épaisseur rétinienne centrale entre 250 et 300 µm ont gagné 4 lettres.18 Même si la meilleure épaisseur rétinienne se situe entre 120 et 250 µm, on ne peut pas en conclure que l’on doit laisser un peu de liquide pour maintenir une « épaisseur normale ». Si une rétine peut devenir trop

ÉtudeIntervalle d’injection

individualiséSuivi

individualiséBasé sur l’acuité

visuelleBasé sur

l’OCTGain de lettres

M24Nombre

d’injections M24Visites de

contrôle M24RISE / RIDE – – – – 11,7 24 24

RESTORE + – + – 7,9 11,2 24

DRCR + + + + 9 12 23 (26)

RETAIN T&E (24) + + + – 6,5 12,6 15,7

RETAIN PRN (24) + – + – 8,1 10,7 23,7 (24)

Tab. 2 Comparaison des options de traitement «basées sur l’évidence» de l’œdème maculaire diabétique, jusqu’à 24 mois. M24 = suivi de 24 mois.

« Des rendez-vous de suivi individualisés peuvent conduire à une diminution substantielle des examens. » Prof. Dr Stephan Michels.

mince sous traitement anti-VEGF, cela té-moigne d’une perte de substance qui ne peut naturellement en aucun cas être com-pensée par du liquide. Une rétine artifi-ciellement d’épaisseur normale ne fonc-tionnerait pas mieux. Même s’il ressort de ce qui précède qu’il est recommandé de sécher la rétine aussi bien que possible, il existe cependant rela-tivement souvent des cas dans lesquels même un traitement mensuel ne permet pas d’obtenir une rétine sèche. Selon les observations personnelles de l’interve-nante, un patient sur quatre à huit ne pré-sente jamais une rétine sèche durant la pre-mière année, malgré des injections men-suelles. Rétrospectivement, 25 % de cas ré-fractaires ont été démontrés sous régime PRN.19 Dans CATT, du liquide était en-core détectable au moins une fois chez 51 % des patients traités mensuellement sur 12 mois, y compris sous l’épithélium pigmentaire rétinien (RPE). En dépit du liquide réfractaire, une bonne acuité vi-suelle est possible, même sur une durée de 3 ans, et est même la règle selon une étude de l’intervenante (sous presse). Cepen-dant, du liquide sous-rétinien réfractaire entraîne une perte plus faible d’acuité vi-suelle que les kystes intra-rétiniens réfrac-taires, et ceux-ci débutent déjà avec

Ophta_5-2014.indd 347 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage348

Lucentis® (Ranibizumab): C: Solution injectable intraocu-laire, 10 mg / ml de ranibizumab; excipients: α,α-trehalose dihydrate, histidine, chlorhydrate d’histidine monohydraté, polysorbate 20, Aqua ad inject. I: Lucentis est indiqué dans le traitement 1) de la forme exsudative (humide) de la dégé-nérescence maculaire liée à l’âge (DMLA humide), 2) d’une perte de vision due à un œdème maculaire diabétique (OMD), 3) d’une perte de vision due à un œdème maculaire consécutif à une occlusion de veine rétinienne (occlusion de branche veineuse rétinienne OBVR et occlusion de la veine centrale de la rétine [OVCR]. P: Lucentis est administré par injection intravitréenne et ne doit être utilisé que par un ophtalmologue qualifié. La dose recommandée est de 0.5 mg (0.05 ml). L’administration s’effectue à un mois d’in-tervalle. Traitement d’un OMD or d’une OVR: mensuel jusqu’à la stabilisation de la vision sous Lucentis lors de trois contrôles mensuels consécutifs; le traitement sera repris dès l’apparition d’une nouvelle perte de vision et sera poursuivi jusqu’à ce que la vision sous Lucentis soit stable lors de trois contrôles mensuels consécutifs. Traitement d’une DMLA hu-mide: mensuel; si la réalisation des injections mensuelles n’est pas possible, le traitement repose comme le traitement d’un OMD or d’une OVR. L’administration de Lucentis doit avoir lieu sous des conditions d’asepsie. Après l’injection, surveiller la pression intraoculaire du patient. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. CI: Hypersensibilité au rani-bizumab ou à l’un des excipients. Lucentis est contre-indi-qué chez les patients atteints d’infections oculaires ou pé-rioculaires ainsi que chez les patients présentant une in-flammation intraoculaire active. PE: Une endophtalmie in-fectieuse et des décollements de la rétine peuvent survenir lors d’injections intravitréennes, il faudra utiliser des tech-niques d’injection aseptiques lors de l’injection de Lucentis. En outre, il faudra surveiller les patients dans les jours qui

suivent l’injection afin de déceler une infection à temps et de pouvoir la traiter. Une augmentation transitoire de la pression intraoculaire a été observée dans les 60 minutes suivant l’injection de Lucentis. Une augmentation prolon-gée de la pression intraoculaire a aussi été rapportée. Il fau-dra surveiller la pression intraoculaire ainsi que la perfusion de l’artère centrale de la rétine et les traiter le cas échéant. Il existe un risque potentiel d’événements thromboembo-liques artériels dans le cas d’une application intravitréenne d’inhibiteurs du VEGF (vascular endothelial growth factor). Le risque est éventuellement accru chez les patients présen-tant un risque connu d’AVC. Iritis et viritis ont été observées chez les patients montrant les plus hauts titres d’immuno-réactivité. Les données sont limitées chez les patients ayant des antécédents d’épisodes d’OVR et chez les patients pré-sentant une forme ischémique d’OVR. Le traitement n’est pas recommandé chez les patients présentant une OVR asso-ciée à des Novartis Pharma Schweiz AG Drug Regulatory Af-fairs signes cliniques de perte visuelle irréversible d’origine ischémique. Si une injection de Lucentis est prévue le même jour qu’une photocoagulation au laser, on appliquera l’injec-tion au plus tôt 30 minutes après le traitement au laser. Ra-nibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et pendant l’allaitement, sauf en cas de nécessité absolue. Chez les patientes qui envisagent une grossesse, le ranibizu-mab doit être arrêté 3 mois avant. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. IA: Aucune étude spéciale d’interactions n’a été effectuée. EI: Très fréquent: nasopharyngite, inflam-mations intraoculaires, inflammation du corps vitré, décol-lement du corps vitré, hémorragie rétinienne, troubles vi-suels, douleurs oculaires, mouches volantes, hémorragies conjonctivales, irritation oculaire, sensation de corps étran-ger dans les yeux, larmoiement accru, blépharite, prurit, cé-phalées, douleurs articulaires; Fréquent: grippe, infections

des voies urinaires, anémie, réactions d’hypersensibilité, état anxieux, AVC, dégénérescence rétinienne, troubles de la rétine, décollement de la rétine, déchirures de la rétine, dé-collement de l’épithélium pigmentaire rétinien, déchirures dans l’épithélium pigmentaire rétinien, détérioration de la vision, hémorragies et altérations du corps vitré, uvéite, in-flammation de l’iris, iridocyclite, cataracte (sous-capsu-laire), opacification de la capsule postérieure du cristallin, kératite superficielle, abrasions de la cornée, trouble de l’humeur aqueuse, vision floue, hémorragie au site d’injec-tion, hémorragies oculaires, conjonctivite (allergique), sé-crétion oculaire, photopsie, photophobie, troubles ocu-laires, douleurs et œdème des paupières, hyperémie conjonctivale, toux, nausée; Occasionnel: endophtalmie, hy-popion, hyphéma, kératopathie, adhérence de l’iris, nécro-lyse et œdème de la cornée, stries dans la cornée, douleurs et irritations au site d’injection, perte de la vue, irritations des paupières, réactions allergiques (éruptions cutanées, urti-caires, prurit, érythèmes); Troubles cardio-vasculaires: Des événements thromboemboliques artériels, tels que des dé-cès d’origine vasculaire, des infarctus du myocarde non mor-tels, des accidents vasculaires cérébraux ischémiques non mortels et des accidents vasculaires cérébraux hémorra-giques non mortels, ont été mis en rapport avec la disponibi-lité systémique d’inhibiteurs très puissants du VEGF. Les ef-fets indésirables sévères liés à la procédure d’injection com-prennent: endophtalmie, décollement de rétine rhegmato-gène, déchirure de la rétine et cataracte traumatique iatrogène. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. Pr: 1 flacon-ampoule de 2.3 mg en 0.23 ml*. Catégorie de vente: B. * admis par les caisses-maladie. Pour de plus amples in-formations, veuillez consulter www.swissmedicinfo.ch. TdA: Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; adresse: Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, tél. 041 763 71 11 V12.

une acuité visuelle plus basse. Ceci a égale-ment été démontré dans CATT (2013).

Synthèse : un traitement insuffisant constitue le plus grand danger pour l’acui-té visuelle et doit être évité dans tous les cas. Un traitement excessif implique le risque potentiel d’aggraver l’évolution na-turelle de l’atrophie. L’art se trouve donc dans le juste milieu entre un traitement intensif et un traitement excessif.

Traitement anti-VEGF pour l’œdème maculaire diabétique : Quelle stratégie adopter ?

Dans les études RISE et RIDE 20 à 36 mois de suivi, le traitement de l’œdème maculaire diabétique (OMD) a été effectué avec ranibizumab selon un régime mensuel. En comparaison avec le groupe « injections fictives » , une amélioration importante de l’acuité visuelle a été observée (+12,4 et +11,2

lettres respectivement contre +4,5 dans le groupe contrôle « injections fictives »).20 Depuis, des études consécutives ont examiné si un tel résultat peut être atteint avec moins de 34 à 35 injections et 36 visites de contrôle. Présentation du Dr Stephan Michels de l’Hôpital Triemli à Zurich.

Dans la pratique clinique, les schémas ri-gides vont à l’encontre de la compliance des patients et de la gestion des ressources et des coûts. Les courbes d’acuité visuelle dans les études pivots ont à peine changé entre 12 et 36 mois de suivi, et aucune stratégie de sortie de traitement n’était dé-finie. Une adaptation personnalisée pour chaque cas manquait.Une troisième stratégie a été investiguée dans l’étude du DRCR Network à 36 mois.22 Après une phase initiale de quatre injections à un intervalle de 4 semaines, une injection supplémentaire a été admi-nistrée à la semaine 16 ou 20 lorsque les critères de succès n’étaient pas remplis

(acuité visuelle > 20 / 20 ou zone centrale [central subfield, CSF] < 250 µm à l’OCT).Dans ce cas, on a continué à injecter toutes les quatre semaines, lors d’une di-minution du CSF d’au moins 10 % ou lors d’un gain d’acuité visuelle de 5 lettres. Dans tous les autres cas, la décision de re-traitement appartenait au médecin inves-tigateur. Après 52 semaines, les visites de contrôle étaient planifiées toutes les 8 se-maines, un intervalle qui a été ultérieure-ment prolongé jusqu’à 16 semaines si au-cun traitement n’était nécessaire lors de trois visites de contrôle consécutives. Une amélioration de l’acuité visuelle de 10 lettres a été atteinte dans cette étude avec 15 injections et 30 visites de contrôle.22

Les critères de récidive n’étaient non plus pas définis dans ce cas. Le critère de « 10 % de baisse du CSF » est peu utilisé dans la pratique, et la valeur de seuil d’une réduc-tion du CSF à 250 microns dépend du sys-tème, selon le Prof. Michels. Le bien-fon-dé d’une dose de charge n’est pas clair. L’extension des intervalles de contrôle dé-

Ophta_5-2014.indd 348 29.09.14 15:57

Page 60: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 349

Impressum / Mentions légales

REAL-LIFE-Meeting, Interlaken 29.08.2014

Verlag / u. novotny fachverlagÉdition : ein Bereich der novomedtext AG Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen +41 71 688 58 00 [email protected] : Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 14, 6343 RischRedaktion / novomedtext AGRédaction : Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 BottighofenLayout / Corina Brändle, heussercrea agMaquette : Schachenstrasse 9 CH-9016 St. GallenDruck / UD Medien AG, Impression : Reusseggstrasse 9 CH-6002 LuzernPhotographie : Simon Bielander, BaselTraduction : nlgworldwide.com

pend de décisions de retraitement non clairement définies, car ces parties du pro-tocole n’étaient pas « réglementées ». L’étude RETAIN23 a évalué d’autres stra-tégies, mais seulement sur 24 mois. Deux groupes ont été traités selon le schéma « Treat and Extend » (dans le groupe I RAN 0,5 mg et laser, dans le groupe II RAN en monothérapie), dans le groupe III un traitement « PRN » avec un suivi men-suel. Tous les groupes ont été traités avec ranibizumab à un intervalle de 4 semaines jusqu’à stabilisation de l’acuité visuelle. Dans les bras du régime Treat and Extend de l’étude RETAIN, des critères plus pré-cis définissaient comment les intervalles de monitoring et de traitement pouvaient être allongés, respectivement raccourcis

lorsque l’acuité visuelle était stable. Dans les trois groupes, aucune différence signi-ficative n’a été observée à 12 et 24 mois en terme d’acuité visuelle (groupe I 6,8 / 8,3 lettres, groupe II 6,8 / 6,5 lettres, groupe III 7,4 / 8,1 lettres). La diminution moyenne du CSF était également simi-laire. Une différence était toutefois évi-dente : le nombre de visites de contrôles a pu être réduit de 40 % dans le groupe Treat and Extend. Environ 70 % des pa-tients suivant le schéma Treat and Extend ont bénéficié d’intervalles de suivi d’au moins deux mois.Il ne s’agit pas d’un schéma Treat and Ex-tend classique, car des extensions de l’in-tervalle de contrôle étaient prévues même en absence de traitement. L’extension ini-tiale directement de quatre semaines doit être remise en question.Un résumé des résultats figure dans le ta-bleau 2. Pour une comparaison des straté-gies et des résultats de l’étude, il faut tenir compte du fait que l’acuité visuelle initiale au moment des études est un indicateur potentiel de son amélioration. Dans les études RISE et RIDE, l’acuité visuelle au moment de l’inclusion dans l’étude (56,9 lettres ETDRS) était inférieure à celle dans les études DRCR.net, RETAIN Treat and Extend, RETAIN PRN et RESTORE PRN Monothérapie (63,0 / 63,9 / 64,7 / 64,8).

Synthèse : Un schéma idéal de traitement par anti-VEGF de l’OMD basé sur l’évi-dence n’est pas encore disponible. Les études ont montré que l’addition du laser, si elle était étudiée, reste discutable sur 36 mois. Baser le traitement sur le succès de l’acuité visuelle semble critique, car celle-ci dépend aussi de facteurs non-corrélés à l’OMD, elle est très dépendante du test res-pectivement de l’investigateur, et que des changements morphologiques donnent des signaux plus précoces. Il a cependant été dé-montré qu’une individualisation des visites de contrôle permet une réduction substan-tielle des examens (RETAIN). Des études basées sur l’OCT seraient souhaitables. •

Referenzen / Références1. LUMINOUS: Observe the Effectiveness and Safety of

Ranibizumab in Real Life Setting (LUMINOUS). ClinicalTrials.gov Identifier: NCT01318941.

2. Chang TS, Bressler NM, Fine JT, et al. Arch Ophthalmol. 2007;125:1460-9.

3. Mitchell P. Observe the effectiveness and safety of ranibizumab in real-life setting. Paper presented at the 2013 Annual Meeting of the American Academy of

Ophthalmology; November 16-19, 2013; New Orleans, LA.4. Holz FG, Bandello F, Gillies M, et al. Br J Ophthalmol.

2013;97:1161-7.5. Mitchell P. ARVO 2014 Program Number: 3062.6. Brand CS. ARVO 2014, Program Number 3061.7. Ford KM, Saint-Geniez M, et al. Invest Ophthalmol Vis Sci.

2011;52:9478-87. 8. Saint-Geniez M, Kurihara T, et al. Proc Natl Acad Sci USA.

2009;106:18751-6.9. Nishijima K, NG YS, at al. Am J Pathol. 2007l;171:53-67.10. Saint-Geniez M, Maharaj AS, et al. PLoS One.

2008;3(11):e3554. 11. Brown DM, Michels M, Kaiser PK, et al. Ophthalmology.

2009 Jan;116(1):57-65.12. Singer MA, Awh CC, Sadda S, et al. Ophthalmology. 2012

Jun;119(6):1175-83.13. Rofagha S, Bhisitkul RB, Boyer DS, et al. Ophthalmology.

2013;120:2292-9.14. Grunwald JE, et al. Ophthalmology 2014;121:150-61. 15. Writing Committee for the UK Age-Related Macular

Degeneration EMR Users Group. Ophthalmology 2014;121:1092-101.

16. Gerding H. Klin Mbl Augenheilkd. 2014;231:427-31. 17. Jaffe GJ, et al. CATT Trials Research Group. Ophthalmolo-

gy 2013;120:1860-70. 18. Yang YC. ARVO 2014, Program number 1313.19. Dadgostar H, et al. Ophthalmology 2009;116:1740-7. 20. Bressler NM, Varma R, Suñer IJ, et al. RIDE and RISE

Research Group. Ophthalmology 2013;120:2013-22. 21. RESTORE Extension Study Group. Ophthalmology

2014;121:1045-53. 22. Elman, MJ, et al. Diabetic Retinopathy Clinical Research

Network. Ophthalmology 2012; 119: 2312–8.23. Campochiaro PA, Sophie R, Pearlman J, et al.

Ophthalmology 2014;121:209-19.24. CATT: Martin DF, Maguire MG, Fine SL, et al. CATT

Research Group. Ophthalmology 2012 Jul;119:1388-98.

Traitement PRN basé sur l’acuité visuellePour combler cette lacune, la « stratégie PRN basée sur l’acuité visuelle » a été également ex-périmentée sur 36 mois dans l’étude RESTORE.21 Les patients ont reçu en moyenne 12 injections sur 36 mois lors des 36 visites de contrôle.

