Architecte : MORENO ARCHITECTURE ET ASSOCIES

Ingénieur : INCA / BUREAU D’ETUDE BOYDENS

Ingénieur : SCHROEDER & ASSOCIES

Architecte : BAUMSCHLAGER EBERLE ST GALLEN/ CHRISTIAN BAUER & ASSOCIES ARCHITECTES

Ingénieur : JEAN SCHMIT ENGINEERING /

INGENIEURSBUREAU JAN VAN AELST

Architecte : VALENTINY HVP ARCHITECTSIngénieur : SGI INGENIERIE / BETIC

Architecte : G+P MULLER ARCHITECTEIngénieur : INCA / GOBLET LAVANDIER & ASSOCIES

Architecte : CARVALHOARCHITECTSIngénieur : DAL ZOTTO & ASSOCIES / BERED

Bauhärepräis 2016

Concours Construction Acier

Remise du Prix SECOLUX à UNI.LU

Secolux remercie tous les maîtres d’ouvrage qui sont honorés, pour leur audace et leur ambition de participer à la création d’un patrimoine architectural luxembourgeois. Bon nombre ont fait confiance à Secolux :

Seco étant une association coopérative qui vit et se distingue par son expertise spécialisée, notre objectif stratégique pour le long terme est forcément de pérenniser et d’étendre une réelle et profonde vocation technique.

Après les efforts faits en recrutement, en formation, en communication, en encadrement ainsi que le déménagement à Leudelange, nous n’en resterons pas là. Nous pouvons dorénavant étendre notre organisation en 6 centres de compétence autonomes qui répondent avec des avis spécialisés:

Somme toutes, la grande pluralité de nos 6 disciplines majeures de la construction (toutes in-house), plus la qualité d’excellence des spécialistes dédiés aux thèmes, plus la régionalité et disponibilité locale sont, pris ensemble, l’atout majeur de Secolux, et un atout unique au Luxembourg.

Notre volonté est de fournir, dans les 5 à 10 ans, une assistance technique pour toutes les avancées audacieuses dans la construction ainsi que les technologies innovantes qui l’entourent.

Dans son rôle, Seco se prête naturellement pour modérer un débat technique rassembleur avec les investisseurs, les industriels, les constructeurs et les concepteurs.

Rassembler les multiples intérêts et aider à faire les bons choix est une attitude que nos clients réclament à juste titre. Indéniablement, bon nombre d’ouvrages sont de nos jours des prototypes avec des dizaines de matériaux innovants, à marier avec des contraintes règlementaires croissantes et des plafonds budgétaires à respecter.

Travailler sur les solutions techniques avancées est aussi une affaire de passion – une création de valeurs au profit des générations futures. Nous nous réjouissons de voir que, malgré les crises économiques répétitives, le Luxembourg reste un marché qui honore cette passion du métier, les compétences techniques et sans oublier l’impartialité d’un acteur de niche comme Secolux l’est.

Nous ferons à notre tour tous les efforts possibles pour honorer la confiance de nos clients par le savoir-faire et le savoir être de nos ingénieurs et par le pragmatisme de nos conseils.

Philippe Wetzel Directeur Général

La newsletter de SECOLUX • n°3 • Juillet 2016

Chers clients, partenaires et collaborateurs,

> Wolfgang DUNKER > Sofia Rodrigues SOARES > Haila AL AZAWI > Guy WEIS > Ingo KLASSEN > Michaël COLLIN

New 2016

Infrastructures ponts, eaux,

routes et rails

Equipements techniques

et audit maintenance

Etudes façades, vitrages

et verrières

Superstructure béton, bois, métallique

et immeubles

Etudes feu et prévention

incendie

Inspections en organisme

agréé pour l’ITM, SFP

Nous tenons à féliciter Monsieur Tim Hoscheit, lauréat du prix SECOLUX 2015, pour ses qualités professionnelles dans le cadre de ses études de Bachelor en Ingénierie de la Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication, et lui souhaitons beaucoup de succès dans sa future carrière.

Lors de l’édition 2015 du Concours Construction Acier, organisé annuellement par Infosteel (www.infosteel.be), 5 lauréats ont été dévoilés. Notamment l’immeuble de bureau KPMG, la reconstruction du pont routier à Hesperange, le pont de Grevenmacher, le pont bleu provisoire et une maison unifamiliale à Bertrange. SECOLUX est fier d’avoir pu contribuer à la bonne réalisation de 4 de ces projets vainqueurs.

le renforcement des fondations de l’un des bajoyers de l’écluse (les fondations de la pile du barrage à construire à côté du bajoyer sont plus profondes que celles du bajoyer). Ces contrôles incluaient les phases de travaux et les variations de niveau d’eau de la Seine.

