Pneumopathie à Staphylococcus aureus producteur de la ......CNU 45-03, 15/04/2010 Pierre Tattevin...

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CNU 45-03, 15/04/2010 Pierre Tattevin Service des Maladies Infectieuses et Réanimation Médicale (SMIRM) INSERM U835, Centre Hospitalo-Universitaire de Rennes Department of Infectious Diseases, University of California, San Francisco (UCSF) Pneumopathie à Staphylococcus aureus producteur de la leucocidine de Panton-Valentine (toxine PVL)

Transcript of Pneumopathie à Staphylococcus aureus producteur de la ......CNU 45-03, 15/04/2010 Pierre Tattevin...

  • CNU 45-03, 15/04/2010

    Pierre Tattevin Service des Maladies Infectieuses et Réanimation Médicale (SMIRM)

    INSERM U835, Centre Hospitalo-Universitaire de Rennes

    Department of Infectious Diseases, University of California, San Francisco (UCSF)

    Pneumopathie à Staphylococcus aureus producteur de la leucocidine de

    Panton-Valentine (toxine PVL)

  • Les Staphylococcus aureus producteurs de la toxine PVL (leucocidine de Panton-Valentine) sont :

    1. le plus souvent résistants à la méticilline

    2. le plus souvent d’acquisition communautaire

    3. émergents en France

    4. liés à la consommation d’antibiotiques

    5. essentiellement isolés lors de pneumopathies nécrosantes et hémorragiques

  • La proportion de souches de Staphylococcus aureus qui produisent la toxine PVL est de :

    1. 0-5%

    2. 5-10%

    3. 10-15%

    4. 15-20%

    5. 20-25%

  • Le SARM communautaire européen ST-80 est habituellement sensible à:

    1. doxycycline

    2. acide fusidique

    3. ofloxacine

    4. érythromycine

    5. ceftaroline

  • Le SARM communautaire américain USA-300 est habituellement sensible à:

    1. doxycycline

    2. acide fusidique

    3. ofloxacine

    4. érythromycine

    5. ceftaroline

  • Quels sont les principaux facteurs pronostiques des pneumopathies sévères à S. aureus PVL+ ?

    1. hyperleucocytose

    2. hémoptysie

    3. leucopénie

    4. immunodépression

    5. la résistance à la méticilline

  • Quels traitements sont probablement importants dans les 1ères heures face à une suspicion de pneumopathie sévère à S. aureus PVL+ ?

    1. oxacilline

    2. clindamycine

    3. IgIV

    4. gentamicine

    5. vancomycine

  • VIGNETTE CLINIQUE

    Adolescent, 17 ans, aucun antécédent   Sd grippal (toux + fièvre) depuis 4 jours   Tt par paracétamol

    Aggravation brutale dans la nuit   Fièvre à 40°   Détresse respiratoire avec cyanose => SAMU => réa

    A l’arrivée   Détresse respiratoire marquée   Opacités alvéolaires bilatérales   Sd inflammatoire bio (CRP 200) + Leucopénie   Oseltamivir / céfotaxime / lévofloxacine   Intubation

  • Hémoptysie massive à l’intubation SDRA avec hypoxémie réfractaire Décès à H12 Autopsie

      Aspect de pneumonie nécrosante diffuse   Hémocultures + aspi trachéale + prélèvements autopsiques ⇒  culture pure de S. aureus Méti-S

  • Hémoptysie massive à l’intubation SDRA avec hypoxémie réfractaire Décès à H12 Autopsie

      Aspect de pneumonie nécrosante diffuse   Hémocultures + aspi trachéale + prélèvements autopsiques ⇒  culture pure de S. aureus Méti-S

    Qu’est-ce qui s’est passé ?

