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Les évolutions dans l’enseignement de la Phlébologie Édito FLASH INFO Numéro 8 Mai 2008 Édito par Serge Mako P1 La sclérothérapie en 2008 : Mise au point par le Dr. Michel Perrin P2 Sommaire Nous ne pouvons que constater les difficultés de transmis- sion de cette spécialité. Son enseignement a été prodigué dans un premier temps par des “Maîtres”. Faute de matériel échographique leur ap- proche clinique était indispensable. La création de la capacité d’angiologie a fait coexister la po- pulation des praticiens, formés par compagnonnage et spécia- lisés en phlébologie, avec celle des capacitaires fraîchement diplômés davantage portés sur l’examen vasculaire de part leur formation. L’Ecole Européenne de Phlébologie puis le D.U. de Phlébologie sont venus pallier le manque de formation des Capacitaires. Cette Capacité en angiologie doit aujourd’hui évoluer vers un D.E.S.C. de médecine vasculaire. Enfin en 2008 une formation annuelle est créée par la Société Française de Médecine Vasculaire et le Collège des Ensei- gnants de Pathologie Vasculaire. Les premières journées de cette formation ont eu lieu du 20 au 22 février 2008 à Caen et ont été orchestrées par le Dr. Claudine Hamel-Desnos et le Dr. Bruno Guias. Sur un plan associatif, là aussi, des mutations ont eu lieu : La création d’une confédération regroupant la Société Française d’Angiologie et la Société Française de Phlébo- logie pour la formation continue La régionalisation de la SFP En parallèle, nous pouvons souligner une initiative très importante : la création d’un polycopié de phlébologie à destination des étudiants qui a pu être réalisé grâce à une coopération constructive entre le Collège des Enseignants de Pathologie Vasculaire et les Angiologues. Vous trouverez ci-dessous pour information la liste des congrès et réunions régionales où nous étions présents en 2007 : DU Phlébologie, 18 janvier 2007 ARMV Normandie, 13 Janvier 2007 Controverses et Actualités en Chirurgie Vasculaire, Paris, 20 Janvier 2007 Angionord, Lille, 27 Janvier 2007 Congrès SFA-SFP, Paris, 2-3 Févier 2007 : 59éme Journées Internationales d’Angiologie Congrès du Collège Français de Pathologie Vasculaire, Maison de la Chimie, 14-16 Mars 2007 ARMV Rhône-Alpes, Alpe d’Huez, 14 et 15 Avril 2007 ARMV Bretagne, Dinan, 21-22 avril 2007 Société Européenne de Phlebectomie, Nice, 19 Mai 2007 Réunion de l’UIP à Kyoto, 18-20 juin 2007 14 e symposium international de Chirurgie Endovasculaire, Ajaccio, 24-27 juin 2007 SFMV, Brest, 20-21-22 septembre 2007 GELEV, Marseille, 26-27 octobre 2007 49th Annual Meeting of the German Society of Phlebology, 26-29 Septembre, Mainz (GE) Congrès de la SFP, La Défense, 22-24 novembre 2007 ARMV Pays de Loire, Dinard, 24 novembre 2007 Notre taille ne nous permet pas d’avoir un réseau de délégués médicaux. Mais malgré le nombre croissant de manifestations, nous sommes présents. Notre objectif est de soutenir un maxi- mum d’actions ayant comme but commun : “La reconnaissance de l’approche clinique et universitaire de la Phlébologie et en particulier de la sclérothérapie”. “La reconnaissance de votre spécialité de médecin vasculaire”. Nous cherchons à travers ces différents partenariats à répondre à vos souhaits, même si malheureusement nous ne pourrons jamais être présents partout. L’année 2008 est, nous l’espérons, une année charnière pour la reconnaissance de la mousse dans le traitement par écho- sclérose par nos autorités de tutelle. En effet il n’existe à ce jour aucune validation de la mousse par l’A.F.S.S.A.P.S. Nous cherchons à l’obtenir mais cela ne pourra se faire sans une standardisation des méthodes. La deuxième question concerne les indications de la mousse dans les télangiectasies : Pourquoi ? Quel intérêt ? La troisième question concerne l’écho-sclérose mousse : Quel dosage ? Quel volume ? Autant de sujets à valider et nous pensons que le Flash Info sera une bonne tribune pour en débattre. C’est pourquoi, je remercie particulièrement le Docteur Michel Perrin, réputé pour son excellent sens de l’analyse et son intransigeance sur la preuve clinique, de nous proposer dans ce nouveau numéro du Flash Info un article original sur la situation actuelle. Serge MAKO Les congrès à travers le monde P6 Les Brèves P8 par Serge MAKO

