Dossier De presse

Olivia Pedroli © Yann Mingard

THÉÂTre De ViDY AV. e.-H. JAQUes-DALCroZe 5

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oLiViA peDroLiUncertain Clarity 5.11Salle Charles Apothéloz

2Olivia pedrOli uncertain clarity

Un projet de :Olivia PedroliSon :Julien DickLumière :Matthias MermodAvec :Olivia Pedroli (voix, guitare, piano)Denis Corboz (bugle, saxhorn)Maxime Steiner (keyboards, piano, programmation)Jean-François Assy (violoncelle)Julien Annoni (percussions)

Production :Betacorn – Théâtre de Vidy

Avec le soutien de :Service des affaires culturelles de la Ville de Neuchâtel

DisTribUTioNoLiViA peDroLiUncertain Clarity5.11

Salle René Gonzalez

Jeudi 5.11 20h30

Durée estimée : 1h25Musique/VidéoTarif M

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prÉseNTATioNOlivia Pedroli est une musicienne suisse qui compte, qui surprend, qui explore de plus en plus de territoires hors de ses premiers essais. Elle le fait en multipliant les expériences autres que les concerts et la production de disques. Avec autant d’appétit que de finesse, la Neuchâteloise écrit pour le cinéma, pour le théâtre, et même sous forme d’installations vidéo-son.

A Vidy, elle se propose d’opérer un croisement entre son quatrième album, A Thin Line, et un montage muséal intitulé Préludes pour un loup, tout en présentant quelques nouvelles pièces créées pour l’occasion. Une manière de pousser jusqu’au bout, en live, les recherches musicales entreprises récemment autour du rapport à l’animalité, autour de certaines dualités aussi : doute/certitude, force/fragilité, monde intérieur/extérieur.

Ce sont ici cinq musiciens qui vont produire les couches minérales, végétales, animales, à la fois sombres et luxuriantes, ascétiques et fougueuses, qui caractérisent les compositions d’Olivia Pedroli. Et puis bien sûr sa voix souple, envoûtante, dont elle travaille toutes les textures, du plus intime au plus explosif, pour trouver l’émotion.

Olivia Pedroli © Yann Mingard

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A Thin Line est le quatrième album d’Olivia Pedroli. Il a été enregistré et produit à Reykjavik par l’islandais Valgeir Sigurðsson (Björk, CocoRosie, Bonnie Prince Billy, Feist…), à l’instar de son album précédent, The Den (2010), avec une envie d’approfondir cette collaboration, de creuser le sillon tracé entre musique classique, folk et expérimental.

A Thin Line est un album réfléchi en plusieurs temps, qui joue avec les frontières de nos propres dualités et paradoxes. Il s’inspire de ces moments très particuliers où se rencontrent les doutes et les certitudes, lorsque tout est clair mais rien n’est sûr. Ses arrangements entremêlent voix, cordes, piano, ou textures électroniques, qui invitent parfois vents et scie musicale, afin d’explorer différentes formes d’émotions.

A THiN LiNe

Titres:

1. Anywhere 2. This is where it starts3. Birds 4. The other side 5. Go 6. Mute 7. Try 8. Fugue 9. Guide 10. Silence 11. Glassbirds

Betacorn/Cristal/Harmonia Mundi

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Préludes pour un loup est une composition musicale en quatre tableaux dans laquelle surgissent des images d’archives scientifiques venues d’Europe. Présentée pour la première fois en septembre 2014 au Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel en Suisse, cette création audiovisuelle entre clair-obscur et textures sonores cherche à faire écho aux émotions contrastées qu’inspire le loup depuis la nuit des temps.

