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  • Bayer FranceLA REVUE N°2 JANVIER 2019

    CONTRIBUER

    L’innovation face à la maladie du dragon jaune

    S’ENGAGER

    Bien-être animal, un enjeu prioritaire

    S’OUVRIR

    Contraception : bien s’informer,

    c’est bien choisir !

  • GRAND ANGLE 12Contraception : bien s’informer, c’est bien choisir !

    ÇA FAIT DÉBAT 18Génome : progrès et responsabilité

    TRIBUNE 20Le point de vue de Nicolas Bouzou

    s’ouvrir

    PORTFOLIO 04Campagne inst i tu t ionne l le du groupe Bayer – une conv ic t ion : m ieux v i v re, c’est poss ib le !

    RESPONSABILITÉ ET SOCIÉTÉ 08

    BAYER AGIR 36Avec NQT (Nos Quartiers ont des Talents) : favoriser l’ascenseur social

    BAYER LIFE 41/// Bien-être animal, un enjeu prioritaire/// Les compétences de demain se construisent aujourd’hui/// Les coulisses d’une rencontre au sommet/// Innovation et investissement en faveur de la santé

    des abeilles

    s’engager

    La Revue Bayer France est éditée par Bayer France. Directrice de la publication : Lise Lemonnier. Directrice de la rédaction : Justine Sénéchal. Rédactrice en chef : Stéphanie Gorre-Matillon. Création et réalisation : . Crédits photo : photothèque Bayer, GettyImages, Istock, NQT, Nicolas Robin. Illustrations : Pauline Bonis, Marie Breteaud. Impression : HH Global. Bayer adhère à Ecofolio, l’éco-organisme des papiers en France, et s’engage pour le recyclage des papiers auprès du public. Dépôt légal : à parution. L.FR.COM.CC.11.2018.1926 – L.FR.COM.12.2018.5671. BayerSAS – Société par actions simplifiée au capital social de 112 539 893 euros – 562 038 893 RCS Lyon – Siège social : 16, rue Jean-Marie Leclair 69266 Lyon Cedex 09 France – Tél. : 04 72 85 43 21 – www.bayer.fr

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    BET TER LIFE EN ACTION 22

    STRATÉGIE BET TER LIFE 24L’innovation face à la maladie du dragon jaune

    POUR UNE VIE MEILLEURE 27/// Maladies cardiovasculaires : du nouveau

    pour les patients/// Comment BeroccaSPORT® s’engage

    auprès des sportifs

    IMPULSER L’AVENIR 32Oncologie : l’approche agnostique, une voie prometteuse pour les patients

    contribuer

    SOMMAIRE

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201902 03

  • LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201904 05

    PORTFOLIO

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    Les effets de l’âgenous priveront-ilsde voir nos petitsenfants ?

    MieuxVivreCestPossible.frSource 1 : GBVI - Global Disaggregation of Numbers for Gender and Age. IAPB Vision Atlas, 2017Source 2 : Cécité et déficiences visuelles. Organisation mondiale de la santé, 2017

    80 %des personnesmalvoyantes ont plus de 50 ans (1)

    de toutes les déficiences visuelles peuvent être prévenues ou guéries (2)

    80 %

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    Commentcombattreune maladie aux multiplesvisages ?

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    Il existe plus de 100 types de cancer (1)

    Des données médicales analysées 100 fois plus vite

    pour trouver un traitement (2)

    MieuxVivreCestPossible.frSource 1 : What is Cancer?: Types of Cancer. National Cancer Institute, 2015Source 2 : Exascale Computing Project Funds Three CI/Argonne Projects. Computation Institute & The University of Chicago, 2016

    *

  • RESPONSABILITÉ ET SOCIÉTÉ

    MÉMOIRE

    50 ANS D’HISTOIRE DE LA DARGOIREDans les années 60, Bayer inaugure à Lyon le centre de recherche de la Dargoire (CRLD), dédié à la protection des plantes. Cinquante ans plus tard paraît La Dargoire, terre de défis, l’histoire des Dargoriens écrite par les Dargoriens. En effet, plusieurs salariés, accompagnés par une journaliste écrivaine, ont interviewé près d’une cinquantaine de collègues pour retracer l’aventure scientifique et l’histoire des femmes et des hommes qui l’ont faite. •

    DÉMARCHE COLLECTIVE

    MARLE EN MOUVEMENT« Move-Up! » est le nom de code d’une démarche de changement culturel pour laquelle le site industriel de

    Marle est pilote au sein du groupe Bayer. Être au plus près du terrain pour favoriser l’amélioration continue et l’excellence opérationnelle, telle est la vocation de cette démarche participative. •

    MALADIE DE LYME

    PROTÉGEZ VOTRE CHIEN ET VOUS-MÊMEBayer s’est associé à des vétérinaires, des médecins généralistes et des pharmaciens pour lancer, en juin 2018, Action4Lyme, la campagne nationale de sensibilisation et de dépistage de la maladie de Lyme, transmise par les tiques.

    Le dispositif propose une carte interactive qui identifie les régions à risque. Elle est renseignée avec l’aide des propriétaires. Ils peuvent s’adresser à un réseau de vétérinaires référents afin de déterminer si la tique retrouvée sur leur animal est porteuse de la maladie. •

    POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR WWW.ACTION4LYME.FR

    L’OMS préconise une approche « One Health » – « Un monde, une santé » :WWW.WHO.INT/FEATURES/QA/ONE-HEALTH/FR/

    COMMUNICATION

    DE L’ESPOIR POUR LES MALADESLes entreprises du médicament (Leem), dont Bayer fait partie, ont voulu donner aux patients un message d’espoir avec, en 2017, une première campagne grand public (SansRépit) qui témoigne de leur engagement dans la lutte contre la maladie.

    Dans le prolongement de cette campagne, un nouveau spot a été diffusé début juin sur Internet. Le film adopte le point de vue du patient et présente un univers éclairci, passant de « La nuit de la maladie » à « L’aube de la guérison ». Message clé : « La maladie ne dort jamais. Nous non plus. #lueurdEspoir ». •

    VALEURS

    L’ÉTHIQUE EN PARTAGEBayer France a conduit avec le laboratoire d’anthropologie de l’Institut Catholique de Lille une expérience interne autour de l’éthique de Bayer. Pas de discours mais une mise en situation concrète et ludique pour analyser les comportements des salariés volontaires le plus objectivement possible. Cet atelier interactif a fait ressortir un sens réel de la coopération et un haut niveau de transparence. •

    FORMATION

    NAISSANCE D’UN NOUVEAU MÉTIER : DATA SCIENTISTLa data devient essentielle pour les activités de Bayer et notamment pour l’univers de la santé, nécessitant la naissance d’un nouveau métier : le data scientist ou expert en sciences des données.

    Bayer accompagne cette évolution et participe, avec Polytech’Lille, au lancement à la rentrée 2018 au sein de l’université de Lille du nouveau master « Data science pour la santé » à la faculté d’ingénierie et du management de la santé (ILIS – Institut Lillois d’Ingénierie de la Santé). Bayer s’impliquera notamment dans la sélection des étudiants, la conception de certains modules de formation, la participation aux cours et séminaires et l’accueil possible des stagiaires et des thésards. •

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201908 09

  • STOCKAGE DES GRAINS

    LE SAVIEZ-VOUS ?Le gaspillage alimentaire n’est pas que dans l’assiette. Selon les différentes régions du globe, entre 5 et 10 % des tonnes de grains produits seraient perdues en raison d’un mauvais stockage. Des mesures de protection adéquates, notamment contre les insectes et les rongeurs, pourraient nourrir au niveau planétaire plusieurs centaines de millions de personnes. Bayer propose une gamme spécifique de solutions dédiées à la protection des denrées. •

    Source : FAO Gustavsson 2011.

    PRÉVENTION DE LA RÉTINOPATHIE

    « DANS L’ŒIL DU DIABÈTE », UNE CAMPAGNE REMARQUÉE« Dans l’œil du diabète », la première campagne télé de la Division Pharmaceuticals de Bayer, lancée au printemps, n’est pas passée inaperçue. Le 9 avril, celle-ci recevait le prix Empreintes Bronze (1) dans la catégorie campagne multicanale. 60 % des téléspectateurs, qui sont en même temps patients diabétiques, ont apprécié cette initiative, selon l’enquête Ipsos réalisée pour Bayer.Le public s’est montré sensible à l’initiative d’un groupe pharmaceutique en faveur d’une meilleure prévention d’une complication sérieuse du diabète, la rétinopathie diabétique. Il a reconnu la pertinence, le ton décalé et humoristique du film Le piège, qui avait pour objectif d’informer les patients diabétiques et leur conseiller de se faire dépister précocement grâce à un fond d’œil. Une deuxième vague de la campagne télé a démarré dès novembre 2018.L’enquête ayant révélé l’importance des aidants pour les patients diabétiques, Bayer prépare une communication spécifique envers ce public. •

    (1) Le prix Empreintes récompense les campagnes de l’ensemble des acteurs de la santé.

    POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR WWW.DANSLOEILDUDIABETE.COM

    ENVIRONNEMENT

    ÉCONOMIE DE CO2 GRÂCE À LA COGÉNÉRATIONLe site industriel Bayer de Villefranche-Limas, site de formulation et conditionnement de produits de protection des plantes, est doté depuis 2017 d’une unité de cogénération (1) qui devrait permettre de réduire chaque année les émissions de CO2 de près de 1 000 tonnes. •

    (1) Unité qui permet de produire simultanément de l’électricité et de la chaleur.

    APPEL À PROJETS

    SOUTENIR LES IDÉES DES AGRICULTEURS

    Qui est mieux placé que les agriculteurs pour imaginer comment améliorer leur quotidien ? C’est l’esprit de l’appel à projets Better Idea lancé chaque année auprès des agriculteurs. Les lauréats reçoivent une dotation de 5 000 euros

    et un accompagnement pour réaliser leur projet.

    Pour la saison 3, Bayer s’est associé à l’association #CoFarming, qui favorise l’économie collaborative. •

    POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR BETTERIDEA.BAYER.FR

    12 18 20/// /// ///CONTRACEPTION : bien s’informer, c’est bien choisir !

    GÉNOME : progrès et responsabilité

    LE POINT DE VUE DE…Nicolas Bouzou

    LA REVUE BAYER FRANCE #210

    s’ouvrir

  • Depuis les années 60, les femmes ont

    gagné une véritable liberté – celle de choisir

    de concevoir un enfant quand et si elles le

    souhaitent. Ces dernières années, le choix

    des moyens de contraception s’est élargi,

    permettant de répondre à l’évolution des

    besoins des femmes et à leur mode de vie.