  • INTRODUCTION – Staphylococcus aureus

    ¢ Pathogène majeur pour l’homme   Prévalence colonisation = 1/3 de la population en bonne santé   Mortalité 80% si bactériémie (Boston, 1940)   Nombreux facteurs de virulence finement régulés   Capacités d’adaptation

    ¢  Environnement, antibiotiques ¢  Transferts horizontaux d’éléments génétiques mobiles

    Chambers, EID 2001; Lowy, NEJM 1998; Diep et al. Annals 2008

  • Quorum sensing et accessory gene regulator (agr)

    Gordon, Clin Infect Dis 2008

    Colonisation : Croissance exponentielle

    Adhésines (MSCRAMM)

    Infection : Croissance stationnaire Exotoxines

    MSCRAMM = Microbial Surface Component Recognizing Adherence Matrix Molecules

  • Rappel  :  Facteurs  de  virulence  de  S.  aureus  Communs  à  toutes  les  souches              Présents  chez  un  nombre  limité  de  souches  

     Superan

  • Historique des SARM 1961: Commercialisation de la méticilline 1962: Apparition de la résistance à la méticilline

    ¢  Codée par un gène porté par une cassette chromosomique (SCCmec) ¢  Résistance à toutes les béta-lactamines (sauf ceftaroline/ceftobiprole) ¢  Impact fort (prescriptions, pronostic)

    1962-1993: SARM confinés aux structures de soins (‘hospitalier’) ¢  Émergence progressive, très liée à la consommation d’antibiotiques ¢  Dissémination mondiale de quelques clones (5 lignées ou CC) ¢  Multi-résistance associée à un coût (‘fitness cost’)

    1993-2000: Premières épidémies de SARM ‘communautaire’ ¢  Australie, Europe, Amérique du Nord ¢  Multi-résistance rare ¢  Clones indépendants entre eux et vis-à-vis des SARM hospitaliers

    Lowy, JCI 2003; Miller et al, NEJM 2005; Gillet et al, CID 2005

    S. aureus résistant à la méticilline (SARM)

  • Lesions cutanées primitives suppuratives, + récidivantes, + transmissibles si S. aureus PVL+

    Lina G et al. CID 1999

  • L’émergence Mondiale des SARM communautaires

    Diep and Otto, Trends in Microbiol 2008

  • L’émergence Mondiale des SARM communautaires

    Diep and Otto, Trends in Microbiol 2008

  • L’émergence Mondiale des SARM communautaires

    Diep and Otto, Trends in Microbiol 2008

  • Moran, NEJM 2005; Klevens, JAMA 2007; Miller, Clin Infect Dis 2008

    2000-2005 : Le raz-de-marée USA300   Apparition en 2000   2004

    ¢ 57% des infections cutanées vues aux urgences USA = SARM ¢ dont 97% = USA300

      2005 : ‘Les SARM causent plus de décès aux USA que VIH, tuberculose et hépatites virales réunis’ (CDC)

  • Quand évoquer une infection à SARM communautaire en France ?

    Contexte   Pas de FDR classiques de SARM traditionnels   Populations défavorisées (foyers)   Provenance zone d’endémie (Amérique du Nord, Maghreb)

    Forme clinique   Infections cutanées suppuratives récidivantes et transmissibles   Pneumopathie nécrosante et hémorragique

    Antibiogramme   Sensibilité aux fluoroquinolones

    ¢ USA300 : S à doxy, cotri, clinda ¢ ST80 (clone européen) : R à kana tétra fuci

    Confirmation = Toxine PVL (PCR)

    Recommandations Françaises du Groupe ‘SARM-co’, 2010

  • Quel est le rôle de la leucocidine de Panton-Valentine (PVL) dans

    l’émergence et dans la virulence des infections à SARM communautaires ?

