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glück auf · 1/2014 · Extraits en langue française ........................... 1 glück auf 1/2014 Le journal des amis, clients et collaborateurs du groupe GMH Extraits en langue française Un alliage galactique ETE · Cronidur ® 30 est un acier aux multiples applications. Il est même utilisé depuis peu dans les satellites de navigation. L es aciers alliés à l’azote en provenance d’Essen (Alle- magne) font partie de notre vie quotidienne. Que ce soit dans les avions pour effectuer les posi- tionnements des gouvernes de profondeur et des gouvernes de direction, en tant que matériau antifriction en Formule 1, dans les fraises de dentiste ou dans les installations de remplissage de boissons : partout où l’on recherche une solution matériau spécifique, l’entreprise Energie- technik Essen (ETE) propose sou- vent la solution appropriée avec ses aciers alliés à l’azote (HNS ). (HNS = High Nitrogen Steel). Ces aciers spéciaux présentent non seulement une grande dureté, mais aussi une bonne résistance à la corrosion et une bonne ténacité. Ils sont fabriqués dans une installation de refonte sous laitier électroconducteur sous pression – une technologie codéveloppée de manière décisive par ETE à Essen. Depuis peu, le matériau Croni- dur ® 30 emprunte également des « voies extraterrestres ». Il est en effet utilisé dans le programme spatial européen « Galileo IOV » . Mais qu’est-ce-qui prédestine précisément ce matériau en pro- venance d’Essen aux voyages dans l’espace ? Quelle fonction assure-t-il ? Cet acier est utilisé dans la construction des satellites de navigation Galileo qui, comme le système GPS, « éclairent » sur terre le chemin de celui qui a besoin de s’orienter. L’acier Cronidur ® 30 est présent dans les engrenages installés dans le système d’action- nement des panneaux solaires, le Solar Array Drive Mechanism. Ce mécanisme d’actionnement permet d’orienter les panneaux solaires en direction du soleil et de sécuriser ainsi l’alimentation en courant des satellites. Chaque satellite comporte huit roues d’engrenage en Croni- dur ® 30. Quatre satellites de navi- gation Galileo sont actuellement déjà en orbite autour de la terre. Dr. Roman Ritzenhoff Nous remercions cordialement l’entreprise RUAG Schweiz AG pour son aimable assistance. Photo : © panthermedia.net/paulfleet Vous trouverez de plus amples informa- tions sur le sujet sous : http://tinyurl.com/ cvpt554

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Auszug aus der glückauf 1-2014 (die Zeitung für Mitarbeiter, Kunden und Freunde der GMH Gruppe) in französischer Sprache

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glück auf · 1/2014 · Extraits en langue française ........................... 1

glück auf1/2014

Le journal des amis, clients et collaborateurs du groupe GMH

Extraits en langue française

Un alliage galactique ETE · Cronidur ® 30 est un acier aux multiples applications. Il est même utilisé depuis peu dans les satellites de navigation.

Les aciers alliés à l’azote en provenance d’Essen (Alle-

magne) font partie de notre vie quotidienne. Que ce soit dans les avions pour effectuer les posi-tionnements des gouvernes de profondeur et des gouvernes de direction, en tant que matériau antifriction en Formule 1, dans les fraises de dentiste ou dans les installations de remplissage de boissons : partout où l’on recherche une solution matériau spécifique, l’entreprise Energie-technik Essen (ETE) propose sou-vent la solution appropriée avec

ses aciers alliés à l’azote (HNS). (HNS = High Nitrogen Steel).

Ces aciers spéciaux présentent non seulement une grande dureté, mais aussi une bonne résistance à la corrosion et une bonne ténacité. Ils sont fabriqués dans une installation de refonte sous laitier électroconducteur sous pression – une technologie codéveloppée de manière décisive par ETE à Essen.

Depuis peu, le matériau Croni-dur ® 30 emprunte également des « voies extraterrestres ». Il est en effet utilisé dans le programme

spatial européen « Galileo IOV ». Mais qu’est-ce-qui prédestine précisément ce matériau en pro-venance d’Essen aux voyages dans l’espace ? Quelle fonction assure-t-il ?

Cet acier est utilisé dans la construction des satellites de navigation Galileo qui, comme le système GPS, « éclairent » sur terre le chemin de celui qui a besoin de s’orienter. L’acier Cronidur ® 30 est présent dans les engrenages installés dans le système d’action-nement des panneaux solaires, le Solar Array Drive Mechanism.

Ce mécanisme d’actionnement permet d’orienter les panneaux solaires en direction du soleil et de sécuriser ainsi l’alimentation en courant des satellites.

Chaque satellite comporte huit roues d’engrenage en Croni-dur ® 30. Quatre satellites de navi-gation Galileo sont actuellement déjà en orbite autour de la terre.

Dr. Roman Ritzenhoff

Nous remercions cordialement l’entreprise RUAG Schweiz AG pour son aimable assistance.

Photo : © panthermedia.net/paulfleet

Vous trouverez de plus amples informa-tions sur le sujet sous : http://tinyurl.com/ cvpt554

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Énergies renouvelables : la réglementation en cas de situation exceptionnelle est indispensable Sans acier, pas d’industrie. Sans industrie, pas de prospérité et sans prospérité, pas de stabilité.