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Page 1: Mise en page 1 - Kreussler5 Numéro 8 • Mai 2008 FLASH INFO 1EklöfB,BerganJJ,CarpentierPH,GloviczkiP,KistnerRL,Meiss-nerMH,MonetaGL,MyersK,PadbergFT,PerrinM,RuckleyCV, RutherfordRB

Les évolutions dans l’enseignement de la PhlébologieÉdito

FLASH INFON u m é r o 8 • M a i 2 0 0 8

Édito par Serge Mako P 1

La sclérothérapie en 2008 : Mise au pointpar le Dr. Michel Perrin P 2

Sommaire

Nous ne pouvons que constater les difficultés de transmis-sion de cette spécialité.

Son enseignement a été prodigué dans un premier tempspar des “Maîtres”. Faute de matériel échographique leur ap-proche clinique était indispensable.

La création de la capacité d’angiologie a fait coexister la po-pulation des praticiens, formés par compagnonnage et spécia-lisés en phlébologie, avec celle des capacitaires fraîchementdiplômés davantage portés sur l’examen vasculaire de partleur formation.

L’Ecole Européenne de Phlébologie puis le D.U. de Phlébologiesont venus pallier le manque de formation des Capacitaires.

Cette Capacité en angiologie doit aujourd’hui évoluer versun D.E.S.C. de médecine vasculaire.

Enfin en 2008 une formation annuelle est créée par la SociétéFrançaise de Médecine Vasculaire et le Collège des Ensei-gnants de Pathologie Vasculaire.

Les premières journées de cette formation ont eu lieu du20 au 22 février 2008 à Caen et ont été orchestrées par leDr. Claudine Hamel-Desnos et le Dr. Bruno Guias.

Sur un plan associatif, là aussi, des mutations ont eu lieu :

• La création d’une confédération regroupant la SociétéFrançaise d’Angiologie et la Société Française de Phlébo-logie pour la formation continue

• La régionalisation de la SFP

En parallèle, nous pouvons souligner une initiative trèsimportante : la création d’un polycopié de phlébologie àdestination des étudiants qui a pu être réalisé grâce à unecoopération constructive entre le Collège des Enseignants dePathologie Vasculaire et les Angiologues.

Vous trouverez ci-dessous pour information la liste descongrès et réunions régionales où nous étions présents en2007 :• DU Phlébologie, 18 janvier 2007• ARMV Normandie, 13 Janvier 2007• Controverses et Actualités en Chirurgie Vasculaire, Paris,20 Janvier 2007

• Angionord, Lille, 27 Janvier 2007• Congrès SFA-SFP, Paris, 2-3 Févier 2007 : 59éme JournéesInternationales d’Angiologie

• Congrès du Collège Français de Pathologie Vasculaire,Maison de la Chimie, 14-16 Mars 2007

• ARMV Rhône-Alpes, Alpe d’Huez, 14 et 15 Avril 2007• ARMV Bretagne, Dinan, 21-22 avril 2007• Société Européenne de Phlebectomie, Nice, 19 Mai 2007• Réunion de l’UIP à Kyoto, 18-20 juin 2007• 14e symposium international de Chirurgie Endovasculaire,Ajaccio, 24-27 juin 2007

• SFMV, Brest, 20-21-22 septembre 2007• GELEV, Marseille, 26-27 octobre 2007• 49th Annual Meeting of the German Society of Phlebology,26-29 Septembre, Mainz (GE)

• Congrès de la SFP, La Défense, 22-24 novembre 2007• ARMV Pays de Loire, Dinard, 24 novembre 2007

Notre taille ne nous permet pas d’avoir un réseau de déléguésmédicaux. Mais malgré le nombre croissant de manifestations,

nous sommes présents. Notre objectif est de soutenir un maxi-mum d’actions ayant comme but commun :

“La reconnaissance de l’approche cliniqueet universitaire de la Phlébologie

et en particulier de la sclérothérapie”.“La reconnaissance de votre spécialité

de médecin vasculaire”.

