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12 anthos 4 17 Hochwasserrückhaltebecken Wohlen Wasserrückhalt statt Durchleiten mit Vollausbau der Bünz im Siedlungsgebiet: Das 2017 fertiggestellte Bauwerk beeinflusst mit seiner Dimension das Erscheinungsbild, die Nutzungen und die Erlebbarkeit des sanft modellierten Landschaftsraums zwischen Waltenschwil und Wohlen. Le bassin de rétention des crues de Wohlen De par ses dimensions, l’infrastructure technique argovienne, terminée en 2017, influe sur le paysage au doux relief situé entre Waltenschwil et Wohlen, tant du point de vue de son aspect que des activités qui s’y exercent et de l’expérience que l’on peut en faire. La réalisation de l’ouvrage découlait d’une décision pragmatique: il s’avérait, en effet, plus simple de retenir les eaux de crue que de les faire traverser le milieu bâti en réaménageant le cours d’eau sur tout le tronçon. André Seippel, Silvio Moser, Jörn Heilig En milieu urbanisé, la capacité d’écoulement de la Bünz se révélait insuffisante sur un tronçon de dix bons kilomètres entre Wohlen et l’embouchure de la rivière dans l’Aabach, à Wildegg. Les dégâts potentiels en cas de crue centennale étaient évalués à quelque 30 millions de francs. Une vingtaine de ponts étaient trop bas, 200 hectares de zone à bâtir se trouvaient dans des secteurs menacés par les inondations. Les trois grandes options consistant à faire passer les eaux de crue sur le même tracé, à les dévier ou à les retenir ont été étudiées dans le cadre du processus d’évaluation relatif au projet régional de protection contre les crues dans la vallée de la Bünz. Pour des questions de coûts, la réalisation d’une galerie de déviation des eaux dans la vallée de la Reuss et le réaménagement complet du canal pour un HQ 100 1 Die Abflusskapazität der Bünz zwischen Wohlen und der Mündung in den Aabach in Wildegg war auf gut zehn Kilometern Fliessstrecke im Siedlungsgebiet ungenügend. So betrug das Schadenspotenzial bei einem hundertjährlichen Ereignis rund 30 Millionen Franken. Gegen 20 Brücken waren zu tief, 200 Hekt- aren Baugebiet lagen in Überflutungsflächen. Im Evaluationsprozess für den umfassenden regi- onalen Hochwasserschutz im Bünztal wurden die drei generellen Prinzipien des Hochwasserschutzes – Durchleitung, Umleitung, Rückhalt – untersucht. Die Umleitung über einen Stollen ins Reusstal und die Durchleitung mit Vollausbau des Gerinnes für ein HQ 100 1 in allen Gemeinden wurden aus Kostengründen, der Vollausbau aber auch wegen der grossen Auswir- kungen auf die Ortsbilder, verworfen. So stand der 1 Seippel Landschaftsarchitekten GmbH (3)

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Hochwasserrückhaltebecken WohlenWasserrückhalt statt Durchleiten mit Vollausbau der Bünz im Siedlungsgebiet: Das 2017 fertiggestellte Bauwerk beeinflusst mit seiner Dimension das Erscheinungsbild, die Nutzungen und die Erlebbarkeit des sanft modellierten Landschaftsraums zwischen Waltenschwil und Wohlen.

Le bassin de rétention des crues de WohlenDe par ses dimensions, l’infrastructure technique argovienne, terminée en 2017, influe sur le paysage au doux relief situé entre Waltenschwil et Wohlen, tant du point de vue de son aspect que des activités qui s’y exercent et de l’expérience que l’on peut en faire. La réalisation de l’ouvrage découlait d’une décision pragmatique: il s’avérait, en effet, plus simple de retenir les eaux de crue que de les faire traverser le milieu bâti en réaménageant le cours d’eau sur tout le tronçon.

André Seippel, Silvio Moser, Jörn Heilig

En milieu urbanisé, la capacité d’écoulement de la

Bünz se révélait insuffisante sur un tronçon de dix

bons kilomètres entre Wohlen et l’embouchure de la

rivière dans l’Aabach, à Wildegg. Les dégâts potentiels

en cas de crue centennale étaient évalués à quelque

30 millions de francs. Une vingtaine de ponts étaient

trop bas, 200 hectares de zone à bâtir se trouvaient

dans des secteurs menacés par les inondations.