I NTERV IEW

L’économie allemande doit faire face à un défi majeur dans le domaine de la poli-tique énergétique et clima-tique. La question de savoir comment maîtriser le virage énergétique n’est en effet pas encore réglée. C’est pourquoi l’industrie sidérurgique alle-mande demande depuis des années un débat ouvert sur une politique énergétique et climatique qui prendrait mieux en compte les intérêts industriels du pays. Des coûts énergétiques élevés, guère concurrentiels au niveau européen, et la procédure de l’Union européenne contre les réductions des prélèvements prévus par la loi sur les éner-gies renouvelables (loi EEG) pour les entreprises produisant de l’électricité écologique grèvent fortement l’écono-mie allemande. glückauf s’est entretenu sur ce sujet avec Peter van Hüllen, président-directeur général de la société Georgsmarienhütte Holding GmbH.

glückauf : L’année 2013 n’a guère été réjouissante pour l’industrie sidérurgique allemande, certains parlent même d’une année de crise. Et vous, comment évaluez-vous l’année écoulée ? Peter van Hüllen : 2013 a effec-tivement été une année difficile pour l’industrie sidérurgique allemande. Et cela pour plusieurs raisons. Nous pouvons tout d’abord mentionner la situation économique globale de l’Europe qui se répercute également sur l’industrie sidérurgique dans son ensemble. Le recul de la demande sur les marchés européens a entraîné un excédent d’offres et ainsi une énorme pression sur les marges des entreprises. Dans le même temps, il a fallu faire face à une augmentation des prix des produits primaires et des matières premières. Lorsque d’une part les chiffres d’affaires s’effondrent et d’autre part les coûts augmen-

tent, il en résulte un déséquilibre qu’il est très difficile de com-penser. Une autre raison trouve sa source dans l’espace extra-européen. Dans les États BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), où la conjoncture jusqu’alors floris-sante, a connu un léger recul en 2013.

L’indice Ifo du climat des affaires – indicateur de la confiance des entrepreneurs allemands – est à la hausse. Dans quelle mesure estimez-vous que ce pronostic de relance conjoncturelle peut se stabi-liser en 2014 ?van Hüllen : Les premiers signes de reprise de la demande se manifestent. L’augmentation des exportations de l’Allemagne est principalement due actuellement à l’industrie automobile locale. La production de véhicules par-

ticuliers a ainsi augmenté de 11 pour cent en janvier par rapport à l’année passée. Cette évolution encourageante ne se fait cepen-dant pas sentir dans toutes les branches de l’industrie. Le niveau des commandes reste insuffisant dans le domaine de la construc-tion mécanique et des moteurs industriels. L’industrie offshore, l’un des moteurs du virage éner-gétique, est pratiquement paraly-sée. L’on a ainsi deux aspects de la situation économique actuelle. Et c’est pourquoi je ne tablerais pas actuellement sur une amélio-ration conjoncturelle englobant tous les marchés.

La politique énergétique allemande préoccupe l’industrie et tout parti-culièrement l’industrie sidérurgique, grande consommatrice d’énergie. De multiples interventions sur le

marché ont entraîné une sensible augmentation des coûts du virage énergétique. Est-il vraiment possible d’assurer un approvisionnement en énergie fiable, à un prix acceptable et écologique ?van Hüllen : En tant que groupe d’entreprises de l’industrie pri-maire, nous devons avoir des prix de l’électricité concurren-tiels dans nos aciéries, forges et fonderies pour être compétitifs au niveau international. Il est malhonnête au plus haut degré de taire la vérité au sujet du virage énergétique : ce virage va coûter cher. Afin d’assurer la stabilité du triangle énergétique – sécurité d’approvisionnement, prix raisonnables et préservation de l’environnement – les poli-tiques doivent définir des objec-tifs fixes et fiables pour ces trois domaines sur la base desquels les entreprises pourront prendre des décisions durables quant à leur avenir. Si les prix de l’énergie restent à un niveau acceptable en Allemagne et ne constituent pas un désavantage concurrentiel au niveau international, alors l’industrie sidérurgique aura un avenir en Allemagne.

Le projet de réforme de la loi sur les énergies renouvelables du gouver-nement fédéral passera en première lecture début avril au Bundestag. Comment jugez-vous les lignes directrices concernant cette réforme présentées par la « grande coali-tion » ? van Hüllen : Cette loi doit être réformée de fond en comble et adaptée à la situation actuelle. Il n’est pas possible qu’il faille payer toujours plus de taxes, mais que simultanément les émissions de CO

2 augmentent. Le système actuel mène les nobles objectifs du virage énergétique à l’absurde et n’est pratiquement plus com-préhensible par personne – que ce soit par les spécialistes de l’industrie ou par les simples citoyens. La grande coalition doit prendre d’urgence des mesures pour freiner l’envolée des charges pesant sur les entreprises, mais aussi élaborer des dispositions permettant aux industries

Peter van Hüllen, PDG de GMH Holding Photo: Uwe Lewandowski

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grandes consommatrices d’éner-gie, en concurrence au niveau international, de continuer de produire en Allemagne à l’avenir.

