16 janvier - 28 avril 2013

Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais

Presse nationale : Heymann, Renoult Associées, Sarah Heymann et Laurence Gillion T. 01 44 61 76 76 - l.gillion@heymann-renoult.com - www.heymann-renoult.com

Presse régionale : Maïté Parenty - T. 03 21 00 42 34 - maite.parenty@mairie-calais.fr

dossier de presse

Thierry Mugler, costume pour Lady Macbeth, 1985, collection : CNCS / Comédie-Française ; Photo : CNCS / Pascal François - Conception graphique : Presence / Impression : Reprocolor

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L’exposition montre qu’au fil des époques, la mode a mis le corps en scène en le repoussant au-delà de ses limites naturelles. Au travers de costumes, photos, extraits de films, croquis, peintures et pièces de haute couture, le parcours scénographique illustre le rapport spectacu-laire qu’entretient la mode avec le corps.

D’un côté, un corps contraint dans des armatures volumi-neuses ou dans des corsets, et de l’autre, une silhouette magnifiée et métamorphosée par l'inventivité des créateurs, comme par la splendeur des étoffes et la performance des techniques. Plusieurs silhouettes emblématiques, du XVIe siècle à aujourd'hui, rappellent combien le corps de mode a pu prendre des

formes étonnantes et ex-traordinaires. Aux pièces historiques et aux tenues signées Chanel, Chris-tian Dior, Givenchy, Thierry Mugler… se mêlent des robes mythiques portées dans Autant en emporte le vent ou La Reine Margot. Car le cinéma a bien saisi l'aspect spectacu-laire de ces formes pour les reprendre dans ses grandes productions.

Edito ................................................................................................................................................................................... 3

Parcours de l’exposition ................................................................................................................................. 4-8

Autour de l’exposition ...................................................................................................................................... 9

Programmation culturelle ............................................................................................................................. 10

Informations pratiques .................................................................................................................................... 11

La Cité internationale de la dentelle et de la mode ............................................................. 12

Visuels pour la presse ....................................................................................................................................... 13-14

sommaire

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L’exposition Plein les yeux ! Le spectacle de la mode souligne combien, en des circonstances privilégiées, les sociétés occidentales ont créé des apparences vestimentaires parfois extrêmement spectaculaires. Motivées par le souci de se distinguer de leurs semblables, les élites européennes ont tour à tour exagéré les volumes des différentes parties de leur habillement, enrichissant celui-ci d’étoffes luxueuses.

edito

Anne-Claire LarondeConservatrice

Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais

Le corps, en situation d’apparat, devient support de parure. À la Renaissance, de riches tissus à motifs colorent les silhouettes. Les étoffes utilisées sont les mêmes que celles qui ornent le mobilier et la demeure. Les visages se détachent de ce riche décor ambiant par le très large col de dentelle tuyautée nommé « fraise » qui le ceint. Au fil des siècles suivants, les volumes amplifient d’autres parties du corps : les hanches prennent régulièrement de l’ampleur du XVIe siècle au XXe siècle, parfois en perdent. Tailleurs et couturiers créent pour cela diverses struc-tures pour soutenir les volumineux pans de tissus qui couvrent le bas du corps : vertugadins, paniers, jupons et crinolines. Les

tissus brillent et renvoient des couleurs chatoyantes grâces aux multiples pierreries, éléments métalliques et broderies qui les enrichissent.

La déformation de la silhouette naturelle ainsi engendrée, de même que la contrainte exercée au niveau du buste par exemple, créent une apparence spec-taculaire qui théâtralise les corps. Les corsets des XIXe et XXe siècles, mais aussi les men-surations irréelles des manne-quins et de leurs tenues aux XXe et XXIe siècles, indiquent que l’importable a désormais quitté les cours aristocratiques et a trouvé place sur les podiums des défilés de mode et les pages des magazines.

