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Diana Damrau soprano Jonas Kaufmann ténor Helmut Deutsch piano 20.02. 2018 20:00 Grand Auditorium Mardi / Dienstag / Tuesday Grandes voix

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Diana Damrau soprano Jonas Kaufmann ténor Helmut Deutsch piano

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Mardi / Dienstag / TuesdayGrandes voix

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Hugo Wolf (1860–1903)Italienisches Liederbuch. Volkstümliche italienische Liebesgedichte in der Übertragung von Paul Heyse (1890–1896) 1. «Auch kleine Dinge» 4. «Gesegnet sei, durch den die Welt entstund» 39. «Gesegnet sei das Grün» 3. «Ihr seid die Allerschönste» 21. «Man sagt mir, deine Mutter woll’ es nicht» 41. «Heut’ Nacht erhob ich mich um Mitternacht» 40. «O wär’ dein Haus durchsichtig wie ein Glas» 27. «Schon streckt’ ich aus im Bett die müden Glieder» 18. «Heb’ auf dein blondes Haupt» 20. «Mein Liebster singt» 22. «Ein Ständchen Euch zu bringen» 42. «Nicht länger kann ich singen» 43. «Schweig’ einmal still» 44. «O wüßtest du, wie viel ich deinetwegen» 6. «Wer rief dich denn?» 31. «Wie soll ich fröhlich sein» 10. «Du denkst mit einem Fädchen mich zu fangen» 14. «Geselle, woll’n wir uns in Kutten hüllen» 45. «Verschling’ der Abgrund» 8. «Nun laß uns Frieden schließen» 29. «Wohl kenn’ ich Euren Stand» 38. «Wenn du mich mit den Augen streifst» 36. «Wenn du, mein Liebster, steigst zum Himmel auf»

~40’–

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23. «Was für ein Lied soll dir gesungen werden» 19. «Wir haben beide» 34. «Und steht Ihr früh am Morgen auf» 16. «Ihr jungen Leute» 9. «Daß doch gemalt all deine Reize wären» 2. «Mir ward gesagt, du reisest in die Ferne» 17. «Und willst du deinen Liebsten sterben sehen» 33. «Sterb’ ich, so hüllt in Blumen meine Glieder»

15. «Mein Liebster ist so klein» 35. «Benedeit die sel’ge Mutter» 24. «Ich esse nun mein Brot nicht trocken mehr» 7. «Der Mond hat eine schwere Klag´ erhoben» 25. «Mein Liebster hat zu Tische mich geladen» 26. «Ich ließ mir sagen» 11. «Wie lange schon» 37. «Wie viele Zeit verlor’ ich» 32. «Was soll der Zorn» 5. «Selig ihr Blinden» 12. «Nein, junger Herr» 13. «Hoffärtig seid Ihr, schönes Kind» 28. «Du sagst mir, daß ich keine Fürstin sei» 30. «Laß sie nur geh’n» 46. «Ich hab’ in Penna einen Liebsten wohnen»

~45’

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Voyage en ItalieFrançois-Gildas Tual

Tel un Schlarafenland ou, en français, un pays de cocagne, ainsi apparut l’Italie au Romantique allemand, lui offrant tout à la fois ses majestueuses cimes et ses côtes dorées, ses palais et ses dômes, les tableaux et sculptures de ses innombrables musées, Vinci et Raphaël, l’épure de la Renaissance, la flamboyance du Baroque, les vestiges de la glorieuse Antiquité romaine. « À Rome je me suis tout d’abord trouvé moi-même », relatait Goethe dans son initiatique Voyage en Italie. « L’éclairage embrasé des régions supérieures, l’ombre fraîche et bleue des parties basses paraissaient plus splendides que je ne les avais jamais vus dans des peintures à l’huile ou à l’aquarelle ; je ne pou-vais me détacher du spectacle. » Mais l’Italie, c’était aussi un esprit solaire, une légèreté sans désinvolture, une conscience du carpe diem qui rappelait au poète, le temps du Carnaval Romain, « l’importance de chaque jouissance momentanée, souvent de peu d’apparence, que l’existence peut procurer. » Franchissant le col du Brenner, Goethe se remit « à croire en un dieu », jusqu’à trouver sa place dans le monde, « et non comme de passage ou en exil ». Bien d’autres lui emboitèrent le pas pour revenir les valises garnies de carnets et de souvenirs, de « tableaux » selon Heine. Mendelssohn par exemple : « Me voici donc en Italie ! Ce qui a été pour moi, depuis l’âge de raison, le plus beau rêve de la vie, se réalise enfin. » Pour Nietzsche, la Méditerranée fut une porte de sortie, seule issue possible pour fuir l’influence wagnérienne. Et sans doute Wolf y trouva-t-il un même apaisement lorsque, de retour de Bayreuth et venant d’achever sans entrain un projet sur Ibsen, il reprit les poésies populaires de l’Italienisches Liederbuch de Paul Heyse.

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Après l’Espagne du Spanisches Liederbuch, l’Italie allait l’aider à renouer avec les muses et, au croisement du théâtre et du lied, à travers le savoureux dialogue de deux voix de Toscane et de Vénétie, se révélerait profondément imprégnée de l’âme alle-mande pour mieux la revivifier en retour. Et le musicien de confier à son ami Emil Kauffmann : « C’est bien un cœur chaleureux qui bat dans les jeunes corps de mes tout jeunes enfants méridionaux, qui, malgré les apparences, ne peuvent renier leurs origines allemandes. Oui, leur cœur bat en allemand même si le soleil brille pour eux en italien. »

Poème de… mis en musique par…Avant d’être musique, le lied est poésie. « Une forme de poésie par-ticulièrement allemande », affirmait Bismarck aux nationalistes qui voulaient exclure Heine du Panthéon de la littérature germanique. Une forme de poésie à part entière, union parfaite du verbe et de la musique laissant les vers s’envoler « sur les ailes du chant ». De son piano, Wolf récitait souvent le poème avant de le reprendre avec le chanteur, et il tenait dans ses publications à nommer le poète avant de se nommer lui-même, précédant ses pièces d’un « Gedichte von… vertont von Hugo Wolf ». Quand Schubert s’empa-rait de vers un peu faibles, son amitié valait au poète d’échapper à l’anonymat tout en conférant aux mots une saveur particulière ; Wolf, au contraire, ne sélectionna que les plus grands : Heine, Goethe, Mörike, Eichendorff ou Kerner, non sans éviter les textes déjà honorés par ses pairs. À l’origine de l’Italienisches Liederbuch toutefois, un écrivain méconnu hors de son Allemagne natale, pourtant prix Nobel de littérature en 1910, formé aux langues classiques et traducteur de nombreux textes italiens et espagnols, notamment du Spanisches Liederbuch au côté d’Emmanuel Geibel. Si l’on cite encore parfois son très philosophique Enfants du monde, Paul Heyse – de son vrai nom Johann Ludwig von Heyse – rédigea aussi une thèse sur le chœur dans la poésie des troubadours, et pour cela partit en quête de manuscrits jusqu’au cœur de la bibliothèque du Vatican, dont il fut chassé pour avoir recopié sans autorisation certains inédits. Mais l’Italie s’était invitée très tôt dans son œuvre, dans sa première nouvelle déjà, dont l’action se situait entre Sorrente et Capri. Aussi était-il naturel pour lui d’adapter ces Rispetti toscans, vilotes vénitiennes, ballades et

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Paul Heyse photographié par Franz Hanfstaengl vers1860

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autres formes populaires, même s’il ne parvint pas toujours à éviter de les marquer de sa plume allemande, affectant un peu l’exquise simplicité dont témoignait la plupart des strophes caractéristiques de huit vers aux rimes successivement alternées puis jumelées. De cette somme, Wolf tira donc un grand livre, collection plutôt que cycle car la succession des tonalités s’y avé-rait aussi errante que la trame narrative, et parce que l’ensemble fut livré en deux volumes, le premier conçu entre septembre 1890 et novembre 1891, le second entre mars et avril 1896. Dès lors, rien n’interdisait aux chanteurs d’y piocher les confidences et humeurs à leur gré, dans l’ordre ou non de la publication, mais il était évident que le premier lied avait valeur de manifeste, pour le recueil comme pour tout l’art du lied en général.

