Die historische Entwicklung literaturwissenschaftlicher Methoden 4. Die Ästhetik der Aufklärung.

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Die historische Entwicklung literaturwissenschaft licher Methoden 4. Die Ästhetik der Aufklärung

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Die historische Entwicklung

literaturwissenschaftlicher Methoden

4. Die Ästhetik der Aufklärung

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Gegen eine regelorientierte Kritik Giambattista Marino: L’Adone, 1623 Torquato Tasso: La Gerusalemme liberata, 1584 Freiheit des schaffenden Geistes und

Forderungen des Geschmackswandels Ma la vera regola (cor mio bello) è saper rompere

le regole a tempo e luogo, accomodandosi al costume corrente ed al gusto del secolo.

Lope de Vega: El arte nuevo de hacer comedias en este tiempo

justo und gusto Porque el gusto puede mudar los preceptos, como

el uso los trajes y el tiempo las costumbres.

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Die Einbeziehung des Lesers

Baltasar Graciàn: Arte de ingenio – Tratado de la agudeza, 1642(erw. Ausg. 1648)

System der antiken Rhetorik ungenügend

agudeza (Scharfsinn) und ingenio (Erfindungskraft)

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Ein deutlicher Kategorienwechsel goût La Bruyère: Caractères, 1688 Les connaisseurs, ou ceux qui, se croyant tels,

se donnent voix délibérative et décisive sur les spectacles.

Fontenelle: Réflexions sur la poétique, 1742 Beschränkungen ablehnen Drama: Übereinstimmung von gespielter Zeit

und Spielzeit Illusion des Ortes und Konfliktsituation der

Handlung durch angemessene poetische Mittel

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Der politische Anspruch Scheunemann: Perrault

hatte andere Motive, die Querelle des Anciens et des Modernes vom Zaune zu brechen. Der Glanz der kulturellen Errungenschaften unter der Ägide des Sonnenkönigs ließ nicht länger zu, der Antike allein die Entfaltung mustergültiger Kunst- und Dichtungsformen zuzumessen.

Sieg der Modernes → Akademismus des 18. Jh.

neue Kanonisierung Voltaire

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Zwei Kategorien von Wahrheit Leibniz: vérités de raison = wahre Sätze aus vernünftiger

Ableitung vérités de fait = Wahrheiten aus zufälligen

Erfahrungen Curtius: Fundament aller Geschichtsforschung,

Grundlage der Philologie Die zufälligen Tatsachenwahrheiten können nur

durch die Philologie gesichert werden. ästhetische Fragen – vérités de fait Alexander Gottlieb Baumgarten: Aesthetica, 1750 facultas cognoscitiva inferior = unteres

Erkenntnisvermögen theoria sensitiva cognitionis

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Die Definition des Schönen Wahrnehmung durch das Subjekt Schönheit – besonderes Gefühl des betrachtenden

Subjekts David Hume: Of the Standard of Taste, 1757 Jauß: [...] daß antike und moderne Kunst letztlich

darum nicht am selben Maß der Perfektion (Beau absolu) zu messen seien, weil jede Epoche ihre eigenen Sitten, also auch ihren eigenen Geschmack und damit ihren eigenen Begriff des Schönen (Beau relatif) habe. Die Entdeckung der Geschichtlichkeit des Schönen und das damit beginnende historische Verständnis der Kunst gingen dem Historismus der Aufklärung voran.

artifizielle tabula rasa nach Descartes – wie ein Blinder, der sich über Farben äußert

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Denis Diderot Lettre sur les aveugles, à l’usage de ceux qui voient,

1749 Si jamais un philosophe aveugle et sourd de naissance

fait un homme à l’imitation de celui de Descartes, j’ose vous assurer, madame, qu’il placera l’âme au bout des doigts; car c’est de là que lui viennent ses principales sensations, et toutes ses connaissances. Et qui l’avertirait que sa tête est le siège de ses pensées? Si les travaux de l’imagination épuisent la nôtre, c’est que l’effort que nous faisons pour imaginer est assez semblable à celui que nous faisons pour apercevoir des objets très proches ou très petits. Mais il n’en sera pas de même de l’aveugle et sourd de naissance; les sensations qu’il aura prises par le toucher seront, pour ainsi dire, le moule de toutes ses idées; et je ne serais pas surpris qu’après une profonde méditation, il eût les doigts aussi fatigués que nous avons la tête.