  • PVL = Leucocidine de Panton et Valentine   Toxine synergohyménotropique   Première description 1894   Publication princeps 1932 (SASM PVL+)

    Lien épidémiologique fort PVL-SARM communautaires   Les 5 principaux groupes clonaux de SARM-co sont 100% PVL +   versus ~2% c/o SARM non communautaires et SASM

    Corrélation étroite avec certains tableaux cliniques   Lésions cutanées primitives suppurées récidivantes

    transmissibles   Pneumopathie communautaire nécrosante et hémorragique

    Lina et al. CID 1999; Gillet et al. CID 2005; Miller et al. NEJM 2005

  • Leucocidine  de  Panton-‐Valen0ne  (PVL)  =  ‘Signature’  SARMco  

    Boyle-Vavra, Lab Invest 2007

    *

  • Pathogénie  :  addi

  • Diep et al. Lancet 2005

  • Robinson D, Lancet 2005; Boyle-Vavra, Lab Invest 2007

  • Robinson D, Lancet 2005; Boyle-Vavra, Lab Invest 2007

  • Robinson D, Lancet 2005; Boyle-Vavra, Lab Invest 2007

  • 1999  :  1er  lien  entre  PVL  et  pneumonie  

    ‒  172  souches  issues  du  CNR  des  staphylocoques  de  85  à  98  ‒  27  cas  de  pneumonie  ‒  22  pneumonies  PVL  +  /  8  cas  analysables  

    •  Sujets  jeunes  sans  antécédents  •  Formes  sévères  (6  cas  fatals  /  8)  •  Lésions  nécro

  • Comparaison  des    pneumonies  à  S.  aureus  en   fonc

  • Résultats  

    ‒  52  pa

  • Radiologie  et  biologie  

    ‒  Radiologie  ‒  Similaire  à  l’admission  :  infiltrats  alvéolaires  bilatéraux  ‒  Évolu0on  :  SDRA  chez  7  cas  PVL+  vs  3  contrôles  (p  =  0.02)  ‒  appari0on    d’un  épanchement  pleural  :  4  cas  vs  0  (p=  0.006)  

    ‒  Données  biologiques  ‒  Leucopénie  ini0ale  pour  12  des  16  cas  

    ‒  Nadir  leucocytes  =  1.85  G/L  si  PVL+  vs  7.4  G/L  (p=0.001)  ‒  Hypoxémie  plus  sévère  

    ‒  PaO2/FiO2  médiane  =  41  mmHg  vs  150  (p<  0.001)  

  • Mortalité  

    ‒  Globale  ‒  75%  vs  47%  (p=0.11)    

    ‒  En  l’absence  d’antécédents  ‒  75%  vs  36%  (p=  0.05)  

    ‒  Durée  médiane  de  survie  ‒  4  jours  vs  25  jours  (p=0.005)  

  • Anatomopathologie  

    Larynx  ‒  Ulcéra0ons  muqueuses  

    Trachée  ‒  Nécrose  muqueuse  

    Poumons  ‒  Nécrose  des  alvéoles  ‒  Hémorragie  alvéolaire  

    S. aureus

  • Staphylococcie  pleuro-‐pulmonaire  du  nourrisson  

    ‒  «  épidémie  »  dans  les  années  50-‐60  

    ‒  Enfants  <  1an  

    ‒  P.  «  bulleuses  »  mul0focales  

    ‒  Aheinte  pleurale  (pyopneumothorax)  

     

  • Facteurs   associés   à   la   gravité   des  pneumonies   nécrosantes   à   S.   aureus  producteurs  de  PVL  

  • Résultats  comparés  2002  -‐  2007  

        1ère  étude  (16  pa

  • Facteurs  associés  à  la  mortalité  

    ‒  Non  spécifiques  ‒  Scores  de  gravité  généraux  

    •  PRISM  II  •  SAPS  II    

    ‒  Recours  à  une  ven0la0on  invasive  /  inotropes  ‒  SDRA  

    ‒  Plus  spécifiques  de  la  pneumonie  nécrosante  ‒  Hémoptysie    (p  

  • Influence  de  la  leucopénie  sur  la  survie  

    n=12 n=11 n=12 n=12

  • Etude du rôle de PVL dans les pneumopathies nécrosantes à

    SARM-communautaire

  • CONTEXTE ¢ Modèle murin naturellement résistant à la PVL

    ¢ Pas de modèle de pneumopathie à S. aureus chez le lapin 1. Inoculation intra-trachéale