Les petites choses aussi« Même les petites choses peuvent nous être chères », nous dit le poète en ouverture, comme pour nous inviter à ne point bouder des pages qui pourraient nous paraître trop brèves. Si brèves mais si riches, par ailleurs agrémentée d’un prélude et d’un postlude. « Lentement, et très délicatement », indique la partition de « Auch kleine Dinge » : chaque notes exige la même prévention que celle dont on ferait preuve pour manipuler perles, olives, roses odorantes et autres miniatures. Pour matériau, de simples gammes descen-dantes superposées / emmêlées dans l’harmonie du piano. Écoulement irrésistible que ne perturbe nulle volonté de couleur locale. En l’absence de typicité folklorique dans les courbes mélodiques, la forme répétitive AABA, liant les vers deux à deux, ferait seule écho à la nature des textes. Mais déjà se devine une répartition étrange des rôles tant la voix semble extérieure au discours principal, ce que remarque aussi Stéphane Goldet dans le Guide de la mélodie et du lied : « Le poème donne naissance à une partition pour piano, à laquelle s’adapte, tout naturellement, la délivrance du texte poétique. Ce n’est pas le moindre paradoxe de l’œuvre de Wolf : le poème est primordial, la partie vocale de ses lieder secondaire. Le poème a déteint sur le piano, le texte venant seulement préciser l’image ou le climat créé par un instrument qui se révèle, à l’instar de celui de Chopin, l’un des tout grands de la littérature. » Plutôt que la petitesse des intervalles constatée par la même dans son importante monographie

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consacrée à Hugo Wolf, on notera l’étroitesse de l’ambitus vocal, octave étendue à la neuvième le temps d’un bref point culminant. De même ne négligera-t-on pas la richesse des accords, donnant l’impression que chaque phrase n’est que la préparation de la suivante. Au cœur du lied, l’irruption discrète de nouvelles lignes en sens contraires sonne comme un trésor que le musicien aurait déterré de l’enchevêtrement polyphonique.

Comme dans le Spanisches Liederbuch, quelques poèmes empruntent au religieux. « Gesegnet sei, durch den die Welt entstund » : grands sauts descendants au rythme ïambique du piano, envolées lyriques pour évoquer la création : le Lied, dans sa concision, rivalise avec l’immensité du monde, tend vers la majesté céleste autant qu’il plonge vers les abysses. De l’opéra dirait-on si les mots n’étaient confiés, après une puissante déclamation, au pianissimo de la confession et de l’adoration. « Gesegnet sei das Grün » : en la majeur mais hésitant entre ré et fa dièse, comme autant de teintes prêtées à la couleur. « Ihr seid die Allerschönste » enfin : larges intervalles, contrastes de dynamique soulignent, sur les figures opposées d’accords et d’arpèges, la grandeur des monuments. Puis la musique s’incline, au sens propre du terme, devant la beauté de l’être aimé. Parmi les plus exquises mélodies, « Man sagt mir, deine Mutter woll’ es nicht », à l’ironie aussi polissonne que populaire. La voix s’y révèle enfin libérée, extraite de son carcan pianistique pour s’élever toujours plus haut, cran par cran, vers le bien-aimé. De do à fa, ce dernier sur « Komm » : « Viens tous les jours ». Quant au piano, il s’obstine comme le garçon qui refuse de venir, ou comme la jeune fille qui veut le persuader de la rejoindre. Un unique motif ? Plutôt une unique désinence car, au fil des humeurs, le motif lui-même se déforme. De la résignation à la colère : stratégie féminine dira-t-on…

Avec « Heut Nacht erhob ich » et « O wär’ dein Haus durchsichtig », nous voici en pleine nuit dans le domaine du rêve éveillé et des illusions : ici des octaves au piano, et la voix à l’unisson qui se décale soudainement, en syncope, puis chante à la tierce, retrouve l’instrument pour s’en écarter aussitôt ; là une mélodie plus chantante, sur un accompagnement à la régularité envoûtante,

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bien qu’on ne sache, du majeur ou du mineur, lequel l’emportera, et qu’une reprise, dessinant une forme strophique, n’est qu’une tromperie supplémentaire nous entraînant vers une modulation déstabilisante au demi-ton inférieur. D’ailleurs, là aussi un ostinato se métamorphose, par l’ajout d’une note participe à l’étrangeté de la chose. N’est-elle pas rêvée la sérénade de « Schon streckt’ ich aus im Bett », soudaine percée du populaire avec les quintes à vide de la main gauche et les parallélismes de la main droite ? Avons-nous seulement quitté notre lit pour rejoindre l’évocation gracieu-sement arpégée ? La nuit, il revient au piano de transmettre les aveux dans « Heb’ auf dein blondes Haupt », de transformer les larmes en torrents dans « Mein Liebster singt », et de faire encore écho à la voix dans « Ein Ständchen Euch zu bringen ».

Après les compliments les reproches. « Nicht länger kann ich singen » et « Schweig’ einmal still » sonnent la fin pour le chanteur comme pour l’auditeur, jusqu’à ce « Tais-toi » aussi définitif que l’ultime accord de la mineur. Avec « Wer rief dich denn ? », écrit Stéphane Goldet, Wolf invente le « lied-paire de gifles » ; une véritable scène de ménage, récitatif façon opéra, gros plan sur la psychologie féminine, entre fureur, déception et désir, jusqu’au sanglot qui l’em-porte. Plus espiègle, « Du denkst mit einem Fädchen mich zu fangen »

Hugo Wolf photographié par Heid en 1889

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confirme que Wolf, à défaut de s’être adapté à l’opéra, réussit à faire du lied un petit théâtre. De même avec « Geselle, woll’n wir uns in Kutten hüllen », un amusant dialogue d’origine vénitienne, plaisanterie plus ou moins scabreuse que les motifs du piano, la tonalité et les indications de caractère rendent à la perfection : le moine y est terriblement chromatique et à contretemps, plus malin et insidieux que jamais.

Quel genre de liedComme le premier volume, le second est inauguré par un lied-définition, dernier numéro à avoir été composé de tout le livre. « Was für ein Lied soll dir gesungen werden ? » : si l’on renoue avec la simplicité, l’ambiguïté tonale de l’introduction équivaut bien sûr à la question. Voix et piano sont désormais à égalité, mais on ne peut éviter de déceler derrière l’apparente transparence un contrepoint et un parcours harmonique troublants ; qu’elle est profonde cette terre dont il nous faudra extraire le lied si nouveau que personne ne l’aura jamais ni entendu ni chanté. À cette question répondrait peut-être « Wir haben beide ». Certes par anticipation. recto tono, la voix brise le silence puis s’assouplit progressivement, se délie enfin en compagnie des anges, jusqu’à gratifier l’amour d’un magnifique fa aigu. Autre réponse dans « Und willst du deinen Liebsten sterben sehen » sur des accords arpégés comme on en a connu autrefois chez Schubert (« Meeresstille »). La voix y est souveraine, exception chez Wolf, bien qu’il y ait là encore d’audacieux détours enharmoniques. À l’opposé, « Sterb’ ich, so hüllt in Blumen », sur une basse unique, en syncope, immobile mais floue sur ce la bémol majeur amoureux. C’est dire l’impos-sibilité de réduire le lied à un modèle. « Und steht Ihr früh am Morgen auf » est un passionnant récit dont chaque épisode amène une tonalité différente au rythme du joli contrepoint alla Bach. Wolf s’est-il alors imaginé dans la peau du musicien concédé par un dieu compatissant à la jeune fille esseulée ? « Wie lange schon » lui a inspiré une page charmante ; trois notes s’y métamorphosent jusqu’à incarner le violoniste, de sorte que l’instrument entraîne avec lui la voix, timidement tout d’abord, rassuré ensuite, soucieux de replacer ses accents sur le premier temps puis de triompher sur un trille. Si Wolf manque parfois d’humour, jamais il n’est

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aussi juste que lorsque le sourire est subtil. Ainsi dans « Mein Liebster ist so klein », non sans autodérision tant il est vrai que les petites choses aussi arrivent à décevoir. Si les intervalles se font petits, le piano ne craint pas de sauter une quatorzième, puis se grandit sur des octaves avant de s’étirer sur une gamme, rivalisant avec le trémolo de la mouche ou le sforzato piquant du taon. Et c’est sur une plaisanterie que se fermera l’Italienisches Liederbuch avec « Ich hab’ in Penna », catalogue à la Don Juan, pied de nez au plus tendre sentiment, confondant la déclinaison des humeurs avec celle des amants. Non sans un ultime postlude, plus long que les autres car point final du lied autant que de tout ce voyage dans un nouveau pays, quelque part entre l’Allemagne et l’Italie.