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Denis Diderot: Traité du Beau Je conclus de là que nous tirons sans doute

du concours de nos sens et de nos organes de grands services.

Avant que d’entrer dans la recherche difficile de l’origine du beau, je remarquai d’abord, avec tous les auteurs qui en ont écrit, que, par une sorte de fatalité, les choses dont on parle le plus parmi les hommes sont assez ordinairement celles qu’on connaît le moins; et que telle est, entre beaucoup d’autres, la nature du beau. Tout le monde raisonne du beau: on l’admire dans les ouvrages de la nature; on l’exige dans les productions des arts; on accorde ou l’on refuse cette qualité à tout moment;

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Denis Diderot: Traité du Beau cependant si l’on demande aux hommes du goût

le plus sûr et le plus exquis, quelle est son origine, sa nature, sa notion précise, sa véritable idée, son exacte définition; si c’est quelque chose d’absolu ou de relatif; s’il y a un beau éternel, immuable, règle et modèle du beau subalterne, ou s’il en est de la beauté comme des modes, on voit aussitôt les sentiments partagés, et les uns avouent leur ignorance, les autres se jettent dans le scepticisme. Comment se fait-il que presque tous les hommes soient d’accord qu’il y a un beau; qu’il y en ait tant entre eux qui le sentent vivement où il est, et que si peu sachent ce que c’est?

Platos Idee des Schönen aussagelos unitas forma omnis pulchritudinis von

Augustinus kaum anwendbar

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Denis Diderot: Traité du Beau

Caspar Friedrich Wolff: Psychologie, 1745

was uns gefällt, ist schön Jean-Pierre Crousaz: Traité

du Beau, 1715 5 Charakteristika des

Schönen la variété, l’unité, la

régularité, l’ordre und la proportion

Francis Hutcheson: innerer Sinn für das Schöne

Form und Idee

Charles Batteux: Les Beaux-Arts réduits à un même principe, 1746

Proportion und Sitte

Père André: Essai sur le Beau

verstandesmäßige notions générales

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Denis Diderot: Traité du Beau J’appelle donc beau hors de moi, tout ce qui contient

en soi de quoi réveiller dans mon entendement l’idée de rapports; et beau par rapport à moi, tout ce qui réveille cette idée.

Si je considère la fleur et le poisson relativement à d’autres fleurs et d’autres poissons; quand je dis qu’ils sont beaux, cela signifie qu’entre les êtres de leur genre, qu’entre les fleurs celle-ci, qu’entre les poissons celui-là, réveillent en moi le plus d’idées de rapports, et le plus de certains rapports; car je ne tarderai pas à faire voir que tous les rapports n’étant pas de la même nature, ils contribuent plus ou moins les uns que les autres à la beauté. Mais je puis assurer que sous cette nouvelle façon de considérer les objets, il y a beau et laid; mais quel beau et quel laid? celui qu’on appelle relatif.

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Rapports als Kriterium des Schönen Je me contenterai d’en apporter un exemple, pris de

la littérature. Tout le monde sait le mot sublime de la tragédie des Horaces: QU’IL MOURUT. Je demande à quelqu’un qui ne connaît point la pièce de Corneille, et qui n’a aucune idée de la réponse du vieil Horace, ce qu’il pense de ce trait: „Qu’il mourût.“ Il est évident que celui que j’interroge ne sachant ce que c’est que ce „qu’il mourût“, ne pouvant deviner si c’est une phrase complète ou un fragment, et apercevant à peine entre ces trois termes quelque rapport grammatical, me répondra que cela ne lui paraît ni beau ni laid. Mais si je lui dis que c’est la réponse d’un homme consulté sur ce qu’un autre doit faire dans un combat, il commence à apercevoir dans le répondant une sorte de courage qui ne lui permet pas de croire qu’il soit toujours meilleur de vivre que de mourir; et le „qu’il mourût“ commence à l’intéresser.

