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Rufus Wainwright – Samedi 10 juin 2017

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concert sur le toit de la Philharmonie

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Week-end Divas – 10-11 juin

Une fois encore, avant que le talent des femmes soit consacré, c’est celui des hommes qui a retenu toute l’attention. En effet, au xviiie siècle, les « divos » étaient les castrats : ils suscitaient une véritable fascination et régnaient en maîtres sur l’opéra. Les cantatrices les plus célèbres et talentueuses étaient simples prime donne. Certaines cependant ont gravé leur nom dans l’his-toire, comme les sopranos Faustina Bordoni et Francesca Cuzzoni, dont la rivalité était telle qu’elles en vinrent aux mains lors d’une représentation d’Astianatte de Bononcini à Londres en 1727 !

La prima donna devint « diva » au cours du xixe siècle, qualifiant d’abord les plus éblouissantes interprètes des « déesses » mythiques de l’opéra italien puis, rapidement, toutes les chanteuses capables de susciter un engoue-ment exceptionnel. Parallèlement, au-delà des performances vocales, les destins intimes de ces femmes suivaient souvent la voie de l’extraordinaire, fascinant encore davantage. C’est un peu comme si le spectacle ne devait jamais s’arrêter. Même si l’usage du terme est aujourd’hui parfois un peu galvaudé, il n’a pas tout perdu de cet héritage et nous permet avant tout d’exprimer notre reconnaissance à l’égard du magnétisme et de l’émotion que certaines voix peuvent nous procurer.

Embrassant une diversité d’époques, de styles et de territoires, le week-end Divas rend un hommage inédit à ces « divas » que l’on découvre et redécouvre sans cesse. Le dandy de la pop Rufus Wainwright s’exprime dans un registre qu’on lui connaît moins et dans lequel il s’est finalement lancé il y a quelques années : l’opéra. Soutenu par l’Orchestre national d’Île-de-France et une œuvre visuelle du plasticien Francesco Vezzoli, il présente des extraits de son premier opus, Prima Donna (samedi 10 juin). L’Orchestre Pasdeloup, avec la complicité de la soprano franco-algérienne Amel Brahim-Djelloul, propose un voyage inédit dans L’Ère des divas en compagnie de Camille Saint-Saëns, Léo Delibes, Gioachino Rossini ou encore Emmanuel Chabrier (dimanche 11 juin). Le quatuor 3SomeSisters partage la richesse de ses influences « divines » (Aretha Franklin, Freddie Mercury, Whitney Houston, Beyoncé…) à travers des reprises insolites (dimanche 11 juin). Enfin, la « diva aux pieds nus », Cesaria Evora, est mise à l’honneur dans un concert exceptionnel de l’orchestre formé par les musiciens qui l’ont suivie tout au long de sa vie (dimanche 11 juin).

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SAMEDI 10 JUIN 2017 – 20H30

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE DE PARIS

Prima Donna – A Visual Symphonic Concert

Rufus Wainwright, compositionCindy Sherman, performance filméeFrancesco Vezzoli, création vidéoClo’e Floirat, direction artistiqueZaldy, costumesChris Sorem, son Rufus Wainwright, Bernadette Colomine, livret

Orchestre national d’Île-de-FranceJayce Ogren, directionLyne Fortin, soprano (Régine)Pauline Texier, soprano (La Femme de chambre)Antonio Figueroa, ténor

ENTRACTE

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Pop Symphonique

« April Fools »« Vibrate »« The Art Teacher »« Les Feux d’artifice »« Little Sister »« Last Rose of Summer from Martha »« I Don’t Know What It Is »« Cigarettes and Chocolate Milk »« Oh What a World »

Rufus Wainwright, piano, chantOrchestre national d’Île-de-FranceJayce Ogren, direction

La première partie de ce concert est surtitrée.

Spectacle créé le 15 septembre 2015 au Festival d’Athènes et d’Épidaure (Grèce).

FIN DU CONCERT VERS 23H30.

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Rufus Wainwright (1973)

Prima Donna – A Visual Symphonic ConcertExtraits de l’opéra en 2 actes Prima Donna, sur un livret de Bernadette Colomine

et Rufus Wainwright.

Création : le 10 juillet 2009, au Palace Theater, à Manchester.

Édition : Jardin Cour Musique (ASCAP) / WB Music Corp. (ASCAP) / Dramatic performing

rights administered by Schott Music.

Durée : environ 1h.

« April Fools » Composition : Rufus Wainwright.

Arrangement : Max Moston.

Édition : Master Mistress LLC (ASCAP) / Kobalt Music Publishing.

Effectif : orchestre.

Durée : environ 4 minutes.

« Vibrate »Composition : Rufus Wainwright.