Quel est l’ordre de grandeur de ces charges pour le Groupe GMH ? van Hüllen : Permettez-moi de vous citer simplement quelques exemples chiffrés pour faire comprendre clairement de quoi nous parlons ici : en 2013, les coûts énergétiques du Groupe GMH se sont élevés à plus de 200 millions d’euros, y compris les prélèvements au titre de la loi sur les énergies renouvelables, sans la taxe sur l’électricité. 6 des 47 entreprises du Groupe GMH bénéficient actuellement de la réglementation en cas de situa-tion exceptionnelle de la loi sur les énergies renouvelables, c’est-à-dire d’une exonération partielle de ces prélèvements. Si cette exonération partielle est suppri-mée, ces 6 entreprises devront payer près de 50 millions d’euros supplémentaires. Et malgré tous les efforts possibles, personne ne peut compenser ces coûts.

Qu’attendez-vous de la part des politiques en ce qui concerne la procédure relative aux aides d’État engagée par l’Union européenne au sujet des dérogations en matière de prélèvements au titre de la loi sur les énergies renouvelables ?van Hüllen : La procédure d’en-quête ouverte par la Commission européenne pour aides illicites dans le cadre de la loi sur les énergies renouvelables constitue une menace pour le site industriel allemand. La réglementation en cas de situation exceptionnelle, qui prévoit une réduction des prélèvements destinés à promou-voir les énergies renouvelables pour les entreprises grandes consommatrices d’énergie, est indispensable. C’est la seule manière de pouvoir compenser les désavantages concurrentiels des entreprises allemandes par rapport aux entreprises concur-rentes de pays dans lesquels il n’y a pas de tels prélèvements pour promouvoir les énergies renou-velables. La réglementation en cas de situation exceptionnelle n’est pas à notre avis une aide d’État. La suppression de cette réglementation, voire l’obligation de payer les sommes non versées, mettrait en danger l’existence même de nombreuses entreprises industrielles et constituerait une catastrophe pour l’ensemble de l’industrie allemande. La puis-

sance économique, la prospérité du pays et des milliers d’emplois sont en jeu.

Avez-vous quelques exemples chif-frés à ce sujet ?van Hüllen : Plus de 50 pour cent des exportations allemandes sont constitués par des produits néces-sitant d’importantes quantités d’acier tels que les automobiles, les produits métalliques ou les constructions mécaniques. 75 pour cent des excédents du com-merce extérieur allemand – envi-ron 245 milliards d’euros – sont générés dans des branches ayant besoin d’aciers innovants, hautes performances. Vous voyez, l’ave-nir du site industriel allemand est directement lié à la compé-titivité des coûts énergétiques. Les producteurs d’acier au four électrique tels que Georgsmarien-hütte, qui sont depuis toujours de parfaites entreprises de recyclage, ne peuvent pas se permettre de renoncer aux exceptions concer-nant les prélèvements au titre de la loi sur les énergies renou-velables si ils veulent continuer de produire dans des conditions concurrentielles en Allemagne. C’est pourquoi j’attends de la part des politiques qu’ils s’engagent résolument et énergiquement à conserver la réglementation en cas de situation exceptionnelle actuellement en vigueur. Afin de garantir la régularité de la situa-tion juridique, il est nécessaire de mettre fin le plus rapidement possible à cette procédure inutile en confirmant la validité de la rè-glementation en cas de situation exceptionnelle actuelle. Toute autre disposition menacerait l’existence des industries grandes consommatrices d’énergie en Allemagne.

Comment le Groupe GMH fait-il face à l’augmentation continue des coûts énergétiques ? van Hüllen : Les entreprises du Groupe GMH travaillent intensément depuis des années à améliorer l’efficacité de leurs processus et leur efficacité éner-gétique : l’énergie n’a jamais été gratuite ! Nous avons toujours – et ce bien avant le virage énergé-tique – investi, cherché à réduire nos consommations d’énergie et augmenter notre efficacité énergétique en tenant compte de la raréfaction des ressources, de l’augmentation des coûts de l’énergie et de la protection de l’environnement. Citons ici à titre d’exemple une disposition prise

par l’aciérie Georgsmarienhütte. Depuis 2009, une installation de traitement des gaz brûlés encore améliorée, installée sur le four électrique, permet d’exploiter la vapeur produite par la dissipation de la chaleur. Nous récupérons ainsi maintenant tant de vapeur que nous pouvons l’utiliser pour faire fonctionner le dispositif de dégazage de l’acier sous vide. Nous avons ainsi supprimé une grande partie de la production de vapeur séparée avec du gaz naturel normalement nécessaire. Ce système nous permet en outre, aujourd’hui encore, d’alimenter l’installation de chauffage. Notre système de management de l’énergie regroupe de nombreux autres modules d’amélioration. Nous avons ainsi amélioré les isolations, optimisé les systèmes de chauffage, réduit les temps de mise en route superflus des machines et optimisé les éclai-rages, bons exemples d’une amé-lioration intelligente, préservant

les ressources, de l’efficacité éner-gétique.

Et le personnel vous a-t-il suivi dans ces démarches ?van Hüllen : Une grande partie a participé à des séminaires de formation consacrés à l’énergie et a ainsi été sensibilisé au sujet. En 2010, l’entreprise Georgsma-rienhütte GmbH a été la première aciérie à être certifiée selon la norme ISO 50001 en Allemagne. D’autres entreprises du Groupe GMH comme Stahlwerk Bous, Schmiedewerke Gröditz, Energie-technik Essen, Dieckerhoff Guss et Harz Guss Zorge ont suivi. Mais la production d’acier se heurte également à des limites physiques de sorte qu’il n’est plus guère pos-sible du point de vue technique de générer un potentiel d’écono-mie d’énergie supérieur dans ce domaine.