La fascination produite par les tenues les plus spectaculaires des modes occidentales depuis ces cinq derniers siècles s’exerce aujourd’hui avec toujours autant de force. Les costumes de cinéma et de théâtre, comme les créations de certains créateurs de mode, illustrent la pérennité de cette fascination. Dans le cadre de modes historicisantes, dans celui des reconstitutions historiques pour le cinéma ou encore dans celui de créations modernes d’un style plus inno-vant, les designers empruntent régulièrement aux codes des vêtements spectaculaires des siècles passés.

Au travers de pièces d’époques diverses rarement rassemblées d’une façon aussi audacieuse, l’exposition de la Cité interna-tionale de la dentelle et de la mode de Calais Plein les yeux ! Le spectacle de la mode invite à expérimenter la fascination que peuvent susciter ces diverses modes qui font du corps un objet de spectacle.

Croquis d’ambiance – agence Présence

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PARCOURS DE L’EXPOSITION

La scénographie se développe autour de cinq actes qui illustrent ce rapport théâtral du corps avec la mode.

Acte 1 : Fraise PartyAu départ, une « Fraise Party » aborde les impres-sionnantes fraises et autres grands cols qui ont connu leur apogée en Europe à la fin du XVIe siècle. Ces accessoires, par leur blancheur, le raffinement des dentelles et leur volume, sont mis au service d'une apparence que l'on souhaite extraordinaire. Cette recherche d'un corps impressionnant est particulièrement perceptible chez les élites euro-péennes, souvent amenées à être en représentation dans leurs résidences, lors de fêtes ou à la cour. La fraise et les grands cols sont emblématiques de l’importance accordée à la présentation de soi lorsqu'il s'agit de signifier son rang ou sa réussite sociale. Attirant le regard vers le visage, leurs corolles soulignent l'identité de l'individu et procurent un port de tête altier. La finesse du linge et des dentelles atteste la fortune d’un individu.

A noter que la gêne occasionnée entraine inévita-blement un port de tête raide et droit, révélateur des postures des élites sociales de l’époque. Les moqueurs et moralistes ont rapidement considéré la fraise comme un atour de vanité.

La fraise a un impact visuel tel dans l'histoire de la mode occidentale qu'elle paraît indispensable à la représentation cinématographique de son époque. Le film en costumes, appellation qui désigne le genre historique, pourrait d'ailleurs être renommé « film à fraise ». Aussi au cinéma ou sur les planches, ces accessoires ont-ils fini par situer temporellement les personnages dans ces périodes historiques, parfois pour mieux s'en moquer.

Jacques Fonteray, Louis (de Funès) « 7 », maquette de costume pour Don Saluste dans La Folie des Grandeurs de Gérard Oury, 1971

© Photo La Cinémathèque Française , Paris

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PARCOURS DE L’EXPOSITION

Acte 2 : Habits de lumière Ensuite, ce sont des « Habits de lumière », le luxe et la magnificence des ornements qui sont présentés. L’apparence extraordinaire des élites de la Renaissance tardive n’est pas due uniquement aux volumes impressionnants de leurs costumes. La magnificence des ornements et la somptuosité des matériaux sont à la mesure de la puissance de ceux qui les portent. La prouesse des artisans des textiles

de luxe, des joailliers ou des brodeurs y contribue grandement. Pour les princes, il s’agit d’être éclatants, dans des habits de lumière tissés ou brodés d’or et d’argent. Etre ainsi vêtu tient de la performance physique (poids, gêne du corps, volume encombrant) mais ce qui compte, c’est de captiver le regard et éblouir le spectateur.

Au cinéma, la performance du costumier est de donner l’illusion de la magnificence des modes sans recourir aux mêmes matériaux. La robe Renaissance à l’italienne créée pour Isabelle Adjani pour le film La reine Margot (1994 - P. Chéreau) déploie majestueusement ses mètres de soie rouge, aux motifs argentés sérigraphiés. Elle évoque, comme on peut le voir dans la séquence du mariage qui ouvre le film, combien le corps princier s’impose dans l’espace lors des cérémonies. Le propos n’est pas l’authenticité historique du costume mais sa vraisemblance, à savoir son rapport au corps (rigide et sanglé) et sa magnificence.

