INTEGRATION DU RESERVOIR G DANS LE SYSTEME DE …
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MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU
MASTER EN INGENIERIE DE L'EAU ET DE L'ENVIRONNEMENT
OPTION: GENIE ELECTRIQUE
Présenté et soutenu publiquement le 01 Juillet 2016 par
Lucien Georland Grâce BATCHI
Encadreur pédagogique Henri KOTTIN
Enseignant chercheur, 2iE
Maitre de stage Barnabé MILLOGO
Chef de la station de Pompage SP3
ONEA
Jury d'évaluation du stage:
Président: Sayon dit Sadio SIDIBE
Membres et correcteurs: Jacques KONANE
Henri KOTTIN
Promotion [2015/2016]
INTEGRATION DU RESERVOIR G DANS LE
SYSTEME DE TELEGESTION EXISTANT A L’ONEA
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 i
CITATION
« Si tu veux avoir la connaissance des choses, commence par leur détail et ne passe d’un
détail à l’autre qu’après avoir bien fixé le premier dans ta mémoire », L.D. Vinci
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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DEDICACES
A mes chers parents
A ceux qui n’ont jamais cessé de m’encourager,
Et me conseiller.
A ceux qui n’ont jamais été avares ni de leur temps ni
De leurs connaissances pour satisfaire mes interrogations.
Je vous dédie ce modeste travail même si je sais qu’aucune dédicace ne sera à la hauteur
A ces éducateurs bien veillant, nous dédions le fruit de ma carrière estudiantine.
A mes frères et sœurs
En témoignage de l’amour et de l’affection qui nous lient
A tous mes amis.
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REMERCIEMENTS
A l’issue de ce travail, je voudrais témoigner ma gratitude à tous ceux de près ou de loin m’ontapporté leur soutien. Je remercie :
- L’Etat du CONGO Brazzaville, pour cette bourse d’études qui a pris en charge mon cycle
de Master et a permis que ce rêve soit possible ;
- Monsieur Claude MOYEN, Directeur des Affaires Financières (DAF) du Ministère de
l’Enseignement Supérieur du Congo pour son soutien ;
- Mon Directeur de mémoire, Monsieur Henri KOTTIN, Enseignant-chercheur pour sa
disponibilité malgré ses multiples occupations et pour l’encadrement de qualité dont j’ai
bénéficié ;
- Monsieur Barnabé MILLOGO, Chef de la station de pompage SP3 de l’ONEA, pour ses
remarques constructives, ses conseils et le suivi de ce mémoire ;
- Monsieur Cheick Omar ZOMA, Directeur des Ressources Humaines (DRH) de l’ONEA
d’avoir donné un avoir favorable à mon stage ;
- Mon père Lucien BATCHI, qui n’a jamais cessé de m’encourager. Pour son soutien moral
et financier et pour son amour ;
- Mon grand frère Euloge BATCHI et ma grande sœur Edna BATCHI, pour leur soutien
moral et financier ;
- La Famille NGASSAKI : Roldin, Rod
- La famille TCHIKAYA
- Mes camarades de classe pour tous ces bons moments partagés ensemble.
Je tiens à remercier également tout le personnel de la station de pompage SP3 pour l’accueil
chaleureux qui m’a été offert et pour l’intégration facile et rapide. Tous les enseignants de
l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) du BURKINA FASO
pour l’enseignement de qualité dont nous avons reçu. Ainsi que tous ceux et toutes celles qui
sont intervenus de près ou de loin pour la réalisation de ce projet.
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RESUME
Ce document concerne l’intégration du réservoir G dans le système de télégestion de l’ONEA.
Le projet a pour but de commander la station de pompage RG à distance depuis la salle de
supervision. Au préalable un cahier de charge a été établi par le client dont ses choix matériel et
logiciel se sont portés sur l'automate TSX Micro, les logiciels PL7Pro et Pc Vue. Une étude de
terrain a été faite afin de déterminer certaines variables (Tout Ou rien, Analogique) pour le
choix des cartes entrées et sorties de l'automate. Un recensement des variables s'est fait au
niveau de la salle de contrôle à partir de l'écran superviseur pour la détermination des variables
PcVue (débit_entrée, volume). En amont une programmation de l’automate s’est faite à base
du logiciel Pl7Pro. Afin de permettre le dialogue entre l’automate esclavage RG et celui de la
salle de contrôle, il a fallu compléter le fichier excel, une table d’adressage constituée d’une
série de mots d’écriture et de lecture. On définit la table d’adressage dans le programme de
l’automate maître. On parle alors de l’actualisation du programme maître. En aval on exporte le
programme de l’automate maître sous un format de fichier SCY. Grâce au serveur OPC qui
établit la liaison entre les variables de PcVue et de PL7 Pro, on pourra par la suite envoyer une
requête de lecture Read_var ou d’écriture Write_var à l’automate esclave pour pouvoir lire le
niveau de l’eau ou démarrer une pompe.
Mots Clés :
1. Intégration
2. Télégestion
3. Read_var
4. Write_var
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ABSTRAT
This document relates to the integration of the G tank in the remote ONEA system. The project
aims to control the remote RG pumping station from the supervision room. First of
specifications was drawn up by the customer including its hardware and software choices are
worn on the TSX Micro PLC, the software and Pc PL7Pro view. A field study was conducted
to determine some variables (All or nothing, Analog) for the selection of input cards and PLC
output. A census of variables was done at the control room from the supervisor screen for
determining PcVue variables (INPUT FLOW, volume). Upstream programming the PLC is
made based on the PL7PRO software. To allow dialogue between the RG slavery PLC and that
of the control room, we had to complete the Excel file, an address table consists of a series of
writing and reading words. We define the addressing table in the master PLC program. This is
known as updating the master program. Downstream we export the master PLC program as a
SCY file format. With the OPC server that provides the connection between the variables of
PcVue and PL7 Pro, you can later send a read request Read_Var or Write_Var writing to the
slave controller to read the water level or start a pump.
Key words :
1. Integration
2. Remote
3. Read_Var
4. Write_Var
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NOMENCLATURE
ANA Analogique
API Automate Programmable Industrielle
AP Arrêt Pompe
AUX Auxiliaire
BAD Banque Africaine de Développement
BEI Banque Européenne d’Investissement
BRH Bâche RH
BRG Bâche RG
BT Basse Tension
CERG Château d’Eau RG
CEI Commission Européenne Internationale
CC Courant Continu
CIM Computer Integrated Manufacturing
DP Démarrage Pompe
EANA Entrée Analogique
ETOR Entrée Tout Ou Rien
GRAFCET Graphe Fonctionnel de Commande par Etapes Transitions
HTA Haute Tension A
IHM Interface Homme Machine
IP Indice de Protection
MODBUS Modicon Communication Bus
NF Norme Française
ONEA Office National de l’Eau et de l’Assainissement
OPC Ole for Process Control
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PLC Programmable Logic Controller
RC Réservoir C
RG Réservoir G
RH Réservoir H
SCADA Supervisory Control And Data Acquisition, télésurveillance et acquisition desdonnées.)
SP3 Station de Pompage numéro 3
SPRG1 Station de Pompage RG1
SPRG2 Station de Pompage RG2
SONABEL Société Nationale d’Electricité du Burkina
STOR Sortie Tout Ou Rien
ST Structured Text
TER Terminal
TOR Tout Ou Rien
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SOMMAIRECITATION................................................................................................................................... i
DEDICACES............................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS................................................................................................................. iii
RESUME .................................................................................................................................... iv
ABSTRAT ................................................................................................................................... v
NOMENCLATURE .................................................................................................................. vi
LISTE DE TABLEAUX............................................................................................................. x
LISTE DES FIGURES.............................................................................................................. xi
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................... xii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET ET DE L’ENTREPRISE ........................ 2
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE. ........................................................................ 2
I.1 L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA)......................................... 2
I.2 Présentation de la structure d’accueil : Station de Pompage SP3.................................. 2
II. Contexte et justification du projet .................................................................................... 3
II.1 Objectif de l’étude.......................................................................................................... 3
II.2 Situation géographique. ................................................................................................. 4
CHAPITRE 2 : ETUDE DE LA STATION DE POMPAGE RG.......................................... 5
I. Définition de la station de pompage.................................................................................. 5
II. Principaux éléments de la station de pompage RG. ....................................................... 5
III. Description et fonctionnement du site RG. ...................................................................... 6
III.1 Alimentation électrique du site RG. ........................................................................... 7
III.1.1 Structure du poste de livraison de la station de pompage RG. ............................... 8
III.1.2 Armoire électrique de la station de pompage ......................................................... 8
III.2 Armoire de commande de télégestion. ..................................................................... 10
III.2.1 Pyramide CIM ...................................................................................................... 11
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DU CAHIER DE CHARGE ET DE
L’ARCHITECTURE MATERIELLE ................................................................................... 13
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I. Cahier de charge............................................................................................................... 13
I.1 Le mode manuel........................................................................................................... 13
I.2 Le mode automatique................................................................................................... 15
II. Architecture matérielle .................................................................................................... 17
II.1 Choix de l’automate programmable industriel ............................................................ 17
II.2 Choix des cartes d’entrées/sorties ............................................................................... 18
CHAPITRE 4 : ARCHITECTURE LOGICIEL................................................................... 22
I. Architecture logiciel ......................................................................................................... 22
I.1 Variables PcVue........................................................................................................... 22
I.2 Valeur de seuil ............................................................................................................. 23
II. Complémentarité des variables modbus maîtres et variables systèmes OPC............. 25
III. Gestion système................................................................................................................. 26
III.1 Présentation du logiciel PL 7Pro .............................................................................. 28
III.2 Programmation de l’automate. ................................................................................. 29
III.3 Transfert de programme ........................................................................................... 39
III.4 Mise en place du programme de RG à travers le programme de SP3...................... 40
IV. CONCLUSION ................................................................................................................. 51
V. BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... 52
VI. ANNEXES ......................................................................................................................... 53
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LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1 : Valeur des seuils de niveau d’eau........................................................................... 13
Tableau 2 : Variables d’entrées/sorties TOR.............................................................................. 19
Tableau 3 : Variables Analogiques............................................................................................. 19
Tableau 4: Variables internes ..................................................................................................... 20
Tableau 5 : Variables déterminées.............................................................................................. 20
Tableau 6 : Tableau de correspondance entre le signal reçu par l’automate et le niveau d’eau
dans le réservoir. ......................................................................................................................... 23
Tableau 7 : Seuils de commande des pompes ............................................................................ 25
Tableau 8 : Table d’adressage associée aux variables modbus maître-système OPC-PLC
distant.......................................................................................................................................... 25
Tableau 9 : Situation des pompes sur site................................................................................... 27
Tableau 10 : Configuration du logiciel ....................................................................................... 29
Tableau 11 : Cartes d’Entrées/Sorties ........................................................................................ 29
Tableau 12 : Les temporisations ................................................................................................. 39
Tableau 13 : Description de la syntaxe de la fonction de communication READ_VAR.......... 41
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LISTE DES FIGURES
Figure 1: Situation géographique de la station de pompage RG .................................................. 4
Figure 2 : Schéma synoptique de la station SPRG2 ..................................................................... 5
Figure 3 : Schéma synoptique de la station SPRG1 ..................................................................... 6
Figure 4 : Salle de pompage du site RG ....................................................................................... 7
Figure 5 : Armoire électrique de la station de pompage RG. ....................................................... 9
Figure 6 : Alimentation électrique du site RG............................................................................ 10
Figure 7 : Pyramide CIM............................................................................................................ 11
Figure 8 : Automate TSX Micro 37 21....................................................................................... 17
Figure 9 : Format des cartes d’Entrées/ Sorties automate .......................................................... 21
Figure 10 : Structure du logiciel PL 7Pro................................................................................... 28
Figure 11 : Configuration matérielle des cartes d’Entrées/Sorties ............................................. 30
Figure 12 : Création des sections de programme ....................................................................... 30
Figure 13 : Adressage des entrées de la carte TSX DEZ 32D2.................................................. 31
Figure 14 : Grafcet de démarrage SPRG1……………………………………………………...49
Figure 15 : Grafcet d’arrêt SPRG1………….. ........................................................................... 37
Figure 16 : Grafcet de démarrage SPRG2……………………………………………………...50
Figure 17 : Grafcet d’arrêt SPRG2…………. ............................................................................ 38
Figure 18 : Schéma de grafcet dessiné par le logiciel PL 7 Pro ................................................. 39
Figure 19 : Mode de transfert de programme ............................................................................. 40
Figure 20 : Transfert de programme........................................................................................... 40
Figure 21 : Paramètre de la communication ............................................................................... 45
Figure 22 : Variables PcVue de la bâche RG ............................................................................. 46
Figure 23 Synoptique de la vue de supervision de SPRG2 du site RG. (Refoulement vers
château)....................................................................................................................................... 47
Figure 24 : Synoptique de la vue de supervision de SPRG2 du site RG. (Refoulement vers
château)....................................................................................................................................... 49
Figure 25 : Configurateur OPC Factory Serveur. ..................................................................... 50
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LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Schéma électrique d’un moteur triphasé couplé à un démarreur ATS 48................ 53
Annexe 2 : Variables automates ................................................................................................. 54
Annexe 3 : Variables PC vue...................................................................................................... 57
Annexe 4: Caractéristiques techniques automate TSX Micro, extrait du catalogue
SCHNEIDER ELECTRIC.......................................................................................................... 59
Annexe 5: Module d’Entrée/Sortie TOR et ANA, automate TSX Micro extrait du catalogue
SCHNEIDER ELECTRIC.......................................................................................................... 60
Annexe 6 : Table d’adressage associée aux variables modbus maître_PLC distant.et variables
systèmes OPC ............................................................................................................................. 61
Annexe 7 : Programme bits_r_opc et bits_w_opc...................................................................... 67
Annexe 8 : Grafcet de lecture des sites esclaves. ....................................................................... 68
Annexe 9 : Synoptique de la vue de supervision de SPRG1 ...................................................... 69
Annexe 10 : Synoptique d’une vue de supervision animée de SPRG2 ..................................... 70
Annexe 11 : Coût du matériel..................................................................................................... 71
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 1
INTRODUCTION
Dans le cadre de la concurrence mondiale et la grande compétitivité dans le monde industriel,
les entreprises sont appelées à améliorer la qualité de leurs produits et services. Elles doivent
adopter une politique qui tient compte de l’évolution économique et technologique actuelle,
afin de faire face efficacement aux impératifs du marché et des réglementations, aux besoins
des clients mais aussi aux nécessités du développement durable.