    Mais à la condition que ce choix soit pleine-

    ment éclairé et en phase avec les besoins

    de chacune. À la clé : un véritable enjeu de

    santé publique ancré au cœur de la singu-

    larité de chaque femme.

    PROGRÈS POUR LES FEMMES ET LA SOCIÉTÉ

    Condition d’une vie sexuelle

    et/ou maternelle épanouie,

    la contraception représente

    un progrès pour les femmes,

    mais également pour les couples, les hommes

    et la société dans son ensemble. Pilules de la 1re

    à la 4e génération, dispositifs intra-utérins (ou

    DIU), implants, patchs, anneaux… les méthodes

    n’ont cessé d’évoluer et de se développer pour

    toujours mieux répondre aux nouveaux besoins

    en termes d’efficacité, de confort, d’adaptation

    aux évolutions des modes de vie, à la situation

    affective et médicale, etc.

    Grâce à cette offre diversifiée, la France compte

    ainsi une couverture contraceptive plus impor-

    tante que ses voisins européens : plus de 97 %

    des femmes entre 18 et 44 ans utilisent un

    moyen de contraception (1).

    LE PARADOXE CONTRACEPTIF

    Pourtant, de forts

    contrastes demeurent.

    En effet, à l’heure actuelle, si l’offre est bien

    diversifiée, un schéma contraceptif persiste, mal-

    gré quelques évolutions : l’usage du préservatif

    à l’entrée dans la sexualité, la pilule avec la vie

    en couple et le DIU après la première grossesse.

    Mais ce schéma contraceptif est-il encore

    adapté aux femmes d’aujourd’hui ? Les modes

    et rythmes de vie évoluent, l’âge de l’arrivée du

    premier enfant recule, les craintes liées aux effets

    des hormones sur la santé donnent lieu à des

    discussions… Cette question est loin d’être sans

    conséquence, car malgré cette couverture

    contraceptive importante, près de 220 000 inter-

    ruptions volontaires de grossesse (IVG) sont

    pratiquées chaque année (2) en France.

    DES SOLUTIONS PLURIELLES

    Ainsi, pour accompa-

    gner les femmes dans

    cette liberté de choix et pour répondre à cet

    enjeu majeur de santé publique, Bayer souhaite

    faire connaître les solutions plurielles qui peuvent

    s’adapter à chacune. Actrice de la santé des

    femmes depuis plus de 90 ans, l’entreprise met

    à leur service son expertise scientifique pour

    concevoir des solutions comme la contraception

    orale (pilules) ou de longue durée (systèmes

    intra-utérins).

    Les contraceptifs actuellement sur le marché

    ont fait la preuve de leur efficacité. Toutefois,

    comme le rappellent les recommandations de

    l’HAS (Haute Autorité de Santé) de 2017 (3),

    l’efficacité de ces méthodes n’est pas le seul

    élément à prendre en compte pour assu-

    rer une bonne protection. Certains facteurs

    peuvent impacter l’adhésion des femmes à la

    contraception proposée et rendre difficiles l’ob-

    servance ou la bonne utilisation de la méthode.

    Premier laboratoire à concevoir des solutions hormonales, Bayer a été l’un des pionniers de la pilule dès 1961. Depuis, nous n’avons cessé d’enrichir notre expertise R&D pour répondre aux nouveaux besoins.”/// Jost Reinhard,

    Directeur de la Division Pharmaceuticals de Bayer France

    LA REVUE BAYER FRANCE #212

    Contraception : bien s’informer, c’est bien choisir !

    ENGAGÉS AUPRÈS DES

    PROFESSIONNELS DE SANTÉ

    Pour accompagner les professionnels de santé dans

    l’instauration d’un dialogue ouvert avec leurs patientes,

    Bayer partage et échange avec eux sa connaissance

    des attentes et usages des femmes en termes de médias et moyens de communication.

    Parallèlement, Bayer accompagne des

    programmes d’éducation des plus jeunes par les

    professionnels de santé. Ainsi, ses équipes ont

    soutenu des actions de prévention en Île-de-France mises en place par le Fonds

    pour la santé des femmes.

    POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS SUR

    WWW.FSF-CNGOF.COM

    (1) Ined – proportion parmi les femmes n’étant ni stériles, ni enceintes, ayant des rapports sexuels et ne cherchant pas à concevoir en France métropolitaine.

    (2) DREES – « 216 700 interruptions volontaires de grossesse en 2017 », Études & Résultats n° 1091, septembre 2018.

    (3) HAS – Méthodes contraceptives : focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles, mars 2013, dernière modification en novembre 2017.

    S’OUVRIR /// GRAND ANGLE

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201912 13

  • Un enjeu de santé publique

    UN SCHÉMA CONTRACEPTIF QUI ÉVOLUE LENTEMENT

    UN BESOIND’INFORMATION

    LA PILULE, 1er MOYEN DE CONTRACEPTION UTILISÉ PAR LES FEMMES

    L’OMS différencie ainsi l’efficacité théorique

    des contraceptifs et leur efficacité réelle (4).

    Un point essentiel émerge donc : il n’existe

    pas de bonne ou de mauvaise solution. Il ne

    devrait y avoir, en revanche, que des solutions

    médicalement adaptées, et en accord avec les

    besoins de chacune. En effet, pour Carole Maître,

    Responsable Médicale Santé de la femme, « une

    méthode ne peut être bien suivie que si elle est

    bien comprise ».

    MIEUX COMPRENDRE LES ATTENTES…

    Pour approfondir ce

    point, les équipes

    Bayer ont a ins i

    souhaité affiner leur connaissance des attentes

    des femmes dans le cadre de l’étude Tanco

    (Thinking About Needs in Contraception) Des

    perceptions aux non-dits : connaissons-nous

    suffisamment les attentes de nos patientes ?,

    menée en 2017 avec Ipsos. Interrogeant

    conjointement des femmes et des gynécolo-

    gues, celle-ci a permis de dégager différents

    enseignements majeurs.

    Les femmes attendent ainsi en priorité de leur

    contraception qu’elle soit efficace – c’est-à-dire

    fiable – et qu’elle soit en phase avec leur mode

    de vie.

    Il est à noter que « leur demande n’est pas tant

    l’absence d’hormone, mais une contraception

    efficace avec le moins d’hormones possibles »,

    souligne Carole Maître.

    … ET MIEUX INFORMER

    Au-delà de ces enseigne-

    ments, cet te étude

    démontre également que les femmes ont besoin,

    plus que jamais, d’avoir accès à une information

    fiable. Certaines méconnaissances persistent.

    61 % des femmes expriment leur souhait d’en

    apprendre davantage sur les différents modes de

    contraception, en vue d’un éventuel changement.

    Pour les accompagner, les gynécologues sont

    leurs interlocuteurs privilégiés, représentant leur

    source d’information prioritaire et de confiance

    en matière de contraception (voir les chiffres « Un

    enjeu de santé publique » en page de gauche).

    Les gynécologues ne sont pas la seule

    source d’information sur la contraception. Les

    femmes s’informent également via Internet et

    leur entourage – et il leur est parfois difficile

    de s’y retrouver. « Ainsi, pour leur offrir la pos-

    sibilité de faire le meilleur choix pour elles, il

    nous apparaît essentiel de leur apporter une

    information de qualité. Celle qui éclairera leur

    décision et leur permettra d’avoir un esprit cri-

    tique vis-à-vis des messages diffusés par les

    différents canaux et médias », explique Clara

    Drouhard, Responsable chez Bayer du Déve-

    loppement des politiques de santé en régions.

    47 % des 15-30 ans recherchent des informations santé sur les forums de discussion

    sources : étude tanco – thinking about needs in contraception – ipsos pour bayer – 2017.inpes, « quelle utilisation d’internet dans la recherche d’informations santé ? », juin 2015.

    55 % font confiance à leur entourage

    52 % font confiance à Internet comme source d’information sur la contraception

    INNOVERPOUR DONNER PLUS DE CHOIX AUX FEMMES

    La contraception de longue durée d’action fait partie des axes prioritaires de recherche pour Bayer. « Elle fait en effet partie des moyens les plus efficaces, selon l’OMS (4), car elle ne dépend pas de l’observance de l’individu et elle répond au besoin des femmes d’avoir des solutions contraceptives en ligne avec leurs modes de vie actuels, comme le démontre l’étude Tanco », rappelle Carole Maître, Responsable Médicale Santé de la femme. Ces solutions, après une information éclairée sur les bénéfices et les risques de la méthode choisie, s’adaptent aux différents besoins des femmes.

    Nombre de femmes sous pilule en recul2010 : 45 % 2013 : 36,5 %

    Les autres méthodesStérilets (hormonaux ou au cuivre) : + 6,9 pts Préservatifs : + 4,7 ptsImplants : + 1,9 pt

    source : santé publique france, baromètre santé 2016.

    DE NOMBREUSES GROSSESSES NON DÉSIRÉES

    1/3 DES GROSSESSES SONT NON PRÉVUES ET ABOUTISSENT 6 FOIS SUR 10 À UNE IVG

    220 000 IVG par an – chiffre stable depuis 10 ans

    sources : ined, enquête fécond. la contraception en france : nouveau contexte, nouvelles pratiques ? », populations & société n° 492, septembre 2012.

    drees, « 216 700 interruptions volontaires de grossesse en 2017 », études & résultats n° 1091, septembre 2018.

    95 % des femmes accordent une grande confiance à leur gynécologue, considéré comme la 1re source d’information

    source : étude tanco – thinking about needs in contraception – ipsos pour bayer – 2017.

    1 OBJECTIFNATIONAL :

    réduire de

    1/3 les grossesses

    non prévuesd’ici 2030

    (4) OMS (Organisation Mondiale de la Santé), École de santé publique Bloomberg, Agence des États-Unis pour le développement international. Planification familiale. Un manuel à l’intention des prestataires de services du monde entier. Genève : OMS ; 2011.

    S’OUVRIR /// GRAND ANGLE

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201914 15

  • PARTENAIRE DU TERRAIN

    Pour relayer l’informa-

    tion vers les femmes

    sur l’ensemble du territoire, Bayer s’est alors

    engagé dans une stratégie de partenariats en

    régions. Et ce, en ciblant trois zones priori-

    taires : les Hauts-de-France, l’Île-de-France et

    le Sud, c’est-à-dire les régions connaissant le

    plus fort taux d’IVG (5).