Nous cherchons à travers ces différents partenariats àrépondre à vos souhaits, même si malheureusement nous nepourrons jamais être présents partout.

L’année 2008 est, nous l’espérons, une année charnière pourla reconnaissance de la mousse dans le traitement par écho-sclérose par nos autorités de tutelle.

En effet il n’existe à ce jour aucune validation de la moussepar l’A.F.S.S.A.P.S. Nous cherchons à l’obtenir mais cela nepourra se faire sans une standardisation des méthodes.

La deuxième question concerne les indications de la moussedans les télangiectasies : Pourquoi ? Quel intérêt ?

La troisième question concerne l’écho-sclérose mousse :Quel dosage ? Quel volume ?

Autant de sujets à valider et nous pensons que le Flash Infosera une bonne tribune pour en débattre.

C’est pourquoi, je remercie particulièrement le DocteurMichel Perrin, réputé pour son excellent sens de l’analyse etson intransigeance sur la preuve clinique, de nous proposerdans ce nouveau numéro du Flash Info un article originalsur la situation actuelle. �

Serge MAKO

Les congrès à travers le monde P 6

Les Brèves P 8

par Serge MAKO

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� IntroductionLa sclérothérapie connaît depuis quelques annéesun regain d’actualité dans le traitement del’insuffisance veineuse superficielle et des per-forantes lié à deux modifications techniques quiont transformé ce procédé thérapeutique :

- L’apport de l’échographie- La modification de l’agent sclérosant qui estpassé de la forme liquide à la forme mousse.

� But de la mise au pointL’objectif essentiel de cette mise au point est depréciser la place de la sclérothérapie parmi lestraitements interventionnels des patients classésC1 s,a (télangiectasies et veines réticulaires) ouC2 (varices) et C2+*a,s dans la classificationCEAP des affections veineuses chroniques1. Sousle vocable “traitement interventionnel” sontregroupées différentes procédures : chirurgie àciel ouvert et traitements endovasculaires (laser,radiofréquence et sclérothérapie).A l’inverse, par traitement non interventionnelon identifie les veinoactifs**, les règles hygiéno-diététiques et la compression.

� Matériel et MéthodesPour porter une appréciation sur la sclérothérapiedans le traitement des télangiectasies et desvarices, nous disposons d’ouvrages récents enlangue anglaise2 ou française3, de revues de lalittérature4,5 et d’un document de consensus6.Seront successivement analysés les résultatspubliés sur la sclérothérapie en évaluant séparé-ment les malades classés C1, C2 et C2+, afind’essayer de tirer des conclusions sur cetteméthode thérapeutique.Nous analyserons également les résultats de la

sclérose des perforantes et des malformationscongénitales veineuses.Lorsque des études comparatives seront disponi-bles nous rapporterons les résultats de la formeliquide versus mousse et versus autres méthodesde traitement.

� RésultatsNous ne reviendrons ni sur le moded’action des traitements sclérosants etleur classification pharmacologique, nisur les techniques utilisées en scléro-thérapie ou sur l’intérêt de la compres-sion post-sclérothérapie qui sont traitésen détail dans les articles ou ouvragesspécialisés.

Les principes actifs sclérosants sont actuellementutilisés sous 2 formes : liquide et mousse. Laseconde est la plus utilisée et ses avantages surla forme liquide ont bien été ciblés7.L’historique de la sclérothérapie à la mousse (SM)a fait l’objet d’une excellente revue en 20048.Obtenue par mélange d’un agent sclérosantdétergent et d’un gaz, la mousse présente sur le li-quide sclérosant un certain nombre d’avantages :

- Elle ne se mélange pas aisément au sang, cequi limite sa dilution et permet donc d’employerde plus faibles doses avec une efficacité supé-rieure à celle du liquide ;

- Elle adhère à l’intima.

Ces 2 propriétés permettent de réduire la concen-tration et la quantité totale d’agent sclérosantinjectée.

Enfin la mousse possède un fort pouvoir réfléchis-sant des ultrasons, ce qui permet de l’identifieren échographie.

ComplicationsLes complications sont peu fréquentes dès lorsque le traitement est réalisé par un praticien en-traîné. Elles peuvent être classées en 2 groupes.