Dans le domaine de l’eau comme dans tous les autres secteurs, les économies sont à l’ordre du
jour, les exploitants souhaitent optimiser les prélèvements d’eau, distribuer sans pertes, réduire
les consommations d’énergie et les coûts de personnel, tout en évitant leur déplacement sur les
sites. Les outils de recueil de données, d’automatisation, de télégestion, de supervision, sans
oublier la formidable évolution des capteurs, des automatismes, offrent aujourd’hui des
solutions quasiment infinies qui jouent un rôle primordial dans le processus d’amélioration de
productivité. En effet la maîtrise de tels systèmes permet aux entreprises le pilotage des
processus de production pour répondre aux besoins des clients.
Afin de consolider son rang de leader et optimiser l’exploitation de son réseau à travers son
système de supervision et d’analyse décisionnelle, l’ONEA qui est une société de production,
de distribution d’eau potable et d’assainissement des eaux usées et excréta opte pour un choix
d’interconnexion de son site à travers son système de télégestion.
Ce choix répondant aux exigences d’un meilleur rendement de production présente de
nombreux avantages, dont on peut citer : la détection et le diagnostic automatique des défauts,
l’intrusion et le contrôle d’accès, le contrôle de marche des pompes, la mesure des débits, des
niveaux d’eau dans la bâche et dans le réservoir et enfin la communication et la collecte en
temps réel des données de production.
Dans le souci de pouvoir contrôler en permanence et agir à distance au niveau des installations
de la station de pompage RG, la présente étude «Intégration du Réservoir G dans le système
de télégestion existant de l’ONEA», a pour objet la mise en place de ce site à travers le
système de télégestion dans le but de surveiller, gérer et piloter depuis la salle de supervision,
l’ensemble des équipements et installation de production afin d’anticiper ou de réagir à temps
pour assurer une continuité de l’activité qui est menée.
Cette étude, sur la base des possibilités qui sont offertes de nos jours dans le domaine de la
télégestion fera ressortir les hypothèses de travail, pour mener à bien cette étude.
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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET ET DE L’ENTREPRISE
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.
I.1 L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA)
L´ONEA a été créé en 1985 sous forme d’Etablissement public à caractère Industriel et
Commercial (EPIC), puis transformé en société d’Etat en 1994. Il est chargé de
l’Approvisionnement en eau potable et de l’Assainissement des eaux usées et excréta en milieu
urbain au Burkina Faso.
La mission est la raison d’être de l’ONEA ; elle définit la nature de ses activités, ses
particularités par rapport à des organisations comparables ainsi que les clients qu’il sert.
La mission est définie dans le décret portant création de l’ONEA ainsi que dans les statuts de la
société .Elle se décline comme suit :
- la création, la gestion et la protection des installations de captage, d’adduction, de
traitement et de distribution d’eau potable pour les besoins urbains et industriels,
- la création, la gestion des installations d’assainissement collectifs, individuels ou
autonomes pour l’évacuation des eaux usées et des excréta.
I.2 Présentation de la structure d’accueil : Station de Pompage SP3
Le stage s’est effectué au sein de la station de pompage n0 3 (SP3) qui fait partie des trois
stations de pompage d’eau et d’une section de service de production. Les deux premières
stations se trouvant au niveau du barrage de Ziga. Elle fut mise en place en décembre 2005
grâce à l’aide de plusieurs partenaires économiques tel que la BAD, l’UE, la BEI etc…
La station contribue à approvisionner une partie de la ville de Ouagadougou en eau soit 16
châteaux et pour effectif six agents de production en eau et un chef de station qui a pour but de
coordonner les différents services et les activités de pompage. Elle compte à son actif, 10
électropompes qui servent à alimenter deux branches dans la ville de Ouagadougou : la branche
Nord et la branche Sud.
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II. Contexte et justification du projet
L'eau est le principal constituant des êtres vivants et l'élément indispensable à toute forme de
vie. Sans eau aucun organisme, qu'il soit végétal ou animal, simple ou complexe, petit ou gros,
ne peut vivre. L’eau est très abondante sur notre planète. Elle est même probablement l’une des
ressources les plus abondante de la terre. L'entreprise ONEA renferme plusieurs stations de
pompage qui approvisionne en eau toute la ville de Ouagadougou. Il faudra noter que certaines
stations de pompage ne satisfaits pas totalement la demande en eau dans certaines zones de la
ville, ce qui engendre des pénuries d'eau à répétition dans certains quartiers de la ville.
Plusieurs stations de pompage mentionnent ce problème, dont nous pouvons citer la station de
pompage RG, l’une des stations de pompage qui n’arrive pas à desservir en eau toute la zone de
Balkuy et qui fera dans la suite de notre travail l’objet de notre étude.
Comme dans certaines stations de pompage de l’ONEA, la commande des pompes, la relève
des débits entrants et sortants des sites distants se fait depuis la salle de supervision. RG, qui
est une station de pompage de l’ONEA fonctionne actuellement en mode manuel et ne peut être
commandée depuis la salle de supervision. C’est dans cette perspective que l’ONEA se propose
de faire face à cette situation en mettant en place ce projet dans le but de pouvoir commander
son site à distance et la compter parmi les sites intégrés dans le système de télégestion existant.
II.1 Objectif de l’étude
L’objectif principal de notre étude est d’automatiser et de piloter sur une distance de 15 km
environ depuis la salle de contrôle de la station de pompage 3, la station de pompage RG.
Automatiser et pilote la dite station reviendrais à :
- Assurer une continuité de service permanente.
- Améliorer le rendement de la production du site
- Réduire les temps de ruptures de service.
- Etre alerté automatiquement en cas de panne sur site.
Contrôler, gérer conduire un projet tel que l’intégration du réservoir G dans le système de
télégestion en général demande de bonnes raisons. Dans cette partie, nous vous présenterons la
raison d’être de ce projet, sa situation géographique et les activités liées au dit projet
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II.2 Situation géographique.
La station de pompage RG est située sur la route nationale N0 5 qui relie Ouagadougou à Pô
dans le 11ième arrondissement à Balkuy se trouvant dans la périphérie Sud de la capitale. C’est
un site de l’ONEA qui alimente une partie du Sud Est de la ville de Ouagadougou. La figure ci-
dessous (Figure 1) présente la situation géographique de la station de pompage.
Figure 1: Situation géographique de la station de pompage RG
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CHAPITRE 2 : ETUDE DE LA STATION DE POMPAGE RG
I. Définition de la station de pompage
Une station de pompage est une station servant à pomper de l’eau ou plus généralement un
fluide. Elle peut être utilisée pour plusieurs applications telles que l’approvisionnement en eaux
des canaux, le drainage des terres basses et l’élimination des eaux usées vers le site de
transformation.
II. Principaux éléments de la station de pompage RG.
La station de pompage RG est constituée :
D’une bâche à eau : qui a pour rôle de stocker de l’eau
D’une salle de pompage : qui prend l’eau de la bâche à partir des pompes pour la
refouler vers le château.
D’un château d’eau : qui reçoit de l’eau de la bâche grâce au refoulement des
pompes, la stocke et la distribue aux abonnés.
Nous présentons sous forme de schéma les synoptiques des deux stations de refoulement
SPRG1 et SPRG2.
Bâche RG
Château d’eau RG
SPRG2
Figure 2 : Schéma synoptique de la station SPRG2
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Bâche RG
Bâche RH
SPRG1
Figure 3 : Schéma synoptique de la station SPRG1
III. Description et fonctionnement du site RG.
Le site RG comprend un local équipé de six pompes qui permettent le fonctionnement de la
station de pompage. Le site reçoit de l’eau à travers sa bâche d’une capacité de 2000m3 et d’une
hauteur de 20m en provenance de la station de pompage RC3. Dans la salle de pompage trois
pompes permettent le refoulement vers le château (SPRG2) et trois autres vers la station de
pompage RH (SPRG1). L’eau refoulée vers le château descend gravitairement à travers des
canaux de distributions vers les consommateurs. La station de pompage RG est dite dans ce cas
double station parce qu’elle desserve à la fois le château d’eau et la station de pompage RH.
La bâche et le château sont équipés d’un système d’ultra sonde permettant le suivi de la
consommation et disposent :
Pour la bâche : d’un débitmètre à partir de laquelle sont enregistrés les débits
entrants.
Pour le château d’eau: d’un débitmètre en sortie, situé sur le réseau de distribution,
qui enregistre les débits sortant du château d’eau (distribution de la station RG).
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A la sortie de la salle de pompage : d’un débitmètre qui enregistre les débits entrant
dans le château (adduction au niveau de RG).
Au niveau de la connexion en T du réseau se situant entre la bâche et la salle de
pompage un débitmètre qui enregistre les débits de refoulement d’eau vers la station
de pompage RH.
Figure 4 : Salle de pompage du site RG
III.1 Alimentation électrique du site RG.
L’alimentation électrique de la station est assurée par le réseau de distribution HTA de la
SONABEL par une ligne aérienne transportant une tension de 33 kV à l’arrivée, en passant
au niveau du poste de livraison qui délivre une tension de 410 V en sortie, permettant ainsi
la distribution de l’électricité en Basse Tension. En cas de coupure sur le réseau normal de
distribution, toute la station se met à l’arrêt parce qu’elle manque en son sein un groupe
électrogène pour assurer la continuité de service.
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III.1.1 Structure du poste de livraison de la station de pompage RG.
Le poste de livraison HTA/BT, comprend une gamme SM6 composée de cellules modulaires
équipées d’appareillages fixes ou débrochables sous enveloppe métallique situé dans un local
spécifique avec couloir de manœuvre d’une surface inférieure à 20 m2, est constitué de :
Une cellule «Arrivée» qui constitue les liaisons et organes de manœuvre vers le
réseau moyenne tension.
Les cellules de «Protection transformateur HTA/BT» préfabriquée qui contient les
organes de séparation du transformateur
Un disjoncteur général Basse Tension
Type de comptage :
Le poste de livraison ne comportant qu’un seul transformateur d’une puissance de 1000 kVa
comprise entre 100 et 1250 kVa, (100 ≤ 1000 ≤ 1250) kVa et le courant secondaire assigné
ne dépassant pas 2000 A, de ce fait le comptage ne peut être que du comptage BT.
III.1.2 Armoire électrique de la station de pompage
Elle est destinée à la commande et le contrôle des pompes. Elle constitue la méthode la plus
efficace de réduction de courant et du couple pendant le démarrage des moteurs, en
augmentant progressivement la tension aux bornes du moteur, procurant ainsi un démarrage
progressif et une accélération douce, en même temps qu’elle limite le courant à une valeur
juste suffisante pour assurer le démarrage. Elle a pour d’indice de protection IP 55 et
comprend :
Une arrivée générale sur un interrupteur sectionneur général tétra polaire, 415V,
1000A permettant de mettre en service ou hors service toute l’armoire de
commande ;
Des relais de défaut ;
D’un jeu de barres principal :
Deux disjoncteurs de tête assurant la protection des installations contre les
surcharges, les courts circuits, les défauts d’isolement, des socles de SPRG1 et
SPRG2 ;
Chaque départ moteur comprend:
Un disjoncteur de protection pour démarreur, un démarreur progressif ALTISTART
75 KW, des relais, des parafoudres, des contacteurs tripolaires, des batteries de
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condensateurs de 10 kVar pour les trois socles qui permettent le refoulement vers le
château (SPRG1).
Un disjoncteur de protection pour démarreur, un démarreur progressif ALTISTART
160 KW, des relais, des parafoudres, des contacteurs tripolaires, des batteries de
condensateurs de 10 kVar, telle est la composition des socles qui permettent le
refoulement de l’eau vers la station de pompage RH (SPRG2).
