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JOURNAL D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL D’AQUITAINE EN PYRÉNÉES ATLANTIQUES MALANDAIN BALLET BIARRITZ JUILLET > SEPTEMBRE 2011 Miyuki Kanei & Daniel Vizcayo, Lucifer photo Olivier Houeix PAGE 3 PAGE 4 PAGE 8 PAGE 10 PAGE 12 PAGE 13 PAGE 14 PAGE 15 PAGE 16 ÉDITO ACTUALITÉ DANSE À BIARRITZ #46 PORTRAIT PROGRAMMATION FESTIVAL BILAN EN BREF CALENDRIER

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    JUILLET > SEPTEMBRE 2011

    Miyuki Kanei & Daniel Vizcayo, Lucifer • photo Olivier Houeix

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    ÉDITO

    ACTUALITÉ

    DANSE À BIARRITZ #46

    PORTRAIT

    PROGRAMMATION

    FESTIVAL

    BILAN

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    EDITO

    Avec un T pour transfrontalier, c’est désormais sous l’appellation de Ballet  •T que s’inscrit la collaboration sans frontière initiée en 2007 entre le Teatro Victoria Eugenia de San Sebastián et le Malandain Ballet Biarritz. Une convention d’objectifs a été signée en mars par Odon Elorza, maire de San Sebastián, Didier Borotra, sénateur-maire de Biarritz, Pierre Durand, président du Malandain Ballet Biarritz et Antton Azpitarte, directeur du Teatro Victoria Eugenia. Bénéficiant depuis ses débuts du soutien de la Communauté européenne à travers les fonds européens Interreg IV, avec pour vocation d’œuvrer au développement d’actions liées à l’art chorégraphique sur le territoire des deux partenaires, Ballet  •T est le premier Centre chorégraphique transfrontalier d’Europe, et permet au Malandain Ballet Biarritz de s’associer à la candidature de San Sebastián au titre de capitale européenne de la culture en 2016.

    C’est aussi avec un T, cette fois comme travail, que s’activent les derniers feux d’une saison marquée en juin par la venue à Biarritz du Ballet de l’Opéra National de Bordeaux, lequel, en collaboration avec l’Orchestre Régional Bayonne - Côte Basque conduit par Philippe Forget, a présenté Le Messie de Mauricio Wainrot. Evènement sans précédent, la troupe de Charles Jude et la nôtre partageront en septembre prochain la même scène lors de la 10ème édition du Festival Cadences d’Arcachon. Toujours en juin, en collaboration avec la scène conventionnée Espaces Pluriels qu’anime Michel Vincenot,

    devant 7500 personnes a eu lieu au Zénith de Pau, la création de Lucifer de Guillaume Connesson, compositeur en résidence à l’Orchestre de Pau Pays de Béarn. Avec cet ensemble dirigé par Fayçal Karoui, Lucifer sera représenté en septembre à Biarritz dans le cadre du Festival Le Temps d’Aimer. Avant cela, avec Roméo et Juliette, nous nous produirons courant juillet en divers lieux, du plus pittoresque au plus solennel, du château de la Bâtie d’Urfé à Saint-Étienne-le-Molard dans la Loire au Théâtre Antique de Vaison-la-Romaine, en passant par Montauban, Châteauvallon, Aigues-Mortes et la Cour d’honneur des Invalides que nous investirons du 27 au 30 juillet dans le cadre du Festival Paris Quartier d’été.

    C’est Louis XIV, qui en 1760 fit construire Les Invalides pour accueillir ses soldats perclus ou trop âgés pour servir. Ce qui n’est pas le cas de Magali Praud laquelle toujours au sommet de son art nous quitte après onze ans de royaux services pour épouser les principes de la technique Feldenkrais et ainsi améliorer la qualité de vie de ses futurs patients. En se reconvertissant de la sorte, elle rejoint ceux de nos anciens qui se réalisent aujourd’hui dans le geste qui sauve ou réconforte, ce qui peut être considéré comme un prolongement naturel au geste chorégraphique. Un geste sans frontière, avec le T pour emblème, comme celui d’un Temple dont l’axe serait tourné vers la Connaissance, vers la Lumière. Symbole d’accomplissement, signe de paix chez les franciscains, la lettre T est aussi et plus prosaïquement celle des tongs, alors bel été !

    n Thierry Malandain, juin 2011

    L’heure des T

  • Chorégraphie Thierry MalandainMusique Hector BerliozCostumes Jorge GallardoDirection de la production, conception lumière Jean-Claude AsquiéRéalisation costumes Véronique Murat Avec

    Ione Miren Aguirre, Aurélien Alberge, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Michaël Garcia, Cédric Godefroid, Aureline Guillot, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Fabio Lopes, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Nathalie Verspecht, Laurine Viel, Daniel Vizcayo. Coproduction

    Grand Théâtre de Luxembourg, Teatro Victoria Eugenia de San Sebastián, Opéra de Reims, Centre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques Malandain Ballet Biarritz.