      Randomisation USA300 vs USA300Δpvl   LukS-PV, LukF-PV, LukS + LukF

    2. Evaluations (en insu du groupe de randomisation)

      Courbe de survie 0-48 h   Aspect macroscopique poumons (score, photos)   Poids poumon (œdème lésionnel) – Histologie   LBA post-mortem (protéines, IL-8, PVL) + GDS, lactates

    Diep B, Chan L, Tattevin P et al. PNAS 2010

  • Mise au point du modèle

  • Epilogue

  • P=0.001 P=0.015

    Rôle de la toxine PVL dans le modèle de pneumopathie nécrosante à SARM du lapin

    Diep B, Chan L, Tattevin P et al. PNAS 2010

  • Dans ce modèle, les SARM PVL+ entraînent o  Pneumopathie hypoxémiante (pO2 = 33 mmHg) et hémorragique o  Choc septique (lactates = 15 mmol/L) o  Oedème pulmonaire massif

  • 9 h post infection

    SARM  PVL+  et  pneumopathie  nécrosante  

    Diep B, Chan L, Tattevin P et al. PNAS 2010

  • Immunopathologie des SARM PVL+ dans les pneumopathies o  Secrétion locale et systémique d’IL-8 o  Afflux massif de PNN avec multiples débris cellulaires

  • Rôle direct de PVL dans les pneumopathies nécrosantes o  PVL est secrétée in situ o  La croissance bactérienne intra-pulmonaire est indépendante de PVL

    Diep B, Chan L, Tattevin P et al. PNAS 2010

  • Rôle direct de PVL dans les pneumopathies nécrosantes o  PVL est secrétée in situ o  La croissance bactérienne intra-pulmonaire est indépendante de PVL

    Diep B, Chan L, Tattevin P et al. PNAS 2010

  • CNU 45-03, 15/04/2010

    Lapins ‘normaux’

    neutropenic rabbits neutropenic

    rabbits Lapins

    normaux

    La  toxine  PVL  purifiée  reproduit  le  tableau    de  pneumopathie  nécrosante    

    Cet  effet  est  dépendant  des  PNN                    Lapins  neutropéniques  

  • [ ] bactérienne élevée è PVL

    Diep, PNAS 2010

  • [ ] bactérienne élevée è PVL

    PVL active macroφ. & PN è Cytokines è Chimiotactisme PNN

    Diep, PNAS 2010

  • [ ] bactérienne élevée è PVL

    PVL active macroφ. & PN è Cytokines è Chimiotactisme PNN

    PVL détruit PNN èLibération protéases èLibération oxydants

    Diep, PNAS 2010

  • [ ] bactérienne élevée è PVL

    PVL active macroφ. & PN è Cytokines è Chimiotactisme PNN

    PVL détruit PNN èLibération protéases èLibération oxydants

    Nécrose épithéliale Œdème pulmonaire Diep, PNAS 2010

  • Intérêt des IgIV dans les PNP nécrosantes PVL+

  • Rôle  de  la  résistance  à   la  mé

  • Résultats    Augmenta

  • ‒  Confirma

  • Pneumopathies  nécrosantes  et  hémorragiques  à  S.  aureus  PVL  +:  

    Les  ques

  • Une  pathologie  nouvelle  ?  Pneumonies  staphylococciques  hémorragiques  décrites  depuis  un  siècle  !  

