KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

12
Name: Klasse/Jahrgang: Standardisierte kompetenzorientierte schriftliche Reife- und Diplomprüfung AHS 15. Jänner 2015 Französisch ( B2 ) Lesen öffentliches Dokument

Transcript of KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

Page 1: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

Name:

Klasse/Jahrgang:

Standardisierte kompetenzorientierte schriftliche Reife- und Diplomprüfung

AHS

15. Jänner 2015

Französisch (B2)

Lesen

öffentliches Dokument

Page 2: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

1

Hinweise zur Aufgabenbearbeitung

Sehr geehrte Kandidatin, sehr geehrter Kandidat!

Dieses Aufgabenheft enthält vier Aufgaben.

Verwenden Sie für Ihre Arbeit einen schwarzen oder blauen Stift.

Schreiben Sie Ihre Antworten ausschließlich auf das dafür vorgesehene Antwortblatt. Beachten Sie dazu die Anweisungen der jeweiligen Aufgabenstellung. Sie können im Aufgabenheft Notizen machen. Diese werden bei der Beurteilung nicht berücksichtigt.

Schreiben Sie bitte Ihren Namen in das vorgesehene Feld auf dem Antwortblatt.

Bei der Bearbeitung der Aufgaben sind keine Hilfsmittel erlaubt.

Kreuzen Sie bei Aufgaben, die Kästchen vorgeben, jeweils nur ein Kästchen an. Haben Sie versehentlich ein falsches Kästchen angekreuzt, malen Sie dieses vollständig aus und kreuzen Sie das richtige Kästchen an.

A B C X D

Möchten Sie ein bereits von Ihnen ausgemaltes Kästchen als Antwort wählen, kreisen Sie dieses Kästchen ein.

A B C D

Schreiben Sie Ihre Antworten bei Aufgaben, die das Eintragen von einzelnen Buchstaben verlangen, leserlich und in Blockbuchstaben. Falls Sie eine Antwort korrigieren möchten, malen Sie das Kästchen aus und schreiben Sie den richtigen Buchstaben rechts neben das Kästchen.

B FG

Falls Sie bei den Aufgaben, die Sie mit einem bzw. bis zu maximal vier Wörtern beantworten können, eine Antwort korrigieren möchten, streichen Sie bitte die falsche Antwort durch und schreiben Sie die richtige daneben oder darunter. Alles, was nicht durchgestrichen ist, zählt zur Antwort.

falsche Antwort richtige Antwort

Beachten Sie, dass bei der Testmethode Richtig/Falsch/Begründung beide Teile (Richtig/Falsch und Die ersten vier Wörter) korrekt sein müssen, um mit einem Punkt bewertet werden zu können.

Jede richtige Antwort wird mit einem Punkt bewertet. Bei jeder Aufgabe finden Sie eine Angabe zu den maximal erreichbaren Punkten.

Viel Erfolg!

öffentliches Dokument

Page 3: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

1

2

ANTWORTBLATT

NAME:

Ma petite entrepriseVon der

Lehrperson auszufüllen

0 A B C D X richtig falsch

1 A B C D

2 A B C D

3 A B C D

4 A B C D

5 A B C D

6 A B C D

___ / 6 P.

Paris-Dakar : la course au savoirVon der

Lehrperson auszufüllen

0 A B C D X richtig falsch

1 A B C D

2 A B C D

3 A B C D

4 A B C D

5 A B C D

___ / 5 P.

öffentliches Dokument

Page 4: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

3

4

ANTWORTBLATT

NAME:

___ von 24 P.

Chasse aux anglicismes Von der Lehrperson auszufüllen

richtig falsch richtig falsch richtig falsch richtig falsch

0 1 2 3 1 2 3

B4 5 6 4 5 6

___ / 6 P.

Johnny Hallyday Von der Lehrperson auszufüllen

richtig falsch richtig falsch richtig falsch richtig falsch

0 1 2 3 1 2 3

H4 5 6 7 4 5 6 7

___ / 7P.

öffentliches Dokument

Page 5: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

4

1 6 P.Lisez le texte sur Jérémy Emsellem, un étudiant qui est aussi chef d’entreprise, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-6). Mettez une croix (T) dans la bonne case sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Ma petite entrepriseÀ 24 ans, cet étudiant en 4ème année de webmarketing à Sup de pub* a lancé sa propre marque de bonnets et d’écharpes tricotés main et sur mesure, Golden Hook. Avec un concept pour le moins original : les produits sont confectionnés par des grands-mères. Portrait d’un étudiant pas comme les autres.