RESTORE21

Injections intravitréennes mensuelles jusqu’à la stabilisation de l’acuité visuelle = aucune amélioration de l’acuité visuelle par rapport aux deux dernières visites de contrôle, ou meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) > 84 lettres, indépendamment des résultats morphologiques. • Contrôles mensuels• Retraitement en cas de perte visuelle

due à l’OMD• Amélioration de l’acuité visuelle

après 12 mois de 7,9 lettres• Amélioration de l’acuité visuelle

après 36 mois de 8 lettres • Visites de contrôle : 36• Injections : 12 • Épaisseur de la rétine : Nouvelle

baisse au fil des mois 13 – 36

Inconvénients : • La morphologie (qui réagit plus

rapidement) n’est pas considérée ici comme un aspect de la stabilité

• Les rendez-vous mensuels sont difficiles à respecter dans la vie quotidienne

• MAVC peu fiable dans la routine clinique • Le suivi mensuel ne tient pas compte des

intervalles individuels de récidive

Ophta_5-2014.indd 349 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue350

Oktober / Octobre 2014Vierter St. Galler Ophtag, St. Gallen 23.10.2014

Organisation: PD Dr. med. Christophe Valmaggia Augenklinik St. GallenReferenten / Themen: Dr. Dagmar Ammann: Lidchirurgie; Dr. Marco

Alder: Hornhautchirurgie; Dr. Elena Catalano: Endokrine Orbitopathie; Prof. Dr. Justus Garweg (Bern): Uveitis; Dr. Ulfert Grimm: Verkehrsmedizin; Dr. Frances Meier-Gibbons (Rapperswil): Glaukom; Prof. Dr. Peter Meyer (Basel): Ophthalmopathologie; KD Dr. Reinhard Rüesch: Keratitis; PD Dr. Veit Sturm: Neuroophthalmologie; PD Dr. Christophe Valmaggia: Retinologie; Dr. Margarita Todorova (Basel): Hereditäre Netzhauterkrankungen PD Dr. Martin Zinkernagel (Bern): Retinologie; Fallvorstellungen durch Ärztinnen und Ärzte der Augenklinik St. Gallen

Zeit: 9:00 – 17:00Ort: Hörsaal Kantonsspital St. GallenInformation: Susanne Summermatter Tel. +41 71 494 17 52 [email protected]

6 FMH-Punkte

Zertifizierungskurs Augentherapie Vista Klinik, Binningen 24.10.2014

Organisator: Vista Klinik BinningenZielgruppe: Nichtaugenärztliches Pflege- und

BetreuungspersonalOrt: Vista Klinik, Hauptstrasse 55, 4102 Binningen Zeit: 13.30 – 16.30Information: Vista Klinik, Chefarztsekretariat Hauptstrasse 55 4102 Binningen Tel. +41 61 426 60 41 [email protected]

November / Novembre 2014Journée des ophtalmologues romands, Coppet 06.11.2014

Organisation : Pr F.-X. Borruat, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin, Lausanne

Lieu : Château de CoppetTemps : 08.30 – 18.00Information : Mme P. Caputo, Tel. +41 21 626 80 59

[email protected], www.ophtalmique.ch

12. Fortbildung für ophthalmologisches Assistenzpersonal, Basel 06.11.2014

Organisation/unterstützt durch : Augenzentrum Bahnhof Basel AGOrt : Hotel Hilton, BaselZeit : 13.00 – 19.15 UhrInformation: Karin Widmer, [email protected] www.augenzentrumbasel.ch

14th ESASO Retina Academy 2014, Istanbul (Türkei) 14. – 15.11.2014

Information: [email protected]

9. Symposium der Berner Augenklinik am Lindenhofspital, Bern 27.11.2014

Organisation: Berner AugenklinikOrt: Lindenhofspital BernZeit: 13.30 – 19.30 UhrThema: «Wandel im Auge»Referenten: Dr. D. Sollberger (Bern), Prof. P. Villiger (Bern)

Prof. J. Garweg (Bern), Prof. K. Lippuner (Bern), Dr. D. Grob (Zürich), Prof. D. Goldblum (Basel), Prof. G. Waeber (Lausanne), Prof. H.-P. Hammes (Mannheim/Heidelberg)

Information: www.augenklinik-bern.ch

beantragt

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

COMBIVISC von ZEISSDas perfekte Zusammenspiel

COMBIVISC - Das perfekte Zusammenspiel zweier OVD Konzepte

COMBIVISC von ZEISS ist die optimale Kombination eines dispersiven und kohäsiven Viskoelasti-kum in zwei separaten Spritzen. Es erfüllt die Anforderungen in jeder Phase der Kataraktchirur-gie.

Das perfekte Zusammenspiel:

• Flexibilität von zwei OVD Konzepten um den Bedürfnissen zu entsprechen• gewährleistet Platz und klare Sicht bei der Operation und kann schnell entfernt werden

Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne.

Ophta_5-2014.indd 350 29.09.14 15:57

Page 61: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Publi-Reportage 349

Impressum / Mentions légales

REAL-LIFE-Meeting, Interlaken 29.08.2014

Verlag / u. novotny fachverlagÉdition : ein Bereich der novomedtext AG Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen +41 71 688 58 00 [email protected] : Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 14, 6343 RischRedaktion / novomedtext AGRédaction : Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 BottighofenLayout / Corina Brändle, heussercrea agMaquette : Schachenstrasse 9 CH-9016 St. GallenDruck / UD Medien AG, Impression : Reusseggstrasse 9 CH-6002 LuzernPhotographie : Simon Bielander, BaselTraduction : nlgworldwide.com

pend de décisions de retraitement non clairement définies, car ces parties du pro-tocole n’étaient pas « réglementées ». L’étude RETAIN23 a évalué d’autres stra-tégies, mais seulement sur 24 mois. Deux groupes ont été traités selon le schéma « Treat and Extend » (dans le groupe I RAN 0,5 mg et laser, dans le groupe II RAN en monothérapie), dans le groupe III un traitement « PRN » avec un suivi men-suel. Tous les groupes ont été traités avec ranibizumab à un intervalle de 4 semaines jusqu’à stabilisation de l’acuité visuelle. Dans les bras du régime Treat and Extend de l’étude RETAIN, des critères plus pré-cis définissaient comment les intervalles de monitoring et de traitement pouvaient être allongés, respectivement raccourcis

lorsque l’acuité visuelle était stable. Dans les trois groupes, aucune différence signi-ficative n’a été observée à 12 et 24 mois en terme d’acuité visuelle (groupe I 6,8 / 8,3 lettres, groupe II 6,8 / 6,5 lettres, groupe III 7,4 / 8,1 lettres). La diminution moyenne du CSF était également simi-laire. Une différence était toutefois évi-dente : le nombre de visites de contrôles a pu être réduit de 40 % dans le groupe Treat and Extend. Environ 70 % des pa-tients suivant le schéma Treat and Extend ont bénéficié d’intervalles de suivi d’au moins deux mois.Il ne s’agit pas d’un schéma Treat and Ex-tend classique, car des extensions de l’in-tervalle de contrôle étaient prévues même en absence de traitement. L’extension ini-tiale directement de quatre semaines doit être remise en question.Un résumé des résultats figure dans le ta-bleau 2. Pour une comparaison des straté-gies et des résultats de l’étude, il faut tenir compte du fait que l’acuité visuelle initiale au moment des études est un indicateur potentiel de son amélioration. Dans les études RISE et RIDE, l’acuité visuelle au moment de l’inclusion dans l’étude (56,9 lettres ETDRS) était inférieure à celle dans les études DRCR.net, RETAIN Treat and Extend, RETAIN PRN et RESTORE PRN Monothérapie (63,0 / 63,9 / 64,7 / 64,8).

Synthèse : Un schéma idéal de traitement par anti-VEGF de l’OMD basé sur l’évi-dence n’est pas encore disponible. Les études ont montré que l’addition du laser, si elle était étudiée, reste discutable sur 36 mois. Baser le traitement sur le succès de l’acuité visuelle semble critique, car celle-ci dépend aussi de facteurs non-corrélés à l’OMD, elle est très dépendante du test res-pectivement de l’investigateur, et que des changements morphologiques donnent des signaux plus précoces. Il a cependant été dé-montré qu’une individualisation des visites de contrôle permet une réduction substan-tielle des examens (RETAIN). Des études basées sur l’OCT seraient souhaitables. •

Referenzen / Références1. LUMINOUS: Observe the Effectiveness and Safety of

Ranibizumab in Real Life Setting (LUMINOUS). ClinicalTrials.gov Identifier: NCT01318941.

2. Chang TS, Bressler NM, Fine JT, et al. Arch Ophthalmol. 2007;125:1460-9.

3. Mitchell P. Observe the effectiveness and safety of ranibizumab in real-life setting. Paper presented at the 2013 Annual Meeting of the American Academy of

Ophthalmology; November 16-19, 2013; New Orleans, LA.4. Holz FG, Bandello F, Gillies M, et al. Br J Ophthalmol.

2013;97:1161-7.5. Mitchell P. ARVO 2014 Program Number: 3062.6. Brand CS. ARVO 2014, Program Number 3061.7. Ford KM, Saint-Geniez M, et al. Invest Ophthalmol Vis Sci.

2011;52:9478-87. 8. Saint-Geniez M, Kurihara T, et al. Proc Natl Acad Sci USA.

2009;106:18751-6.9. Nishijima K, NG YS, at al. Am J Pathol. 2007l;171:53-67.10. Saint-Geniez M, Maharaj AS, et al. PLoS One.

2008;3(11):e3554. 11. Brown DM, Michels M, Kaiser PK, et al. Ophthalmology.

2009 Jan;116(1):57-65.12. Singer MA, Awh CC, Sadda S, et al. Ophthalmology. 2012

Jun;119(6):1175-83.13. Rofagha S, Bhisitkul RB, Boyer DS, et al. Ophthalmology.

2013;120:2292-9.14. Grunwald JE, et al. Ophthalmology 2014;121:150-61. 15. Writing Committee for the UK Age-Related Macular

Degeneration EMR Users Group. Ophthalmology 2014;121:1092-101.

16. Gerding H. Klin Mbl Augenheilkd. 2014;231:427-31. 17. Jaffe GJ, et al. CATT Trials Research Group. Ophthalmolo-

gy 2013;120:1860-70. 18. Yang YC. ARVO 2014, Program number 1313.19. Dadgostar H, et al. Ophthalmology 2009;116:1740-7. 20. Bressler NM, Varma R, Suñer IJ, et al. RIDE and RISE

Research Group. Ophthalmology 2013;120:2013-22. 21. RESTORE Extension Study Group. Ophthalmology

2014;121:1045-53. 22. Elman, MJ, et al. Diabetic Retinopathy Clinical Research

Network. Ophthalmology 2012; 119: 2312–8.23. Campochiaro PA, Sophie R, Pearlman J, et al.

Ophthalmology 2014;121:209-19.24. CATT: Martin DF, Maguire MG, Fine SL, et al. CATT

Research Group. Ophthalmology 2012 Jul;119:1388-98.

Traitement PRN basé sur l’acuité visuellePour combler cette lacune, la « stratégie PRN basée sur l’acuité visuelle » a été également ex-périmentée sur 36 mois dans l’étude RESTORE.21 Les patients ont reçu en moyenne 12 injections sur 36 mois lors des 36 visites de contrôle.

RESTORE21

Injections intravitréennes mensuelles jusqu’à la stabilisation de l’acuité visuelle = aucune amélioration de l’acuité visuelle par rapport aux deux dernières visites de contrôle, ou meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) > 84 lettres, indépendamment des résultats morphologiques. • Contrôles mensuels• Retraitement en cas de perte visuelle

due à l’OMD• Amélioration de l’acuité visuelle

après 12 mois de 7,9 lettres• Amélioration de l’acuité visuelle

après 36 mois de 8 lettres • Visites de contrôle : 36• Injections : 12 • Épaisseur de la rétine : Nouvelle

baisse au fil des mois 13 – 36

Inconvénients : • La morphologie (qui réagit plus

rapidement) n’est pas considérée ici comme un aspect de la stabilité

• Les rendez-vous mensuels sont difficiles à respecter dans la vie quotidienne

• MAVC peu fiable dans la routine clinique • Le suivi mensuel ne tient pas compte des

intervalles individuels de récidive

Ophta_5-2014.indd 349 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue350

Oktober / Octobre 2014Vierter St. Galler Ophtag, St. Gallen 23.10.2014

Organisation: PD Dr. med. Christophe Valmaggia Augenklinik St. GallenReferenten / Themen: Dr. Dagmar Ammann: Lidchirurgie; Dr. Marco

Alder: Hornhautchirurgie; Dr. Elena Catalano: Endokrine Orbitopathie; Prof. Dr. Justus Garweg (Bern): Uveitis; Dr. Ulfert Grimm: Verkehrsmedizin; Dr. Frances Meier-Gibbons (Rapperswil): Glaukom; Prof. Dr. Peter Meyer (Basel): Ophthalmopathologie; KD Dr. Reinhard Rüesch: Keratitis; PD Dr. Veit Sturm: Neuroophthalmologie; PD Dr. Christophe Valmaggia: Retinologie; Dr. Margarita Todorova (Basel): Hereditäre Netzhauterkrankungen PD Dr. Martin Zinkernagel (Bern): Retinologie; Fallvorstellungen durch Ärztinnen und Ärzte der Augenklinik St. Gallen

Zeit: 9:00 – 17:00Ort: Hörsaal Kantonsspital St. GallenInformation: Susanne Summermatter Tel. +41 71 494 17 52 [email protected]

6 FMH-Punkte

Zertifizierungskurs Augentherapie Vista Klinik, Binningen 24.10.2014

Organisator: Vista Klinik BinningenZielgruppe: Nichtaugenärztliches Pflege- und

BetreuungspersonalOrt: Vista Klinik, Hauptstrasse 55, 4102 Binningen Zeit: 13.30 – 16.30Information: Vista Klinik, Chefarztsekretariat Hauptstrasse 55 4102 Binningen Tel. +41 61 426 60 41 [email protected]

November / Novembre 2014Journée des ophtalmologues romands, Coppet 06.11.2014

Organisation : Pr F.-X. Borruat, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin, Lausanne

Lieu : Château de CoppetTemps : 08.30 – 18.00Information : Mme P. Caputo, Tel. +41 21 626 80 59

[email protected], www.ophtalmique.ch

12. Fortbildung für ophthalmologisches Assistenzpersonal, Basel 06.11.2014

Organisation/unterstützt durch : Augenzentrum Bahnhof Basel AGOrt : Hotel Hilton, BaselZeit : 13.00 – 19.15 UhrInformation: Karin Widmer, [email protected] www.augenzentrumbasel.ch

14th ESASO Retina Academy 2014, Istanbul (Türkei) 14. – 15.11.2014

Information: [email protected]

9. Symposium der Berner Augenklinik am Lindenhofspital, Bern 27.11.2014

Organisation: Berner AugenklinikOrt: Lindenhofspital BernZeit: 13.30 – 19.30 UhrThema: «Wandel im Auge»Referenten: Dr. D. Sollberger (Bern), Prof. P. Villiger (Bern)

Prof. J. Garweg (Bern), Prof. K. Lippuner (Bern), Dr. D. Grob (Zürich), Prof. D. Goldblum (Basel), Prof. G. Waeber (Lausanne), Prof. H.-P. Hammes (Mannheim/Heidelberg)

Information: www.augenklinik-bern.ch

beantragt

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

COMBIVISC von ZEISSDas perfekte Zusammenspiel

COMBIVISC - Das perfekte Zusammenspiel zweier OVD Konzepte

COMBIVISC von ZEISS ist die optimale Kombination eines dispersiven und kohäsiven Viskoelasti-kum in zwei separaten Spritzen. Es erfüllt die Anforderungen in jeder Phase der Kataraktchirur-gie.

Das perfekte Zusammenspiel:

• Flexibilität von zwei OVD Konzepten um den Bedürfnissen zu entsprechen• gewährleistet Platz und klare Sicht bei der Operation und kann schnell entfernt werden

Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne.

Ophta_5-2014.indd 350 29.09.14 15:57

Page 62: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

Agenda  •  Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue 351

Société internationale d’Histoire de la Médecine (SIHM)

La Société Internationale d’Histoire de la Médecine, qui vient d’avoir son 44e congrès annuel à Tbilisi, en Géorgie, a décidé de faire une action pour attirer de nouveaux membres.Elle propose à ses membres de payer en une fois pour les deux an-nées 2015 et 2016 au tarif réduit de 50 Euros pour les deux ans au lieu de 100. Cette offre est valable si payée avant Mars 2015.Vous recevrez la revue historique Vesalius avec des textes en fran-çais et en anglais.Votre versement peut se faire au CCP 12-5726-7 (Dr A. Franceschetti)Le prochain congrès aura lieu en 2015 en Australie.Les congrès sont toujours exceptionnels de qualité et dans des en-droits historiques; le précédent était à Padoue dans l’ancienne Académie médicale.

Albert FranceschettiDélégué suisse auprès de la SIHM

Site web: www.http://www.bium.univ-paris5.fr/ishm/

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

COMBIVISC von ZEISSDas perfekte Zusammenspiel

COMBIVISC - Das perfekte Zusammenspiel zweier OVD Konzepte

COMBIVISC von ZEISS ist die optimale Kombination eines dispersiven und kohäsiven Viskoelasti-kum in zwei separaten Spritzen. Es erfüllt die Anforderungen in jeder Phase der Kataraktchirur-gie.

Das perfekte Zusammenspiel:

• Flexibilität von zwei OVD Konzepten um den Bedürfnissen zu entsprechen• gewährleistet Platz und klare Sicht bei der Operation und kann schnell entfernt werden

Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne.

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Ophta_5-2014.indd 351 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue352

November / Novembre 2014Basler Fortbildungstage 2014 28. – 29.11.2014

Thema: «Retina: Update für die Praxis»Organisation: Dr. Pascal HaslerZeit: 09.00 – 17.30 Uhr / 09.00 – 14.00 UhrOrt: Zentrum für Lehre und Forschung (ZLF) Universitätsspital Basel , Hebelstrasse 20Information: Daniela Hauenstein, Augenklinik USB

CH-4031 Basel, Fax +41 61 265 86 52 [email protected] www.glaucoma-meeting.ch

43. Internationale strabologische Woche, Celerina 29.11. – 05.12.2014

Organisation: Swiss Orthoptics SVO/ASOOrt: Cresta Palace, Celerina GRInformation: [email protected]

Dezember / Décembre 2014 10th International Congress of Corneal Cross-Linking, Zurich 05.12. – 06.12.2014

Organisation: Prof. Dr. Farhad Hafezi University of Geneva

Topic: Communicating and understanding cross-linking technology

Information: www.cxl-congress.com/2014/

9. GETOCT – Mein OCT des Jahres, Luzern 06.12.2014

Organisation: Dr. Peter Maloca, LuzernOrt: Conference Center Luzern, VerkehrshausZeit: 9.00 – 17.00 UhrThemen: Augentumoren, Uveitis, Retinale Fallstricke,

Retinopathia centralis serosa, Glaukom-OCT, Diabetisches Makulaödem, Neuro-OCT, Praxisfälle u. a.