Les trois grandes options consistant à faire passer

les eaux de crue sur le même tracé, à les dévier ou à

les retenir ont été étudiées dans le cadre du processus

d’évaluation relatif au projet régional de protection

contre les crues dans la vallée de la Bünz. Pour des

questions de coûts, la réalisation d’une galerie de

déviation des eaux dans la vallée de la Reuss et le

réaménagement complet du canal pour un HQ 1001

Die Abflusskapazität der Bünz zwischen Wohlen und

der Mündung in den Aabach in Wildegg war auf gut

zehn Kilometern Fliessstrecke im Siedlungsgebiet

ungenügend. So betrug das Schadenspotenzial bei

einem hundertjährlichen Ereignis rund 30 Millionen

Franken. Gegen 20 Brücken waren zu tief, 200 Hekt­

aren Baugebiet lagen in Überflutungsflächen.

Im Evaluationsprozess für den umfassenden regi­

onalen Hochwasserschutz im Bünztal wurden die

drei generellen Prinzipien des Hochwasserschutzes –

Durchleitung, Umleitung, Rückhalt – untersucht. Die

Umleitung über einen Stollen ins Reusstal und die

Durchleitung mit Vollausbau des Gerinnes für ein HQ

1001 in allen Gemeinden wurden aus Kostengründen,

der Vollausbau aber auch wegen der grossen Auswir­

kungen auf die Ortsbilder, verworfen. So stand der

1 Seippel Landschaftsarchitekten GmbH (3)

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1 Variantenstudium Dammführung bei vorgegebenem Stau­volumen.Étude de variantes concernant le tracé de la digue pour un volume de rétention prédéfini.

2 Lageplan / Plan du site1a Längsdamm entlang

der Bünz / Digue le long de la Bünz

1b Querdamm / Digue transversale

2 Regulierbauwerk / Dispositif de passage

3 Revitalisierung der Bünz / Revitalisation de la Bünz

4 Meliorationskanal / Canal d’amélioration des sols

dans toutes les communes traversées ont été rejetés.

La seconde option a été balayée également, en raison

de l’impact qu’elle aurait eu sur les localités. L’on a

ainsi privilégié le principe de la rétention. Cinq sites,

au total, ont été évalués pour la réalisation du bassin.

Des études approfondies ont été menées pour deux de

ces emplacements. Celui situé avant Wohlen a finale­

ment été retenu du fait de sa proximité géographique

par rapport à l’endroit où les dégâts potentiels auraient

été les plus importants, ainsi que de la plus faible

fréquence des inondations dans la zone de rétention.

Prise de décision participativeAvec ses 590 000 mètres cubes de volume de réten­

tion, le bassin réalisé dans la plaine en pente douce,

entre Waltenschwil et Wohlen, exerce un fort impact

sur le paysage. La digue en est l’élément le plus visible.

De manière générale, une digue peut se terminer en

venant buter contre une colline ou en venant mourir

dans une plaine au doux modelé. À Wohlen, le micro­

relief imposait une combinaison de ces deux principes.

Différents tracés ont été étudiés pour un volume

de rétention prédéfini. Dans le cadre d’un processus

participatif, c’est la variante conciliant le mieux

contraintes techniques, préservation des terres agri­

coles, aspects esthétiques, potentiel écologique, fonc­

tionnalité, potentiel en matière d’activités récréatives

et acceptabilité générale qui a été choisie.

La digue présente une longueur de 850 mètres et

une hauteur maximale de 3,80 mètres. Sa partie lon­

gitudinale suit la Bünz sur la rive droite. Elle monte

lentement et s’intègre à l’ouvrage de régulation à son

point le plus haut. Digue, cours d’eau et végétation

riveraine constituent ensemble un élément paysager

marquant. La partie transversale de la digue s’étend

entre l’ouvrage de régulation et la chaîne de collines

du Rössligut. Le coude qu’elle présente est déterminé

par le relief et les possibilités techniques d’intégra­

tion. Du fait de la pointe qu’elle forme en direction du

Rückhalt als drittes Prinzip im Vordergrund. Insge­

samt fünf Beckenstandorte wurden evaluiert und

miteinander verglichen. Für die zwei favorisierten

Standorte erfolgten im Anschluss vertiefte Studien.