    ‒  Lors  de  la  pandémie  grippale  de  1918  (Camp  Jackson)    Chickering,  JAMA  1919            

    ‒  Dans  les  séries  autopsiques  des  années  30-‐40    Mc  Gregor,  Arch  Dis  Child  1936  //  Wollenman,  Am  J  pathol  1943  

    ‒  «  Staphylococcie  suraiguë  du  grand  enfant  »  en  1970    Lambertz,  Pédiatrie  1971  

    Lien  avec  la  PVL  non  établi  ‒  Non  recherché…  ‒  La  toxine  existait  déjà  

  • Une  en

  • Voie  aérienne  vs  voie  hématogène  

    •  Atteinte diffuse via l’arbre bronchique

    •  Atteinte des zones d’échange gazeux

    •  Lésions plus localisée

    •  Atteinte du tissu de soutien (abcès)

  •  Rôle  de  la  grippe  et  des  virus  ?  

  • Rôle  de  la  grippe  Aspects  cliniques  

    ‒  Syndrome  pseudo-‐grippal  dans  les  jours  précédents  (75%)  ‒  Majorité  des  cas  en  hiver  ‒  Peu  de  données  virologiques  

    Lien  épidémiologique  ‒  Lien  grippe  /  S.  aureus  établi  depuis  1918  

    •  Pandémies  &  grippes  saisonnières  •  Pas  d’étude  avec  la  PVL  

    ‒  Lien  évoqué  lors  d’études  récentes  •  ì  surinfec0ons  S.  aureus  =  ì  décès  (Finelli,    Pediatrics  2008)  •  Pandémie  A(H1N1)  2009  :  S.  aureus  =  1ere  cause  de  

    décès  par  surinfec0on  de  grippe  (Rice,  Crit  care  med  2010  ;  Randolph,    Pediatrics  2011)  

  • Collaboration virus grippal et S aureus PVL +

    (Niemann,  JID  2012)

    1- Influenza v.

    2- S. aureus PVL+

    Afflux de PNN

    Lyse des PNN à Destruction de l’épithélium

  • Traitement  des  pneumopathies  à  S.  aureus  PVL+  

    Le  problème  

    ‒  Gillet  CID,  2007  

    Les  causes  ‒  lésions  nécro0ques  à  fort  inoculum  

    =>  Problème  de  diffusion  au  site  de  l’infec0on  ‒  effet  inducteur  de  certains  ATB  sur  la  PVL  (lyse  bactérienne)  

  • An

  • Objec

  • Et  les  SARM  ???  

    Vancomycine  ‒  Tt  de  référence  ‒  Bactéricide  lente  

    Linezolide  ‒  Bonne  ac0vité  an0toxine  ‒  Bactériosta0que  ‒  Cytopénie  

    Daptomycine  ‒  Ac0vité  inhibée  par  le  surfactant  pulmonaire  

  • Clindamycine  ‒  Le  meilleur  an0  toxine  in  vitro  ‒  Problème  de  bactéricidie  ‒  Problème  des  résistances  induc0bles  (souches  Ery  R)  

    Rifampicine  ‒  Bonne  ac0vité  an0  toxine  ‒  Ahen0on  :  fort  inoculum  =>  résistance  rapide  

    Tigécycline  ‒  Pas  dans  les  pathologies  sévères  

    Cezaroline  ‒  Pas  d’étude  ‘pneumopathies  PVL’  chez  l’homme  ‒  Promeheur  chez  le  lapin…  

  • Indica

  • Pneumonie  communautaire  à  SARM  ‒  Vanco  ou  cezaroline  +  Clinda  si  EryS    ‒  Vanco  ou  cezaroline  +  Linezolide  ‒  Relais  linezolide  seul  ?  ‒  durée  3  semaines  (empirique…)  ‒  Intérêt  de  la  Rifampicine  après  diminu0on  inoculum  ?  