Arrangement : Marius de Vries, Ron Goldstein.

Édition : Put Tit On Music (ASCAP) WB Music Corp.

Effectif : orchestre.

Durée : environ 3 minutes.

« The Art Teacher »Composition : Rufus Wainwright.

Arrangement : Max Moston.

Édition : Put Tit On Music (ASCAP) WB Music Corp.

Effectif : orchestre.

Durée : environ 4 minutes.

« Les Feux d’artifice »Composition : Rufus Wainwright.

Édition : Put Tit On Music (ASCAP) WB Music Corp.

Effectif : piano.

Durée : environ 4 minutes.

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« Little Sister »Composition : Rufus Wainwright.

Arrangement : Van Dyke Parks, Ron Goldstein.

Édition : Put Tit On Music (ASCAP) WB Music Corp.

Effectif : orchestre.

Durée : environ 3 minutes.

« Last Rose of Summer from Martha »Composition : Friedrich von Flotow.

Effectif : orchestre et soprano.

Durée : environ 3 minutes.

« I Don’t Know What It Is »Composition : Rufus Wainwright.

Arrangement : Max Moston.

Édition : Put Tit On Music (ASCAP) WB Music Corp.

Effectif : orchestre.

Durée : environ 7 minutes.

« Cigarettes and Chocolate Milk »Composition : Rufus Wainwright.

Arrangement : Max Moston.

Édition : Master Mistress LLC (ASCAP) / Kobalt Music Publishing.

Effectif : orchestre.

Durée : environ 5 minutes.

« Oh What a World »Composition : Rufus Wainwright.

Arrangement : Chris Elliot, Ron Goldstein.

Édition : Put Tit On Music (ASCAP) WB Music Corp.

Effectif : orchestre.

Durée : environ 4 minutes.

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Une diva dans le cycle Divas. De quoi combler Rufus Wainwright… De la race de ces grands songwriters qui approchent leur art avec une flamboyance et une intensité intemporelles, le Canadien n’a jamais caché sa passion pour la musique classique mais surtout pour l’opéra. On a beau l’inscrire dans la lignée des Cole Porter et Randy Newman, Rufus Wainwright se rêve en digne héritier de Richard Wagner, Gustav Mahler et Hugo Wolf ! Surtout, l’art lyrique n’est pas un hobby de seconde zone pour lui. Plutôt une vraie source d’inspiration. « J’adore le personnage de Tannhäuser, qui a d’ailleurs influencé mes albums Want One et Two. Électre aussi, qui ressemble assez à ma sœur Martha. J’aime le fait qu’elle aime tant son frère… Dans le rock, il y a des chansons et des albums incroyables, mais au rayon démons, légendes et dieux, l’opéra est mille fois plus puissant ! Où sont les Siegfried ? Allez, disons que Mick Jagger est un honnête Siegfried… »

L’idée de plonger corps et âme dans l’art lyrique a donc logiquement germé en lui. Trouver le bon moment. Se sentir prêt à affronter les comparaisons avec un répertoire dantesque. Au fond de lui, Rufus Wainwright n’a jamais vraiment cloisonné les genres. « Je mélange les styles et ne me contente pas de n’être qu’un musicien classique ou bien pop parce que je suis un peu autiste. Artistiquement autiste ! C’est de l’appétit et c’est politique car il est important de montrer aux gens qu’il existe des choses comme ce que je fais. Il faut montrer aux jeunes qu’à côté du metal et du rap, il y a d’autres choses ! » Cet « autre chose », dans sa déjà dense carrière, sera donc Prima Donna, un opéra ! Un vrai ! Rufus Wainwright signe lui-même la musique et le livret (en français) de cette œuvre impressionnante, créée en 2009, narrant la journée de Régine Saint-Laurent, une grande cantatrice sur le déclin, anxieuse de son retour sur scène, dans le Paris des années 1970. Une diva tourmentée par son amour pour André Le Tourner, un journaliste…

Dans la foulée de sa publication au disque chez Deutsche Grammophon, en septembre 2015, Rufus Wainwright décide de faire évoluer cette œuvre hantée par le personnage de Maria Callas : avec Prima Donna – A Symphonic Visual Concert, il accompagne sa pièce d’un film signé par le réalisateur italien Francesco Vezzoli avec Cindy Sherman dans le rôle principal, la photo-graphe américaine explorant toutes les facettes de la figure de la diva. Sur la scène de la Philharmonie de Paris, l’Orchestre national d’Île-de-France sous la direction du chef américain Jayce Ogren interprète la partition de cette célébration originale des tourments d’une grande soprano au crépuscule

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de son art. Les sopranos Lyne Fortin et Pauline Texier, et le ténor Antonio Figueroa sont aux côtés de la phalange francilienne.