    En plus du partenariat tissé avec l’Association

    française de contraception (voir la brève en

    page de droite), Bayer soutient certaines ac-

    tions du CRIPS (6) Île-de-France, très intégré au

    niveau des politiques locales de prévention et

    disposant d’un très fort savoir-faire en termes

    de communication à destination des plus

    jeunes. « Nos approches sont très complémen-

    taires, explique Clara Drouhard. Ils dialoguent

    énormément en face-à-face avec les jeunes

    tandis que nous pouvons apporter notre expé-

    rience scientifique et digitale. Un réel partage

    d’expérience peut s’opérer » (voir l’interview de

    Jean-Baptiste Lusignan en page de droite).

    Dans ce cadre, Bayer a soutenu des actions

    sur la contraception ayant eu lieu au sein des

    bus de la prévention du CRIPS qui ont sillonné

    l’Île-de-France durant tout l’été. Point particu-

    lier ? Ce sont les jeunes ambassadeurs eux-

    mêmes qui transmettent l’information afin de

    créer un lien privilégié avec les jeunes popu-

    lations visées. Parallèlement, Bayer a soutenu

    des ateliers organisés par le CRIPS à destina-

    tion des parents pour aider à lever leurs éven-

    tuels tabous sur le sujet.

    COMMUNICATION INTERNET CIBLÉE

    Autre axe d’ac-

    tion pour com-

    muniquer des informations fiables à toutes les

    femmes dans leur diversité : Internet. Les

    équipes Bayer se sont, en effet, intéressées à la

    compréhension du comportement des femmes

    par rapport aux différents médias digitaux.

    « Cette analyse nous permet d’adapter notre

    communication en fonction des différentes

    étapes de la vie des femmes et de leurs be-

    soins. Et surtout, cela nous incite à casser les

    codes, car les femmes donnent de moins en

    moins de crédit à une parole trop institution-

    nelle », explique Anne-Sophie Popa, Respon-

    sable du Marketing digital.

    UN SITE POUR PARLER CONTRACEPTION

    C’est ainsi qu’est

    né, cet été, un

    tout nouveau site :

    « Mon corps ma contraception – Parlons-en li-

    brement ! ». Celui-ci donne des informations sur

    les solutions contraceptives existantes, dans

    une tonalité adaptée aux jeunes.

    Ce site offre la possibilité aux femmes de po-

    ser leurs questions en direct et totalement

    gratuitement à un gynécologue via le service

    Parl’oGyn. Bayer a conclu un partenariat avec

    Mes Docteurs, site de téléconseil qui rassemble

    une communauté en ligne de 420 médecins

    dont 26 gynécologues. Quatre options de mise

    en relation sont proposées : la question unique,

    le tchat, la visio ou l’appel. Depuis sa mise en

    Donner des informations sur les solutions contraceptives existantes dans une tonalité adaptée aux jeunes.”

    MAIS AUSSI…

    En plus de la contraception, Bayer est engagé dans la santé des femmes grâce à ses programmes de recherche axés sur deux maladies très invalidantes pour des millions de personnes : l’endométriose et la ménorragie (règles très abondantes) liée au fibrome utérin. L’objectif ? Développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour permettre aux femmes de trouver le traitement qui leur convient.

    UNE APPROCHE ORIGINALEPOUR SENSIBILISER LES ÉTUDIANTS

    En partenariat avec l’Association française de contraception (AFC), Bayer a soutenu en mars dernier une action de sensibilisation au sein de six universités de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À cette occasion, des étudiants ambassadeurs ont informé 2 000 de leurs condisciples. À l’aide d’un quiz permettant de mesurer l’ampleur des idées reçues de leurs camarades, ils ont réussi à ouvrir le dialogue avec eux sur les différentes options de contraception existantes, afin de favoriser un choix parfaitement éclairé.

    INTERVIEWHORTENSE BAFFET,gynécologue médicale

    En consultation, nous sommes souvent confrontés à une certaine désinformation de nos patientes. La plus prégnante est certainement celle sur la dangerosité des hormones. À mon sens, cela met en exergue le fait que, étant donné qu’il ne s’agit pas ici de soigner une maladie, elles ne perçoivent pas la pilule comme un médicament, avec ses règles de prescription et ses contre-indications propres. Dans notre face-à-face avec elles, tout l’enjeu est alors de faire la pédagogie de la balance bénéfice-risque inhérente à tout traitement médicamenteux.

    Cela ne demande pas d’outils supplémentaires, mais du temps et de l’écoute. En effet, je le vois tous les jours : si je prends le temps de dialoguer avec mes patientes en tenant compte de leurs craintes et de leurs questionnements, elles adhèrent plus facilement à leur projet contraceptif.Mais le temps est précisément ce qui nous manque bien souvent en consultation. Les sites d’information – notamment à destination des plus jeunes – sont donc essentiels pour nous aider à relayer en parallèle les bons messages et à répondre aux appréhensions.

    INTERVIEWJEAN-BAPTISTE LUSIGNAN,Responsable du pôle Santé jeunesse et Publics prioritaires au CRIPS (6) Île-de-France

    Nous avons l’habitude de travailler avec des associations ou acteurs de santé publique. Coopérer avec un partenaire privé comme Bayer nous permet d’aborder l’information sur la contraception sous un autre angle, de manière plus « punchy », ouverte et décomplexée. Traditionnellement, nous nous adressons en priorité aux mineurs – en premier lieu les 14-16 ans – en milieu scolaire. Grâce à ce partenariat avec Bayer, nous avons la possibilité de nous adresser à d’autres femmes. Lors de nos actions conjointes, comme le Bus Information Prévention, nous avons ainsi rencontré des étudiantes ou des jeunes adultes. L’approche et les messages sont alors différents. Elles utilisent, en effet, déjà un moyen de contraception mais elles ne connaissent pas forcément toutes les solutions à leur disposition. C’est là le véritable enjeu : ouvrir l’éventail de toutes les possibilités, y compris pour les méthodes les moins connues, pour permettre à toutes – et tous – de vivre sans peur la contraception.

    ligne, le site comptabilise plus de 2 200 vi-

    sites et 98 % des femmes utilisant le service

    Parl’oGyn via le site ont moins de 40 ans.

    TOUCHER LES COMMUNAUTÉS DIGITALES

    Pour amplifier les

    messages sur la

    contraception et

    s’adresser à toutes les femmes, Bayer a décidé

    également de s’allier à différentes communau-

    tés Web de référence telles que Melty, leader

    de la communication à destination des millen-

    nials – ou génération Y –, c’est-à-dire les per-

    sonnes nées entre 1980 et l’an 2000. Leur

    page Facebook « Pensées de filles » compte

    pas moins de 6,5 millions d’abonnées.

    Parallèlement, Bayer est partenaire de sites

    comme MadmoiZelle, dont le public est très

    engagé sur la question des droits des femmes,

    ou encore Shoko, qui explore actualités, ten-

    dances et inspirations.

    INNOVER SANS CESSE

    Enfin, qui de mieux pla-

    cé que les jeunes eux-

    mêmes pour apporter un souffle et un regard

    neufs sur la manière d’accompagner les femmes

    dans leur parcours contraceptif ? Bayer a ainsi

    soumis, dans le cadre de « Health Innovation

    Booster Camp », organisé par le parc Eurasanté

    de Lille, le sujet « Comment améliorer le par-

    cours patient avant, pendant et après la pose

    d’un DIU – dispositif intra-utérin ? ». Pour y ré-

    pondre, 120 étudiants de tous horizons y ont

    mobilisé toute leur créativité durant 48 heures

    au cours du mois de novembre 2018.

    (5) DREES, « 216 700 interruptions volontaires de grossesse en 2017 », Études & Résultats n° 1091, septembre 2018.

    (6) CRIPS : Centre régional d’information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes.

    S’OUVRIR /// GRAND ANGLE

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201916 17

  • Génome : progrès et responsabilité

    LA THÉRAPIE GÉNIQUE

    La thérapie génique consiste à intervenir sur

    les gènes des êtres humains pour soigner les

    maladies génétiques, le plus souvent mono-

    géniques. Celle-ci a fait des progrès énormes,

    ces dernières années, notamment avec la

    méthode CRISPR/Cas9 qui permet d’intervenir

    de manière ciblée, comme s’il s’agissait d’une

    intervention chirurgicale de précision, à moindre

    coût. En 2017, le Californien Brian Madeux a ainsi

    reçu un gène corrigeant la maladie de Hunter,

    une maladie héréditaire rare. En cas de succès,

    ce traitement sera un grand pas vers l’application

    médicale de la technologie de correction de

    séquence génomique.

    Les potentiels de la thérapie génique sont

    très vastes et doivent être abordés avec

    responsabilité et éthique. Un sommet

    international sur la correction du génome humain,

    rassemblant les scientifiques qui travaillent

    sur cette question, a par exemple établi une

    ligne rouge à ne pas franchir sur les lignées

    germinales (cellules reproductrices de l’homme).

    Les scientifiques avaient conclu leurs travaux

    en appelant à un moratoire des modifications

    génétiques des gamètes et des embryons.

    À ce jour, 40 pays, dont la France, ont promulgué

    des lois restreignant ou interdisant la modification

    des lignées germinales.

    EN SAVOIR PLUS SUR WWW.MIEUXVIVRECESTPOSSIBLE.BAYER.FR

    L.FR.COM.05.2018.4859

    Depuis les premières expériences de transfert de gènes dans les années 70, les techniques d’intervention sur le génome ont fait des progrès extraordinaires. Cela ouvre des perspectives très intéressantes, notamment pour le traitement des maladies, mais cela pose aussi des questions éthiques : jusqu’où aller ?

    LA MODIFICATION DU GÉNOME CHEZ LES PLANTES ET LES ANIMAUX

    Concernant les plantes, les OGM permettent par

    exemple de rendre les cultures résistantes aux influences

    environnementales et aux nuisibles, et contribuent ainsi à

    répondre à la demande en denrées alimentaires, en aliments

    pour animaux, en fibres et en carburant. Des OGM peuvent

    être créés pour tolérer un produit de protection des plantes,

    protégeant par exemple les cultures contre les mauvaises

    herbes. Un apport spécifique pour la santé peut également

    être recherché. Prenons l’exemple du riz, aliment de base

    de certaines régions du monde. Une université suisse a

    développé un OGM appelé le « riz doré ». Pour pallier les

    carences en vitamine A des populations d’Afrique et d’Asie

    du Sud-Est dépendantes de cette céréale, des modifications

    génétiques ont permis de créer des variétés de riz contenant

    du bêtacarotène, un précurseur de la vitamine A. Les OGM

    complètent donc la sélection variétale traditionnelle qui

    consiste à croiser deux plantes choisies pour leurs caractères

    intéressants et complémentaires, afin de les réunir dans une

    seule plante. Cette technologie est une avancée importante

    tournée vers l’avenir mais entraîne de nombreuses craintes.