    Partenaires

    Festival de Vérone (Italie), Festival Le Temps d’Aimer de Biarritz, Théâtre Olympia d’Arcachon

    Billetterie pour les 10, 12 et 13 août à Biarritz

    Office de Tourisme de Biarritz : Square d’Ixelles 64200 Biarritz Réservations par téléphone tous les jours au 05 59 22 44 66.Possibilité de paiement par Carte Bleue Visa.

    Sur internet www.biarritz.frrubrique accès direct : billetterie en ligne

    Ticketnet / Virgin-Leclerc www.ticketnet.fr Tél. 0 892 390 100 (0,34 €/min)

    France Billet / Fnac-Carrefour- Géantwww.fnac.com Tél. 0 892 683 622 (0,34 €/min)

    ACTUALITÉ

    Roméo et Julietteà Biarritz

    En tournée le 8 juillet à Châteauvallon, le 12 à Aigues-Mortes, les 15 et 16 à Saint-Étienne-le-Molard, le 19 à Vaison-la-Romaine, le 21 à Montauban, les 27, 28, 29 et 30 à Paris, Roméo et Juliette sera également représenté les 10, 12 et 13 août à la Gare du Midi de Biarritz.

    Lucifer à Biarritz

    Le 11 septembre dans le cadre de la 21ème édition du Temps d’Aimer, le Malandain Ballet Biarritz accompagné par l’Orchestre de Pau Pays de Béarn placé sous la direction de Fayçal Karoui présenteront Lucifer de Guillaume Connesson, L’Amour Sorcier de Manuel de Falla et Boléro de Maurice Ravel.

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  • Avec une thématique plus que jamais d’actualité, la nature et sa préservation, le Ballet National du Chili a représenté la première du Sang des Étoiles, du chorégraphe français Thierry Malandain, une pièce où tous les éléments se sont alliés pour la transformer en un doux élixir : une bonne facture, bien illustrée, un langage simple et original, des costumes époustouflants, et la musique et la danse se tenant la main d’une manière surprenante et indivisible. Et du même coup, elle se convertit en un baume rafraîchissant pour le répertoire le plus récent de la compagnie.

    S’inspirant des récits de l’explorateur Jean-Louis Étienne au Pôle Nord et des Métamorphoses d’Ovide - qui décrivent la création du monde mythologique -, Malandain a structuré une œuvre sur les thèmes de l’ours menacé d’extinction et de la Grande Ourse. Il le fait en transmettant un message écologique clair, qui émerge d’une fusion étudiée d’éléments techniques classiques et contemporains, d’un langage chorégraphique simple, non exempt de délicatesse, avec un rythme de mouvements et de gestes déterminés par le choix d’une musique contrastante (jouée par un Orchestre Symphonique efficacement dirigé par Nicolas Rauss), déterminant dans le développement thématique : avec Johann Strauss, il évoque le style de vie facile, raffiné et le charme sensuel ; avec Mahler et son cycle de Chants d’un compagnon errant – interprété de manière émouvante

    Le Sang des étoiles : un baume naturel

    Tandis que le Ballet du Teatro Municipal de Santiago conduit par Marcia Haydée présentait Etudes d’Harald Lander et Gaîté Parisienne de Maurice Béjart, le Ballet Nacional Chileno, autrement nommé EL BANCH dirigé par Gigi Caciuleanu, a repris le 10 juin, Le Sang des étoiles de Thierry Malandain au Teatro Universidad de Chile avec la contralto Pilar Díaz et l’Orchesta Sinfonica de Chile placés sous la baguette de Nicolás Rauss. Remonté par Françoise Dubuc et Giuseppe Chiavaro à l’occasion d’un séjour de six semaines soutenu par l’Institut Français du Chili, le Consejo Nacional de la Cultura y las Artes, Orbita Producciones, Cardif et BNP Paribas, Le Sang des étoiles a été joué à Santiago les 11, 16, 17, 18, 23, 24 et 25 juin. Parallèlement, entre le 23 et 26 mai, Thierry Malandain, Françoise Dubuc et Giuseppe Chiavaro ont animé des ateliers pour les étudiants de las universidades Arcis, de las Américas, Humanismo Cristiano, de Chile, UNIACC et la Escuela Moderna de Música.

    Le Sang des étoiles au Chili

    Le 25 septembre, lors de la 10ème édition du Festival Cadences d’Arcachon dirigé par Benoit Dissaux, le Ballet de l’Opéra National de Bordeaux de Charles Jude et le Malandain Ballet Biarritz créeront l’évènement en partageant la même scène. Au programme Tétris d’Anthony Egéa, The Sofa d’Itzik Galili, L’Amour Sorcier et Boléro de Thierry Malandain.