Une nouvelle salle de commande pour le pilotage du barrage et des deux écluses sera construite sur le bajoyer entre les deux écluses.

Sur la rive droite, le barrage est complété par une passe à poissons. Cet ouvrage permettra aux espèces migratrices, comme le saumon et l’anguille, de franchir le barrage sans obstacles. Sur le bassin de la Seine, tous les barrages qui ont été reconstruits par VNF sont équipés de passes à poissons.

Le barrage actuel dispose uniquement d’une passerelle de service pour la manutention des hausses. Le nouveau barrage disposera d’une passerelle accessible au public, créant ainsi une nouvelle traversée de la Seine entre les communes de Boissise-le-Roi et Boissise-la-Bertrand. La passerelle a été conçue par le cabinet d’architectes Luc Weizmann. La ligne architecturale de la passerelle a été étudiée pour l’intégrer harmonieusement dans le paysage. L’espace de circulation sur la passerelle a une largeur de 1,60m. La passerelle est accessible des deux côtés de la Seine via des rampes, ce qui permettra aux cyclistes de franchir aisément la rivière.

Mission de Secolux :

• contrôle technique des ouvrages temporaires et permanents ainsi que des éléments d’équipement.

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Dans le cadre de la modernisation du réseau des voies navigables, Voies Navigables de France (VNF) investit de l’ordre de 40 millions d’euro dans la reconstruction du barrage de Vives-Eaux situé sur la Seine, en amont de Paris et à l’aval de Melun. Ce barrage est situé sur un secteur à grand gabarit très fréquenté. Chaque année, ce sont plus de 13.000 bateaux (commerce et plaisance) et 4,5 millions de tonnes de marchandises qui passent par les deux écluses situées à la hauteur du barrage (selon les chiffres de VNF/DTBS 2012).

Le chantier a pour but de remplacer le barrage existant qui avait été construit en 1928. Ce barrage est encore manœuvré manuellement par un système de hausses qui ne répond plus aux exigences de sécurité actuelles en termes d’exploitation et de maintenance. Le nouveau barrage est localisé 70 m en amont de l’ancien barrage qui sera démoli après la mise en service du nouveau.

Le nouveau barrage de Vives-Eaux sera constitué de trois passes de 28,50 m de large. Chaque passe sera équipée d’une vanne clapet actionnée par deux vérins situés sur les piles de rives et intermédiaires. Les clapets sont montés en un axe situé sur le radier. En cas de crue de la Seine, les clapets seront couchés dans des réservations prévues à cet effet dans le radier. Cette disposition a été retenue par les concepteurs car la Seine charrie peu de sédiments susceptibles de bloquer les vannes couchées dans les réservations prévues à cet effet dans le radier.

Par temps normal, la différence de niveau entre l’amont et l’aval du barrage est de l’ordre de 2,90 m.

Le barrage est construit en trois phases. Pour chaque phase, un batardeau est édifié dans la Seine pour y construire les radiers et les piles du nouveau barrage. A côté des ouvrages définitifs, la mission de SECO concerne également le contrôle des études et l’exécution sur site des ouvrages provisoires. Parmi ces ouvrages provisoires, il y a en particulier les batardeaux (poussée d’eau de 8,0 m environ), les blindages pour la passe à poisson, ainsi que

Le Royal20 est un immeuble de bureaux de huit étages de 4.743 m2, développé par Leasinvest, et portant la signature de Christian de Portzamparc. Le célèbre architecte français, à qui l’on doit la Philharmonie, a créé un bâtiment qui prend place sur le site de l’ancien hôtel Rix.

Le souhait de Leasinvest était de développer un immeuble prestigieux avec une architecture exceptionnelle le long de la plus belle avenue de la capitale luxembourgeoise. Par sa façade de verre prismatique en triple vitrage, le bâtiment rompt de manière brutale avec une certaine linéarité de l’architecture avoisinante. « C’est un bâtiment qui est avant-gardiste d’un point de vue architectural et sur sa classification énergétique en catégorie B, ce qui est exceptionnel pour un immeuble de bureau », confirme José Gonzalez, responsable de projet chez Leaseinvest.A l’avant du bâtiment, de grands plateaux profiteront de la lumière du jour filtrée par son exceptionnelle façade. La sérigraphie blanche avec laquelle est traité ce prisme de verre crée un voilage entre les espaces intérieurs et l’extérieur, permettant de profiter d’une saine luminosité sans exposer ses occupants. La structure est composée de béton armé avec une charpente métallique en structure mixte. L’immeuble, en cours de certification BREEAM Very Good.