    Par application du principe de précaution, la France a interdit

    la culture des OGM végétaux sur son territoire. En revanche,

    l’Europe (et donc la France) en importe, principalement du soja

    OGM pour l’alimentation animale. Un dialogue ouvert avec

    toutes les parties prenantes, qui permette d’expliquer cette

    technologie et de rassurer le consommateur, serait essentiel.

    QU’EST-CE QUE LE GÉNOME ?

    Le génome est l’ensemble des gènes d’un organisme. Il est constitué d’ADN et se retrouve dans les chromosomes. Au sein d’une même espèce, celui-ci est quasi identique entre tous ses représentants : deux humains pris au hasard ont une homologie de leur génome de presque 100 %. Entre espèces, il se peut aussi que les génomes soient très proches : le génome des chimpanzés et celui des humains sont identiques à plus de 98 %.

    Modifier le génome d’un végétal, d’un animal ou le génome

    humain consiste à intervenir sur ses gènes. Un organisme est dit

    « génétiquement modifié », et donc appelé « OGM », lorsqu’on y

    introduit un gène issu d’une autre espèce, qu’il s’agisse de plantes,

    d’animaux, de bactéries ou de virus. Les avancées scientifiques

    en matière de méthodes de modification du génome représentent

    un progrès majeur dans les sciences de la vie. Par exemple, pour

    l’accélération de la recherche et développement, notamment sur

    les médicaments et le traitement des maladies génétiques chez les

    humains et animaux, ainsi que la possible production de variétés

    végétales nouvelles ou le développement d’outils biologiques

    novateurs de lutte contre les parasites et les maladies.

    Si les potentiels de ces modifications sont multiples pour la société,

    tant au niveau socioéconomique qu’environnemental, elles divisent

    aussi l’opinion publique, remettent en question le cadre législatif

    actuel et suscitent des discussions politiques.

    Pour Bayer, la modification du génome ouvre des champs très

    intéressants pour les avancées scientifiques et le traitement des

    maladies, mais elle présente aussi des risques, qui doivent être

    compris et gérés. La clé de l’approche sur ces nouvelles techniques,

    qui permettent de faire progresser la science pour le bénéfice de

    tous, repose sur la responsabilité. Celle-ci se traduit par :

    le respect de toutes les contraintes réglementaires ;

    l’appui du moratoire proposé par les scientifiques en 2015 et

    donc le refus d’altérer la lignée germinale humaine ;

    la contribution au développement d’un cadre réglementaire clair ;

    la modification du génome de manière précise, efficace,

    responsable, notamment en recourant à des méthodes ciblées

    de ciseaux génétiques ;

    l’appel à un débat de société pour trouver un cadre

    réglementaire favorable à l’innovation pour la modification du

    génome en santé humaine.

    En Europe, Bayer prend en considération les attentes de la

    société et n’envisage pas de développer et de commercialiser

    des plantes OGM tant que cette technologie ne sera pas

    acceptée par celle-ci.

    1. Les « ciseaux » sont constitués d’un brin d’ARN (de l’ADN à une seule branche) contenant une séquence (CRISPR) qui va venir se fixer sur l’ADN à un endroit précis.

    2. Une enzyme (Cas9) va ensuite découper l’ADN.

    ADN

    3. Le système permet alors d’inactiver un gène, de le remplacer ou de modifier son expression.

    Source : CNRS.ADN étranger Réparation

    UNE TECHNIQUE QUI DÉCOUPE L’ADN POUR MIEUX LE RÉPARER

    S’OUVRIR /// ÇA FAIT DÉBAT

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201918 19

  • contribuer

    Le point de vue de…

    Nicolas Bouzou

    L’enjeu majeur du XXIe siècle consiste

    à faire face à une demande alimen-

    taire toujours plus importante, dans

    un contexte d’accès restreint aux

    ressources et de changements clima-

    tiques. Face à ce défi, il faut repenser

    les modes de production.

    Une concentration controversée de la filièreImpératif de rentabilité, recherche de parts

    de marché supplémentaires, sécurisa-

    tion des débouchés… depuis le milieu

    du XXe siècle, toute la filière agricole se

    concentre. Cette mouvance est souvent

    perçue par les ONG et le grand public

    comme excessive et préjudiciable à l’inté-

    rêt commun. Elle réduirait les dynamiques

    concurrentielles, élevant les prix et freinant

    le rythme des innovations.

    S’unir pour continuer d’innoverPourtant, cette consolidation est essen-

    tielle, car elle s’inscrit dans un contexte

    hautement capitalistique et technolo-

    gique. En effet, développer des produits

    plus écologiques, performants et sécu-

    risés nécessite des efforts de recherche

    intenses et des investissements colossaux.

    Confrontée à une réglementation plus exi-

    geante et restrictive, la R&D agrochimique

    s’est complexifiée et ses coûts ont sen-

    siblement augmenté. Pour renforcer

    leur puissance d’innovation, les acteurs

    agricoles doivent s’unir afin de disposer

    de capacités financières suffisantes. Ce

    rapprochement des acteurs de la filière s’est accéléré avec l’émergence

    des révolutions technologiques. Ces nouvelles technologies ouvrent des

    perspectives agronomiques, environnementales, économiques et socié-

    tales mais qui ne peuvent être envisagées qu’au prix de programmes de

    R&D aussi ambitieux qu’onéreux.

    Bayer et Monsanto : un rachat essentielLe rachat de Monsanto par Bayer

    pour constituer un leader mondial des

    semences et de la protection des plantes

    soulève des inquiétudes. Selon moi, ce

    rachat est nécessaire car le développe-

    ment de modèles agricoles plus écolo-

    giques et performants requiert des inno-

    vations technologiques de pointe, dont

    le développement industriel est très coû-

    teux. Les investissements requis dans

    le secteur des semences sont colos-

    saux, renchéris par le durcissement de

    la réglementation et la rapide évolution

    des technologies. L’union de Bayer et

    Monsanto est également justifiée pour

    conforter la place des acteurs européens

    à l’échelle mondiale. Sans ce type de

    rapprochement, les acteurs européens

    deviendraient des sous-traitants des

    entreprises asiatiques et américaines.

    Une coopération qui favorise la dynamique de l’innovationLe numérique rebat les cartes de la

    concurrence. À tout moment, les grands

    acteurs peuvent être déstabilisés par des

    petites entreprises innovantes et de nou-

    veaux acteurs. L’innovation est devenue

    une obligation, même pour les leaders.

    La seule solution, c’est de coopérer avec

    tout l’écosystème dans une démarche

    d’innovation ouverte. C’est cette coopé-

    ration entre des grands groupes inter-

    nationaux comme Bayer, doté de moyens financiers importants, et

    des PME, des startups, des organismes de recherche publics, qui

    peut favoriser une dynamique concurrentielle positive et permettre de

    répondre aux grands défis de l’agriculture moderne.

    “La concentration de la filière agricole

    est porteuse de nouvelles opportunités

    et source d’innovations.”

    Économiste et essayiste français, Directeur du cabinet de conseil Asterès et cofondateur du Cercle de Belém

    22 24 27 30 32/// /// /// /// ///BETTER LIFE EN ACTION

    L’INNOVATION FACE À LA MALADIE du dragon jaune

    MALADIES CARDIOVASCULAIRES : du nouveau pour les patients

    COMMENT BEROCCASPORT®

    s’engage auprès des sportifs

    ONCOLOGIE : l’approche agnostique, une voie prometteuse pour les patients

    S’OUVRIR /// TRIBUNE

    LA REVUE BAYER FRANCE #220

  • BETTER LIFE EN ACTION

    /// MAI 2018

    Mauvaises herbes : une seule solution, innoverFace à la résistance des mauvaises herbes (adventices)

    aux produits herbicides, pas de solution, si ce n’est l’innovation et la combinaison de l’agronomie et

    de la chimie. C’est le constat qui a émergé à Marne- la-Vallée le 31 mai dernier lors de la journée Herb’Innov.

    Bayer promeut la coconstruction de solutions avec les agriculteurs. Plus de 220 d’entre eux ont pu

    échanger autour de leurs pratiques innovantes avec des experts. Pour mieux coller aux problématiques locales,

    Bayer propose cinq plates-formes d’essais dans les principales régions de production de l’Hexagone. •

    /// AVRIL 2018

    Engagement auprès des hémophiles

    Chaque 17 avril, Bayer se mobilise à l’occasion de la journée mondiale de l’hémophilie.

    Le Groupe a réaffirmé son engagement, en 2018, en présentant ses trois applications à destination des malades, de leur entourage

    et des professionnels de santé. Celles-ci permettent notamment aux patients de visualiser des exercices et d’assurer le suivi de leur maladie en les rendant

    pleinement acteurs de leur traitement. •

    /// AVRIL 2018

    Hackathon Lowpital : des patients connectés et soulagésUne appli pour faciliter l’accès à la culture dans les hôpitaux, la réalité virtuelle au secours des patients en rééducation, les nouvelles technologies permettent d’améliorer le quotidien des patients. Bayer a noué un partenariat avec la jeune société Lowpital et a participé à son hackathon, du 6 au 8 avril, pour faire émerger des solutions innovantes au service des patients dont certaines pourraient être développées dans les années futures. •

    /// JUILLET 2018

    Cap sur la viticulture durable !400 acteurs des filières viticoles ont pudécouvrir, lors des journées Sens de la Vigne, toutes les solutions développées par Bayerau service de la viticulture durable. Bayer consacre d’importants moyens à la R&D et propose désormais une palette de produits etservices pour accompagner le viticulteur dansla protection de ses vignes contre les maladiescomme le mildiou et l’oïdium. Cela va des produits de biocontrôle (solutions naturelles complémentaires des produits de synthèse) aux outils numériques d’aide à la décision (Digital Farming) qui permettent, par exemple, de déterminer la juste dose de traitement.Pour accompagner une viticulture de plus en plus précise et durable. •

    /// OCTOBRE 2018

    De la douceur pour les bébésQui a changé un jour un bébé

    sait pertinemment combien les rougeurs sont difficiles à éviter. Il est néanmoins possible de les limiter en

    nettoyant bien ses fesses, avec les produits les plus naturels possibles.