Information: www.dr-maloca.ch www.getoct.com

Januar / Janvier 2015Neujahrsfortbildung für Augenärzte, Basel 08.01.2015

Organisation: Augenzentrum Bahnhof Basel AGOrt: Hotel Hilton, BaselZeit: 18.00 UhrInformation: Karin Widmer

[email protected] www.augenzentrumbasel.ch

21. Ophthalmologische Tagung OTO, Olten 15. / 16. Januar 2015

Thema: Update-Programm aller Teilgebiete, Parallelprogramme für Praxispersonal + Allgemeinmedizin

Organisator/unterstützt durch: Pallas Kliniken AG, Olten Ort: Kongresszentrum Hotel Arte CH-4600 Olten Louis-Giroud-Strasse 20Information: Telefon 0844 555 000 , [email protected]

Swiss Eye Week, Neuenburg 19. – 23.01.2015

Ort: Hotel Beaulac, NeuenburgInformation: Maria-Hildegard Oehler, Swiss Eye Week Office

Berneckerstrasse 26 Postfach 39, 9435 Heerbrugg Tel. +41 71 727 16 66, Fax -68 [email protected]

Siehe Seite / voir page 328

Termine / Dates «ophta» 2014Ausgabe / Numéro 6 / 2014

Einsendeschluss (Manuskripte, Agenda-Meldungen) / Date limite des envois 17.10.2014

Meldeschluss InserateDate limite de dépôt des annonces 21.10.2014

Druckunterlagenschluss für InserateDate limite de dépôt des typons 06.11.2014

ErscheinungsterminDate de parution 05.12.2014

Weitere Termine Europa und Übersee:www.sog-sso.ch ➞ Veranstaltungen

Ophta_5-2014.indd 352 29.09.14 15:57

Page 63: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

Agenda  •  Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue 351

Société internationale d’Histoire de la Médecine (SIHM)

La Société Internationale d’Histoire de la Médecine, qui vient d’avoir son 44e congrès annuel à Tbilisi, en Géorgie, a décidé de faire une action pour attirer de nouveaux membres.Elle propose à ses membres de payer en une fois pour les deux an-nées 2015 et 2016 au tarif réduit de 50 Euros pour les deux ans au lieu de 100. Cette offre est valable si payée avant Mars 2015.Vous recevrez la revue historique Vesalius avec des textes en fran-çais et en anglais.Votre versement peut se faire au CCP 12-5726-7 (Dr A. Franceschetti)Le prochain congrès aura lieu en 2015 en Australie.Les congrès sont toujours exceptionnels de qualité et dans des en-droits historiques; le précédent était à Padoue dans l’ancienne Académie médicale.

Albert FranceschettiDélégué suisse auprès de la SIHM

Site web: www.http://www.bium.univ-paris5.fr/ishm/

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

COMBIVISC von ZEISSDas perfekte Zusammenspiel

COMBIVISC - Das perfekte Zusammenspiel zweier OVD Konzepte

COMBIVISC von ZEISS ist die optimale Kombination eines dispersiven und kohäsiven Viskoelasti-kum in zwei separaten Spritzen. Es erfüllt die Anforderungen in jeder Phase der Kataraktchirur-gie.

Das perfekte Zusammenspiel:

• Flexibilität von zwei OVD Konzepten um den Bedürfnissen zu entsprechen• gewährleistet Platz und klare Sicht bei der Operation und kann schnell entfernt werden

Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne.

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Ophta_5-2014.indd 351 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue352

November / Novembre 2014Basler Fortbildungstage 2014 28. – 29.11.2014

Thema: «Retina: Update für die Praxis»Organisation: Dr. Pascal HaslerZeit: 09.00 – 17.30 Uhr / 09.00 – 14.00 UhrOrt: Zentrum für Lehre und Forschung (ZLF) Universitätsspital Basel , Hebelstrasse 20Information: Daniela Hauenstein, Augenklinik USB

CH-4031 Basel, Fax +41 61 265 86 52 [email protected] www.glaucoma-meeting.ch

43. Internationale strabologische Woche, Celerina 29.11. – 05.12.2014

Organisation: Swiss Orthoptics SVO/ASOOrt: Cresta Palace, Celerina GRInformation: [email protected]

Dezember / Décembre 2014 10th International Congress of Corneal Cross-Linking, Zurich 05.12. – 06.12.2014

Organisation: Prof. Dr. Farhad Hafezi University of Geneva

Topic: Communicating and understanding cross-linking technology

Information: www.cxl-congress.com/2014/

9. GETOCT – Mein OCT des Jahres, Luzern 06.12.2014

Organisation: Dr. Peter Maloca, LuzernOrt: Conference Center Luzern, VerkehrshausZeit: 9.00 – 17.00 UhrThemen: Augentumoren, Uveitis, Retinale Fallstricke,

Retinopathia centralis serosa, Glaukom-OCT, Diabetisches Makulaödem, Neuro-OCT, Praxisfälle u. a.

Information: www.dr-maloca.ch www.getoct.com

Januar / Janvier 2015Neujahrsfortbildung für Augenärzte, Basel 08.01.2015

Organisation: Augenzentrum Bahnhof Basel AGOrt: Hotel Hilton, BaselZeit: 18.00 UhrInformation: Karin Widmer

[email protected] www.augenzentrumbasel.ch

21. Ophthalmologische Tagung OTO, Olten 15. / 16. Januar 2015

Thema: Update-Programm aller Teilgebiete, Parallelprogramme für Praxispersonal + Allgemeinmedizin

Organisator/unterstützt durch: Pallas Kliniken AG, Olten Ort: Kongresszentrum Hotel Arte CH-4600 Olten Louis-Giroud-Strasse 20Information: Telefon 0844 555 000 , [email protected]

Swiss Eye Week, Neuenburg 19. – 23.01.2015

Ort: Hotel Beaulac, NeuenburgInformation: Maria-Hildegard Oehler, Swiss Eye Week Office

Berneckerstrasse 26 Postfach 39, 9435 Heerbrugg Tel. +41 71 727 16 66, Fax -68 [email protected]

Siehe Seite / voir page 328

Termine / Dates «ophta» 2014Ausgabe / Numéro 6 / 2014

Einsendeschluss (Manuskripte, Agenda-Meldungen) / Date limite des envois 17.10.2014

Meldeschluss InserateDate limite de dépôt des annonces 21.10.2014

Druckunterlagenschluss für InserateDate limite de dépôt des typons 06.11.2014

ErscheinungsterminDate de parution 05.12.2014

Weitere Termine Europa und Übersee:www.sog-sso.ch ➞ Veranstaltungen

Ophta_5-2014.indd 352 29.09.14 15:57

Page 64: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue 353

April / Avril 20154. Kongress Interaktive Falldemonstrationen und Blickdiagnosen, St. Gallen 30.04. – 02.05.2015

Organisation: Prof. Dr. Daniel MojonInformation: www.strabno.ch

Juni / Juin 2015European Society of Ophthalmology, Vienna, Austria 6th – 9th June, 2015

Information: http://soe2015.org/

Januar / Janvier 2015 HUG Ophthalmology Basic Microsurgery Course «Wet Lab», Geneva January 30 – 31, 2015

Organisation/supported by: Mediconsult and Oertli Venue: Mövenpick Hotel Geneva, Route de Pré-Bois 20,

CH-1215 Genève/AéroportFaculty: Dr. Z. Varga, PD Dr. T. Shaarawy, Dr. C. Schwarz,

Dr. G. Souteyrand, Dr. A. Chronopoulos, Dr. S. Axmann, Dr. S. Dreifuss, Dr. N. Mavraka-nas, Profs G. Thumann and J. Schutz

Course Objectives: • Optimal operating microscope set up • Microsurgical instrument ties • Load, tie, cut 10-0 nylon • Suture corneal/scleral wounds and incisions • WIntroduction to microsurgical instruments,

sutures • IOLs: protocol, selection, insertion

• Anatomic and physiologic bases of cataract surgery

• Principles of phacoemulsification • Suture ocular lacerations, phacoemulsification • Endophthalmitis prophylaxis • Introduction to anesthesia for intraocular

surgeryInscription: Zsolt Varga: [email protected].

Places are limited.

März / Mars 2015

Retina Expo 2015, Milan, Italy 6th – 7th March, 2015

Organisation: Vanessa Zanella, [email protected]: Via Binda, 34, 20143 Milano

Tel. 02.34934404 ext. 211, Fax. 02.34934397 Save the Date: Swiss Retina Update, Fabrikhalle Bern 12. März 2015

Glaucoma Spring Seminar, BernOrganisation/unterstützt durch: Alcon Switzerland SAOrt: Zentrum Paul Klee, BernZeit: 12.00 – 17.00 UhrInformation: [email protected]

in Verhandlung

Hôpital ophtalmique Jules-GoninJeudis de Jules-Gonin et autres manifestations Information : Mme P. Caputo, Tél. +41 21 626 80 59

[email protected], www.ophtalmique.chTemps : 14 .00 – 18.00Lieu : Hôpital ophtalmique Jules-Gonin

Av. de France, 15, Lausanne

4 points FMH

06.11.14 8.30 – 16.30 Journée des Ophtalmologues Romands, Pr F.-X. Borruat, Château de Coppet (voir page 350)

04.12.14 Glaucome, Dr E. Sharkawi15.01.15 Colloque ONNO29.01.15 Strabologie, Dr Kaeser19.02.15 Oculoplastique, Dr Hamedani19.03.15 8.30 – 17.00 Journée des Ophtalmologues Romands /

Journée de la Rétine23.04.15 Chirurgie vitréorétinienne, Prof. Wolfensberger21.05.15 Oncologie oculaire, Prof. Munier et équipe

Pôle Onco18.06.15 Immuno-infectiologie, Dr Guex-Crosier

et Dr Vaudaux24.09.15 Neuro-ophtalmologie, Prof. Borruat

et Prof. Kawasaki29.10.15 Cornée – Chirurgie réfractive, Dr Majo19.11.15 8.30 – 17.00 Journée des Ophtalmologues Romands10.12.15 Glaucome, Dr E.Sharkawi

Ophta_5-2014.indd 353 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue354

Fortbildungsnachmittage 2014 UniversitätsSpital Zürich – USZ

Organisation: Prof. Dr. med. Jens Funk Zeit: 14.00 – 18.00 UhrOrt: Kurslokal Nord II C804-812,

Frauenklinikstrasse 24, UniversitätsSpitalAnmeldung: [email protected]

4 FMH-Punkte

13.11. Highlights und Alltägliches, Gastdozent: Dr. Boris Stanzel (Bonn)

04.12. Lid-Erkrankungen

HUG, Genève 2014Département des Neurosciences cliniques

Contact : Service d’OphtalmologieSecrétariat admin. Ingrid Schattling, [email protected]: Rue Alcide-Jentzer 22, 1205 Genève Tél +41 22 382 83 60, Fax -33 www.hug-ge.ch/ophtalmologieLieu: Auditoire d’Ophtalmologie

06.11. Journée des Ophtalmologues Romands – Pr F.-X. Borruat, Château de Coppet (voir page 350)

11.12. 14h00 – 17h00 Geneva Glaucome Symposium – PD Dr T. Shaarawy

Berner Fortbildung für Augenärzte 2014

Organisation: Universitätsklinik für Augenheilkunde, Inselspital Bern

Ort: Hans-Goldmann-Hörsaal Inselspital, EG Augenklinik 3010 Bern

Zeit: 15.30 – 19.00 UhrInformation: Frau Ch. Rust, Chefarztsekretariat Tel. 031 632 85 03, [email protected]

4 FMH-Punkte

13.11.2014 Glaukom, Dr. S. Fränkl11.12.2014 Neue Entwicklungen – Diagnostik und

Therapie, Prof. Dr. Dr. S. Wolf Antrittsvorlesung PD Dr. Dr. Mathias Abegg

Oktober / Octobre 2015 21. Strabologische und Neuroophthalmologische Falldemonstrationen, St. Gallen 30. – 31. Oktober 2015 Organisator/unterstützt durch: Kantonsspital St. Gallen Augenklinik

PD Dr. med. Veit Sturm, Leitender ArztOrt: Olma-Halle 2.1Information: Ruth Weber,Kongresssekretariat Tel. +41 71 494 28 24 Fax + 41 71 494 28 82 [email protected]

ca. 13 FMH-Punkte

Dezember / Décembre 2015 10. GETOCT – OCT State of the Art, Lucerne 05.12.2015

Organisation: Dr. Peter Maloca, Luzern, www.getoct.comFaculty: Rick Spaide, Alain Gaudric,

Giovanni Staurenghi Sebastian Wolf Frank Holz

Information: www.dr-maloca.ch / www.getoct.com

Notes pour les auteursAvec l’acceptation d’un manuscrit (texte original), en allemand, français ou anglais, la maison d’édition acquiert les droits de représentation au sens de la loi sur les droits d’auteur pour la du-rée de la période légale de protection. Les exceptions doivent être stipulées par écrit avec le ou les auteurs. Les réimpressions, traductions, reproductions, copies sur micro�lm, mémorisations et traitements sur sys-tème électronique – même partiels – ne sont autorisés qu’avec consentement écrit de la maison d’édition.Vous trouverez plus de détails pour les auteurs sur le site web www.ophta.ch – Pour les auteurs.

Tous droits réservés. Toute reproduction ou copie de tout ou partie d’articles et d’illustrations est interdite sans l’autorisation écrite des éditions.

RemarqueLa rédaction et les éditions u.novotny fachverlag déclinent toute responsabi-lité quant aux indications relatives aux diagnostics et aux traitements, en par-ticulier concernant les posologies et les modes d’administration.

Mentions legales voir page 299

Ophta_5-2014.indd 354 29.09.14 15:57

Page 65: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue 353

April / Avril 20154. Kongress Interaktive Falldemonstrationen und Blickdiagnosen, St. Gallen 30.04. – 02.05.2015

Organisation: Prof. Dr. Daniel MojonInformation: www.strabno.ch

Juni / Juin 2015European Society of Ophthalmology, Vienna, Austria 6th – 9th June, 2015

Information: http://soe2015.org/

Januar / Janvier 2015 HUG Ophthalmology Basic Microsurgery Course «Wet Lab», Geneva January 30 – 31, 2015

Organisation/supported by: Mediconsult and Oertli Venue: Mövenpick Hotel Geneva, Route de Pré-Bois 20,

CH-1215 Genève/AéroportFaculty: Dr. Z. Varga, PD Dr. T. Shaarawy, Dr. C. Schwarz,

Dr. G. Souteyrand, Dr. A. Chronopoulos, Dr. S. Axmann, Dr. S. Dreifuss, Dr. N. Mavraka-nas, Profs G. Thumann and J. Schutz

Course Objectives: • Optimal operating microscope set up • Microsurgical instrument ties • Load, tie, cut 10-0 nylon • Suture corneal/scleral wounds and incisions • WIntroduction to microsurgical instruments,

sutures • IOLs: protocol, selection, insertion

• Anatomic and physiologic bases of cataract surgery

• Principles of phacoemulsification • Suture ocular lacerations, phacoemulsification • Endophthalmitis prophylaxis • Introduction to anesthesia for intraocular

surgeryInscription: Zsolt Varga: [email protected].

Places are limited.

März / Mars 2015

Retina Expo 2015, Milan, Italy 6th – 7th March, 2015

Organisation: Vanessa Zanella, [email protected]: Via Binda, 34, 20143 Milano

Tel. 02.34934404 ext. 211, Fax. 02.34934397 Save the Date: Swiss Retina Update, Fabrikhalle Bern 12. März 2015

Glaucoma Spring Seminar, BernOrganisation/unterstützt durch: Alcon Switzerland SAOrt: Zentrum Paul Klee, BernZeit: 12.00 – 17.00 UhrInformation: [email protected]

in Verhandlung

Hôpital ophtalmique Jules-GoninJeudis de Jules-Gonin et autres manifestations Information : Mme P. Caputo, Tél. +41 21 626 80 59

[email protected], www.ophtalmique.chTemps : 14 .00 – 18.00Lieu : Hôpital ophtalmique Jules-Gonin

Av. de France, 15, Lausanne

4 points FMH

06.11.14 8.30 – 16.30 Journée des Ophtalmologues Romands, Pr F.-X. Borruat, Château de Coppet (voir page 350)

04.12.14 Glaucome, Dr E. Sharkawi15.01.15 Colloque ONNO29.01.15 Strabologie, Dr Kaeser19.02.15 Oculoplastique, Dr Hamedani19.03.15 8.30 – 17.00 Journée des Ophtalmologues Romands /

Journée de la Rétine23.04.15 Chirurgie vitréorétinienne, Prof. Wolfensberger21.05.15 Oncologie oculaire, Prof. Munier et équipe

Pôle Onco18.06.15 Immuno-infectiologie, Dr Guex-Crosier

et Dr Vaudaux24.09.15 Neuro-ophtalmologie, Prof. Borruat

et Prof. Kawasaki29.10.15 Cornée – Chirurgie réfractive, Dr Majo19.11.15 8.30 – 17.00 Journée des Ophtalmologues Romands10.12.15 Glaucome, Dr E.Sharkawi

Ophta_5-2014.indd 353 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue354

Fortbildungsnachmittage 2014 UniversitätsSpital Zürich – USZ

Organisation: Prof. Dr. med. Jens Funk Zeit: 14.00 – 18.00 UhrOrt: Kurslokal Nord II C804-812,

Frauenklinikstrasse 24, UniversitätsSpitalAnmeldung: [email protected]

4 FMH-Punkte

13.11. Highlights und Alltägliches, Gastdozent: Dr. Boris Stanzel (Bonn)

04.12. Lid-Erkrankungen

HUG, Genève 2014Département des Neurosciences cliniques

Contact : Service d’OphtalmologieSecrétariat admin. Ingrid Schattling, [email protected]: Rue Alcide-Jentzer 22, 1205 Genève Tél +41 22 382 83 60, Fax -33 www.hug-ge.ch/ophtalmologieLieu: Auditoire d’Ophtalmologie

06.11. Journée des Ophtalmologues Romands – Pr F.-X. Borruat, Château de Coppet (voir page 350)

11.12. 14h00 – 17h00 Geneva Glaucome Symposium – PD Dr T. Shaarawy

Berner Fortbildung für Augenärzte 2014

Organisation: Universitätsklinik für Augenheilkunde, Inselspital Bern

Ort: Hans-Goldmann-Hörsaal Inselspital, EG Augenklinik 3010 Bern

Zeit: 15.30 – 19.00 UhrInformation: Frau Ch. Rust, Chefarztsekretariat Tel. 031 632 85 03, [email protected]

4 FMH-Punkte

13.11.2014 Glaukom, Dr. S. Fränkl11.12.2014 Neue Entwicklungen – Diagnostik und

Therapie, Prof. Dr. Dr. S. Wolf Antrittsvorlesung PD Dr. Dr. Mathias Abegg

Oktober / Octobre 2015 21. Strabologische und Neuroophthalmologische Falldemonstrationen, St. Gallen 30. – 31. Oktober 2015 Organisator/unterstützt durch: Kantonsspital St. Gallen Augenklinik

PD Dr. med. Veit Sturm, Leitender ArztOrt: Olma-Halle 2.1Information: Ruth Weber,Kongresssekretariat Tel. +41 71 494 28 24 Fax + 41 71 494 28 82 [email protected]

ca. 13 FMH-Punkte

Dezember / Décembre 2015 10. GETOCT – OCT State of the Art, Lucerne 05.12.2015

Organisation: Dr. Peter Maloca, Luzern, www.getoct.comFaculty: Rick Spaide, Alain Gaudric,

Giovanni Staurenghi Sebastian Wolf Frank Holz

Information: www.dr-maloca.ch / www.getoct.com

Notes pour les auteursAvec l’acceptation d’un manuscrit (texte original), en allemand, français ou anglais, la maison d’édition acquiert les droits de représentation au sens de la loi sur les droits d’auteur pour la du-rée de la période légale de protection. Les exceptions doivent être stipulées par écrit avec le ou les auteurs. Les réimpressions, traductions, reproductions, copies sur micro�lm, mémorisations et traitements sur sys-tème électronique – même partiels – ne sont autorisés qu’avec consentement écrit de la maison d’édition.Vous trouverez plus de détails pour les auteurs sur le site web www.ophta.ch – Pour les auteurs.