  • Place  des  immunoglobulines      D’emblée  

    ‒  Si  signes  associés  à  la  mortalité  •  Leucopénie  profonde  •  SDRA  sévère  •  Hémoptysie  massive  +++  

    ‒  Si  choc  toxinique  associé  (choc  +  rash  cutané)  Deuxième  inten

  • Les Staphylococcus aureus producteurs de la toxine PVL (leucocidine de Panton-Valentine) sont :

    1. le plus souvent résistants à la méticilline

    2. le plus souvent d’acquisition communautaire

    3. émergents en France

    4. liés à la consommation d’antibiotiques

    5. essentiellement isolés lors de pneumopathies nécrosantes et hémorragiques

  • Les Staphylococcus aureus producteurs de la toxine PVL (leucocidine de Panton-Valentine) sont :

    1. le plus souvent résistants à la méticilline

    2. le plus souvent d’acquisition communautaire

    3. émergents en France

    4. liés à la consommation d’antibiotiques

    5. essentiellement isolés lors de pneumopathies nécrosantes et hémorragiques

  • La proportion de souches de Staphylococcus aureus qui produisent la toxine PVL est de :

    1. 0-5%

    2. 5-10%

    3. 10-15%

    4. 15-20%

    5. 20-25%

  • La proportion de souches de Staphylococcus aureus qui produisent la toxine PVL est de :

    1. 0-5%

    2. 5-10%

    3. 10-15%

    4. 15-20%

    5. 20-25%

  • Le SARM communautaire européen ST-80 est habituellement sensible à:

    1. doxycycline

    2. acide fusidique

    3. ofloxacine

    4. érythromycine

    5. ceftaroline

  • Le SARM communautaire européen ST-80 est habituellement sensible à:

    1. doxycycline

    2. acide fusidique

    3. ofloxacine

    4. érythromycine

    5. ceftaroline

  • Le SARM communautaire américain USA-300 est habituellement sensible à:

    1. doxycycline

    2. acide fusidique

    3. ofloxacine

    4. érythromycine

    5. ceftaroline

  • Le SARM communautaire américain USA-300 est habituellement sensible à:

    1. doxycycline

    2. acide fusidique

    3. ofloxacine

    4. érythromycine

    5. ceftaroline

  • Quels sont les principaux facteurs pronostiques des pneumopathies sévères à S. aureus PVL+ ?

    1. hyperleucocytose

    2. hémoptysie

    3. leucopénie

    4. immunodépression

    5. la résistance à la méticilline

  • Quels sont les principaux facteurs pronostiques des pneumopathies sévères à S. aureus PVL+ ?

    1. hyperleucocytose

    2. hémoptysie

    3. leucopénie

    4. immunodépression

    5. la résistance à la méticilline

  • Quels traitements sont probablement importants dans les 1ères heures face à une suspicion de pneumopathie sévère à S. aureus PVL+ ?

    1. oxacilline

    2. clindamycine

    3. IgIV

    4. gentamicine

    5. vancomycine

  • Quels traitements sont probablement importants dans les 1ères heures face à une suspicion de pneumopathie sévère à S. aureus PVL+ ?

    1. oxacilline

    2. clindamycine

    3. IgIV

    4. gentamicine

    5. vancomycine

  • VIGNETTE CLINIQUE

    Adolescent, 17 ans, aucun antécédent   Sd grippal (toux + fièvre) depuis 4 jours   Tt par paracétamol

    Aggravation brutale dans la nuit   Fièvre à 40°   Détresse respiratoire avec cyanose => SAMU => réa

    A l’arrivée   Détresse respiratoire marquée   Opacités alvéolaires bilatérales   Sd inflammatoire bio (CRP 200) + Leucopénie   Intubation

  • Hémoptysie massive à l’intubation SDRA avec hypoxémie réfractaire Décès à H12 Autopsie

      Aspect de pneumonie nécrosante diffuse   Hémocultures + aspi trachéale + pvts autopsiques ⇒  culture pure de S. aureus Méti-S

  • Hémoptysie massive à l’intubation SDRA avec hypoxémie réfractaire Ig IV, céfotaxime, clindamycine ECMO Sortie de réanimation J30 TDM et EFR quasi-normalisés à 6 mois !

  • M0 M6

  • M0 M6

  • Remerciements

    Christian Michelet, Rennes

    Françoise Perdreau-Remington Henry Chambers Binh Diep

    Yves Gillet, Lyon