    BepanthenLiniment® (cosmétique), à base d’huile d’olive et d’eau de chaux,

    nettoie et nourrit la peau et laisse un léger film hydrolipidique protecteur. •

    /// OCTOBRE 2018

    EuphytoseNuit® aide à passer sereinement à l’heure d’hiverLe passage à l’heure d’hiver est sans conséquence pour la plupart des dormeurs, mais pas pour ceux qui ont le sommeil fragile : chaque changement peut aggraver les troubles du sommeil. EuphytoseNuit®, le dernier né de la gamme Euphytose®, est une solution qui peut aider dans cette période. Ce complément alimentaire est composé de mélatonine (1) (une substance naturellement présente dans l’organisme) pour un endormissement plus rapide, et de passiflore (2) pour un sommeil réparateur sans créer de dépendance ni d’accoutumance. •

    (1) Mélatonine : contribue à réduire le temps d’endormissement. (2) Passiflore : contribue à maintenir un sommeil de qualité.

    Agir pour une vie meilleure est une promesse que Bayer incarne au quotidien. Quelques exemples d’initiatives et solutions Bayer France.

    CONTRIBUER /// BETTER LIFE EN ACTION

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201922 23

  • UNE MALADIE GLOBE-TROTTER

    Alors que de pre-

    miers cas ont été

    détectés dans la péninsule arabique, l’inquié-

    tude commence à monter chez les producteurs

    d’agrumes français et de l’ensemble du bassin

    méditerranéen. En cause ? La maladie du dra-

    gon jaune, apparue en Asie au début du

    XXe siècle. Depuis, elle n’a cessé de progresser.

    S’installant d’abord en Afrique du Sud, elle se

    propage ensuite au continent américain, pour

    atteindre la Floride en 2005, contaminant en

    moins de 15 ans 100 % des vergers de cet état,

    champion de la production d’oranges aux

    États-Unis. Le Texas est désormais touché ainsi

    que l’ensemble des Caraïbes – dont la

    Guadeloupe depuis 2013.

    Le coupable ? Le psylle, minuscule insecte,

    vecteur d’une bactérie, le Liberibacter candi-

    datus. Celle-ci provoque le jaunissement des

    feuilles, puis la déformation des fruits, avant

    de faire mourir les arbres à petit feu, du fait

    du rétrécissement de leur système vasculaire.

    QUELLE RÉPONSE APPORTER ?

    Dans ce cas, les produits

    phytosanitaires actuels

    se révèlent peu effi-

    caces. Parallèlement, la possibilité de mettre au

    point des antibiotiques contre cette bactérie n’est

    pas à privilégier afin de ne pas créer de résis-

    tance, ni d’interférence avec des solutions pour

    la santé humaine. Quels traitements curatifs ou

    préventifs sont-ils alors envisageables ? Des

    recherches sont en cours pour créer de nouvelles

    variétés d’agrumes tolérantes. Une solution de

    type OGM est par exemple explorée au Texas,

    tandis qu’une variété hybride avec un système

    vasculaire hypertrophié est à l’étude en

    Guadeloupe. Mais la durée des recherches

    répond difficilement à l’urgence de la situation.

    COMBINER LES APPROCHES

    La CRDF (Citrus

    Research and

    Development Foundation), installée en Floride, a

    décidé d’accélérer la recherche, soutenue par

    les deux principaux acheteurs d’agrumes de cet

    état : Coca-Cola et PepsiCo. Pour les accom-

    pagner, ils font appel en 2015 à un acteur expert

    de la protection des plantes : Bayer.

    Le défi est majeur pour le Groupe. Conscient

    des limites des réponses traditionnelles, il fait

    le choix de la combinaison de deux approches.

    L’une curative, avec une solution de biocontrôle,

    pilotée par les équipes américaines de West

    Sacramento. Les chercheurs testent des librai-

    ries (collections) de souches bactériennes, essen-

    tiellement issues du sol, pour identifier celles qui

    pourraient être en mesure de tuer la bactérie

    responsable du dragon jaune. L’autre préventive,

    avec des recherches sur un vaccin, menées par

    les équipes françaises de Lyon, qui travaillent à

    identifier les molécules chimiques capables de sti-

    muler le système immunitaire des orangers, pour

    faire que la plante se défende elle-même contre le

    pathogène (voir interview page suivante).

    Les équipes Bayer misent également sur un

    autre aspect pour apporter une réponse efficace

    au problème : les innovations conçues devront

    impérativement s’adapter aux spécificités et aux

    usages des agriculteurs concernés. À ce titre,

    un aspect essentiel est à prendre en compte

    pour le cas de la Floride. Les terrains étant maré-

    cageux, le traitement au sol est inenvisageable.

    Une injection dans le tronc ou une application

    foliaire pourrait, en revanche, convenir.

    EN QUELQUES CHIFFRES

    LES RAVAGES DU DRAGON JAUNE EN FLORIDE

    100 %des vergers atteintsentraînant

    - 60 %de la production d’oranges depuis 2005

    D’ici 10 anssans solution, cette culture pourrait disparaître de l’état

    60 000emplois concernés

    2 500dollarsLe prix de la tonne de jus d’oranges concentré a plus que doublé en 12 ans

    La maladie bactérienne du dragon jaune menace la production mondiale d’agrumes. Pour l’heure, aucun traitement ne semble efficace. Un défi, pour les chercheurs universitaires et industriels, qui allient leurs forces pour trouver des solutions afin d’endiguer le phénomène.

    Des premiers résultats de vaccin très encourageants et positifs.”

    L’innovation face à la maladie du dragon jaune

    Production de boutures d’oranger au centre de recherche de la Dargoire (CRLD).

    CONTRIBUER /// STRATÉGIE BETTER LIFE

    JANVIER 2019 25 LA REVUE BAYER FRANCE #224

  • DE NOUVEAUX PROGRÈS

    Déterminé à faire

    avancer la science au

    bénéfice des patients, Bayer continue de mener

    des études cliniques importantes. Son objectif :

    soutenir l’innovation et apporter des réponses

    à des questions médicales pour lesquelles les

    besoins de prise en charge ne sont pas satis-

    faits.

    Bayer est présent chaque année à l’ESC (Eu-

    ropean Society of Cardiology), le plus grand

    congrès mondial en cardiologie, pour faire

    connaître les résultats de ses études.

    Les nouvelles données scientifiques présen-

    tées devraient permettre aux patients de bé-

    néficier dans le futur de nouvelles alternatives

    de traitement.

    Ces questions médicales constituent en effet

    un enjeu de santé publique majeur et un lourd

    fardeau, tant pour la qualité de vie des patients

    qu’en termes financiers pour la société.

    UNE APPROCHE GLOBALE

    Les traitements

    médicamenteux ne

    représentent que l’un des aspects de la prise

    en charge des patients atteints de maladies

    cardiovasculaires. La prévention, l’information

    et l’éducation thérapeutique sont essentielles

    pour freiner la progression de ces maladies,

    assurer l’efficacité des traitements et protéger

    les futures générations. Bien souvent, le

    manque d’information des patients se traduit

    par une prise en charge tardive de ces mala-

    dies aux conséquences graves. C’est pour-

    quoi Bayer, en plus de la mise à disposition de

    solutions médicamenteuses, s’engage en par-

    tenariat avec les professionnels de santé, à

    chaque étape du parcours de santé. En pré-

    vention, avec des campagnes de sensibilisa-

    tion et de dépistage ; au cours du traitement,

    avec des solutions pour faciliter l’observance

    et le bon usage du médicament ; et après la

    prise en charge thérapeutique, pour faciliter la

    vie des patients lors de leur retour à domicile.

    Cette démarche vertueuse est capitale pour

    éviter les risques de récidives, tout en assurant

    l’efficience et la pérennité du système national

    de santé. « Nous nous inscrivons dans une op-

    tique de partenaire de santé », précise An-

    ne-Sophie Waterlot, Chargée de communica-

    tion patient.

    AU-DELÀ DU MÉDICAMENT

    Bayer s’est par

    exemple associé à la

    Société Française Neuro-Vasculaire et l’asso-

    ciation d’aide aux patients France AVC pour

    lancer « AVC, vite le 15 ! », une campagne d’in-

    formation sous forme de clip pour sensibiliser la

    population à la reconnaissance des premiers

    signes de l’accident vasculaire cérébral (AVC).

    Bayer propose aussi aux professionnels

    « 4 h 30 chrono », un jeu pédagogique retraçant

    la prise en charge d’une victime d’un AVC.

    Autre initiative majeure : la plate-forme ALTO

    (Agir contre le Thrombus et pour l’Observan-

    ce), qui propose aux patients, aux aidants et

    aux professionnels de santé une palette d’ou-

    tils pédagogiques… L’objectif est clair : favo-

    riser l’observance et l’autonomie du patient

    en assurant sa bonne compréhension de la

    maladie. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’ont

    été développées les journées « Éducation thé-

    rapeutique du patient et anticoagulation » : des

    journées nationales d’échanges entre profes-

    sionnels de santé pour favoriser le partage

    d’expériences et de connaissances.

    Bayer innove aussi pour améliorer la qualité

    de vie du patient lors de son retour à domicile,

    avec des traitements lui permettant de conti-

    nuer à vivre normalement en pensant le moins

    possible à sa maladie ; et avec des condition-

    nements plus simples et plus adaptés pour

    faciliter l’observance thérapeutique.

    Toutes ces initiatives, et bien d’autres encore,

    illustrent bien l’engagement de Bayer pour les

    différents aspects de la prise en charge des

    maladies cardiovasculaires.

    LE SAVIEZ-

    VOUS ?

    Qu’est-ce qu’une maladie cardiovasculaire ?Les maladies cardiovasculaires sont des pathologies qui touchent le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles sont dues à une accumulation de graisse sur les parois des artères. Ces dépôts finissent par gêner la circulation du sang qui alimente tous les organes, notamment les organes vitaux comme le cerveau ou le cœur. Le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’excès d’alcool, le manque d’activité physique, l’hypertension artérielle et le diabète sont autant de facteurs qui favorisent le développement de ces pathologies. Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardiovasculaires et de freiner leur progression en adoptant un mode de vie approprié.

    LE SAVIEZ-

    VOUS ?