Tous droits réservés. Toute reproduction ou copie de tout ou partie d’articles et d’illustrations est interdite sans l’autorisation écrite des éditions.

RemarqueLa rédaction et les éditions u.novotny fachverlag déclinent toute responsabi-lité quant aux indications relatives aux diagnostics et aux traitements, en par-ticulier concernant les posologies et les modes d’administration.

Mentions legales voir page 299

Ophta_5-2014.indd 354 29.09.14 15:57

Page 66: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Der Arbeitsablauf bei der Katarakt-Be-handlung beinhaltet viele verschiedene Schritte und Geräte von der Diagnostik bis zur postoperativen Nachsorge. Wie wäre es, wenn diese Produkte vernetzt wä-ren, um den gesamten Vorgang schneller, effizienter und präziser zu gestalten? Zeiss entwickelt Produkte und Lösungen, die den kompletten Arbeitsablauf der Kata-rakt-Behandlung abbilden, unterstützen und so entscheidend zum klinischen Be-handlungserfolg beitragen.

Produkte, deren nahtloses Zusammenspiel die markerlose Ausrichtung torischer IOL unterstütztAb heute kann bei der Implantation tori-scher IOL auf bestimmte manuelle Schrit-te verzichtet werden. Die präoperativen und intraoperativen Schritte zur manuel-len Markierung sowie die manuelle Da-

tenübertragung entfallen. Das bedeutet mehr Komfort für die Patienten und Si-cherheit für den Augenarzt. Die Zuverläs-sigkeit von Zeiss ist bekannt. Das gilt auch für die Produkte der ZEISS Cataract Suite markerless.

Weitere Informationen über höhere Präzision und mehr Effizienz durch die Einsparung manueller Schritte bei der Astigmatismus-Behandlung – heute und in Zukunft – erhalten Sie bei:

Carl Zeiss AGMedizintechnikFeldbachstrasse 818714 Feldbach

Telefon +41 55 25 72 00Fax +41 55 25 71 [email protected], www.zeiss.ch/medizintechnik

ZEISS Cataract Suite markerlessDie nahtlose Vernetzung von Produkten für die markerlose Ausrichtung torischer IOL

Kurzprofil: Carl Zeiss Meditec AG ist einer der weltweit führenden Medizintechnik-An-bieter. Das Unternehmen liefert innovative Technologien und applikationsorientierte Lösungen, die es den Ärzten ermöglichen, die Lebensqualität ihrer Patienten zu ver-bessern. Es bietet komplette Lösungspakete für die Diagnose und Behandlung von Au-generkrankungen einschliesslich Implanta-te und Verbrauchsmaterialien. In der Mikro-chirurgie stellt das Unternehmen Visualisie-rungslösungen bereit. Abgerundet wird das Medizintechnik-Portfolio durch Zukunfts-technologien, wie die intraoperative Strah-lentherapie. Die Carl Zeiss AG in der Schweiz beschäftigt rund 75 Mitarbeiter.

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Der Moment, in dem Sie erkennen,dass aus kleinen Schnitten grosse Möglichkeiten entstehen.Für diesen Moment arbeiten wir.

ZEISS bietet Kataraktchirurgen mehr Wahlmöglichkeiten durch Einführung der hydrophoben monofokalen Intraokularlinse CT LUCIA

Ärzte profitieren von einfachsten Arbeitsabläufen, Patienten von exzellenten Visusergebnissen

Das C-Loop-Design der CT LUCIA basiert auf glanzfreiem („glistening-free“) hydrophoben Biomaterial. Ein innovativer vorgeladener Injektor ermöglicht einfachste Handhabung. Mit ihrer Einführung bietet ZEISS das umfassendste IOL-Portfolio auf dem Schweizer Markt – für alle An-wendungsfälle und Anforderungen.

Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne.

CT LUCIA 601P CT LUCIA 601PY

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Ophta_5-2014.indd 355 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie356

Depuis 2013, l’Association des maisons ophtalmiques en Suisse VOFIS s’en-gage dans le cadre de la campagne sur les implants de la Fédération des asso- ciations suisses du commerce et de l’industrie de la technologie médicale FASMED. Elle contribue ainsi de ma- nière significative à la sensibilisation des patientes et patients dans le do- maine des implants ophtalmologiques.

Avec 2 % du produit intérieur brut, le sec-teur de la technologie médicale apporte une contribution substantielle à la cré-ation de valeur de l’économie suisse. Dans ce contexte, l’industrie des implants joue un rôle croissant, tant au niveau écono-mique que de la société. Ainsi, au cours des dernières années, les exportations de l’industrie suisse des implants ont vu leur volume augmenter de 180 %, mais le sec-teur a également pris en compte les muta-tions démographiques : alors qu’en 1950, l’espérance de vie des hommes n’était que de 66 ans et de 71 ans pour les femmes, elle est aujourd’hui de 81 et 85 ans respec-tivement. Les implants offrent au groupe de population des plus de 65 ans, en crois-sance constante, une qualité de vie bien meilleure et davantage d’autonomie.

Plus de clarté grâce à la VOFIS Par Ivana Leiseder

Sensibilisation de la populationMalgré son rôle de plus en plus important en termes économiques et au niveau de la société, l’industrie suisse des implants doit relever, ces derniers temps, des défis majeurs : en raison du nouveau système de financement des hôpitaux SwissDRG, son environnement a en effet fortement évo-lué. Ainsi, depuis 2012, les implants sont intégrés au forfait par cas. En fonction du calcul, soit il reste suffisamment d’argent, dans le forfait, pour l’implant médical adéquat, soit ce n’est pas le cas. Ainsi, plus cette situation se prolonge et moins il va de soi que les patients se voient prescrire l’implant le mieux adapté à leurs besoins. Les grands titres négatifs dans les médias, comme le scandale des prothèses PIP, ont sensibilisé encore davantage la population au thème de l’assurance-qualité en ma-tière d’implants. Et c’est sur ce point que se fonde la cam-pagne sur les implants de la FASMED (Fédération des associations suisses du commerce et de l’industrie de la technolo-gie médicale) : via la plate-forme http://www.implants-suisse.ch, les patientes et patients ainsi que leurs proches peuvent s’informer dans le détail sur les différents implants disponibles et les avantages

qu’ils présentent. Cette plate-forme pro-pose des réponses aux principales ques-tions concernant les implants. Les pa-tientes et patients, ainsi que les médecins, y trouvent également des nouvelles inté-ressantes sur ce thème, peuvent y lire des interviews d’acteurs importants du sec-teur des implants ainsi que des rapports d’expérience de porteurs d’implants dans les articles destinés aux médias et les re-portages sur les patients, une catégorie de textes plutôt négligée en Suisse avant le lan-cement de la campagne de la FASMED. Des enquêtes régulières ainsi qu’une fonc-tion de commentaire, en tant qu’éléments interactifs, permettent aux personnes in-téressées de participer activement au dé-bat mené actuellement sur le thème des implants. Les statistiques montrent qu’il existe un besoin d’information dans ce domaine : ainsi, plus de 5500 personnes consultent la plate-forme chaque mois. Depuis le lan-cement de la campagne, les histoires des patients et d’autres articles ont pu at-teindre plus de 17 millions de lectrices et lecteurs. Apparemment, les Suisses sou-haitent des éclaircissements concernant les implants.

Entretien avec Carlo Pizzera

1. Qu’est-ce qui a décidé la VOFIS à participer à cette campagne ?L’idée de créer un portail d’information en ligne à l’attention des patients, sans lien avec les fab-ricants et vendeurs, nous a plu. www.implants-suisse.ch offre à tout un chacun la possibilité de s’informer des possibilités existantes avant toute opération. En matière d’implants, les pati-ents doivent pouvoir avoir leur mot à dire et po-ser des questions ciblées à leur médecin.Le deuxième argument important était de pro-mouvoir l’industrie suisse des implants et la Suisse en tant que site de haute technologie. Il est essentiel que la population sache que des im-plants sont fabriqués également en Suisse, et ce à un très haut niveau technologique.

2. Que souhaitez-vous atteindre en vous engageant ?Les patients peuvent contribuer à promouvoir et conserver un haut niveau de qualité médicale . Mais pour ce faire, ils doivent pouvoir avoir accès aux informations pertinentes. Il s’agit de les sensibiliser et de les informer. Les patients doivent avoir la possibilité de remettre en question l’implant que le médecin leur des-tine avant toute opération. Dans ce contexte, les histoires de patients publiées dans les médias dans le cadre de la campagne sont d’une importance capitale. Les lectrices et lecteurs peuvent ainsi s’informer directement des possibilités modernes qui existent d’améliorer leur qualité de vie.

Carlo Pizzera est gérant de la société Domedics SA, spécialisée dans la vente d’instruments de chirurgie oculaire. Il travaille dans le secteur de l’ophtalmologie depuis 25 ans et est membre du bureau de la VOFIS. [email protected]

Ophta_5-2014.indd 356 29.09.14 15:57

Page 67: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Der Arbeitsablauf bei der Katarakt-Be-handlung beinhaltet viele verschiedene Schritte und Geräte von der Diagnostik bis zur postoperativen Nachsorge. Wie wäre es, wenn diese Produkte vernetzt wä-ren, um den gesamten Vorgang schneller, effizienter und präziser zu gestalten? Zeiss entwickelt Produkte und Lösungen, die den kompletten Arbeitsablauf der Kata-rakt-Behandlung abbilden, unterstützen und so entscheidend zum klinischen Be-handlungserfolg beitragen.

Produkte, deren nahtloses Zusammenspiel die markerlose Ausrichtung torischer IOL unterstütztAb heute kann bei der Implantation tori-scher IOL auf bestimmte manuelle Schrit-te verzichtet werden. Die präoperativen und intraoperativen Schritte zur manuel-len Markierung sowie die manuelle Da-

tenübertragung entfallen. Das bedeutet mehr Komfort für die Patienten und Si-cherheit für den Augenarzt. Die Zuverläs-sigkeit von Zeiss ist bekannt. Das gilt auch für die Produkte der ZEISS Cataract Suite markerless.

Weitere Informationen über höhere Präzision und mehr Effizienz durch die Einsparung manueller Schritte bei der Astigmatismus-Behandlung – heute und in Zukunft – erhalten Sie bei:

Carl Zeiss AGMedizintechnikFeldbachstrasse 818714 Feldbach

Telefon +41 55 25 72 00Fax +41 55 25 71 [email protected], www.zeiss.ch/medizintechnik

ZEISS Cataract Suite markerlessDie nahtlose Vernetzung von Produkten für die markerlose Ausrichtung torischer IOL

Kurzprofil: Carl Zeiss Meditec AG ist einer der weltweit führenden Medizintechnik-An-bieter. Das Unternehmen liefert innovative Technologien und applikationsorientierte Lösungen, die es den Ärzten ermöglichen, die Lebensqualität ihrer Patienten zu ver-bessern. Es bietet komplette Lösungspakete für die Diagnose und Behandlung von Au-generkrankungen einschliesslich Implanta-te und Verbrauchsmaterialien. In der Mikro-chirurgie stellt das Unternehmen Visualisie-rungslösungen bereit. Abgerundet wird das Medizintechnik-Portfolio durch Zukunfts-technologien, wie die intraoperative Strah-lentherapie. Die Carl Zeiss AG in der Schweiz beschäftigt rund 75 Mitarbeiter.

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Der Moment, in dem Sie erkennen,dass aus kleinen Schnitten grosse Möglichkeiten entstehen.Für diesen Moment arbeiten wir.

ZEISS bietet Kataraktchirurgen mehr Wahlmöglichkeiten durch Einführung der hydrophoben monofokalen Intraokularlinse CT LUCIA

Ärzte profitieren von einfachsten Arbeitsabläufen, Patienten von exzellenten Visusergebnissen

Das C-Loop-Design der CT LUCIA basiert auf glanzfreiem („glistening-free“) hydrophoben Biomaterial. Ein innovativer vorgeladener Injektor ermöglicht einfachste Handhabung. Mit ihrer Einführung bietet ZEISS das umfassendste IOL-Portfolio auf dem Schweizer Markt – für alle An-wendungsfälle und Anforderungen.

Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne.

CT LUCIA 601P CT LUCIA 601PY

The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients.This is the moment we work for.

We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS.

• Detect unusual eye geometries• Detect poor fixation• Visually verify your measurement

For fewer refractive surprises! Please contact us.

The new IOLMaster 700Next generation biometry from ZEISS

// CERTAINTY MADE BY ZEISS

With SWEPT Source Biometry™

Carl Zeiss AGMedizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik

Ophta_5-2014.indd 355 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie356

Depuis 2013, l’Association des maisons ophtalmiques en Suisse VOFIS s’en-gage dans le cadre de la campagne sur les implants de la Fédération des asso- ciations suisses du commerce et de l’industrie de la technologie médicale FASMED. Elle contribue ainsi de ma- nière significative à la sensibilisation des patientes et patients dans le do- maine des implants ophtalmologiques.

Avec 2 % du produit intérieur brut, le sec-teur de la technologie médicale apporte une contribution substantielle à la cré-ation de valeur de l’économie suisse. Dans ce contexte, l’industrie des implants joue un rôle croissant, tant au niveau écono-mique que de la société. Ainsi, au cours des dernières années, les exportations de l’industrie suisse des implants ont vu leur volume augmenter de 180 %, mais le sec-teur a également pris en compte les muta-tions démographiques : alors qu’en 1950, l’espérance de vie des hommes n’était que de 66 ans et de 71 ans pour les femmes, elle est aujourd’hui de 81 et 85 ans respec-tivement. Les implants offrent au groupe de population des plus de 65 ans, en crois-sance constante, une qualité de vie bien meilleure et davantage d’autonomie.

Plus de clarté grâce à la VOFIS Par Ivana Leiseder

Sensibilisation de la populationMalgré son rôle de plus en plus important en termes économiques et au niveau de la société, l’industrie suisse des implants doit relever, ces derniers temps, des défis majeurs : en raison du nouveau système de financement des hôpitaux SwissDRG, son environnement a en effet fortement évo-lué. Ainsi, depuis 2012, les implants sont intégrés au forfait par cas. En fonction du calcul, soit il reste suffisamment d’argent, dans le forfait, pour l’implant médical adéquat, soit ce n’est pas le cas. Ainsi, plus cette situation se prolonge et moins il va de soi que les patients se voient prescrire l’implant le mieux adapté à leurs besoins. Les grands titres négatifs dans les médias, comme le scandale des prothèses PIP, ont sensibilisé encore davantage la population au thème de l’assurance-qualité en ma-tière d’implants. Et c’est sur ce point que se fonde la cam-pagne sur les implants de la FASMED (Fédération des associations suisses du commerce et de l’industrie de la technolo-gie médicale) : via la plate-forme http://www.implants-suisse.ch, les patientes et patients ainsi que leurs proches peuvent s’informer dans le détail sur les différents implants disponibles et les avantages

qu’ils présentent. Cette plate-forme pro-pose des réponses aux principales ques-tions concernant les implants. Les pa-tientes et patients, ainsi que les médecins, y trouvent également des nouvelles inté-ressantes sur ce thème, peuvent y lire des interviews d’acteurs importants du sec-teur des implants ainsi que des rapports d’expérience de porteurs d’implants dans les articles destinés aux médias et les re-portages sur les patients, une catégorie de textes plutôt négligée en Suisse avant le lan-cement de la campagne de la FASMED. Des enquêtes régulières ainsi qu’une fonc-tion de commentaire, en tant qu’éléments interactifs, permettent aux personnes in-téressées de participer activement au dé-bat mené actuellement sur le thème des implants. Les statistiques montrent qu’il existe un besoin d’information dans ce domaine : ainsi, plus de 5500 personnes consultent la plate-forme chaque mois. Depuis le lan-cement de la campagne, les histoires des patients et d’autres articles ont pu at-teindre plus de 17 millions de lectrices et lecteurs. Apparemment, les Suisses sou-haitent des éclaircissements concernant les implants.

Entretien avec Carlo Pizzera

1. Qu’est-ce qui a décidé la VOFIS à participer à cette campagne ?L’idée de créer un portail d’information en ligne à l’attention des patients, sans lien avec les fab-ricants et vendeurs, nous a plu. www.implants-suisse.ch offre à tout un chacun la possibilité de s’informer des possibilités existantes avant toute opération. En matière d’implants, les pati-ents doivent pouvoir avoir leur mot à dire et po-ser des questions ciblées à leur médecin.Le deuxième argument important était de pro-mouvoir l’industrie suisse des implants et la Suisse en tant que site de haute technologie. Il est essentiel que la population sache que des im-plants sont fabriqués également en Suisse, et ce à un très haut niveau technologique.

2. Que souhaitez-vous atteindre en vous engageant ?Les patients peuvent contribuer à promouvoir et conserver un haut niveau de qualité médicale . Mais pour ce faire, ils doivent pouvoir avoir accès aux informations pertinentes. Il s’agit de les sensibiliser et de les informer. Les patients doivent avoir la possibilité de remettre en question l’implant que le médecin leur des-tine avant toute opération. Dans ce contexte, les histoires de patients publiées dans les médias dans le cadre de la campagne sont d’une importance capitale. Les lectrices et lecteurs peuvent ainsi s’informer directement des possibilités modernes qui existent d’améliorer leur qualité de vie.