    Festival Cadences à Arcachon

    LA PRESSE EN PARLE

    par la voix chaude de la contralto Pilar Diaz – il souligne le dramatisme, la vision noire du monde et le poids de l’humanité ; avec Waldteufel, la passion, et avec Minkus, il nous ramène au ballet classique, au repos et à la quiétude. C’est dans cette mixture que réside sa grande force et qui convertit l’œuvre en une allégorie abstraite, sensorielle et dramatique, d’une grande beauté visuelle, dont les solos et les duos intenses, les légèretés insouciantes et les moments précis et fluides conduisent à un tableau final plein de charme et d’humour mélancolique, avec les danseurs en costumes d’ours parodiant l’entrée du corps de ballet du Royaume des Ombres de la Bayadère. Une chorégraphie sans conjectures alambiquées et avec des exigences techniques qui, malgré une certaine raideur corporelle et quelques oublis académiques, ont trouvé leur maître dans le Ballet National - dont les membres sont actuellement en grande forme physique- qui s’est livré avec compétence à cette émulsion de langage chorégraphique, mis en valeur par les costumes spectaculaires de Jorge Gallardo et l’éclairage de Jean-Claude Asquié.

    n Claudia Ramirez Hein

    LuciferChorégraphie Thierry MalandainMusique Guillaume ConnessonCostumes Jorge GallardoDirection de la production, conception lumière Jean-Claude AsquiéRéalisation costumes Véronique Murat

    Coproduction

    Orchestre de Pau Pays de Béarn, Espaces Pluriels - Scène conventionnée danse - Théâtre Pau Béarn, Festival Le Temps d’Aimer, Teatro Victoria Eugenia de San Sebastián, fonds européens Interreg IV A.

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    Boléro • photo Olivier Houeix

  • Pour beaucoup, ce fut une révélation quand tout nouveau partenaire de Joséphine Baker, Alberto Spadolini apparut sur la scène du Casino de Paris. C’était le 3 décembre 1932 dans une éblouissante revue d’Henri Varna intitulée la Joie de Paris. Qui était-il ? D’où venait-il ? Grâce aux recherches effectuées par son neveu, le professeur Marco Travaglini, nous pouvons dire que le « danseur nu », c’est ainsi qu’on le surnomma, vit le jour sous le ciel d’Italie, à Ancône, le 19 décembre 1907. Il étudia la peinture dans sa ville natale, puis à Rome où il devint assistant-décorateur au Teatro degli indipendenti : une scène expérimentale fondée par Anton Giulio Bragaglia qui appartenait à la mouvance futuriste.

    Au début des années trente, Alberto Spadolini vint chercher fortune en France. Grâce à des amis, il est engagé dans l’atelier de Paul Colin ; le célèbre affichiste sera par la suite étonné de le reconnaître dans la Joie de Paris dont il a signé les décors. Comment débuta-t-il ? « Le hasard, tout simplement » déclare t-il en 1935 ; « J’étais venu en France il y a quatre ans pour peindre, toute une année, j’avais travaillé dans les ateliers, les musées ; fatigué, j’allais m’installer dans le midi pour y décorer quelques villas. Un soir, dans une fête donnée chez des amis : il y avait beaucoup de monde, le Champagne m’avait mis en verve, j’improvisais quelques danses, le peintre Picabia était là et préparait un gala à Cannes, il me pria d’y danser... J’eus un peu peur du vrai public, et puis, tout alla bien. » (1) Au bout de quelques mois, il lâchait ses pinceaux pour se consacrer à la chorégraphie. Il se produisit à l’Eldorado de Nice, au Stade du Fort-Carré d’Antibes, puis au

    Casino de Monte-Carlo où le 5 août 1932, Henri Varna et Joséphine Baker le découvrent lors d’une soirée de gala : Les Nuits Olympiques. Peu après, le journal Paris-Midi (2) titrait : « Il fallait un danseur à Joséphine Baker, ce fut un peintre qu’elle choisit…» A la vue de ses extraordinaires dispositions, d’aucuns vont s’interroger, à l’instar de l’écrivain et journaliste, Fernand Divoire qui hésite entre « Cagliostro de la danse… ou phénomène d’incarnation », tandis que résolument charmé, Paul Valéry, le poète de L’Ame et la Danse écrit : « Mythologique, mystique, faunesque ! Visions de Spadolini ! ». Archétype du danseur d’instinct, Alberto Spadolini suivit toutefois à Paris l’enseignement perfectionné d’Alexandre Volinine. Car, «il faut, disait-il, travailler la danse classique comme on fait des gammes ou du solfège, et oublier ensuite cette étude, s’en dégager, pour comprendre et traduire l’œuvre des grands maîtres. » Reste qu’après la première représentation de la Joie de Paris un critique éminent prononcera ce compliment : « Ce n’est pas Serge Lifar. Il ne fait pas du Serge Lifar. Mais il y fait penser ! » (3). Parmi les vingt « clous » sensationnels de cette revue d’Henri Varna, Alberto Spadolini paraît dans une de ses plus belles créations : l’Hymne au soleil, « qu’il interprète enduit de ce vernis-étrange et lumineux qui fait de l’homme une sorte de poterie se cuisant au soleil. […] C’est le poème du panthéisme rendu sensible et esthétique par un poète plastique de son corps et de son âme. Spadolini est un grand danseur isadorien tout en n’empruntant guère à l’art d’Isadora, je tiens à le répéter. » écrit Legrand-Chabrier.