    Infarctus chez la femme, des symptômes méconnusLes symptômes de l’infarctus ne sont pas les mêmes chez l’homme et chez la femme. Chez les hommes, les douleurs dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire sont les symptômes classiques de l’infarctus. Les femmes, quant à elles, doivent s’alerter si elles ressentent de manière brutale ou intense les symptômes suivants : sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort et nausées. Les femmes ont tendance à négliger ces manifestations, ce qui engendre un retard de diagnostic et une prise en charge thérapeutique plus tardive, réduisant leurs chances de survie.

    Source : Fédération Française de Cardiologie.

    LES MALADIES ARTÉRIELLES

    L’atteinte des artères irriguant le cœur est appelée « maladie coronarienne ». C’est la maladie cardiaque la plus fréquente. En l’absence d’un traitement préventif approprié, les complications chez les patients atteints de cette maladie peuvent entre autres inclure la crise cardiaque et l’accident vasculaire cérébral (AVC).La maladie artérielle périphérique est une maladie courante caractérisée par une diminution du flux sanguin vers les membres inférieurs. L’arrêt de la circulation sanguine au niveau des jambes peut conduire à la gangrène et à l’amputation. Une étude montre que sur trois ans, 40,4 % des patients atteints d’une maladie artérielle périphérique sont décédés, ont eu un infarctus ou un AVC, ou ont dû être réhospitalisés. C’est 10 % de plus pour les patients atteints de maladie coronarienne (3).

    (3) Alberts MJB, D. L et al. Three-year follow-up and event rates in the international Reduction of Atherothrombosis for Continued Health Registry. European heart journal. 2009;30(19):2318-26.

    Bayer s’engage à chaque étape du parcours santé !”

    CONTRIBUER /// POUR UNE VIE MEILLEURE

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 2019 2928

  • Comment BeroccaSPORT® s’engage auprès des sportifs

    Depuis son lancement fin 2017, Berocca-

    SPORT® multiplie les rencontres avec les

    sportifs en s’associant à plusieurs mani-

    festations. Stratégique, cette proximité

    avec les fans de sport est un moyen ef-

    ficace de proposer des produits au plus

    près de leurs besoins.

    La pratique sportive progresse de manière spec-

    taculaire en France, avec un nombre croissant

    de personnes exerçant régulièrement une acti-

    vité. Cette appétence pour l’exercice physique

    est intimement liée au bien-être, à la santé et

    à une alimentation saine, des préoccupations

    qui sont d’ailleurs au centre du plan de santé

    publique Programme National Nutrition Santé.

    Le sport est également l’une des composantes

    du self-care, une tendance grandissante qui

    consiste à prendre en charge sa santé et son

    bien-être de manière autonome.

    PLUS PRÈS DE NOS CLIENTS POTENTIELS

    C’est dans cette mou-vance que le complé-m e n t a l i m e n t a i r e BeroccaSPORT® a vu

    le jour en octobre dernier. Positionné sur le mar-

    ché de la nutrition sportive, BeroccaSPORT® a

    été conçu pour répondre aux besoins de concen-

    tration, d’énergie et d’endurance du sportif. Pour

    accompagner ce lancement, la marque a noué

    des partenariats avec des acteurs clés de la

    sphère sportive comme la Fédération Française

    d’Athlétisme (FFA). L’intérêt est multiple : gagner

    en légitimité dans l’univers du sport, développer

    la notoriété de BeroccaSPORT®, mais surtout se

    positionner au plus près de ses consommateurs

    potentiels, pour concevoir des produits au plus

    près de leurs besoins. En effet, qui est mieux

    placé que les coureurs pour tester les produits et

    donner leur avis ?

    S’ASSOCIER AUX PERFORMANCES DES SPORTIFS

    À travers son parte-

    nariat avec la FFA,

    BeroccaSPORT®

    s’est associé à trois courses d’exception : le

    marathon de Toulouse et les Ekiden de Paris et

    Marseille. L’occasion, pour la marque, de béné-

    ficier d’une forte visibilité et de proposer aux fans

    d’endurance leur inscription gratuite aux deux

    Ekiden. Le partenariat avec France Télévisions

    lors de la rediffusion des JO d’hiver 2018 a

    const i tué une autre occasion d’al l ier

    BeroccaSPORT® aux performances des sportifs,

    tout en touchant une large audience.

    Autre événement d’exception auquel a pu s’as-

    socier BeroccaSPORT® : le meeting de Paris

    au stade Charléty, le 30 juin 2018, rendez-vous

    incontournable des compétitions d’athlétisme.

    INFLUENCEURS – AMBASSADEURS

    Parce que les

    influenceurs sur

    les réseaux sociaux sont devenus de réels pres-

    cripteurs pour les marques, BeroccaSPORT® a

    organisé un week-end 100 % sport avec des

    influenceurs sportifs qui ont une forte commu-

    nauté sur Instagram. Avec, au programme, un

    coaching mental et physique délivré par la triple

    médaillée olympique Marie-José Pérec, et un

    atelier sur le mental animé par Makis Chamalidis,

    grand psychologue sportif. Cette initiative a per-

    mis de toucher près de 363 000 personnes via

    les posts et stories. Autre exemple de tactique

    virale pour associer la marque aux vertus du

    sport : le challenge #BatsTonRecord avec

    BeroccaSPORT® sur Running Heroes®, la pre-

    mière plate-forme de runners en France.

    (1) Les vitamines B (sauf B9) et C contribuent au métabolisme énergétique normal, la vitamine B5 contribue à une performance mentale normale, la vitamine B9 et le fer contribuent à réduire la fatigue, le magnésium contribue à une fonction musculaire normale. Le zinc contribue au fonctionnement cognitif normal. Le ginseng aide à maintenir une endurance optimale.

    Partenaire de France Télévisions lors de la rediffusion des JO d’hiver 2018.”

    LE SAVIEZ

    VOUS ?

    BeroccaSPORT® est un complément alimentaire dont la formule spécifique répond aux besoins d’énergie, de concentration et d’endurance du sportif (1). Sa formule complète associe 12 vitamines (dont toutes les vitamines B et la vitamine C), 9 minéraux (dont le fer) ainsi que du ginseng en programme de 30 jours.

    CONTRIBUER /// POUR UNE VIE MEILLEURE

    JANVIER 201930 31 LA REVUE BAYER FRANCE #2

  • AVANCÉE THÉRAPEUTIQUE

    Le cancer est

    r e s p o n s a b l e

    d’un décès sur six dans le monde, soit 8,8 mil-

    lions de décès en 2015, selon l’Organisation

    Mondiale de la Santé. D’ici 2030, l’incidence

    des cancers devrait augmenter de 70 %. Des

    avancées considérables ont été réalisées en

    cancérologie au cours des dernières années,

    avec l’arrivée des thérapies ciblées puis de

    l’immunothérapie. S’inscrivant dans le cadre

    de la médecine de précision, ces thérapies ci-

    blées consistent aujourd’hui à adopter une ap-

    proche plus personnalisée des traitements en

    fonction des anomalies génomiques respon-

    sables du développement du cancer. « L’origi-

    nalité de cette approche thérapeutique est de

    ne plus avoir une approche par localisation de

    la tumeur (poumon, sein, mélanome) mais en

    fonction des anomalies moléculaires détec-

    tées dans une tumeur quelle que soit la locali-

    sation du cancer, précise le Professeur Italia-

    no, oncologue à l’Institut Bergonié de

    Bordeaux, Unicancer. C’est ce que l’on appelle

    l’approche agnostique : les tumeurs sont clas-

    sées en fonction de leur profil moléculaire et

    non plus de l’organe concerné. Ces thérapies

    impliquent de dresser le profil moléculaire de

    chaque tumeur afin de choisir la thérapie

    ciblant au mieux les anomalies détectées. »

    Pour améliorer la prise en charge des

    patients atteints de cancer, Bayer déve-

    loppe, avec son partenaire américain Loxo

    Oncology, notamment, de nouvelles thé-

    rapies ciblées reposant sur l’analyse mo-

    léculaire de chaque tumeur. Ces solutions

    innovantes ouvrent une nouvelle ère dans

    la prise en charge des patients avec une

    approche thérapeutique plus personnali-

    sée, adaptée au patient et tenant compte

    des caractéristiques de sa tumeur.

    L’approche agnostique implique de dresser le profil moléculaire de chaque tumeur pour choisir la thérapie qui cible au mieux les anomalies détectées.

    Oncologie : l’approche agnostique, une voie prometteuse pour les patients

    EN QUELQUES CHIFFRES

    PLUS DE 100 TYPES DE CANCERS DIFFÉRENTS (1)

    Cancers les plus fréquents :

    1,69 million de décès par cancer du poumon

    788 000 décès par cancer du foie

    774 000 décès par cancer colorectal

    Source : OMS 2015.

    (1) Au niveau mondial et par an.

    LE SAVIEZ- VOUS ?

    Un cancer se développe à partir d’une cellule normale altérée par un certain nombre d’anomalies – des mutations – qui ne sont pas réparées par les processus biologiques habituels. La cellule devient anormale et, si elle n’est pas détruite, se multiplie pour former une tumeur.

    Source : Fondation contre le cancer.

    Une approche personnalisée des traitements en fonction des anomalies génomiques.”

    CONTRIBUER /// IMPULSER L’AVENIR

    JANVIER 201932 33 LA REVUE BAYER FRANCE #2

  • La responsabilité ne s’arrête pas aux portes de notre entreprise. Notre volonté est de

    bâtir pour nos collaborateurs et pour toutes nos parties prenantes des liens exem-

    plaires, des liens irréprochables.

    s’engagers’engager

    De nombreuses ano-malies génomiques des tumeurs ont été

    identifiées, comme la fusion de certains gènes susceptible d’entraîner une proliféra-tion cellulaire maligne non contrôlée. Cette anomalie est fréquente dans des cancers extrêmement rares (exemple : cancer des glandes salivaires ou fibrosarcomes infantiles) ou très rare dans des cancers fréquents (can-cer colorectal, cancer du poumon). Bayer, avec son partenaire Loxo Oncology, s’engage dans le développement de nouveaux médi-caments innovants ciblant ce type d’anomalie génomique (fusion de gènes) indépendam-ment de la localisation de la tumeur. Les pa-tients adultes et enfants présentant ce type d’anomalie génomique rare pourraient béné-ficier de ces traitements potentiels.

    Des études cliniques ont été menées dans ce domaine et à l’appui des résultats obtenus, Loxo Oncology a obtenu fin novembre 2018 une autorisation de mise sur le marché (AMM) aux États-Unis par  la Food and Drug Administration (FDA).  Bayer  a déposé un dossier  auprès de l’European Medicines Agency (EMA), l’AMM pourrait être octroyée courant 2019 en Europe.