Diplômé de l’Université de la Sorbonne et du Conservatoire de Paris, François-Gildas Tual enseigne l’analyse et l’histoire de la musique au Conservatoire de Grenoble. Ses recherches portent notamment sur les rapports entre musique et littérature, ainsi que sur la signification et la dramaturgie musicales au 19e et au 20e siècles.

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La couturière, Eugene de Blaas, 1884

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Der Gott der kleinen DingeHugo Wolf und sein Italienisches LiederbuchOlaf Wilhelmer

Eine Frau, ein Mann, ein Klavier, sechsundvierzig Nummern, achtzig Minuten Musik: Aus diesen Zutaten gelang Hugo Wolf eines der erlesensten Werke in der Gattung des Kunstliedes. Dabei erscheint das Italienische Liederbuch nicht nur als pointierter Liederzyklus, sondern auch als Sammlung von Dramoletten, als Oper in sechsundvierzig Miniatur-Akten – den siebenundvier-zigsten, den Liebes-Akt, überlassen Hugo Wolf und Paul Heyse der Fantasie des Publikums.

Fällt der Name des Dichters heute, dann geht es in der Regel eher um Wolfs Italienisches Liederbuch als um den Nobelpreis für Literatur, den Heyse 1910 erhielt. Kein Zweifel: Nicht die König-liche Akademie in Stockholm, sondern ein einsames Genie in Wien verhalf Heyse zur Unsterblichkeit. Hier tritt er als Autor von Nachdichtungen in Erscheinung, die 1860 – in Wolfs Geburtsjahr – veröffentlicht wurden. Die Vorlagen, an die sich Heyse vergleichsweise genau hielt, waren italienische Liedsamm-lungen, beispielsweise die Anthologie Canti popolari inediti Umbri Liguri Piceni Piemontesi Latini, raccolti e illustrati da Oreste Marcoaldi, die 1855 in Genua publiziert worden war. Aus den naturgemäß sehr unterschiedlichen Gedichten wählte Wolf vor allem «rispetti» aus – kurze Texte von sechs bis acht Versen, die seiner Neigung zu knappen Kompositionen entsprachen.

Der Ruhm des Italienischen Liederbuchs hat Hugo Wolf als Apho-ristiker in die Musikgeschichte eingehen lassen, was darüber hin-wegtäuscht, dass ihm diese kurzen Stücke keineswegs dutzendweise zufielen, sondern einer dramatisch widersprüchlichen Veranlagung

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abgetrotzt werden mussten. Tatsächlich zog es Wolf zu Größerem hin; gemeinsam mit seinem Jahrgangsgenossen und Wiener Kom-militonen Gustav Mahler frönte er einem lautstarken Wagnerismus, dessen Sublimierung in raffiniertesten Liedkompositionen er übrigens mit dem französischen Wagnerianer Henri Duparc teilt.

Doch in den ersten Werken des gut 20-jährigen Wolf geht es noch um die große Geste, wovon das monumentale Streichquar-tett ebenso zeugt wie die düstere Tondichtung Penthesilea, deren dritter Teil die Überschrift «Kämpfe, Leidenschaften, Wahnsinn, Vernichtung» trägt – Schlagworte, die das weitere Leben Wolfs auf tragische Weise prägen sollten. Dann die Wende in den späten 1880er Jahren: Im Eiltempo vollendet Wolf seine Klavier-lieder nach Eichendorff, Mörike und Goethe, erprobt nochmals das Wagnersche Idiom in einer polternden Orchesterfassung des Prometheus, die den Helden weniger am Felsen als in Hundings Hütte zu verorten scheint, und wendet sich – erstmals mit Paul Heyse – lichteren Gefilden im Spanischen Liederbuch zu. Das Mediterrane ist der entscheidende Fluchtpunkt in Wolfs späterem Schaffen: Die spanische «Linie» wird neben dem entsprechenden Liederzyklus von der Oper Der Corregidor und dem Opernfragment Manuel Venegas vertreten; das italienische Pendant stellen die Serenade, die Michelangelo-Lieder und das Werk des heutigen Konzerts dar.

Extrakte des LebensFast könnte man meinen, die bittersüße Komödie des Italienischen Liederbuchs sei als Satyrspiel zu Wolfs Lebenswerk gedacht. «Ich esse nun mein Brot nicht trocken mehr» (N° 24) – sondern mit Tränen befeuchtet: Weit ist es von hier aus nicht zurück zum dritten Harfner-Lied nach Goethe, dessen berühmter Anfang «Wer nie sein Brot mit Tränen aß» lautet. Ebenso deutlich erinnert eine Pas-sage der N° 14 («Dann pochen wir an Tür um Tür im Stillen») an das zweite Harfner-Lied: «An die Türen will ich schleichen». Allerdings sollte man sich hüten, diese Querverbindungen nur aus dem Wissen um Wolfs frühen Tod, der ihn 1903 in der «Niederöster-reichischen Landesirrenanstalt am Brünnlfeld» traf, zu deuten.

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Was sich im Italienischen Liederbuch heute als Abgesang darstellen mag, war für Wolf die Suche nach neuen Ausdrucksmöglichkeiten.

Wie immer ging er dabei vom Text aus, welcher der Vertonung erst die – oft sehr freie – Form gab. Hugo Wolf hatte einen erle-senen literarischen Geschmack, und wenn die Zeit auch über Heyses Nachdichtungen hinweggegangen ist: Am Anfang war das Wort, dann kam die auf größtmögliche Verständlichkeit aus-gerichtete Vertonung. Undenkbar, dass Wolf in seinen Liedern, «berauscht vom Anfangsklang der ersten Textworte», drauflos kompo-nierte, wie Arnold Schönberg das in einem Aufsatz über sein eigenes Liedschaffen später zu Protokoll gab!

Das Italienische Liederbuch bringt ein Paar auf die Bühne, das in Einzelliedern, in Rede und Gegenrede, von Liebesleid und Lie-besfreud kündet. Zum Duett kommt es nie – ein Umstand, der jeder Gesamtaufführung eine tragikomische Note verleiht und das Publikum Zeuge kommunikativer Leere werden lässt. Diese geradezu Thomas-Bernhardsche Konstellation wird durch den oft amüsanten, bisweilen intriganten, gelegentlich zornigen Ton-fall vieler Gedichte verstärkt, bei denen schon die Textanfänge verräterisch sind. «Mir ward gesagt, du reisest in die Ferne» (N° 2) / «Wer rief dich denn?» (N° 6) / «Wir haben beide lange Zeit geschwiegen» (N° 19) / «Man sagt mir, deine Mutter woll’ es nicht» (N° 21) / «Ich ließ mir sagen und mir ward erzählt» (N° 26) / «Du sagst mir, daß ich

Hugo Wolf 1885

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keine Fürstin sei» (N° 28) / «Schweig’ einmal still, du garst’ger Schwätzer dort!» (N° 43): Das Kunstlied im Konjunktiv, zyklisch gegliedert zwischen Sprachlosigkeit, übler Nachrede und Beschimpfungsvirtuosität.