Missions de Secolux :

• Contrôle technique du gros ouvrage clos, des menus ouvrages, des équipements techniques et de ses performances

• Organisme agréé pour l’ITM et l’AEV

• Certification BREEAM

ROYAL 20

8 étages

20m hauteurhors sol

Le nouveau barrage mobile de Vives-Eaux sur la Seine en amont de Paris

SECO, un spécialiste hospitalier, au service de l’être humain Dans le souci d’offrir ses services pour le bien de l’être humain, le groupe SECO est un partenaire actif dans le domaine des hôpitaux et des maisons de soins. Nous avons accompagné la construction et la rénovation d’un bon nombre d’objets dans le monde entier. Récemment, de plus en plus d’hôpitaux entament des travaux de rénovations profondes, ou prennent la décision de construire un tout nouvel hôpital afin de s’organiser en services centralisés, de garantir une amélioration du confort du patient et de fournir une infrastructure hospitalière prospective.

Secolux suit actuellement la construction et rénovation de la Zithaklinik pour laquelle la première pierre du nouveau bâtiment vient d’être posée. Le but de ce projet ambitieux est de répondre aux exigences des normes hospitalières d’aujourd’hui, à la modernisation de l’instrument de travail médico-technique, et la création d’un environnement technologique de pointe. Le nouveau bâtiment de la Zithaklinik se compose de 3 sous-sols et de 5 étages, pour un total de 140 lits, et doit entrer en service en 2019.

Secolux exécute les missions de contrôle technique des gros ouvrages clos, des menus ouvrages, des équipements techniques, des performances des équipements techniques, et d’organisme agréé pour l’ITM et l’AEV.

Maître d’Ouvrage : Hôpitaux Robert Schuman

Architecte : Jim Clemes

Le nouvel hôpital à Lodelinsart (Charleroi) est composé d’un socle commun partiellement en sous-sol, comportant 2 niveaux, surmonté d’un rez-de-chaussée et 7 ailes de 3 à 4 étages.

SECO a exécuté les missions de gros-œuvre clos, des parachèvements, des équipements techniques et abords. Dans le cadre de ce dossier, les apports de SECO ont été plusieurs. La nature du sol dans la région est telle que le risque de creux et galeries est bien réel. Pour éliminer ce risque, SECO a conseillé d’effectuer des essais de pénétration. Lors des travaux d’excavation destinés aux fondations, des creux et galerie ont effectivement été mis au jour, ainsi que des veines de charbon. Celles-ci ont été vidées et remplacées par du sol amélioré pour garantir la portance nécessaire à la fondation.

Sur les conseils de SECO, le maillage des colonnes de l’infrastructure a été conçu différemment du maillage des colonnes de la superstructure. SECO a également fourni un accompagnement au bureau d’études au niveau du calcul des charges car le report des charges constituait un point délicat.

Outre des maçonneries de parement traditionnelles, les façades comportent des habillages de différents types (bardages, cassettes, métal déployé) des ensembles menuisés en bande filante et des murs rideaux. Dans le cadre du chantier, la fabrication d’une partie de ces ouvrages a été réalisée à Shanghai. SECO a effectué une mission d’audit en vue de vérifier la capacité de la société chinoise à fabriquer les ensembles du projet et la qualité de la fabrication. Certains éléments de « non qualité » ont ainsi pu être mis à jour, ce qui a entraîné un choix différent quant aux sous-traitants. SECO a également participé à la validation des essais de performances des éléments de façade, essais réalisés au laboratoire du fournisseur de profilés. Le recours à des sociétés différentes pour la fabrication, la pose et les études des façades a permis à SECO une implication plus importante quant à la coordination et au management des équipes de chantier. D’un point de vue stabilité, les pare-soleil ont nécessité une étude pour ce qui est de l’action du vent dont SECO a été amené à valider les hypothèses de calculs ainsi que les résultats. Certaines zones de façades ont nécessité une approche spécifique quant à la protection contre l’incendie, notamment pour ce qui est de la protection entre compartiments.