Pour mieux souligner l’éclectisme de son répertoire et l’ampleur de son talent, Rufus Wainwright se présente sous sa facette pop en seconde partie de programme. Une pop à déguster en version symphonique. Toujours épaulé par l’Orchestre national d’Île-de-France dirigé par Jayce Ogren, il se promène dans son songbook personnel derrière son piano. Mélodiste et parolier hors pair, il a prouvé au fil de ses albums maîtriser l’art de la chanson parfaite. Dans la tradition des Cole Porter, George Gershwin, Leon Redbone, Van Dyke Parks et Randy Newman, Rufus Wainwright stoppe le temps et éradique les modes. Comme chez ces géants du Great American Songbook, c’est dans l’épure de sa simple voix prononçant les mots justes et de son simple piano qu’on mesure la grande tenue de ses compositions. Une matière qui, plongée dans les cordes de l’Orchestre national d’Île-de-France, prend un tout autre relief, grandiose et habité.

Que sa prose soit acide ou tourmentée, drôle ou mélancolique, l’autopro-clamé Messie Gay balaie toute la palette des émotions. Un don sans doute hérité de la tradition familiale, son père Loudon Wainwright III comme sa mère Kate McGarrigle ou bien encore sa sœur Martha Wainwright ayant tous opté pour la musique. Une famille d’ailleurs toujours très présente dans des chansons telles que « Beauty Mark », « Little Sister », « Dinner at Eight » et « Martha »… Et puis il y a la voix de Rufus Wainwright. Un organe flexible, faussement nonchalant et épousant les contours de ses humeurs. Même lorsqu’il revisita l’intégralité du mythique concert de Judy Garland en 1961 au Carnegie Hall de New York, Rufus Wainwright restait Rufus Wainwright et non le fan transi de cette grande icône du music-hall américain. « Je l’ai fait pour moi, pas pour elle ! Je voulais que les gens sachent qui JE suis. Et surtout qu’ils écoutent ces chansons bien écrites et arrangées. » Et quand il reprend le « Hallelujah » de Leonard Cohen, là aussi il fait sienne une chanson au passé pourtant déjà chargé. Finalement, ce mot chanson reste sa principale canne blanche. Une sorte de Graal ultime. Sur chaque album, à chacun de ses concerts, Rufus Wainwright ne pense qu’à la chanson ultime. Sans doute pour cela que sur ce terrain, il est un intouchable.

Marc Zisman

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Au sujet de Prima Donna

Ce concert célèbre trois aspects de mon travail : mes compositions d’opéra (un talent que je développe depuis longtemps si l’on pense que je suis devenu fou d’opéra à l’âge de 13 ans), mes chansons (avec tout l’amour que j’ai pour la voix humaine dans sa diversité et sa puissance, que ce soit à l’opéra ou dans la pop) et ma passion (d’interprète comme de compositeur pour orchestre symphonique).

La soirée s’organise autour de mon premier opéra, Prima Donna, mis en images par deux immenses artistes, Francesco Vezzoli et Cindy Sherman.

Dans le premier acte, qui dure environ une heure, nous reprenons les principales scènes de l’opéra original, interprétées sans interruption par trois chanteurs classiques accompagnés de l’orchestre.

Des images sont projetées sur grand écran, élégantes créations de Francesco Vezzoli centrées sur la figure de Maria Callas et qui forment le premier accompagnement visuel de la musique ; le choix de Callas me semblait naturel puisque l’inspiration m’est venue il y a des années en regardant une interview de « La Divina » réalisée dans les années 1970, filmée dans son magnifique appartement parisien.

Dans l’air final, « Les Feux d’artifice t’appellent », ces images laissent place à un nouveau film, réalisé au Théâtre des Variétés par Francesco Vezzoli en collaboration avec Cindy Sherman.

Cette dernière y est mise en scène dans une espèce de dissection cinéma-tographique du culte de la diva avec costumes et maquillage (comme elle seule peut le faire !). Le mélange des images en mouvement d’une Cindy Sherman en perpétuelle transformation, au sens littéral aussi bien que figuratif, et du chant de la soprano sur scène, la PRIMA DONNA, interpré-tant avec émotion le finale de l’opéra, permet d’atteindre un effet fabuleux et original. Film, art, opéra et performance live réunis simultanément. Une sorte de Gesamtkunstwerk si vous voulez, pour parler en termes opératiques.