Ironischerweise überlässt es der sonst so detailverliebte Komponist seinen Interpreten, die Lieder auf Mann und Frau zu verteilen; das Werk ist ohne weitere Angaben für hohe Stimme und Klavier gesetzt. Etabliert hat sich – auch dank des kongenialen Gespanns Elisabeth Schwarzkopf / Dietrich Fischer-Dieskau – die zum Teil transponierte Interpretation mit Sopran und Bariton; die heutige Lesart mit Sopran und Tenor dürfte Wolfs Intentionen am nächsten kommen. Sorgfältig ausbalanciert ist die Abfolge der Lieder, wobei die Einteilung in zwei Bände eher der phasenweisen Entstehung als inhaltlichen Überlegungen geschuldet ist. Auch wenn die Stücke nicht immer unmittelbar aufeinander reagieren, so gewinnt Wolf diesen Miniaturen doch eine Art Handlung sowie eine poetologische Argumentation ab.

Singet der Frau ein neues LiedProgrammatisch beginnen beide Teile mit grundsätzlichen Erwä-gungen: «Auch kleine Dinge können uns entzücken / Auch kleine Dinge können teuer sein» (N° 1) – diesem Kleinen, das hier aus Perlen, Oliven und Rosen besteht und von der Gesangsstimme in chro-matisch enger Lage symbolisiert wird, gilt die besondere Liebe Wolfs. «Was für ein Lied soll dir gesungen werden» (N° 23) – diese Frage zielt nicht nur auf die unbeschreibliche Geliebte ab, sondern auf das Lied und damit die Musik allgemein, denn: «Am liebsten grüb’ ich es tief aus der Erden, / Gesungen noch von keiner Kreatur.»

Musikalisch enthält sich Wolf hier wie in anderen Liedern allzu deutlicher Anspielungen; weder ist ihm das Neue ein «Ferner Klang», den es wie in Franz Schrekers gleichnamiger Oper kom-positorisch zu erahnen gilt, noch reißt ihn die südländische Sze-nerie zu pittoresken Floskeln hin. Am ehesten lässt Wolf musik-immanente Konkretionen im Klaviersatz zu, etwa die Nachahmung der Gitarre in N° 22 oder das unzulängliche Geigenspiel des neuen Liebhabers in N° 11, an das sich Schönberg einige Jahre

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später in der «Serenade» seines Pierrot lunaire, in der eine Brat-sche traktiert wird, erinnert haben könnte.

Nach der Einleitung führt uns Wolf in die Stimmungslage des Abschieds, macht uns zu Zeugen verliebter Bewunderung, bringt ab N° 5 den Zwist ins Spiel und zelebriert die Versöhnung, der ein rascher Schlagabtausch in den Nummern 12 und 13 folgt. Es sind dies die direktesten und mit Abstand kürzesten Lieder eines Zyklus, in dem allein der Wandel konstant bleibt. Ein Friedens-vertrag zwischen den Streithähnen gestaltet sich auch deshalb schwierig, weil die Kategorien nicht passen: «Es schließen Frieden Könige und Fürsten, / Und sollten Liebende nicht darnach dürsten?» (N° 8). Die Geschichte der Frauenbewegung hat uns gelehrt, dass das Private politisch sei – aber Politisches im Gegenzug privat werden zu lassen, das erweist sich hier als ebenso unmög-lich wie die Vision, die Anbetung der Geliebten zur Staatsräson zu erheben (N° 9).

Damit verknüpft sind die von Wolf genüsslich auskomponierten Blasphemien, die in die beiden längsten Nummern des Zyklus (34 und 35) münden: Hier die Bekreuzigung unter dem Aspekt der schönen Bewegung, dort die in choralmäßig-ruhigem Es-Dur ad absurdum geführte Marienverehrung, die in der Mutter nur noch die Trägerin eines sehr schönen Kindes erkennen kann. Mit dem flatterhaften letzten Lied, einer weiblichen Registerarie, beginnt «Sehr schnell und munter» die ganze Geschichte im Grunde wieder von vorne – so wie im Reigen von Arthur Schnitzler, der kurz nach Wolfs Italienischem Liederbuch entstand.

Das Ende vom LiedAm 30. April 1896 setzte Hugo Wolf in Perchtoldsdorf bei Wien den Schlussstrich unter die Komposition, die er im Herbst 1890 begonnen hatte. Der erste Band war in zwei Phasen bis Herbst 1891 beendet, die Fortsetzung wurde erst nach einer Krise im Frühjahr 1896 in Angriff genommen, dann aber innerhalb weniger Wochen zum Abschluss gebracht. «Auch kleine Dinge können uns entzücken» – dieses Credo wurde Wolf zum Verhängnis, wie aus einem Brief vom Oktober 1891 hervorgeht: «Wahrlich, mir graut

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schon vor meinen Liedern. Die schmeichelhafte Anerkennung als ‹Lieder-komponist› betrübt mich in die innerste Seele. Was anders will es denn bedeuten als eben ein Vorwurf, daß ich immer nur Lieder komponiere, daß ich doch nur ein kleines Genre beherrsche […].»

Es war Wolfs Tragik, dass er für sich selbst keinen Weg fand, das Kleine mit dem Großen zu verbinden, wie es für die Wiener Musik dieser Zeit typisch ist – man denke an die monumentale Ausweitung der Liedform in Mahlers Lied von der Erde oder in Schönbergs Gurre-Liedern, die um 1910 wiederum ins andere Extrem umschlug: von Schönbergs äußerst reduzierten Herzgewächsen op. 20 über die dahingetupften Ensemble-Lieder des mittleren Webern bis zu den komprimierten Hölderlin-Vertonungen Josef Matthias Hauers, die an Hugo Wolf nicht nur deswegen erinnern, weil sie an dessen nachgelassenem Schreibtisch komponiert wurden.

Wie der um ein Jahr ältere Wiener Literat Peter Altenberg war Hugo Wolf ein Meister in der Gewinnung von «Extracten des Lebens» und als solcher ein Visionär der Moderne. Doch die allgemeine Produktion bedeutender Liedzyklen ging nach dem Italienischen Liederbuch spürbar zurück – Wolfs Entzücken über die «kleinen Dinge» war für ihn selbst der Anfang des Werks, für seine Umgebung aber das Ende vom Lied.

Olaf Wilhelmer, geboren 1976 in Bonn, studierte Geschichte, Musikwissenschaft und Germanistik an der Humboldt- Universität Berlin. Nach Stationen in Potsdam und Köln ist er Redakteur für Konzertübertragungen und Musikproduktionen bei DeutschlandfunkKultur in Berlin.

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Adolf Friedrich Erdmann von Menzel

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InterprètesBiographies

Diana Damrau soprano La soprano Diana Damrau se produit depuis deux décennies sur les plus grandes scènes d’opéra et de concert dans le monde. Son vaste répertoire couvre les rôles de soprano lyrique et colo-rature dont les rôles-titres dans Lucia di Lammermoor (La Scala, Bayerische Staatsoper, Metropolitan Opera, Royal Opera House), Manon (Wiener Staatsoper, Metropolitan Opera) et La traviata (La Scala, Metropolitan Opera, Royal Opera House, Opéra National de Paris et Bayerische Staatsoper) ainsi que la Reine de la Nuit dans Die Zauberflöte (Metropolitan Opera, Festival de Salzbourg, Wiener Staatsoper, Royal Opera House). Investie depuis 2007 du titre honorifique de «Kammersängerin de la Bayerische Staatsoper» et titulaire de l’Ordre Maximilien de la Science et de l’Art, elle entretient des liens privilégiés avec le Bayerische Staatsoper à Munich où elle chante dans des nouvelles produc-tions de Lucia di Lammermoor, Les Contes d’Hoffmann (les quatre héroïnes), Ariadne auf Naxos (Zerbinetta), Die schweigsame Frau (Aminta), Die Zauberflöte (Reine de la Nuit) et Rigoletto (Gilda). Elle a aussi interprété La traviata, Der Rosenkavalier (Sophie) et Die Entführung aus dem Serail (Konstanze). C’est au Metropolitan Opera de New York que la soprano interprète ses plus grands rôles, diffusés en Haute Définition dans les salles de cinéma du monde entier. Elle y fait sept débuts, à commencer par Zerbinetta en 2005. Ses performances marquantes incluent de nouvelles productions de Rigoletto, Il barbiere di Siviglia (Rosina), Le Comte Ory (Adèle) et Les Pêcheurs des perles (Leïla). Elle incarne également le rôle-titre dans Lucia di Lammermoor, La traviata, Manon, La Sonnambula et La Fille du Régiment.