Du point de vue des entrepreneurs, que demandez-vous au gouverne-ment allemand ? van Hüllen : En tant qu’entrepre-neurs, nous nous trouvons actuel-lement dans un vide d’action en Allemagne. Nous ne savons pas selon quelles données de poli-tique énergétique nous pouvons prendre des décisions respon-sables en matière d’investisse-ments. L’un des plus gros défis pour notre pays est à mon avis de définir clairement et le plus rapi-dement possible les objectifs, les mesures de mise en œuvre et le calendrier du virage énergétique et de promouvoir simultanément le renforcement du site industriel allemand. En effet, les emplois industriels perdus – au profit d’un autre site à l’étranger – ne pourront pas se rapatrier aussi rapidement.

Quelles seraient les conséquences d’une désindustrialisation ?van Hüllen : On peut le voir à l’exemple de la Grande-Bretagne. Si nous voulons conserver des emplois dans l’industrie à l’ave-nir, nous devons veiller à disposer en Allemagne des conditions de base nous permettant de rester compétitifs sur les marchés inter-nationaux. Mon credo est le sui-vant : sans acier, pas d’industrie. Sans industrie pas de prospérité et sans prospérité pas de société et de situation politique stables. Qui pourrait mieux le savoir au vu de sa propre histoire que le peuple allemand. Merci pour cet entretien.

Source : Association professionnelle de la sidérurgie : calculs sur la base 2014

Graphique : elemente designagentur

Jusqu’à présent

Prélève-ments EEG 2014

... à l’avenir

Exonérations régime de compensation spécial

Exception production de sa propre électricité

Charges totalesenv. 1 600

env.

300

en Mio.

L’abandon des exonérations de la loi sur les énergies renouvelables entraînerait des hausses considérables des coûts pour la sidérurgie allemande

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L’acier reste le « matériau n° 1 »Pourquoi le carbone ne peut jouer qu’un rôle secondaire

dans la construction automobile.

Chers collaborateurs et collaboratrices du Groupe GMH, chers lecteurs et lectrices,

Lorsqu’il s’agit de mouvoir ou d’actionner des objets, le poids des matériaux constitutifs joue un rôle déterminant dans la fabrication industrielle. Que ce soit dans la construction automobile, la construction navale et aéronau-tique ou dans l’énergie éolienne : plus c’est léger, mieux c’est. Il est donc logique que l’on recherche en permanence des matériaux alternatifs qui soient encore plus légers, plus économiques, plus écologiques – et en même temps sûrs du point de vue technique.

Naturellement, cette logique vaut égale-ment pour l’industrie automobile. En effet, des matériaux plus légers promettent une réduc-tion sensible du poids global des véhicules – et donc de la consommation de carburant.

Les matériaux composites renforcés de fibres de carbone (CFK) sont les nouveaux por-teurs d’espoir dans ce domaine. Ils sont depuis des années déjà indispensables dans la formule 1. La question est maintenant de savoir s’ils peuvent s’imposer dans la construction auto-mobile « normale » et quels matériaux ils peu-vent remplacer.

L’acier doit-il bientôt être relégué au rang de « vieille ferraille » à mettre au rebut dans le domaine automobile ? Je l’affirme clairement : l’acier restera le matériau n° 1 dans l’industrie automobile à l’avenir également. Cette affirma-tion s’applique avant tout aux qualités d’acier produites à Georgsmarienhütte : des aciers à haute et très haute résistance pour les groupes motopropulseurs et les composants de sécurité tels que les directions des véhicules automo-biles.

Pourquoi l’acier restera-t-il aussi concurren-tiel à l’avenir également ? Parce que seul l’acier est à même d’assurer la transmission des forces entre les différents composants et en mesure de répondre aux exigences les plus strictes imposées aux composants haute sécurité de la chaîne de traction. Parce que les composants en acier sont nettement plus économiques à produire. Parce que, recyclable et à impact environnemental réduit, l’acier présente un bilan écologique défiant toute concurrence. Et parce que l’acier, avec tous ses potentiels – notamment en ce qui concerne le poids des composants également ! – est loin d’être fini, comme le montrent les économies et les per-fectionnements techniques que permettent les aciers haute et très haute résistance. L’initiative « Construction légère massive » a déjà permis de calculer que les composants légers en acier permettent de réaliser une économie de poids atteignant jusqu’à 40 kg par véhicule.

C’est la raison pour laquelle les composants CFK n’occupent jusqu’à présent qu’un créneau limité par rapport à d’autres matériaux (en 2012, l’on a produit environ 70 000 t de CFK, dont moins de 10 pour cent pour l’industrie automobile). Et peut-être que ces matériaux pourront, comme l’aluminium, s’établir non pas comme alternative à l’acier, mais pour des applications spécifiques.

Une comparaison détaillée entre les deux types de matériau montre pourquoi.

En ce qui concerne les CFK, il convient tout d’abord de faire la différence entre deux appli-cations : carrosserie et chaîne de traction.

Dans le domaine de la carrosserie, l’on a depuis longtemps développé et testé l’utilisation du carbone. Et il y a peu, la BMW i3 a été la première voiture de série avec un ha-bitacle en carbone à être lancée sur le marché.