Carlo Pizzera est gérant de la société Domedics SA, spécialisée dans la vente d’instruments de chirurgie oculaire. Il travaille dans le secteur de l’ophtalmologie depuis 25 ans et est membre du bureau de la VOFIS. [email protected]

Ophta_5-2014.indd 356 29.09.14 15:57

Page 68: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 357

Du débat sur les coûts au débat sur l’utilitéLa VOFIS s’engage en tant que respon-sable de la campagne. Non seulement, elle soutient la campagne financièrement, mais elle fournit aussi des idées de me-sures adéquates. C’est par exemple sur son initiative que plusieurs histoires de pa-tients ont été publiées, notamment dans l’un des principaux magazines suisses à l’attention des patients « Tribune Médi-cale public », dans le but d’informer les patientes et patients des innovations en matière d’implants ophtalmologiques. Les changements dans la discussion sur les implants au sein de la société sont prin-cipalement dus à la campagne sur les im-plants de la FASMED : la question des coûts d’un implant n’est plus la seule à être au centre des préoccupations; l’utilité des implants médicaux, également pour l’éco-nomie dans son ensemble, fait également

l’objet de discussions. Ce changement dans le débat n’est pas le fruit du hasard, car, grâce à des implants de qualité :

• la période de convalescence se raccourcit ;

• les patientes et patients retrouvent, le plus souvent, leur vie quotidienne en quelques jours ou semaines ;

• ils sont moins, voire plus du tout, tributaires des médicaments ou obligés de suivre des traitements au long cours ;

• le risque de complications ou de nouvelles opérations est réduit.

En bref, s’ils sont bien choisis et utilisés, les implants procurent une meilleure qua-lité de vie et sont synonymes de bien-être. C’est pour toutes ces réflexions et évolu-tions positives que la VOFIS soutient la campagne sur les implants de la FASMED,

CorrespondanceIvana Leiseder est rédactrice pour la plate- forme Internet www.implants-suisse.ch, [email protected]

afin d’aider de nombreux patients (poten-tiels) à y voir plus clair, au sens propre du terme.

Pour de plus amples informations :www.implantate-schweiz.ch/frwww.implants-suisse.chwww.vofis.org

VOFIS Längglistrasse 4, 8104 Weiningen ZH

FASMED Worbstrasse 52, 3074 Muri b. BernTél. +41 31 380 85 95

www.implants-suisse.ch

Vivre ou souffrir?

Les implants, c’est une meilleure qualité de vie.

Ophta_5-2014.indd 357 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie358

Die intravitreale Injektion JETREA®(Ocriplasmin) ist seit kurzem in der Schweiz kassenzulässig1

JETREA® ist die erste medikamentöse Therapie gegen vitreoma-kuläre Traktion (VMT), auch in Zusammenhang mit einem Makulaloch ≤ 400 µm bei Erwachsenen, die das Sehvermögen und die Lebensqualität wiederherstellen kann.JETREA® bietet den Ärzten und Patienten die Einfachheit einer einmaligen intravitrealen Injektion.JETREA® wird gut vertragen und verfügt über ein konsistentes Sicherheitsprofil. Die Injektion wurde intravitreal bei annähernd 600 Patienten in klinischen Studien2 und weltweit an 10 770 Au-gen nach Zulassung angewendet.3

1. Limitatio: Für die Behandlung der symptomatischen, funktionsrelevanten, im OCT nachgewiesenen vitreomakulären Traktion (VMT) bei Erwachsenen, die sich nicht spontan löst, auch im Zusammenhang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 µm Durchmesser und einem Durchmesser der vitreomakulären Adhäsion (VMA) kleiner oder gleich 1500 µm, ohne epiretinale Membran (ERM) in der Fovea und der Zone der VMT, im OCT nachgewiesen. Für eine einmalige Behandlung eines Auges, eine Behandlung des zweiten Auges ist frühestens nach 7 Tagen nach Behandlung des ersten Auges möglich. Nach vorgängiger Kostengutsprache durch den Krankenversicherer nach vorheriger Konsultation des Vertrauensarztes. − 2. Siehe Fachinformation JETREA®, Januar 2014. www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Daten August 2014

L’injection intra-vitréenne de JETREA® (Ocriplasmine) est maintenant remboursée en Suisse1

JETREA® est le premier traitement pharmacologique autorisé chez l’adulte, pour la prise en charge des tractions vitréo-macu-laires (TVM) notamment lorsqu’elles sont associées à un trou maculaire de diamètre ≤ 400 microns, permettant d’améliorer la fonction visuelle ainsi que la qualité de vie des patients.JETREA® offre aux cliniciens ainsi qu’aux patients le confort d’une injection intra-vitréenne unique (IVT). Bien toléré et disposant d’un profil de sécurité bien établi, JETREA® a été injecté chez environ 600 patients dans le cadre d’essais cliniques2 et dans 10 770 yeux au niveau mondial depuis son autorisation de mise sur le marché.3

1. Limitations: Pour le traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM) symptomatique, fonctionnelle, avérée par OCT chez les adultes, qui ne se résout pas spontanément, notamment lorsqu’elle est associée à un trou maculaire de diamètre plus petit ou égal à 400 µm ou à un diamètre d’adhérence vitréo-maculaire (AVM) plus petit ou égal à 1500 µm, en absence de membrane épirétinienne (MER) dans la zone fovéolaire et dans la zone de la TVM, avérée par OCT. Pour un traitement unique de l’œil, un traitement du deuxième œil est possible au plus tôt 7 jours après suivant le traitement du premier œil. Après garantie préalable de prise en charge par l’assurance-maladie, après consultation du médecin-conseil.− 2. Voir l’information professionnelle JETREA®, Janvier 2014.

www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Données août 2014

Sichtbares Lösen einer VMT (vitreomakuläre Traktion) innerhalb von 28 Tagen. Exemple de résolution de TVM (tractions vitréo-maculaires) à 28 jours.

Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte: Pour plus d’informations veuillez contacter :

Alcon Customer [email protected], Tel. 0844 82 82 85 oderou Olivier [email protected]. 079 726 72 61

Alcon Switzerland SASuurstoffi 14CH-6343 Rotkreuz

Ophta_5-2014.indd 358 29.09.14 15:58

Page 69: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 357

Du débat sur les coûts au débat sur l’utilitéLa VOFIS s’engage en tant que respon-sable de la campagne. Non seulement, elle soutient la campagne financièrement, mais elle fournit aussi des idées de me-sures adéquates. C’est par exemple sur son initiative que plusieurs histoires de pa-tients ont été publiées, notamment dans l’un des principaux magazines suisses à l’attention des patients « Tribune Médi-cale public », dans le but d’informer les patientes et patients des innovations en matière d’implants ophtalmologiques. Les changements dans la discussion sur les implants au sein de la société sont prin-cipalement dus à la campagne sur les im-plants de la FASMED : la question des coûts d’un implant n’est plus la seule à être au centre des préoccupations; l’utilité des implants médicaux, également pour l’éco-nomie dans son ensemble, fait également

l’objet de discussions. Ce changement dans le débat n’est pas le fruit du hasard, car, grâce à des implants de qualité :

• la période de convalescence se raccourcit ;

• les patientes et patients retrouvent, le plus souvent, leur vie quotidienne en quelques jours ou semaines ;

• ils sont moins, voire plus du tout, tributaires des médicaments ou obligés de suivre des traitements au long cours ;

• le risque de complications ou de nouvelles opérations est réduit.

En bref, s’ils sont bien choisis et utilisés, les implants procurent une meilleure qua-lité de vie et sont synonymes de bien-être. C’est pour toutes ces réflexions et évolu-tions positives que la VOFIS soutient la campagne sur les implants de la FASMED,

CorrespondanceIvana Leiseder est rédactrice pour la plate- forme Internet www.implants-suisse.ch, [email protected]

afin d’aider de nombreux patients (poten-tiels) à y voir plus clair, au sens propre du terme.

Pour de plus amples informations :www.implantate-schweiz.ch/frwww.implants-suisse.chwww.vofis.org

VOFIS Längglistrasse 4, 8104 Weiningen ZH

FASMED Worbstrasse 52, 3074 Muri b. BernTél. +41 31 380 85 95

www.implants-suisse.ch

Vivre ou souffrir?

Les implants, c’est une meilleure qualité de vie.

Ophta_5-2014.indd 357 29.09.14 15:57

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie358

Die intravitreale Injektion JETREA®(Ocriplasmin) ist seit kurzem in der Schweiz kassenzulässig1

JETREA® ist die erste medikamentöse Therapie gegen vitreoma-kuläre Traktion (VMT), auch in Zusammenhang mit einem Makulaloch ≤ 400 µm bei Erwachsenen, die das Sehvermögen und die Lebensqualität wiederherstellen kann.JETREA® bietet den Ärzten und Patienten die Einfachheit einer einmaligen intravitrealen Injektion.JETREA® wird gut vertragen und verfügt über ein konsistentes Sicherheitsprofil. Die Injektion wurde intravitreal bei annähernd 600 Patienten in klinischen Studien2 und weltweit an 10 770 Au-gen nach Zulassung angewendet.3

1. Limitatio: Für die Behandlung der symptomatischen, funktionsrelevanten, im OCT nachgewiesenen vitreomakulären Traktion (VMT) bei Erwachsenen, die sich nicht spontan löst, auch im Zusammenhang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 µm Durchmesser und einem Durchmesser der vitreomakulären Adhäsion (VMA) kleiner oder gleich 1500 µm, ohne epiretinale Membran (ERM) in der Fovea und der Zone der VMT, im OCT nachgewiesen. Für eine einmalige Behandlung eines Auges, eine Behandlung des zweiten Auges ist frühestens nach 7 Tagen nach Behandlung des ersten Auges möglich. Nach vorgängiger Kostengutsprache durch den Krankenversicherer nach vorheriger Konsultation des Vertrauensarztes. − 2. Siehe Fachinformation JETREA®, Januar 2014. www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Daten August 2014

L’injection intra-vitréenne de JETREA® (Ocriplasmine) est maintenant remboursée en Suisse1

JETREA® est le premier traitement pharmacologique autorisé chez l’adulte, pour la prise en charge des tractions vitréo-macu-laires (TVM) notamment lorsqu’elles sont associées à un trou maculaire de diamètre ≤ 400 microns, permettant d’améliorer la fonction visuelle ainsi que la qualité de vie des patients.JETREA® offre aux cliniciens ainsi qu’aux patients le confort d’une injection intra-vitréenne unique (IVT). Bien toléré et disposant d’un profil de sécurité bien établi, JETREA® a été injecté chez environ 600 patients dans le cadre d’essais cliniques2 et dans 10 770 yeux au niveau mondial depuis son autorisation de mise sur le marché.3

1. Limitations: Pour le traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM) symptomatique, fonctionnelle, avérée par OCT chez les adultes, qui ne se résout pas spontanément, notamment lorsqu’elle est associée à un trou maculaire de diamètre plus petit ou égal à 400 µm ou à un diamètre d’adhérence vitréo-maculaire (AVM) plus petit ou égal à 1500 µm, en absence de membrane épirétinienne (MER) dans la zone fovéolaire et dans la zone de la TVM, avérée par OCT. Pour un traitement unique de l’œil, un traitement du deuxième œil est possible au plus tôt 7 jours après suivant le traitement du premier œil. Après garantie préalable de prise en charge par l’assurance-maladie, après consultation du médecin-conseil.− 2. Voir l’information professionnelle JETREA®, Janvier 2014.

www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Données août 2014

Sichtbares Lösen einer VMT (vitreomakuläre Traktion) innerhalb von 28 Tagen. Exemple de résolution de TVM (tractions vitréo-maculaires) à 28 jours.

Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte: Pour plus d’informations veuillez contacter :

Alcon Customer [email protected], Tel. 0844 82 82 85 oderou Olivier [email protected]. 079 726 72 61

Alcon Switzerland SASuurstoffi 14CH-6343 Rotkreuz

Ophta_5-2014.indd 358 29.09.14 15:58

Page 70: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 359

Kurzfachinformation Jetrea®Z: Ocriplasmin 0.5mg; aqua ad injectabilia ad 0,2 ml. I: JET-REA wird zur Behandlung der vitreomakulären Traktion (VMT) bei Erwachsenen angewendet, auch im Zusammen-hang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 Mikro-meter Durchmesser. D/A: Erwachsene einschliesslich älte-rer Patienten: Die empfohlene Dosis beträgt 0,125 mg (0,1 ml der verdünnten Lösung), die nur einmal als Einzeldosis intravitreal in das betroffene Auge injiziert wird. Zur Be-handlung eines einzigen Auges verwenden. KI: Überemp-findlichkeit auf den Wirkstoff oder einen der Bestandteile. Bestehende okulare oder periokulare Infektionen oder wenn ein Verdacht darauf besteht. V: Nur intravitreale In-jektion, unter aseptischen Bedingungen, mit anschliessen-der Überwachung des Patienten auf Nebenwirkungen. Es liegen keine klinischen Daten zur gleichzeitigen Anwen-

dung von Ocriplasmin und VEGF-Hemmern vor. JETREA wurde nicht untersucht bei Patienten mit großen Makula-löchern (Durchmesser > 400 Mikrometer), bei starker My-opie (sphärische Korrektur > 8 Dioptrien oder axiale Länge > 28 mm), Aphakie, zurückliegender rhegmatogene Netz-hautablösung, instabilen Zonulafasern, kürzlich durchge-führter Augenoperation bzw. intraokularer Injektion (u.a. Laserbehandlung), proliferativer diabetischer Retinopa-thie, ischämischen Retinopathien, retinalem Venenver-schluss, exsudativer altersbedingter Makuladegeneration (AMD) und Glaskörperblutung. Bei diesen Patienten wird die Behandlung nicht empfohlen. Vorsicht bei nichtprolife-rativer diabetischer Retinopathie, zurückliegender Uveitis (einschließlich akuter schwerer Entzündung) oder signifi-kantem Augentrauma. Bei Patienten mit einer epiretinalen Membran (ERM) oder einem VMA-Durchmesser > 1500

Mikrometern ist die Wirkung von Ocriplasmin herabge-setzt. IA: Es wurden keine formalen Studien zur Erfassung von Wechselwirkungen durchgeführt. Die Verabreichung anderer Arzneimittel in dasselbe Auge mit geringem zeitli-chem Abstand kann die Aktivität beider Arzneimittel be-einflussen und wird daher nicht empfohlen. Schwanger-schaft/Stillzeit: JETREA sollte während der Schwanger-schaft / Stillzeit nur angewendet werden, wenn die An-wendung zwingend erforderlich ist. UW: «Mouches volantes», Augenschmerzen, Bindehautblutung, vermin-derte Sehschärfe, Sehverschlechterung, verschwomme-nes Sehen, Netzhautblutung, Glaskörperblutung, Netz-hautabriss, Netzhautablösung, Makulaloch. Möglich ist das Auftreten einer Subluxation der Linse oder einer Pha-kodonesis. Liste: B. Packungen: 0,2 ml Lösung in einer Durchstechflasche. Stand der Information Januar 2014.

Information professionnelle abrégée JetreaC : Ocriplasmine 0.5mg/0.2 ml; aqua ad injectabilia ad 0,2 ml. I : JETREA est indiqué chez les adultes pour le traite-ment de la traction vitréo-maculaire (TVM), notamment lorsqu’elle est associée à un trou maculaire d’un diamètre inférieur ou égal à 400 microns. P/mode d‘emploi : Adultes, y compris patients âgés: La dose recommandée est de 0,125 mg (0,1 ml de solution diluée), administrée par injection intravitréenne dans l’oeil atteint une seule fois en dose unique. Utilisation prévue pour le traitement d›un seul œil. C-I : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Infections oculaires ou périoculaires actives ou suspectées. P : Administration uniquement sous forme d’ injection intravitréenne dans des conditions aseptiques, avec surveillance ultérieure des effets secon-daires des patients. Il n’existe pas de données cliniques sur

l’usage concomitant de l’ocriplasmine avec les anti-VEGF. JETREA n’a pas été étudié chez les patients présentant des trous maculaires de grand diamètre (> 400 microns), une myopie élevée (correction sphérique > 8 dioptries ou lon-gueur axiale > 28 mm), une aphakie, un antécédent de dé-collement rhegmatogène de la rétine, une instabilité zo-nulaire du cristallin, une chirurgie oculaire ou une injec-tion intraoculaire récentes (notamment un traitement par laser), une rétinopathie diabétique proliférante, des réti-nopathies ischémiques, des occlusions veineuses réti-niennes, une dégénérescence maculaire exsudative liée à l’âge (DMLA) et une hémorragie vitréenne. Chez ces pa-tients, le traitement n’est pas recommandé. La prudence est de rigueur chez les patients présentant une rétinopa-thie diabétique non proliférative ou des antécédents d’uvéite (y compris une inflammation sévère aigue) ou un

traumatisme oculaire important. L’effet de l’ocriplasmine est réduit chez les sujets présentant une membrane épiré-tinienne (MER) ou un diamètre de l’AVM > 1500 microns. IA : Aucune étude formelle d’interaction n’a été réalisée. L’administration à court intervalle en association avec d’autres médicaments dans le même oeil peut affecter l’activité des deux médicaments et n’est donc pas recom-mandée. Grossesse/allaitement : JETREA doit être utili-sé pendant la grossesse/allaitement, que si cela est abso-lument indispensable. EI : Corps flottants vitréens, dou-leur oculaire, hémorragie conjonctivale, acuité visuelle ré-duite, altération visuelle, vision trouble, hémorragie rétinienne, hémorragie vitréenne, déchirures rétiniennes, décollement de la rétine. Liste de vente : B. Présentati-on : Solution de 0,2 ml dans un flacon. Mise à jour de l’information : Janvier 2014.

Die neue Website der SwissVitreoRetina Group (SVRG) erleichtert Ihr Leben! Informieren Sie sich zu Retina-Veranstaltungen, lesen Sie Referat-Kurzfassungen, nutzen Sie Links. Alle acht Wochen finden Sie Neues, in Kürze auch ein Mitglieder-Forum. Beispiel: Den ARVO-Text (S. 334) finden Sie dort mit allen Links direkt auf die Abstracts. Die zweisprachige Plattform wird durch Sponsoren ermöglicht. Redaktionell unabhängig. Willkommen!

www.svrg.info www.svrg-online.ch

NEUE WEBSITE:

Ophta_5-2014.indd 359 29.09.14 15:58

ophta • 5 / 2014

360 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie • Bücher

Das Glaukom ist eine der häufigsten Erblindungsursachen in der westli-chen Welt. Allein in Europa leiden mehr als 2% der über 40-Jährigen an dieser fortschreitenden, lange symptomlos verlaufenden Augener-krankung.1 Nur regelmässige augen-ärztliche Kontrollen können bleiben-de Augenschäden verhindern. Bei erhöhtem Augeninnendruck (IOD) kann durch eine rechtzeitige Gabe von Glaukomtherapeutika wie Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha® oder weiteren Produkten aus dem Mepha Glaukom-Sortiment die Glaukomentwicklung in vielen Fällen aufgehalten werden.

Dorzolamid-Mepha®, der topische Car-boanhydrasehemmer, hemmt das Schlüs-selenzym Carboanhydrase II, das für die Produktion des Kammerwassers im Ziliar-körper des Auges verantwortlich ist. Da-durch kommt es zur Verminderung der Kammerwassersekretion mit nachfolgen-der Senkung des IOD.