Les complications sérieuses

Dans la série française qui regroupesclérose avec agent liquide (SL) et SM, lepourcentage de complications sérieusesest évalué à 0,01 %9.Dans le “review article” qui analyse lesétudes contrôlées randomisées (ECR) etles études observationnelles (EO) pu-bliées et qui ne concerne que la SM, cetaux se situe entre 0 à 5,7 %5.

Sont rassemblés sous l’appellation complicationsérieuse : le choc anaphylactique 0%, les accidentsartériels : accident vasculaire cérébral, injectionintra-artérielle (médiane 0, 08 %, extrêmes 0-2,8 %), l’embolie pulmonaire (médiane 0%,extrêmes 0-0,3 %), la thrombose veineuse pro-fonde (médiane 0, 4%, extrêmes 0-5,7 %), lesnécroses et ulcérations cutanées (médiane 0,1%,extrêmes 0-2, 6 %). Le taux médian de survenuede l’ensemble de ces complications sérieuses estinférieur à 1 %. Ces complications sont doncrares.

Les effets latéraux béninsIls sont plus fréquents et sont bien détaillés dansle “review article” précédemment cité5.On recense les manifestations suivantes : troublesvisuels (médiane 1,4 %), état confus transitoire(médiane 0,5 %), céphalée (médiane 4,2 %), autresmanifestations systémiques (médiane 0,5 %),thrombophlébites ou veinites (médiane 4,7 %), pig-mentation ou “matting” (médiane 17,8 %), troublesneurologiques locaux (médiane 0, 2 %), douleur aupoint d’injection (médiane 25, 6 %), autres manifes-tations locales (médiane 4, 2 %).

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L A SCLÉROTHÉRAPIE EN 2008 :

*C2 + regroupe les patients chez lesquels on identifie des varices et un (ou plusieurs) autre (s) signe (s) répertorié (s) dans la CEAP sous les rubriques C3, C4 a, b, C5, C6** : traduction du terme anglosaxon veinoactive drug ; veinotiques, en France

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Etude Contrôlée Randomisée (ECR)Une seule ECR comparant les différents traite-ments interventionnels répertoriant les compli-cations est disponible. Elle compare la chirurgieà ciel ouvert, la SL et la SM10.Les complications sont listées, mais leur analysen’apporte pas d’élément constructif.

Résultats de la sclérothérapieAnalyse des résultats. Généralités

L’analyse des résultats est toujours difficile enmatière d’affection veineuse chronique. Ilspeuvent être appréciés selon un nombre importantde critères subjectifs et objectifs :

• L’indice de satisfaction du malade et du médecin.Ils ne sont pas toujours corrélés

• L’amélioration des symptômes qu’on apprécie gé-néralement sur une échelle visuelle analogique

• L’amélioration des signes (C1 - C6). On ne dis-pose pas dans la plupart des cas, d’un outil demesure quantifiable à l’exception de l’ulcère etde la lipodermatosclérose chronique

Il convient de noter que l’amélioration des signesest souvent dissociée de celle des symptômes cequi n’a rien de surprenant dans la mesure où,signes et symptômes, sont souvent peu corrélés,avant tout traitement, en particulier dans lesvarices11

Rassemblant signes et symptômes, un scoreclinique et un score d’invalidité ont été élaborés 12,mais ils ne sont en pratique utilisables que dansl’insuffisance veineuse chronique (C3-C6)13

• Les questionnaires de qualité de vie génériquesou spécifiques

• Les investigations ultrasoniquesLà encore, un résultat décevant, apprécié parcette méthode peut s’accompagner d’une amélio-ration clinique importante.

Les résultats en fonction de la classeclinique (C1, C2, C2 +, C6)

Télangiectasies et veines réticulaires

Bien que ces 2 signes aient été regroupés dans lamême classe dans la classification CEAP, leursrésultats rapportés ne concernent que les télan-giectasies. Nous disposons de plusieurs ECR com-parant des agents sclérosants différents à desconcentrations variées et la forme liquide versusla forme mousse14-17. Ces résultats sont difficilesà interpréter en raison de l’hétérogénéité desétudes et parce que le suivi est court, mais la SMne semble pas donner de meilleurs résultats quela SL. A long terme, une étude rétrospective avecla forme liquide fait état d’un taux de récidive de77 %, mais les doses utilisées étaient faibles18.Enfin on dispose de quelques études comparant lelaser à la SL qui sont plutôt en faveur de cettedernière19 ,20.