Die Wirksamkeit aufgrund der räumlichen Nähe zum

grössten Schadenspotenzial und die geringere Über­

flutungshäufigkeit des Stauraums gaben den Aus­

schlag für das Becken vor Wohlen.

Grossbauwerk mit partizipativem EntscheidMit 590 000 Kubikmetern Stauvolumen ist das Hoch­

wasserrückhaltebecken in der sanft fallenden Ebe­

ne zwischen Waltenschwil und Wohlen von grosser

landschaftsgestalterischer Relevanz. Vor allem das

Dammbauwerk tritt in Erscheinung. Dämme können

Anfang und Endpunkt entweder in Hügelkuppen fin­

den, oder sie laufen in sanft modellierten Ebenen

langsam aus. In Wohlen liegt aufgrund des Mikro­

reliefs eine Kombination dieser Prinzipien auf der

Hand. Das Variantenstudium zeigte unterschiedliche

Dammführungen bei vorgegebenem Rückhaltevolu­

men auf. Gewählt wurde im Rahmen des partizipati­

ven Verfahrens jene Variante, welche Bautechnik,

Zerschnitt von Kulturland, Ästhetik, ökologisches

Potenzial, Funktionalität, Potenzial für die Naherho­

lung und Akzeptanz in ein Gleichgewicht brachte.

Die Dammlänge beträgt 850 Meter, die maximale

Höhe 3,80 Meter. Der Längsdamm begleitet die Bünz

auf der rechten Uferseite. Er steigt langsam an und

geht am höchsten Punkt ins Regulierbauwerk über.

Damm, Bünz und Ufergehölz vereinen sich in ein

räumlich prägendes Landschaftselement. Der Quer­

damm spannt sich zwischen dem Regulierbauwerk

und dem Hügelzug des Rössligutes auf. Sein Abkni­

cken entwickelt sich aus dem Relief des Hügels und

der technischen Einbindungsmöglichkeit heraus. Mit

der Zuspitzung zum Siedlungsgebiet erscheint der

Damm weniger wuchtig in der Ansicht. Wie ein Schar­

nier zwischen den beiden Dammteilen liegt das Regu­

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lierwerk über der Bünz. Das Bauwerk ist als funktiona­

le, zwei Felder aufweisende Betonbaute mit ritt lings

aufgesetzter Betriebswarte gestaltet.

Damit die Dammhöhe möglichst gering gehalten

werden konnte, wurde der Damm für den Überlastfall

als vollständig überströmbar konzipiert. Dadurch lies­

sen sich im Vergleich zu einem konventionellen Damm­

bauwerk mit Dammscharte gut 1,50 bis 2 Meter Höhe

einsparen. Die Dammböschungen des Erddammes

sind mit Neigungen von 1:4 und 1:3 flach gehalten. Auch

die geringere Dammhöhe und die flachen Böschungen

verbessern die landschaftliche Einbindung.

Der Einstau des Beckens erfolgt dank einer auto­

matischen Steuerung erst ab einem circa 20­jährli­

chen Hochwasserereignis. Bis zu einem Volumen von

30,5 Kubikmetern pro Sekunde fliesst die Bünz sicher

und ohne Dämpfung durchs Siedlungsgebiet. Dieses

Regime ist von Bedeutung, liegt doch mit der Bünzaue

in Möriken ein Auenlebensraum, der regelmässige

Überflutungen benötigt. Das übersteigende Volumen

bis zum HQ 100 von 45 Kubikmetern pro Sekunde

wird zurückgehalten.

Chance für neue LebensräumeDie Revitalisierung und Verbreiterung der Bünz auf

800 Metern Länge bereichern das Landschafts gefüge.

milieu bâti, la digue paraît moins massive en éléva­

tion. L’ouvrage de régulation, qui surplombe la rivière,

constitue comme une charnière entre les deux par­

ties de la digue. Il s’agit d’un ouvrage en béton fonc­

tionnel à deux travées, avec un poste de contrôle à

califourchon sur la digue.

