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JOURNÉE SCIENCES NAVALES DRONES ET SYSTÈMES AUTONOMES 02 FÉVRIER 2017 ÉCOLE NAVALE LANVÉOC-POULMIC B IENVENUE À L ’É COLE NAVALE

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JOURNÉESCIENCESNAVALES

DRONESET SYSTÈMES AUTONOMES

02 FÉVRIER 2017ÉCOLE NAVALEL A N V É O C - P O U L M I C

B i e n v e n u e à l ’ É c o l e n a v a l e

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PrÉsentation de la

JournÉe sciences navales

Depuis 2006, l’École navale organise avec le soutien de DCNS, la Journée Sciences Navales (JSN). Conférenciers du monde industriel, académique et institutionnel partagent à cette occasion leurs

expériences et réflexions sur l’évolution et l’innovation des technologies dans un domaine de l’ingénierie navale et maritime. L’évènement souligne la volonté de la marine nationale d’affirmer pour ses jeunes élèves officiers l’importance des enjeux de la recherche et de l’innovation dans leurs futures carrières.

Vitrine de l’école et de ses formations, la JSN est devenue au fil des an-nées un lieu de rencontres, de partages et d’échanges pour l’ensemble de la

communauté des sciences et ingénieries maritimes et navales.

En 2017, le sujet abordé traite des « Drones et systèmes autonomes ».Au cœur des préoccupations dans les contextes opérationnels militaires ou civils, la place future des drones dans notre environnement soulève de nombreuses questions technologiques sur les modalités et capacités d’emploi. L’intelligence embarquée, l’autonomie, les modalités de mise en œuvre et la nature des missions sont autant de problématiques auxquelles les centres de recherches aca-démiques et les bureaux d’études industrielles cherchent à répondre. C’est à la fois l’état des lieux et les enjeux prospectifs qui seront abordés pendant cette édition de la JSN. Elle amène à côtoyer à la fois la réalité opérationnelle avec la présentation de solutions technologiques matures, mais aussi à découvrir l’orientation et le niveau d’avancement de projets amonts de recherche et d’innovation.

Cette année, la maître de conférence Rozenn Desmare et le lieutenant de vaisseau Jean-Michel Gahéry m’accompagnent au sein du comité d’organisation. Nous avons invité à la fois des responsables indus-triels et militaires et des représentants de laboratoires de recherche, pour présenter leurs analyses, leurs résultats et exprimer leurs points de vue. Par ailleurs, autour des présentations des résultats des Projets de Fin d’Études (PFE) des élèves-officiers, un forum d’exposants industriels et institutionnels présente les maquettes, drones, et autres résultats de leurs activités. Cette journée est aussi l’occasion de distinguer les élèves auteurs des meilleurs projets de fin d’études et le lauréat du prix Beauplet-Rollinat remis par l’Association des anciens de l’École Navale (AEN).

Docteur Rémy Thibaud, responsable du comité d’organisation de la JSN.

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l’enseignement scientifique

à l’ École navale

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Les élèves de l’École navale suivent une formation scientifique géné-raliste et pluridisciplinaire dont les thématiques sont liées aux pré-

occupations d’une marine moderne. Les enseignements concernent principalement la mécanique et l’énergétique, l’informatique, le signal et l’acoustique sous-marine.

Cette formation permet aux élèves d’obtenir soit le diplôme d’in-génieur de l’École navale pour ceux issus de classes préparatoires (CPGE), soit le diplôme national de master professionnel « Milieu maritime et sécurité de la navigation » pour ceux issus de concours spécifiques (étrangers et auditeurs, formation continue).

Elle repose à la fois sur des aspects académiques (cours, conférences et travaux dirigés) et sur des aspects appliqués (travaux pratiques, projets internes et externes à l’école).

Le programme de formation est articulé en plusieurs phases qui font progresser les élèves vers l’autonomie, grâce notamment à trois pro-jets scientifiques et à un cursus optionnel. Cette autonomie se renforce en particulier pour certains élèves lors des semestres effectués dans des écoles navales étrangères et/ou lors du projet de fin d’études réalisé à l’extérieur de l’école, pour moitié à l’étranger, dans des laboratoires ou en entreprise.