En résumé on ne peut pas vraiment départager laSL de la SM dans le traitement des télangiecta-sies. Inversement on dispose d’un niveau depreuve élevé pour préférer la sclérothérapie aulaser dans cette indication.

C2 (Varices non compliquées) et C2 +(varices compliquées)

On dispose de très nombreuses études qui sontbien détaillées dans les “review articles”4,5.Il convient tout d’abord de noter que la sclérothé-rapie écho-guidée apporte un gain de sécurité parrapport à la sclérothérapie conventionnelle :recommandation de grade 1B reposant sur denombreuses études observationnelles, avec unbénéfice l’emportant nettement sur les risques etcontraintes.Quatre ECR démontrent que la SM fournit danscette indication de meilleurs résultats que la SLet permet d’utiliser des doses moins importantesavec des concentrations moins importantes21-24.

L’oblitération de la grande veine saphène (uneseule injection) à 2 ans est de 69 % avec lePolidocanol mousse à 3% versus 68 % dans legroupe Polidocanol mousse à 1 % dans une ECR22.L’étude rétrospective de la SM, qui bénéficie dusuivi le plus long (3 ans), est malheureusementpeu documentée25. Le taux d’oblitération de lagrande veine saphène (GVS) traitée est de 81 %,mais le résultat par classe clinique n’est pas rap-porté comme dans l’étude précédemment analysée.Nous disposons de peu d’études à moyen termedont le résultat clinique prenant en compte l’amé-lioration de la symptomatologie, la présence oul’absence de varices et la qualité de vie sontappréciées. Celle de Barrett, rassemblant 100membres inférieurs [83 GVS et 23 petites veinessaphènes (PVS), 12 GVS + PVS avec un suivimoyen de 22,5 mois (extrêmes 20 - 26)] est unedes mieux documentées (C2 ; 73%, C3 ; 8 %, C4 ;18 %, C6 ; 1%)26. La symptomatologie est amé-liorée dans 86 % des cas avec disparition com-plète de celle-ci dans 38 %. La qualité de vie estaméliorée dans 94 % (questionnaire non précisé)et les varices ont disparu complètement dans92 % des cas. Il convient cependant de noter que31 % des malades ont eu un traitement complé-mentaire au troisième mois.L’ulcère (C6) comme l’ont prouvé les étudesépidémiologiques récentes, est dans environ lamoitié des cas lié à une insuffisance veineuse su-perficielle primitive +/- insuffisance des perfo-rantes27, 28.Nous disposons d’un certain nombre d’étudesrapportant les résultats de la sclérothérapie danscette classe29,30. La série la plus importantenumériquement est celle de Cabrera : 151 ulcères(116 patients) traités par SM (saphènes et perfo-rantes)29. A 6 mois, l’ulcère était cicatrisé chez83 % des patients (entre 64 à 94 % traités selon

par le Dr. Michel PERRIN

Numéro 8 • Mai 2008

FLASH INFO

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M ISE AU POINTancien Président de la Société Française de Phlébologieet de la Société Française de Chirurgie Vasculaire

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... LA SCLÉROTHÉRAPIE EN 2008 : MISE AU POINT • par le Dr. Michel PERRIN

le(s) système(s) veineux pathologique(s). Letemps de cicatrisation médian a été de 2,7 mois.A 3 et 4 ans, respectivement 25 et 14 % despatients ont été revus ce qui rend l’appréciation durésultat aléatoire.

En conclusion, l’efficacité de la sclérothérapie enmatière de traitement des varices est indiscuta-ble, mais certains aspects sont mal renseignés etmériteraient des études complémentaires :

- Les résultats sont-il différents en fonction desclasses C2 à C6 ?

- La présence d’un reflux veineux profond associémodifie-t-elle les résultats ? Dans un articleconsacré à ce sujet la réponse est négative,mais l’étendue du reflux axial ou segmentairen’est pas précisée23.

- La plupart des séries publiées concernent laGVS. Lorsque la PVS ou les varices non sa-phènes ont été traitées, le résultat n’est pasévalué séparément.

- Enfin les résultats rapportés ne spécifient pas siceux-ci sont identiques en l’absence ou en pré-sence d’une incontinence de la valve terminalesaphène mais la même remarque peut être faitepour les ablations thermiques endoluminales(laser et radio-fréquence).

Cependant il paraît difficile de porter au discréditde la sclérothérapie l’absence d’ECR sclérothé-rapie versus autres traitements interventionnels.