Prima Donna fonctionne comme Sunset Boulevard, A Star Is Born ou le film Diva des années 1980, comme ces contes évoquant le monde de la scène,

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ses pièges et ses prisons psychologiques, ce thème universel du show business et tout ce qui va avec, lorsqu’il est présenté à un public connaisseur d’opéra ou, au contraire, à des gens n’y connaissant RIEN : toute personne peut intuitivement comprendre de quoi il retourne et se sentir concernée. Pourquoi ? Parce que nous avons tous été frappés par ce monde de la scène.

Dans le deuxième acte, j’arrive pour interpréter quelques-unes de mes chansons les plus connues, des classiques de Broadway et de l’opéra chanté d’une manière très légère et joyeuse, à la fois en solo, avec l’orchestre et avec les chanteurs invités.

J’aime cette façon de terminer le spectacle, essentiellement parce que cela sort les spectateurs de ce précipice fabuleux qu’est l’opéra pour les ramener avec délicatesse dans l’univers confortable d’« une soirée avec Rufus Wainwright », un cadre où ils peuvent à la fois passer un bon moment et, s’ils le veulent, réfléchir à ce voyage étrange et magnifique qu’est l’opéra, voyage que nous aurons tous fait ensemble au cours de la soirée.

Rufus Wainwright

Production Rufus Wainwright & Prima Donna LLC, Francesco Vezzoli, Les Visiteurs du Soir. Coproduction Festival d’Athènes et Épidaure Festival, Fundação Calouste Gulbenkian, Teatro Colón de Buenos Aires, Hong Kong Arts Festival.Avec le mécénat de Monsieur Pierre Bergé.Administration : Luca Corbetta.Production exécutive du film Petite Maison Production, Tessa Louise-Salomé & Solveig Rawas.Avec l’aimable autorisation de European American Music Distributors Company pour Warner/Chappell Music, Inc., éditeur et détenteur des droits de la partition.Agent de Rufus Wainwright : Paula Quijano, Little Empire Music.Graham Pattison, administration de tournée Prima Donna

Remerciements particuliers à Jörn Weisbrodt et à Teddy Wainwright. Remerciement spécial à Lawrence Bekk-Day, pianiste invité à la Philharmonie.Photo du film : Cindy as Prima Donna by Delia Brown, oil on linen, 2015 © Josh White Pictures.

Publishing Jardin Cour Musique (ASCAP) et Warner Bros. Music Corp. (ASCAP). Tous droits administrés par Warner Bros. Music Corp.Rufus Wainwright Prima Donna – A Symphonic Visual Concert utilise des arrangements de European American Music Distributors Company, pour Warner/Chappell Music, Inc., éditeur et détenteur des droits de la partition.

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Rufus WainwrightRufus Wainwright, l’un des grands auteurs compositeurs interprètes de sa génération, a enregistré huit albums en studio, trois DVD et trois albums live, collaborant avec des artistes tels qu’Elton John, David Byrne, Mark Ronson, Joni Mitchell et Burt Bacharach. Nommé meilleur jeune musicien du Canada à l’âge de 14 ans, il reçoit le Juno Award du meilleur album alternatif. Son album Rufus Does Judy enregistré à Carnegie Hall en 2006 est nominé pour le Grammy Award. Prima Donna, son premier opéra, créé avec succès au Festival international de Manchester en juillet 2009, a été présenté depuis à Londres, Toronto et à la Brooklyn Academy of Music de New York. En 2010, le San Francisco Symphony lui commande la composition et l’interprétation de Five Shakespeare Sonnets, cycle de cinq mélodies pour orchestre et voix sur le texte des Sonnets de Shakespeare. Cette œuvre est ensuite donnée dans le monde entier, notamment avec les orchestres symphoniques de Chicago et de Montréal. En 2010, Rufus Wainwright est le premier artiste à se voir confier une résidence de cinq concerts au Covent Garden de Londres. En septembre 2014, il fait ses débuts aux Proms de Londres au Royal Albert Hall et participe à la Dernière Nuit dans Hyde Park. Parmi ses autres réalisations, citons la première mondiale en 2012 de Sing Me the Songs That Say I Love You: A Concert for Kate McGarrigle, long métrage documentaire

qui retrace le concert donné en mai 2011 en hommage à sa mère Kate McGarrigle. En 2013, Rufus chante pour Billy Joel lors de la remise des Kennedy Center Honors à Washington. Deutsche Grammophon fait paraître à l’automne 2015 un double CD/vinyl de Prima Donna avec le BBC Symphony Orchestra suivi d’un album des Shakespeare Sonnets le 22 avril 2016, à l’occasion du 400e anniversaire de la mort de Shakespeare. La Canadian Opera Company a passé commande à Rufus Wainwright d’un second opéra, inspiré de la vie de l’empereur romain Hadrien, dont la création est prévue à Toronto pour l’automne 2018.