La formation scientifique est assurée par une équipe pédagogique composée principalement d’enseignants chercheurs permanents

(professeurs, maîtres de conférences, professeurs agrégés, ingénieurs docteurs) et d’assistants d’enseigne-ment et de recherche qui préparent un doctorat. Des offciers-mariniers instructeurs et des personnels de soutien viennent compléter le dispositif de l’équipe pédagogique. De même, des intervenants extérieurs, experts de haut niveau, industriels ou académiques, participent à la formation scientifique des élèves.

La qualité de la formation scientifique est étroitement liée à l’Institut de Recherche de l’École Navale (IRE-Nav), labellisé « équipe d’accueil EA 3634 » par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Re-cherche. En effet, c’est au sein de l’IRENav que les membres de l’équipe pédagogique exercent leurs activités de recherche dans des secteurs étroitement liés à leurs domaines d’enseignement.Les collaborations de recherche avec les partenaires académiques et industriels amènent naturellement à adapter en permanence les programmes de formation aux évolutions des sciences et techniques, no-tamment celles de la marine. Elles permettent de plus d’impliquer l’élève ingénieur dans des projets à l’échelle locale (pôle de compétitivité), régionale, nationale ou internationale (partenaires). Le lien ensei-gnement-recherche est ainsi renforcé.

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le Programme de

la JournÉe du 2 fÉvrier 2017

Drones et systèmes autonomes

■ 08h20 : Présentation de la journée■ 08h25 : Ouverture par le contre-amiral Benoît LUGAN, DG et commandant de l’École navale■ 08h30 : Conférence introductive - Grand témoin : Guénaël GUILLERME, PDG ECA. Page 7■ 09h30 : Conférence scientifique et technique : Gilles LANGLOIS (Directeur de DCNS Research). Page 8

■ 10h10 : Pause-café Forum Hall Neptune → Stands exposants - Rencontres partenaires → Présentations en posters des projets de fin d’études des élèves de l’École navale → Présentations des activités de l’Institut de Recherche de l’École navale (IRENav)

■ 11h15 : Communications – Innovation et recherche scientifiquesClément AUBRY (ISEN - Brest). Page 9Benoit ZERR (ENSTA BRETAGNE – lab STICC). Page 10Frédéric PLUMET (ISIR UPMC-CNRS Paris). Page 11

■ 12h45 : Pause-déjeuner

■ 14h00 : Communications – enjeux et innovations technico-opérationnelsFranck FLORIN (THALES-Brest). Page 12Le capitaine de frégate Pierre MARCELLIN. Page 13-14

■ 15h20 : Pause-café

■ 15h35 : Remise du prix Beauplet - Rollinat par l’association des anciens de l’École navale-AEN Remise des prix des meilleurs projets de fin d’études aux élèves de la promotion EN2014 Présentation d’un projet de fin d’études par les élèves de la promotion EN2014

■ 16h20 : Clôture par le contre-amiral Benoît LUGAN, DG et commandant de l’École navale

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Forum Hall Neptune - 10h10/11h15

L’ École navale, l’IRENav et la chaire de cyberdéfenseLa formation scientifique délivrée à l’École navale est adossée à l’Insti-tut de Recherche de l’École Navale (IRENav). Labellisée Équipe d’Accueil (EA3634) l’IRENav regroupe une quarantaine d’enseignants chercheurs et une trentaine de doctorants dans les domaines de l’informatique, la méca-nique, l’électrotechnique, le traitement du signal et l’acoustique sous-marine. Depuis 2013, l’Ecole navale héberge la chaire de cyberdéfense des systèmes navals fondée en partenariat avec Telecom Bretagne, Thales et DCNS.

ECA GROUPActeur mondial, reconnu pour son expertise dans la robotique, les systèmes automatisés, la simulation et les processus industriels, le Groupe ECA déve-loppe des solutions technologiques innovantes et complètes pour desmissions complexes dans des environnements hostiles ou contraints.

DCNSUn leader mondial du naval de défense. Un innovateur dans l’énergie. DCNS est une entreprise qui intervient dans le domaine naval et de l’énergie. Elle conçoit et construit des navires armés, des systèmes de combat, des in-frastructures portuaires. DCNS propose également depuis quelques années une large gamme de solutions dans l’énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables.