Le loup se cache. Il vit dans les creux sombres de l’imaginaire, tanière des plus grandes épouvantes. Changeant, il n’inspire pas de sentiment immédiat. Il n’est pas le renard qui paraît si malin, ou la hyène qui immobilise ; il n’a ni l’élégance des grands félins, ni l’espièglerie du coyote ; si peu du chien, et de son animalité de compagnie. L’aura du loup, en somme, possède la terrible neutralité du vrai danger. Elle est de l’entre deux, de l’insondable, ce sur quoi précisément l’on projette tout. La frayeur originelle de la prédation fait le loup pour l’homme. La même qui fait de l’homme un loup pour l’homme. La nature bestiale comme puissance indomptable. Les contes ont interprété son cri à la façon d’une sirène qui annoncerait la sauvagerie. Mais le loup, lui, hurle seul au ciel et à la lune, déploie sa mystérieuse alerte à travers le paysage, souverain d’un territoire qu’il sait sien. En prenant garde au bruissement de leurs vestes isothermes, dans ces petits matins humides, ou au coeur d’une nuit de patience, certains ont aperçu puis capté le mouvement tant attendu. Ils ont aussi créé sans le savoir des images simples mais sublimes, comme libérées de la volonté d’être belles. Des clichés contrastés d’où émanent la grâce cruelle d’une stratégie de chasse et l’impétuosité de l’instinct de survie. Viseur en transparence, un loup qui court dans les bois, son corps qui sautille alors qu’il s’en va. Cette sveltesse étonnante, qui le rend moins effrayant qu’on aurait voulu. Des louveteaux qui roulent sur le dos. Le bout très noir d’une queue qui s’agite doucement. Ses savants déplacements, ses jeux de domination, entre solitude et meute, où plane toujours le risque du ban. Et encore, troublant, ce regard vague de l’animal en cage, plus indéterminé que contrit. Appelez cela sagesse, appelez cela soumission… Observer le loup nous renvoie à notre condition.

La musique, comme le loup, appartient à la nuit et aux astres. Le prélude ouvre l’imaginaire, précède la fugue. Telle la bête, il est fait de mouvements complexes au sein d’une grande liberté. Mais aussi d’étincelle, d’esprit, de mythes : de cette maîtrise d’un environnement qui permet la poésie. De l’animalité et de l’abstraction, intense comme le changement imperceptible, ou le motif de répétition sur motion répétitive. Une note sur le violoncelle est nommée « loup », exactement quand elle frotte, et qu’elle émet un son étrange, comme une onde. Le cri du loup, la voix humaine et la vibration du fer de la scie possèdent de troublantes similitudes, comme les bruits de pas ressemblent au son de la pluie, qui ressemble à celui du feu. C’est aussi touchant que l’instant où la lumière devient mélancolique, où l’harmonie rencontre la dissonance, ou quand revient en mémoire la vaste répercussion du cor par delà les vallées. Puissant comme la minute où le piano cesse d’être meuble et mélodie pour devenir résonnance dans l’espace. Aussi simple et infi ni que l’envie de poser des images sur la musique, de mettre des mots en équilibre dans cette bulle d’imagination où tournoient les évocations, faites de polyphonies.

TexTe De JULie HenOCH

Le travail d’Olivia Pedroli sur Préludes pour un loup a été particulièrement nourri par plusieurs recherches :

Celles de Jean- Marc Landry, biologiste, éthologiste, spécialiste du loup et de la protection des troupeaux, dont les analyses comportementales dans le Parc National du Mercantour, en France, sont passionnantes. Il y relève l’importance de la protection des troupeaux pour mieux protéger le loup et permettre la gestion de son retour dans nos contrées. Celles du biologiste et spécialiste des loups Juan Carlos Blanco, dont les images montrent la première portée de louveteaux nés dans la province de Madrid, à 50 kilomètres de la ville, en septembre 2013. Enfin, le fi lm documentaire finlandais Hukkamies (Wolfman) de Juha Suonpää, créé sur la base d’images de terrain récoltées par le biologiste Seppo Ronkainen durant près de 13 ans, a été une vraie mine d’or et d’inspiration.

prÉLUDe poUr UN LoUp

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oLiViA peDroLiOlivia Pedroli vit et travaille à Neuchâtel, en Suisse. Multi-instrumentiste de formation classique, elle signe sous le nom de Lole deux premiers albums pop/folk (The Smell of Wait en 2005 et Sugary and Dry en 2007), avant de se tourner vers ses premières amours et un langage sonore plus complexe.