Point de départ : l’apprentissage du tricot. Il y a 5 ans, Jérémy découvre le tricot et commence à se confectionner ses propres bonnets. Pas vraiment une réussite au début, jusqu’au jour où « j’ai tricoté un joli bonnet. Un ami m’a demandé de lui en faire un, puis ensuite on a commencé à me passer des commandes. » Avec au choix, le coloris, la forme… Du 100 % sur mesure. Maison de retraite. « En rendant visite à ma grand-tante en maison de retraite, je me suis dit qu’il fallait aider toutes ces grands-mères qui s’ennuient mais qui ont le savoir-faire. » Mélangez donc le tricot et les grands-mères et vous obtenez Golden Hook : des bonnets et des écharpes sur mesure confectionnés par la grand-mère de votre choix. Avec de la laine issue d’élevages du Sud de la France, « loin de la tendance made in China actuelle. » Comptez en moyenne 45 € pour un bonnet et 80 € pour une écharpe. Golden Hook prend forme lors de sa 1ère année à l’ESP* grâce au cours de Conduite personnelle d’actions professionnelles (CPAP) où « il fallait réaliser une action de communication pour une petite structure. » L’étudiant repense à son concept de bonnets et de grands-mères. « Je me suis dit que c’était peut-être une bonne idée. Cela m’a forcé à y réfléchir, à faire une étude de marché, des tendances de consommation… » Il ne manquait plus que la société et les grands-mères. Grâce à un emprunt à la banque, Jérémy monte son entreprise en 2006-2007. Hiver 2008. « C’était notre hiver test. » Sans communication, Golden Hook, grâce à ses 10 grands-mères, vend ses 300 premiers bonnets. Un joli succès qui laisse présager la suite de l’aventure. L’entreprise grossit grâce à de nouveaux actionnaires. Aujourd’hui, 6 personnes travaillent pour la marque. Étudiant et PDG. « Mon atout, c’est que j’applique mes études tous les jours au sein de ma société. Mais c’est vrai que je ne pensais pas qu’une action de CPAP deviendrait une vraie société. » Et ses journées ressemblent davantage à celles d’un chef d’entreprise qu’à celles d’un étudiant : experts-comptables, avocats d’affaires, management du personnel… « Et ce n’est pas facile de donner des ordres à des salariés qui ont le même âge que moi. Et puis, il faut savoir anticiper, il y a toujours un problème et les choses mettent plus de temps à se réaliser. » Avenir. À court terme, cet étudiant songe à continuer ses études et à développer sa marque à l’international. « L’idée, c’est de créer un gang de mamies à travers le monde. » D’ici quelques années, Jérémy espère que Golden Hook pourra s’autogérer. Parce que l’étudiant ne compte pas s’arrêter à ses moutons et ses mamies…

Si vous souhaitez commander votre bonnet, choisir votre grand-mère et avoir chaud pour l’hiver : www.goldenhook.fr

* Sup de pub ou ESP = Ecole Supérieure de Publicité

öffentliches Dokument

Page 6: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

5

(Fortsetzung 1) 6 P.Lisez le texte sur Jérémy Emsellem, un étudiant qui est aussi chef d’entreprise, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-6). Mettez une croix (T) dans la bonne case sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Ma petite entrepriseÀ 24 ans, cet étudiant en 4ème année de webmarketing à Sup de pub* a lancé sa propre marque de bonnets et d’écharpes tricotés main et sur mesure, Golden Hook. Avec un concept pour le moins original : les produits sont confectionnés par des grands-mères. Portrait d’un étudiant pas comme les autres.