THALESGroupe industriel spécialisé sur les marchés de l’aéronautique, espace, trans-port terrestre, sécurité et défense. Il développe des systèmes de communi-cation, de détection, de combat et d’aide à la décision dans des applications multiples dont celles de défense et sécurité (défense terrestre, aérienne et navale).

AREVAAREVA conçoit, développe, met en service, forme à l’utilisation, exploite et maintient des réacteurs nucléaires de propulsion navale et des installations nucléaires de recherche. Elle conçoit également des systèmes électroniques, d’instrumentation, de contrôle et de simulation fiables et hautement dispo-nibles.

PrÉsentation des exPosants

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PrÉsentation des exPosants

Forum Hall Neptune - 10h10/11h15

ENSAML’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers est une «Grande Ecole d’In-génieurs». C’est un Etablissement Public à Caractère Scientifique, Culturel et Professionnel (EPCSCP) placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseigne-ment Supérieur et de la Recherche. Ses missions principales : l’enseignement et la recherche.Arts et Métiers ParisTech a pour mission principale la formation initiale d’ingénieurs généralistes aux disciplines du génie mécanique, du génie éner-gétique et du génie industriel.

PÔLE MER BRETAGNE ATLANTIQUELe Pôle Mer Bretagne Atlantique est le noyau d’un réseau où grands groupes, PME, centres de recherche et d’enseignement supérieur conjuguent leurs idées et leurs compétences pour développer des projets collaboratifs inno-vants, dans la filière maritime. Le pôle Mer Bretagne Atlantique est l’un des pôles de compétitivité en France et sa vocation est mondiale.

ENSTA BRETAGNEL’ ENSTA Bretagne est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche sous tutelle de la Direction Générale de l’Armement (DGA) du ministère de la Défense. Elle partage ce statut avec 3 autres écoles : l’École Polytechnique, l’ISAE (Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace) et l’ENSTA ParisTech.L’ENSTA Bretagne rassemble, sur son campus brestois, une école d’ingé-nieurs et un centre de recherche pluridisciplinaires, soit près de 900 étu-diants dont une centaine de doctorants.

AUTOMATIC SEA VISIONCréateur de solutions logicielles pour la surveillance maritime.Depuis sa création en 2001, la société ASV, PME innovante et indépendante, contribue à optimiser la sécurité en mer. ASV développe des solutions lo-gicielles innovantes pour automatiser la surveillance maritime à partir d’un réseau de caméras, et maîtrise toute la chaîne de fonctions depuis la veille jusqu’à la réaction.

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Forum Hall Neptune - 10h10/11h15

RTSYSAcoustique & Drones sous-marins.RTSYS propose une gamme de produits d’acoustique sous-marine active et passive pour la détection, ainsi que des drones sous-marins pour l’entraine-ment à la lutte anti-sous-marine.

TEXYS MARINESociété spécialisée dans l’expertise en environnement maritime.Elle développe des services et systèmes innovants et high tech en matières de drones, robotique, sonars...Après l’aventure menée avec succès en baie de Rio, Pierre Bourcier, PDG de Texys Marine, met aujourd’hui au point un drone destiné aux mesures en eaux vives et prépare - déjà - les prochains Jeux olympiques.

ISENL’ISEN Brest propose une formation d’ingénieur en 5 ans dans les hautes technologies et le numérique. Quatrecycles post-bac permettent de suivre des enseignements généralistes ou thématiques. À l’issue de trois années, les étudiants choisissent parmi les 7 domaines professionnels proposés sur le campus ou l’une des 50 spécialités proposées sur l’un des campus ISEN ou dans une école Yncréa.L’ISEN Brest est un Etablissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général (EESPIG) habilité à délivrer le Titre d’Ingénieur par la CTI, membre de la CGE, de la Fésic et membre fondateur d’Yncréa.