Il est probable, d’une part que beaucoup decomités d’éthiques s’opposeraient à de tellesétudes, et que d’autre part, la randomisation pa-raît difficile à imposer, le choix du malade restantun élément déterminant dans l’indication théra-peutique au plan technique.

Récidive variqueuse après chirurgie (REVAS)Son traitement par la sclérothérapie a fait l’objetde plusieurs rapports31-34. On ne dispose d’aucuneECR pour comparer la sclérothérapie aux réinter-ventions chirurgicales, mais les EO font état derésultats satisfaisants. En particulier l’étudeCOMPASS rapporte les résultats de la sclérothé-

rapie écho-guidée après REVAS de 253 membres(186 patients consécutifs). Soixante-quinze %(190 membres / 253) présentaient un reflux àl’aine et 11 % (29 membres / 253) à la fossepoplitée. Le suivi à 3,1 an +/- 1,7 est détaillé :97% d’oblitération à l’aine et 100 % à la fosse po-plitée. Parallèlement, les scores anatomique etclinique sont améliorés de façon significativeaprès traitement (P < 0,001)31.A l’inverse, les réinterventions chirurgicales sontgrevées d’un pourcentage de complication supé-rieur à celui de la chirurgie première en particulierà l’aine35.

Veines perforantes (VP)Un certain nombre d’études rapportent les résul-tats de la sclérothérapie sous sa forme liquidedans le traitement des perforantes jambières in-continentes36-39.La série la mieux documentée est celle d’Hawaiicar elle concerne 68 patients (80 membres) quiprésentaient majoritairement une insuffisanceisolée des VP39.Le résultat est analysé en prenant en compte laclasse clinique de la CEAPA 20,1 mois en moyenne (extrêmes 1-55 mois),75 % des VP restaient oblitérées au contrôleultrasonique. Les scores clinique et d’invaliditéde Rutherford12 étaient améliorés de façonsignificative après traitement chez les patientsC4-C6 (p < 0,001).

Malformations veineuses congénitales.La sclérothérapie est largement utilisée dans letraitement des malformations veineuses congé-nitales40-43. Une excellente mise au pointincluant 70 références peut être consultée sur cesujet42. Les résultats du traitement de 226patients répertoriés suivant la classification deHambourg ont fait l’objet d’une analyse détaillée 43.Les complications du traitement à l’éthanol (399sessions, 3 par patient en moyenne) sont classéesen mineures (n : 57) et majeures (n :11). Le succès

immédiat s’établit à 95 %. Chez 71 patients quiavaient un bon résultat initial, aucune récidive n’aété identifiée. Ces patients ont été suivis unminimum de 2 ans.

� ConclusionsLa sclérothérapie dans le traitement des télan-giectasies, des varices et des malformationsveineuses congénitales ne bénéficie pas à ce jourde grades de recommandations détaillées établiespar un groupe de travail multidisciplinairepermettant de départager les différents traite-ments interventionnels (chirurgie à ciel ouvert,chirurgie endoveineuse et sclérothérapie).Cependant un certain consensus s’est établi dansle monde phlébologique en particulier sur lesbonnes pratiques de la SM dans le traitement destélangiectasies, des veines réticulaires, des va-rices, des perforantes et des malformations vei-neuses congénitales6.Ce consensus, établi par un groupe de 29 expertsayant à leur actif plus de 120.000 injectionssclérosantes, porte sur :- L’évaluation ultrasonore avant, pendant et aprèsla procédure

- Le matériel de ponction, les cathéters et lesvoies d’accès

- La préparation, la concentration et les volumesde l’agent sclérosant

- Les conditions de sécurité à respecter- Les indications et les contre-indications de la SM- La compression post-sclérothérapie- Les procédures à suivre en cas de complications,d’échecs

- Les informations à fournir au patient.