    MÉDECINE DE PRÉCISION : VERS DES TRAITEMENTS SPÉCIFIQUES ADAPTÉS À CHAQUE TUMEUR

    Les traitements anti-cancéreux ont beaucoup évolué au cours des dernières années. La chimiothérapie agit sur toutes les cellules, saines et cancéreuses, et peut donc générer des effets indésirables.La médecine de précision, avec l’arrivée des thérapies ciblées, vise uniquement une anomalie génomique présente dans la cellule cancéreuse. Ces inhibiteurs permettent de freiner la croissance et la propagation des cellules cancéreuses, tout en limitant les dommages sur les cellules normales. Cette thérapie est prescrite « sur mesure », c’est-à-dire uniquement aux patients porteurs de cette altération génomique et dont on sait qu’ils peuvent être sensibles au traitement.

    Source : Fondation contre le cancer.

    ANOMALIES DU GÉNOME TUMORAL

    UN NOUVEAU PARADIGME : LA MÉDECINE DE PRÉCISION

    L’approche person-

    nalisée constitue

    un nouvel espoir

    pour les patients,

    comme le souligne le Professeur Italiano : « Il y

    a dix ans, le seul traitement pour les mé-

    lanomes était une chimiothérapie. Aujourd’hui,

    les patients peuvent bénéficier d’autres possi-

    bilités comme les thérapies ciblées. La nou-

    velle thérapie développée par Bayer et son

    partenaire, au regard des résultats obtenus

    dans les études cliniques, pourrait être une

    nouvelle alternative dans le futur ». Ce change-

    ment de paradigme nécessitera une nouvelle

    organisation des soins dans la prise en charge

    des patients atteints de cancer. En effet, le vrai

    challenge, aujourd’hui, c’est d’intégrer dans la

    pratique des médecins la génomique tumo-

    rale, pour tester puis traiter ces tumeurs. C’est

    d’ailleurs l’objectif du plan France médecine

    génomique 2025 approuvé par le Gouverne-

    ment visant à positionner d’ici dix ans la France

    dans le peloton de tête des grands pays enga-

    gés dans cette approche.  

    Thérapies ciblées :

    un nouvel espoir pour

    les patients.”

    La fusion de certains gènes peut entraîner une prolifération cellulaire maligne non contrôlée.

    Intégrer la génomique tumorale dans la pratique des médecins

    constitue un vrai défi.

    36 39 42 44 46/// /// /// /// ///AVEC NQT :favoriser l’ascenseur social

    BIEN-ÊTRE ANIMAL,un enjeu prioritaire

    LES COMPÉTENCESDE DEMAINse construisent aujourd’hui

    LES COULISSESd’une rencontreau sommet

    INNOVATION ET INVESTISSEMENTen faveur de la santé des abeilles

    CONTRIBUER /// IMPULSER L’AVENIR

    LA REVUE BAYER FRANCE #234

  • BAYER, SIGNATAIRE DE LA CHARTE « ENTREPRISES ET QUARTIERS »

    Le 10 avril dernier, Bayer a signé la Charte « Entreprises et Quartiers », confirmant ainsi son engagement en faveur du développement économique des quartiers populaires et en faveur de l’emploi. Initiée en 2013 par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, cette charte vise à valoriser les actions développées et portées par les entreprises et partenaires à l’égard des habitants des quartiers prioritaires, dans cinq domaines : éducation, emploi, développement économique, soutien aux initiatives locales et investissement dans la RSE.

    Depuis 2011, Bayer est partenaire de l’as-

    sociation NQT (Nos Quartiers ont des Ta-

    lents). Engagée pour l’égalité des chances,

    NQT favorise l’insertion professionnelle de

    jeunes diplômés issus de milieux sociaux

    modestes ou de zones prioritaires, grâce à

    un dispositif vertueux de parrainage par des

    cadres et des dirigeants d’entreprises.

    En Seine-Saint-Denis, les hauts diplômés ont

    cinq fois moins de chances de décrocher un

    entretien d’embauche que les autres : c’est ce

    que révèle l’étude publiée en 2005 par l’Ob-

    servatoire des discriminations. Face à cette

    injustice sociale, Yazid Chir, jeune chef d’en-

    treprise et alors Président du Medef de Seine-

    Saint-Denis, décide de créer un projet pour

    redonner l’égalité des chances à ces jeunes

    qui avaient réussi, dans l’adversité et sans

    l’aide de personne, à obtenir des diplômes

    de haut niveau. « NQT est née d’un double

    constat, explique-t-il. Le 93 détient le plus fort

    taux de chômage en Île-de-France, pourtant

    de nombreuses grandes entreprises y ont dé-

    localisé leurs sièges sociaux à partir de 1998,

    attirées par l’attractivité renforcée du territoire

    suite à la construction du Stade de France.

    Ces groupes n’envisageaient pas un seul

    instant la candidature des jeunes diplômés

    de leur territoire pour pourvoir leurs postes

    de cadres. Nous avons compris que le meil-

    leur moyen d’enraciner les entreprises dans

    leur nouvelle implantation, c’était de créer un

    cercle vertueux pour que ces jeunes diplô-

    més soient les ambassadeurs de leur quartier.

    C’est ainsi qu’est née en 2006 notre associa-

    tion avec un premier pilote de 200 jeunes en

    Seine-Saint-Denis, qui s’est depuis étendu sur

    tout le territoire. »

    LES PARRAINS, MOTEUR DU DISPOSITIF NQT

    NQT repose sur un

    système de parrai-

    nage des jeunes

    diplômés de moins de 30 ans issus de milieux

    défavorisés par des cadres et des dirigeants

    d’entreprises. S’engageant bénévolement, les

    parrains consacrent quelques heures par mois

    de leur temps à ces jeunes afin de les accom-

    pagner vers l’emploi. L’impact est considérable

    puisque ces heures vont changer la vie d’une

    personne, d’une famille tout entière, voire de

    son entourage. « Nous ne demandons pas aux

    entreprises de recruter les jeunes, mais de leur

    apporter deux éléments clés pour trouver un

    travail à la hauteur de leurs compétences : la

    confiance et un réseau, précise Yazid Chir.

    Avec NQT : favoriser l’ascenseur social

    C’est le réseau du parrain qui va leur permettre

    de trouver un emploi. Ce principe fondateur fa-

    vorise la construction d’une relation affective

    entre le parrain et le filleul, sans conflit d’intérêts.

    Il n’y a pas vraiment de hiérarchie et ces

    échanges jouent positivement sur l’attitude du

    jeune qui se sent rapidement valorisé. » Autre

    rôle des parrains et marraines : informer les

    jeunes sur les filières de formation et les métiers

    qui recrutent, afin de réduire l’écart entre les

    compétences recherchées par les entreprises

    et les formations choisies par ces jeunes. « Sur

    les 44 000 jeunes que nous avons accompa-

    gnés, 55 % d’entre eux ont des masters en mar-

    keting, communication, RH et juridique, qui cor-

    respondent à seulement 5 % des besoins »,

    déplore Yazid Chir. Aujourd’hui, NQT s’appuie

    sur un réseau d’un peu plus de 11 000 parrains

    et marraines provenant de 650 entreprises. Des

    entreprises fidèles qui s’engagent en général

    pour une durée de neuf ans.

    BAYER, UN ALLIÉ PRÉCIEUX

    L’engagement de Bayer re-

    monte à 2011 avec l’entité

    de Lyon. Depuis, de nom-

    breuses entités ont suivi l’exemple et ce sont

    aujourd’hui 288 jeunes qui ont été accompa-

    gnés par une soixantaine de parrains Bayer.

    « Nous partageons les mêmes valeurs, souligne

    Yazid Chir. La bienveillance, le partage, l’enga-

    gement. Bayer est non seulement adhérent,

    mais également membre de notre conseil d’ad-

    ministration, et donc très impliqué dans nos

    choix et nos décisions stratégiques. C’est

    Luc Derache qui représente Bayer : il s’investit

    corps et âme et constitue un relais très efficace

    auprès des associations régionales ou départe-

    mentales ou des institutions comme Pôle Em-

    ploi. Bayer est un allié de choix pour porter notre

    voix au plus haut niveau et nous souhaitons que

    ce partenariat perdure le plus longtemps pos-

    sible. » Déjà un grand succès, NQT continue

    d’afficher de fortes ambitions pour l’avenir : ac-

    compagner 100 000 jeunes dans les cinq pro-

    chaines années. Un défi que l’association en-

    tend relever avec ses partenaires à travers une

    alliance vertueuse entre les entreprises, leur

    territoire, les acteurs associatifs, les institu-

    tions, et ce, au profit des jeunes diplômés is-

    sus de milieux défavorisés. 

    Nous ne demandons pas aux entreprises de recruter les jeunes, mais de leur apporter deux éléments clés pour trouver un travail à la hauteur de leurs compétences : la confiance et un réseau.”

    /// Yazid Chir, Président cofondateur de NQT

    S’ENGAGER /// BAYER AGIR

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201936 37

  • Bien-être animal,un enjeu prioritaire

    Depuis son apparition dans les années 60, le

    concept de bien-être animal ne cesse d’évo-

    luer, avec la prise de conscience qu’il faut re-

    chercher des conditions de vie optimales pour

    les animaux. Ce sujet de préoccupation crois-

    sante est désormais encadré par des normes

    internationales et constitue l’une des priorités

    de l’Organisation Mondiale de la Santé ani-

    male, qui en donne une définition universelle-

    ment reconnue, se référant aux « cinq libertés

    fondamentales » des animaux placés sous la

    responsabilité humaine.

    /// ALLIER SANTÉ ET BIEN-ÊTRE ANIMAL« Les animaux sont des êtres vivants dotés

    de sensibilité qui méritent de vivre en bonne

    santé physique et psychologique », sou-

    ligne Liska Vehling, Directrice Animal Health

    France. « À travers son activité Animal Health,

    Bayer a un savoir-faire historique en matière

    de traitement des pathologies animales et de

    prévention des maladies. Depuis plusieurs an-

    nées, nous renforçons nos actions en faveur

    du bien-être animal car nous considérons que

    Trois questions à…Tidjani Abakoura AdamBusiness Partner IT Procurement France, parrain de NQT et ancien bénéficiaire de l’association

    Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?Titulaire d’un master 2 en achat international à l’Université de Strasbourg, j’ai rencontré quelques difficultés à obtenir un stage ainsi que mon premier CDD. Je me suis inscrit à Pôle Emploi, qui m’a mis en contact avec NQT. L’association m’a rapidement attribué un parrain, un cadre du groupe Areva, et deux mois plus tard, je décrochais un CDD chez Bosch, à Vénissieux (69). J’ai ensuite obtenu un CDI au Commissariat à l’Énergie Atomique de Grenoble (38), puis j’ai démissionné pour rejoindre le groupe Bayer en tant qu’acheteur R&D sur le site de Sophia Antipolis (06). Aujourd’hui, je suis basé à Loos (59) en tant que Business Partner IT Procurement France.