CELADON - SeaTestBaseSeaTestBase a déployé depuis mars 2013 un ponton offshore autoalimenté en énergie et équipé de communication radio haut débit (300 Mbits/s) avec la terre.Le ponton instrumenté de Sea Test Base peut être utilisé pour :- Déployer en conditions opérationnelles dans le milieu marin (surface, sub-surface ou fond de mer) des instruments, équipements et capteurs...- Fournir un accès aux données de vos instruments depuis Internet via une liaison sécurisée (VPN).Son infrastructure d’essais en mer est située sur le site de l’Ecole navale à Lanveoc-Poulmic et est opérée par l’ISEN Brest

PrÉsentation des exPosants

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guide des confÉrences

Jsn 2017

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■ BiographieGuénaël GUILLERME est le Directeur Général du groupe ECA depuis le début de l’année 2013, une société qu’il connait bien pour avoir accompagné son développement de 1997 à 2008. En effet, c’est en tant que di-rigeant de cette société qu’il donna pendant cette période l’impulsion nécessaire pour amener cet industriel du naval à atteindre sa taille critique et relever les défis techniques et commerciaux que présente le marché des drones maritimes. Entrepreneur par nature, il consacra par la suite 4 années de son temps, de 2009 à 2013, à réaliser des projets personnels tout en animant la section Var du réseau entreprendre PACA. Né en 1962, ce Breton d’origine, diplômé de l’Ensieta (aujourd’hui ENSTA Bretagne), s’est imprégné tout au long de son parcours au sein d’une ETI comme ECA ou au sein d’un groupe comme DCN (dans lequel il exercera des responsabilités de 1987 à 1997) des spécificités du monde naval, ses enjeux, sa culture, la diversité de ses acteurs industriels.

■ RésuméAprès 50 ans de développement de drones navals puis d’autonomisation de ces drones, le groupe ECA est devenu le cœur de la filière Drones Navals et Sous-marins en France. Dans les 10 prochaines années, que peut-on attendre en terme d’innovation dans le domaine des drones, pour quels usages ?

Du drone au système de drones, 50 ans d’innovation

Conférence introductiveSession de 08h30 à 09h30

Guénaël GUILLERME, PDG ECA

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guide des confÉrences

Jsn 2017

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Conférence scientifique et techniqueSession de 09h30 à 10h10

Gilles LANGLOIS, Directeur de DCNS Research

Le Marin Augmenté :L’intelligence artificielle pour améliorer la performance

opérationnelle des marins

■ RésuméLes algorithmes, les nouveaux senseurs, vont permettre de développer des fonctions avancées améliorant la prédiction du comportement de phénomènes complexes et surtout la planification de taches à tous les niveaux. L’intelligence artificielle a le potentiel pour améliorer la performance opérationnelle des marins dans de nombreux domaines pour permettre de :→ Mieux anticiper l’environnement, sous l’eau, sur l’eau et au-dessus de l’eau (phénomènes acoustique, élec-tromagnétique, gagner un Etat de mer, propagation des vagues, …).→ Mieux anticiper l’adversaire, ou les risques associés (GE, Cyber, …).→ Développer l’entraînement des équipages, soit en solo soit en équipe constituées avec des capacités d’ana-lyse du rejeu en situation accrue.→ Connaître le comportement et les réactions dans les différentes situations du navire, avec des perfor-mances navire équipage inégalées. Les navires sont des systèmes d’une grande complexité nécessitant de nombreux experts pour en tirer la substantifique moelle, les systèmes experts à base d’Intelligence Artifi-cielle apporteront à l’équipage un soutien indispensable.→ Connaître le comportement et les réactions dans les différentes situations d’une force navale.→ Optimiser les coûts d’exploitation du navire avec l’architecture système (algorithmes d’optimisation), les drones (autonomie décisionnelle), la i-maintenance (systèmes experts interconnectés).

Dans chacun des thèmes, DCNS a déjà engagé des travaux de R&D voir R&T qui serviront d’illustration.Bien loin de vouloir remplacer le marin, l’intelligence artificielle a un potentiel important d’amélioration des performances du marin : le Marin Augmenté, et l’école naval a un rôle essentiel pour s’approprier ces nouvelles technologies et faire en sorte que ses élèves officiers soient les leaders de la marine de demain.