Point de départ : l’apprentissage du tricot. Il y a 5 ans, Jérémy découvre le tricot et commence à se confectionner ses propres bonnets. Pas vraiment une réussite au début, jusqu’au jour où « j’ai tricoté un joli bonnet. Un ami m’a demandé de lui en faire un, puis ensuite on a commencé à me passer des commandes. » Avec au choix, le coloris, la forme… Du 100 % sur mesure. Maison de retraite. « En rendant visite à ma grand-tante en maison de retraite, je me suis dit qu’il fallait aider toutes ces grands-mères qui s’ennuient mais qui ont le savoir-faire. » Mélangez donc le tricot et les grands-mères et vous obtenez Golden Hook : des bonnets et des écharpes sur mesure confectionnés par la grand-mère de votre choix. Avec de la laine issue d’élevages du Sud de la France, « loin de la tendance made in China actuelle. » Comptez en moyenne 45 € pour un bonnet et 80 € pour une écharpe. Golden Hook prend forme lors de sa 1ère année à l’ESP* grâce au cours de Conduite personnelle d’actions professionnelles (CPAP) où « il fallait réaliser une action de communication pour une petite structure. » L’étudiant repense à son concept de bonnets et de grands-mères. « Je me suis dit que c’était peut-être une bonne idée. Cela m’a forcé à y réfléchir, à faire une étude de marché, des tendances de consommation… » Il ne manquait plus que la société et les grands-mères. Grâce à un emprunt à la banque, Jérémy monte son entreprise en 2006-2007. Hiver 2008. « C’était notre hiver test. » Sans communication, Golden Hook, grâce à ses 10 grands-mères, vend ses 300 premiers bonnets. Un joli succès qui laisse présager la suite de l’aventure. L’entreprise grossit grâce à de nouveaux actionnaires. Aujourd’hui, 6 personnes travaillent pour la marque. Étudiant et PDG. « Mon atout, c’est que j’applique mes études tous les jours au sein de ma société. Mais c’est vrai que je ne pensais pas qu’une action de CPAP deviendrait une vraie société. » Et ses journées ressemblent davantage à celles d’un chef d’entreprise qu’à celles d’un étudiant : experts-comptables, avocats d’affaires, management du personnel… « Et ce n’est pas facile de donner des ordres à des salariés qui ont le même âge que moi. Et puis, il faut savoir anticiper, il y a toujours un problème et les choses mettent plus de temps à se réaliser. » Avenir. À court terme, cet étudiant songe à continuer ses études et à développer sa marque à l’international. « L’idée, c’est de créer un gang de mamies à travers le monde. » D’ici quelques années, Jérémy espère que Golden Hook pourra s’autogérer. Parce que l’étudiant ne compte pas s’arrêter à ses moutons et ses mamies…

Si vous souhaitez commander votre bonnet, choisir votre grand-mère et avoir chaud pour l’hiver : www.goldenhook.fr

* Sup de pub ou ESP = Ecole Supérieure de Publicité

0 Les objets vendus par Jérémy sont fabriqués par :

A lui-même.B d’autres étudiants.C quelqu’un de sa famille.D de vieilles dames.

1 Au commencement, les objets qu’il fabrique lui-même :

A n’ont pas beaucoup de succès.B se vendent tout de suite bien.C sont vendus très bon marché. D sont de toutes les couleurs.

2 Dans l’entreprise de Jérémy, le client :

A achète des accessoires bon marché. B achète des accessoires fabriqués écologiquement.C choisit les matières premières des accessoires.D choisit les personnes qui fabriquent les accessoires.

3 Jérémy travaille à la création de l’entreprise pendant :

A un stage dans une banque. B ses études à l’université. C un stage dans une agence de publicité.D ses études de droit.

4 L’avantage pour Jérémy, c’est qu’il :

A peut travailler avec des gens de son âge.B a beaucoup d’experts qui travaillent pour lui.C met ses connaissances en pratique. D est capable de prévoir les difficultés.

5 La vie quotidienne de Jérémy est plutôt comme celle d’un :

A juriste.B travailleur social.C étudiant normal.D homme d’affaires.

6 Pour Jérémy, l’étape suivante sera de/d’ :

A développer un réseau à l’étranger. B arrêter ses études.C continuer à diriger seul son entreprise.D commencer un élevage d’animaux.