    Mais là où il impressionne le plus, c’est dans l’Homme et la Machine : « Le plus beau tableau qui ait encore été réalisé au music-hall» note encore Legrand-Chabrier (4). Joséphine Baker avait gagné sa célébrité en un soir après son apparition dans la Revue nègre ; de la même façon, avec l’Homme et la Machine, Alberto Spadolini va s’imposer aux yeux du monde. Bientôt, une histoire d’amour longtemps restée secrète va unir les deux vedettes, jusqu’en 1935 où tout chavire. En effet, après un spectacle à Londres où le public applaudit longuement le danseur italien et conspue l’interprète de J’ai deux amours, verte de jalousie, celle-ci dira en substance à un impresario américain venu les engager qu’elle préfère aller jouer au casino… plutôt

    que de se produire avec lui ! Selon Marco Travaglini, Alberto Spadolini détruira par la suite toutes les photos le représentant avec un « oiseau des îles » qui était la générosité même, mais avait un caractère affreux dès lors que sa carrière était en jeu. Avant cet épisode malheureux, le « beau Spadolini » se produisit au Théâtre des Champs-Elysées, le 8 décembre 1933, dans un Prélude à l’après-midi d’un faune de sa composition avec Catherine Hessling, l’un des derniers modèles d’Auguste Renoir, mais aussi l’épouse de son fils, le réalisateur Jean Renoir. Unanimes dans le dithyrambe, les critiques le comparent alors à Vaslav Nijinski. La même année, il tourne dans L’Epervier de Marcel L’Herbier où il tient le rôle d’un danseur aux côtés de Charles Boyer, Nathalie Paley, Viviane Romance et Jean Marais. Toujours en 1933, le compositeur Enrique Juvet lui dédie Bolero-Spado qui sera un de ses grands succès au Casino de Paris, et partout ailleurs, comme le seront le Boléro de Ravel, La Danse du feu de Manuel de Falla ou encore la Pathétique de Beethoven. Mais c’est dans l’Hymne au soleil, où « il entre en scène, entièrement nu, auréolé de pourpre, beau comme un dieu » (5), qu’il se produit à Biarritz. Un article non daté, mais vraisemblablement paru en 1933 en témoigne. Sa présence sera également remarquée le 2 septembre 1948 à l’occasion de la première à Biarritz des Ballets de Paris de Roland

    (1) L’Européen, Claude Lardan, 26 Juillet 1935.(2) Paris-Midi, 18 avril 1933(3) Bec et Ongles, 17 décembre 1932(4) La Rampe, Legrand-Chabrier, 1er janvier 1933(5) Vedettes, Jenny Josane, décembre 1941(6) Spadolini franciscain et danseur, interview de Mila Contini, 1946

    Remerciements au professeur Marco Travaglini, auteur de « Bolero-Spado, Alberto Spadolini, Une vie de toutes les couleurs » pour son aide et le prêt des documents illustrant cet article.

    « Le danseur Spadolini ne paraît pas autrement impressionné par la présence de cette charmante speakerine du Casino de Biarritz. Il reste de bronze… comme l’exige son rôle ».

    Alberto Spadolini

    Petit. A l’entracte, la Galerie d’Art du Casino accueillera le vernissage d’une exposition de tapisseries et peintures où trois de ses œuvres sont accrochées. Intitulées : Pas de deux, Variation et Coulisses de l’Opéra, « elles nous conduisent dans les coulisses du théâtre où des danseuses presque transparentes évoluent sous des éclairages artificiels » observe la presse locale. Peintre, danseur, partenaire de Joséphine Baker, mais aussi de Mistinguett, Cécile Sorel et Mila Pareli, illustrateur de livres, restaurateur de tableaux du XVIIème siècle dans l’atelier parisien de Jules Boucher, décorateur de théâtre, scénographe, acteur de plusieurs films, auteur de courts-métrages pour lesquels il collabore avec la danseuse Carmen Amaya ou encore avec Django Reinhardt, adaptateur de dialogues, chanteur, poète à ses heures. Alberto Spadolini fut comme Jean Cocteau, qui l’appréciait tout particulièrement, un artiste aux multiples talents. « Un sportif infatigable, qui prend la vie comme une course et cueille des fleurs en passant » dira Max Jacob. « Composer de belles images, se griser de rythmes, c’est une vie merveilleuse ! » assurait-il. Et c’est après avoir vécu « une vie de toutes les couleurs » qu’il s’éteindra à Paris le 17 décembre 1972.

    Quelques années plus tard, en 1978, découvrant dans le grenier de ses tantes à Fermo en Italie, un carton contenant les archives de son oncle, Marco Travaglini s’attachera à sortir Alberto Spadolini de l’oubli. A force de recherches, il découvrira que l’éclectique artiste tirant partie de l’enseignement maçonnique de Jules Boucher était aussi l’auteur de tableaux et de dessins ésotériques. Il révèlera par ailleurs qu’il était affilié à la congrégation des franciscains, d’où cette confession : « Vous croyez que tout le monde pourrait me comprendre lorsque j’affirme que je ne sais exprimer mes sentiments qu’en dansant et que souvent j’ai honte de percevoir de l’argent comme rémunération pour mes danses car elles sont pour moi une façon de penser, naturelles comme le souffle. Par la danse je désire exprimer mon amour pour le soleil, la beauté, la vie et toutes ses facettes, et aussi un sentiment religieux que je sens comme guide et comme soutien ». (6) n

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  • Issu du latin capreola, « chèvre sauvage », la cabriole désigne, en équitation, un saut horizontal imitant celui du cabri. En danse, c’est aussi un saut durant lequel le danseur prend une position oblique et frappe ses jambes l’une contre l’autre pendant qu’il est en l’air. On dit : Battre la cabriole, et celle-ci peut être battue devant, sur le côté ou derrière. Le danseur Antoine Paul (1798-1871), surnommé « l’Aérien », en raison de sa grâce naturelle fut dit-on l’inventeur de la dernière : la cabriole en arabesque.