Cette dernière a été conçue de manière à ce qu’elle

soit entièrement submersible en cas de surcharge, ce

qui a permis d’en réduire la hauteur de 1,5 à 2 mètres

par rapport à une digue conventionnelle avec déver­

soir. Les talus de la digue en terre présentent une

faible pente, comprise entre 1:4 et 1:3, qui en améliore

aussi l’intégration dans le paysage.

La mise en eau du bassin s’effectue automatique­

ment à partir d’un événement équivalant à une crue

vingtennale. Jusqu’à un débit de 30,5 mètres cubes par

seconde, la rivière coule sans danger ni réduction de

régime à travers les localités. C’est important, car la

zone alluviale de la Bünz à Möriken est un milieu natu­

rel qui a régulièrement besoin d’être inondé. Au­delà,

et jusqu’au débit de crue centennal de 45 mètres cubes

par seconde, le volume d’eau excédentaire est retenu.

L’occasion de créer de nouveaux habitatsLa revitalisation et l’élargissement de la Bünz sur une

longueur de 800 mètres enrichissent la structure

3 Jonin Zumsteg

5 4 Jonin Zumsteg

3 Der Querdamm zum Rössligut begrenzt die abgesenkte Über­flutungsfläche mit Feuchtwiesen und Laichgewässern. Das Regulierbauwerk ist Scharnier vom Quer­ zum Längsdamm.La partie transversale de la digue délimite la cuvette accueillant prairies humides et eaux de frai. L’ouvrage de régulation forme la charnière entre les parties longitudinale et transversale de la digue.

4 Das Regulierbauwerk weist zwei Durchfluss­öffnungen auf. Die Betriebs warte mit den Steue rungs anlagen sitzt rittlings über der Mittelwand. L’ouvrage de régu­lation présente deux travées. Un poste de contrôle se trouve à cali­fourchon sur la digue.

5 Einfache Sitzgelegen­heiten laden im Stauraum zum Verweilen ein. Aus bautechnischen Gründen sind solche Elemente und Bepflanzungen auf der zum Spazierengehen beliebten Dammkrone nicht erlaubt.De simples bancs invitent à s’arrêter sur le site. Pour des raisons tech­niques, de tels aménage­ments ne sont pas autorisés sur le couron­nement de la digue, très apprécié des promeneurs.

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paysagère existante. Grâce à des mesures ponc­

tuelles de déflection du courant, le lit a pris en peu de

temps un aspect diversifié, caractérisé par des varia­

tions de largeur et de profondeur. Une cuvette inon­

dable offre un milieu adapté au développement de

prairies humides et propice au frai. Elle est délimitée

par la partie transversale de la digue et un cours

d’eau agricole revitalisé. Du côté aval de la digue, une

prairie de fauche, qui peut être utilisée comme terrain

de jeu, a vu le jour. Toutes les faces de la digue sont

traitées en prairies maigres extensives.

L’espace détente de la Bünz Situé aux portes de Wohlen, le nouveau bassin de

rétention constitue une zone de détente appréciée.

L’accès en pente douce au fond du cours d’eau, qui

offre diverses possibilités de jeu et d’expérimentation

de la nature, attire beaucoup de monde. Le chemin

aménagé sur le couronnement de la digue et celui qui

longe la rivière invitent à faire le tour du site. Sur la

digue, les promeneurs jouissent d’une magnifique

vue sur les Préalpes. Différents aménagements per­

mettent de s’asseoir pour faire une pause.

Les uns avec et pour les autresLa procédure participative s’est révélée déterminante

dans le succès de l’opération. Lors de l’étude de diffé­

rentes variantes, toutes les communes et associations

de planification régionale concernées étaient asso­

ciées au processus de décision. Par la suite, la compo­

sition du groupe d’accompagnement a changé pour

inclure des représentants des communes d’accueil,

des agriculteurs et des milieux de la protection de la

nature. Quant à la population, elle a été régulièrement

informée par le biais de présentations publiques du

projet, de dépliants et de visites de chantiers.