öffentliches Dokument

Page 7: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

6

2 5 P.Lisez le texte sur un projet de développement en Afrique, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-5). Mettez une croix () dans la bonne case sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Paris-Dakar : la course au savoirAntoine, Corentin et Jonas, 18 et 19 ans, sont arrivés fin janvier à Dakar. Ils sont heureux d’avoir quitté la froidure de la France pour retrouver la chaleur du Sénégal en pleine saison sèche (22 à 30°C). L’année dernière, ils étaient déjà venus avec leur classe du lycée de la Solidarité Internationale de Paris (LSI) pour une semaine. Cette fois-ci, leur séjour va durer trois mois. N’allez pas croire que nos jeunes gens sont là pour jouer aux touristes comme la majorité des « toubabs » (les blancs) de métropole. Ils ne visitent pas en groupe le marché, le port, le quartier chic des ambassades ou l’incontournable Île de Gorée, qui fut le point de départ d’une vie d’esclaves pour des dizaines de milliers d’Africains.

Loin du brouhaha du centre-ville rythmé par les klaxons des voitures et des cars de tourisme, notre trio travaille à Pikine. En quelques années, cette grande banlieue nord est devenue aussi peuplée que la capitale (plus d’un million d’habitants). Dans cette ville champignon africaine, qui fut longtemps un lieu de logement des Sénégalais migrant vers Dakar, Antoine, Corentin et Jonas vont de Pikine 12 à Yeumbel 2, deux écoles primaires qui scolarisent 1300 enfants entre 7 et 12 ans. À l’image des établissements de nos ZEP, ces groupes scolaires ne sont pas flambant neufs. Pikine 12 commence à subir le poids des années, mais aussi l’effet de la brise maritime qui a délavé le panneau d’entrée où s’inscrit le nom de l’école. Le mur d’enceinte a des brèches par

où se faufilent rôdeurs et animaux errants comme des chiens ou des chèvres. À travers les volets bleus écaillés des classes, on entend les enfants répéter en chœur les leçons des enseignants. « Ici, ce n’est pas comme chez nous. Il n’y a pas de grands bâtiments et les classes se trouvent dans des petites maisons en béton qui entourent la cour de récréation en terre battue », explique Jonas. « Il y a une centaine d’enfants pour un seul instituteur. Comme il n’y a pas assez d’écoles, on bourre les classes. C’est dingue, mais vaut mieux que les gamins soient en cours qu’à traîner dans les rues. » C’est pour ces enfants et leurs enseignants que les trois jeunes doivent monter dans chaque établissement une salle informatique avec une vingtaine d’ordinateurs installés en réseau et connectés à l’Internet par l’ADSL. Ils assurent également la maintenance du matériel et la formation des enseignants en collaboration avec Cauris, association sénégalaise pour le développement numérique dans les écoles, et l’association française Diiara qui fournit le matériel informatique. Ils sont aidés par Charles et Kévin, deux pros de l’informatique qui les ont guidés dans les méandres des PC au sein du lycée avant leur départ. Philippe Taburet, initiateur du LSI et professeur, connaît bien les deux formateurs : « Ils ont été mes élèves au lycée autogéré de Paris. Je peux compter sur eux à tous les niveaux, aussi bien en informatique, domaine où ils excellent, qu’au niveau relationnel. Ils seront un peu les grands frères d’Antoine, Corentin et Jonas. »

öffentliches Dokument

Page 8: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

7

(Fortsetzung 2) 5 P.Lisez le texte sur un projet de développement en Afrique, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-5). Mettez une croix () dans la bonne case sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Paris-Dakar : la course au savoirAntoine, Corentin et Jonas, 18 et 19 ans, sont arrivés fin janvier à Dakar. Ils sont heureux d’avoir quitté la froidure de la France pour retrouver la chaleur du Sénégal en pleine saison sèche (22 à 30°C). L’année dernière, ils étaient déjà venus avec leur classe du lycée de la Solidarité Internationale de Paris (LSI) pour une semaine. Cette fois-ci, leur séjour va durer trois mois. N’allez pas croire que nos jeunes gens sont là pour jouer aux touristes comme la majorité des « toubabs » (les blancs) de métropole. Ils ne visitent pas en groupe le marché, le port, le quartier chic des ambassades ou l’incontournable Île de Gorée, qui fut le point de départ d’une vie d’esclaves pour des dizaines de milliers d’Africains.