Pour la commande des pompes :
01 Bouton poussoir marche (vert).
01 Bouton poussoir arrêt (rouge vif).
01 Sélecteur de choix : manuel/ arrêt / automatique.
01 Bouton poussoir défauts (rouge clair).
Les équipements électriques sont conformes aux normes suivantes :
NF C 15-100 ;
NF C 13-100 ;
CEI 61131-3 ;
Figure 5 : Armoire électrique de la station de pompage RG.
Régime de neutre :
Le régime de neutre utilisé au sein de ses armoires électrique de la station est le régime TNC.
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D
M3
D D D
M3
M3
M3
D D
M3
M3
HTA
Arrivée ligneaerienne 33 kV
BT
Versdistribution(prises,
éclairage)
Figure 6 : Alimentation électrique du site RG.
III.2 Armoire de commande de télégestion.
Pour permettre la commande opérationnelle de l’ensemble du site, il sera mis en place au
sein de l’armoire de commande de télégestion, un automate programmable industriel qui
collectera toutes les informations relatives des appareils de terrain (pompes, vanne, etc…).
Ces installations sur site seront équipées d’un système SCADA, qui est un système de
supervision, de contrôle et d’acquisition de données (en anglais : Supervisory Control and
Data Acquisition).
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III.2.1 Pyramide CIM
Avant d’aborder le sujet de télégestion, nous rappelons que de nos jours, l’automatique a connu
une grande évolution, il s’agit plutôt de l’informatique industrielle utilisant les systèmes de
communication numériques (1). Afin de pouvoir expliquer cette évolution nous avons la
pyramide CIM (Computer Integrated Manufacturing) illustrée par le schéma ci-dessous (Figure
7).
Figure 7 : Pyramide CIM
La pyramide CIM, est une représentation hiérarchique logique organisée en plusieurs niveaux,
dont un niveau supérieur décide ce qu’un niveau inférieur exécute. Les actions relatives à
chaque niveau peuvent être définies comme suit (2) :
Le niveau 3: C’est le niveau qui représente l’interface homme machine, il est destiné à
la gestion de production, au contrôle et au pilotage des équipements de terrain.
Le niveau 2: C’est le niveau Atelier, il reçoit les informations du niveau supérieur et
permet la commande des équipements. Il est constitué des automates.
TSX micro
Niveau1 :
Variateurs de
vitesse
Démarreur
Niveau 2 :
Atelier
Niveau3:
Supervision
ATS 48
Niveau 0 :
capteurs
Actionneurs
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Le niveau 1: Très souvent lié au niveau 2, ce niveau est constitué des variateurs de
vitesses, des démarreurs, qui permettent d’agir sur les équipements du niveau de terrain.
Le niveau 0 : C’est le niveau le plus bas, qui est constitué des équipements comme des
actionneurs, des capteurs et des machines programmables qui peuvent selon le
programme exécuter des tâches complexes sans intervention humaine.
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CHAPITRE 3 : PRESENTATION DU CAHIER DE CHARGE ET DE
L’ARCHITECTURE MATERIELLE
I. Cahier de charge
Le cahier de charges est un document essentiel à la réalisation d’un projet (3). Il a deux modes
de fonctionnement dont :
Le mode manuel
Le mode automatique.
Pour permettre ces modes de fonctionnement il faudrait s’assurer des conditions initiales
suivantes :
- Présence de tension
- Pas de défaut transformateur
- Pas manque d’eau dans la bâche RG
- Niveau bas château.
- Pas de défaut pompe.
I.1 Le mode manuel
L’opérateur sur site commande la mise en marche et l’arrêt des pompes grâce à des boutons
poussoirs fixés sur les façades avant de l’armoire électrique. Des voyants lumineux attestent la
mise en marche/arrêt des pompes ou d’un défaut surgissant sur l’une des pompes.
La bâche et le château sont équipés des sondes ultrasoniques qui retranscrivent sous forme
numérique la quantité d’eau dans chaque local. Puisque le pompage est fonction du niveau d’eau
dans la bâche, l’opérateur décide de mettre en marche ou d’arrêter les pompes en fonction des
seuils de niveau d’eau définis dans chaque ouvrage. Le tableau dressé ci-dessous (Tableau 1)
nous présente les seuils de niveau définis dans chaque ouvrage.
Tableau 1 : Valeur des seuils de niveau d’eau.
Niveau trop plein Niveau plein Niveau bas Seuil de niveau basBâche RG - - - 0,75 m
Réservoir RG 6,30 m 6,20 m 3,50 m -Bâche RH 4,80 m 4,60 m 1,2 m -
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L’opérateur tient compte de ces valeurs de seuils pour pouvoir permettre le refoulement de l’eau
vers les deux stations SPRG1 et SPRG2.
Explication des valeurs de seuils
Bâche RH
- Niveau trop plein : Seuil de niveau d’eau défini comme seuil de sécurité pour éviter
tout risque de débordement d’eau de la bâche RH.
- Niveau plein : Niveau d’arrêt des deux pompes qui refoulent vers la bâche RH, dont
l’arrêt se fait l’une à la suite de l’autre.
- Niveau bas : Niveau permettant le démarrage des pompes de refoulement. Deux
pompes sont mises en marche pour refouler vers la bâche RH.
Château d’eau RG
- Niveau trop plein : Seuil de niveau d’eau défini comme seuil de sécurité pour éviter
tout risque de débordement d’eau du château.
- Niveau plein : Niveau d’arrêt des pompes qui refoulent vers SPRG2.
- Niveau bas : Niveau considéré pour permettre le démarrage des pompes de SPRG2.
Sur les trois pompes, une ou deux pompes peuvent être mises en marche
simultanément pour pouvoir refouler vers le château, en tenant compte de la
quantité d’eau dans la bâche. La troisième pompe sert de réserve.
Bâche RG
- Seuil de niveau bas : C’est le seuil de sécurité des pompes. Toutes les pompes qui
refoulent l’eau vers le château et la bâche RH sont misent à l’arrêt lorsque le
niveau d’eau atteint le seuil de niveau bas, pour tout risque d’être désamorcées.
NB :
L’arrêt immédiat de la station peut aussi être engendré dans les situations suivantes:
- Appui sur le bouton d’arrêt d’urgence : la station est mise à l’arrêt immédiatement.
- Détection de seuil de niveau bas bâche RG
- Détection de seuil de niveau trop plein château pour éviter tout risque de débordement
d’eau.
- Manque d’eau dans la bâche RG.
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Les pompes de refoulements de SPRG1 sont identiques et ont un débit de 432 m3/h, sont
entrainées par des moteurs asynchrones triphasés de puissance 110 kW. Les pompes de SPRG2
par contre ont un débit plus faible de 48,5 m3/h et la puissance du moteur est de 75 kW. Chacun
ces moteurs est couplé à un démarreur progressif de marque Altistart 48. Le schéma électrique
d’un moteur triphasé couplé à un démarreur progressif est présenté en annexe 1.
I.2 Le mode automatique.
Bien que certains sites de l’ONEA fonctionnent déjà en mode automatique, l’Entreprise s’est
donc permis de mettre en place une politique des équipements similaires à travers tous les sites.
Pour pouvoir donc intégrer RG dans le système de télégestion, les équipements et logiciels
seront similaires à ceux déjà utilisés sur d’autres stations de pompage à savoir :
Automates TSX Micro
PL7 Pro qui est le logiciel de programmation pour automate TSX Micro
Pc Vue qui est un logiciel de supervision
Par rapport au choix du client, en mode automatique les conditions de marche et d’arrêt des
pompes seront identiques aux conditions définies en mode manuel. La salle de pompage de RG,
étant constituée de six (6) pompes reparties lors du fonctionnement de la façon suivante :
Cas de SPRG1 (refoulement vers la bâche RH)
- Deux pompes se mettent en marche pour refouler l’eau vers la bâche RH
- Une pompe reste en réserve.
Cas de SPRG2 (Refoulement vers le château d’eau RG)
- Une ou deux pompes se mettent en marche pour le refouler l’eau vers le château
- Une pompe reste en réserve.
Afin d’équilibrer l’usure des pompes, le choix du client s’impose sur une permutation circulaire
des trois pompes dans les conditions suivantes:
La première pompe à démarrer soit la première à s’arrêter
La dernière pompe à démarrer soit la dernière à s’arrêter
La défaillance sur l’une des pompes (pompe désamorcée, etc…) entraînerait la mise hors
service de cette pompe et un fonctionnement sur les deux autres.
En gardant ce cycle de fonctionnement des pompes il sera mis en place pour chaque station
(SPRG1 et SPRG2) deux grafcets, comme tel est le cas des stations de pompage déjà intégrés
dans le système de télégestion :
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Un grafcet de démarrage
Un grafcet d’arrêt
Le client porte son choix sur la récolte de certaines informations du site RG, au niveau de
l’écran superviseur de la salle de contrôle. Il voudra recueillir sur l’écran de la supervision les
informations suivantes :
Présence tension
Présence technicien
La situation de l’automate sur site (marche ou arrêt)
Au sein des ouvrages, comme bâche et château il retient comme information :
Au niveau de la bâche RG :
- Débit_entrée
- Volume_entrée
- Niveau
- Volume
Au niveau du château d’eau RG :
- Débit_entrée château
- Volume_entrée château
- Niveau château
- Volume château
- Débit_sortie château
- Volume_sortie château
Au niveau de la bâche RH :
- Débit_entrée RH
- Volume_entrée RH
- Niveau RH
- Volume RH
- Débit_sortie RH
- Volume_sortie RH.
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Concernant l’animation des équipements de supervision, le client retiendra la même animation
des équipements des sites précédents. En gardant les mêmes couleurs d’animation il retiendra :
La couleur verte pour une situation de marche
La couleur jaune pour une situation d’arrêt
La couleur rouge pour une situation de défaut.
II. Architecture matérielle
Elle est considérée comme la partie hardware de notre système de télégestion. Il s’agira dans
cette partie de déterminer tout ce qui est matériel à notre projet, nous pouvons citer :
- L’automate dont le choix a été fait par le client, en se référant au cahier de charge.
- Les cartes d’entrées/sorties que l’on déterminera par la suite, de notre projet.
II.1 Choix de l’automate programmable industriel
L’automate programmable, qui est le cœur de notre système de télégestion sera choisi en
fonction du cahier de charge défini par le client. Ce choix s’est porté sur l’automate
programmable industriel Schneider-Télémécanique TSX 37 21 Micro modulaire, comportant
deux prises terminales distinctes TER et AUX.
Figure 8 : Automate TSX Micro 37 21
Les prises TER et AUX permettront de raccorder simultanément un ordinateur pour
programmer, ou diagnostiquer l’automate pour permettre à l’opérateur de dialoguer avec le
système.
Emplacement de la pile de sauvegarde
Sortie Aux
Alimentation de l’API
Emplacement des
cartes E/S TOR
Sortie TER
BAC d’extension à 2
emplacements
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Comme nous pouvons le remarquer, l’automate ne comporte pas des cartes d’entrées/sorties.
Pour pouvoir la configurer, il va falloir déterminer le nombre d’information que l’on cherchera
à piloter.
La base automate TSX 37-21 se compose d’un bac qui intègre l’alimentation 24V CC, le
processeur, la mémoire associée la sauvegarde et trois (3) emplacements pour les modules.
L’utilisation du mini -bac d’extension permettra de rajouter 2 emplacements supplémentaires à
l’automate. L’ensemble permettra de disposer 5 emplacements qui seront équipés chacun d’un
module au format standard ou deux modules au demi-format ; à l’exception du premier
emplacement qui ne pourra recevoir que des modules au format standard. Les caractéristiques
de l’automate sont à voir en Annexe 4.
II.2 Choix des cartes d’entrées/sorties
Le choix des cartes d’entrées/sorties est fonction du nombre d’information à piloter que nous
appellerons variables. Il faudra déterminer le nombre de variables. Cette détermination de
variables s’est faite sur le site RG, où nous avons eu à déterminer plusieurs variables dont :
1. Variables Entrées/Sorties TOR
Elles sont déterminées grâce aux équipements pouvant prendre deux valeurs logiques possible
(0 ou 1).Ces informations ne sont que l’état des équipements suivant un temps donné. On
pourrait citer les équipements comme (2):
- Le moteur d’entraînement de la pompe : La pompe en marche ou la pompe à l’arrêt.
- La vanne qui peut soit être fermée (état 1) ou ouverte (état 0).
Le tableau ci-dessous (Tableau 2) présente quelques variables d’entrée/sortie TOR
déterminées.
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Tableau 2 : Variables d’entrées/sorties TOR
Adresse Mnémonique Affectation R/W%I1.0 Def_charg Défaut chargeur R
%I1.1 Pres_tech Présence technicien R
%I1.2 Mode_local_SPRG1 Mode_local_SPRG1 R
%I1.3 Mode_local_SPRG2 Mode_local_SPRG1 R
%I1.4 Pulse_ref_SPRG2 Pulse_refoulement_SPRG2 R
%I1.5 Pulse_e_bac Pulse_entrée_bâche R
%Q6.0 Mar_p1_SPRG2 Commande de marche pompe 1 SPRG2 W
%Q6.1 Mar_p2_SPRG2 Commande de marche pompe2 SPRG2 W
%Q6.2 Mar_p3_SPRG2 Commande de marche pompe3 SPRG2 W
%Q6.3 Mar_p4_SPRG2 Commande de marche pompe4 SPRG2 W
Les informations d’entrées seront logées dans la mémoire de l’automate, à partir du mot
%MW100 : L’adresse suivante %MW100 := %I1.0.16 signifie que les 16 entrées à partir de 0
(de %I1.0 à %I1.15) seront copiées dans le mot %MW100.