Maître d’Ouvrage : ISPPC

Architectes : A2G2 AUA, Art & Build, BEG, GEI

Le nouvel hôpital Liégeois présente un grand ensemble de plateaux aménageables pour activités hospitalières. Il est composé de deux bâtiments construits en L s’articulant autour de la zone d’entrée située à la jonction des deux barres du L. Le premier bâtiment abrite les locaux médicotechniques, le second, la partie hébergement.

La mission de SECO concerne l’avis technique relatif aux travaux de gros-œuvre clos et des techniques spéciales.

Dans le cadre de ce dossier, les apports de SECO ont porté plus particulièrement sur la stabilité, les menuiseries extérieures et les bardages céramiques collés. Nous avons donné notre aide à la conception des fondations profondes en terrain médiocre constitué de remblai minier (ancien terril), et assumé la coordination technique des impacts de diverses techniques de préfabrication les unes vis-à-vis des autres. Celles-ci étant élaborées par une multitude de personnes sans une concertation systématique optimale. Un point particulier qui a mérité notre attention est la présence de dalles post contraintes et de grands porte-à-faux.

SECO a accompagné les différents intervenants afin de pouvoir remettre un avis sur la durabilité de ce type de systèmes et à guider le fabricant dans l’obtention d’un agrément technique à ce sujet (essais en laboratoire, mock-up, etc.).

Maître d’Ouvrage : CHC Centre Hospitalier Chrétien

Architecte : ASSAR Architects, Artau

Le bâtiment hospitalier CHIREC à Bruxelles comprend trois sous-sols logistiques et techniques, un rez-de-chaussée administratif, un premier étage de consultations et trois niveaux d’hospitalisation. Un power house regroupant la chaufferie et des groupes de ventilation est connecté au bâtiment principal par un tunnel technique de ± 50 m de longueur. L’ouvrage est fondé sur des pieux qui descendent jusqu’à une couche résistante en profondeur.

Dans le cadre de sa mission d’avis technique relative aux travaux du gros-œuvre clos, SECO a assisté à une mise au point de la technique de fondation des pieux avec préforage vu la présence d’une couche de pierres de sable dans le terrain, et à une mise au point de la technique de maintien des parois provisoires contre la terre par des pieux sécants. Ce qui est un système particulier et économique avec poutre de reprise des charges en tête de pieux. Nous avons aidé à résoudre le problème des vibrations dans le terrain dû au passage des trains par un système simple et économique, et à la mise au point des techniques particulières pour le bétonnage des espaces de radiothérapie, des voiles d’un mètre d’épaisseur en béton de magnétite. La conception des systèmes de façades acoustiques et économiques ainsi que des techniques d’étanchéité ont été des points saillants lors de la conception. SECO a apporté son savoir-faire pour la protection incendie des structures du bâtiment et des systèmes de protection des occupants non-autonomes propres aux hôpitaux.

Maître d’Ouvrage : CHIREC

Architecte : ASSAR Architects

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One on One, le projet immobilier d’IKOGEST et conçu par MORENO Architecture & Associés, comprend une surface d’environ 3.000 m2 hors sol, destinée principalement à usage de bureaux. Sa hauteur hors sol avoisine les 20 m, répartis sur un total

de 5 étages. Il se distingue surtout par son architecture en verre et acier.

En effet, son squelette structurel est constitué d’une charpente métallique très complexe permettant un décrochement du plan de façade à chaque étage. La façade de type double peau, concrétise la lecture du projet architectural, par une sorte

d’empilement de boîtes en verre les unes sur les autres. C’est de cette vision globale que le bâtiment tire son nom : One on One.

Il va sans dire que l’alliance de la géométrie spectaculaire du bâtiment et des contraintes techniques fut une des difficultés majeures du projet.

Par ailleurs, ce nouvel immeuble de bureaux est un projet phare au niveau durabilité, ayant décroché une précertification environnementale BREEAM Excellent, le plus haut score BREEAM du Luxembourg.

En plus de notre mission de contrôleur technique des gros ouvrages clos, des menus ouvrages et des équipements techniques, Secolux a accompagné le maître de l’ouvrage avec une mission d’essai d’étanchéité et des missions

d’organisme agréé dans le cadre de l’Inspection du Travail et des Mines (e.a. sécurité incendie) et de l’Administration de l’Environnement.

One on One – Un projet audacieux

20m hauteurhors sol

Entretien avec Marc Demanet, Services Development Manager, et Erwin Bruch, Principal Engineer Infrastructure

Marc, pouvez-vous nous expliquer les débuts de la prise de conscience climatique ?