Loin du brouhaha du centre-ville rythmé par les klaxons des voitures et des cars de tourisme, notre trio travaille à Pikine. En quelques années, cette grande banlieue nord est devenue aussi peuplée que la capitale (plus d’un million d’habitants). Dans cette ville champignon africaine, qui fut longtemps un lieu de logement des Sénégalais migrant vers Dakar, Antoine, Corentin et Jonas vont de Pikine 12 à Yeumbel 2, deux écoles primaires qui scolarisent 1300 enfants entre 7 et 12 ans. À l’image des établissements de nos ZEP, ces groupes scolaires ne sont pas flambant neufs. Pikine 12 commence à subir le poids des années, mais aussi l’effet de la brise maritime qui a délavé le panneau d’entrée où s’inscrit le nom de l’école. Le mur d’enceinte a des brèches par

où se faufilent rôdeurs et animaux errants comme des chiens ou des chèvres. À travers les volets bleus écaillés des classes, on entend les enfants répéter en chœur les leçons des enseignants. « Ici, ce n’est pas comme chez nous. Il n’y a pas de grands bâtiments et les classes se trouvent dans des petites maisons en béton qui entourent la cour de récréation en terre battue », explique Jonas. « Il y a une centaine d’enfants pour un seul instituteur. Comme il n’y a pas assez d’écoles, on bourre les classes. C’est dingue, mais vaut mieux que les gamins soient en cours qu’à traîner dans les rues. » C’est pour ces enfants et leurs enseignants que les trois jeunes doivent monter dans chaque établissement une salle informatique avec une vingtaine d’ordinateurs installés en réseau et connectés à l’Internet par l’ADSL. Ils assurent également la maintenance du matériel et la formation des enseignants en collaboration avec Cauris, association sénégalaise pour le développement numérique dans les écoles, et l’association française Diiara qui fournit le matériel informatique. Ils sont aidés par Charles et Kévin, deux pros de l’informatique qui les ont guidés dans les méandres des PC au sein du lycée avant leur départ. Philippe Taburet, initiateur du LSI et professeur, connaît bien les deux formateurs : « Ils ont été mes élèves au lycée autogéré de Paris. Je peux compter sur eux à tous les niveaux, aussi bien en informatique, domaine où ils excellent, qu’au niveau relationnel. Ils seront un peu les grands frères d’Antoine, Corentin et Jonas. »

0 Antoine, Corentin et Jonas sont au Sénégal :

A pour la première fois.B pour une semaine.C pour une année.D pour la deuxième fois.

1 Le but de leur voyage est :

A autre que celui des autres visiteurs. B de travailler comme assistants de langue.C de faire des recherches sur l’histoire de l’esclavage.D touristique, mais pas exclusivement.

2 Les écoles à Pikine :

A viennent d’être rénovées.B vont bientôt être rénovées.C ne peuvent plus être rénovées.D ont besoin d’être rénovées.

3 Les élèves suivent les cours :

A dans un seul bâtiment. B dans deux grands bâtiments.C dans plusieurs bâtiments. D dans une cour au milieu des bâtiments.

4 La situation dans les classes est difficile à cause :

A des élèves d’âges différents.B du grand nombre d’élèves.C des élèves qui sont très pauvres.D des nombreux conflits parmi les élèves.

5 Après la visite des trois Français, les écoles auront :

A des ordinateurs dans des classes. B accès à un réseau de bibliothèques.C plus de salles pour l’enseignement.D des salles plus grandes pour les classes.

öffentliches Dokument

Page 9: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

8

3 6 P.Lisez le texte sur la lutte contre les mots anglais dans la langue française. Il manque certains éléments. Choisissez les éléments corrects (A-I) pour chaque blanc (1-6). Il y a deux éléments dont vous n’aurez pas besoin. Ecrivez vos réponses dans les cases prévues sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Chasse aux anglicismesLe « ramdam » fait le « buzz »

Chaque jour, la technologie évolue et, en même temps, fait évoluer la langue anglaise. Or les Français, surtout les jeunes, ressentent le besoin d’innover dans leur langue pour (0) ___ d’outre-Atlantique, qu’elles soient informatiques ou du domaine de la communication. Ces nouvelles inventions linguistiques permettent à la langue française de s’enrichir et de se moderniser.

Alain Joyandet, secrétaire d’État français à la Coopération et à la Francophonie, a présenté, le 30 mars, les prix du concours « Francomot » destiné à (1) ___ à plusieurs mots anglo-saxons à la mode, dont « buzz », « chat », « tuning », « newsletter » et « talk ».