2. Variables d’Entrées/Sorties ANA
Ces variables ont été déterminées grâce aux équipements délivrant une information continue et
pouvant prendre une valeur comprise dans une plage bien déterminée. Tel est le cas des sondes
ultrasoniques installées à l’intérieur du château et de la bâche, qui émettent des signaux
analogiques et dont la mesure de la valeur varie en fonction du niveau d’eau.
Le Tableau 3 résume quelques variables analogiques déterminées.
Tableau 3 : Variables Analogiques
Adresse Mnémonique Désignation R/W
%IW7.0 Deb_e_bac Débit_entrée_bâche R%IW7.1 Deb_ref_SPRG2 Débit_refoulement_SPRG2 R%IW7.3 Deb_dis Débit_distribution R%IW7.4 Niv_res Niveau_reservoir R%IW7.5 Niv_bac Niveau_bâche R%IW7.6 Res7_6 Réserve7_6 R
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3. Variables internes
Ce sont des variables propres à l’automate. Nous avons associé à ces variables internes, tous les
défauts pouvant surgir au niveau de l’automate de manière à pouvoir récolter en temps réels les
informations lors de son fonctionnement. Cette récolte d’information se fera au travers de
l’écran de supervision lors de l’intégration du site RG dans le système de télégestion.
Tableau 4: Variables internes
Adresse Mnémonique Désignation R/W%MW104 : X0 PLC_def_watchdog Défaut du chien de garde R%MW104 : X1 PLC_def_batterie Défaut automate lié à la pile R%MW104 : X2 PLC_def_rack Défaut lié à l’emplacement de la carte R%MW104 : X3 PLC_def_cpu Défaut lié à l’unité central de traitement R%MW104 : X4 PLC_def_ter Défaut automate lié à la prise terminale R%MW104 : X5 PLC_def_slot1 Défaut automate lié à l’emplacement 1 R%MW104 : X6 PLC_def_slot2 Défaut automate lié à l’emplacement 2 R%MW104 : X7 PLC_def_slot3 Défaut automate lié à l’emplacement 3 R%MW104 : X8 PLC_def_slot4 Défaut automate lié à l’emplacement 4 R
Toutes les variables que nous avons eu à déterminer, sont des variables automates et nous
avons présenté toutes les variables en Annexe 2.
On recense alors après détermination des variables en tenant en compte toutes les réserves du
site pour une extension futur les informations que nous dressons dans le Tableau 5
Tableau 5 : Variables déterminées.
Variables Nombre
ETOR 42STOR 10EANA 6
INTERNE 45Réserve ETOR 22Réserve EANA 10
Réserves Internes 6
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Les cartes d’entrées/sorties TOR, se différencient par le format (standard et demi-format), mais
également par la modularité (de 4S à 64 E/S).
Ayant besoin de 64 ETOR (réserve y compris), de 10 STOR et de 16 EANA, nous choisirons
dans le catalogue de Schneider Electric :
Deux modules d’entrée TOR TSX DEZ 32D2 de format standard comportant 32
entrées, alimentés sous une tension continue de 24 V et câblé en logique positive.
Un module de sortie TOR TSX DSZ 32T2 de format standard
Un module de sortie TOR TSX DSZ 08T2 de demi-format comportant 8 entrées
Un module d’entrée ANA, TSX AEZ 802 de demi-format comportant 8 entrées.
La figure ci-dessous donne une représentation sur les formats de cartes E/S, dont les
caractéristiques sont données en Annexe 5
Figure 9 : Format des cartes d’Entrées/ Sorties automate
Carte de format standardCarte de demi-format
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CHAPITRE 4 : ARCHITECTURE LOGICIEL
I. Architecture logiciel
C’est la partie software de notre projet d’étude. On utilisera dans cette partie de travail, les
logiciels que propose le cahier de charge pour la mise en place du site RG dans le système de
télégestion. Pour pouvoir donc intégrer RG, il faudra après détermination des variables API,
procéder au recensement des variables de PcVue. Par la suite il s’agira d’établir une liaison
entre les variables API et PcVue grâce au serveur OPC.
I.1 Variables PcVue
La détermination des variables Pc Vue, s’est faite à partir de l’écran superviseur installé
dans la salle de contrôle de SP3.Grâce aux vues de l’écran superviseur, nous avons eu à
recenser les variables de la supervision PcVue. Ces vues d’écran présentent un réservoir, une
bâche et une salle de pompage. Le recensement nous a donné les résultats suivants :
Au niveau de la bâche, comme variable nous avons considéré :
- Le débit en entrée de bâche RG
- Le niveau d’eau dans la bâche RG
- Le volume d’eau en entrée et en sortie de bâche RG
Au niveau du réservoir, nous avons retenu:
- Le débit en entrée et en sortie du réservoir
- Le niveau d’eau dans le réservoir
- Le volume d’eau en entrée et en sortie du réservoir.
Au niveau de la pompe nous considérons comme variables :
- La demande de marche de la pompe
- La demande d’arrêt de la pompe
- Pompe en auto ou en défaut
D’une façon brève, nous venons là de présenter quelques variables de Pc Vue, la totalité des
variables recensées sont présentés en Annexe 3.
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I.2 Valeur de seuil
Le mode en automatique se fera suivant l’automate TSX Micro 37 21, qui commandera les
pompes. L’automate recevra les informations du niveau d’eau de la bâche ainsi que du château
à partir des sondes qui génèrent un courant de 4 – 20 mA et qui seront reliée au niveau cartes
d’entrées choisies. Pour permettre la mise en marche ou l’arrêt des pompes, il nous faudra
déterminer les valeurs de lancement de l’automate.
Les valeurs de lancements seront des valeurs qui permettront à l’automate lors de sa mise en
fonctionnement de pouvoir commander les pompes sans l’aide de la supervision.
Nous allons illustrer par un exemple le calcul d’une valeur de lancement et la procédure restera
la même pour la détermination des autres valeurs de lancement.
Précédemment évoqué, le niveau du réservoir variant de 0 à 6,50 m pour un signal de la sonde
4-20 mA qui est reconnu par l’automate sous un format brut de valeur comprise entre 0- 10000.
Le Tableau 6 résume les informations sur le niveau du réservoir, la valeur du signal émis par la
sonde et le format brut du signal analogique reconnu au niveau de l’automate
Tableau 6 : Tableau de correspondance entre le signal reçu par l’automate et le niveau d’eau
dans le réservoir.
Niveau réservoir (m) Signal de la sonde (mA) Format brut du signaldans l’API
0- 6,5 4-20 0-10000
Pour pouvoir déterminer les valeurs de lancement de l’automate, l’on procédera par une
extrapolation des valeurs de niveau du réservoir, de la sonde et du format brut du signal de la
sonde au niveau de l’API en représentant une forme de signal analogique comprise entre
différentes valeurs.
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En prenant pour valeur du signal de la sonde 14,58 mA comprise entre 12 mA et 20 mA, que
vaudra alors cette valeur de la sonde en format brut du signal dans de l’API ?
Il s’agira de déterminer la valeur x lu par l’API, comprise entre 5.000 et 10.000, de ce fait nous
allons procéder par une extrapolation des valeurs, en procédant comme suit :
Extrapolation
Sachant que x est la valeur à déterminer nous aurons à effectuer le calcul suivant :
Équation 1
6615 Équation 2
La valeur de l’inconnu trouvée sera prise en compte comme valeur de seuil de commande des
pompes comprise suivant l’intervalle [5.000 ; 10.000]. Pour une valeur de l’inconnue trouvée
proche de la valeur minimale de l’intervalle, les pompes se mettront en marche
automatiquement, et plus la valeur sera proche de valeur maximale de l’intervalle les pompes
s’arrêteront aussi automatiquement. Nous dressons alors en forme de tableau un résumé des
seuils de commande des pompes.
x
6,5 m3,25 m0
4 mA 12 mA 20 mA
14,58 mA
0 5.000 10.000
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Tableau 7 : Seuils de commande des pompes
Adresse Mnémonique Seuils(m) Désignation Valeurs API%KW3 Seuil_mar _4p_sprg2 - Seuil de marche 4 pompes SPRG2 0%KW4 Seuil_mar _3p_sprg2 - Seuil de marche 3 pompes SPRG2 0%KW5 Seuil_mar _2p_sprg2 3,50 Seuil de marche 1 pompes SPRG2 5384%KW6 Seuil_mar _1p_sprg2 4,30 Seuil de marche 2 pompes SPRG2 6615%KW7 Seuil_arr _1p_sprg2 6,20 Seuil d'arrêt 1 pompe SPRG2 9538%KW8 Seuil_arr _2p_sprg2 6,30 Seuil d'arrêt 2 pompes SPRG2 9692%KW9 Seuil_arr _3p_sprg2 - Seuil d'arrêt 3 pompes SPRG2 0
%KW10 Seuil_arr _4p_sprg2 - Seuil d'arrêt 4 pompes SPRG2 0%KW33 Seuil_bâche_arr 0,75 Niveau bâche arrêt 1500
II. Complémentarité des variables modbus maîtres et variables systèmes OPC.
Dans le but de pouvoir permettre le dialogue à travers des trames de communication entre
l’automate maître de SP3 et l’automate esclave du site RG il nous faudra faire une
complémentarité des variables. Certains sites étant déjà intégré dans le système de télégestion,
la procédure a été la même pour la complémentarité des variables modbus maître et variables
systèmes OPC. Une correspondance a été ensuite établie aux variables PLC distant. Ces
variables complétées sont des informations binaires rangées dans les trames d’échanges
d’écriture et de lecture dans le but de pouvoir communiquer entre l’automate maître et
l’automate esclave.
Tableau 8 : Table d’adressage associée aux variables modbus maître-système OPC-PLCdistant.
Variables Type R/W Origine Var systèmesOPC
Var modbusmaître
Var modbus PLCdistant
RG_def_charg bit R ETOR %M2376 %MW1594:X0 %MW100:X0RG_pres_tech bit R ETOR %M2377 %MW1594:X1 %MW100:X1RG_mode_local_sprG1 bit R ETOR %M2378 %MW1594:X2 %MW100:X2RG_mode_local_sprG2 bit R ETOR %M2379 %MW1594:X3 %MW100:X3RG_pulse_ref_sprG2 bit R ETOR %M2380 %MW1594:X4 %MW100:X4RG_pulse_e_bac bit R ETOR %M2381 %MW1594:X5 %MW100:X5RG_pulse_ref_sprG1 bit R ETOR %M2382 %MW1594:X6 %MW100:X6RG_mar_for_p1_sprG1 bit W INTERNE %M940 %MW358:X0 %MW358:X0RG_arr_for_p1_sprG1 bit W INTERNE %M941 %MW358:X1 %MW358:X1
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La variable RG_pres_tech, correspond à l’information de la carte d’entrée TOR, de l’automate
du site RG notée par % I.11 (voir Annexe 2) qui est copiée dans le bit X1 du mot %MW100.
Lors de d’interrogation de l’automate maître envers l’esclave, ce bit est ensuite recopié dans le
bit X1 du mot MW1594 de l’automate de SP3, c’est donc une information de lecture qui est
stockée dans sa zone mémoire. Cette dernière, communique avec la supervision, en mettant
cette information à travers le bit %M2377 qui est une variable système OPC qui établit la
liaison entre l’automate de SP3 avec Pc Vue.
Nous listons sous forme de tableau en Annexe 6 la suite de toutes les variables complétées.
III. Gestion système.
Pour une meilleure gestion du programme de l’automatisme de la station de pompage RG, nous
allons utiliser des sections de programme. Ces sections de programmes nous permettront de nous
référer plus rapidement en cas de situation de panne et de pouvoir en résoudre par la suite.
Permettant ainsi d’optimiser notre temps de travail, les sections de programme se répartissent
dans l’ordre suivant :
Une section d’initialisation
Une section de mise à jours des sorties
Une section gestion de communication
Une section grafcet
Une section gestion de défauts.
Associé à ses sections de programme, nous prendrons en considération d’autres sections de
programme, qui sont les suivantes :
Une section général_sprg1
Une section général_sprg2
Une section tableau_com
Une section compteur
Une section synchronisation
Toutes ces sections de programme citées permettront de gérer à bien le programme, et permettre
à l’exploitant d’agir plus rapidement en cas de problème technique et d’optimiser son temps de
travail.
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a. Section d’initialisation
C’est la phase qui nous permet d’initialiser notre automate, elle est fondamentale car elle
désigne la situation de départ de notre système. Cette phase permet à l’automate lors de son
démarrage d’avoir des valeurs de lancement, elle se définit par :
La présence ou l’absence des pompes sur site
Les différents seuils de commande des pompes
Le forçage de l’automate pour un démarrage à froid ou à chaud
%S0 : reprise à froid (reprise secteur avec perte de données)
%S1 : reprise à chaud (reprise secteur sans perte de données).