Co-Dorzolamid-Mepha®, die Kombi-nation Dorzolamid plus Timolol, be-wirkt einen zusätzlichen synergistischen Effekt, da auch der nichtselektive Beta-blocker Timolol den IOD durch Vermin-

derung der Kammerwasserproduktion verringert, ohne die Pupillenweite oder das Akkomodationsvermögen zu beein-flussen. Zusammen mit Dorzolamid er-gibt sich so eine wirksamere Senkung des IOD als durch die Gabe der Einzelsubs-tanzen.2 Da Timolol – wie andere lokal verabreichte Augenpräparate – systemisch resorbiert werden kann, können dieselben unerwünschten Wirkungen auftreten wie nach Einnahme von Betablockern.

Mepha Glaukomtherapeutika – hochwertig und kostengünstigMepha bietet mit Dorzolamid-Mepha®, Co-Dorzolamid-Mepha® sowie Latano-prost-Mepha® und Brimonidin-Mepha® vier topisch anwendbare generische Glau-komtherapeutika aus einer Hand.Gegenüber den Originalpräparaten las-sen sich mit den Mepha-Präparaten Be-handlungskosten sparen.3 Dorzolamid- Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha® sind bei-spielsweise bis zu 22 % günstiger.3 Das gesamte Glaukomsortiment ist in Ein- oder Dreimonatspackungen erhältlich. Als Mepha-Serviceleistung für Patienten kann unter www.mepha.ch kostenlos eine kurze Anleitung zur korrekten Anwendung von Augentropfen abgerufen werden. Für Fachpersonen ist zudem eine Ophthalmo-logie-Produkteübersicht verfügbar.

Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha®

Mepha Glaukomtherapeutika

1. Quigley HA, Broman AT. The number of people with glaucoma worldwide in 2010 and 2020. Br J Ophthalmol 2006; 90: 262–267.

2. Fachinformation Co-Dorzolamid-Mepha® auf www.swissmedicinfo.ch

3. BAG, SL, 1.9.2014

Kurzfachinformation: siehe Inserat

Mepha Pharma AGKirschgartenstrasse 14Postfach, 4010 BaselTel. 061 705 43 4www.mepha.ch

Anwendungsblatt für Patienten

Augentropfen richtig anwenden

Für die Behandlung des erhöhten Augendrucks wurden Ihnen Augentropfen verordnet, welche das Fortschreiten des Glaukoms (grüner Star) verhindern sollen. Damit das Medikament seine volle Wirkung entfalten kann, ist eine korrekte und regel mässige Anwendung erforderlich.

Die richtige Anwendung von Augentropfen ist aus zwei Gründen wichtig

� Ausreichende Wirkung: Laufen die Tropfen aus dem Augewieder heraus, kann nur ein Teil des Medikaments seineWirkung entfalten und die Behandlung ist weniger wirk-sam.

� Verringerung unerwünschter Wirkungen: Indem man nachdem Eintropfen die Augen schliesst und den inneren, zurNase hin verlaufenden Augenwinkel während einer Minutemit der Fingerkuppe drückt, kann die Aufnahme in denBlutkreislauf und die Wahrscheinlichkeit des Auftretens von Nebenwirkungen vermindert werden.

Zu beachten� Beachten Sie bitte, dass je nach Art der Augentropfen

eine besondere Anwendung erforderlich ist. Auch müssen gewisse Augentropfenflaschen vor der Anwendung ge schüttelt werden. Fragen Sie Ihren Augenarzt oder Ihren Apotheker, auf was Sie achten müssen und lesen Sie die jeweilige Packungsbeilage.

Wichtig

Die mit dem RegenbogenDie mit dem Regenbogen

Stand der Information: Oktober 2012

Mepha Pharma AGwww.mepha.ch 22

8163

-461

201

Der Patienten-ratgeber «Augentropfen richtig anwenden» ist kostenlos unter www.mepha.ch erhältlich.

Die drei Herausgeber legen im Team mit 50 Experten dieses Prüfungs-Vorberei-tungsbuch in der 2. Auflage vor. Nach Tipps zur Prüfungsvorbereitung (Lern-planung, Lesestil, Prüfungsrhetorik ein-schliesslich Rat zu Kleidung und Körper-haltung) decken über 1000 Fragen alle Gebiete der Augenheilkunde ab. Die Le-ser erhalten ausführliche Antworten und Erläuterungen. Die Lesenden können auch die Prüfungssituation trainieren, in der es gefragt ist, komplexe Fragestellun-gen strukturiert zu beantworten, klini-sche Probleme Schritt für Schritt zu lösen und Fakten zu bewerten.

Der Prüfungsstoff wird anhand zahlrei-cher Fallbeispiele mit gutem Bildmaterial aufbereitet und themenübergreifend ver-netzt. Die Neuauflage berücksichtigt aktuelle Forschungsergebnisse, aktualisierte Richt- und Leitlinien und wurde durch neue Fra-gen zur Ophthalmopathologie erweitert. Auch Prüfer finden Anregungen und eine grosse Auswahl an Fragen aller Schwierig-keitsgrade.Selbstverständlich spricht nichts dagegen, wenn auch Fortgeschrittene das Buch zur gut strukturierten Wissensauffrischung einsetzen. • UNo

Facharztprüfung Augenheilkunde. 1000 kommentierte Prüfungsfragen

Anselm Kampik, Franz Grehn, Elisabeth M. MessmerSoftcover, 340 Seiten, vierfarbiger Bildanhang2. Auflage Thieme, Stuttgart 2013ISBN: 9783131421326, CHF 125.80

Ophta_5-2014.indd 360 29.09.14 15:58

Page 71: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 359

Kurzfachinformation Jetrea®Z: Ocriplasmin 0.5mg; aqua ad injectabilia ad 0,2 ml. I: JET-REA wird zur Behandlung der vitreomakulären Traktion (VMT) bei Erwachsenen angewendet, auch im Zusammen-hang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 Mikro-meter Durchmesser. D/A: Erwachsene einschliesslich älte-rer Patienten: Die empfohlene Dosis beträgt 0,125 mg (0,1 ml der verdünnten Lösung), die nur einmal als Einzeldosis intravitreal in das betroffene Auge injiziert wird. Zur Be-handlung eines einzigen Auges verwenden. KI: Überemp-findlichkeit auf den Wirkstoff oder einen der Bestandteile. Bestehende okulare oder periokulare Infektionen oder wenn ein Verdacht darauf besteht. V: Nur intravitreale In-jektion, unter aseptischen Bedingungen, mit anschliessen-der Überwachung des Patienten auf Nebenwirkungen. Es liegen keine klinischen Daten zur gleichzeitigen Anwen-

dung von Ocriplasmin und VEGF-Hemmern vor. JETREA wurde nicht untersucht bei Patienten mit großen Makula-löchern (Durchmesser > 400 Mikrometer), bei starker My-opie (sphärische Korrektur > 8 Dioptrien oder axiale Länge > 28 mm), Aphakie, zurückliegender rhegmatogene Netz-hautablösung, instabilen Zonulafasern, kürzlich durchge-führter Augenoperation bzw. intraokularer Injektion (u.a. Laserbehandlung), proliferativer diabetischer Retinopa-thie, ischämischen Retinopathien, retinalem Venenver-schluss, exsudativer altersbedingter Makuladegeneration (AMD) und Glaskörperblutung. Bei diesen Patienten wird die Behandlung nicht empfohlen. Vorsicht bei nichtprolife-rativer diabetischer Retinopathie, zurückliegender Uveitis (einschließlich akuter schwerer Entzündung) oder signifi-kantem Augentrauma. Bei Patienten mit einer epiretinalen Membran (ERM) oder einem VMA-Durchmesser > 1500

Mikrometern ist die Wirkung von Ocriplasmin herabge-setzt. IA: Es wurden keine formalen Studien zur Erfassung von Wechselwirkungen durchgeführt. Die Verabreichung anderer Arzneimittel in dasselbe Auge mit geringem zeitli-chem Abstand kann die Aktivität beider Arzneimittel be-einflussen und wird daher nicht empfohlen. Schwanger-schaft/Stillzeit: JETREA sollte während der Schwanger-schaft / Stillzeit nur angewendet werden, wenn die An-wendung zwingend erforderlich ist. UW: «Mouches volantes», Augenschmerzen, Bindehautblutung, vermin-derte Sehschärfe, Sehverschlechterung, verschwomme-nes Sehen, Netzhautblutung, Glaskörperblutung, Netz-hautabriss, Netzhautablösung, Makulaloch. Möglich ist das Auftreten einer Subluxation der Linse oder einer Pha-kodonesis. Liste: B. Packungen: 0,2 ml Lösung in einer Durchstechflasche. Stand der Information Januar 2014.

Information professionnelle abrégée JetreaC : Ocriplasmine 0.5mg/0.2 ml; aqua ad injectabilia ad 0,2 ml. I : JETREA est indiqué chez les adultes pour le traite-ment de la traction vitréo-maculaire (TVM), notamment lorsqu’elle est associée à un trou maculaire d’un diamètre inférieur ou égal à 400 microns. P/mode d‘emploi : Adultes, y compris patients âgés: La dose recommandée est de 0,125 mg (0,1 ml de solution diluée), administrée par injection intravitréenne dans l’oeil atteint une seule fois en dose unique. Utilisation prévue pour le traitement d›un seul œil. C-I : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Infections oculaires ou périoculaires actives ou suspectées. P : Administration uniquement sous forme d’ injection intravitréenne dans des conditions aseptiques, avec surveillance ultérieure des effets secon-daires des patients. Il n’existe pas de données cliniques sur

l’usage concomitant de l’ocriplasmine avec les anti-VEGF. JETREA n’a pas été étudié chez les patients présentant des trous maculaires de grand diamètre (> 400 microns), une myopie élevée (correction sphérique > 8 dioptries ou lon-gueur axiale > 28 mm), une aphakie, un antécédent de dé-collement rhegmatogène de la rétine, une instabilité zo-nulaire du cristallin, une chirurgie oculaire ou une injec-tion intraoculaire récentes (notamment un traitement par laser), une rétinopathie diabétique proliférante, des réti-nopathies ischémiques, des occlusions veineuses réti-niennes, une dégénérescence maculaire exsudative liée à l’âge (DMLA) et une hémorragie vitréenne. Chez ces pa-tients, le traitement n’est pas recommandé. La prudence est de rigueur chez les patients présentant une rétinopa-thie diabétique non proliférative ou des antécédents d’uvéite (y compris une inflammation sévère aigue) ou un

traumatisme oculaire important. L’effet de l’ocriplasmine est réduit chez les sujets présentant une membrane épiré-tinienne (MER) ou un diamètre de l’AVM > 1500 microns. IA : Aucune étude formelle d’interaction n’a été réalisée. L’administration à court intervalle en association avec d’autres médicaments dans le même oeil peut affecter l’activité des deux médicaments et n’est donc pas recom-mandée. Grossesse/allaitement : JETREA doit être utili-sé pendant la grossesse/allaitement, que si cela est abso-lument indispensable. EI : Corps flottants vitréens, dou-leur oculaire, hémorragie conjonctivale, acuité visuelle ré-duite, altération visuelle, vision trouble, hémorragie rétinienne, hémorragie vitréenne, déchirures rétiniennes, décollement de la rétine. Liste de vente : B. Présentati-on : Solution de 0,2 ml dans un flacon. Mise à jour de l’information : Janvier 2014.

Die neue Website der SwissVitreoRetina Group (SVRG) erleichtert Ihr Leben! Informieren Sie sich zu Retina-Veranstaltungen, lesen Sie Referat-Kurzfassungen, nutzen Sie Links. Alle acht Wochen finden Sie Neues, in Kürze auch ein Mitglieder-Forum. Beispiel: Den ARVO-Text (S. 334) finden Sie dort mit allen Links direkt auf die Abstracts. Die zweisprachige Plattform wird durch Sponsoren ermöglicht. Redaktionell unabhängig. Willkommen!

www.svrg.info www.svrg-online.ch

NEUE WEBSITE:

Ophta_5-2014.indd 359 29.09.14 15:58

ophta • 5 / 2014

360 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie • Bücher

Das Glaukom ist eine der häufigsten Erblindungsursachen in der westli-chen Welt. Allein in Europa leiden mehr als 2% der über 40-Jährigen an dieser fortschreitenden, lange symptomlos verlaufenden Augener-krankung.1 Nur regelmässige augen-ärztliche Kontrollen können bleiben-de Augenschäden verhindern. Bei erhöhtem Augeninnendruck (IOD) kann durch eine rechtzeitige Gabe von Glaukomtherapeutika wie Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha® oder weiteren Produkten aus dem Mepha Glaukom-Sortiment die Glaukomentwicklung in vielen Fällen aufgehalten werden.

Dorzolamid-Mepha®, der topische Car-boanhydrasehemmer, hemmt das Schlüs-selenzym Carboanhydrase II, das für die Produktion des Kammerwassers im Ziliar-körper des Auges verantwortlich ist. Da-durch kommt es zur Verminderung der Kammerwassersekretion mit nachfolgen-der Senkung des IOD.

Co-Dorzolamid-Mepha®, die Kombi-nation Dorzolamid plus Timolol, be-wirkt einen zusätzlichen synergistischen Effekt, da auch der nichtselektive Beta-blocker Timolol den IOD durch Vermin-

derung der Kammerwasserproduktion verringert, ohne die Pupillenweite oder das Akkomodationsvermögen zu beein-flussen. Zusammen mit Dorzolamid er-gibt sich so eine wirksamere Senkung des IOD als durch die Gabe der Einzelsubs-tanzen.2 Da Timolol – wie andere lokal verabreichte Augenpräparate – systemisch resorbiert werden kann, können dieselben unerwünschten Wirkungen auftreten wie nach Einnahme von Betablockern.

Mepha Glaukomtherapeutika – hochwertig und kostengünstigMepha bietet mit Dorzolamid-Mepha®, Co-Dorzolamid-Mepha® sowie Latano-prost-Mepha® und Brimonidin-Mepha® vier topisch anwendbare generische Glau-komtherapeutika aus einer Hand.Gegenüber den Originalpräparaten las-sen sich mit den Mepha-Präparaten Be-handlungskosten sparen.3 Dorzolamid- Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha® sind bei-spielsweise bis zu 22 % günstiger.3 Das gesamte Glaukomsortiment ist in Ein- oder Dreimonatspackungen erhältlich. Als Mepha-Serviceleistung für Patienten kann unter www.mepha.ch kostenlos eine kurze Anleitung zur korrekten Anwendung von Augentropfen abgerufen werden. Für Fachpersonen ist zudem eine Ophthalmo-logie-Produkteübersicht verfügbar.

Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha®

Mepha Glaukomtherapeutika

1. Quigley HA, Broman AT. The number of people with glaucoma worldwide in 2010 and 2020. Br J Ophthalmol 2006; 90: 262–267.

2. Fachinformation Co-Dorzolamid-Mepha® auf www.swissmedicinfo.ch

3. BAG, SL, 1.9.2014

Kurzfachinformation: siehe Inserat

Mepha Pharma AGKirschgartenstrasse 14Postfach, 4010 BaselTel. 061 705 43 4www.mepha.ch

Anwendungsblatt für Patienten

Augentropfen richtig anwenden

Für die Behandlung des erhöhten Augendrucks wurden Ihnen Augentropfen verordnet, welche das Fortschreiten des Glaukoms (grüner Star) verhindern sollen. Damit das Medikament seine volle Wirkung entfalten kann, ist eine korrekte und regel mässige Anwendung erforderlich.

Die richtige Anwendung von Augentropfen ist aus zwei Gründen wichtig

� Ausreichende Wirkung: Laufen die Tropfen aus dem Augewieder heraus, kann nur ein Teil des Medikaments seineWirkung entfalten und die Behandlung ist weniger wirk-sam.

� Verringerung unerwünschter Wirkungen: Indem man nachdem Eintropfen die Augen schliesst und den inneren, zurNase hin verlaufenden Augenwinkel während einer Minutemit der Fingerkuppe drückt, kann die Aufnahme in denBlutkreislauf und die Wahrscheinlichkeit des Auftretens von Nebenwirkungen vermindert werden.

Zu beachten� Beachten Sie bitte, dass je nach Art der Augentropfen

eine besondere Anwendung erforderlich ist. Auch müssen gewisse Augentropfenflaschen vor der Anwendung ge schüttelt werden. Fragen Sie Ihren Augenarzt oder Ihren Apotheker, auf was Sie achten müssen und lesen Sie die jeweilige Packungsbeilage.

Wichtig

Die mit dem RegenbogenDie mit dem Regenbogen

Stand der Information: Oktober 2012

Mepha Pharma AGwww.mepha.ch 22

8163

-461

201

Der Patienten-ratgeber «Augentropfen richtig anwenden» ist kostenlos unter www.mepha.ch erhältlich.

Die drei Herausgeber legen im Team mit 50 Experten dieses Prüfungs-Vorberei-tungsbuch in der 2. Auflage vor. Nach Tipps zur Prüfungsvorbereitung (Lern-planung, Lesestil, Prüfungsrhetorik ein-schliesslich Rat zu Kleidung und Körper-haltung) decken über 1000 Fragen alle Gebiete der Augenheilkunde ab. Die Le-ser erhalten ausführliche Antworten und Erläuterungen. Die Lesenden können auch die Prüfungssituation trainieren, in der es gefragt ist, komplexe Fragestellun-gen strukturiert zu beantworten, klini-sche Probleme Schritt für Schritt zu lösen und Fakten zu bewerten.

Der Prüfungsstoff wird anhand zahlrei-cher Fallbeispiele mit gutem Bildmaterial aufbereitet und themenübergreifend ver-netzt. Die Neuauflage berücksichtigt aktuelle Forschungsergebnisse, aktualisierte Richt- und Leitlinien und wurde durch neue Fra-gen zur Ophthalmopathologie erweitert. Auch Prüfer finden Anregungen und eine grosse Auswahl an Fragen aller Schwierig-keitsgrade.Selbstverständlich spricht nichts dagegen, wenn auch Fortgeschrittene das Buch zur gut strukturierten Wissensauffrischung einsetzen. • UNo

Facharztprüfung Augenheilkunde. 1000 kommentierte Prüfungsfragen

Anselm Kampik, Franz Grehn, Elisabeth M. MessmerSoftcover, 340 Seiten, vierfarbiger Bildanhang2. Auflage Thieme, Stuttgart 2013ISBN: 9783131421326, CHF 125.80

Ophta_5-2014.indd 360 29.09.14 15:58

Page 72: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 361

Verlosung der Badge-Rückgabe am SOG Kongress 2014

Mediconsult AG hat aus allen Badges, die am Ende des SOG-Kongresses in Interlaken abgege-ben wurden, einen Namen gezo-gen: Frau Dr. Regula Salzgeber vom AugenCentrum Zytglogge in Bern!Frau Salzgeber ist damit glückli-che Besitzerin eines neuen iPad mini. Wir gratulieren ihr und freuen uns, gemeinsam mit ihr und allen anderen Badge-Rück-gebern einen Beitrag zur Abfall-verminderung geleistet zu haben.