Ollivier Henry, détail de broderie, robe « Infante », 2005Photo Ollivier Henry

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PARCOURS DE L’EXPOSITION

Acte 3 : Corps en cage

Plus loin, on s’intéressera aux « Corps en cage ». Car s’habiller a pu revenir à endosser une carapace ! La recherche d’un corps volumineux, caractéris-tique de la mode des élites depuis la Renaissance, permet d’occuper physiquement l’espace dans lequel il est en représentation. Le vêtement se fait superstructure, soustrayant le corps de chair à la vue, pour mieux en reconstruire la morphologie d’une manière spectaculaire. Ses formules les plus extrêmes touchent avant tout les femmes à partir du XVIe siècle et ce jusqu’au début du XXe siècle.

Deux tendances fortes caractérisent leur silhouette et accentuent la démarcation entre le haut et le bas du corps : l’amplification des volumes au niveau des hanches et l’étroitesse de la taille. Le contraste entre les deux renforce l’effet de finesse recherché. Corps à baleines et vertugadins de la Renaissance annoncent les fameux corsets, paniers, crinolines et tournures des siècles suivants. Le cinéma a certainement beaucoup contribué à rendre mythiques ces robes-cages à la mode, telles celles d’Autant en emporte le vent (1949 - V. Flemming) ou de Lola Montès (1955 - M. Ophüls). Mis en scène par le vêtement, plus ou moins tapageur selon les circonstances, le corps est incarcéré sous une véritable armature.

Par contraste avec ces volumineuses exten-sions, le corset dessine une taille fine. Mais cette orthopédie de l’apparence n’est pas l’apanage des femmes. Les hommes aussi recherchent la taille fine. Le buste de l’homme à la mode Renaissance est sanglé dans un pourpoint, qu’il troquera aux XVIIe et XVIIIe siècles par un justaucorps dont le nom indique les effets que l’on en attend.

Le corps ainsi redressé et rigidifié se donne une belle prestance, qui se rappelle encore aujourd’hui dans le « tiens-toi droit(e) » que tout parent assène à ses enfants.

Thierry Mugler, costume pour le rôle de Lady Macbeth, dans La Tragédie de Macbeth de William Shakespeare, Festival d’Avignon, 1985

© Coll. CNCS / Comédie- Française ; photo CNCS / Pascal François

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PARCOURS DE L’EXPOSITION

Acte 4 : La « costumerie », une invitation au public !

Au cœur du parcours, un espace « costumerie » invite le public à faire lui-même l’expérience du changement de silhouette par l’essayage de répliques de costumes et d’accessoires du XVIe au XIXe siècle. Les répliques permettent d’appréhender concrètement quelques aspects des modes élitistes : un habillage long et nécessitant de l’aide, la contrainte sur le corps dans ses mouvements

et ses déplacements (matières rigides, costumes lourds et volumineux, corps transformé par les dessous). Alors qu’aujourd’hui, la mode et le prêt-à-porter en particulier sont plutôt placés sous le signe du confort et de la praticité.

Ces costumes sont réalisés avec le concours du lycée des Métiers des Arts, du spectacle et de la création textile « La Source » de Nogent-sur-Marne, sections Spectacle « DMA Costumier Réalisateur », « DTMS Habillage » et « Chapellerie Mode et Spectacle ».

Réplique de costume historique, robe à vertugadin, inspiration fin XVIe - début XVIIe Lycée « La Source », Nogent-sur-Marne

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PARCOURS DE L’EXPOSITION

Acte 5 : Défilé de mode En conclusion, un « Défilé de mode » décline les mises en scène spectaculaires du corps, de nos jours, sur les podiums des créateurs. Ces derniers excellent dans l’art du détournement, puisant librement leur inspiration dans des temps histo-riques et des lieux géographiques différents, dans les courants artistiques et surtout, en observant les modes nées dans la rue. On assiste à un véritable télescopage de styles vestimentaires. Les épaules sont larges, les formes exubérantes ou au contraire près du corps. Tout est permis...