    S’élevant jusqu’aux frises, c’est dans cette figure, qu’est représenté ici Frederik Deberdt, lequel resterait en l’air, si on l’en défiait quelque peu. Mais à l’instar d’Auguste Vestris (1760-1842), proclamé en son temps « dieu de la danse », disons qu’il redescend pour ne pas humilier ses camarades. On l’aura compris, Frederik, né en 1981 à Izegem en Belgique est un danseur de haute école. Formé à celle du Ballet Royal de Flandres sous la direction de Marinella Paneda, il est finaliste au concours de l’Eurovision en 1999, participe au concours de Varna, puis est engagé par Robert Denvers au Ballet Royal de Flandres. Avant cela, ayant déjà interprété Danses qu’on croise à l’école anversoise, à dix-sept ans, il auditionne à Ballet Biarritz. Mais c’est seulement en 2001, l’année de ses vingt ans, qu’il rejoint la troupe. Sa première apparition sera dans Les Biches. Suivront des reprises : Pulcinella, Boléro, Mozart à 2, … Casse Noisette où il remplit le rôle titre ; et des nouveautés : Les Créatures, Cigale, Le Sang des étoiles, Les Petits

    Frederik DeberdtDix ans de cabrioles

    Riens, Don Juan, Orphée et Eurydice, l’Amour Sorcier, Le Portrait de l’infante, Magifique, Roméo et Juliette. Autant de ballets où sa précision, son magnétisme marquent les esprits. Car Frederik n’est pas seulement un exécutant de haut vol, c’est aussi un artiste. Ce qui est affaire de vocation, de respiration et de travail. En effet, on n’atteint pas le ciel d’un seul saut, mais année après année, marche après marche.

    Parmi ses récents faits d’armes, citons en matière d’anecdote le remplacement au pied levé de Giuseppe Chiavaro dans Magifique. C’était à Quimper, en ouverture du Festival Théâtre À Tout Âge. Le spectacle à peine commencé, le rideau se referma aussitôt sur Giuseppe tentant de regagner la coulisse, une cheville brisée. Quinze minutes plus tard, le temps d’ajuster le nécessaire avec tous, on reprit du début avec cette fois Frederik dans le rôle principal. Ce soir-là, se parant d’autres attributs devant une cinquantaine de programmateurs, l’animal sauva tout simplement le spectacle.

    Et puisqu’il est question d’espèce imitatrice, évoquons en passant son sens aigu de la parodie. Quelques Amis du Ballet doivent encore se souvenir de son imitation de la cantatrice espagnole Montserrat Caballé. La cabriole est aussi une plaisanterie dont on se sert comme d’une échappatoire. Mais en attendant que cet oiseau rare, ce « corbeau blanc » disent les flamands, ne s’échappe vraiment pour renaître ailleurs et autrement. Souhaitons à cet as du saut de cabri, osons écrire ce cerf-volant, encore dix ans de cabrioles. n TM

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  • Biarritz CultureLe Temps d’Aimer la Danse Du 9 au 18 septembre 2011Direction artistique Thierry Malandain

    Le Temps d’Aimer la Danse

    Biarritz / les 29 et 30 septembre / les 1er

    et 2 octobre 2011 à 20h30 au Colisée San Sebastian / le 4 octobre au Teatro principal

    Co-production CCN Malandain Ballet Biarritz, Institut Culturel Basque / Euskal Kultur Erakundea

    Trois danseurs exceptionnels, mainte-nant devenus âgés, vont se retrouver pour créer ensemble une pièce cho-régraphique : Jean Nesprias ( 83 ans), Philippe Oyhamburu ( 89 ans) et Koldo Zabala (74 ans).

    Tous les trois ont en commun d’avoir consacré leur vie à la danse (et par delà à la culture basque), s’y jetant corps et âme, mû par un « feu sacré » qui ne cesse de les habiter encore aujourd’hui. Pour cette création il ne s’agira pas de leur rendre un quelconque hommage, ni de porter un regard nostalgique sur leurs parcours respectifs, mais de donner à voir toute la profondeur de leur humanité.

    Cette pièce intimiste, empreinte de lenteur et de douceur, s’appuiera sur une gestuelle minimaliste. Ainsi, les trois danseurs vont marcher, cheminer, s’asseoir, s’allonger, se relever, esquisser quelques «pas» de danse , respirer, regarder..., parler un peu d’eux, ... rester immobiles, s’appuyer les uns sur les autres...