Fin des années 60, un groupe de scientifiques, le Club de Rome, s’est réuni afin d’examiner notamment quel serait l’évolution future de notre planète sous différents scénarii : par exemple

quel serait l’effet d’une augmentation de la population mondiale au rythme de l’époque (les autres paramètres demeurant constant) ; autre scénario, poursuite de la croissance au niveau de la consommation de l’énergie y afférente etc… ? Quel que soit le scénario envisagé, leur conclusion était que si on continue à gérer la planète comme on la gère, notre planète ne suffira plus aux besoins exprimés par la population, ce qui engendrait une décroissance brutale par la famine, la guerre, et d’autres problèmes. C’était un avis scientifique, qui travaillait pour une prise de conscience que le modèle tel qu’il a été appliqué à l’époque donnée, n’est pas soutenable.

Erwin, y-a-t-il un événement qui a renforcé cette prise de conscience ?

Le choc pétrolier dans les années 70 a constitué un des tournants et a permis une prise de conscience à la fois de notre dépendance des hydrocarbures, et des limites d’un modèle toujours plus demandeur en énergie alors que celle-ci n’étaient pas infinie. À cette époque, il n’y avait pas d’arrière-pensées climatiques mais qu’une pensée énergétique et économique. En réaction, on a commencé à parler d’économie d’énergie. Cela s’est d’abord traduit par un début d’isolation des bâtiments par exemple. Encore plus tard, on a parlé des bâtiments qui étaient presque passifs, et puis des bâtiments passifs, et maintenant on parle des bâtiments net zéro, c’est-à-dire des bâtiments qui produisent autant d’énergie, voire plus, qu’ils en consomment. Ensuite, les grandes conférences climatiques, Rio… et dernièrement de Paris ont fixé que l’atmosphère de notre planète se réchauffe à cause des émissions de gaz à effet de serre produit par l’activité humaine. Le but est d’apporter une réponse à ce phénomène qui met en péril l’avenir de la planète et des générations futures.

Marc, comment est-ce que l’Union Européenne a réagi à ces défis ?

Parmi les axes stratégiques de la politique de l’UE, un des grands objectifs est de réduire au minimum la consommation

SECOLUX, un acteur qui accompagne la vie d’un bâtiment

SECOLUX, acteur majeur de la construction au Luxembourg est non seulement présent lors de la conception et de l’exécution d’un bâtiment mais également, et de plus en plus, lors de l’exploitation.Entretien avec Eric Heinen, Senior Field Inspector et Wolfgang Dunker, Head of Operations.

Eric, vous faites partie de l’équipe d’inspection de l’organisme agréé Secolux. De quelle façon intervenez-vous pendant la phase d’exploitation d’un bâtiment ?

Les activités que nous réalisons pour le compte de l’ITM sont loin d’être limitées à nos missions de réception des installations de sécurité en phase de réception. En effet, ces installations doivent rester en état de fonctionnement 24h/24h et ce pendant toute la durée de vie du bâtiment. Ces vérifications s’appellent contrôles périodiques et sont réalisées à des fréquences d’un, de deux, cinq ans,… suivant le type d’installation.

Quelle est l’ampleur de ces missions périodiques dans vos activités d’organisme agréé et quelles sont les plus-values que vous pouvez apporter dans ce domaine ?

C’est une activité qui s’étend. Actuellement nous contrôlons périodiquement environ 125 bâtiments par an. Nous sommes occupés à optimiser notre planification de manière à être très réactifs dans ce domaine. À la demande, nous pouvons également planifier les contrôles pour le client sur un horizon de plusieurs années. Ce type d’inspection est vraiment important pour la vie d’un bâtiment ; en effet, il permet de réaliser un véritable screening de l’état de fonctionnalité des installations de sécurité. Et donc d’obtenir l’assurance de la meilleure protection, des personnes et des biens, au moindre incident.

Wolfgang, Secolux vient de lancer un nouveau service, à savoir l’audit de maintenance. Pourquoi ?

Au sein de notre groupe existe une réelle expertise au niveau des audits de maintenance. Nous voulons en faire profiter nos clients luxembourgeois. Ces audits sont une plus-value qui permet de formuler un avis réellement indépendant sur la maintenance des installations, sur les durées de vie résiduelles attendues et sur les investissements de remplacement et/ou de mise en conformité. Une nouvelle stratégie de maintenance en découle le plus souvent des cas.

Quels types de clientèle pensez-vous toucher avec ces nouvelles missions ?