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■ BiographieClément Aubry est Enseignant-chercheur à l’ISEN Brest depuis octobre 2015 et affilié à l’équipe de recherche SEACom. Il est titulaire d’un doctorat en robotique sous-marine de l’UBO soutenu en 2014 à l’École Na-vale. Ses recherches portent sur l’utilisation de données proprioceptives pour l’aide au positionnement et la navigation en robotique sous-marine. Les méthodes ensemblistes utilisées pour traiter ces problématiques amènent un degré de sécurité et fiabilité aux résultats fournis par les algorithmes. Ses travaux actuels se dirigent vers la robotique en meute, plus particulièrement autour des problématiques de positionnement et navigation utilisant l’acoustique sous-marine comme vecteur de transmission d’informations et de loca-lisation.

■ RésuméLe contexte de la robotique sous-marine implique la collaboration de nombreux éléments hétérogènes comme : des bouées de communication eau/air, des robots de surface ou sub-surface, autonomes ou non mais aussi des acteurs humains pour le contrôle de la meute. Dans ces meutes hétérogènes, chacun des élé-ments doit pouvoir communiquer et se localiser par rapport à son voisinage proche. Dans le cadre de la ro-botique sous-marine, l’acoustique est utilisée comme vecteur de transmission d’informations mais permetaussi de mesurer des distances entre chaque élément de la meute. Ce vecteur souffre tout de même de la faible disponibilité temporelle des données, par exemple dans le cadre de l’utilisation de protocoles de communication basés sur une distribution des temps de communication (type TDMA). Il apparaît donc indispensable de trouver des algorithmes permettant de réduire les impacts de ce problème sur la localisa-tion. Cette présentation vise à présenter les différentes méthodes envisagées pour résoudre ces problèmes. Autant du point de vue matériel et logiciel que du point de vue algorithmique.

guide des confÉrences

Jsn 2017

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Clément AUBRY, Enseignant Chercheur, ISEN Brest

Localisation dans un réseau de robots marins etsous-marins

Communications – Innovation et recherche scientifiquesSession de 11h15 à 12h45

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■ BiographieBenoit Zerr est docteur de l’Université de Haute Alsace (UHA) et HDR de l’Université de Bretagne Occi-dentale (UBO). Après un début de carrière dans le monde industriel (TELMAT SA, THOMSON SINTRA ASM), Benoît Zerr a rejoint le Groupe d’Etudes Sous-Marine de l’Atlantique (GESMA, DGA, Brest) pour étudier et développer la première génération d’algorithmes de détection et de classification automatique des mines marines. Après une période de 6 ans au centre de recherche OTAN SACLANTCEN (maintenant CMRE) à La Spezia (Italia), consacré principalement à la mise au point d’algorithmes de classification-fu-sion multi-aspects et à l’étude de la réponse acoustique des mines, Benoît Zerr revient au GESMA à la tête de l’équipe acoustique haute fréquence. Ensuite, comme Expert E DGA «systèmes sonar de lutte contre les mines», il assure la responsabilité technique du programme de renouvellement du sonar de surveillance (DUBM-44). A la fin des années 2000, Benoît Zerr devient enseignant-chercheur à l’ENSIETA (devenue depuis ENSTA Bretagne) et prend en charge le département d’enseignement et de recherche OSM (Ocean Sensing and Mapping). Actuellement, Benoît Zerr a recentré son activité d’enseignant/chercheur sur les systèmes multi-robots pour les applications marines. Il est, dans ce cadre, coresponsable de l’axe transverse «Systèmes de Drones» du laboratoire Lab-STICC (UMR CNRS 6285).

■ RésuméDepuis plusieurs décennies, la robotique marine est en constant développement. Comparativement au do-maine terrestre, le milieu marin est plus difficile à aborder et la mise en œuvre de solutions robotiques doit, elle aussi, faire face à ces difficultés. Durant toutes ces années, les architectures mono-robots n’ont cessé de démontrer le fort potentiel de l’approche robotique à la conduite de missions en mer, tant dans les domaines militaires que civils. Bien que le succès des systèmes mono-robots ait donné une place toujours plus impor-tante à la robotique marine, il est intéressant de constater qu’à l’instar des organisations humaines, il peut être plus simple et plus efficace de résoudre un problème en coordonnant plusieurs robots. L’objet de cette conférence est de montrer, au travers de résultats de travaux de recherche conduits depuis une décennie, l’intérêt de l’approche multi-robots coordonnés pour faire face aux problématiques maritimes complexes.