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Diana Damrauphoto: Jiyang Chen

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Elle devient la première chanteuse dans l’histoire du Metropolitan Opera à interpréter les rôles de Pamina et de la Reine de la Nuit en alternance dans la même production de Die Zauberflöte de Mozart. Diana Damrau a participé à deux reprises à la soirée d’ouverture de la Scala di Milano: en 2004 dans le rôle-titre d’Europa Riconosciuta de Salieri, lors de la grande réouverture de l’opéra, et en 2013, interprétant le rôle-titre dans une nouvelle production de La traviata en commémoration du 200e anniversaire de Verdi. Elle apparaît également à la Scala dans le rôle de Lucia dans Lucia di Lammermoor pendant l’Expo de Milan en 2015. En 2005, elle fait ses débuts en Susanna dans une reprise de la production des Nozze di Figaro de Giorgio Strehler et retrouve l’œuvre en 2016 dans une nouvelle production, cette fois dans le rôle de la Comtesse. La soprano se produit également dans des œuvres contemporaines, dans des rôles spécialement créés pour elle, notamment le rôle-titre de l’adaptation par Iain Bell de A Harlot’s Progress de Hogarth au Theater an der Wien en 2013 et celui de Drunken Woman/Gym Instructress dans 1984 de Lorin Maazel au Royal Opera House en 2005. Diana Damrau s’est imposée comme l’une des chanteuses dont les récitals sont les plus recherchés, invitée régulière des salles de concert les plus réputées. Elle entretient un partenariat artistique étroit avec le pianiste Helmut Deutsch et se produit souvent en récital avec le harpiste Xavier de Maistre. Cette dernière collaboration a fait l’objet d’un enregistrement sur le CD «Nuit d’étoiles» et leur concert au Festspielhaus Baden-Baden est disponible sur DVD. Diana Damrau enregistre exclusivement pour EMI/Virgin Classics (aujourd’hui Warner/Erato). Son premier disque, «Arie di Bravura» est une collection d’arias de Mozart et Salieri. Parmi les suivants on compte «Donna» – un enregistrement d’arias de Mozart, «COLORaturaS» – une sélection d’arias pour colorature de la période romantique, «Poesie – Richard Strauss Orchester-lieder» (qui reçoit le prix ECHO Klassik en 2011) et «Liszt Lieder» avec Helmut Deutsch. Son album «Forever», une sélection d’airs d’opérette, de films et de comédies musicales, reçoit le prix ECHO Klassik Prize en 2014 et est suivi de la sortie du disque «Fiamma del Belcanto», rassemblant des airs de belcanto ou qui s’en inspirent. Les enregistrements de la soprano comprennent

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également divers opéras en CD et en DVD. En mai 2017 est paru son dernier disque, «Grand Opera», dédié à Meyerbeer, dont elle a également chanté le répertoire dans une tournée européenne. En novembre, elle a effectué avec le baryton-basse français Nicolas Testé une grande tournée asiatique de galas d’opéras et de récitals, qui les a notamment menés à Singapour, Shanghai, Tokyo, Séoul, Taipei et Pékin. En février 2018, elle se produit dans les plus grandes salles de concert d’Europe, à Berlin, Londres, Paris et Vienne par exemple, aux côtés du ténor Jonas Kaufmann et du pianiste Helmut Deutsch pour interpréter l’Italienisches Liederbuch d’Hugo Wolf. En mai de la même année, elle repart dans une tournée européenne intitulée «VERDIssimo». Les temps forts de la saison 2017/18 de Diana Damrau comprennent son retour à la Bayerische Staatsoper en Lucia dans Lucia di Lammermoor et en Violetta dans La traviata ainsi que ses débuts dans le rôle-titre de Maria Stuarda à l’Opernhaus Zürich, qu’elle reprendra à la Deutsche Oper Berlin, et dans celui de Marguerite dans Faust, également à Berlin. À l’Opéra de Paris, elle apparaîtra dans Les Huguenots de Meyerbeer. Le 14 septembre 2017, Diana Damrau ouvre à Amsterdam la saison du Royal Concertgebouw avec un concert d’airs de Mozart. Pour la réouverture de la Berliner Staatsoper, elle interprète avec la Staatskapelle Berlin dirigée par Daniel Barenboim la Symphonie N° 9 de Beethoven. Diana Damrau est également apparue aux côtés de la Staatskapelle Dresden et de Christian Thielemann le 3 décembre 2017, pour le concert de Noël de la ZDF, et a débuté l’année avec le bal de l’Opéra de Dresde. À l’été 2018, elle sera à Munich pour l’évè-nement en plein air «Klassik am Odeonsplatz», avec le Sympho-nieorchester des Bayerischen Rundfunks dirigé par Robin Ticciati. Lors des BBC Proms, elle créera au Royal Albert Hall Aurora: Concerto for Coloratura Soprano de Iain Bell, avec le Liverpool Philharmonic Orchestra placé sous la direction de Vasily Petrenko. Dans un avenir plus lointain, elle reprendra La traviata dans une nouvelle production au Metropolitan Opera et sera Marguerite dans Faust à la Royal Opera House. Diana Damrau enregistre exclusivement pour Erato/Warner Classics.www.diana-damrau.com

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Diana Damrau SopranSeit ihrem frühen Bühnendebüt ist die Sopranistin Diana Damrau nunmehr schon 20 Jahre ständiger Gast auf den Bühnen der international führenden Opern- und Konzerthäuser sowie Festivals. Ihr umfangreiches Repertoire liegt im Lyrischen und Koloraturfach und beinhaltet die Titelrollen in Lucia di Lammermoor (La Scala di Milano, Bayerische Staatsoper München, Metropolitan Opera New York, Royal Opera House London), Manon (Wiener Staatsoper, Metropolitan Opera) und La Traviata (La Scala, Metropolitan Opera, Royal Opera House, Opéra National de Paris und Bayerische Staatsoper) sowie die Königin der Nacht in Die Zauberflöte (Metropolitan Opera, Salzburger Festspiele, Wiener Staatsoper, Royal Opera House). Als Kammer-sängerin der Bayerischen Staatsoper (2007) und Trägerin des bayerischen Maximiliansordens für Kunst und Wissenschaft (2010) hat Diana Damrau eine starke Bindung zur Bayerischen Staats-oper in München, wo sie in neuen Produktionen von Lucia di Lammermoor, Les contes d’Hoffmann (alle vier Frauenrollen), Ariadne auf Naxos (Zerbinetta), Die schweigsame Frau (Aminta), Die Zauberflöte (Königin der Nacht) und Rigoletto (Gilda) zu erleben war. Weitere wichtige Auftritte umfassen La Traviata, Der Rosenkavalier (Sophie) und Die Entführung aus dem Serail (Konstanze). An der Metropolitan Opera New York hat Diana Damrau alle ihre wichtigen Rollen gesungen. Mehrfach war sie in live HD cinema broadcasts weltweit zu erleben und gab sieben große Rollendebüts seit ihrem Hausdebüt als Zerbinetta 2005. Highlights waren die neuen Produktionen von Rigoletto (Gilda), Il barbiere di Siviglia (Rosina), Le comte Ory (Adèle) und Les pêcheurs des perles (Leïla). Andere Engagements beinhalteten die Titelrollen in Lucia di Lammermoor, La Traviata, Manon, La Sonnambula sowie La Fille du Régiment. Sie war die erste Sängerin in der Geschichte der Metropolitan Opera, die sowohl Pamina als auch die Königin der Nacht in verschiedenen Vorstel-lungen derselben Inszenierung der Zauberflöte gesungen hat. Diana Damrau wirkte bisher zwei Mal bei der Eröffnung der Saison von La Scala di Milano mit; im Jahre 2004 bei der Wieder-eröffnung der renovierten Scala in der Titelrolle von Salieris Europa Riconosciuta und 2013 als Violetta in der Neuproduktion