Cindy ShermanNée en 1954 à Glen Ridge (New Jersey), Cindy Sherman compte parmi les artistes les plus influentes de ces cinquante dernières années. Diplômée de la State University of New York at Buffalo en 1976, elle s’établit ensuite à New York, où elle se lance dans sa série Untitled Film Stills. Dans ce projet photographique original, elle se met en scène dans un large éventail de rôles que permet son usage magistral du costume, du décor et de la pose. Son travail est accueilli par des institutions telles que le Museum of Modern Art de New York (2012), le San Francisco Museum of Modern Art (2012), le Walker Art Center de Minneapolis (2012), le Museum of Art de Dallas (2012), la Vertikale Galerie Sammlung Verbund de Vienne (2012), le Centre de la photographie de Genève (2012), le Martin-Gropius-Bau de Berlin

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(2007), le Musée d’art moderne Louisiana de Copenhague (2007), le Kunsthaus de Bregenz (2006-2007), le Jeu de Paume (2006), la Kestnergesellschaft d’Hanovre (2004), la Serpentine Gallery de Londres (2003), le Museum of Contemporary Art de Los Angeles (1997), le Museum of Contemporary Art de Chicago (1997), le Museum of Modern Art de New York (1997), le Museum Boijmans van Beuningen de Rotterdam (1996), le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid (1996) et le Whitney Museum of American Art de New York (1987). Parmi ses projets intégrés à des expositions plus vastes ou à des biennales, citons Bad Thoughts (Collection Martijn & Jeanette Sanders, Stedelijk Museum d’Amster-dam, 2014), Urban Theater: New York Art in the 1980s (Modern Art Museum de Fort Worth, Texas, 2014), Paparazzi! Photographes, Stars et Artistes (Centre Pompidou, Schirn Kunsthalle de Francfort et Musée de l’Élysée de Lausanne 2015), The Encyclopedic Palace (Biennale de Venise, 2013), NYC 1993! Experimental Jet Set, Trash, and No Star (New Museum de New York, 2013), A Bigger Splash: Painting After Performance (Tate Modern de Londres, 2012), Regarding Warhol: Sixty Artists, Fifty Years (Metropolitan Museum of Art de New York, 2012), ILLUMInations (Biennale de Venise, 2011), 10,000 Lives (Biennale de Gwangju, Corée du Sud, 2010) et The Pictures Generation: 1974-1984 (Metropolitan Museum of Art de New York, 2009).

Francesco VezzoliFrancesco Vezzoli naît en 1971 dans la ville italienne de Brescia. Formé à la Central Saint Martins School of Art de Londres, il réside et travaille aujourd’hui à Milan. Comptant parmi les grands artistes contemporains italiens du moment, il a vu ses œuvres sélectionnées à quatre reprises pour la Biennale de Venise (2001, 2005 et 2007) ainsi que lors de la Biennale d’architecture en 2014. D’autres expositions internationales telles que la Whitney Biennal de New York en 2006, la vingt-sixième Biennale de São Paulo ou la sixième Biennale internationale d’Istanbul ont égale-ment présenté son travail, lequel a été accueilli dans des lieux aussi prestigieux que le New Museum of Contemporary Art de New York, la Tate Modern de Londres, le MAXXI (Musée national des arts du xxie siècle) de Rome, le Moderna Museet de Stockholm, la Kunsthalle de Vienne, la Pinakothek der Moderne de Munich, le Museum Ludwig de Cologne, le Garage de Moscou, la galerie Power Plant de Toronto, le Jeu de Paume, le Musée d’art contemporain Castello di Rivoli de Turin, le Museo Serralves de Porto, la Fondazione Prada de Milan et le Consortium de Dijon. On a pu découvrir ses créations notamment au Solomon R. Guggenheim Museum de New York, au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Whitechapel Art Gallery de Londres, au Studio Museum de Harlem (New York), au Fabric Workshop and Museum de Philadelphie, au Centre

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d’art contemporain Witte de With de Rotterdam ainsi qu’au Musée Migros d’art contemporain de Zurich. Son projet Cinema Vezzoli a été présenté l’an passé au Museum of Contemporary Art de Los Angeles, et Teatro Romano, organisé par Klaus Biesenbach, exposé au MoMa PS1 de New York jusqu’en mars dernier.