Les plus grands noms de la mode clôturent l’exposition et projettent le visiteur dans un final de formes, couleurs et motifs éblouissants : Chanel, Christian Dior, Jean Paul Gaultier, Givenchy, Christian Lacroix, Thierry Mugler mais aussi On aura Tout Vu ou Hubert Barrère lient créativité et clin d’œil historique pour des silhouettes spectaculaires qui en mettent « plein les yeux ! ».

Haute Couture Givenchy par Riccardo Tisci, Collection Printemps-Eté 2008 -

Photographe : Giovanni Giannoni, Mannequin : Barbora @ ELITE -

Veste organza de soie rouge «ruché» - Robe cocktail organza de soie rouge

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autour de l’expositionCommisariatIsabelle PARESYS, enseignante-chercheuse en histoire à l’université de Lille 3-CNRS, chercheuse en histoire des apparences vestimentairesShazia BOUCHER, attachée de conservation à la Cité internationale de la dentelle et de la mode, responsable du département mode

Les musées prêteursLes Arts Décoratifs - Musée de la Mode et du Textile, Paris / Musée des Beaux Arts de Valenciennes / Cinémathèque Française / Centre national du Costume de Scène / Comédie-Française / Musée national de la Renaissance - Château d’Ecouen / Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles / Palais des Beaux Arts de Lille

Les maisons de couture, stylistes et créateurs associésHubert BARRERE / CHANEL / Christian DIOR / Jean Paul GAULTIER / GIVENCHY / Ollivier HENRY / Christian LACROIX / Gabriel MOGINOT / Thierry MUGLER / On Aura Tout Vu

Les films présentés• Les Films du Jeudi - « Lola Montès » de Max

Ophuls (1955)

• Pathé - « La Reine Margot » de Patrice Chéreau (1994)

• TFI - « La Kermesse Héroïque » de Jacques Feyder (1935)

• Gaumont - « La Folie des grandeurs » de Gérard Oury (1971)

• Warner Bros - « Autant en emporte le vent » de Victor Flemming (1939)

• La Compagnie des Phares et Balises - « Les costumes de Nicolas le Floch, immersion dans l’atelier d’Edith Vesperini » de Chloé Touchais (2010)

L’espace costumerieLes répliques de costumes historiques ont été réalisés par le Lycée La Source à Nogent-sur-Marne : Gabriel VACHER, Carmen MATEOS, Maïté SARTRON et Véronique SIMON et la classe Terminale des Diplômes des métiers d’arts sections «Costumier Réalisateur », «Habillage» et «Chapellerie Mode et Spectacle».

ScénographieAgence Présence Communication et scénographie / La Madeleine

Livre - catalogue

Plein les yeux ! Le spectacle de la mode

Les fraises et cols extravagants ouvrent cette pu-blication. Vient ensuite le jeu de formes qu’exerce la mode sur la taille et les hanches. Puis l’ouvrage ramène le regard au plus près du corps et de ses lignes naturelles dont la sublimation doit beau-coup à la technique. Et c’est encore cette dernière qui permet de créer d’extravagantes coiffures éti-rant les silhouettes vers le haut. Juchées sur des chaussures à plate-forme et hauts talons, celles-ci frôlent aussi périlleusement le déséquilibre. En-fin, volumes et formes historiques spectaculaires transcendent le temps, réactualisés par le ciné-ma et la scène ainsi que par la création de mode contemporaine pour le catwalk des défilés.

Edition bilingue français/anglais, 124 pages, ill. couleurs, Silvana Editoriale, 22 €

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PROGRAMMATION culturelle

Samedi 19 janvier à 11h :vernissage avec la participation du groupe en cos-tume Renaissance du "Ministère des Modes" et de la classe de musique ancienne du Conservatoire à Rayonnement Départemental du Calaisis.

Dimanche 20 janvier à 15h30 : visite commentée par les commissaires d’expo-sition, Isabelle Paresys, enseignante-chercheuse d’histoire à l’université de Lille 3-CNRS, cher-cheuse en histoire des apparences vestimentaires, et Shazia Boucher, attachée de conservation à la Cité, responsable du département mode.