Le démarrage automatique en RUN
Le tableau ci-dessous (Tableau 9) illustre la situation des pompes sur site.
Tableau 9 : Situation des pompes sur site
Pompe 1 Pompe 2 Pompe 3 Pompe 4 Pompe 5SPRG 1 présente présente présente absente absenteSPRG 2 Présente Présente Présente absente -
b. Section mise à jour des sorties.
C’est une partie du programme destinée à la commande des pompes. Les prés-actionneurs
reçoivent les ordres de la partie commande et qui sont par la suite exécutées par des actionneurs
en transformant l’énergie électrique en énergie mécanique pour pouvoir commander les
pompes de la station de pompage.
c. Section gestion de communication.
C’est une partie de programme qui permet à l’automate esclave du site RG de pouvoir mettre à
disposition de l’automate maître les informations sur la borne TER, à des intervalles de temps
réguliers.
d. Section langage de programmation.
Comme langage de programmation de notre système nous allons utiliser le grafcet qui nous
permet de représenter graphiquement et de façon structurée le fonctionnement de
l’automatisme séquentiel.
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e. Section gestion de défaut.
Cette section gère deux types de défaut pouvant surgir sur l’ensemble des équipements installéssur site:
Les défauts système liés à l’automate
Ce sont des défauts qui sont reconnus plus rapidement grâce à un signal visuel émis sur
l’armoire de commande télégestion, dont on peut citer :
Défaut TER ;
Défaut slot
Défaut chargeur
Les défauts provenant des équipements tel que :
Défaut pompes
Défaut disjoncteur, etc…
III.1 Présentation du logiciel PL 7Pro
PL7 Pro fournie une interface graphique pour la programmation des diagrammes à relais
(Ladder) et pour les diagrammes Grafcet. Il propose quatre langages de programmations :
Langage à contacts
Grafcet
Langage littéral structuré
Langage liste d’instruction
Figure 10 : Structure du logiciel PL 7Pro.
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III.2 Programmation de l’automate.
Schneider Electric vend un logiciel pour programmer ses automates. PL7 Pro, qui est le logiciel
vendu par la maison Schneider permet de programmer la gamme des automates Micro et
Premium. Dans notre cas, il s’agira de programmer l’automate Micro.
1. Configuration du logiciel
C’est la phase première après lancement du logiciel. Elle nous permet de créer un nouveau
fichier pour pouvoir programmer en lui indiquant le type d’automate, le type de processeur, la
carte mémoire et le mode de programmation. Le Tableau 10 Tableau 1que nous dressons ci-
dessous nous on dira plus sur le choix effectué.
Tableau 10 : Configuration du logiciel
2. Configuration Matérielle
Elle nous permet de choisir le type de module à installer dans l’automate dans une liste de
module pouvant lui être associée. Une fois le module choisi, l’information concernant le nom
du module est sérigraphiée sur sa façade. Précédemment choisis, les modules d’Entrées/Sorties
TOR et ANA sont repartis dans le tableau ci-dessous (Tableau 11) :
Tableau 11 : Cartes d’Entrées/Sorties
Famille Module Format Nombre
TOR TSX DEZ 32D2 standard 2
TOR TSX DSZ 32T2 standard 1
TOR TSX DSZ 08T2 demi 1
ANA TSX AEZ 802 demi 1
Le choix des modules étant fait et validé, nous obtenons après configuration des cases jaunes
ou sont inscrits les noms des modules qui y sont rattachés.
Type d’automate Type de processeur Carte mémoire Grafcet
TSX Micro TSX 3721 V5.0 Aucune Oui
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Figure 11 : Configuration matérielle des cartes d’Entrées/Sorties
Nous procédons ensuite par la création des sections de programmes précédemment évoquées,
au niveau de l’automate. La section par défaut de l’automate étant la section grafcet, la figure
représentée ci-dessous (voir Figure 12) illustre la création des sections de programme dans la
configuration de l’automate.
Figure 12 : Création des sections de programme
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3. Affectation des adressages
La configuration matérielle étant faite, nous procédons maintenant à l’adressage des
mnémoniques au niveau de chaque module d’entrées/sorties TOR et ANA choisi, en déroulant
le menu «variable», dans l’explorateur «E/S». Le remplissage des variables nous conduit à
aboutir à la figure ci-dessous (Figure 13).
Figure 13 : Adressage des entrées de la carte TSX DEZ 32D2
4. Programmation
La programmation se fera en structure texte suivant les différentes sections de programme
énumérées précédemment. Nous allons alors présenter le programme au niveau de différentes
sections.
Section d’initialisationLe programme est le suivant au niveau de la section d’initialisation
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Si le seuil_4_scada > 0, alors seuil_4:=seuil_4_scada;sinonseuil_4:=seuil_mar_1p_sprg2;FIN_si;
Le seuil_x_scada, est le seuil de la supervision et le seuil_mar_xp_sprg2 est celui
de la commande des pompes, défini au niveau des constantes. Pour une valeur de
seuil_x_scada<0, les seuils de commande des pompes, seront prises comme valeur de
seuil par défaut pour le fonctionnement de la station de pompage
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Section général_sprg1
Le Nbre_p_requis_sprg1=%MW1 prend la valeur 0 si le bit_mar_sprg1 est
actualisé.
Sur ordre de marche d’une pompe et qu’il y est ensuite marche de la pompe sur site, alors le
nombre de pompe en marche (Nbre_p_mar_sprg1=%MW0) est considéré égal à 1. Au
démarrage %MW1=0, si le temps de communication est supérieur (communication entre
automate maître et esclave) à 180 secondes alors défaut communication, donc %TM30 (tempo
défaut communication) est égale 1 et %MW1=0.
Si le temps de communication < 180 secondes c.-à-d. %TM30=0 (pas de défaut
communication) alors Rg_acualisation_bits_mar_sprg1=%MW381:X2=1 entraîne
alors que
Rg_bit_mar_1p_sprg1=%MW381:X3=1 par consigne du maître à l’esclave suivant la
table de diffusion.
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Pour la génération des impulsions de marche et d’arrêt, le programme écrit au niveau de la
section général_sprg1 est décrit comme suit
- Impulsion de marche
- Impulsion d’arrêt
Section mise à jour des sorties
Au niveau de la mise à jour des sorties le programme écrit est le suivant :
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Section gestion de défaut plc
Suivant cette section de programme nous avons pris en compte tout genre de défaut pouvant
survenir au niveau de l’automate, et le programme que nous présentons au niveau de cette
section est comme suit :
En prenant par exemple : Défaut_plc:x2=NOT %S10 est aussi écrit sous la forme
%MW5:X2:=NOT %S10 qui est le mot interne 5 du bit 2 correspond au bit système %S10, qui
est mis à l’état 0 quand un défaut survient au niveau d’E/S d’un module de l’automate et qui est
remis à 1 après disparition du défaut.
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Section grafcet
En premier, le grafcet a été réalisé au brouillon, on respectant chaque étape et transition. En se
référant au cahier de charge, il nous a été demandé de réaliser deux grafcets à savoir :
- Un grafcet de démarrage
- Un grafcet d’arrêt.
Selon les conditions suivantes à respecter :
- La première pompe à démarrer soit la première à s’arrêter
- La dernière pompe à démarrer soit la dernière s’arrêter.
En respectant ce cycle de fonctionnement des pompes, il est donc nécessaire mettre en place
deux grafcets en représentant chaque deux étapes par pompes.
Le passage d’une étape à une autre est vérifié par des impulsions de marche et des impulsions
d’arrêt et des conditions misent en place pour permettre tout le cycle.
Plusieurs conditions permettent de générer les impulsions de démarrage et d’arrêt, dont nous
pouvons citer :
- Présence de tension
- Pas de défaut transformateur
- Pas manque d’eau dans la bâche RG
- Niveau bas château.
- Pas de défauts pompes.
La génération des impulsions de marche et d’arrêt tient compte des conditions suivantes :
Impulsion de démarrage SPRG1
Une temporisation qui durera 60 secondes après reprise du secteur (en cas de
coupure électrique)
Le nombre de pompe en marche soit inférieur au nombre de pompe requis
Maintenir le pulse de démarrage pendant 25 secondes
Impulsion d’arrêt SPRG1 Le nombre de pompes en marche soit supérieur au nombre de pompes requis
Maintenir le pulse d’arrêt pendant 10 secondes
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 37
0
1
2
3
4
5
DP1
DP1
DP2
DP2
DP3
Pulse + Pas de Pompe 1
Pas de Pulse + Pas de Pompe 1
Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 3
Pulse + Pas de Pompe 3
0
1
2
3
4
5
AP1
AP1
AP2
AP2
AP3
Pulse + Pas de Pompe 1
Pas de Pulse + Pas de Pompe 1
Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 3
Pulse + Pas de Pompe 3
Figure 14 : Grafcet de démarrage SPRG1 Figure 15 : Grafcet d’arrêt SPRG1
Mnémonique
- DP : Démarrage Pompe
- AP : Arrêt Pompe
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0
1
2
3
4
5
DP1
DP1
DP2
DP2
DP3
Pulse + Pas de Pompe 1
Pas de Pulse + Pas de Pompe 1
Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 3
Pulse + Pas de Pompe 3
0
1
2
3
4
5
AP1
AP1
AP2
AP2
AP3
Pulse + Pas de Pompe 1
Pas de Pulse + Pas de Pompe 1
Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 2
Pas de Pulse + Pas de Pompe 3
Pulse + Pas de Pompe 3
Figure 16 : Grafcet de démarrage SPRG2 Figure 17 : Grafcet d’arrêt SPRG2
- Les grafcets de démarrage sont générés par un pulse de démarrage
- Les grafcets d’arrêt sont générés par un pulse d’arrêt
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La procédure reste la même pour la génération des pulses de marche et d’arrêt de SPRG2. Nous
avons définis quelques temporisations au niveau de notre programme pour mieux gérer notre
cycle de fonctionnement du grafcet. Le Tableau 12 illustré ci-dessous présente les
temporisations de notre système.
Tableau 12 : Les temporisations
Adresse mnémonique Désignation Base de temps%TM1 Pulse_dem_p_sprg1 pulse démarrage pompe sprg1 25 S%TM2 Pulse_arr_p_sprg1 pulse arrêt pompe sprg1 10 S%TM3 Pulse_dem_p_sprg2 pulse démarrage pompe sprg2 20 S%TM4 Pulse_arr_p_sprg2 pulse arrêt pompe sprg2 10 S%TM5 Tempo_def_plc temporisation défaut plc 60 S%TM7 Tempo_tension_sprg1 temporisation tension sprg1 60 S%TM8 Tempo_tension_sprg2 temporisation tension sprg2 60 S
%TM30 Tempo_def_com temporisation défaut communication 180 S
L’ossature du grafcet à travers le logiciel de programmation nous présente la figure suivante
(Figure 18)
Figure 18 : Schéma de grafcet dessiné par le logiciel PL 7 Pro
III.3 Transfert de programme
Avant de pouvoir transférer le programme, il s’agira tout d’abord de mettre l’automate sous une
tension de 24V, connecter à base d’un câble le PC et l’automate au niveau de sa fiche TER.
Une fois que la connexion établie, choisir par la suite le mode de transfert de programme. Le
mode de transfert choisi est celui du PC vers l’automate et la Figure 19 que nous présentons ci-
dessous, nous présente le mode de transfert choisi.
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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Figure 19 : Mode de transfert de programme
La Figure 20 représentée ci-dessous nous montre la simulation effectuée lors du transfert de
programme.
Figure 20 : Transfert de programme.
III.4 Mise en place du programme de RG à travers le programme de SP3.
La station de pompage 3, est le site maître qui gère l’ensemble des sites esclaves qui intègre le
système de télégestion de l’ONEA. Considéré comme cerveau du système de télégestion, elle
dispose d’une salle de contrôle qui recueille toutes les informations (niveau d’eau bâche, niveau
d’eau château, etc..) et permet le pilotage à distance des pompes des sites intégrés.
Pour pouvoir intégrer le site RG dans le système de télégestion existant, il faudra compléter le
programme de l’automate maître. Cette complémentarité n’est autre que la mise en place du
programme du site RG, dans le programme du maître. C’est ce qui permettra à l’automate
maître de SP3 de prendre en considération l’automate RG, lors de son cycle d’interrogation de
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Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 41
tous les sites esclaves. On peut dire par ces mots que le programme de SP3 a subit une
actualisation.
Son but est de permettre à l’automate maître lors de son cycle d’interrogation envers les sites
esclaves, de reconnaître le site RG, comme dernier cycle esclave à être interrogé. Cette mise en
place s’est effectuée au niveau des sections de programme suivantes :
Data_r_modbus
Data_w_modbus
Bits_r_opc et Bits_w_opc
Grafcet.