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Rapports als Kriterium des Schönen Si j’ajoute qu’il s’agit dans ce combat de

l’honneur de la patrie; que le combattant est fils de celui qu’on interroge; que c’est le seul qui lui reste; que le jeune homme avait affaire à trois ennemis, qui avaient déjà ôté la vie à deux de ses frères; que le vieillard parle à sa fille; que c’est un Romain: alors la réponse „qu’il mourût“, qui n’était ni belle, ni laide, s’embellit à mesure que je développe ses rapports avec les circonstances, et finit par être sublime. Changez les circonstances et les rapports, et faites passer le „qu’il mourût“ du théâtre français sur la scène italienne, et de la bouche du vieil Horace dans celle de Scapin, le „qu’il mourût“ deviendra burlesque.

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Die Arten der rapports drei große Arten: Mais qu’entendez-vous par un rapport? me

demandera-t-on [...] Le rapport en général est une opération de l’entendement, qui considère soit un être, soit une qualité, en tant que cet être ou cette qualité suppose l’existence d’un autre être ou d’une autre qualité. [...] quoique le rapport ne soit que dans notre entendement, quant à la perception, il n’en a pas moins son fondement dans les choses [...] et je distribuerai les rapports en réels et en aperçus. Mais il y a une troisième sorte de rapports: ce sont les rapports intellectuels ou fictifs; ceux que l’entendement humain semble mettre dans les choses.

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Die praktischen Leistungen Geschmack des 17. Jh. Kriterien der Boileau-Schule Musterautoren: Racine, La Bruyère, Madame de

Lafayette Jacob Le Duchat: 1711 Gargantua von Rabelais Pierre Coste: 1724 Essais von Montaigne Voltaire: 1764 Hauptwerke Corneilles mittelalterliche Literatur fast nur Unverständnis Comte de Caylus abfällig über Fabliaux barbarische Grobheit und technische Primitivität contes populaires: La Fontaine und Charles

Perrault

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Die Gelehrsamkeit einer Nation Antoine Galland: Übersetzung der Märchen aus

Mille et Une Nuits, 1704-17 Sainte-Palaye: Mémoire concernant la lecture des

anciens romans de Chevalerie, posthum 1781 Abbé Millot: Histoire littéraire des troubadours,

1774 Jean-Pierre Nicéron: Mémoires pour servir à

l’Histoire des Hommes illustres dans la République des Lettres, 1727

Claude-François Lambert: Histoire littéraire du règne de Louis XIV, 1751

Sabatier de Castres: Les trois siècles de littérature française, 1774

Antoine Taillefer: Tableau historique de l’esprit et du caractère des littérateurs français, 1785

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Ein Kompromiss Zu einer, nach Boileau-Voltaire’scher Geschmacksregel

und Batteux’ Lehren von der poetischen Kunst getroffenen, nach Gattungen und zeitgeschichtlich gegliederten Auslese des Besten und Nachahmungswerten gestaltete sich die französische Schrifttumsdarstellung hiernach in des Dichters und Kritikers F. Laharpe (1739-1803) Lycée ou cours de littérature (1799), dem ersten zusammenhängenden Werk über die französische Literatur, das aus öffentlichen Vorträgen (seit 1786) am Lycée hervorgegangen, die Musterliteraturen, die der Griechen und Römer und der Franzosen im 16. und 17. Jahrhundert, zusammenfassen und durch sorgfältige Charakteristik und eindringende Prüfung der Verdienste des einzelnen Schriftstellers um Ausbildung der Darstellungskunst in den verschiedenen Gattungen der Beredsamkeit, durch Hervorhebung der nachahmenswerten und schwachen Seiten ihrer Hauptwerke, Schriftstellern und Dichtern sowie den Gebildeten zur Schule des Geschmacks werden sollte.