Clo’e FloiratClo’e Floirat est critique d’art et dessi-natrice. Après une gap year aux États-Unis où elle s’initie à l’architecture, Clo’e Floirat intègre l’ESAD de Reims. Diplômée, elle poursuit son cursus à la Design Academy de Eindhoven, aux Pays-Bas. Puis elle pose un temps – cinq ans – ses valises au beau milieu de la scène artistique berlinoise. Alors qu’elle poursuit sa collaboration à New York depuis plusieurs années avec Robert Wilson ainsi qu’avec Rufus Wainwright comme consultante et directrice artis-tique, elle a vu son parcours couronné d’un master en Critical Writing in Art au Royal College of Art à Londres. Clo’e Floirat explore les frontières entre l’écri-ture critique et le dessin critique. Elle écrit pour diverses revues : art press – qui lui consacre aussi une chronique dessinée mensuelle –, Intramuros, L’Architecture d’aujourd’hui, Frieze, L’Officiel Art, The World of Interiors… Invitée à chaque Monumenta du Grand Palais depuis 2011, Clo’e Floirat dessine et commente les coulisses des installations aux côtés des artistes. En 2016, Clo’e Floirat expose son travail à la galerie Kamel Mennour.

Bernadette ColomineNée et élevée en France, Bernadette Colomine s’établit à Los Angeles à l’âge de 23 ans, où elle se spécialise dans le doublage de films en français. Chargée de la traduction des chansons de Leonard Cohen pour le surtitrage de ses concerts en France, elle est sa consultante en français. En tant qu’auteur compositrice interprète, elle vient de faire paraître un nouvel album en français, Terre et Ciel, avec son groupe Tour de France. Elle collabore avec Johnette Napolitano, David J, Martha Wainwright et Rufus Wainwright, son ami de longue date. Bernadette Colomine a grandi dans une famille passionnée d’opéra, et cet univers irrigue profondément ses souvenirs d’enfance. C’est donc avec une grande joie qu’elle a accueilli la proposition de Rufus Wainwright de coécrire le livret de Prima Donna. Merveilleux voyage autant qu’accomplissement, cette expérience réunissait ses deux passions que sont le texte et la musique.

Lyne FortinComptant parmi les grandes sopranos du Canada, Lyne Fortin collabore avec de nombreuses compagnies de son pays comme l’Opéra de Montréal, la Canadian Opera Company, le Vancouver Opera, l’Opera Saskatchewan, le Calgary Opera, l’Edmonton Opera, l’Opéra de Québec, le Pacific Opera Victoria et l’Opera Hamilton. Aux États-Unis, elle est engagée par le Baltimore Opera, le Seattle Opera, le Connecticut Opera,

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le Kentucky Opera, l’Opera Pacific, l’Arizona Opera, le Michigan Opera Theater, l’Akron Symphony, le New Jersey State Opera et le Portland Opera, et en Europe par le Vlaamse Opera et le Scottish Opera. Au Festival de jazz de Montréal et au Festival d’Avignon, on a pu l’applaudir dans Prima Donna de Rufus Wainwright, où elle incarnait Régine Saint-Laurent. Au nombre de ses projets, citons le rôle de Marietta dans Die tote Stadt avec le National Reisopera aux Pays-Bas et la reprise de celui de Régine Saint-Laurent à Paris. Très demandée en concert, la soprano se produit en soliste avec les orchestres de Montréal, Québec, Calgary, Edmonton, Kitchener-Waterloo et Fort Myers, avec le CBC Vancouver Symphony, l’Orchestre Metropolitain et le Pacific Symphony. En Europe, elle participe au Festival du Printemps de Prague et à une tournée de l’ensemble Les Violons du Roy. Citons également son succès dans Starmania à Paris, Montréal et Québec.

Pauline TexierAprès des études de violon, Pauline Texier obtient une licence de musicologie puis un prix de chant du Conservatoire de Poitiers. Elle entre ensuite au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Valérie Guillorit. Remarquée au Concours de chant de Vivonne, elle est invitée à donner un récital de mélodie française à Bodø (Norvège). Elle chante les rôles de Daisy (Lady Be Good, Gershwin), La Belle Jeune Dame

(Memnon, création française de Vojtěch Saudek), La Baronne de Gondremark (La Vie parisienne, Offenbach), Parthœnis (La Belle Hélène, Offenbach) et Diane (Orphée aux Enfers, Offenbach), Lucy (Le Téléphone, Menotti), Serpetta (La finta giardiniera, Mozart) et Corinna (Le Voyage à Reims, Rossini) ainsi que Zelmira (Armida, Haydn) au Festival Kvarner de Opatija (Croatie). Elle se produit également en concert, notamment dans les Bachianas brasileiras de Villa-Lobos aux côtés de l’Orchestre de Violoncelles de Lyon lors du Festival Vox Musica. En 2015, elle intègre l’Académie de l’Opéra de Paris, chante dans la produc-tion de Werther de Massenet à l’Opéra Bastille et le rôle de La Musica (L’Orfeo, Monteverdi) à l’Amphithéâtre Bastille. Elle interprète également The Maid (Prima Donna, Rufus Wainwright) lors du Festival d’Avignon. Cette saison, elle chante les rôles d’Hébé et Églé (Les Fêtes d’Hébé, Rameau) puis celui de Bastienne (Bastien et Bastienne, Mozart) avec l’Académie de l’Opéra de Paris. Prochainement, elle se produira lors du concert des Révélations classiques de l’Adami aux Chorégies d’Orange et interprétera Elvira (L’Italienne à Alger, Rossini) à l’Opéra de Montpellier. Elle est Révélation classique de l’Adami de l’année 2015.