L’ajout de programme du site RG à travers le programme de SP3 est une suite logique que nous
avons aussi eu à suivre à travers des sites précédemment intégrer, dans le système de
télégestion existant.
a. Data_r_modbus
Ce sont des données de lecture, qui sont mises à jour au niveau de l’écran de supervision, qui
permettent à l’opérateur de reconnaître le niveau d’eau dans le réservoir ou dans le château et
aussi l’état des pompes en étant en marche ou à l’arrêt, grâce à une requête envoyée par le
maître vers l’esclave. Cette requête est une série d’adresse de mots dont la fonction utilisée est
la fonction de communication READ_VAR, qui permet de lire dans la mémoire de l’automate
esclave du site RG, qui a pour syntaxe :
READ_VAR (ADR#Mod.Voie.Adr,%MWi:ii, %MWj:jj,%MWk:4)
Les explications concernant la syntaxe de la fonction est donnée dans le Tableau 13.
Tableau 13 : Description de la syntaxe de la fonction de communication READ_VAR
Mod.Voie.Adr MWi:ii %MWj:jj %MWk:4
Adresse de
l’entité
destinataire de
l’échange
Tableau de mot
codant la
requête
Eventuel
tableau de
réception
le tableau de Mots
de gestion de la
communication
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 42
La fonction de communication READ_VAR qui permet donc la lecture dans la zone mémoire
de l’automate RG est la suivante :
READ_VAR (ADR#0.1.20, %MW’, 100,22, %MW1569:22, %MW4076:4)
Elle se traduit de la façon suivante :
- ADR#0.1.20: Module 0, voie 1, équipement 20
- %MW’, 100,22: Lecture de 22 mots à partir du mot %MW100 du site RG
- %MW1569:22: Stockage des 22 mots dans le mot %MW1569, au niveau de l’automate
maître
- %MW4076:4: Table de gestion de communication.
Le programme qui se réfère au niveau de Data_r_modbus se présente alors comme suit :
Sous forme d’adressage il se présente de la façon suivante :
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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b. Data_w_modbus
Encore appelé données d’écriture, par ordre de commande des pompes venant du superviseur,
l’automate maître écrit dans la zone mémoire de l’automate esclave les informations destinées à
la commande. Ces informations sont des mots, en forme de bit qui sont transmises à destination
de l’automate esclave grâce à la fonction de communication WRITE_VAR dont la syntaxe
reste la même que celle de READ_VAR.
Pour permettre la mise à jour des commandes et consigne, les informations sont transmises
grâce à la fonction de communication WRITE_VAR suivante:
WRITE_VAR (ADR#0.1.25, %MW’, 329,29, %MW329:29, %MW4100:4)
Ainsi que pour la mise à jour des seuils distants :
WRITE_VAR (ADR#0.1.25, %MW’, 400,16, %MW868:32, %MW4100:4)
Les seuils distants ne sont que des seuils scada définis au niveau du programme SP3 pour
pouvoir agir à distance au niveau des pompes.
c. Bit _r_opc et Bit_w_opc
Le transfert d’information ou des données se fait à travers la trame d’échange, entre le maître et
l’esclave. Ces informations qui ne sont que les variables du site RG, sont groupées en bloc
appelé trame (données binaires) et qui sont récupérées au niveau de la supervision. Adressées
au niveau de l’automate sous forme de bit interne, notée par %M lors de l’échange, ces
informations sont stockées au niveau des doubles mots notés par %MD qui donne une
possibilité de transporter 32 informations en écriture et en lecture. Le programme de bit_r_opc
et bit_w_opc à voir en Annexe 7, présente les programmes des anciens sites esclaves intégré et
du nouveau site RG.
d. Grafcet
A travers son cycle d’interrogation envers les sites esclaves, l’automate maître dans son
programme considèrera comme dernier site à interroger le site RG, qui admet pour variable
grafcet l’étape %X20. Cette étape n’a été que la suite logique des sites précédemment intégrés
dont le dernier fut le site RH et ayant pour variable de grafcet %X19. La représentation de
l’ossature du grafcet maître, présentant l’intégration du site RG, à travers le programme maître
est à voir en Annexe 8
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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1. Exportation du programme de l’automate maître.
La mise en place du programme de RG à travers le programme maître étant faite, l’automate
maître prend alors en considération les informations supplémentaires liées à son programme. A
cela il va donc falloir que l’on exporte le programme de l’automate maître (fichier PL7 Pro)
sous un format de fichier SCY. Le fichier SCY, sera paramétré dans le serveur OPC et
permettra ainsi d’établir la liaison entre les variables de Pc Vue et les variables API.
Le serveur OPC, est un serveur de données capables de lire les variables sur un automate
programmable et servir ces variables vers un programme d’application qu’on appelle Client
OPC. Dans notre cas le Client OPC est le logiciel de supervision PcVue.
Le fichier SCY exporté comporte l’ensemble des sites intégrés dans le système de télégestion
et renferme pour chaque site, toutes les informations nécessaires propre à lui. Nous dressons en
forme de capture d’écran quelques parties du fichier SCY :
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 45
2. Mise en place de la communication
L’automate esclave de la station de pompage RG, après acquisition des données du site
transmet l’information suivant le protocole MODBUS/JBUS vers l’automate maître de SP3. Au
moyen du protocole Modbus l’automate maître transmet toutes les données vers le PC. Ces
données seront lues à l’aide de l’interface OPC. Elles seront affichées et traitées par le
programme superviseur.
Figure 21 : Paramètre de la communication
3. Logiciel de supervision.
Au niveau de la supervision, nous avons utilisé le logiciel PcVue, comme indiqué dans le
cahier de charge. A partir des vues d’écran des sites déjà intégrés dans le système de
télégestion, nous avons eu à faire des schémas similaires pour le site RG. Une vue d’écran du
site RG animée permettrait de pouvoir avoir les informations en temps réel sur la situation du
site distant. Les schémas à savoir qui ont été dessinés sont les suivant :
Pour la première vue, nous avons eu à représenter :
- La bâche RG
- La salle de pompage
- Le château d’eau
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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Pour la seconde vue :
- La bâche RG
- La salle de pompage
- La bâche RH.
a. Création des variables à travers le logiciel PcVue.
Les variables PcVue étant au préalable recensées à partir de l’écran superviseur, il va donc
suivre de créer ces variables dans le logiciel PcVue. Le but de cette création des variables est de
communiquer avec les variables de l’API, à partir du serveur OPC.
Le serveur OPC, étant installé dans la machine de la supervision, c’est un serveur qui
fonctionne avec les produits de marque Schneider. PcVue utilise alors ce serveur pour pouvoir
établir la communication avec l’automate maître. La figure ci-dessous, nous présente la
création des variables dans logiciel de supervision PcVue. Les variables de PcVue sont à voir
en Annexe 3.
Figure 22 : Variables PcVue de la bâche RG
Nous présentons sur la page suivante une vue de supervision de la station de pompage SPRG2.
C’est une vue qui est non animée.
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 47
Figure 23 Synoptique de la vue de supervision de SPRG2 du site RG. (Refoulement vers château)
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 48
b. Animation des variables.
En se référant au choix du client par rapport au cahier de charge, les animations des vues du
site RG, seront identiques aux sites précédents. Ces animations nous permettront de reconnaître
plusieurs situations du site à savoir :
- Reconnaître l’état d’une bâche et d’un château qui se remplissent en temps réel.
- Reconnaître la présence ou l’absence d’un technicien sur site RG grâce à la variable
présence technicien qui change de couleur par rapport à la situation.
- Reconnaître le défaut de communication qui se crée entre l’automate maître et
l’automate esclave, à cause de la couleur de défaut qui colore l’automate esclave.
- Reconnaître la présence ou l’absence de l’électricité sur site grâce à la variable présence
tension.
Nous présentons le schéma synoptique de la vue animée de SPRG2 (voir Figure 24). Cette une
vue qui nous présente la situation invalide du site RG. Elle est souvent présentée dans deux
situations à savoir :
Lors de son intégration à travers le système de télégestion
Lors d’un défaut surgissant au niveau des installations du site.
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 49
Figure 24 : Synoptique de la vue de supervision de SPRG2 du site RG. (Refoulement vers château)
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 50
c. Etablissement de la liaison des variables PcVue aux variables API.
Les variables de PcVue étant ainsi créées et animées, la liaison peut donc être établie entre les
variables de PcVue et les variables API grâce au serveur installé dans la machine sous
l’adresses suivante :
Alias : SP3_SEVER
< driver > :< API adr > : XIP : 1.1
Fichier de table de symboles : C:\ Program Files\ ARC Informatique\ PcVue32 7.10c
\Usr\Ouag_sp3\SP3.scy
Figure 25 : Configurateur OPC Factory Serveur.
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 51
IV. CONCLUSION
Au cours de ce travail, nous nous sommes intéressés aux apports que procure la télégestion des
stations de pompage. Ce domaine devenu vital, désigne un ensemble de solutions
technologiques permettant de piloter à distance des installations autonomes géographiquement
reparties ou isolées. Bien que la station de pompage RG, fonctionne en mode manuel, le but de
ce projet est d’automatiser et piloter à distance la dite station, ce qui permettrait d’assurer une
continuité de service permanente et optimiser les ressources en eau de la station de pompage.
Dans un premier temps, après avoir pris connaissance du cahier de charge, nous avons eu à
déterminer, le nombre de variables d’entrées/sorties (TOR, ANA) pour le choix des cartes
d’entrées/sorties qui s’est avéré 141 variables. Le nombre des cartes d’entrées/sorties par
rapport aux variables déterminées s’est résumé à quatre cartes TOR et une carte Analogique.
Par la suite vient la détermination des variables Pc Vue dont le nombre s’est résumé à 52
variables. En considérant les valeurs de seuil de la marche en manuel, nous avons après
extrapolation trouvé des valeurs de mise en marche et d’arrêt des pompes pour le
fonctionnement de la station en mode automatique.
Grâce à des sections de programme créées, pour une meilleure gestion de l’automatisme nous
avons eu à programmer l’automate. Par ailleurs le logiciel de supervision Pc Vue, après
création et animation des variables, nous avons eu à dessiner des équipements et ouvrages
(château d’eau, bâches, pompes) des vues de supervision de la station de pompage RG. Ces
vues permettront lors de la mise en place du projet de pouvoir piloter à distance la station de
pompage. L’avantage de ce projet est aussi de permettre à l’ONEA de réduire le nombre de ses
sites fonctionnant en mode manuel dans le seul but de pouvoir faire des gains de service. Bien
que la réalisation du projet reste en devenir, pour terminer nous recommandons que l’entreprise
dispose au sein de la station de pompage RG, un groupe électrogène qui assurera une continuité
de service permanente en cas de coupure électrique, pour desservir en eau la zone de Balkuy.
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 52
V. BIBLIOGRAPHIE
1. M., BERTRAND. Automate Programmable Industriel/ Techniques de l'Ingénieur. Google.
[En ligne] 2001. www.google.com.
2. schneider-electric. Guide des solutions d'automatisme. [En ligne] 2008. www.schneider-
electric.com.
3. Graphiste. Cahier des charges. www.studcrea.net. [En ligne] 2016. [Citation : 6 Juin 2016.]
4. L.BERGOUGNOUX. Automate Programmable Industriel. Google. [En ligne] 2005.
[Citation : 10 Octobre 2015.] www.google.com.
5. M.ROUSSEAU. Dossier de mise en oeuvre pour le TSX 37 en programmation Grafcet.
Google. [En ligne] 2006. [Citation : 10 Mars 2016.] www.google.com.
6. Wikipedia. [En ligne] 2016. [Citation : 2 Janvier 2016.] http://fr.m.wikipédia.org/wiki.
7. Néanne, Nicolas. [En ligne] 2013. [Citation : 15 Septembre 2015.] www.google.com.
8. TAYOU, Cédric. Conception de l'installation électrique et du système de contrôle-
commande de la station de relevage sur l'étage de KOROFINA. Ouagadougou : 2iE, 2015.