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La Traviata zur 200-Jahr-Feier im Andenken Verdis. Bei der EXPO Milano 2015 war sie die Lucia in Lucia di Lammermoor. 2005 gab sie ihr Rollendebüt als Susanna in der großen Wiederaufnahme von Strehlers berühmter Produktion von Le nozze di Figaro. 2016 gab Diana Damrau in der Neuproduktion dieser Oper ihr Rollendebüt als Contessa geben. Die Sopranistin ist immer wieder mit zeitgenössischem Repertoire auf der Opernbühne zu erleben. Speziell für sie komponiert wurden die Titelrolle in Iain Bells Adaption von Hogarths A Harlot’s Progress (Theater an der Wien 2013) und die beiden Rollen der Drunken Woman und Gym Instructress in Lorin Maazels 1984 (Royal Opera House 2005). Diana Damrau ist ohne Zweifel auch eine der wichtigsten Liedinterpretinnen unserer Zeit. Sie tritt regelmäßig in den weltweit renommiertesten Konzertsälen auf. Eine enge künstlerische Partnerschaft verbindet sie mit dem Pianisten Helmut Deutsch. Sie hat mit dem Harfenisten Xavier de Maistre das Duo mit Harfe wieder aufleben lassen und etabliert. Die CD «Nuit d’étoiles» und ein live DVD-Mitschnitt eines ihrer ersten gemeinsamen Konzerte im Festspielhaus Baden-Baden geben einen Eindruck dieser einzigartigen Zusammenarbeit. Als Exklusiv-künstlerin von Warner/Erato (ehemals EMI/Virgin Classics), gab Diana Damrau ihr CD Debüt mit «Arie di Bravura» – einer Sammlung von Mozart und Salieri Arien. Es folgten Soloalben wie «Donna» (Mozarts Opern- und Konzertarien), «COLORaturaS» (Romantische Koloratur Arien), «Poesie» – Richard Strauss Orchesterlieder (ECHO Klassik 2011) und Liszt-Lieder (mit Helmut Deutsch). Ihr Album «Forever» mit Highlights aus Ope-rette, Film und Musical wurde mit dem ECHO Klassik 2014 aus-gezeichnet. Es folgte das Album «Fiamma del Belcanto» mit Perlen des Belcanto und Belcanto-inspirierten Arien. Diana Damraus Arbeit ist auch auf diversen Operngesamtaufnahmen und DVDs dokumentiert. Im Mai 2017 war Diana Damrau anlässlich ihrer jüngsten CD-Veröffentlichung Grand Opera, welche dem Schaffen Giacomo Meyerbeers gewidmet ist, auf Europa-Tournee. Im November 2017 war Diana Damrau gemein-sam mit dem französischen Bass-Bariton Nicolas Testé auf großer Asientournee mit Operngala- und Rezitalkonzerten unter anderem in Singapur, Shanghai, Tokio, Seoul, Taipei und Peking.

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Des Weiteren gastiert sie im Februar 2018 in den renommier-testen Konzerthäusern Europas wie beispielsweise in Berlin, London, Paris, Luxemburg und Wien, wo sie gemeinsam mit dem Tenor Jonas Kaufmann und dem Pianisten Helmut Deutsch Hugo Wolfs Italienisches Liederbuch interpretiert. Unter dem Motto «VERDIssimo» tourt sie im Mai 2018 erneut in Europa. Highlights der Saison 2017/18 sind Diana Damraus Rückkehr an die Bayerische Staatsoper als Lucia in Lucia di Lammermoor und als Violetta in La Traviata. Ihr Rollendebüt wird sie in der Titelpartie von Maria Stuarda am Opernhaus Zürich geben. Sie gastiert zudem an der Deutschen Oper Berlin in derselben Rolle. Des Weiteren steht im Juni 2018 ihr Rollendebüt als Mar-guerite an der Deutschen Oper Berlin in Faust an. Zudem wird sie an der Opéra de Paris in Meyerbeers Les Huguenots gastieren. Am 14. September 2017 eröffnete Diana Damrau die neue Kon-zertsaison des Royal Concertgebouw Orchestra Amsterdam mit ausgewählten Mozart-Arien. Zur Wiedereröffnung der Berliner Staatsoper interpretierte sie gemeinsam mit der Berliner Staats-kapelle unter Daniel Barenboim Beethovens Symphonie N° 9. Beim ZDF-Weihnachtskonzert konzertierte Diana Damrau am 3. Dezember 2017 gemeinsam mit der Dresdner Staatskapelle unter der Leitung von Christian Thielemann und zu Jahresbeginn auf dem Dresdner Opernball. Im Sommer 2018 wird sie in Mün-chen beim Open-Air-Event Klassik am Odeonsplatz unter der Lei-tung von Robin Ticciati mit dem Symphonieorchester des Baye-rischen Rundfunks zu erleben sein. Ein weiteres Highlight ist die Welturaufführung von Iain Bells Aurora: Concerto for Colora-tura Soprano mit dem Royal Liverpool Philharmonic Orchestra unter Vasily Petrenko bei den BBC Proms in der Royal Albert Hall. In fernerer Zukunft wird Diana Damrau die Titelpartie von La Traviata in einer Neuproduktion an der Metropolitan Opera singen und als Marguerite in Faust am Royal Opera House London gastieren. Diana Damrau ist Exklusivkünstlerin bei Erato/Warner Classics.www.diana-damrau.com

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Jonas Kaufmann ténor Depuis ses débuts en 2006 au Metropolitan Opera de New York dans La traviata, Jonas Kaufmann appartient aux stars de la musique classique. Pour beaucoup, il est «le nouveau roi des ténors». Né à Munich, il y a obtenu son diplôme en chant et a également suivi les masterclasses de Hans Hotter, James King et Josef Metternich. Il a fait ses premières apparitions sur scène au Staatstheater Saarbrücken tout en poursuivant sa formation auprès de Michael Rhodes à Trèves. Après une série d’engage-ments à Stuttgart, Francfort, Hambourg et Milan, il fait ses débuts à l’Opernhaus Zürich en 2001. C’est là que débute sa carrière internationale. Il présente des concerts aux Salzburger Festspiele, au Lyric Opera Chicago, à l’Opéra de Paris, à Covent Garden, au Teatro alla Scala, aux Deutsche Oper et Staatsoper Berlin, à la Wiener Staatsoper ainsi qu’au Metropolitan Opera de New York. En 2010, le ténor fait ses débuts aux Bayreuther Festspielen dans Lohengrin dans la mise en scène particulièrement remarquée de Hans Neuenfels. Jonas Kaufmann est demandé dans le monde entier, aussi bien dans le répertoire italien que dans le répertoire français et dans le répertoire allemand. Il a interprété Werther de Massenet à Paris et Vienne, Cavaradossi dans Tosca de Puccini à Londres, au Met et à la Scala. Son inter-prétation émouvante de Don José dans Carmen de Bizet a bou-leversé les spectateurs du monde entier, et ce tout particulière-ment sous la direction de Simon Rattle lors des Salzburger Festspiele de 2012. Il a en outre fait ses débuts dans le rôle de Bacchus dans Ariadne auf Naxos et a assuré un spectaculaire remplacement au pied levé dans La Bohème aux côtés d’Anna Netrebko. L’année 2013 a été placée sous le signe de Wagner et Verdi: après de nouvelles productions de Lohengrin à la Scala et Parsifal au Metropolitan Opera, Jonas Kaufmann s’est remarqua-blement illustré dans Verdi, comme l’a montré la production d’Il trovatore à la Bayerische Staatsoper, dans laquelle il a incarné pour la première fois le rôle de Manrico, ainsi que son interpré-tation du rôle-titre dans Don Carlo, dans la production de Peter Stein pour les Salzburger Festspiele. On l’a de nouveau entendu dans Verdi, fin 2013, sur la scène de la Bayerische Staatsoper, où il a interprété Alvaro dans La forza del destino. Entre la nouvelle

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Jonas Kaufmannphoto: Julian Hargreaves, Sony Classical