Lancé en début d’année par le secrétariat d’État français à la Coopération et à la Francophonie, le concours « Francomot » a proposé aux étudiants et aux élèves d’ (2) ___ pour cinq anglicismes régulièrement employés en France ces dernières années.

« Buzz » devient « Ramdam »C’est ainsi que « buzz », traduit par la Commission de la terminologie par « bourdonnement », devient « ramdam », (3) ___ (ramdam vient de « ramadan », mois sacré des musulmans, qui, pour la colonisation française, était une fête synonyme de vacarme et de tapage nocturne, note de la rédaction). « Bruip », « écoweb », « réseaunance » ou encore

« actuphène » faisaient partie des autres propositions. Pour « tuning », c’est le terme de « bolidage », proposé par un étudiant en journalisme de Lyon, qui a été retenu. Autres propositions non sélectionnées : « autodéco », « automotif », « persauto » ou « revoiturage ».

Deux mots retenus« Chat », qui désigne un système de messagerie instantanée sur Internet, devient « éblabla » ou « tchatche ». Le jury, composé entre autres des artistes Mc Solaar et Sapho, a en effet retenu (4) ___. Ils n’ont pas retenu « claverbiage », « cybercommérage » ou « papotage ».

Enfin, « newsletter » (lettre d’information électronique) et « talk » (émission-débat) deviennent respectivement « infolettre » et « débat ». Les candidats avaient également proposé « jourriel » ou « niouzlettre » pour « newsletter », et « débatel » ou « parlage » pour « talk ».

Ces mots s’imposeront-ils ?Ces nouveaux termes parviendront-ils à (5) ___ ? « Regardez, il y a 10 ans, tout le monde parlait de « walkman » ou de « software »… Aujourd’hui, ces (6) ___ ont naturellement été remplacés dans notre langage par « baladeur » et « logiciel ». Il n’y a donc pas de fatalité ! », a déclaré Alain Joyandet, lors de la présentation des résultats.

öffentliches Dokument

Page 10: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

9

(Fortsetzung 3) 6 P.Lisez le texte sur la lutte contre les mots anglais dans la langue française. Il manque certains éléments. Choisissez les éléments corrects (A-I) pour chaque blanc (1-6). Il y a deux éléments dont vous n’aurez pas besoin. Ecrivez vos réponses dans les cases prévues sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Chasse aux anglicismesLe « ramdam » fait le « buzz »

Chaque jour, la technologie évolue et, en même temps, fait évoluer la langue anglaise. Or les Français, surtout les jeunes, ressentent le besoin d’innover dans leur langue pour (0) ___ d’outre-Atlantique, qu’elles soient informatiques ou du domaine de la communication. Ces nouvelles inventions linguistiques permettent à la langue française de s’enrichir et de se moderniser.

Alain Joyandet, secrétaire d’État français à la Coopération et à la Francophonie, a présenté, le 30 mars, les prix du concours « Francomot » destiné à (1) ___ à plusieurs mots anglo-saxons à la mode, dont « buzz », « chat », « tuning », « newsletter » et « talk ».

Lancé en début d’année par le secrétariat d’État français à la Coopération et à la Francophonie, le concours « Francomot » a proposé aux étudiants et aux élèves d’ (2) ___ pour cinq anglicismes régulièrement employés en France ces dernières années.

« Buzz » devient « Ramdam »C’est ainsi que « buzz », traduit par la Commission de la terminologie par « bourdonnement », devient « ramdam », (3) ___ (ramdam vient de « ramadan », mois sacré des musulmans, qui, pour la colonisation française, était une fête synonyme de vacarme et de tapage nocturne, note de la rédaction). « Bruip », « écoweb », « réseaunance » ou encore

« actuphène » faisaient partie des autres propositions. Pour « tuning », c’est le terme de « bolidage », proposé par un étudiant en journalisme de Lyon, qui a été retenu. Autres propositions non sélectionnées : « autodéco », « automotif », « persauto » ou « revoiturage ».

Deux mots retenus« Chat », qui désigne un système de messagerie instantanée sur Internet, devient « éblabla » ou « tchatche ». Le jury, composé entre autres des artistes Mc Solaar et Sapho, a en effet retenu (4) ___. Ils n’ont pas retenu « claverbiage », « cybercommérage » ou « papotage ».