La sclérothérapie, dans le respect des indicationsdes affections veineuses chroniques qu’elle esten mesure de traiter, est une méthode ambula-toire grevée de peu de complications et sesrésultats à moyen terme sont bien établis. Ellea l’avantage d’être peu onéreuse et de pouvoirêtre répétée. Cependant elle nécessite unapprentissage souvent sous-estimé. �

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Numéro 8 • Mai 2008

FLASH INFO

1 Eklöf B, Bergan JJ,Carpentier PH, Gloviczki P, Kistner RL, Meiss-ner MH, Moneta GL, Myers K, Padberg FT, Perrin M, Ruckley CV,Rutherford RB, Coleridge Smith P, Wakefield, TW. for the Ame-rican Venous Forum’s International ad hoc committee for revisionof the CEAP classification. Revision of the CEAP classification forchronic venous disorders. A consensus statement. J Vasc Surg2004;40: 1248-52

2 Sclerotherapy. Treatment of varicose and telangiectatic veinsGoldman MP, Bergan JJ, GuexJ-J.(edits). 4eme edition MosbyElsevier 2006

3 La sclérothérapie . JP Gobin, J-P Benigni ( edits). ESKA Paris2007

4 Tisi PV, Beverley CA. Injection sclerotherapy for varicose veins.The Cochrane data base of Systematic reviews 2002, Issue 1.Art . No : CD 0011732, DOI : 10.1002/1465858. CD 001732

5 Jia X., Mowatt G., Burr J.M., Cassar K., Cook J., Fraser C. Systematicreview of foam sclerotherapy for varicose veins. Br J Surg 2007;94: 925-36.

6 Breu Fx, Guggenbicher S, Wolmmann JC. 2 nd European consen-sus meeting on Foam sclerotherapy 2006, Tegernsee, Germany.VASA_2008 ; 37Suppl.71 :3-29

7 Guex JJ. Foam sclerotherapy : an overview of use for primaryvenousinsufficiency. Semin Vasc Surg 2005;18:25-29

8 Wollmann J-C G R . The history of sclerosing foams. Dermatol Surg2004 ; 30: 694-703

9 Guex JJ, Allaert FA, Gillet JL, Chleir F. Immediate and midtermcomplications of sclerotherapy: report of a prospective multi-center registry of 12,173 sclerotherapy sessions. Dermatol Surg2005;31:123-8

10 Wright D, Gobin JP, Bradbury AW, Coleridge-Smith P, SpoelstraH, Berridge D et al. Varisolve polidocanol microfoam comparedwith surgery or sclerotherapy in themanagement of varicoseveins in the presence of trunk vein incompetence: Europeanrandomized controlled trial.Phlebology 2006; 21: 180–190.

11 Bradbury A, Evans C, Allan P, Lee A, Ruckley CV, Fowkes FG.What are the symptoms of varicose veins? Edinburgh vein studycross sectional population survey. BMJ 1999; 318:353-6

12 Rutherford RB, Padberg FT, Comerota AJ, Kistner RL, MeissnerMH, Moneta GL. Venous severity scoring: An adjunct to venousoutcome assessment. J Vasc Surg 2000; 31:1307-12.

13 Perrin M. Dedieu, F, Jessent V, Blanc M-P. Evaluation of the newseverity scoring system in CVD of the lower limbs: an observa-tional study conducted by French angiologists. Phlebolympho-logy 2006;1:6-21

14 Goldmann MP. Treatment of varicose and telangiectatic legveins : double-blind prospective comparative trial betweenAethoxysclerol and Sotradecol. Dermatol Surg 2002;28:52

15 Kern P, Ramelet AA, Wutschert R, Bounameaux H, Hayoz D.Single-blind , randomized study comparing chromated glycerin,polidocanol solution, and polidocanol foam for treatment oftelangiectactic leg veins. Dermatol Surg 2004;30:367-72

16 Leach B, Goldmann MP. Comparative trial between sodiumtetradecyl sulfate and glycerin in the treatment of telangiectacticleg veins. Dermatol Surg 2003;29:612

17 Benigni JP, Sadoun S, Thirion V, Sica M, Demagny A, Chahim M.Telangiectasies et varices réticulaires. Traitement par la moussed’Aethoxisclérol à 0.25 %. Présentation d’une étude pilote. Phlé-bologie 1999;52:283-90

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22 Hamel-Desnos C, Ouvry P, Benigni JP , Boitelle G, Schadeck M,Desnos P et al. Comparison of 1% and 3% polidocanol foam inultrasound guided sclerotherapy of the great saphenous vein:a randomized, double-blind trial with 2 year-follow-up. The 3/1study Eur J Vasc Endovasc Surg. 2007;34:723-729.