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mise en scène de Werther au Metropolitan Opera (février 2014) et Manon Lescaut de Puccini à la Royal Opera House (juin 2014), il a été entendu dans le Winterreise de Schubert et les Lieder eines fahrenden Gesellen de Mahler. Le récital est pour lui «la classe reine du chant», un genre exigeant principalement plus de travail de précision et de souci des nuances et contrastes que n’importe quelle autre discipline relative au chant lyrique. Sa collaboration avec le pianiste Helmut Deutsch, avec qui il a déjà travaillé durant ses études à Munich, s’est montrée aussi fructueuse en studio d’enregistrement que lors des innombrables concerts qu’ils ont présentés ensemble, tel celui du 30 octobre 2011 au Metropolitan Opera de New York. Ce concert était le tout premier récital solo présenté ici après celui de Luciano Pavarotti en 1994. Au printemps 2015, il a fait ses débuts dans quatre rôles du répertoire italien: celui d’Andrea Chénier dans l’œuvre éponyme de Giordano, nouvellement mise en scène à Londres et dirigée par Antonio Pappano, Radames dans une version de concert d’Aida de Verdi avec Anja Harteros, également sous la direction de Pappano, et les deux rôles de ténor dans une nouvelle production de Cavalleria rusticana / Pagliacci à l’Osterfestspiele Salzburg. Cette même année, il a emmené en tournée son programme «Du bist die Welt für mich», a chanté au Japon et en Corée, a donné un concert Puccini à la Scala (retransmis dans les cinémas du monde entier), s’est produit dans de nouvelles mises en scène de Fidelio de Beethoven à Salzbourg et de La Damnation de Faust de Berlioz à Paris ainsi que lors de la «Last Night of the Proms» au Royal Albert Hall. Après une nouvelle production couronnée de succès des Meistersinger von Nürnberg de Wagner à la Bayerische Staatsoper (mai 2016), il a chanté pour la première fois les deux parties dans Das Lied von der Erde de Mahler. En août 2016, il fait ses pre-miers pas en Amérique du Sud, avec des soirées de lieder et des concerts à Buenos Aires, São Paulo, Lima et Santiago de Chile. En janvier 2017, c’est en Lohengrin qu’il retrouve l’Opéra de Paris, à Munich en mars puis en juillet lors du festival d’opéra il est Andrea Chénier dans une nouvelle production. En juin, il fait des débuts très attendus en Otello à la Royal Opera House, une nouvelle mise en scène dirigée par Antonio Pappano diffusée

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dans de nombreux cinémas à travers le monde. Au début de la saison 2017/18, il incarne pour la première fois Don Carlos à l’Opéra de Paris, dans la version originale française mise en scène par Krzysztof Warlikowski et dirigée par Philippe Jordan, également diffusée à la télévision et au cinéma. En novembre 2017, Jonas Kaufmann a effectué sa première tournée en Chine, qui s’est achevée par un enthousiasmant concert d’airs d’opéra à Shanghai. Après la reprise d’Andrea Chénier à la Bayerische Staatsoper, des concerts d’airs d’opéra au Japon, des soirées de lieder au Carnegie Hall et à Santa Monica ainsi que l'actuelle tournée avec l’Italienisches Liederbuch d’Hugo Wolf, ses activités jusqu’à l’été 2018 comprennent notamment le deuxième acte de Tristan und Isolde en version de concert à Boston et New York, des représentations d’Andrea Chénier au Teatro Liceu de Barcelone et à la Wiener Staatsoper mais aussi une nouvelle production de Parsifal de Wagner à la Bayerische Staatsoper. La grande variété de son talent est documentée par de nombreux CD et DVD, parmi lesquels nombre d’entre eux ont reçu des prix internationaux tels que le Gramophone Award. Jonas Kaufmann a plusieurs fois été nommé «Chanteur de l’année», tant par la rédaction de la revue spécialisée Opernwelt, les magazines classiques Diapason et Musical America que par les jurys des International Opera Awards et ECHO Klassik. «Kammersänger de la Bayerische Staatsoper» depuis 2013, il a reçu l’année suivante le Bambi dans la catégorie «Musique classique», puis le Premio Puccini en 2015 et enfin l’Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne en 2016. Jonas Kaufmann est Artiste exclusif Sony Music Entertainment.www.jonaskaufmann.com

Jonas Kaufmann TenorSeit seinem Debüt an der Metropolitan Opera New York 2006 in La Traviata gehört Jonas Kaufmann zu den Topstars der Klassik. Für viele ist er «der neue König der Tenöre». Kaufmann stammt aus München. Dort absolvierte er sein Gesangsstudium, außer-dem besuchte er Meisterkurse bei Hans Hotter, James King und Josef Metternich. Während seiner ersten Bühnenjahre am

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Staatstheater Saarbrücken setzte er seine Ausbildung bei Michael Rhodes in Trier fort. Nach Engagements in Stuttgart, Frankfurt, Hamburg und Mailand ging er 2001 an die Oper in Zürich. Von dort aus begann seine internationale Karriere, mit Auftritten bei den Salzburger Festspielen, an der Lyric Opera Chicago, der Pariser Oper, der Covent Garden Opera in London, der Mailänder Scala, der Deutschen Oper und der Staatsoper in Berlin, der Wiener Staatsoper und der Met in New York. 2010 gab der Tenor sein Debüt bei den Bayreuther Festspielen als Lohengrin in der Aufsehen erregenden Inszenierung von Hans Neuenfels. Kaufmann ist im italienischen und französischen Repertoire international genauso gefragt wie im deutschen. Er hat Massenets Werther in Paris und Wien, Cavaradossi in Puccinis Tosca in London, an der Met und der Scala gesungen. Seine intensive Darstellung des José in Bizets Carmen hat Zuschauer in aller Welt erschüttert, u. a. bei den Salzburger Festspielen 2012 unter der Leitung von Sir Simon Rattle. Jener Festspiel-sommer brachte außerdem sein Rollendebüt als Bacchus in Ariadne auf Naxos und ein spektakuläres Einspringen in der Bohème-Produktion mit Anna Netrebko. Das Jahr 2013 stand ganz im Zeichen von Wagner und Verdi: Nach den Neuproduktio-nen von Lohengrin an der Scala und Parsifal an der Met war Kaufmann in einer Reihe viel beachteter Verdi-Aufführungen zu erleben, so in der Neuproduktion von Il Trovatore an der Bayeri-schen Staatsoper, in der er erstmals die Titelpartie verkörperte, und in Peter Steins Inszenierung von Don Carlo bei den Salzbur-ger Festspielen. Ein weiteres Verdi-Debüt folgte Ende 2013, ebenfalls an der Bayerischen Staatsoper: Alvaro in La Forza del destino. Zwischen den Neuproduktionen von Massenets Werther an der Metropolitan Opera (Februar 2014) und Puccinis Manon Lescaut am Royal Opera House in London (Juni 2014) war Jonas Kaufmann vorrangig als Lied-Sänger zu hören: Mit Schuberts Winterreise und Mahlers Lieder eines fahrenden Gesellen. Der Liedgesang ist für ihn «die Königsklasse des Singens», erfordert dieses Genre doch wesentlich mehr Feinarbeit und Differenzierung als jede andere gesangliche Disziplin. Seine Partnerschaft mit dem Pianisten Helmut Deutsch, mit dem er schon seit seinem Studium in München zusammenarbeitet,hat sich im Aufnahme-