Enfin, « newsletter » (lettre d’information électronique) et « talk » (émission-débat) deviennent respectivement « infolettre » et « débat ». Les candidats avaient également proposé « jourriel » ou « niouzlettre » pour « newsletter », et « débatel » ou « parlage » pour « talk ».

Ces mots s’imposeront-ils ?Ces nouveaux termes parviendront-ils à (5) ___ ? « Regardez, il y a 10 ans, tout le monde parlait de « walkman » ou de « software »… Aujourd’hui, ces (6) ___ ont naturellement été remplacés dans notre langage par « baladeur » et « logiciel ». Il n’y a donc pas de fatalité ! », a déclaré Alain Joyandet, lors de la présentation des résultats.

A deux mots ex aequo

B intégrer les nouvelles techniques

C deux mots anciens peu utilisés

D un terme lui-même dérivé de l’arabe

E deux mots anglo-saxons

F trouver des équivalents français

G inventer des mots tirés du latin

H s’imposer dans les conversations et les médias

I envoyer des traductions innovantes

öffentliches Dokument

Page 11: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

10

4 7 P.Lisez le texte sur Johnny Hallyday, un chanteur français. Choisissez le titre correct (A-J) pour chaque paragraphe (1-7). Il y a deux titres dont vous n’aurez pas besoin. Écrivez vos réponses dans les cases prévues sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Johnny Hallyday0 ___C’est à Paris que naît Jean-Philippe Smet le 15 juin 1943. Très tôt, en 1944, ses parents, Huguette et Léon, se séparent. Le petit Jean-Philippe part vivre avec une tante paternelle, Hélène Mar, ancienne actrice de cinéma muet, et mène une vie itinérante : ses deux cousines sont en effet danseuses. Quand il a 14 ans, en 1957, la famille s'installe à Paris, dans le IXe arrondissement.

1 ___C’est à ce moment qu'il découvre Elvis Presley à travers le film « Lovin’ you ». C’est une révélation. Jean-Philippe utilise ses talents artistiques pour interpréter les chansons de son idole au Golf Drouot. Le 30 décembre 1959, il fait un passage dans l’émission télévisée « Paris Cocktail ». Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, qui découvrira peu après Jacques Dutronc, est subjugué. Il embauche le jeune homme qui n'a alors que 16 ans ! Celui-ci devient Johnny Hallyday (il emprunte ce nom à Lee Hallyday, le nouveau mari d’une de ses cousines) pour les besoins de son premier 45 tours.

2 ___Ce bonhomme de 17 ans met le feu partout où il passe. Du Golf Drouot à l’Alhambra, de l’Olympia au Palais des sports, ses fans cassent les fauteuils quand il se roule sur scène. Fin 1961, alors qu’il obtient la nationalité française (il était jusqu’alors belge par son père), il lance la mode du twist. « Viens danser le twist » réveille la jeunesse française.

3 ___A cette même époque, il rencontre Sylvie Vartan. Elle est aussi chanteuse et les deux jeunes gens forment le couple idéal de la génération « Salut les Copains ! ». Mais en 1964, Johnny est appelé sous les drapeaux et rejoint son régiment en Allemagne. A l’instar d'un Presley, ce passage militaire va rendre notre chanteur encore plus populaire : il est un jeune homme bien et respectueux des lois et des traditions, impression confirmée le 12 avril 1965 par son mariage avec Sylvie.

4 ___Malgré la dégradation de son couple, il entreprend un long voyage à moto à travers les Etats-Unis. Son amour pour ce pays (ainsi qu'un gros problème avec le fisc français) l’incite à s'installer en 1975 à Los Angeles avec femme et enfants. Cette expatriation ne l'éloigne pas pour autant de son public. Il continue tournées, albums, shows impressionnants. Il est toujours une grande star...

öffentliches Dokument

Page 12: KL14 PT3 AHS FRA LE B2 - Matura

11

(Fortsetzung 4) 7 P.Lisez le texte sur Johnny Hallyday, un chanteur français. Choisissez le titre correct (A-J) pour chaque paragraphe (1-7). Il y a deux titres dont vous n’aurez pas besoin. Écrivez vos réponses dans les cases prévues sur la feuille de réponses. La première réponse (0) est donnée en exemple.

