COLLOQUE INTERNATIONALJeudi 16 novembre

de 14 h à 18 h en Salle C219Vendredi 17 novembre 2017

de 9 h 30 à 16 h 15 en Salle B001

LOCALISATION,DÉLOCALISATION,

RELOCALISATION

16e JOURNÉES D’ÉTUDE EN PSYCHOLOGIE SOCIALE

Vers uneexpansion des frontièresde la proximité ?

FACULTÉ DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

20, rue Duquesne

BREST

ENTRÉE LIBRE

LIVRET

Depuis 2001, l’équipe de psychologie sociale du Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication (LP3C – EA 1285, UBO) organise à l’Université de Bretagne Occidentale des Journées d’Étude en Psychologie Sociale (JEPS). Le colloque international localisation, délocalisation, relocalisation : vers une expansion des frontières de la proximité constitue la 16e édition des JEPS. Ce colloque a pour objectif d’analyser les nouvelles appréhensions de la proximité dans les différents champs de l’activité humaine à l’heure où le numérique offre des possibilités d’instantanéité des échanges à distance jusqu’alors inédites dans un contexte de mondialisation où l’ancrage local est de plus en plus valorisé.

Dans la lignée des travaux de Serge Moscovici (2012) qui envisageait la psychologie sociale « comme une anthropologie du monde contemporain », ce colloque propose d’analyser l’importance de la proximité dans les différents champs de l’activité humaine (travail et production – relations interpersonnelles et affectives – environnement social et physique…) et ses répercussions sur la construction du lien social.

La proximité est une notion protéiforme renvoyant tour à tour à des espaces géographiques, historiques, sociaux ou encore affectifs spécifiques. Dans un monde marqué par la mondialisation et la dépersonnalisation des échanges, la notion de proximité apparaît comme un signifiant flottant (Lévi-Strauss, 1950) dépourvu d’un signifié unique et stable, mais recouvrant des sens multiples. Possédant une puissance signifiante polysémique, elle permet « à la pensée symbolique de s’exercer malgré la contradiction qui lui est propre » (Lévi-Strauss, 1950, pp XLIX- L). Dotée de connotations positives, la proximité est fréquemment invoquée comme antidote aux phénomènes de massification sociale et comme facteur susceptible de contribuer au ré-enchantement de la société (Weber, 1905).

L’inscription des activités et interactions humaines dans le proche, dans le local enracine l’acteur dans un hic et nunc – un ici et maintenant – qui transcende le réel et qui lui permet d’entrer en contact avec une « réalité immédiate » (Benjamin, 1934, p.43) partageable directement avec autrui et contribuant à nourrir le lien social.

Si longtemps le partage d’un hic et nunc est resté tributaire de la possibilité matérielle d’une coprésence effective, l’essor des nouveaux moyens de communication a contribué à l’émergence de possibilités d’instantanéité des échanges à distance jusqu’alors inédites participant au brouillage de l’ici et ouvrant sur de nouvelles appréhensions de la proximité. Il est aujourd’hui possible de travailler ensemble, en même temps sur un fichier partagé, sans jamais se voir ; de rencontrer et converser avec son futur conjoint sur un site de rencontre ; d’acheter sur le site d’un producteur, des produits locaux cultivés ou élaborés à l’autre bout du monde ; de participer à une conférence depuis une salle immersive située à des centaines de kilomètres ; de trouver conseils et soutien auprès de personnes atteintes de la même pathologie que soi sur un forum de discussion ; de constituer en ligne des réseaux d’opposants politiques capables d’action...

Parallèlement les travaux sur la mémoire collective (Halbwachs, 1925 ; Haas & Jodelet, 1999 ; Jodelet, 2015) montrent comment les ponts reliant passé et présent prolongent l’ici maintenant par-delà les distances temporelles et contribuent à doter de sens les lieux, à nourrir le lien social et le sentiment d’appartenance identitaire des individus qui y vivent.

D’autre part, les travaux sur la confiance (Simmel, 1908 ; Watier, 2008) soulignent l’importance de la proximité physique et subjective dans le processus de construction de la confiance. Ainsi dans le domaine de l’alimentation, par exemple, le développement des AMAP a permis de re-personnaliser la relation producteur-consommateur et des études montrent que la confiance octroyée aux producteurs rejaillit sur les denrées alimentaires qu’ils produisent. On observe une revalorisation de l’inscription locale des échanges de proximité dans d’autres espaces sociaux comme le quartier, le travail, la culture…

En prenant comme point d’entrée le lieu de localisation des échanges et des interactions sociales, ce colloque interrogera les formes et significations que recouvre la notion de proximité dans les différents domaines de l’activité humaine.