L’on peut dès aujourd’hui s’imaginer utiliser le carbone dans la chaîne de traction – jusque pour les suspensions complètes. On l’utilise d’ailleurs déjà en partie. L’on fabrique et monte par exemple sans problèmes des arbres de transmission en carbone car seules des forces de traction et des forces de cisaillement entrent ici en jeu. Mais les matériaux synthétiques renforcés de fibres de carbone atteignent leurs limites dès qu’il s’agit de transmettre des forces à d’autres composants – par exemple lors de la rotation de l’engrenage sur l’arbre de transmis-sion et de l’arbre sur la transmission d’essieu. Les pignons en acier sont ici indispensables. En effet, seul l’acier est capable de « supporter » la pression superficielle très élevée sur les flancs des dents des pignons.

Tous les autres composants peuvent en principe se fabriquer complètement en car-bone – si l’on est prêt à accepter deux graves

inconvénients : le volume sensiblement plus grand des composants (et ainsi un encombre-ment nettement plus important !) et des coûts considérablement plus élevés, aussi bien pour la fabrication des fibres de carbone que pour la fabrication des composants mêmes.

Une étude réalisée par Roland Berger et le VDMA (association allemande des construc-teurs de machines) montre les ordres de gran-deurs : les coûts totaux d’un composant CFK fabriqué selon le procédé RTM (moulage par transfert de résine) sont actuellement encore 500 à 600 pour cent plus élevés que ceux du même composant en acier. Et peu de choses devraient changer à l’avenir (l’étude se base sur un potentiel de baisse des coûts d’environ 30 pour cent d’ici 2020 pour la fabrication des composants CFK. Et la hauteur de ces coûts suffit à elle seule à empêcher à fabriquer en moyenne ou grande série des composants de carrosserie ou de chaîne de traction en CFK.

Mais, même dans son domaine réservé – les poids légers – le CFK ne peut pas se sentir en sécurité : depuis des années déjà, les pro-ducteurs d’acier et les instituts de recherche travaillent avec succès sur des matériaux en acier innovants : les aciers à haute et très haute résistance. Les propriétés spécifiques de ces aciers répondent non seulement aux exigences toujours plus strictes en matière de sécurité, mais permettent également de réduire sensi-blement le poids des composants en acier – et en conséquence de diminuer la consommation de carburant des véhicules.

En matière d’impact environnemental également, l’acier est incomparable par rap-port au carbone. En effet, que ce soit au niveau de la production primaire ou au niveau de la production secondaire, l’acier se fabrique avec une consommation d’énergie et des émissions de CO2 nettement plus faibles que le carbone. Et l’acier est en outre complètement recyclable, sans perte de qualité, et peut se réintroduire dans le cycle des matériaux.

Par contre, il n’existe pas encore de concept de recyclage comparable pour les composants en carbone. Le carbone ne peut actuellement se réutiliser, si tant est que cela soit possible, qu’au niveau thermique.

Mais il y encore un autre facteur détermi-nant en prendre en compte qui permet de déterminer durablement lequel des matériaux de construction légers acier, aluminium ou car-bone devra, avec quelle proportion, à l’avenir entrer dans la construction des véhicules auto-mobiles : l’empreinte écologique.

Des voix s’élèvent de toutes parts pour de-mander que l’on taxe les véhicules à moteur sur de nouvelles bases. Au lieu de prendre en

LE MOT DE L’ACTIONNAIRE

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LE MOT DE L’ACTIONNAIRE

Une meilleure vision pour l’ensemble du Groupe GMHLe service Sécurité du travail de GMHütte voudrait informer tous ses col-lègues du Groupe GMH que les nouvelles lunettes de protection standard sont désor-mais disponibles avec des verres également adaptés pour la vision de près. Il s’agit de verres double foyer en polycarbonate. Avec son effet loupe, la partie inférieure de ces verres permet non seulement de lire, mais aussi de travailler avec plus de précision. Cela ne change en rien la protection contre la projection éventuelle d’objets dans les yeux. Les lunettes de la série BX Readers sont disponibles pour une correction visuelle de + 1.50, + 2.00 et + 2.50 dioptries. Les extrémités souples des branches, le réglage des branches sur trois posi-tions et des verres inclinables permettent d’assurer une assise parfaite des lunettes. Ces lunettes sont disponibles via le PSMarket Place. Pour de plus amples informations, veuillez vous adresser à Carsten Große-Börding, spécialiste de la sécurité du travail chez GMHütte, téléphone : + 49 5401.39-4123.

vl

compte uniquement les émissions de CO2 par kilomètre « end of pipe », c’est-à-dire le CO2 sortant directement du pot d’échappement, l’on devrait établir une analyse du cycle de vie des véhicules intégrant la construction du véhi-cule, son utilisation ainsi que sa mise au rebut ou son recyclage ultérieurs. C’est ce que l’on appelle la LCA, Life Cycle Analysis.

Et l’acier n’a rien à craindre d’une telle comparaison. C’est en effet l’acier qui présente l’empreinte écologique la plus faible par rap-port à tous les autres matériaux de construc-tion.