L’ouvrage a été financé conjointement par la

Confédération, le canton, les communes bénéficiaires

et les compagnies d’assurance. La contribution des

communes a été définie en fonction de l’avantage

qu’elles retireraient des travaux en termes de réduc­

tion des risques d’inondation.

Projektdaten / Données de projetBauherrschaft / Maître d’ouvrage: Kanton Aargau, Departement Bau, Verkehr und Umwelt, Abteilung Landschaft und Gewässer, AarauIngenieure / Ingénieurs: Niederer & Pozzi Umwelt AG, Uznach (Standortevaluation, Vorprojekt / évaluation de sites, avant­projet); Holinger AG, Liestal/Baden (Bauprojekt bis Inbetriebnahme / projet d’ouvrage jusqu’à la mise en service); Creato, Ennetbaden (Umweltverträglichkeitsbericht / rapport d’impact sur l’environnement)Landschaftsarchitekt / Architectes­paysagistes: Seippel Landschaftsarchitekten GmbH, Wettingen (Landschafts­pflegerische Begleitplanung, Standortevaluation bis Inbetriebnahme / études d’accompagnement en matière d’entretien du paysage, évaluation de site jusqu’à la mise en service) Bauausführung / Exécution des travaux: ARGE HWSB 2015 Eberhard Bau AG Kloten – WSB AG, Rafz Zeitraum Planung bis Realisierung / Durée des études et des travaux: 2008–2017Kostenrahmen Hochwasserschutz Bünztal insgesamt / Coûts de la protection contre les crues dans la vallée de la Bünz: 24,6 Mio. CHF, davon HRB Wohlen: 16,35 Mio. CHF / 24,6 millions CHF au total, dont 16,35 millions CHF pour le bassin de rétention de Wohlen

1 In der Hydrologie bezeichnet «HQ» Hochwasser an Flüssen. «HQ100» ist ein statistisch gesehen alle 100 Jahre auftretendes Hochwasserereignis; ein Jahrhun­derthochwasser. / En hydraulique, «HQ» est la notation usuelle du débit de crue. «HQ100» désigne un débit de crue centennal, c’est­à­dire survenant, statistiquement parlant, tous les cent ans.

Dank Strukturierung mit punktuellen, strömungslen­

kenden Massnahmen entwickelte sich in kurzer Zeit

ein vielgestaltiges Gerinne mit Breiten­ und Tiefenva­

riabilität. Eine abgesenkte Flutmulde bietet Lebens­

raum für Feuchtwiesen und Laichgewässer. Sie wird

begrenzt durch den Querdamm und ein revitalisiertes

Meliorationsgewässer. Luftseitig des Querdamms

entsteht eine Fromentalwiese, welche zum Spielen

genutzt werden kann. Alle Dammflächen sind exten­

siv als Magerwiesen genutzt.

Erholungsraum BünzVor den Toren von Wohlen gelegen ist der Becken­

raum ein beliebtes Erholungsgebiet. Vor allem der

flach ausgebildete Zugang zur Bachsohle mit Spiel­

und Erlebnismöglichkeiten zieht viele Leute an. Der

Dammkronenweg und der Flurweg entlang der Bünz

laden zu Rundwanderungen ein. Auf dem Damm spa­

zierend bietet sich ein prächtiger Ausblick in die Vor­

alpen. Verschiedene Sitzgelegenheiten laden zum

Verweilen ein.

Miteinander – füreinanderDas partizipative Verfahren führte als Schlüssel zum

Erfolg. Beim Variantenstudium waren alle betroffe­

nen Gemeinden und die regionalen Planungsverbän­

de in den Entscheidungsprozess involviert. Vor Ort

erfolgte dann eine neue Zusammensetzung der

Begleitgruppe mit Vertretungen aus Standortge­

meinden, Landwirten und Naturschutz. Die Bevölke­

rung wurde laufend mit Projektvorstellungen, Flyern

und Baustellenbegehungen informiert.

Bund, Kanton, nutzniessende Gemeinden und

Versicherungen finanzierten das Bauwerk solida­

risch. Die Gemeinden wurden im jeweiligen Verhält­

nis zum Nutzen hinsichtlich Reduktion der Hochwas­

sergefährdung belastet.