PARTICIPANTS

Dorra BEN ALAYA, Maître de conférences, Université de Tunis El Manar. Institut Supérieur des Sciences Humaines, Centre d’Etudes Tunisien sur le Terrorisme, ReMosco. Tunis, Tunisie.

Fabrice BUSCHINI, Maître de conférences, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Institut de Recherche Médias, Cultures, Communication et Numérique (IRMECCE). Paris, France.

Sylvie CODO, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale - IUT de Quimper. Laboratoire LEGO. Quimper, France.

Magdalini DARGENTAS, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication. Brest, France.

Christèle FRAÏSSE, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication. Brest, France.

Elisabeth GUILLOU, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication. Brest, France.

Saadi LAHLOU, Professeur, Chair in Social Psychology, Department of Psychological and Behavioural Science. London School of Economics and Political Science. Londres, Royaume-Uni.

Jean-Yves LE DISEZ, Directeur de l’UFR Lettres et Sciences Humaines, Université de Bretagne Occidentale. Brest, France.

Ronan LE VELLY, Maître de conférences, Montpellier SupAgro, UMR Innovation. Montpellier, France.

Estelle MASSON, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication. Brest, France.

Adeline RAYMOND, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication. Quimper, France.

Patrick WATIER, Professeur, Université de Strasbourg, Laboratoire Dynamiques Européennes. Strasbourg, France.

RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS

Dorra BEN ALAYA, Maître de conférences, Université de Tunis El Manar. Institut Supérieur des Sciences Humaines, Centre d’Etudes Tunisien sur le Terrorisme, ReMosco. Tunis, Tunisie.Le rôle structurant de la dimension distale en Tunisie.Parmi les dimensions fondatrices du lien social, la distance constitue sans doute l’une des premières qui donnent son sens à la relation à l’autre en situation. Or les représentations des notions de lointain et de proche, sont elles-mêmes tributaires d’élaborations collectives et d’un contexte.

Dans les sociétés modernes régies par des États-nations, l’espace est institué en fonction des règles formelles telles que celle qui différencie le privé et le public. Cela interroge inévitablement l’articulation entre ces catégories officielles et celles qui structurent l’espace social. En accord avec une conception de la psychologie sociale comme « anthropologie du monde contemporain » (Moscovici, 2012), nous nous sommes penchés sur les postulats à la base de la pensée sociale concernant l’organisation et la structure de l’espace social en Tunisie, à l’aide de focus groups.

L’analyse de contenu met en lumière une dimension distale implicite structurant l’espace social, incompatible avec la distinction fondée par les catégories « privé » / « public ». Cette dimension agit à la manière d’un thêma structurant d’autres niveaux de la réalité que celle de l’espace physique, éclairant ainsi son rôle dans la construction du lien social.

Mots clés : Modernité, culture, représentation sociale, Tunisie.

Fabrice BUSCHINI, Maître de conférences, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Institut de Recherche Médias, Cultures, Communication et Numérique (IRMECCE). Paris, France.L’effusion, un mode de communication médiatique qui affecte les principes organisateurs de proximité spatiale et temporelle des représentations sociales.L’omniprésence d’internet et de ses extensions fait apparaître les limites de l’analyse des systèmes de communication que Moscovici (1961) avait proposée dans son étude des représentations sociales. Si la diffusion, la propagation et la propagande sont toujours des modes de communication médiatique très répandus, de nouvelles formes de communication ne relèvent pas de leur fonctionnement, mais d’un nouveau mode : l’effusion. Tout particulièrement visible sur les réseaux sociaux, mais pas uniquement, ce mode possède aussi un métasystème normatif particulier. Les comportements requis par celui-ci, combinés aux possibilités techniques d’internet, transforment les représentations sociales. Ces transformations altèrent notamment leurs principes organisateurs de proximité, tant spatiale que temporelle. Puisque les pôles de ces dimensions tendent à se confondre ou à disparaître, la question d’un appauvrissement symbolique de l’ancrage des représentations sociales se pose.