En résumé : les aciers à très haute résistance bénéficient d’un net avantage – technologique, économique, écologique – par rapport aux CFK. L’acier reste ainsi le matériau de choix lorsqu’il s’agit de garantir une mobilité à un prix raisonnable pour le plus grand nombre d’automobilistes dans le monde entier, et il en sera ainsi à l’avenir également.

Et c’est exactement là l’important.

Bien à vous.Votre

Semaines décisives pour l’industrie sidérurgique allemandeLa loi EEG sur le banc d’essai à Berlin et à Bruxelles.

L ’inquiétude est grande dans l’industrie si-dérurgie allemande. En effet, les décisions

en attente à Berlin et à Bruxelles dans les prochaines semaines seront décisives pour son avenir. D’une part, le ministre fédéral de l’Énergie, Sigmar Gabriel, veut réformer de fond en comble la loi sur les énergies renou-velables (loi EEG) de sorte qu’elle puisse en-trer en vigueur au 1er août de cette année. Le projet d’amendement concernant la réforme de la loi EEG passera en première lecture le 8 avril 2014 au Bundestag.

D’autre part, l’Union européenne a enga-gé une procédure contre l’Allemagne parce que les entreprises grandes consommatrices d’énergie allemandes sont exonérées, tota-lement ou partiellement, des prélèvements destinés à promouvoir les énergies renouve-lables prévus par la loi EGG.

De plus, certaines entreprises bénéficient d’une réduction des coûts d’utilisation du réseau de distribution électrique. Ces deux dispositions sont considérées d’un œil très critique à Bruxelles et la procédure relative aux aides d’État actuellement en cours doit maintenant décider si elles sont licites ou non.

De son côté, l’industrie sidérurgique allemande demande depuis des années au gouvernement fédéral de fixer une politique énergétique et climatique claire et aux objec-tifs bien définis prenant mieux en considé-ration les intérêts industriels du pays. Les charges, en augmentation chaque année, que la loi EGG impose à l’industrie pour assurer la promotion de la production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables ont atteint un tel poids qu’elles ne sont plus supportables pour les industries grandes consommatrices d’énergie.

La voie spéciale empruntée par l’Alle-magne dans le domaine de l’énergie coûte cher et impose des désavantages concur-rentiels considérables aux entreprises alle-mandes en compétition au niveau interna-tional. Près de 43 pour cent du coût total de l’électricité résultent de décisions des poli-tiques et de l’État. Mais pour que le virage énergétique puisse réussir en Allemagne, les entreprises grandes consommatrices d’éner-gie qui doivent s’imposer face à la concur-rence internationale doivent continuer d’être exonérées des prélèvements au titre de la loi EEG.

Si cette exonération était supprimée pour les six entreprises grandes consomma-trices d’énergie du Groupe GMH, celles-ci devraient payer chaque année des charges supplémentaires d’environ 50 millions d’euros, qui pèseraient entièrement sur leurs résultats.

« Des coûts supplémentaires imposés par la loi EEG », souligne Peter van Hüllen, pré-sident-directeur général de GMH Holding, « pourraient avoir pour conséquence une baisse, voire une suppression, des investisse-ments sur notre site industriel allemand. Le prix de l’électricité en Allemagne est déjà le deuxième plus cher d’Europe actuellement. »

Une décision défavorable de l’Union euro-péenne pourrait entraîner une désindustria-lisation de l’Allemagne selon Peter van Hül-len : « Nous attendons en conséquence de la part de l’Union européenne qu’elle suspende sa procédure de contrôle des aides d’État en cours. »

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Photo : 3M

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Un potentiel de développement encore disponibleGMHütte · Le développement de matériaux orienté application est aussi une question de coopération.

I NTERV IEW

Une coopération optimale entre les producteurs d’acier, les entreprises transforma-trices d’acier et les clients finaux constitue un facteur de réussite essentiel pour obtenir une fabrication de composants à haute efficacité énergétique et aux coûts optimisés. L’entre-prise GMHütte en est bien consciente, c’est pourquoi elle développe de nouveaux matériaux et procédés orientés application en étroite coopéra-tion avec ses clients. glückauf s’est entretenu à ce sujet avec le Dr. Robert Lange (directeur du Service technique clients) et Oliver Rösch (directeur du Service développement d’ap-plications) :

glückauf : Tout le monde parle de réduction de poids et d’efficacité énergétique quand il s’agit de la construction automobile. Mais y-a-t-il vraiment encore une marge de manœuvre à ce niveau ?Robert Lange : Oui, bien sûr, car toutes les possibilités de l’acier sont loin d’être épuisées dans

ce domaine. En ce qui concerne le potentiel de la construction légère, l’on a récemment analysé la proportion de composants massifs fabriqués par formage dans l’industrie automobile, et ce dans le cadre de l’initiative « Construction légère massive ». Dans le cadre de ce projet, des experts issus de 30 entreprises de l’industrie sidérurgique et de l’in-dustrie de la forge ont développé des propositions innovantes pour réduire le poids des véhicules automobiles d’usage courant. Ces propositions s’étendaient du do-maine des constructions adaptées à celui des nouveaux matériaux.

Et vous développez ces nouveaux matériaux en coopération avec vos clients ?Oliver Rösch : Exactement. Les nouveaux concepts de matériaux permettent de réduire les diffé-rentes étapes des processus et même d’améliorer les propriétés du matériau. En ce qui concerne l’acier, ce potentiel de développe-ment est loin d’être épuisé.