Produit en Islande par Valgeir Sigurðsson (Björk, CocoRosie, Bonnie Prince Billy, Feist…) son album The Den (2010) rencontre un succès international qui l’emmène se produire au Montreux Jazz Festival, aux Nuits Botaniques de Bruxelles, à l’Eurosonic de Gröningen au Reeperbahn Festival à Hambourg, au Jazzhead à Bremen, à l’Airwaves à Reykjavik, au Café de la Danse à Paris, ou encore au Moods à Zürich. En 2011, Olivia Pedroli adapte les partitions de The Den qu’elle joue avec l’Ensemble Symphonique Neuchâtel. En 2014, elle approfondit sa collaboration avec le producteur islandais Valgeir Sigurðsson et sort son quatrième album, A Thin Line, sur le label français Cristal Records.

En marge de sa carrière en solo, Olivia Pedroli écrit pour le cinéma. En 2012, elle crée la musique du documentaire Hiver Nomade de Manuel Von Sturler qui a été nominée pour le Prix de la Meilleure Musique de Film, aux Swiss Film Awards. Elle ouvre également ses collaborations à de nouvelles perspectives dans le domaine du théâtre, de la danse ou des arts visuels.

En 2014, elle compose une œuvre muséale, Préludes pour un loup, présentée au Muséum d’Histoire naturelle de Neuchâtel et au Cinéma ABC de la Chaux-de-fonds.

En 2015, le Théâtre de Vidy co-produit et accueille Uncertain Clarity, une création originale qui mêle un travail musical et visuel développé depuis plusieurs années. Olivia Pedroli compose également la musique pour la pièce Avant de se retrouver du collectif Bino°culaire, mise en scène par Jérome Richer, qui sera présentée dès janvier 2016 en Suisse romande.

Entre août 2015 et janvier 2016, Olivia Pedroli est en résidence artistique à Londres, où elle travaille sur de nouveaux projets personnels et transdisciplinaires.

Olivia Pedroli © Yann Mingard

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DOCUMenTATiOn eT iMAGeS en HAUTe RÉSOLUTiOn

À télécharger sur www.vidy.ch ou sur demande à : Sarah Turin s.turin@vidy.ch+41 (0)21 619 45 21

exTrAiTs De presseA Thin Line

« En un mot comme en cent, l’album d’Olivia Pedroli a mis en émoi les journalistes suisses. Et il y a de quoi. »

SwiSSVibeS.CH - 07.10.14

« C’est un exercice d’équilibrisme exécuté à la perfection. A Thin Line, quatrième album de la Neuchâteloise Olivia Pedroli allie harmonies et dissonances, douceur et fragilité, folk et clas-sique tout au long de onze titres d’une beauté rare et touchante. »

RTS.CH - 04.10.14

« Le nouvel album d’Olivia Pedroli se vit comme une traversée envoûtante de nos propres élans et tourments. Comme un voyage ensorcelant, à l’image des légendes nées dans la brume. On y décolle dans d’apaisantes nappes mélodiques où le temps semble suspendre son vol. »

L‘exPReSS - 03.10.14

« Touchée par la grâce, c’est la première impres-sion qui nous vient à l’écoute du quatrième al-bum de la Neuchâteloise, dont les chansons ont ce don rare d’être évidentes tout en étant pro-fondément singulières. »

L‘HebDO - 25.09.14

The Den

« D’un raffinement absolu, son album The Den marque une avancée significative dans son évolution artistique, combinant fragilité et détermination au sein de compositions mélodramatiques au style prégnant. »

LibÉRATiOn - 17.11.10

« Une fois rentré dans la tanière sonore d’Olivia Pedroli, on ne voit aucune raison d’en sortir. Sa musique si originale vous colle vite à la peau. Et à l’âme. »

VibRATiOnS - 08.11.10

« The Den, un album d’une richesse et d’une pureté rares.»

ROLLinG STOne - 21.01.11