Sylvie CODO, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale - IUT de Quimper. Laboratoire LEGO. Quimper, France.Le stress professionnel des managers intermédiaires et des managers de proximité. Les managers occupent une position charnière dans les organisations. Ils se situent entre l’équipe de direction et le personnel qu’ils dirigent. Plusieurs rôles leur sont

assignés. Ainsi, ils traduisent au niveau opérationnel les objectifs de la direction. Dans le même temps, ils assurent la transmission des attentes de leurs collaborateurs vers la direction. Ils sont également perçus comme des garants du bien-être au travail de leurs équipes.

Si cette proximité avec les décideurs et le personnel est susceptible de générer des risques psychosociaux (tensions de rôles et du stress au travail), on pourrait se demander si les managers intermédiaires (cadres) et les managers de proximité (non cadres) perçoivent les risques psychosociaux (RPS) de la même manière ? Comment chaque catégorie de manager gère-t-elle les RPS auxquels elle est soumise ? Nous cherchons à expliquer dans quelle mesure le niveau hiérarchique (degré de proximité avec le noyau décisionnel) peut influencer la perception des RPS et leurs modes de gestion.

Sur le plan théorique, cette recherche s’appuie sur le modèle de l’épisode de rôles (Kahn et al., 1964). Ce modèle postule que le positionnement managérial « entre direction et opérationnels » peut renvoyer à des attentes multiples de la part des pourvoyeurs de rôles (supérieurs, subordonnés) et provoquer d’importantes tensions de rôles qui sont susceptibles à leur tour d’engendrer du stress.

Les résultats de la recherche menée auprès de 407 managers du secteur public révèlent d’abord le rôle du niveau hiérarchique dans la perception des RPS (Codo et Cintas, 2013). Ils montrent ensuite que le rôle atténuateur du stress perçu escompté du soutien social perçu en période de tensions de rôles n’est effectif que chez des managers de proximité et dans des situations bien précises. Enfin, le rôle exacerbant du stress perçu attendu de la stratégie de coping centrée sur l’émotion auto-accusatrice face aux tensions de rôles n’est pas vérifié chez tous les managers publics. Face aux résultats différenciés obtenus, la proximité avec les dirigeants et ou avec le personnel mérite d’être prise en compte dans les démarches de prévention des RPS.

Mots clés : managers de proximité, managers intermédiaires, RPS, modèle de l’épisode de rôles.

Saadi LAHLOU, Professeur, Chair in Social Psychology, Department of Psychological and Behavioural Science. London School of Economics and Political Science. Londres, Royaume-Uni. De l’engagement du sujet au lieu de l’action.La possibilité de voir ou d’agir à distance (télévision, internet), sans même aller jusqu’au cas extrêmes de la visioconférence, des mondes virtuels ou du pilote de drone, pose avec une acuité nouvelle la question de la proximité. Où est le sujet ? Que veut dire être proche de quelque chose ? Il semble que la mesure de la proximité, la mesure du lieu où l’on est vraiment, soit le pouvoir d’agir ou d’être agi. “La mesure de la présence est (…) la grandeur du risque encouru sur le pouvoir d’agir actuel (…) Plus je risque plus je suis présent (Lenay, 2005).”

L’exposé abordera cette question, en examinant “ce qui produit l’action”, et qui est, on le verra, plus large que le seul sujet. La notion d’installation, dispositif socialement construit de production de l’activité, fournira une nouvelle perspective, fonctionnelle, sur la notion de proximité en tant que participation – effective ou potentielle – à une action commune.

Ronan LE VELLY, Maître de conférences, Montpellier SupAgro, UMR Innovation. Montpellier, France.Les circuits courts de proximité : des systèmes alimentaires « alternatifs » ?Est-il pertinent de considérer les circuits courts de proximité comme des systèmes alimentaires « alternatifs » ?

Après avoir expliqué comment cette question a été posée dans les études rurales sur les « alternative food networks », la communication plaide pour une analyse des circuits courts centrée sur deux points : la promesse de différence des projets et le travail de régulation visant à mettre en action cette promesse.

Pour comprendre pourquoi les circuits courts gagnent à être analysés comme des systèmes alternatifs, il faut partir des projets que se donnent les acteurs qui les promeuvent. Ces projets, qui justifient et orientent l’engagement en faveur de la construction de circuits courts, sont caractérisés par une promesse de différence : la promesse que d’autres modes de production, commercialisation et/ou consommation alimentaires permettront de répondre aux dysfonctionnements attribués aux circuits longs.