Antonio FigueroaOriginaire de Montréal, Antonio Figueroa débute sa carrière en entrant à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.

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Plusieurs fois récompensé, il est notam-ment remarqué par l’International Vocal Art Institute, qui lui décerne le Silverman Price pour son interprétation de Belmonte (L’Enlèvement au sérail, Mozart). Ses débuts très remarqués dans le rôle de Nadir (Les Pêcheurs de perles, Bizet) à l’Opéra d’Avignon lui ouvrent les portes de l’Europe. Il se produit ainsi à l’Opéra-Comique, à la Philharmonie de Paris, au Capitole de Toulouse, à Liège, à Lausanne, au Theater an der Wien, tout en développant sa carrière outre-Atlantique : Pacific Opera, opéras de Québec, Montréal, Ottawa... Son réper-toire s’étend du baroque (Le Messie de Haendel, Magnificat et Passion selon saint Jean de Bach, Castor et Pollux de Rameau, Armide de Lully) aux créations contemporaines (The Tempest de Thomas Adès), avec une inclination parti-culière pour Mozart (Così fan tutte, La Flûte enchantée, L’Enlèvement au sérail), l’opéra français (Hamlet d’Ambroise Thomas, Lakmé de Delibes, Les Pêcheurs de perles) et le bel canto (Le Barbier de Séville de Rossini, L’Élixir d’amour, La Fille du régiment et Don Pasquale de Donizetti).

Jayce Ogren2016-2017 marque la première saison de Jayce Ogren au poste de directeur artistique de l’Orchestra 2001, saison qu’il débute avec cet ensemble par des concerts à Philadelphie et au Swarthmore College. Invité par l’Indianapolis Symphony, le Princeton

Symphony, la Casa da Música de Porto et le Filarmónica de Jalisco au Mexique, il est également artiste en résidence du St. OIaf College (Minnesota). Parmi ses autres engagements de la saison, rappellons un programme avec enregistrement d’œuvres d’Harold Melzer au National Sawdust de Brooklyn et Prima Donna de Rufus Wainright à Paris. Au cours de la saison 2015-2016, plusieurs orchestres symphoniques nord-américains lui confient une série au sein de leur programmation, aux États-Unis (Indianapolis, Colorado) et au Canada (Edmonton, Victoria). Il dirige West Side Story de Bernstein en ciné-concert avec le Pittsburgh Symphony et le Dallas Symphony, Home Alone (Maman, j’ai raté l’avion) également en ciné-concert avec le Utah Symphony et collabore, à Paris, avec l’Ensemble intercontemporain. L’été 2016 est marqué par la création mondiale de Shalimar the Clown de Jack Perla à l’Opera Theatre de St. Louis, par ses retrouvailles avec l’Orchestre du Brevard Festival (Caroline du Nord) et par Prima Donna au Festival de jazz de Montréal. Suite à ses succès plus tôt dans la saison, il est immédiatement réinvité à diriger le Colorado Symphony et le Utah Symphony au Deer Valley Music Festival. Né dans l’État de Washington, Jayce Ogren est titulaire d’un master de direction du New England Conservatory et d’un diplôme de troisième cycle de l’Académie royale de musique de Stockholm, où il s’est formé auprès

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de Jorma Panula grâce à une bourse Fulbright. Cet ancien chef assistant de Franz Welser-Möst face au Cleveland Orchestra a été directeur musical du New York City Opera et y a dirigé Le Tour d’écrou de Britten, Mosè in Egitto de Rossini ainsi qu’une production particulièrement applaudie de A Quiet Place de Bernstein. Champion de course et de triathlon, Jayce Ogren s’est distingué lors du Marathon 2016 de Boston.