Johnny Hallyday0 ___C’est à Paris que naît Jean-Philippe Smet le 15 juin 1943. Très tôt, en 1944, ses parents, Huguette et Léon, se séparent. Le petit Jean-Philippe part vivre avec une tante paternelle, Hélène Mar, ancienne actrice de cinéma muet, et mène une vie itinérante : ses deux cousines sont en effet danseuses. Quand il a 14 ans, en 1957, la famille s'installe à Paris, dans le IXe arrondissement.

1 ___C’est à ce moment qu'il découvre Elvis Presley à travers le film « Lovin’ you ». C’est une révélation. Jean-Philippe utilise ses talents artistiques pour interpréter les chansons de son idole au Golf Drouot. Le 30 décembre 1959, il fait un passage dans l’émission télévisée « Paris Cocktail ». Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue, qui découvrira peu après Jacques Dutronc, est subjugué. Il embauche le jeune homme qui n'a alors que 16 ans ! Celui-ci devient Johnny Hallyday (il emprunte ce nom à Lee Hallyday, le nouveau mari d’une de ses cousines) pour les besoins de son premier 45 tours.

2 ___Ce bonhomme de 17 ans met le feu partout où il passe. Du Golf Drouot à l’Alhambra, de l’Olympia au Palais des sports, ses fans cassent les fauteuils quand il se roule sur scène. Fin 1961, alors qu’il obtient la nationalité française (il était jusqu’alors belge par son père), il lance la mode du twist. « Viens danser le twist » réveille la jeunesse française.

3 ___A cette même époque, il rencontre Sylvie Vartan. Elle est aussi chanteuse et les deux jeunes gens forment le couple idéal de la génération « Salut les Copains ! ». Mais en 1964, Johnny est appelé sous les drapeaux et rejoint son régiment en Allemagne. A l’instar d'un Presley, ce passage militaire va rendre notre chanteur encore plus populaire : il est un jeune homme bien et respectueux des lois et des traditions, impression confirmée le 12 avril 1965 par son mariage avec Sylvie.

4 ___Malgré la dégradation de son couple, il entreprend un long voyage à moto à travers les Etats-Unis. Son amour pour ce pays (ainsi qu'un gros problème avec le fisc français) l’incite à s'installer en 1975 à Los Angeles avec femme et enfants. Cette expatriation ne l'éloigne pas pour autant de son public. Il continue tournées, albums, shows impressionnants. Il est toujours une grande star...

5 ___Et qui dit star, dit rumeurs... Un malaise sur scène en 1980 et son divorce avec Sylvie la même année alimentent les rumeurs les plus folles : les journaux titrent même sa mort ! Il faut dire que sa vie dissolue prête à commentaires, en dehors de son talent de chanteur qui lui, n’est plus à prouver. Ainsi épouse-t-il le 1er décembre 1980 un mannequin du prénom de Babeth. Leur union dure deux mois... Plus sérieusement, il a une liaison étonnante avec l’actrice française Nathalie Baye, qui lui donne une fille, Laura, à la fin de l’année 1983. Ils se séparent en 1985.A 40 ans, Johnny reste une bête de scène mais il n’en est pas moins un homme, avec ses limites physiques : le métier est difficile et il est victime d’une syncope en janvier 1985 sur la scène du Zénith.

6 ___En 1992, Johnny fait paraître une anthologie de 17 CD. On décline du Johnny sous toutes ses formes. Plus qu’une star, il est un produit culturel à lui tout seul : tee-shirts, vidéos, briquets, parfums, vêtements, objets cultes divers... La Johnny Mania rapporte de l’argent, beaucoup d'argent. Sa notoriété confine à l’idolâtrie. Son intégrale studio s’arrache comme des petits pains (40 CD vendus dans un étui à guitare). Il a alors 50 ans et plus de trente ans de carrière. Chaque album est un événement et chaque concert est une réussite nationale.

7 ___Une reconnaissance qui se matérialise en 1997 par la remise de la médaille de Chevalier de la Légion d’Honneur par le Président Jacques Chirac. C’est un fait assez rare pour un chanteur. Johnny est un ambassadeur de notre culture dans le monde, d’un rock à la française, dont il est le seul à détenir la clé.

A Vivre à l’étranger

B Scandale

C Succès immédiat

D Marque Johnny

E Monument national

F Apparition d’une jeune star

G Troubles personnels et corporels

H Enfance parisienne

I Voyages

J Vivre une vie réglée

öffentliches Dokument