Il s’agit ensuite de rendre compte du travail de régulation spécifiquement opéré pour mettre en action cette promesse de différence : établissement de règles et de contrats, de nouveaux circuits logistiques, etc. Dès lors que le projet est appréhendé comme une référence floue, guidant mais ne déterminant par l’action, il est possible d’insister sur les négociations et les ajustements qui accompagnement ce travail de régulation. En outre, une telle approche permet de consolider l’analyse des processus d’« hybridation » au cœur des recherches sur les systèmes alimentaires alternatifs. Même si les circuits courts sont loin d’être des mondes à part, autonomes des régulations des systèmes dominants, la promesse de différence de leurs projets demeure une référence qui guide l’action et l’évaluation de l’action.

Estelle MASSON, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication. Brest, France.Lorsque la relocalisation des consommations alimentaires dans la proximité nourrit la confiance…Dans un contexte où l’industrialisation du domaine agroalimentaire n’a cessé de faire augmenter la part d’invisible séparant le produit brut du produit consommé (Rémésy, 2005), les crises alimentaires qui ont marqué la fin du 20e siècle et le début du 21e ont fragilisé la confiance des consommateurs à l’égard de l’alimentation moderne (Fischler & Masson, 2008). L’opacité perçue des modes de production et de transformation des denrées et la part de mystère enrobant de nombreux produits disponibles sur le marché ont contribué à générer un sentiment d’aliénation à l’égard de l’alimentation moderne dont semble souhaiter s’affranchir une part de plus en plus importante de consommateurs (Masson, 2011).

Nous interrogerons ici les nouvelles pratiques de production et de consommation éco-citoyennes inscrites dans la proximité comme des tentatives de réappropriation par le mangeur de son alimentation. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les données recueillies dans le cadre du projet de recherche Bakery (ANR)* auprès de 3 groupes de professionnels (artisans boulangers bio/paysans boulangers/PME boulangeries bio) et de 3 groupes de consommateurs (1 groupe de clients pour chaque groupe de professionnels). Partant de l’hypothèse de la polyphasie cognitive formulée par Serge Moscovici (1961) qui insiste sur le caractère polymorphe de la pensée sociale, nous focaliserons notre attention sur la coexistence de valeurs et de systèmes de pensée

différents (James, 1890 ; Lévy Bruhl, 1922, 1949…) en analysant les liens entre types de connaissances et types de rationalités déployées.

*Le projet Bakery (2014-2018) Diversité et interactions d’un écosystème agro-alimentaire ‘Blé/Homme/Levain’ à faible intran : vers une meilleure compréhension de la durabilité de la filière boulangerie, est un projet participatif et collaboratif associant 8 partenaires institutionnels et financé par l’Agence Nationale de la Recherche.

Adeline RAYMOND, Maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire de Psychologie, Cognition, Comportement et Communication. Quimper, France.Le confident dans les situations de violence au travail.Le lieu de travail est un espace de proximité, il permet l’apprentissage social, la construction des identités collectives, il est une inscription sociale. Cette proximité peut engendrer de la confiance entre les individus par le lien social et être considérée comme un antidote susceptible de ré-enchanter la société (Weber, 1905). Ici, la confiance ferait appel à une sorte d’appartenance groupale, communautaire, liée à la proximité organisationnelle imposée mais différente de celle-ci par son caractère inaliénable (Dupuy et Torre, 2004).

Seulement, il se trouve que le lieu de travail est aussi un espace générateur de violences interindividuelles, violences de proximité dont les auteurs sont majoritairement des pairs, des usagers ou des responsables hiérarchiques. Dès lors, il existe une dissociation entre les notions de confiance et de proximité. La confiance, inaliénable et nécessaire, pourrait se délocaliser, se tourner vers d’autres personnes, d’autres acteurs de la vie de l’individu subissant des violences.

Cette communication a pour objet de définir la relocalisation de cette confiance.

Dans le cadre d’une enquête nationale VIRAGE mise en place par l’INED (Institut National des Études Démographiques) en 2015, nous avons étudié les violences survenant sur le lieu de travail ou en relation avec les interactions qui y prennent place. Il s’agit, dans le contexte professionnel d’explorer en détail les actes subis et leurs conséquences.