Orchestre national d’Île-de-FranceLa musique symphonique partout et pour tous en Île-de-France, telle est la mission de l’Orchestre national d’Île-de-France. Ses quatre-vingt-quinze musiciens permanents donnent chaque saison une centaine de concerts et offrent ainsi aux Franciliens la richesse d’un répertoire couvrant trois siècles de musique. Le chef italien Enrique Mazzola en est le directeur musical et le chef principal depuis 2012. Proche de son public, il prône une image chaleu-reuse, ludique et populaire du concert classique, ouvert à tous. Impliqué et dynamique, il apporte de nouvelles ambitions artistiques à la formation et développe des collaborations régulières avec de nombreux artistes souvent venus d’horizons divers : le pianiste Cédric Tiberghien, le baryton Markus Werba, le DJ Jeff Mills, la cantaora Rocio Marquez et Esperanza Fernandez, le joueur de oud Marcel Khalifé… Passionné et spécialiste du répertoire lyrique

italien, Enrique Mazzola partage son expérience et sa connaissance du bel canto avec l’Orchestre, notamment par un premier enregistrement Bel canto amore mio, florilège d’ouvertures d’opé-ras (NoMadMusic, 2016). En mars 2017 paraît un deuxième enregistrement consacré à Manuel de Falla. L’Orchestre national d’Île-de-France, reconnu pour son engagement et sa créativité en faveur du jeune public, imagine et élabore des actions éducatives et culturelles audacieuses, exigeantes et ludiques qui placent l’enfant au cœur du projet pédagogique. Chaque saison, l’Orchestre crée de nombreux concerts participatifs et de véritables spectacles musicaux pour toute la famille. L’Orchestre national d’Île-de-France est le premier orchestre français à proposer un dispositif pour l’enre-gistrement de musiques de film dans ses studios à Alfortville, en appui de la politique de soutien au cinéma menée par la région Île-de-France.Créé en 1974, l’Orchestre national d’Île-de-France est financé par le conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture et de la Communication.

Directeur musical Enrique Mazzola

Premiers violons supersolistesAnn-Estelle MédouzeAlexis Cardenas (co-soliste)

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Violons solosStefan RodescuBernard Le Monnier ViolonsFlore Nicquevert (chef d’attaque)Domitille Gilon (chef d’attaque co-soliste)Maryse Thiery (2e solo)Yoko Lévy-Kobayashi (2e solo)Virginie Dupont (2e solo)Grzegorz Szydlo (2e solo)Jérôme Arger-LefèvreMarie-Claude CachotMarie Clouet Émilien DerouineauIsabelle DurinYou-Chung Han Jean-Michel JalinièreBernadette Jarry-GuillamotMarie-Anne Pichard-Le BarsMatthieu LecceJean-François MarcelLaëtitia MartinDelphine MasmondetDiana MykhalevychJulie OddouLaurent Benoit Ostyn Anne PorquetMarie-Laure RodescuPierre-Emmanuel SombretJustine Zieziulewicz

AltosRenaud Stahl (1er solo)Benachir Boukhatem (co-soliste)David Vainsot (2e solo)Anne-Marie ArduiniSonia Badets

Raphaëlle BellangerFrédéric GondotMuriel Jollis-Dimitriu Guillaume LeroyLilla Michel-PeronFrançois RiouClaire Chipot

VioloncellesFrédéric Dupuis (1er solo)Anne-Marie Rochard (co-soliste)Bertrand Braillard (2e solo)Jean-Marie Gabard (2e solo)Béatrice ChirinianNatacha Colmez-CollardRenaud DéjardinCamilo PeraltaRaphaël UngerBernard Vandenbroucque

ContrebassesPhilippe Bonnefond (1er solo)Didier Goury (co-soliste)Pierre Maindive (2e solo)Jean-Philippe Vo Dinh (2e solo)Florian GodardPierre Herbaux Pauline LazayresRobert Pelatan FlûtesHélène Giraud (1er solo)Sabine Raynaud (co-soliste)Justine Caillé

PiccoloNathalie Rozat

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HautboisJean-Michel Penot (1er solo)Jean-Philippe Thiébaut (co-soliste)Hélène Gueuret Cor anglaisMarianne Legendre

ClarinettesJean-Claude Falietti (1er solo)Myriam Carrier (co-soliste) Clarinette basseBenjamin Duthoit

Petite clarinetteVincent Michel BassonsFrédéric Bouteille (1er solo)Henri Lescourret (co-soliste)Gwendal Villeloup ContrebassonCyril Exposito CorsRobin Paillette (1er solo)Tristan Aragau (co-soliste)Marianne TilquinJean-Pierre Saint-Dizier Annouck Eudeline TrompettesYohan Chetail (1er solo)Nadine Schneider (co-soliste)Pierre GreffinNN

TrombonesPatrick Hanss (1er solo)Laurent Madeuf (1er solo)Matthieu DubraySylvain Delvaux Contretuba, tuba-basseAndré Gilbert TimbalesFlorian Cauquil PercussionsGeorgi VarbanovPascal ChapelonDidier Keck HarpeFlorence Dumont

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