Visite de la costumerie ou l’art de s’habiller au XVIe siècle et XVIIe siècles :Les dimanches 27 janvier et 24 mars à 15h30 ; visite flash les mercredis et vendredis à 15h30 pendant les vacances scolaires (toutes zones) : 20, 22 et 27 février, 1er, 6, 8, 13 et 15 mars, 17, 19, 24 et 26 avril.

Dimanche 24 février à 15h : visite commentée par Ollivier Henry, professeur de broderie à l'Ecole supérieure des Arts appliqués Duperré, Paris.

Mercredi 20 mars à 18h : conférence de Philippe Godefroy, directeur du Grand Théâtre de Calais, La réinterprétation des périodes historiques du XVIe au XVIIIe siècle par le théâtre contemporain.

Dimanche 14 avril à 14h30 : rendez-vous famille L’habillage d’une reine à la Re-naissance, animé par le « Théâtre en Stock » et la « Dame d'Atours ».

Dimanche 28 avril à 16h30 : clôture de l’exposition, déambulation dansée et chantée dans l’exposition et concert d’ « Alia Mens », ensemble de musique baroque française du XVIIe siècle.

Des ateliers enfants en lien avec l’exposition sont prévus : modelage, portrait d’apparat…

Sont également à découvrir les ateliers textiles pour adultes : apprentissage des techniques de dentelle à la main, ateliers de création…

Toute la programmation est à retrouver sur www.cite-dentelle.fr

Une programmation riche et variée est mise en place autour de l'exposition :

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INFORMATIONS PRATIQUES

Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais135, quai du Commerce - 62100 CalaisT. +33 (0)3 21 00 42 30 www.cite-dentelle.fr cite-dentelle@mairie-calais.frA la disposition du public : une boutique « Quai des dentelles », un centre de documentation, ainsi qu’une cabine de mesures 3D.

Horaires Tous les jours sauf le mardidu 1er avril au 31 octobre de 10h à 18h, du 1er novembre au 31 mars de 10h à 17h.Fermeture annuelle du 1er au 15 janvier inclus, les 1er mai et le 24 et 25 décembre.

Tarifs Expo permanente ou temporaire : 5€ / 2,50€*Pass exposition temporaire et permanente : 8€ / 4€*Pass Cité dentelle et Musée des beaux-arts : 10€ la semaine / 5€*

* Le tarif réduit est appliqué aux personnes en situation de handicap, aux personnes en recherche d’emploi, aux plus de 65 ans, aux moins de 18 ans et aux étudiants. Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans, les établisse-ments scolaires et les centres de loisirs de Calais ainsi que les premiers dimanches des mois de décembre, mars, juin et septembre. Pour les groupes tarifs préférentiels, renseignements au +33 (0)3 21 00 42 32.

Accès• Accès : Autoroute A 26 ou A 16sortie n°44 direction « Calais Saint-Pierre » Gare SNCF de Calais-Frethun puis navette jusqu’à la gare de Calais-Ville. Gare SNCF de Calais-Villeà 5 mn à pied de la Cité.

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LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA DENTELLE ET DE LA MODE DE CALAISSituée dans le quartier Saint-Pierre, cœur historique de la dentelle de Calais, la Cité internationale de la dentelle et de la mode trouve son écrin dans une authentique usine de dentelle typique des années 1870.

Les collections se déploient sur 2500 m2 réparties en cinq galeries où sont évoqués les savoir-faire et les techniques, l’histoire économique et sociale, les usages mais aussi les aspects les plus contemporains de la dentelle (mode, design, arts appliqués…).

Lieu de vie et carrefour d’échange, la Cité se veut être un outil et une vitrine pour la profession, contribuant ainsi au rayonnement de la capitale mon-diale de la dentelle mécanique.

Témoin de l’incroyable épopée industrielle de Calais, la Cité invite le visiteur à un voyage exceptionnel au cœur de la den-telle. Tous les secrets de fabri-cation lui sont dévoilés, avec en point d’orgue la découverte de quatre métiers Leavers en fonctionnement. Des tullistes professionnels produisent ainsi devant vous la véritable dentelle de Calais.