Gewinnspiel am Mediconsult -Stand Haben Sie auch Ihr Glück am Glücksspielautomaten auf dem Mediconsult-Stand in Interlaken versucht? Den maximalen Punktestand erreichte Frau Dr. Katja Iselin vom Luzerner Kan-tonsspital mit 2584 Punkten! Damit hat sie die nächstbeste Spie-lerin um 1089 Punkte geschlagen. Wir gratulieren auch ihr zum Gewinn eines iPad mini. Für alle anderen MitspielerInnen hof-fen wir, dass sie ihren Spass am Mediconsult-Stand hatten.

Mediconsult AGFrohheimstrasse 2, 9325 Roggwil TG, Tel. 071 454 70 20Fax 071 454 70 2, www.mediconsult.ch

And the winner is …

Tirage au sort parmi les badges rendus au Congrès 2014 de la SSO

Parmi tous les badges rendus à l’issue du Congrès 2014 de la SSO à Interlaken, Mediconsult SA a tiré au sort un nom …Madame Regula Salzgeber, du AugenCentrum Zytglogge de Berne !Madame Salzgeber se retrouve ainsi l’heureuse propriétaire d’un nouvel iPad mini. Nous la félicitons et nous sommes heu-reux, avec elle et avec tous les autres participants qui ont rendu leurs badges, d’avoir contribué à faire diminuer les déchets.

Jeu de hasard au stand de Mediconsult Avez-vous par ailleurs tenté votre chance avec la machine à sous du stand Mediconsult à Interlaken ? La machine a enregistré un score maximal, obtenu par Madame Katja Iselin de l‘hôpital cantonal de Lucerne, avec 2584 points ! Elle a devancé le deuxième meilleur score de 1089 points. Félicitations ! Elle aussi a remporté un iPad mini. Quant à tous les autres visiteurs qui ont tenté leur chance, nous espérons qu’ils auront quand même eu du plaisir.

Unser Mitarbeiter Herr José Fernandez mit zwei Besuchern. Notre représentant Mr José Fernandez avec deux participants.

Erfolgreiche Weltpremiere! Oertli lancierte die neue Operationsplatt-form für den vorderen und hinteren Augenabschnitt am diesjährigen ESCRS in London und beeindruckte die zahlreichen Kongressteilnehmer mit der Perfektion hoch 4.

Wenn die besten Ingenieure und Desig-ner ihr Bestes geben, entwickeln sie auch die beste Maschine. «Wir haben das Konzept der Operations-plattform für Katarakt-, Glaukom- und Netzhautchirurgie neu definiert. Im OS4 steckt alles, worin wir gut sind: mo-dernste Technologie, perfektes Design, bestechende Einfachheit, höchste Sicher-

OS4 – Perfektion hoch 4

heit, Schweizer Qualität. Also hundert Prozent Oertli®», so Thomas Bosshard, Leiter Marketing & Verkauf.

Über Oertli Instrumente AGSeit über 50 Jahren entwickelt, produziert und vertreibt Oertli er-folgreich Geräte und Instrumente für die Augenchirurgie, mit denen Ärzte und Opera-tionspersonal sicherer, ein-facher und effizienter operieren kön-nen. Der Fokus richtet sich dabei auf die Katarakt, Vitrektomie und Glau-komchirurgie. Die Firma ist ein un-abhängiger Familienbetrieb mit Hauptsitz in Berneck, Schweiz.

Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte:

Fabienne [email protected]

Telefon: +41 (0) 71 747 42 72Product Manager Vordersegment

Oertli Instrumente AGHafnerwisenstrasse 4

CH-9442 BerneckTel. + 41(0)71 747 42 00Fax: +41(0)71 747 42 90

Ophta_5-2014.indd 361 29.09.14 15:58

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie362

EVA

medilas ag dankt allen Kunden und Besu-chern für ihren Besuch an unserem SOG Stand.Die SOG 2014 bot uns wieder eine ideale Plattform, um unsere aktuellen High-lights zu präsentieren. Diese zeigen wir Ihnen hiermit nochmals im Überblick:

EVA: Das überzeugende Kombigerät für Katarakt- und Vitreoretinale Chirurgie

Das innovative System EVA von DORC ermöglicht eine neue technologische Di-mension von Kontrolle über alle Kata-rakt- und Vitrektomieverfahren. Zu je-dem Zeitpunkt.

Vorderaugenabschnitt• Optimale Vorderkammerstabilität

durch aktive Kontrolle• Effiziente Phakoemulsifikation• Modularer Aufbau und upgradebare

Technologie• Anwenderorientierte Ergonomie

Hinteraugenabschnitt• Optimale Druckkontrolle• Grüner Laser 532• Nur ein Kassettensystem

(Frontbedienung)• Individuelle Lichtintensität-

und Farbsteuerung• Sehr hohe Cut-Rate von 8000 cpm

(kombiniert mit dem Doppelschnei-decutter bis zu 16’000 cpm)

• Intuitive Benutzeroberfläche• Einfache, benutzerfreundliche

Bedienung

FINEVISION POD FT für grösste Patientenzufriedenheit – die trifokale torische IOL mit optimaler Rotationsstabilität

Die torische und trifokale FineVision Pod FT aus dem Hause PhysIOL überzeugt mit ihrer optimalen Rotationsstabilität für die Korrektur von Astigmatismus und Presbyopie.

Die Optik der neuartigen Linse erreicht• Eine Addition von +3.5 D für

Nahsicht• Eine Addition von +1.75 D

für die Mittelsicht• Deutliche Steigerung der

Lichtausbeute

OPTIMIS FUSION LASER: der 2-in-1-Laser für Ihre Praxis

Die neue Lasergeneration mit integrierter SLT / YAG-Plattform

1. Neue, fortschrittliche Technologie• Hocheffizient, leistungsstark

und verlässlich• Dual-mode-Laserquelle: zwei

Wellenlängen aus einer Quelle

2. Premium Optics• Optimierte Sicht auf Vorder-

und Hintersegment• Konvergenter optischer Pfad• Blaufreie Ausleuchtung für

verbesserte Sichtbarkeit

3. Neues modernes Design• Integrierte Plattform • Einfacher Wechsel von SLT-

zu YAG-Modus• Kleiner Platzbedarf für zwei

leistungsstarke Technologien

OA-2000 : Der neue Muster-knabe der Kataraktdiagnostik

In einem Schritt zur optimalen Linse für Ihre Patienten.• Topografie• Pupillendurchmesser• Axiale Längenmessung• ACD-Vorderkammertiefenmessung• Linsendickenmessung• Weiss-zu-weiss-Abstandsmessung• Pachymetrie• Keratometrie• Okulix-Einbindung für

IOL-Ray-Tracing-Kalkulation

ANTARES: Der Tränenfilm Topograf

Die Vorteile von ANTARES im Überblick:• Hornhauttopografie• CL-Anpassprogramm mit Autofit• Tränenfilmanalyse dank weisser

Kaltlichtquelle (TearScope)• Dynamische Darstellung der

non-invasiven Break-up-Time• Blaulicht für Fluoaufnahmen• Pupillografie• Keratokonus Screening mit

Klassifikation• Meibografie inklusive Klassifikation… und viele weitere

Weitere Informationen und Beratung zum gesamten medilas-Sortiment erhalten Sie bei:

medilas agGrindlenstrasse 3, CH-8954 GeroldswilTel. +41 44 747 40 00, Fax +41 44 747 40 [email protected], www.medilas.ch

medilas News

FINEVISION POD FT OA-2000

Ophta_5-2014.indd 362 29.09.14 15:58

Page 73: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 361

Verlosung der Badge-Rückgabe am SOG Kongress 2014

Mediconsult AG hat aus allen Badges, die am Ende des SOG-Kongresses in Interlaken abgege-ben wurden, einen Namen gezo-gen: Frau Dr. Regula Salzgeber vom AugenCentrum Zytglogge in Bern!Frau Salzgeber ist damit glückli-che Besitzerin eines neuen iPad mini. Wir gratulieren ihr und freuen uns, gemeinsam mit ihr und allen anderen Badge-Rück-gebern einen Beitrag zur Abfall-verminderung geleistet zu haben.

Gewinnspiel am Mediconsult -Stand Haben Sie auch Ihr Glück am Glücksspielautomaten auf dem Mediconsult-Stand in Interlaken versucht? Den maximalen Punktestand erreichte Frau Dr. Katja Iselin vom Luzerner Kan-tonsspital mit 2584 Punkten! Damit hat sie die nächstbeste Spie-lerin um 1089 Punkte geschlagen. Wir gratulieren auch ihr zum Gewinn eines iPad mini. Für alle anderen MitspielerInnen hof-fen wir, dass sie ihren Spass am Mediconsult-Stand hatten.

Mediconsult AGFrohheimstrasse 2, 9325 Roggwil TG, Tel. 071 454 70 20Fax 071 454 70 2, www.mediconsult.ch

And the winner is …

Tirage au sort parmi les badges rendus au Congrès 2014 de la SSO

Parmi tous les badges rendus à l’issue du Congrès 2014 de la SSO à Interlaken, Mediconsult SA a tiré au sort un nom …Madame Regula Salzgeber, du AugenCentrum Zytglogge de Berne !Madame Salzgeber se retrouve ainsi l’heureuse propriétaire d’un nouvel iPad mini. Nous la félicitons et nous sommes heu-reux, avec elle et avec tous les autres participants qui ont rendu leurs badges, d’avoir contribué à faire diminuer les déchets.

Jeu de hasard au stand de Mediconsult Avez-vous par ailleurs tenté votre chance avec la machine à sous du stand Mediconsult à Interlaken ? La machine a enregistré un score maximal, obtenu par Madame Katja Iselin de l‘hôpital cantonal de Lucerne, avec 2584 points ! Elle a devancé le deuxième meilleur score de 1089 points. Félicitations ! Elle aussi a remporté un iPad mini. Quant à tous les autres visiteurs qui ont tenté leur chance, nous espérons qu’ils auront quand même eu du plaisir.

Unser Mitarbeiter Herr José Fernandez mit zwei Besuchern. Notre représentant Mr José Fernandez avec deux participants.

Erfolgreiche Weltpremiere! Oertli lancierte die neue Operationsplatt-form für den vorderen und hinteren Augenabschnitt am diesjährigen ESCRS in London und beeindruckte die zahlreichen Kongressteilnehmer mit der Perfektion hoch 4.

Wenn die besten Ingenieure und Desig-ner ihr Bestes geben, entwickeln sie auch die beste Maschine. «Wir haben das Konzept der Operations-plattform für Katarakt-, Glaukom- und Netzhautchirurgie neu definiert. Im OS4 steckt alles, worin wir gut sind: mo-dernste Technologie, perfektes Design, bestechende Einfachheit, höchste Sicher-

OS4 – Perfektion hoch 4

heit, Schweizer Qualität. Also hundert Prozent Oertli®», so Thomas Bosshard, Leiter Marketing & Verkauf.

Über Oertli Instrumente AGSeit über 50 Jahren entwickelt, produziert und vertreibt Oertli er-folgreich Geräte und Instrumente für die Augenchirurgie, mit denen Ärzte und Opera-tionspersonal sicherer, ein-facher und effizienter operieren kön-nen. Der Fokus richtet sich dabei auf die Katarakt, Vitrektomie und Glau-komchirurgie. Die Firma ist ein un-abhängiger Familienbetrieb mit Hauptsitz in Berneck, Schweiz.

Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte:

Fabienne [email protected]

Telefon: +41 (0) 71 747 42 72Product Manager Vordersegment

Oertli Instrumente AGHafnerwisenstrasse 4

CH-9442 BerneckTel. + 41(0)71 747 42 00Fax: +41(0)71 747 42 90

Ophta_5-2014.indd 361 29.09.14 15:58

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie362

EVA

medilas ag dankt allen Kunden und Besu-chern für ihren Besuch an unserem SOG Stand.Die SOG 2014 bot uns wieder eine ideale Plattform, um unsere aktuellen High-lights zu präsentieren. Diese zeigen wir Ihnen hiermit nochmals im Überblick:

EVA: Das überzeugende Kombigerät für Katarakt- und Vitreoretinale Chirurgie

Das innovative System EVA von DORC ermöglicht eine neue technologische Di-mension von Kontrolle über alle Kata-rakt- und Vitrektomieverfahren. Zu je-dem Zeitpunkt.

Vorderaugenabschnitt• Optimale Vorderkammerstabilität

durch aktive Kontrolle• Effiziente Phakoemulsifikation• Modularer Aufbau und upgradebare

Technologie• Anwenderorientierte Ergonomie

Hinteraugenabschnitt• Optimale Druckkontrolle• Grüner Laser 532• Nur ein Kassettensystem

(Frontbedienung)• Individuelle Lichtintensität-

und Farbsteuerung• Sehr hohe Cut-Rate von 8000 cpm

(kombiniert mit dem Doppelschnei-decutter bis zu 16’000 cpm)

• Intuitive Benutzeroberfläche• Einfache, benutzerfreundliche

Bedienung

FINEVISION POD FT für grösste Patientenzufriedenheit – die trifokale torische IOL mit optimaler Rotationsstabilität

Die torische und trifokale FineVision Pod FT aus dem Hause PhysIOL überzeugt mit ihrer optimalen Rotationsstabilität für die Korrektur von Astigmatismus und Presbyopie.

Die Optik der neuartigen Linse erreicht• Eine Addition von +3.5 D für

Nahsicht• Eine Addition von +1.75 D

für die Mittelsicht• Deutliche Steigerung der

Lichtausbeute

OPTIMIS FUSION LASER: der 2-in-1-Laser für Ihre Praxis

Die neue Lasergeneration mit integrierter SLT / YAG-Plattform

1. Neue, fortschrittliche Technologie• Hocheffizient, leistungsstark

und verlässlich• Dual-mode-Laserquelle: zwei

Wellenlängen aus einer Quelle

2. Premium Optics• Optimierte Sicht auf Vorder-

und Hintersegment• Konvergenter optischer Pfad• Blaufreie Ausleuchtung für

verbesserte Sichtbarkeit

3. Neues modernes Design• Integrierte Plattform • Einfacher Wechsel von SLT-

zu YAG-Modus• Kleiner Platzbedarf für zwei

leistungsstarke Technologien

OA-2000 : Der neue Muster-knabe der Kataraktdiagnostik

In einem Schritt zur optimalen Linse für Ihre Patienten.• Topografie• Pupillendurchmesser• Axiale Längenmessung• ACD-Vorderkammertiefenmessung• Linsendickenmessung• Weiss-zu-weiss-Abstandsmessung• Pachymetrie• Keratometrie• Okulix-Einbindung für

IOL-Ray-Tracing-Kalkulation

ANTARES: Der Tränenfilm Topograf

Die Vorteile von ANTARES im Überblick:• Hornhauttopografie• CL-Anpassprogramm mit Autofit• Tränenfilmanalyse dank weisser

Kaltlichtquelle (TearScope)• Dynamische Darstellung der

non-invasiven Break-up-Time• Blaulicht für Fluoaufnahmen• Pupillografie• Keratokonus Screening mit

Klassifikation• Meibografie inklusive Klassifikation… und viele weitere

Weitere Informationen und Beratung zum gesamten medilas-Sortiment erhalten Sie bei:

medilas agGrindlenstrasse 3, CH-8954 GeroldswilTel. +41 44 747 40 00, Fax +41 44 747 40 [email protected], www.medilas.ch

medilas News

FINEVISION POD FT OA-2000

Ophta_5-2014.indd 362 29.09.14 15:58

Page 74: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 363

medilas ag remercie tous ses clients et visi-teurs durant cette intéressante SSO pour leur visite à notre stand. La SSO 2014 nous a donné la plateforme idéale pour vous présenter un aperçu de nos «innovations et highlights» :

EVA : Pour les interventions de la Cataracte et de la chirurgie vitro-rétinienne

Le système innovant EVA de DORC offre une nouvelle dimension permettant de contrôler à tout moment tout type d’in-tervention de la cataracte et de vitrecto-mie.

Segment antérieur de l’oeil• Stabilité optimale de la chambre

antérieure grâce à un contrôle actif• Phacoémulsification efficace• Conception modulaire et technologie

«upgradable»• Ergonomique pour l’utilisateur

Segment postérieur de l’oeil• Contrôle optimal de la pression• Laser vert 532 nm• Un seul système de cassette (com-

mande frontale)• Contrôle individuel des couleurs et de

l’intensité lumineuse• Un cut rate très élevé de 8000 cpm (et

même 16 000 cpm avec le cutter double lame)

• Interface utilisateur intuitive• Commande simple et pratique

FINEVISION POD FT pour des patients totalement satisfaits : La LIO torique trifocale avec une stabilité de rotation optimale

La FineVision Pod FT de PHYSIOL convainc avec stabilité de rotation opti-male pour la correction de l’astigmatisme et de la presbytie.