guide des confÉrences

Jsn 2017

Benoît ZERREnseignant Chercheur, ENSTA BRETAGNE

Systèmes multi-drones pour les applications maritimes »

Communications – Innovation et recherche scientifiquesSession de 11h15 à 12h45

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Frédéric PLUMET, Maitre de conférence - UPMC

Voiliers autonomes :état des lieux et perspectives

■ BiographieDe formation universitaire en électronique et automatique, Frédéric Plumet est titulaire d’un doctorat en robotique de l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) obtenu en 1992. Depuis 1993, il est maître de conférences à l’Université de Versailles St-Quentin en Yvelines avec un rattachement en recherche à l’Insti-tut des Systèmes Intelligents et de Robotique de l’UPMC (ISIR - UMR7222 UPMCCNRS).Ses centres d’intérêts en recherche portent sur le contrôle de dispositifs robotisés en interaction physique forte avec leur environnement tels que des systèmes robotisés d’aide à la verticalisation et à la marche pour des personnes âgées ou des rovers hybrides roues-pattes évoluant sur des sols naturels. Il développe depuis 2008 une activité de recherche sur le contrôle et la planification de mouvement de voiliers autonomes.

■ RésuméDepuis une dizaine d’années, on assiste à une forte croissance du nombre de réalisations (académiques ou industrielles) de voiliers robotisés. En dehors des intérêts économiques ou stratégiques que possèdent les véhicules autonomes de surface, les voiliers robotisés peuvent être une solution pertinente pour desmissions en mer de longue durée, du fait de leur forte autonomie énergétique.En contrepartie, la propulsion vélique impose que la vitesse d’avancement d’unvoilier ainsi que sa capacité de manoeuvre sont très directement liées aux fortes variations d’un paramètre externe : le vent. Du point de vue du roboticien, le guidage (planification locale) et le contrôle de ces véhicules autonomes posentainsi des problèmes spécifiques qui seront également abordés dans cette présentation.

Communications – Innovation et recherche scientifiquesSession de 11h15 à 12h45

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Jsn 2017

Franck FLORINThales, Brest

Les drones de lutte sous la mer

■ BiographieFranck Florin débute sa carrière en 1988 dans le groupe Thales, à l’époque Thomson CSF, comme ingénieur d’étude et de recherche en acoustique sous-marine. Il occupe divers postes en ingénierie des systèmes dans les domaines de l’acoustique sous-marine, de la contre-mesure électronique et de la navigation aéronau-tique. Actif promoteur de la coopération entre industrie et recherche académique, il assure la fonction de président du G2RA, le groupement régional de recherche en acoustique et imagerie sous-marine, qui regroupe des établissements industriels, des écoles supérieures et des centres de recherche de la région Bretagne.Il supporte activement les premiers projets phares du nouveau Pôle Mer Bretagne Atlantique, notamment le projet ASEMAR, d’AUV de sécurité maritime et le projet Sea test base, qui associe l’École Navale.Après avoir assuré la direction technique des produits sonar aéroportés de Thales, en 2011, il est nommé vice-président international technologies de Avanced acoustic concepts aux USA, et développe des rela-tions transatlantiques autour des produits sonars.De retour à Brest en 2015, il est actuellement directeur technique adjoint du segment système acoustiques aéroportés et guerre des mines de Thales underwater systems.Diplômé de SUPELEC, docteur en sciences de l’université de Rennes, il est membre de la SEE (société de l’électricité, de l’électronique et des technologies de l’information et de la communication) et de MINWARA (mine warfare association). Il fait partie du groupe de travail «drones maritimes» du cluster maritimefrançais.

■ RésuméLa lutte sous la mer qui recouvre la guerre des mines et la lutte anti-sous-marine a amorcé sa révolution robotique. Au travers d’un aperçu des projets en cours, la présentation s’attache à mettre en évidence les enjeux technologiques, la problématique opérationnelle et l’avenir de l’intégration des drones dans ce do-maine.