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37 Schadeck M. Sclérothérapie des perforantes jambiéres. Phlé-bologie 1997 ;50 : 683-8

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42 Burrows PE, Mason KP. Percutaneous treatment of low flowvascular malformations . J Vasc Interv Radiol 2004 ; 15 :431-45

43 Lee BB. Advanced management of venous malformations withethanol therapy : mid-term resultsJ Vasc Surg 2003 ;37: 533-8

RÉFÉRENCES

ABRÉVIATIONS

• Classification CEAP : classification cli-nique, étiologique, anatomique, physiopa-thologique

• ECR : étude contrôlée randomisée

• EO : étude observationnelle• GVS : grande veine saphène• PVS : petite veine saphéne• REVAS : récidive variqueuse après chirurgie

• SL : sclérothérapie avec un agent liquide• SM : sclérothérapie à la mousse• VP : veine perforante

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6

ParisDr Gérard, Dr Desnos

BrestDr Guias, Dr Larocheet Dr Hamel-Desnos

Paris�

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LES CONGRÈS À TRAVERS LE MONDE

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7

KyotoDr Guex (France),Dr Malouf (Australie),Dr Cavezzi (Italie),Dr Rabe (Allemagne),Dr Tessari (Italie),Dr Frullini (Italie)

Numéro 8 • Mai 2008

FLASH INFO

Paris�

Caen • Dr Hamel-Desnos, Dr Schadeck, Dr Vayssairat, Dr Guias

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Film sur la TransluminescenceLe Dr Renaudin, angiologue exerçant à Sceaux etconsultant en chirurgie cardiaque à l’HôpitalGeorges Pompidou, a réalisé un film sur la trans-luminescence et ses applications dans le repéragedes veines nourricières de varices esthétiques.Ce film a été présenté à l’atelier pratique del’ARMV Paris.

Site internetLe site internet de Kreussler Pharma fait peauneuve et vous accueillera bientôt sur le :

www.kreussler.fr.Vous y retrouverez des informations sur les médi-caments et les dispositifs médicaux mais égale-ment sur l’environnement et les pathologies quesont les varices et la douleur buccale.Des vidéos seront disponibles en ligne ainsi quel’actualité concernant les congrès et réunionsscientifiques.

Info DOM-TOMLes grossistes des DOM-TOM référencent désor-mais l’ensemble de notre gamme ; la concentra-tion 0,25 % est donc disponible.De même, le kit de sclérothérapie à la mousseEASYFOAM® est disponible en pharmacie. Vouspouvez le prescire à l’unité au patient qui letrouvera en pharmacie. �

Numéro 8 • Mai 2008

FLASH INFO

8

FLASH INFONuméro 8 • Mai 2008

N°8 • Publication en 2500 exemplaires

Diffusion :Angiologues et chirurgiens vasculaires

En savoir plus ? :KREUSSLER PHARMA18 avenue Parmentier75011 PARIS

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Info

n°8

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2008

BRÈVES Cette page est à votre disposition si vous désirez insérer une information

2e congrès méditerranéen de PathologieVeineuse, Nice, 3 mai 2008Ce congrès organisé par les Drs Pittaluga et Chastenet sedéroulera à l’Hôtel Negresco et portera sur les Stratégieset moyens du traitement de l’insuffisance veineuse.

6e rencontres internationales de PathologieVasculaire, 6-7 juin 2008MonacoCette manifestation multidisciplinaire vous accueilleraau Méridien Beach Plaza de Monte-Carlo pour aborderdes sujets artériels et veineux en phase avec votrepratique quotidienne.

Multidisciplinary European EndovascularTherapy, 26 au 29 juin 2008Cannes, Hôtel MartinezCe rendez-vous cosmopolite et pluridisciplinaire réu-nira plus de 800 chirurgiens vasculaires, cardiologueset radiologues à l'hôtel Martinez.

Journées Champenoises Vasculaires duGELEV, 26 et 27 septembre 2008Cette année, le GELEV vous accueillera à l’Hôtel de laPaix à Reims. La journée de vendredi traitera d’androlo-gie, des explorations ultrasonores et de laser avec unsymposium commun à 3 constructeurs. Samedi sera lajournée vasculaire.

7e congrès de la SFMV se déroulera du 2 au4 octobre à Nice.Le comité d'organisation centré sur l'ARMV PACA a choisipour thème l'innovation diagnostique et thérapeutiqueen médecine vasculaire.

Vous nous retrouverez à ces différents congrès :