L’optique de ce nouveau type de lentille donne:• Une addition de +3,5 D

pour la vision de près

• Une addition de +1,75 D pour la vision intermédiaire

• Une augmentation significative du rendement lumineux

OPTIMIS FUSION LASER : Le laser «2 en 1» pour votre cabinet

La nouvelle génération de laser avec plate-forme SLT / YAG intégrée

1. Nouvelle technologie de pointe• Très efficace, très performant et fiable• Source laser double mode: deux

longueurs d’onde pour une seule source

2. Optique de première qualité• Vision optimale sur le segment

antérieur et postérieur• Chemin optique convergent• Eclairage sans bleu pour une meilleure

visibilité

3. Nouveau design moderne• Plate-forme intégrée• Passage facile entre les

modes SLT et YAG• Faible encombrement

pour deux technologies puissantes

OA-2000 : Le nouveau prodige du diagnostic de la cataracte

La lentille optimale pour vos patients en une seule étape.• Topographie• Diamètre pupillaire

• Longueur axiale• ACD• Epaisseur du cristallin• Blanc à blanc• Pachymétrie• Kératométrie• Calculation IOL-Ray-Tracing

avec Okulix

ANTARES : Le Topographe du film lacrymal

Aperçu des avantages d’ANTARES :• Topographie de la cornée• Programme d’adaptation des

lentilles avec autofit• Analyse du film lacrymal avec

une source de lumière froide blanche (TearScope)

• Représentation dynamique du temps de rupture non invasive

• Lumière bleue pour les images fluo• Pupillométrie• Dépistage du kératocône

avec classification• Meibographie avec classification… et beaucoup plus

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

medilas agGrindlenstrasse 3, CH-8954 GeroldswilTél. +41 21 601 40 00, Fax +41 44 747 40 [email protected], www.medilas.ch

medilas News

ANTARES

OA-2000

OPTIMIS FUSION LASER

Ophta_5-2014.indd 363 29.09.14 15:58

ophta • 5 / 2014

Zeitlupe / Vue du temps364

Das Wassermonster ist eine Karnivore, misst 30 Zentimeter, kann sein ganzes Leben lang im Larvenstatus verharren, oh-ne je erwachsen zu werden, lebt auf der mexikanischen Hoch-ebene und trägt den Namen Ambystoma mexicanum. Erst-mals wurde es im 19. Jahrhundert nach Europa importiert, in den Pariser Jardin des Plantes. Der Axolotl, das Wassermonster, um das es sich hier handelt, gleicht der Zukunft der Augenheilkunde. Diese rätselhafte kleine Kreatur hat die Fähigkeit, ein fehlendes Auge zu rege-nerieren. Unglaublich! Und dank der Tatsache, dass sie ein ganzes Leben im Larvenstadium bleiben könnte, behalten Anteile ihres Gehirns die Fähigkeit, sich zu regenerieren. Dieses Naturwunder unterliegt erbarmungslos der Wasser-verschmutzung in seinem natürlichen Lebensgebiet in Mexi-ko und ist Angriffen importierter Feinde ausgesetzt. In ei-nem solchen Umfeld muss gegengesteuert werden: Man muss autochthone Populationen überzeugen, ihre Lebensge-wohnheiten umzukrempeln, Politiker beeinflussen und vor allem klarstellen, dass, wenn nichts unternommen wird, die-ses kleine vulnerable Monster aus seinem traditionellen Ha-bitat verschwinden wird wie bereits ausgelöschte Arten. Nur noch im Labor oder in Aquarien wird es überleben. Sind die Ärzte in Gefahr, wie der Axolotl? Wohl schon, wenn man weiss, dass die Motion Stahl des Zürcher SVP-Parla-mentariers Jürg Stahl (dessen parlamentarische Adresse die Groupe Mutuel ist) Anfang September vom Nationalrat mit 128 gegen 58 Stimmen angenommen wurde. Das Ende des Vertragsobligatoriums wird angekündigt. Da die Motion Stahl den Versicherern die Wahl liesse, welchen Ärzten sie die Leistungen erstatten, bleibt nur noch, dass der Bundesrat Kriterien gemäss der Spezialisierung definiert, wenn in einer Region mehr Ärzte ansässig sind, als die Versorgung der Be-völkerung benötigt. Dies ist unzulässig und unverständlich nur zwei Jahre nach einem Volksentscheid zur freien Arzt-wahl. Wenn der Ständerat diese Motion ebenfalls akzeptiert, werden wir ein neues Referendum auf den Weg bringen müs-sen. Es kann nicht zugelassen werden, dass der Versicherer die Ärzte wählt. Niemals.

Also : Helfen wir dem Axolotl, sein wunderbares Leben zu le-ben und vor allem helfen wir uns selbst.

Michel Matter

Wassermonster und wir: Gleichermassen in Gefahr?

Sommes-nous à l’instar du monstre de l’eau en danger ?Le monstre est carnivore, mesure 30 centimètres, peut passer toute sa vie à l’état larvaire, sans jamais passer à l’état adulte, vit sur les hauts plateaux mexicains et porte le nom d’Ambys-toma mexicanum. Il a été importé pour la première fois en Europe au XIXème siècle, à Paris au Jardin des plantes. L’axolotl, monstre de l’eau, car c’est de lui qu’il s’agit, est peut-être l’avenir de l’ophtalmologie. Cette petite créature merveilleuse a la capacité de se régénérer un œil manquant. Incroyable ! De plus, il est capable, grâce au fait qu’il peut passer une vie à l’état larvaire, de recréer certaines parties de son cerveau. Cette merveille de la nature subit de plein fouet la pollution des eaux de son habitat naturel au Mexique et les attaques des prédateurs importés et placés dans son habitat. C’est ainsi tout un environnement à repenser, des populations autoch-tones à convaincre, des habitudes de vie à complètement changer, des politiciens à influencer et surtout à expliquer que si rien n’est entrepris, ce petit monstre vulnérable passera dans les espèces disparues de leur habitat traditionnel pour ne plus être que des animaux de laboratoires ou d’aquariums domestiques. Les médecins sont-ils comme l’axolotl en danger ? Probable-ment oui si l’on sait que la motion Stahl, du parlementaire UDC zurichois, Jürg Stahl, dont l’adresse parlementaire est Groupe Mutuel, a été acceptée début septembre par le Conseil national par 128 voix contre 58. La fin de l’obligation de contracter est annoncée. Reste que la motion Stahl, qui lais-serait les assureurs choisir les médecins pour qui elles rem-bourseraient les prestations s’il y a dans une région plus de médecins que nécessaire pour couvrir les besoins de la popu-lation selon des critères qui seraient à définir par le Conseil fédéral selon les spécialités. Inadmissible et incroyable seule-ment deux ans après un plébiscite par le souverain du libre choix du médecin. Si le Conseil des Etats accepte également cette motion, nous lancerons un nouveau référendum. Il ne peut être admis que l’assureur sélectionne les médecins. Ja-mais.

Alors aidons l’axolotl à poursuivre sa merveilleuse vie et ai-dons-nous nous-mêmes.

Michel Matter

VERVOLLSTÄNDIGEN SIE IHRE PRAXISLEISTUNG.

Von der Refraktion zur kompletten Brille – für Ihre Patienten nun die GANZE Lösung! Direkt aus Ihrer Augenarzt-Praxis.

Die Gewohnheiten der Konsumenten beim Brilleneinkauf entwickeln sich. Heute erhält man Sehhilfen aller Art an unter-schiedlichsten Quellen, z. B. beim Optiker, im Internet, ja selbst im Supermarkt. Warum also nicht auch in Ihrer Praxis, wo beste Kompetenz fürs Sehen herrscht?

TONOMETRIE – PERIMETRIE – OPHTHALMOSKOPIE – TOMOGRAPHIE – REFRAKTION – UND …

… AUCH BRILLEN VON EYEMETRICS

Eyemetrics ist die Möglichkeit hierfür.Wir informieren Sie gerne: Eyemetrics hat

über 25 Jahre Erfahrung bei Brillen

mit Bestellung am Computer!

Wir beraten Sie gerne. Am 107. SOG-Kongress in Interlaken (27.–30.08.2014) auch am Eyemetrics-Stand!

Direktauskunft: Ines Beer Mobil: 076 580 35 03

EYEMETRICS OPTIC SERVICE AG Rotterdam-Strasse 21 • CH 4053 Basel Telefon: 061 338 95 55 • Fax: 061 338 95 50 [email protected] www.eyemetrics.com

Li 210x148 Anzeige Ophta_Juli2014.indd 1 18.07.14 16:32Ophta_5-2014.indd 364 29.09.14 15:58

Page 75: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Firmen-News / Nouvelles de l’industrie 363

medilas ag remercie tous ses clients et visi-teurs durant cette intéressante SSO pour leur visite à notre stand. La SSO 2014 nous a donné la plateforme idéale pour vous présenter un aperçu de nos «innovations et highlights» :

EVA : Pour les interventions de la Cataracte et de la chirurgie vitro-rétinienne

Le système innovant EVA de DORC offre une nouvelle dimension permettant de contrôler à tout moment tout type d’in-tervention de la cataracte et de vitrecto-mie.

Segment antérieur de l’oeil• Stabilité optimale de la chambre

antérieure grâce à un contrôle actif• Phacoémulsification efficace• Conception modulaire et technologie

«upgradable»• Ergonomique pour l’utilisateur

Segment postérieur de l’oeil• Contrôle optimal de la pression• Laser vert 532 nm• Un seul système de cassette (com-

mande frontale)• Contrôle individuel des couleurs et de

l’intensité lumineuse• Un cut rate très élevé de 8000 cpm (et

même 16 000 cpm avec le cutter double lame)

• Interface utilisateur intuitive• Commande simple et pratique

FINEVISION POD FT pour des patients totalement satisfaits : La LIO torique trifocale avec une stabilité de rotation optimale

La FineVision Pod FT de PHYSIOL convainc avec stabilité de rotation opti-male pour la correction de l’astigmatisme et de la presbytie.

L’optique de ce nouveau type de lentille donne:• Une addition de +3,5 D

pour la vision de près

• Une addition de +1,75 D pour la vision intermédiaire

• Une augmentation significative du rendement lumineux

OPTIMIS FUSION LASER : Le laser «2 en 1» pour votre cabinet

La nouvelle génération de laser avec plate-forme SLT / YAG intégrée

1. Nouvelle technologie de pointe• Très efficace, très performant et fiable• Source laser double mode: deux

longueurs d’onde pour une seule source

2. Optique de première qualité• Vision optimale sur le segment

antérieur et postérieur• Chemin optique convergent• Eclairage sans bleu pour une meilleure

visibilité

3. Nouveau design moderne• Plate-forme intégrée• Passage facile entre les

modes SLT et YAG• Faible encombrement

pour deux technologies puissantes

OA-2000 : Le nouveau prodige du diagnostic de la cataracte

La lentille optimale pour vos patients en une seule étape.• Topographie• Diamètre pupillaire

• Longueur axiale• ACD• Epaisseur du cristallin• Blanc à blanc• Pachymétrie• Kératométrie• Calculation IOL-Ray-Tracing

avec Okulix

ANTARES : Le Topographe du film lacrymal

Aperçu des avantages d’ANTARES :• Topographie de la cornée• Programme d’adaptation des

lentilles avec autofit• Analyse du film lacrymal avec

une source de lumière froide blanche (TearScope)

• Représentation dynamique du temps de rupture non invasive

• Lumière bleue pour les images fluo• Pupillométrie• Dépistage du kératocône

avec classification• Meibographie avec classification… et beaucoup plus

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

medilas agGrindlenstrasse 3, CH-8954 GeroldswilTél. +41 21 601 40 00, Fax +41 44 747 40 [email protected], www.medilas.ch

medilas News

ANTARES

OA-2000

OPTIMIS FUSION LASER

Ophta_5-2014.indd 363 29.09.14 15:58

ophta • 5 / 2014

Zeitlupe / Vue du temps364

Das Wassermonster ist eine Karnivore, misst 30 Zentimeter, kann sein ganzes Leben lang im Larvenstatus verharren, oh-ne je erwachsen zu werden, lebt auf der mexikanischen Hoch-ebene und trägt den Namen Ambystoma mexicanum. Erst-mals wurde es im 19. Jahrhundert nach Europa importiert, in den Pariser Jardin des Plantes. Der Axolotl, das Wassermonster, um das es sich hier handelt, gleicht der Zukunft der Augenheilkunde. Diese rätselhafte kleine Kreatur hat die Fähigkeit, ein fehlendes Auge zu rege-nerieren. Unglaublich! Und dank der Tatsache, dass sie ein ganzes Leben im Larvenstadium bleiben könnte, behalten Anteile ihres Gehirns die Fähigkeit, sich zu regenerieren. Dieses Naturwunder unterliegt erbarmungslos der Wasser-verschmutzung in seinem natürlichen Lebensgebiet in Mexi-ko und ist Angriffen importierter Feinde ausgesetzt. In ei-nem solchen Umfeld muss gegengesteuert werden: Man muss autochthone Populationen überzeugen, ihre Lebensge-wohnheiten umzukrempeln, Politiker beeinflussen und vor allem klarstellen, dass, wenn nichts unternommen wird, die-ses kleine vulnerable Monster aus seinem traditionellen Ha-bitat verschwinden wird wie bereits ausgelöschte Arten. Nur noch im Labor oder in Aquarien wird es überleben. Sind die Ärzte in Gefahr, wie der Axolotl? Wohl schon, wenn man weiss, dass die Motion Stahl des Zürcher SVP-Parla-mentariers Jürg Stahl (dessen parlamentarische Adresse die Groupe Mutuel ist) Anfang September vom Nationalrat mit 128 gegen 58 Stimmen angenommen wurde. Das Ende des Vertragsobligatoriums wird angekündigt. Da die Motion Stahl den Versicherern die Wahl liesse, welchen Ärzten sie die Leistungen erstatten, bleibt nur noch, dass der Bundesrat Kriterien gemäss der Spezialisierung definiert, wenn in einer Region mehr Ärzte ansässig sind, als die Versorgung der Be-völkerung benötigt. Dies ist unzulässig und unverständlich nur zwei Jahre nach einem Volksentscheid zur freien Arzt-wahl. Wenn der Ständerat diese Motion ebenfalls akzeptiert, werden wir ein neues Referendum auf den Weg bringen müs-sen. Es kann nicht zugelassen werden, dass der Versicherer die Ärzte wählt. Niemals.

Also : Helfen wir dem Axolotl, sein wunderbares Leben zu le-ben und vor allem helfen wir uns selbst.

Michel Matter

Wassermonster und wir: Gleichermassen in Gefahr?

Sommes-nous à l’instar du monstre de l’eau en danger ?Le monstre est carnivore, mesure 30 centimètres, peut passer toute sa vie à l’état larvaire, sans jamais passer à l’état adulte, vit sur les hauts plateaux mexicains et porte le nom d’Ambys-toma mexicanum. Il a été importé pour la première fois en Europe au XIXème siècle, à Paris au Jardin des plantes. L’axolotl, monstre de l’eau, car c’est de lui qu’il s’agit, est peut-être l’avenir de l’ophtalmologie. Cette petite créature merveilleuse a la capacité de se régénérer un œil manquant. Incroyable ! De plus, il est capable, grâce au fait qu’il peut passer une vie à l’état larvaire, de recréer certaines parties de son cerveau. Cette merveille de la nature subit de plein fouet la pollution des eaux de son habitat naturel au Mexique et les attaques des prédateurs importés et placés dans son habitat. C’est ainsi tout un environnement à repenser, des populations autoch-tones à convaincre, des habitudes de vie à complètement changer, des politiciens à influencer et surtout à expliquer que si rien n’est entrepris, ce petit monstre vulnérable passera dans les espèces disparues de leur habitat traditionnel pour ne plus être que des animaux de laboratoires ou d’aquariums domestiques. Les médecins sont-ils comme l’axolotl en danger ? Probable-ment oui si l’on sait que la motion Stahl, du parlementaire UDC zurichois, Jürg Stahl, dont l’adresse parlementaire est Groupe Mutuel, a été acceptée début septembre par le Conseil national par 128 voix contre 58. La fin de l’obligation de contracter est annoncée. Reste que la motion Stahl, qui lais-serait les assureurs choisir les médecins pour qui elles rem-bourseraient les prestations s’il y a dans une région plus de médecins que nécessaire pour couvrir les besoins de la popu-lation selon des critères qui seraient à définir par le Conseil fédéral selon les spécialités. Inadmissible et incroyable seule-ment deux ans après un plébiscite par le souverain du libre choix du médecin. Si le Conseil des Etats accepte également cette motion, nous lancerons un nouveau référendum. Il ne peut être admis que l’assureur sélectionne les médecins. Ja-mais.

Alors aidons l’axolotl à poursuivre sa merveilleuse vie et ai-dons-nous nous-mêmes.

Michel Matter

VERVOLLSTÄNDIGEN SIE IHRE PRAXISLEISTUNG.

Von der Refraktion zur kompletten Brille – für Ihre Patienten nun die GANZE Lösung! Direkt aus Ihrer Augenarzt-Praxis.

Die Gewohnheiten der Konsumenten beim Brilleneinkauf entwickeln sich. Heute erhält man Sehhilfen aller Art an unter-schiedlichsten Quellen, z. B. beim Optiker, im Internet, ja selbst im Supermarkt. Warum also nicht auch in Ihrer Praxis, wo beste Kompetenz fürs Sehen herrscht?

TONOMETRIE – PERIMETRIE – OPHTHALMOSKOPIE – TOMOGRAPHIE – REFRAKTION – UND …

… AUCH BRILLEN VON EYEMETRICS

Eyemetrics ist die Möglichkeit hierfür.Wir informieren Sie gerne: Eyemetrics hat

über 25 Jahre Erfahrung bei Brillen

mit Bestellung am Computer!

Wir beraten Sie gerne. Am 107. SOG-Kongress in Interlaken (27.–30.08.2014) auch am Eyemetrics-Stand!

Direktauskunft: Ines Beer Mobil: 076 580 35 03

EYEMETRICS OPTIC SERVICE AG Rotterdam-Strasse 21 • CH 4053 Basel Telefon: 061 338 95 55 • Fax: 061 338 95 50 [email protected] www.eyemetrics.com

Li 210x148 Anzeige Ophta_Juli2014.indd 1 18.07.14 16:32Ophta_5-2014.indd 364 29.09.14 15:58

Page 76: Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche …€¦ · Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG ... Nicht jeder Augenarzt

ophta • 5 / 2014

Augenzwinkern / Clin d’œil 365

Ausmisten! Entstauben! Fahrtüchtig machen für die Zukunft!

Liebe Kolleginnen und Kollegen, damit die Ophthalmologie nicht auf dem Schrotthaufen landet, ist Aktion notwendig. Bitte engagieren Sie sich in den Gruppen zur Zukunftsgestaltung unseres Berufs.

Nettoyer ! Dépoussiérer ! Restaurer la mobilité pour la future !

Chères collègues, Mesdames, Messieurs,

Engagez-vous dans les groupes-experts de thématiques proposées par la SSO afin de discuter la reforme et la future de notre profession. Il faut éviter que l`ophtalmologie soit mise à la ferraille.

Foto/Image: PD Dr. Hannes Wildberger

VERVOLLSTÄNDIGEN SIE IHRE PRAXISLEISTUNG.

Von der Refraktion zur kompletten Brille – für Ihre Patienten nun die GANZE Lösung! Direkt aus Ihrer Augenarzt-Praxis.

Die Gewohnheiten der Konsumenten beim Brilleneinkauf entwickeln sich. Heute erhält man Sehhilfen aller Art an unter-schiedlichsten Quellen, z. B. beim Optiker, im Internet, ja selbst im Supermarkt. Warum also nicht auch in Ihrer Praxis, wo beste Kompetenz fürs Sehen herrscht?

TONOMETRIE – PERIMETRIE – OPHTHALMOSKOPIE – TOMOGRAPHIE – REFRAKTION – UND …

… AUCH BRILLEN VON EYEMETRICS

Eyemetrics ist die Möglichkeit hierfür.Wir informieren Sie gerne: Eyemetrics hat

über 25 Jahre Erfahrung bei Brillen

mit Bestellung am Computer!

Wir beraten Sie gerne. Am 107. SOG-Kongress in Interlaken (27.–30.08.2014) auch am Eyemetrics-Stand!

Direktauskunft: Ines Beer Mobil: 076 580 35 03

EYEMETRICS OPTIC SERVICE AG Rotterdam-Strasse 21 • CH 4053 Basel Telefon: 061 338 95 55 • Fax: 061 338 95 50 [email protected] www.eyemetrics.com

Li 210x148 Anzeige Ophta_Juli2014.indd 1 18.07.14 16:32Ophta_5-2014.indd 365 29.09.14 15:58