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 53
VI. ANNEXES
Annexe 1 : Schéma électrique d’un moteur triphasé couplé à un démarreur ATS 48
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 54
Annexe 2 : Variables automates
SCADA Variables Type R/W Origine Var. Modbus I/O sanslibellé
x Def_charg bit R ETOR %MW100:X0 %I1.0x Pres_tech bit R ETOR %MW100:X1 %I1.1x Mode_local_SPRG1 bit R ETOR %MW100:X2 %I1.2x Mode_local_SPRG2 bit R ETOR %MW100:X3 %I1.3
Pulse_ref_SPRG2 bit R ETOR %MW100:X4 %I1.4Pulse_e_bac bit R ETOR %MW100:X5 %I1.5Pulse_ref_SPRG1 bit R ETOR %MW100:X6 %I1.6Pulse_dis bit R ETOR %MW100:X7 %I1.7Poire_nb bit R ETOR %MW100:X8 %I1.8Poire_nh bit R ETOR %MW100:X9 %I1.9Res1_10 bit R ETOR %MW100:X10 %I1.10Res1_11 bit R ETOR %MW100:X11 %I1.11Res1_12 bit R ETOR %MW100:X12 %I1.12Res1_13 bit R ETOR %MW100:X13 %I1.13Res1_14 bit R ETOR %MW100:X14 %I1.14Res1_15 bit R ETOR %MW100:X15 %I1.15
x Pres_tension_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X0 %I2.0Res2_1 bit R ETOR %MW101:X1 %I2.1
x Def_transfo bit R ETOR %MW101:X2 %I2.2x P1_aut_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X3 %I2.3x P1_mar_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X4 %I2.4x P1_ok_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X5 %I2.5x P2_aut_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X6 %I2.6x P2_mar_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X7 %I2.7x P2_ok_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X8 %I2.8x P3_aut_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X9 %I2.9x P3_mar_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X10 %I2.10x P3_ok_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X11 %I2.11x P4_aut_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X12 %I2.12x P4_mar_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X13 %I2.13x P4_ok_SPRG1 bit R ETOR %MW101:X14 %I2.14
Res2_15 bit R ETOR %MW101:X15 %I2.15x Pres_tension_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X0 %I3.0x Pas_manque_eau bit R ETOR %MW102:X1 %I3.1x P1_aut_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X2 %I3.2x P1_mar_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X3 %I3.3x P1_ok_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X4 %I3.4x P2_aut_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X5 %I3.5x P2_mar_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X6 %I3.6x P2_ok_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X7 %I3.7x P3_aut_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X8 %I3.8
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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SCADA Variables Type R/W Origine Var. Modbus I/O sanslibellé
x P3_mar_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X9 %I3.9x P3_ok_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X10 %I3.10x P4_aut_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X11 %I3.11x P4_mar_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X12 %I3.12x P4_ok_SPRG2 bit R ETOR %MW102:X13 %I3.13
Res3_14 bit R ETOR %MW102:X14 %I3.14Res3_15 bit R ETOR %MW102:X15 %I3.15P5_aut_SPRG1 bit R ETOR %MW103:X0 %I4.0P5_mar_SPRG1 bit R ETOR %MW103:X1 %I4.1P5_ok_SPRG1 bit R ETOR %MW103:X2 %I4.2Res4_3 bit R ETOR %MW103:X3 %I4.3Res4_4 bit R ETOR %MW103:X4 %I4.4Res4_5 bit R ETOR %MW103:X5 %I4.5Res4_6 bit R ETOR %MW103:X6 %I4.6Res4_7 bit R ETOR %MW103:X7 %I4.7Res4_8 bit R ETOR %MW103:X8 %I4.8Res4_9 bit R ETOR %MW103:X9 %I4.9Res4_10 bit R ETOR %MW103:X10 %I4.10Res4_11 bit R ETOR %MW103:X11 %I4.11Res4_12 bit R ETOR %MW103:X12 %I4.12Res4_13 bit R ETOR %MW103:X13 %I4.13Res4_14 bit R ETOR %MW103:X14 %I4.14Res4_15 bit R ETOR %MW103:X15 %I4.15PLC_def_watchdog bit R INTERNE %MW104:X0PLC_def_batterie bit R INTERNE %MW104:X1PLC_def_rack bit R INTERNE %MW104:X2PLC_def_cpu bit R INTERNE %MW104:X3PLC_def_ter bit R INTERNE %MW104:X4PLC_def_slot1 bit R INTERNE %MW104:X5PLC_def_slot2 bit R INTERNE %MW104:X6PLC_def_slot3 bit R INTERNE %MW104:X7PLC_def_slot4 bit R INTERNE %MW104:X8PLC_def_slot5 bit R INTERNE %MW104:X9PLC_def_slot6 bit R INTERNE %MW104:X10PLC_def_slot7 bit R INTERNE %MW104:X11PLC_def_slot8 bit R INTERNE %MW104:X12PLC_def_slot9 bit R INTERNE %MW104:X13PLC_def_slot10 bit R INTERNE %MW104:X14PLC_def_general bit R INTERNE %MW104:X15Pres_tension_vanne bit R INTERNE %MW105:X0Mode_auto_vanne bit R INTERNE %MW105:X1Defaut_vanne bit R INTERNE %MW105:X2Vanne_fermee bit R INTERNE %MW105:X3
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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SCADA Variables Type R/W Origine Var. Modbus I/O sanslibellé
Vanne_ouverte bit R INTERNE %MW105:X4H_p_effectives bit R INTERNE %MW105:X5Res_bits_6 bit R INTERNE %MW105:X6Res_bits_7 bit R INTERNE %MW105:X7Res_bits_8 bit R INTERNE %MW105:X8Res_bits_9 bit R INTERNE %MW105:X9Res_bits_10 bit R INTERNE %MW105:X10Res_bits_11 bit R INTERNE %MW105:X11Res_bits_12 bit R INTERNE %MW105:X12Res_bits_13 bit R INTERNE %MW105:X13Res_bits_14 bit R INTERNE %MW105:X14Res_bits_15 bit R INTERNE %MW105:X15Mar_p1_SPRG1 bit W STOR x %Q5.0Mar_p2_SPRG1 bit W STOR x %Q5.1Mar_p3_SPRG1 bit W STOR x %Q5.2Mar_p4_SPRG1 bit W STOR x %Q5.3Mar_p5_SPRG1 bit W STOR x %Q5.4Mar_p1_SPRG2 bit W STOR x %Q6.0Mar_p2_SPRG2 bit W STOR x %Q6.1Mar_p3_SPRG2 bit W STOR x %Q6.2Mar_p4_SPRG2 bit W STOR x %Q6.3Led_def_com bit W STOR x %Q6.15
x Deb_e_bac Mot R EANA %MW106 %IW7.0x Deb_ref_SPRG2 Mot R EANA %MW107 %IW7.1x Deb_ref_SPRG1 Mot R EANA %MW108 %IW7.2x Deb_dis Mot R EANA %MW109 %IW7.3x Niv_res Mot R EANA %MW110 %IW7.4x Niv_bac Mot R EANA %MW111 %IW7.5
Res7_6 Mot R EANA %MW112 %IW7.6Res7_7 Mot R EANA %MW113 %IW7.7Res8_0 Mot R EANA %MW114 %IW8.0Res8_1 Mot R EANA %MW115 %IW8.1Res8_2 Mot R EANA %MW116 %IW8.2Res8_3 Mot R EANA %MW117 %IW8.3Res8_4 Mot R EANA %MW118 %IW8.4Res8_5 Mot R EANA %MW119 %IW8.5Res8_6 Mot R EANA %MW120 %IW8.6Res8_7 Mot R EANA %MW121 %IW8.7
x Vol_e_bac DblMot R INTERNE %MD122x Vol_ref_SPRG1 DblMot R INTERNE %MD124x Vol_ref_SPRG2 DblMot R INTERNE %MD126x Vol_dis DblMot R INTERNE %MD128x Tps_fct_p1_SPRG1 DblMot R INTERNE %MD130
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SCADA Variables Type R/W Origine Var. Modbus I/O sanslibellé
x Tps_fct_p2_SPRG1 DblMot R INTERNE %MD132x Tps_fct_p3_SPRG1 DblMot R INTERNE %MD134x Tps_fct_p4_SPRG1 DblMot R INTERNE %MD136x Tps_fct_p5_SPRG1 DblMot R INTERNE %MD138x Tps_fct_p1_SPRG2 DblMot R INTERNE %MD140x Tps_fct_p2_SPRG2 DblMot R INTERNE %MD142x Tps_fct_p3_SPRG2 DblMot R INTERNE %MD144x Tps_fct_p4_SPRG2 DblMot R INTERNE %MD146
Res1 Mot R INTERNE %MW148Res2 Mot R INTERNE %MW149Res3 Mot R INTERNE %MW150Res4 Mot R INTERNE %MW151Res5 Mot R INTERNE %MW152Res6 Mot R INTERNE %MW153
Annexe 3 : Variables PC vue
Variables
BRG VERS BRH
DEBIT_ENTREENIVEAUNIVEAU_AFFICHEVOLUMEVOLUME_ENTREE
CERG
DEBIT_ENTREEDEBIT_SORTIENIVEAUNIVEAU_AFFICHENIVEAU_BASNIVEAU_HAUTVOLUMEVOLUME_ENTREEVOLUME_SORTIE
PLC
DEF_BATTERIEDEF_CPUDEF_GENERALDEF_RACKDEF_SLOT1DEF_SLOT2DEF_SLOT3DEF_SLOT4DEF_SLOT5DEF_SLOT6
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VariablesDEF_SLOT7DEF_SLOT8DEF_SLOT9DEF_SLOT10DEF_TERDEF_WATCHDOGRESET_DEFAUTS
POMPE 1
AUTODEFAUTDMDE_ARRETDMDE_MARCHEMARCHETITRETPS_FCT
POMPE 2
AUTODEFAUTDMDE_ARRETDMDE_MARCHEMARCHETITRETPS_FCT
POMPE 3
AUTODEFAUTDMDE_ARRETDMDE_MARCHEMARCHETITRETPS_FCT
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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Annexe 4: Caractéristiques techniques automate TSX Micro, extrait du catalogueSCHNEIDER ELECTRIC
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Annexe 5: Module d’Entrée/Sortie TOR et ANA, automate TSX Micro extrait du catalogueSCHNEIDER ELECTRIC
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Annexe 6 : Table d’adressage associée aux variables modbus maître_PLC distant.et variables systèmes OPC
SCADA Variables Type R/W ORIGINEVar systèmes
OPCVar modbus
maîtreVar modbus PLC
distantx RG_mar_for_p1_sprG1 bit W INTERNE %M940 %MW380:X0 %MW380:X0x RG_arr_for_p1_sprG1 bit W INTERNE %M941 %MW380:X1 %MW380:X1x RG_mar_for_p2_sprG1 bit W INTERNE %M942 %MW380:X2 %MW380:X2x RG_arr_for_p2_sprG1 bit W INTERNE %M943 %MW380:X3 %MW380:X3x RG_mar_for_p3_sprG1 bit W INTERNE %M944 %MW380:X4 %MW380:X4x RG_arr_for_p3_sprG1 bit W INTERNE %M945 %MW380:X5 %MW380:X5x RG_mar_for_p4_sprG1 bit W INTERNE %M946 %MW380:X6 %MW380:X6x RG_arr_for_p4_sprG1 bit W INTERNE %M947 %MW380:X7 %MW380:X7x RG_mar_for_p5_sprG1 bit W INTERNE %M948 %MW380:X8 %MW380:X8x RG_arr_for_p5_sprG1 bit W INTERNE %M949 %MW380:X9 %MW380:X9x RG_mar_for_p1_sprG2 bit W INTERNE %M950 %MW380:X10 %MW380:X10x RG_arr_for_p1_sprG2 bit W INTERNE %M951 %MW380:X11 %MW380:X11x RG_mar_for_p2_sprG2 bit W INTERNE %M952 %MW380:X12 %MW380:X12x RG_arr_for_p2_sprG2 bit W INTERNE %M953 %MW380:X13 %MW380:X13x RG_mar_for_p3_sprG2 bit W INTERNE %M954 %MW380:X14 %MW380:X14x RG_arr_for_p3_sprG2 bit W INTERNE %M955 %MW380:X15 %MW380:X15x RG_mar_for_p4_sprG2 bit W INTERNE %M956 %MW381:X0 %MW381:X0x RG_arr_for_p4_sprG2 bit W INTERNE %M957 %MW381:X1 %MW381:X1
RG_actualisation_bits_mar_sprG1 bit W INTERNE %M958 %MW381:X2 %MW381:X2RG_bit_mar_1p_sprG1 bit W INTERNE %M959 %MW381:X3 %MW381:X3RG_bit_mar_2p_sprG1 bit W INTERNE %M960 %MW381:X4 %MW381:X4RG_bit_mar_3p_sprG1 bit W INTERNE %M961 %MW381:X5 %MW381:X5RG_bit_mar_4p_sprG1 bit W INTERNE %M962 %MW381:X6 %MW381:X6RG_res_cmd_2_7 bit W INTERNE %M963 %MW381:X7 %MW381:X7RG_res_cmd_2_8 bit W INTERNE %M964 %MW381:X8 %MW381:X8RG_res_cmd_2_9 bit W INTERNE %M965 %MW381:X9 %MW381:X9RG_res_cmd_2_10 bit W INTERNE %M966 %MW381:X10 %MW381:X10