Bien plus qu’un simple lieu muséal, la Cité est aussi un extraordinaire espace de vie et de découvertes. Expositions temporaires, activités culturelles pour les familles, échanges- rencontres, ateliers textiles, visites guidées pour les groupes… rythment le lieu. On y trouve également un audito-rium, une salle de défilés, un podium de la création, un centre de ressources, une boutique ainsi qu’une cabine de mesures 3D.

Métiers Leavers © F. Kleinefenn

Cour intérieure © F. Kleinefenn

Façade © F. Kleinefenn

Galerie dentelle à la main © F. Kleinefenn Prise de mensurations - cabine de mesures 3D© F. Collier

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VISUELS POUR LA PRESSEActe 1 : Fraise Party

Acte 2 : Habits de lumière

4. Affiche pour la Kermesse Héroïque de Jacques Feyder, 1935 © Photo La Ciné-mathèque française, Paris

3. Jacques Fonteray, Louis (de Funès) « 7 », maquette de costume pour Don Saluste dans La Folie des Grandeurs de Gérard Oury, 1971 © Photo La Cinémathèque française, Paris

2. Jerzy Flisak, Mania Wielkosci, affiche polonaise de La Folie des Grandeurs de Gérard Oury, 1971 © Photo La Cinémathèque française, Paris

1. Col à rebato à plis plats, bordé de dentelle, avec son supportasse de laiton, début du XVIIe siècle, 38.5x56 cm, Musée national de la Renaissance - Château d’Ecouen © RMN/ photo Réné-Gabriel Ojéda

5. Ollivier Henry, « Flamande », robe d’inspiration flamande XVIIe , 2006 © Photo Ollivier Henry

6. Ollivier Henry, détail de broderie, robe « Infante », 2005 © Photo Olli-vier Henry

7. Frans Pourbus II le Jeune, Elisabeth de France, 1615, huile sur toile, 176x104 cm, Musée des Beaux Arts de Valen-ciennes © RMN/ photo Réné-Gabriel Ojéda

8. Jacques Fonteray, maquette de cos-tume pour la reine d’Espagne dans La Folie des Grandeurs de Gérard Oury, 1971 © Photo La Cinémathèque fran-çaise, Paris

Acte 3 : corps en cage

11. Thierry Mugler, costume pour le rôle de Lady Macbeth, dans La Tragédie de Macbeth de William Shakespeare, Festival d’Avignon, 1985 © Coll. CNCS / Comédie- Française ; photo CNCS / Pascal François

10. Les Modes Parisiennes, XIXe siècle, gravure de mode de François-Clau-dius, dit « Compte-Calix », collection CIDM

12. Maison Moginot, corset, 2012 © photo Gabriel Moginot

9. Ollivier Henry, « Grand habit », d’ins-piration habit de cour du XVIIIe siècle, 2011. Photo Ollivier Henry

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Acte 5 : Défilé de mode

Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais

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Répliques de costumes historiques, lycée La Source, Nogent-sur-Marne

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16.

VISUELS POUR LA PRESSEActe 4 : La « costumerie », une invitation au public !

20. Guy Laroche, ensemble composé d’une robe et d’une jupe à armature en dentelle, collection automne-hiver 1994-1995 © CIDM / photo Florian Kleinefenn

18. Haute Couture Givenchy par Riccardo Tisci, Collection Printemps-Eté 2008

Photographe : Giovanni Giannoni Mannequin : Barbora @ ELITE Veste organza de soie rouge «ruché» Robe cocktail organza de soie rouge

19. Collection Chanel Haute Couture Automne-Hiver 1991 © Chanel

17. On Aura Tout Vu, défilé « Fishing for compliments », hiver 2010-2011 © OATV / photo Guillaume Roujas

22. Métiers Leavers © F. Kleinefenn 21. Cour intérieure © F. Kleinefenn

23. Façade © F. Kleinefenn 24. Galerie dentelle à la main © F. Kleine-fenn