    Que vous a apporté votre parrain ?Il m’a aidé dans la rédaction de mes lettres de motivation et CV, m’a encadré dans ma recherche d’emploi et a organisé des simulations d’entretien d’embauche. Mon parrain était disponible à tout moment et nous échangions régulièrement pendant

    1 h/1 h 30 à chaque fois que je décrochais une convocation pour un entretien d’embauche. Il continue de me suivre et de prendre de mes nouvelles. Aujourd’hui encore, je m’appuie sur ses conseils.

    Pourquoi avoir décidé de devenir parrain à votre tour ?J’ai décidé en 2016 de devenir parrain car c’est dans ma personnalité, d’aider les autres, mais surtout je souhaitais transmettre à mon tour ce que NQT m’avait apporté. Mon filleul souffre d’un handicap qui affecte considérablement sa confiance en lui. Je cherche avant tout à renforcer cet aspect, mais aussi à le guider dans sa recherche d’emploi car, comme tout jeune diplômé, il manque d’expérience. Je m’inspire de ce que j’ai appris et reçu de mon parrain, tout en m’appuyant sur les outils mis à notre disposition par NQT et sur la communauté interne de parrains Bayer. Il faut de plus en plus de parrains Bayer pour soutenir ces jeunes diplômés qui représentent l’avenir des entreprises.

    L’engagement de Bayer pour le bien-être animal va au-delà du développement de médicaments vétérinaires et de services innovants. Il se traduit aussi par un soutien actif à tous les acteurs impliqués dans la protection, la santé et le soin des animaux.

    La campagne de communication de NQT est axée sur la conjugaison des talents et l’égalité vers l’emploi.

    S’ENGAGER /// BAYER AGIR

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201938 39

    S’ENGAGER /// BAYER LIFE

  • la santé et le bien-être sont indissociables.

    Notre positionnement d’acteur engagé en

    santé animale nous confère des obligations

    en matière de protection des animaux. C’est

    d’ailleurs tout l’objet de notre mission chez

    Bayer – “Science pour une vie meilleure” –

    pour les hommes, les plantes et aussi les ani-

    maux en proposant aux vétérinaires, éleveurs

    et propriétaires d’animaux des traitements et

    des solutions innovantes pour la santé et le

    bien-être des animaux de rente et de compa-

    gnie. » La protection animale est également

    au cœur des préoccupations de Bayer dans

    le cadre de son processus de recherche et

    développement de médicaments et de pro-

    duits phytosanitaires, comme le souligne

    Frédéric Schorsch, Mechanistic Toxicology

    & Pathology Group Leader, Crop Science

    Division : « Nous avons de plus en plus sou-

    vent recours aux études in silico – basées sur

    des algorithmes – ou aux méthodes in vitro

    avec le développement de tests cellulaires.

    Mais il est indispensable de passer par la re-

    CARE4CATTLE : UNE NOUVELLE INITIATIVE AU PROFIT DU BIEN-ÊTRE

    ANIMAL EN 2018

    En mai dernier, Bayer a lancé la bourse mondiale

    Care4Cattle, en partenariat avec la World Farmers’

    Organisation. L’objectif : soutenir des solutions

    innovantes pour améliorer le bien-être des bovins au

    sein des exploitations. Après sélection par un jury qui s’est réuni cet été, Bayer a attribué une bourse de 30 000 euros

    aux meilleurs projets présentés par les agriculteurs, éleveurs,

    vétérinaires, chercheurs et étudiants vétérinaires ou en

    zootechnie. En parallèle, Bayer France a proposé une bourse

    additionnelle de 5 000 euros pour le projet vainqueur

    selectionné parmi l’ensemble des projets soumis par les étudiants de quatre écoles

    vétérinaires françaises.

    Le think tank « CAP Welfare » devrait donner une impulsion afin que la « société » porte un nouveau regard sur le bien-être et le monde animal dans son ensemble.”

    LES 5 LIBERTÉS FONDAMENTALES DES ANIMAUX

    Ne pas souffrir de faim et de soif Ne pas souffrir de contrainte physique Être indemne de douleurs, de blessures et de maladies Avoir la liberté d’exprimer des comportements normaux Être protégé de la peur et de la détresse

    cherche animale pour garantir à la fois l’effi-

    cacité des molécules, mais aussi leur sécurité

    pour l’homme et l’environnement.

    C’est une exigence scientifique encadrée par

    les législations de protection de l’animal et de

    mise sur le marché des produits.

    Des structures du bien-être animal sont en

    place dans chaque établissement de recherche

    ainsi que des comités d’éthique appliquée à la

    recherche animale statuant sur la réalisation ou

    non des études demandées.

    Des vétérinaires sont membres permanents de

    ces structures et sont régulièrement contrôlés

    par le ministère de la Recherche et les services

    vétérinaires du ministère de l’Agriculture. »

    Pour aller au bout de son engagement pour

    le bien-être animal, Bayer soutient, comme

    adhérent du SIMV (Syndicat de l’Industrie du

    Médicament et Réactif Vétérinaires), la dé-

    marche éthique, proactive et responsable du

    GRAAL (Groupement de Réflexion et d’Action

    pour l’AnimaL) concernant la retraite des ani-

    maux de laboratoire.

    /// LIEN ENTRE BIEN-ÊTRE ET PRODUITSAnimal Health agit sur de nombreux fronts

    pour contribuer à améliorer le bien-être animal.

    En matière de R&D, Bayer centre ses efforts

    sur le développement de produits comme par

    exemple les antiparasitaires externes dotés de

    répulsifs, qui réduisent la douleur et le stress

    de l’animal engendrés par la morsure ou la

    piqûre des parasites. Bayer déploie aussi des

    programmes pédagogiques et de sensibilisa-

    tion à l’égard des éleveurs, des propriétaires

    d’animaux de compagnie et des vétérinaires.

    Dans les salles d’attente des cliniques vétéri-

    naires, par exemple, des campagnes d’infor-

    mation ont pour objectif de sensibiliser les pro-

    priétaires à différentes pathologies comme la

    maladie de Lyme. Autre illustration : l’éducation

    des utilisateurs et des vétérinaires sur l’usage

    raisonné du médicament – toujours en faveur

    du bien-être et de la santé de l’animal.

    /// RÔLE CLÉ DU VÉTÉRINAIREBayer en est convaincu : les vétérinaires

    peuvent, en plus de la pure délivrance de

    produits, agir sur la prévention, le suivi et le

    bien-être des animaux, comme l’explique

    Liska Vehling. « En tant qu’experts de la santé

    animale, les vétérinaires possèdent une vraie

    légitimité dans le bien-être animal. Nous sou-

    haitons placer le vétérinaire au cœur du dis-

    cours sur le bien-être animal dans la société. »

    Pour cette raison, Bayer soutient depuis cette

    année le think tank « CAP Welfare » voué au

    bien-être animal des animaux de compagnie,

    organisé par Thierry Poitte, vétérinaire pra-

    ticien et fondateur du réseau CAPDouleur.

    Les réflexions et recommandations du think

    tank indépendant, composé d’un praticien,

    de chercheurs et d’un sociologue, devraient

    apporter des solutions concrètes aussi bien

    pour les vétérinaires que pour toute personne

    exerçant une activité auprès des animaux de

    compagnie ainsi que pour les propriétaires de

    chiens et/ou de chats. Par des regards croisés

    avec des philosophes, juristes et autres ac-

    teurs de la santé animale, ce think tank devrait

    donner une impulsion afin que la « société »

    porte un nouveau regard sur le bien-être et le

    monde animal dans son ensemble.

    /// SOUTENIR LES INITIATIVES NOVATRICESL’action de Bayer en faveur du bien-être ani-

    mal passe aussi par une collaboration avec

    d’autres acteurs impliqués dans la protec-

    tion et le soin des animaux. À l’avenir, Bayer

    envisage de coopérer avec les acteurs de la

    filière agroalimentaire, tout en continuant à dé-

    velopper encore plus ses interactions avec la

    communauté scientifique, les ONG et les gou-

    vernements. L’objectif ? Renforcer les connais-

    sances sur l’amélioration des conditions de

    vie des animaux et favoriser l’émergence et

    la concrétisation d’initiatives innovantes. Avec

    cet objectif, Bayer a récemment lancé deux ini-

    tiatives clés : la bourse Care4Cattle (voir enca-

    dré ci-contre) et l’appel à projets « Better idea

    for a better life » avec la Division Crop Science

    en France pour encourager des initiatives in-

    novantes destinées à améliorer la vie des ani-

    maux dans les fermes.

    S’ENGAGER /// BAYER LIFE

    LA REVUE BAYER FRANCE #2 JANVIER 201940 41

  • Les compétences de demain

    se construisent aujourd’hui

    /// UNE MÉTHODOLOGIE RÉSOLUMENT COLLABORATIVE

    « Chez Bayer France, nous sommes conscients

    depuis longtemps que notre univers professionnel

    évolue, requestionnant la manière dont nous exerçons

    nos métiers au quotidien. Pour aller plus loin, nous

    avons décidé de nous emparer du sujet avec les

    équipes en prise directe avec les transformations de

    l’environnement médical et hospitalier. Nous avons

    structuré notre démarche autour d’un parti pris fort :

    allier équipes Ressources Humaines, managers,

    visiteurs médicaux et hospitaliers. Telle était la

    condition pour proposer une approche réellement

    partagée par tous. Nous avons ensuite procédé

    par étapes : travail en amont avec un groupe projet

    composé d’une équipe pluridisciplinaire, ateliers

    participatifs avec les visiteurs médicaux et hospitaliers

    en janvier, accompagnement spécifique des équipes

    managériales au printemps 2018… jusqu’aux

    Entretiens de Développement. Ces rendez-vous ont

    été plus que jamais le lieu pour chacun de construire,

    au sein d’un dialogue ouvert avec son manager, son

    pla