    Par ailleurs, la question du vieillissement du corps du danseur, tout comme celle de la mémoire du corps, seront au centre de cette création.

    Une pièce résolument contemporaine, portée par trois immenses personnalités de la danse en Pays-Basque ; dans la vérité de leur corps ils vont nous délivrer un message de force et d’espoir n

    « Toute œuvre d’art est un beau mensonge » a écrit Stendhal dans La théorie du beau idéal, et il est vrai que les images de Jérémie Nassif dupent la réalité. Certes tout le monde ment, mais bien mentir est un art, et osons écrire que ce photographe, trompe son monde comme il respire. Voire avec l’éclat d’un arracheur de … danses. En effet, sans scrupule, il transforme par l’action de la lumière le corps dansant de ses modèles. Les danseuses et les danseurs du Malandain Ballet Biarritz se sont prêtés à cet objectif qui saisit l’irréel en un clic. A la fois éloge de la danse, de l’imaginaire, de l’inexprimable, les clichés de Jérémie Nassif sont aussi une vérité nouvelle. Car disait Picasso : « L’art est un mensonge qui nous fait comprendre la vérité. » n TM

    PROGRAMMATION

    Mizel Théret « Iturri zaharreko ur berria » « L’eau nouvelle qui jaillit de la vieille source »

    Jérémie NassifUn beau mensonge

    Exposition « Vertige » dans le cadre du Festival Le Temps d’Aimer du 9 au 30 septembreHalles de Biarritz

    FESTIVAL

    Carte Blanche / Compagnie Nationale Norvégienne de Danse Contemporaine / Bruno Heynderickx

    Cie Dernière Minute / Pierre Rigal

    Cie Eco / Emilio Calcagno

    Israël Galvan

    Dantza Hirian / Eneko Alcaraz

    Groupe Tango Sumo / Olivier Germser

    Cie Guillaume Bordier

    Lauréats du concours (Re)connaissance

    Cie Etant donné / Frédérike Unger et Jérôme Ferron

    Cie Ambra Senatore

    Cie Contrepoint / Yan Raballand

    Cie Maritzuli / Claude Iruretagoyena

    Malandain Ballet Biarritz et l’Orchestre de Pau Pays de Béarn

    Cie Adéquate / Lucie Augeai et David Gernez

    Ballet d’Europe / Jean-Charles Gil

    Laboratoire de recherche chorégraphique sans frontières / Gaël Domenger

    Cie Yann Lheureux

    Cie Kukai / Jon Maya

    Cie Chantier / David Drouard

    Cie Fabian Thomé

    Cie Illico / Thomas Lebrun

    Cie Vilcanota / Bruno Pradet

    Cie La Baraka/ Abou Lagraa

    Cie Sébastien Perrault

    Cie Seo / Misook Seo

    Cie The Guests / Yuval Pick

    Cie Myriam Soulanges

    Cie Ariadone / Carlotta Ikeda

    Thomas Noone Dance

    Les Ballets de Monte Carlo / Jean-Christophe Maillot

    Cie M / Mathilde Agard et Marion Collard

    Co&Cie Danse / Deva Macazaga

    SOS Danse / Sofie Dubs

    UPPADANSE Université de Pau et des Pays de l’Adour

    Centre de Formation professionnelle en Danse de Biarritz / Gillet Lipszyc

    Trois écoles de danse participeront au « salon à la plage » :L’Ecole de danse Rincon Habanero Harmonia / Antonio LlamasDanza y musica sin fronteras

    RéservationsOffice de Tourisme de Biarritz Tél. 05 59 22 44 66RenseignementsMalandain Ballet Biarritz Tél. 05 59 24 67 19

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    LocationsOffice de Tourisme de Biarritz : Square d’Ixelles - 64200 Biarritz Réservations par téléphone tous les jours au 05 59 22 44 66.Possibilité de paiement par Carte Bleue Visa.Sur internet www.biarritz.frrubrique accès direct : billetterie en ligneTicketnet / Virgin-Leclerc www.ticketnet.fr Tél. 0 892 390 100 (0,34 €/min)France Billet / Fnac-Carrefour- Géantwww.fnac.com Tél. 0 892 683 622 (0,34 €/min)Renseignements www.letempsdaimer.comBiarritz Culture Tél. 05 59 22 20 21

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  • Michaël Garcia. Né à Toulouse. Il étudie la danse au Centre des arts et de la danse de Fontenilles avec Elisabeth et Christophe Garcia pendant 5 ans. Il intègre ensuite l’Académie Princesse Grace de Monaco et rejoint le Malandain Ballet Biarritz en 2011.

    Midi en France à BiarritzLe 7 juin, lors de l’émission « Midi en France » animée sur France 3 par Laurent Boyer, Thierry Malandain a été l’invité de Leïla Kaddour-Boudadi pour sa chronique « Ma préférence ».