Communications – Enjeux et innovations technico-opérationnels

Session de 14h00 à 15h20

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■ BiographieNé le 25 avril 1976 à Briançon, le capitaine de frégate Pierre Marcellin intègre l’Ecole navale le 3 septembre 1996. À l’issue de sa formation d’officier sur le porte-hélicoptère « Jeanne d’Arc », il rallie en 1999 le TCD « Siroco » à bord duquel il se perfectionne comme officier chef du quart. Il débute ensuite sa formation de pilote, à Salon-de-Provence afin d’apprendre la théorie et les bases du pilotage puis à Avord pour se spé-cialiser comme pilote d’avions multimoteurs. Breveté d’aéronautique en août 2001, il rejoint alors la base d’aéronautique navale de Nîmes-Garons et découvre les spécificités du vol au-dessus de l’eau sur Nord 262E à la flottille 56S. En décembre 2001, il est affecté à la flottille 21F comme pilote en équipage opérationnel sur Atlantique 2. Il participe alors à la mission « Licorne » en République de Côte d’Ivoire puis à l’opération « Enduring Free-dom » depuis Djibouti. En 2004, il est promu commandant d’aéronef et à l’issue d’une année de formation au Centre d’entraînement, d’instruction, d’analyse et de préparation des missions de Nîmes-Garons, est de nouveau affecté à la flottille 21F. Il participe alors aux opérations « Lévrier » en mer Méditerranée, « Carib Royal » aux Antilles et « Epervier » au Tchad. Il tiendra diverses fonctions durant cette affectation, donc celle de commandant adjoint technique. En 2008, il est affecté comme instructeur sur le porte-hélicoptères «Jeanned’Arc» pour la campagne 2008-2009. En 2009, il rejoint la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué pour prendre successivement les fonctions de commandant adjoint opérations puis de commandant en second de la flottille 23F, avant d’en prendre le commandement le 24 juin 2011. Durant cette période la flottille est successivement engagée dans les opérations « Sahel », « Harmattan » puis « Serval ». Il sera déployé par deux fois en qualité de chef de déta-chement. Il totalise 3100 heures de vol, dont 2800 sur Atlantique 2. En 2013, il est affecté à l’état-major de la marine, au sein du pôle « Plans-Programme », comme adjoint « planification » du chef du bureau « cohérence organique ». Il suit les grandes étapes de l’ensemble des opérations d’armement et les finances associées. Depuis le 5 septembre 2016, il exerce les fonctions d’officier correspondant d’état-major dans le domaine du « commandement et de la maîtrise de l’information ». Il est particulier chargé de la préparation de l’avenir dans les domaines des drones, de l’environnement, de la navigation et du renseignement.

Le capitaine de frégate Pierre Marcellin est chevalier de l’ordre national du Mérite.Il est marié et père de trois filles.

guide des confÉrences

Jsn 2017

Capitaine de frégate Pierre MARCELLIN

Drones et systèmes autonomes : quels enjeux pour la marine ?

Communications – Enjeux et innovations technico-opérationnels

Session de 14h00 à 15h20

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guide des confÉrences

Jsn 2017

■ RésuméSi l’usage de systèmes automatisés par les armées n’est pas nouveau, l’emploi de vecteurs de plus en plus autonomes, s’appuyant sur les progrès technologiques récents, connait un essor sans précédent. Après avoir dressé un rapide panorama des applications actuelles de ces systèmes, dans les armées et plus particulière-ment la Marine nationale, il conviendra de s’interroger sur leurs perspectives d’emploi dans les opérations de demain. Leur généralisation s’accompagnera de nouveaux enjeux auxquels il faudra être en mesure de répondre. Facteur de force, mais non exempts de vulnérabilités, les systèmes autonomes et en particulier les drones entraineront une rupture dans notre conception des matériels de demain, dans les métiers liés à leur mise en oeuvre et dans les concepts d’emploi des forces.

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Communications – Enjeux et innovations technico-opérationnels

Session de 14h00 à 15h20

Capitaine de frégate Pierre MARCELLIN

Drones et systèmes autonomes : quels enjeux pour la marine ?

Page 16: SYSTÈMES AUTONOMES 02 FÉVRIER 2017 - Ecole Navale · En 2017, le sujet abordé traite des « Drones et systèmes autonomes ». Au cœur des préoccupations dans les contextes opérationnels