Tout d’abord, les opérateurs pour lesquels la continuité d’exploitation est primordiale. Nous pensons aux grandes surfaces commerciales, aux hôpitaux, aux installations de communication et de mobilité. Nos missions peuvent également servir d’évaluation « point zéro » lors du changement de société de maintenance par exemple. Et bien sûr, pour les gestionnaires de parcs immobiliers, il peut être très intéressant d’avoir un avis « tierce partie indépendante » sur le niveau de maintenance des biens afin de pouvoir assurer les propriétaires et investisseurs de la pérennité de leur investissement.

Eric Heinen

Wolfgang Dunker

Marc Demanet

Erwin Bruch

Secolux et le développement durable

www.groupseco.com

SECOLUX • 1, rue de la Poudrerie • L-3364 Leudelange • LuxembourgTéléphone : +352 46.08.92.1 • Fax : +352 46.11.85 Email : mail@secolux.lu

d’énergie vu que l’Europe n’a pratiquement pas de ressources propres en énergie. Cela a aussi pour conséquence de réduire l’impact global de l’Europe sur le climat. Le 1ier grand axe concerne donc l’économie de l’énergie. Le 2ème axe se situe au niveau des matières premières, qui sont presque épuisées et dont on veut en faire un usage responsable. Une réduction de la consommation implique aussi une réduction de notre dépendance vers l’extérieur et a un impact positif sur l’avenir de la planète. Cela se traduit notamment par le développement d’une économie circulaire. Le 3ème axe est celui des réseaux. Nous devons optimiser la mise à disposition d’énergie en fonction du besoin des consommateurs par zone, en équilibrant les réseaux. Ceci génère une consommation moyenne plus proche de la consommation de crête qui fait qu’on a besoin de moins d’outils et qu’on a moins de pertes au niveau de l’énergie. Le 4ème axe concerne la connaissance, c’est-à-dire la matière grise, seule vrai richesse européenne. Le but est que la matière grise se développe de plus en plus, par le degré d’alphabétisation et d’éducation de la population européenne...

Erwin, pourriez-vous nous expliquer comment la stratégie de SECO s’inscrit dans ces axes ?

Le problème du climat n’est pas un problème local, mais un problème global, dans un monde dans lequel tout est interdépendant. On parle de développement, on parle d’énergie, et ce n’est qu’une pierre dans un élément qu’on appelle le développement durable. L’idée de dire qu’on ne peut pas laisser la planète dans un plus mauvais état que dans lequel on l’a reçue, découle sur toute une série de politiques. La directive européenne eau qui découle notamment de tout ce qui concerne l’aspect cadres de vie. Une des seules richesses que nous avons encore c’est l’eau, et l’eau coûte très cher. Les conséquences au niveau de la santé peuvent être chiffrées maintenant, entre autres par les coûts de la sécurité sociale. La directive eau dit de mettre les actions en œuvre afin de faire en sorte que le niveau moyen des eaux en Europe atteint un standard de qualité plus haut (construction de stations d’épuration, de réseaux séparatifs, de collecteurs, etc). Prenons par exemple une eau qui est plus propre, et avec laquelle nous avons moins de problèmes sanitaires, moins de risques au niveau réparations, et moins de risques au niveau de l’eau traité. Donc plus on améliore la qualité de l’eau, plus on améliore la santé et donc mieux on contribue à la sécurité sociale.

SECO a participé au programme d’épuration en Flandres (Aquafin) et à Bruxelles (Vivaqua) en accompagnant la politique globale d’amélioration du réseau de traitement des eaux. En Wallonie SECO accompagne le maître d’ouvrage depuis le début des années 2000 afin qu’il ait un haut standard de qualité commun au moindre coût.

Marc, comment est-ce que SECO participe au développement de la connaissance ?

Le 4ème axe, la gestion de la connaissance est un des piliers de la SECO Academy. SECO a été fondé afin de rendre service au secteur par le partage de la connaissance. Le partage de la connaissance se fait par des conférences que nous donnons régulièrement, par des missions d’enseignement que toute une série de personnes chez nous assument. Ce partage se fait à travers bon nombre de missions dans lesquelles on ne s’arrête pas simplement au fait de dire oui ou non, mais en allant beaucoup plus loin en donnant des alternatives par rapport à ce qui est contrôlé et par rapport à la solution technique qu’il peut y avoir. Ceci se fait par la gestion de la connaissance interne avec des personnes responsables d’un domaine technique spécifique, et qui sont chargées de former des gens moins spécialisés et de maintenir à jour un outil de connaissance, une sorte de database organisée avec les différents domaines techniques, à savoir notre Secopedia.