    Pascale Guénon note La Mort du cygneAvec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, dans le cadre du dispositif d’aide à la recherche et au patrimoine en danse 2010, en partenariat avec le Malandain Ballet Biarritz et l’association Envol des signes, association nationale des notateurs du mouvement, Pascale Guénon a noté La Mort du cygne de Thierry Malandain. La partition a été réalisée en notation Laban et transcrite sur ordinateur avec le logiciel LabanWriter. Des copies de la

    partition ont par ailleurs été déposées au Centre National de la Danse, à la bibliothèque de la SACD et au Dance Notation Bureau de New York.

    Portes ouvertes de l’Académie Bournonville Samedi 30 juillet à 10h, venus du monde entier, les élèves la 3ème édition de l’Académie « Bournonville à Biarritz » présidée par Monik Elgueta et montée en partenariat avec la Ville de Biarritz et le Malandain Ballet Biarritz présenteront à la Gare du Midi leurs travaux.

    Entrée libre sur réservation auprès de Malandain Ballet Biarritz.Tél. 05 59 24 67 19

    « Scènes de bal, bals en scène »Cette exposition réalisée par le Centre National de la Danse, avec Claire Rousier, commissaire général, invite à découvrir l’histoire du bal et de ses mises en scène, dans des œuvres chorégraphiques mais aussi cinématographiques. En collaboration avec le Malandain Ballet Biarritz, elle sera proposée à la Médiathèque de Biarritz du 6 au 24 septembre.

    Résidence Chorégraphique UPPAdanseDans le cadre d’une convention entre le Centre Chorégraphique National-Malandain Ballet Biarritz, la Ville de Bayonne et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, Malandain Ballet Biarritz accueillera, en Résidence Chorégraphique du 4 au 11 septembre prochain, 12 étudiants lauréats sélectionnés lors du concours des Rencontres Interuniversitaires 2011 et issus des facultés de Bayonne, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Bucarest, Londres et de la Ball State University Indiana USA. Pour cette 7ème année de partenariat, ils travailleront avec Dominique Cordemans autour du ballet « L’Amour Sorcier » de Thierry Malandain sur la musique de Manuel De Falla, qu’ils présenteront lors des Scènes Ouvertes du Festival Le Temps d’Aimer – Dimanche 11 septembre à 12H00 - Esplanade du Casino.

    EN BREFFacebookMalandain Ballet Biarritz est désormais présent sur le réseau social Facebook. L’occasion pour vous de retrouver toute l’actualité de la compagnie sous un œil nouveau et d’échanger vos impressions avec l’équipe du ballet.

    NuméridanseInitié par la Maison de la Danse et le réalisateur Charles Picq, Numéridanse.tv est un site web qui répertorie des vidéos d’œuvres chorégraphiques, interviews de chorégraphes et documentaires. Depuis avril 2011, un channel Malandain Ballet Biarritz vous permet de découvrir l’univers de Thierry Malandain. Des oeuvres et extraits d’oeuvres seront peu à peu mis en ligne sur cette plateforme gratuite.

    Questionnaire en ligne : De vous à nousMalandain Ballet Biarritz est installé depuis maintenant 13 ans à Biarritz. Il nous semble important de mieux connaître notre public et ses attentes. Rendez-vous dans la rubrique actualité de notre site internet pour remplir le questionnaire ! Toute l’équipe du ballet vous remercie d’avance de votre participation.

    BILAN 2010Diffusion / Représentations réalisées / 87

    Sensibilisation / Interventions réalisées / 428

    Créations de Thierry Malandain

    Répertoire en tournée

    Pays visités en tournées

    Chorégraphies de Thierry Malandain au répertoire d’autres compagnies

    Compagnies reçues en Accueil Studio

    Budget global hors-taxesTotal des subventions

    France / 45 – Aquitaine / 15 – Etranger /27Nombre de spectateurs / 60.000

    France / 102 – Aquitaine / 294 – Etranger / 28

    Roméo et Juliette / Berlioz Les Nuits d’été / Berlioz

    Magifique / TchaïkovskiCarmen / SchubertL’Amour Sorcier / de FallaMozart à 2 / MozartLa Mort du cygne / Saint-SaënsBallet Mécanique / AntheilL’Après-midi d’un faune / DebussyLe Portrait de l’Infante / Ravel

    France / Espagne / Allemagne / Italie / Autriche / Luxembourg / Cuba

    Boléro / Centro Coreografico de Teatros de la Generalitat ValencianaBoléro / Ballet Royal SuédoisMozart à 2 / Aspen Santa-Fé BalletLes Nuits d’été - Sextet / Ballet National de MarseilleLa Mort du Cygne / Ballet Junior de GenèveLa Mort du Cygne / Balletto Esperia Blé Noir / Europa Danse

    Cie Révolution / Anthony Egéa / Partenariat Théâtre Olympia - Arcachon CultureCie L’Adret / David Rodrigo et Gaël Bovio - Partenariat Théâtre Olympia - Arcachon CultureCie Hors Série / Hamid Ben Mahi - Partenariat Théâtre Olympia - Arcachon CultureCie GilSchamber / Gilles SchamberCie Paul Les Oiseaux / Valérie Rivière Cie l’Eventail / Marie-Geneviève MasséCie Nacera Belaza / Nacera BelazaCie Entresols / Thomas Duchatelet Cie Androphyne / Pierre Johan SucCie Technicore / Faizal Zégoudhi Cie Affari Esteri / Edmond Russo et Shlomi TuizerCie La Parenthèse / Christophe GarciaCie Kukai / Jon Maya / projet TransfrontalierCie Maritzuli / Claude Iruretagoyena / projet Transfrontalier