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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SCADA Variables Type R/W ORIGINEVar systèmes
OPCVar modbus
maîtreVar modbus PLC
distantRG_res_cmd_2_11 bit W INTERNE %M967 %MW381:X11 %MW381:X11RG_res_cmd_2_12 bit W INTERNE %M968 %MW381:X12 %MW381:X12RG_res_cmd_2_13 bit W INTERNE %M969 %MW381:X13 %MW381:X13RG_res_cmd_2_14 bit W INTERNE %M970 %MW381:X14 %MW381:X14
x RG_reset_defauts bit W INTERNE %M971 %MW381:X15 %MW381:X15
SCADA Variables Type R/W ORIGINE Var systemes OPC Var modbus maître Var modbus PLC distantx RG_def_charg bit R ETOR %M2376 %MW1594:X0 %MW100:X0x RG_pres_tech bit R ETOR %M2377 %MW1594:X1 %MW100:X1x RG_mode_local_sprG1 bit R ETOR %M2378 %MW1594:X2 %MW100:X2
RG_mode_local_sprG2 bit R ETOR %M2379 %MW1594:X3 %MW100:X3RG_pulse_ref_sprG2 bit R ETOR %M2380 %MW1594:X4 %MW100:X4RG_pulse_e_bac bit R ETOR %M2381 %MW1594:X5 %MW100:X5RG_pulse_ref_sprG1 bit R ETOR %M2382 %MW1594:X6 %MW100:X6RG_pulse_dis bit R ETOR %M2383 %MW1594:X7 %MW100:X7RG_poire_nb bit R ETOR %M2384 %MW1594:X8 %MW100:X8RG_poire_nh bit R ETOR %M2385 %MW1594:X9 %MW100:X9RG_res1_10 bit R ETOR %M2386 %MW1594:X10 %MW100:X10RG_res1_11 bit R ETOR %M2387 %MW1594:X11 %MW100:X11RG_res1_12 bit R ETOR %M2388 %MW1594:X12 %MW100:X12RG_res1_13 bit R ETOR %M2389 %MW1594:X13 %MW100:X13RG_res1_14 bit R ETOR %M2390 %MW1594:X14 %MW100:X14RG_res1_15 bit R ETOR %M2391 %MW1594:X15 %MW100:X15
x RG_pres_tension_sprG1 bit R ETOR %M2392 %MW1595:X0 %MW101:X0RG_res2_1 bit R ETOR %M2393 %MW1595:X1 %MW101:X1
x RG_def_transfo bit R ETOR %M2394 %MW1595:X2 %MW101:X2x RG_p1_aut_sprG1 bit R ETOR %M2395 %MW1595:X3 %MW101:X3x RG_p1_mar_sprG1 bit R ETOR %M2396 %MW1595:X4 %MW101:X4x RG_p1_ok_sprG1 bit R ETOR %M2397 %MW1595:X5 %MW101:X5
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SCADA Variables Type R/W ORIGINE Var systemes OPC Var modbus maître Var modbus PLC distantx RG_p2_aut_sprG1 bit R ETOR %M2398 %MW1595:X6 %MW101:X6x RG_p2_mar_sprG1 bit R ETOR %M2399 %MW1595:X7 %MW101:X7x RG_p2_ok_sprG1 bit R ETOR %M2400 %MW1595:X8 %MW101:X8x RG_p3_aut_sprG1 bit R ETOR %M2401 %MW1595:X9 %MW101:X9x RG_p3_mar_sprG1 bit R ETOR %M2402 %MW1595:X10 %MW101:X10x RG_p3_ok_sprG1 bit R ETOR %M2403 %MW1595:X11 %MW101:X11x RG_p4_aut_sprG1 bit R ETOR %M2404 %MW1595:X12 %MW101:X12x RG_p4_mar_sprG1 bit R ETOR %M2405 %MW1595:X13 %MW101:X13x RG_p4_ok_sprG1 bit R ETOR %M2406 %MW1595:X14 %MW101:X14
RG_res2_15 bit R ETOR %M2407 %MW1595:X15 %MW101:X15x RG_pres_tension_sprG2 bit R ETOR %M2408 %MW1596:X0 %MW102:X0x RG_pas_manque_eau bit R ETOR %M2409 %MW1596:X1 %MW102:X1x RG_p1_aut_sprG2 bit R ETOR %M2410 %MW1596:X2 %MW102:X2x RG_p1_mar_sprG2 bit R ETOR %M2411 %MW1596:X3 %MW102:X3x RG_p1_ok_sprG2 bit R ETOR %M2412 %MW1596:X4 %MW102:X4x RG_p2_aut_sprG2 bit R ETOR %M2413 %MW1596:X5 %MW102:X5x RG_p2_mar_sprG2 bit R ETOR %M2414 %MW1596:X6 %MW102:X6x RG_p2_ok_sprG2 bit R ETOR %M2415 %MW1596:X7 %MW102:X7x RG_p3_aut_sprG2 bit R ETOR %M2416 %MW1596:X8 %MW102:X8x RG_p3_mar_sprG2 bit R ETOR %M2417 %MW1596:X9 %MW102:X9x RG_p3_ok_sprG2 bit R ETOR %M2418 %MW1596:X10 %MW102:X10x RG_p4_aut_sprG2 bit R ETOR %M2419 %MW1596:X11 %MW102:X11x RG_p4_mar_sprG2 bit R ETOR %M2420 %MW1596:X12 %MW102:X12x RG_p4_ok_sprG2 bit R ETOR %M2421 %MW1596:X13 %MW102:X13
RG_res3_14 bit R ETOR %M2422 %MW1596:X14 %MW102:X14RG_res3_15 bit R ETOR %M2423 %MW1596:X15 %MW102:X15
x RG_p5_aut_sprG1 bit R ETOR %M2424 %MW1597:X0 %MW103:X0x RG_p5_mar_sprG1 bit R ETOR %M2425 %MW1597:X1 %MW103:X1x RG_p5_ok_sprG1 bit R ETOR %M2426 %MW1597:X2 %MW103:X2
RG_res4_3 bit R INTERNE %M2427 %MW1597:X3 %MW103:X3RG_res4_4 bit R INTERNE %M2428 %MW1597:X4 %MW103:X4RG_res4_5 bit R INTERNE %M2429 %MW1597:X5 %MW103:X5RG_res4_6 bit R INTERNE %M2430 %MW1597:X6 %MW103:X6
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 64
SCADA Variables Type R/W ORIGINE Var systemes OPC Var modbus maître Var modbus PLC distantRG_res4_7 bit R INTERNE %M2431 %MW1597:X7 %MW103:X7RG_res4_8 bit R INTERNE %M2432 %MW1597:X8 %MW103:X8RG_res4_9 bit R INTERNE %M2433 %MW1597:X9 %MW103:X9RG_res4_10 bit R INTERNE %M2434 %MW1597:X10 %MW103:X10RG_res4_11 bit R INTERNE %M2435 %MW1597:X11 %MW103:X11RG_res4_12 bit R INTERNE %M2436 %MW1597:X12 %MW103:X12RG_res4_13 bit R INTERNE %M2437 %MW1597:X13 %MW103:X13RG_res4_14 bit R INTERNE %M2438 %MW1597:X14 %MW103:X14RG_res4_15 bit R INTERNE %M2439 %MW1597:X15 %MW103:X15RG_plc_def_watchdog bit R INTERNE %M2440 %MW1598:X0 %MW104:X0RG_plc_def_batterie bit R INTERNE %M2441 %MW1598:X1 %MW104:X1RG_plc_def_rack bit R INTERNE %M2442 %MW1598:X2 %MW104:X2RG_plc_def_cpu bit R INTERNE %M2443 %MW1598:X3 %MW104:X3RG_plc_def_ter bit R INTERNE %M2444 %MW1598:X4 %MW104:X4RG_plc_def_slot1 bit R INTERNE %M2445 %MW1598:X5 %MW104:X5RG_plc_def_slot2 bit R INTERNE %M2446 %MW1598:X6 %MW104:X6RG_plc_def_slot3 bit R INTERNE %M2447 %MW1598:X7 %MW104:X7RG_plc_def_slot4 bit R INTERNE %M2448 %MW1598:X8 %MW104:X8RG_plc_def_slot5 bit R INTERNE %M2449 %MW1598:X9 %MW104:X9RG_plc_def_slot6 bit R INTERNE %M2450 %MW1598:X10 %MW104:X10RG_plc_def_slot7 bit R INTERNE %M2451 %MW1598:X11 %MW104:X11RG_plc_def_slot8 bit R INTERNE %M2452 %MW1598:X12 %MW104:X12RG_plc_def_slot9 bit R INTERNE %M2453 %MW1598:X13 %MW104:X13RG_plc_def_slot10 bit R INTERNE %M2454 %MW1598:X14 %MW104:X14RG_plc_def_general bit R INTERNE %M2455 %MW1598:X15 %MW104:X15RG_pres_tension_vanne bit R INTERNE %M2456 %MW1599:X0 %MW105:X0RG_mode_auto_vanne bit R INTERNE %M2457 %MW1599:X1 %MW105:X1RG_defaut_vanne bit R INTERNE %M2458 %MW1599:X2 %MW105:X2RG_vanne_fermee bit R INTERNE %M2459 %MW1599:X3 %MW105:X3RG_vanne_ouverte bit R INTERNE %M2460 %MW1599:X4 %MW105:X4RG_h_p_effectives bit R INTERNE %M2461 %MW1599:X5 %MW105:X5RG_res_bits_6 bit R INTERNE %M2462 %MW1599:X6 %MW105:X6RG_res_bits_7 bit R INTERNE %M2463 %MW1599:X7 %MW105:X7
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
Lucien Georland BATCHI/M2B GEE/Promotion 2015 65
SCADA Variables Type R/W ORIGINE Var systemes OPC Var modbus maître Var modbus PLC distantRG_res_bits_8 bit R INTERNE %M2464 %MW1599:X8 %MW105:X8RG_res_bits_9 bit R INTERNE %M2465 %MW1599:X9 %MW105:X9RG_res_bits_10 bit R INTERNE %M2466 %MW1599:X10 %MW105:X10RG_res_bits_11 bit R INTERNE %M2467 %MW1599:X11 %MW105:X11RG_res_bits_12 bit R INTERNE %M2468 %MW1599:X12 %MW105:X12RG_res_bits_13 bit R INTERNE %M2469 %MW1599:X13 %MW105:X13RG_res_bits_14 bit R INTERNE %M2470 %MW1599:X14 %MW105:X14RG_res_bits_15 bit R INTERNE %M2471 %MW1599:X15 %MW105:X15
x RG_deb_e_bac Mot R EANA %MW1600 %MW1600 %MW106x RG_deb_ref_sprG2 Mot R EANA %MW1601 %MW1601 %MW107x RG_deb_ref_sprG1 Mot R EANA %MW1602 %MW1602 %MW108x RG_deb_dis Mot R EANA %MW1603 %MW1603 %MW109x RG_niv_res Mot R EANA %MW1604 %MW1604 %MW110x RG_niv_bac Mot R EANA %MW1605 %MW1605 %MW111
RG_res7_6 Mot R EANA %MW1606 %MW1606 %MW112RG_res7_7 Mot R EANA %MW1607 %MW1607 %MW113RG_res8_0 Mot R EANA %MW1608 %MW1608 %MW114RG_res8_1 Mot R EANA %MW1609 %MW1609 %MW115RG_res8_2 Mot R EANA %MW1610 %MW1610 %MW116RG_res8_3 Mot R EANA %MW1611 %MW1611 %MW117RG_res8_4 Mot R EANA %MW1612 %MW1612 %MW118RG_res8_5 Mot R EANA %MW1613 %MW1613 %MW119RG_res8_6 Mot R EANA %MW1614 %MW1614 %MW120RG_res8_7 Mot R EANA %MW1615 %MW1615 %MW121
x RG_vol_e_bac DblMot R INTERNE %MD1616 %MD1616 %MD122x RG_vol_ref_sprG1 DblMot R INTERNE %MD1618 %MD1618 %MD124
RG_vol_ref_sprG2 DblMot R INTERNE %MD1620 %MD1620 %MD126x RG_vol_dis DblMot R INTERNE %MD1622 %MD1622 %MD128x RG_tps_fct_p1_sprG1 DblMot R INTERNE %MD1624 %MD1624 %MD128x RG_tps_fct_p2_sprG1 DblMot R INTERNE %MD1628 %MD1628 %MD130x RG_tps_fct_p3_sprG1 DblMot R INTERNE %MD1630 %MD1630 %MD132x RG_tps_fct_p4_sprG1 DblMot R INTERNE %MD1632 %MD1632 %MD134x RG_tps_fct_p5_sprG1 DblMot R INTERNE %MD1634 %MD1634 %MD136
Intégration du réservoir G dans le système de télégestion existant de l’ONEA
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SCADA Variables Type R/W ORIGINE Var systemes OPC Var modbus maître Var modbus PLC distantx RG_tps_fct_p1_sprG2 DblMot R INTERNE %MD1636 %MD1636 %MD138x RG_tps_fct_p2_sprG2 DblMot R INTERNE %MD1638 %MD1638 %MD140x RG_tps_fct_p3_sprG2 DblMot R INTERNE %MD1640 %MD1640 %MD142x RG_tps_fct_p4_sprG2 DblMot R INTERNE %MD1642 %MD1642 %MD144
RG_res1 Mot R INTERNE %MW1644 %MW1644 %MW146RG_res2 Mot R INTERNE %MW1645 %MW1645 %MW147RG_res3 Mot R INTERNE %MW1646 %MW1646 %MW148RG_res4 Mot R INTERNE %MW1647 %MW1647 %MW149RG_res5 Mot R INTERNE %MW1648 %MW1648 %MW150RG_res6 Mot R INTERNE %MW1649 %MW1649 %MW151
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Annexe 7 : Programme bits_r_opc et bits_w_opc.
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Annexe 8 : Grafcet de lecture des sites esclaves.
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Annexe 9 : Synoptique de la vue de supervision de SPRG1
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Annexe 10 : Synoptique d’une vue de supervision animée de SPRG2
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Annexe 11 : Coût du matériel
Désignation Quantité Prix unitaire
TSX 37 21 1 796 596,89
TSXDEZ32D2 2 470 512,53
TSXDSZ32T2 1 753 988,33
TSXDSZ08T2 1 205 943,42
TSXAEZ802 1 495 335,35
TOTAL 2 722 376,52