Comment un nouveau matériau pourra-t-il permettre de supprimer des étapes de fabrication à l’avenir ?Lange : Il est aujourd’hui par exemple possible de raccourcir sensiblement le processus de fabrication avec des aciers à microstructure bainitique spé-cialement développés à cet effet. Ces aciers permettent ainsi de supprimer le recuit et le dressage des nouveaux composants. Ce qui contribue à réduire considé-rablement les coûts des processus et des composants.

… et qu’en est-il de la consom-mation de carburant des futurs véhicules ? Sera-t-elle également réduite ?Rösch : Ici, moins égale plus quand il est question de consom-

mation d’énergie et de ressources – aussi bien lors de la produc-tion que lors de l’utilisation des véhicules. Afin de diminuer la consommation de carburant, nous développons un acier plus léger, plus précis et à plus longue durée de vie.

Suffit-il d’utiliser simplement un autre matériau dans la fabrication ? Ou faut-il également modifier d’autres paramètres ? Lange : Afin de pouvoir mettre en pratique les idées concer-nant les constructions légères, il est nécessaire d’intégrer pré-cocement les potentiels de la technique des matériaux et de la technique du formage dans le développement des systèmes ou

des composants. Les matières premières et les processus de formage doivent être parfaitement adaptés les uns aux autres – ce qui demande une coo-pération globale entre les producteurs d’acier, les entreprises trans-formatrices d’acier et

les constructeurs automobiles. En tant que partenaire de cette coopération globale, nous tra-vaillons conjointement avec les autres entreprises concernées pour mettre au point de nou-velles solutions au niveau des matériaux et nous utilisons entre autres pour cela de nombreux programmes de simulation.

Pouvez-vous nous citer un exemple de la pratique ?Rösch : Le fabricant de compo-sants automobiles Hirschvogel Automotive Group a développé conjointement avec GMHütte l’acier bainitique autotrem-pant H2 – le H2 pour « coulée Hirschvogel n° 2 ». Cet acier possède les mêmes résistances et de meilleures propriétés dyna-miques dans les essais de fatigue par flexion rotative que l’acier d’amélioration 42CrMo4. Des études à l’échelle du laboratoire et dans des applications indus-trielles l’ont montré : l’usinabilité de l’acier H2 est aussi bonne que celle de l’acier 42CrMo4 – et nettement meilleure que celle de l’acier 50CrMo4. L’acier H2 constitue ainsi une alternative très intéressante et durable aux matériaux actuellement utilisés, par exemple pour les moteurs Diesel.

Merci pour cet entretien.

Le saviez-vous ?

BainiteUne microstructure de l’acier qui se forme par transformation iso-therme ou refroidissement conti-nu lors du traitement thermique de l’acier carboné. Cette micros-tructure agit principalement sur les caractéristiques de ténacité de l’acier.

Vous trouverez de plus am-ples informations sur les possibilités de réduire le poids des véhicules particuliers courants sous l’adresse : www.massiverleichtbau.de

Robert Lange (directeur du Service technique clients) et Oliver Rösch (directeur du Service développement d’applications)

Photo : vl

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glück auf · 1/2014 · Extraits en langue française ........................... 7

Mise sur écoute légaleGeissler · Qui veut détecter les fuites d’air comprimé doit avoir l’oreille fine.

Tous les vendredi commence la grande mise sur écoute hebdomadaire dans

l’entreprise Heinrich Geissler à Witten (Alle-magne). Munis d’un détecteur à ultrasons et d’un casque d’écoute, deux apprentis pa-trouillent, l’oreille tendue, à travers l’usine. Ils sont en effet à la recherche de fuites d’air comprimé restées indétectées jusqu’alors.

L’entreprise Heinrich Geissler est une entreprise de tradition de l’industrie sidérur-gique. Depuis 1903, elle transforme l’acier sur son site de Witten. Et pour cela, elle utilise d’énormes quantités d’air comprimé. C’est pourquoi il est d’autant plus important que l’air comprimé, en tant que source d’énergie, reste là où il doit se trouver : dans les instal-lations. Les fuites d’air comprimé peuvent en effet entraîner des frais considérables.

« Je sais par expérience professionnelle combien d’argent une entreprise peut perdre si elle n’arrive pas à détecter et éliminer les fuites d’air comprimé », nous a déclaré Jean Frédéric Castagnet, directeur technique chez Heinrich Geissler depuis 2010. Ce techni-cien aux connaissances approfondies de la branche sidérurgique sait bien que la plupart

des entreprises attachent une grande impor-tance aux économies d’énergie – mais que l’on néglige souvent l’air comprimé dans cette démarche. Mais il n’est pas le seul à savoir qu’avec les fuites d’air comprimé, ce sont aussi de grandes quantités d’énergie qui « s’envolent », au sens propre du terme.

« Dans le bruit des machines », nous explique Waldemar Donis, « les ouvriers ne peuvent pas percevoir le sifflement émis par les fuites d’air comprimé. » Ce jeune homme de 22 ans effectue actuellement sa deuxième année d’apprentissage chez Geissler et consti-tue avec Tomacz Depta (19 ans) l’équipe chargée des « écoutes ». Équipés de détecteurs à ultrasons spécialement achetés à cet effet, ils explorent l’usine et le service des expédi-tions toutes les semaines.