    Ministère de la Culture / DRACMinistère de la Culture / Accueil StudioVille de BiarritzConseil Régional d’AquitaineConseil Général des Pyrénées-Atlantiques

    Culturesfrance / Arts de la ScèneAutres Subventions

    Total des recettesRecette relative à l’activité présentéeSubventions d’exploitations, Mécénat, dons

    3 429 5951 785 310

    668 50045 000

    332 000261 000153 000

    0355 810

    1 644 2851 315 748

    328 538

    Nouveaux venus

    Laurine Viel. Née à Paris, elle débute auprès de Virginie Cosnier au Conservatoire Municipal de Villejuif, puis entre en 2005 au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris avant d’intégrer en 2009 le Junior Ballet Classique de cet établissement. Elle rejoint le Malandain Ballet Biarritz en 2011.

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  • CALENDRIER JUILLET > SEPTEMBRE 2011

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    08/07

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    28/07

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    10/08

    12/08

    13/08

    11/09

    24/09

    25/09

    Châteauvallon

    Aigues Mortes

    La Bâtie d’Urfé

    La Bâtie d’Urfé

    Vaison-la-Romaine

    Montauban

    Paris

    Paris

    Paris

    Paris

    Biarritz

    Biarritz

    Biarritz

    Biarritz

    Arcachon

    Arcachon

    Roméo & Juliette

    Roméo & Juliette

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    Roméo & Juliette

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    Roméo & Juliette

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    Roméo & Juliette

    Roméo & Juliette

    Roméo & Juliette

    Lucifer / Boléro / L’Amour Sorcier

    Mozart à 2 / La Mort du Cygne

    L’Amour Sorcier / Boléro

    Représentations en France

    Magifique (extraits) / La Mort du Cygne / L’Amour Sorcier

    Magifique (extraits) / La Mort du Cygne / L’Amour Sorcier

    Magifique

    Roméo & Juliette

    Représentations à l’étranger

    05/08

    06/08

    17/09

    20/09

    Espagne / Las Palmas

    Espagne / Las Palmas

    Roumanie / Bucarest

    Roumanie / Bucarest

    Gare du Midi 23, avenue Foch F-64200 Biarritz Tél. : +33 5 59 24 67 19 Fax : +33 5 59 24 75 40 [email protected]

    Président Pierre Durand Vice-Président Pierre Moutarde Trésorier Marc Janet

    Directeur / Chorégraphe Thierry Malandain Directeur délégué Yves Kordian

    Maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise DubucRépétiteur Giuseppe Chiavaro

    Artistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Aurélien Alberge, Raphaël Canet, Olivier Coëffard, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Michaël Garcia, Cédric Godefroid, Aureline Guillot, Jacob Hernandez Martin, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Fabio Lopes, Nuria López Cortés, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Magali Praud, Nathalie Verspecht, Laurine Viel, Daniel Vizcayo

    Professeur invité Angélito Lozano

    Pianistes Alberto Ribera, Miyuki Brickle, Corinne Vautrin

    Sensibilisation des publics et transmission du répertoire Dominique Cordemans Formation et accueil studio Gaël Domenger

    Administrateur Jacques Jaricot Comptable Arantxa Lagnet Responsable de communication Sabine Lamburu Assistante de communication, responsable de la numérisation Mélissandre Lemonnier Accueil, logistique, diffusion, secrétariat technique Lise PhilipponChargée du développement transfrontalier Carine Laborde

    Directeur de production / Concepteur lumière Jean-Claude Asquié

    Régisseur général Oswald Roose Régie lumière Frédéric Eujol, Christian GrossardRégie plateau Chloé Bréneur Régie son Jacques Vicassiau, Nicolas RochaisTechnicien plateau Gilles UrrutiaRéalisation costumes Véronique Murat Régie costumes Karine Prins Construction décors & accessoires Alain Cazaux Technicien chauffeur Thierry Crusel Agents d’entretien Ghita Balouck, Sabrina Guadagnino

    Attaché de presse Yves Mousset / MY Communications Consultant en communication Frédéric Néry / YocomPhotographe Olivier Houeix

    San SebastiánCentre Chorégraphique Transfrontalier / Fonds européens interreg IV A

    Malandain Ballet Biarritz Yves Kordian directeur délégué Carine Laborde suivi du projet Mélissandre Lemonnier communicationArantxa Lagnet relations partenaire, traduction basque

    Teatro Victoria Eugenia Atton Antton Azpitarte directeur gérant Norka Chiapuso direction de programmation Maria Jose Irisarri suivi administratif Koldo Domán suivi des actions

    NuméroDirecteur de la publicationThierry MalandainConception & réalisation graphique Frédéric Néry Imprimeur SAI (Biarritz) ISSN 1293-6693 - juillet 2002

    centre chorégraphique nationald’aquitaine en pyrénées atlantiques

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