Sur 17333 personnes travaillant, 3261 subissent des violences de tout type sur leur lieu de travail (soit 18,81% de la population). Parmi ces dernières, 1262 se sont confiées à des individus dans et en dehors du cadre du travail.

Il sera donc question de définir le confident, vers qui la confiance se déplace et se relocalise dans des situations de souffrance de proximité.

Patrick WATIER, Professeur, Université de Strasbourg, Laboratoire Dynamiques Européennes. Strasbourg, France.Les formes de la confiance.Le thème de la confiance et bien entendu en contrepoint celui de la défiance et de la méfiance a fait retour en sociologie en France en relation avec la redécouverte de Georg Simmel. Cette communication propose une présentation d’approches sociologiques de la confiance en en rappelant les grandes lignes et en mettant l’accent sur les différences de types de confiance selon qu’elle concerne les organisations, les systèmes d’une part, les relations personnelles de l’autre.

Proximité et distance, type de savoir et de non savoir font notamment partie des critères discriminants, caractérisation affective ou indifférence également. Seront plus particulièrement mis en regard les approches de Georg Simmel et de Niklas Luhmann. On s’interrogera in fine sur la pertinence de l’évolution des formes de confiance pronostiquée par l’analyse des systèmes.

PROGRAMME DU JEUDI 16 NOVEMBRESalle C219

14 h ________________________________________________ OUVERTURE DU COLLOQUE

Estelle Masson et Christèle Fraïssé - organisatrices

Jean-Yves Le Disez - Directeur de l’UFR

__________________________________________________________________ 14 h 30 > 18 h

RELOCALISATION : POUR UNE RESTAURATION DE LA CONFIANCE DANS UN

« ICI MAINTENANT »________________________________________________________________________________

Élisabeth Guillou (Université de Bretagne Occidentale)

14 h 30 > 15 h 15 _____________________________________________________________

Les circuits courts de proximité : des systèmes alimentaires « alternatifs » ?

Ronan Le Velly (Montpellier SupAgro)

15 h 15 > 15 h 45 _____________________________________________________________

Lorsque la relocalisation des consommations alimentaires nourrit la confiance…

Estelle Masson (Université de Bretagne Occidentale)

15 h 45 > 16 h 15 ______________________________________________________ PAUSE

16 h 15 > 17 h 15 _____________________________________________________________

Les formes de la confiance.

Patrick Watier (Université de Strasbourg)

17 h 15 > 18 h _________________________________________________________________

Les formes de la confiance.

Ce qui se fait ici… Posters

PROGRAMME DU VENDREDI 17 NOVEMBRESalle B001

__________________________________________________________________ 14 h 30 > 18 h

LOCALISATION : LES ESPACES DE L’ACTION

________________________________________________________________________________

Christèle Fraïssé (Université de Bretagne Occidentale)

9 h 30 > 10 h 30 _______________________________________________________________

De l’engagement du sujet au lieu de l’action.

Saadi Lahlou (London School of Economics and Political Science)

10 h 30 > 11 h __________________________________________________________ PAUSE

11 h > 11 h 30 _________________________________________________________________

Le rôle structurant de la dimension distale en Tunisie.

Dorra Ben Alaya (Université de Tunis El Manar)

11 h 30 > 12 h _________________________________________________________________

Le confident dans les situations de violence au travail.

Adeline Raymond (Université de Bretagne Occidentale - IUT de Quimper)

12 h > 12 h 15 ___________________________________________________ DISCUSSIONS

_______________________________________________________________ 14 h 15 > 16 h 15

DES LOCALISATIONS : LES EFFETS CONTRASTÉS DE LA DISTANCE ET DE LA PROXIMITÉ

________________________________________________________________________________

Magdalini Dargentas (Université de Bretagne Occidentale)

14 h 15 > 14 h 45 _____________________________________________________________

L’effusion, un mode de communication médiatique qui affecte les principes organisateurs de proximité spatiale et temporelle des représentations sociales.

Fabrice Buschini (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)

14 h 45 > 15 h 15 _____________________________________________________________

Le stress professionnel des managers intermédiaires et des managers de proximité.

Sylvie Codo (Université de Bretagne Occidentale - IUT de Quimper)

15 h 15 > 16 h 15 ____________________ CONCLUSIONS ET DÉBATS AVEC LA SALLE