« Nous trouvons régulièrement des points non étanches sur l’ensemble des installa-tions. Ce sont souvent des accouplements ou des vannes usagés, des verrous ou des filetages usés », nous précise Tomacz Depta. Tout ce qui « siffle » est soigneusement noté et documenté par des photos. Le service de maintenance peut ainsi savoir précisément à

quels endroits il doit intervenir. Jean Frédéric Castagnet voit de nombreux avantages dans les « activités d’écoute » de ses jeunes collè-gues : « Nous épargnons de l’argent comptant et nos apprentis apprennent à connaître chaque coin et recoin de l’entreprise. De plus, les jeunes gens entendent nettement mieux les sons extrêmement aigus générés par les fuites d’air comprimé que les collabo-rateurs plus âgés. » N’oublions pas le plaisir des deux apprentis lors de leur exploration de l’entreprise.

Par ailleurs : l’entreprise Heinrich Geissler participe actuellement au projet ÖKOPROFIT (programme de formation sur les questions environnementales) dans l’arrondissement d’Ennepe bien qu’elle ait déjà obtenu la cer-tification conformément à la norme 14001 « Systèmes de management environnemen-tal ». Mais pour Monsieur Castagnet, il est évident que cet engagement en vaut la peine : «Nous recherchons des échanges d’expé-rience et des potentiels d’économie – c’est-à-dire des informations concrètes que nous ne possédons pas encore. »

Britta Worms

Tu entends un sifflement ici ? Les apprentis Waldemar Donis (avec casque d’écoute) et Tomasz Depta à la recherche de fuites d’air comprimé. Photo d’usine

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glück auf · 1/2014 · Extraits en langue française ........................... 8

Regardez-voir !Elle ne sait pas uniquement corriger les fautes (d’or-thographe), elle sait aussi poser des devinettes : devant quel monument, dans quel pays, se trouve Dorothea Raspe (relectrice-correctrice de glückauf) son glückauf entre les mains ? En voyant cet édifice, certains d’entre vous se demanderont peut-être : « Comment y va-t-on ?» Et ils auront déjà trouvé la seconde moitié de la réponse. Ceux qui voudront chercher la première moitié du nom de ce site dev-ront – si l’on en croit Monsieur C. Alembourg – se rendre en bateau dans le golfe de Thaïlande face à

Angkor. Envoyez votre réponse à [email protected] ou (par carte postale) à Matthias Krych, RRO GmbH, Rheinstraße 90, D-49090 Osnabrück. Date limite d’envoi : 15 mai 2014. Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses. Le gagnant recevra un bon d’achat pour la boutique des fans de GMH. Et où est votre photo ? Souhaitez-vous, vous aussi, nous envoyer une devinette photographique ? Pre-nez simplement une photo avec votre glückauf au premier plan. L’arrière-plan doit comporter suffisam-ment de détails caractéristiques pour que l’on puisse trouver rapidement à quel endroit ou dans quelle ville la photo a été prise. Mailez ensuite votre photo à [email protected].

Le saviez-vous ? Dans notre dernière devinette, Walter Lehmkuhl (an-cien collaborateur du service Logistique de GMHütte) se trouvait devant le Palais royal de Bangkok. Cor-nelia Börger (GMHütte) a été tirée au sort parmi les bonnes réponses (un grand merci à tous les par-ticipants !) (Tout recours juridique est exclu.)

Toutes nos félicitations !

Photo : privée

Le sport d’équipe avec le fan-shop Le fan-shop GMH répond à (presque) toutes vos demandes. Le fan-shop du Groupe GMH est toujours à votre service. Notre devise : Ensemble – les uns avec les autres – les uns pour les autres – en témoigne.

Votre entreprise possède-t-elle une équipe de sport qui aurait besoin d’une tenue uni-forme ? Que cette équipe pratique uniquement le sport d’entreprise ou participe à des événements sportifs publics : courses cyclistes, courses à pied, démons-trations de fitness : nous veillons à ce que vos collaboratrices et collabora-teurs aient le meilleur look possible et donnent une image optimale de votre entreprise – avec une tenue de sport correspondant à l’identité visuelle de votre entreprise. Nous vous proposons ainsi un équipe-ment fonctionnel de qualité supérieure, y compris flocage ou bro-derie. Pensez-y : un bon équipement augmente les chances de suc-cès. L’équipement de sport représenté ci-contre à titre d’exemple est disponible dans notre boutique des fans. Vous cherchez pour votre entreprise un article que vous ne trouvez pas dans notre fan-shop. Pas de problèmes : nous nous occupons de trouver pour vous l’article que vous souhaitez. Ou nous vous proposons une alter-native – rapide, flexible et individuelle. Vous souhaitez présenter des articles de notre fan-shop à vos collabora-trices/collaborateurs ? Nous vous enverrons volontiers des échantillons pour les présenter dans votre vitrine fan-shop. Sur demande, vous recevrez égale-ment nos prospectus actuels, à télécharger sous forme de fichiers PDF ou par voie postale. Une simple demande suffit : [email protected].

Kirsten Schmidt

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Le meilleur pour notre relève  !

Disponibles à présent dans notre fan-shop : Superbes grenouillères en coton doux de qualité, à rayures rouges et blanches ou bleues et blanches, floquées avec « GMH Gruppe ». Tailles 3–6, 6–12 ou 12–18 mois.

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