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studio genauso bewährt wie in zahllosen Konzerten, so auch am 30.10.2011 an der Metropolitan Opera in New York. Es war dies das erste Solo-Recital, das nach Luciano Pavarotti (1994) an der Met gegeben wurde. Vier Rollendebüts im italienischen Repertoire brachte das Frühjahr 2015: Die Titelpartie in Giordanos Andrea Chénier in einer Neuproduktion in London mit Antonio Pappano, den Radames in Verdis Aida in einer konzertanten Auf-führung in Rom (wiederum unter der Leitung von Pappano und mit Anja Harteros in der Titelpartie) und beide Tenorpartien in der Neuinszenierung von Cavalleria rusticana / Pagliacci bei den Salzburger Osterfestspielen. Weitere Highlights im Jahr 2015 waren eine Konzerttournee mit dem Evergreen-Programm «Du bist die Welt für mich», Gastspiele in Japan und Korea, ein Puccini-Konzert an der Mailänder Scala (das weltweit auch im Kino zu sehen war), Neuproduktionen von Beethovens Fidelio in Salzburg und Berlioz’ Damnation de Faust in Paris sowie die «Last Night of the Proms» in der Royal Albert Hall in London. Nach der sehr erfolgreichen Neuproduktion von Wagners Meistersingern an der Bayerischen Staatsoper (Premiere im Mai 2016) sang Kauf-mann erstmals beide Partien in Mahlers Lied von der Erde. Im August 2016 war er erstmals in Südamerika zu hören, mit Lieder-abenden und Konzerten in Buenos Aires, São Paulo, Lima und Santiago de Chile. Im Januar 2017 kehrte Kaufmann als Lohengrin an die Pariser Oper zurück, im März und bei den Opernfestspielen im Juli verkörperte er die Titelrolle in der Neuproduktion von Andrea Chénier in München. Im Juni 2017 gab Kaufmann sein lang erwartetes Rollendebüt als Otello am Royal Opera House in London; die von Antonio Pappano dirigierte Neuproduktion wurde weltweit in Kinos übertragen. An der Pariser Oper ver-körperte Kaufmann zu Beginn der Spielzeit 2017/18 zum ersten Mal Verdis Don Carlos in der originalen französischen Version (Inszenierung: Krzysztof Warlikowski, Dirigent: Philippe Jordan); auch diese Neuproduktion war im Fernsehen und im Kino zu sehen. Im November 2017 machte Kaufmann seine erste China-Tournee, die mit einem enthusiastisch gefeierten Opernkonzert in Shanghai zu Ende ging. Nach der Wiederaufnahme von Andrea Chénier an der Bayerischen Staatsoper Opernkonzerten in Japan, Liederabenden in der Carnegie Hall und Santa Monica

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sowie der aktuellen Tournee mit dem Italienischen Liederbuch von Hugo Wolf, sind bis Sommer 2018 u. a. folgende Auftritte geplant: Konzerte mit dem zweiten Akt von Wagners Tristan in Boston und New York, Aufführungen von Andrea Chenier im Teatro Liceu in Barcelona und an der Wiener Staatsoper sowie eine Neuproduktion von Wagners Parsifal an der Bayerischen Staatsoper. Kaufmanns Vielseitigkeit ist auf zahlreichen CDs und DVDs dokumentiert, von denen viele mit internationalen Preisen wie dem Gramophone Award ausgezeichnet wurden. Mehrmals wurde er zum «Sänger des Jahres» gewählt, so von der Redaktion der Fachzeitschrift Opernwelt, der Klassik-Magazine Diapason und Musical America wie auch von den Jurys der «International Opera Awards» und des ECHO Klassik. 2013 wurde er zum Bayerischen Kammersänger ernannt, 2014 erhielt er den Bambi in der Kategorie «Klassische Musik», 2015 den Premio Puccini, 2016 das Bundesverdienstkreuz. Jonas Kaufmann ist Exklusiv-künstler bei Sony Music Entertainment. www.jonaskaufmann.com

Helmut Deutsch pianoHelmut Deutsch compte parmi les accompagnateurs de lieder les plus demandés au monde. Né à Vienne, il a fait ses études au conservatoire, à l’académie et à l’université de sa ville natale, a reçu le Prix de composition décerné par la ville et y est devenu professeur à l’âge de 24 ans. Lors de ses études déjà, il avait choisi de se concentrer sur le lied, mais il a travaillé pendant plusieurs décennies en tant que chambriste, avec de nombreux instrumentistes mondialement reconnus et dans toutes les formations imaginables. Sa carrière internationale en tant que pianiste accompagnateur commence avec la soprano Irmgard Seefried, mais c’est Hermann Prey qui devient le chanteur le plus important de ses débuts, partenaire régulier pendant douze ans et pour plusieurs centaines de concerts. Par la suite, il colla-bore avec la plupart des grands interprètes de lieder et apparaît sur toutes les grandes scènes du monde. Actuellement, les chanteurs Jonas Kaufmann, Diana Damrau, Michael Volle et le jeune ténor suisse Mauro Peter comptent parmi ses partenaires

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privilégiés. Le travail d’Helmut Deutsch est documenté par plus d’une centaine de disques. Certains d’entre eux reflètent aussi ce qu’il considère comme une de ses préoccupations centrales: la redécouverte de compositeurs du passé injustement oubliés. Une autre de ses activités, devenue au fil des ans «une affaire de cœur», est la formation et la promotion des jeunes talents. Après ses années viennoises, il a continué à enseigner, princi-palement à la Hochschule für Musik und Theater de Munich, où il a été professeur d’interprétation vocale pendant 28 ans; il a également donné des masterclasses en Europe et en Extrême-Orient et maintient une activité de professeur invité dans des institutions supérieures. Parmi ses élèves figurent notamment Juliane Banse, Jonas Kaufmann, Dietrich Henschel, Christian Gerhaher et Wolfram Rieger.www.helmutdeutsch.at.

Helmut Deutsch KlavierHelmut Deutsch zählt zu den gefragtesten und erfolgreichsten Liedbegleitern der Welt. In Wien geboren, studierte er am Konservatorium, an der Musikakademie und der Universität seiner Heimatstadt, erhielt den Kompositionspreis der Stadt Wien und wurde mit 24 Jahren Professor. Schon in seiner Studien-zeit konzentrierte sich sein Hauptinteresse auf das Lied, daneben aber betätigte er sich über mehrere Jahrzehnte als Kammermusiker in allen erdenklichen Formationen mit vielen Instrumentalisten von Weltrang. Seine internationale Karriere als Liedbegleiter begann mit der Sopranistin Irmgard Seefried; wichtigster Sänger seiner jungen Jahre aber wurde Hermann Prey, dessen fester Partner er für zwölf Jahre in mehreren hundert Konzerten war. In weite-rer Folge arbeitete er mit einem Großteil der bedeutendsten Lied-sänger zusammen und spielte in allen wichtigen Musikzentren der Welt. In der Gegenwart zählen die Sänger Jonas Kaufmann, Diana Damrau, Michael Volle und der junge Schweizer Tenor Mauro Peter zu seinen vorrangigen Partnern. Die Arbeit von Helmut Deutsch ist auf mehr als hundert Tonträgern dokumentiert. Einige davon spiegeln auch wider, was er als eines seiner zentralen Anliegen sieht: die Wiederbelebung zu Unrecht vergessener

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Helmut Deutschphoto: Shirley Suarez

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Komponisten der Vergangenheit. Eine andere Aufgabe, die im Laufe der Jahre immer mehr zu einer Herzenssache wurde, ist die Ausbildung und Förderung junger Talente. Seine Lehrtätigkeit setzte er nach den Jahren in Wien vor allem an der Hochschule für Musik und Theater in München fort, wo er für 28 Jahre Pro-fessor für Liedgestaltung war; daneben aber gibt er bis heute eine ständig wachsende Anzahl von Meisterkursen in Europa und im Fernen Osten und bleibt durch Gastprofessuren weiter-hin mit Hochschulen verbunden. Zu seinen Studenten zählten unter vielen anderen Juliane Banse, Jonas Kaufmann, Dietrich Henschel, Christian Gerhaher und Wolfram Rieger.www.helmutdeutsch.at.

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Grandes voixProchain concert du cycle «Grandes voix»Nächstes Konzert in der Reihe «Grandes voix»Next concert in the series «Grandes voix»

29.03.2018 20:00 Grand Auditorium

Jeudi / Donnerstag / Thursday

«Ouschterconcert»Orchestre Philharmonique du LuxembourgWiener SingakademieGustavo Gimeno directionEleonora Burrato sopranoSara Mingardo mezzo-sopranoKenneth Tarver ténorLuca Pisaroni basseRossini: Petite Messe solennelle

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La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

Impressum

© Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2018Pierre Ahlborn, PrésidentStephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan GehmacherRédaction: Lydia Rilling, Charlotte Brouard-Tartarin, Dr. Tatjana Mehner, Anne Payot-Le Nabour Design: Pentagram Design LimitedImprimé au Luxembourg par: Imprimerie Centrale Tous droits réservés.

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