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Allgemeinen Geistesgeschichte Girolamo Tiraboschi: Storia della

letteratura italiana, 1772 Christian Joseph Jagemann: Antologia

Poetica Italiana, 1777 Scelta delle migliori prose e poesie dei più

chiari scrittori Italiani – Italiänische Chrestomathie, 1794-96

Lodovico Barbieri 1773 über Ariost Pierantonio Serassi: Vita di Torquato Tasso,

1785 Goethes Einschätzung von Tasso

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Boileau-Schule in Italien Ludovico Antonio Muratori: Primi disegni

della Repubblica letteraria d’Italia, 1703 Della perfetta poesia italiana, 1706 Francesco Quadrio: Storia e ragione d’ogni

poesia, 1739 Wesen und Zweck der Dichtkunst Vorbedingungen bei Hebräern und Ägyptern Regeln für die einzelnen Dichtungsgattungen Domenico Maria Manni: Istoria del

Decamerone, 1742 erstmals Quellengeschichte eines

literarischen Werkes

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Die deutschsprachige Philologie Beschäftigung mit fremdsprachiger und mit

zeitlich fern liegender Literatur Johann Jacob Bodmer: Von dem Werte des

Dantischen Dreyfachen Gedichts, 1749 Man bemerket in der Schreibart dieses

Gedichtes einen gewissen besondern Ausdruck, den kein anders italienisches Gedicht mit ihm gemein hat. Er hat diesen meistens den Hebräern und ihren Propheten nachgemacht; welchen er in der Sprache wie in der Materie und in der Vorstellungsart hat folgen wollen.

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Eine zeitgemäße Übersetzung [...] unser Gemüte in dem dantischen Vortrage,

zumal wenn dieser aus dem veralterten Italienisch in das jetzige Deutsch geschickt umgegossen ist, zu wenigsten mit der Art Ergetzens rühren, welches wir empfinden, wenn wir in den Reisebeschreibungen die seltsamen Grundsätze, Glaubenslehren, Sitten und Gebräuche solcher Nationen lesen, die um die Hälfte der Erdkugel von uns entfernet sind. Wir können den Dante wohl für einen Menschen ansehen, der so viele Tagreisen von uns entfernet ist, als viele Jahre er vor uns gelebt hat; und alle die Charakter, die er in seinem Gedichte einführt, machen eine Nation aus, welcher es nicht an den seltensten Lehrsätzen, Meinungen und Gebräuchen fehlet. Wir hätten dann G... zu danken, daß er uns ohne unsere geringste Mühe zu derselben hingebracht hätte.

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Das Wesen der Kunst Die Geschichte der Kunst soll keine bloße Erzählung

der Zeitfolge und der Veränderung in derselben, sondern Geschichte und Lehrgebäude ineins sein; sie soll das Wesen der Kunst und den Begriff des Schönen an ihrer historischen Entfaltung vollständig zur Anschauung bringen.

Quellenkenntnis und selbständige Beurteilung der fremdsprachigen Literatur

Johann Burchard Mencke 1736 über Leben und Werk Polizianos

Johann Nicolaus Meinhardt: Versuch über den Charakter und die Werke der besten italiänischen Dichter, 1763

Friedrich Bouterwek: Geschichte der Poesie und Beredsamkeit seit dem Ende des dreizehnten Jahrhunderts, 1801-02

Geschichte des Geschmacks

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Vernünftige Gründe Beaumarchais: Essai sur le genre dramatique

sérieux, 1767 la vérité, la vraisemblance et le bon goût Diderot: Lorsqu’on fait un conte, à quelqu’un qui

l’écoute, et pour peu que le conte dure, il est rare que le conteur ne soit pas interrompu quelquefois par son auditeur. Voilà pourquoi j’ai introduit dans le récit qu’on va lire, et qui n’est pas un conte, ou qui est un mauvais conte, si vous vous en doutez, un personnage qui fasse à peu près le rôle du lecteur; et je commence.

Houdard de La Motte: Iliade en vers, 1714 unfreiwillige Karikatur

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Vernünftige Gründe Saverio Bettinelli: Dieci lettere di Publio Virgilio

Marone scritte dagli Elisi all’Arcadia di Roma sopra gli abusi introdotti nella poesia italiana, 1758

Lessivi il fronte La Divina Comedia di Dante, e parve a tutti titolo strano, essendo noi persuasi ch’esser questo dovesse poema epico, qual tutta Italia predicava al par dell’Iliade e dell’Eneida, né sapevamo intendere perché Comedia s’intitolasse.E questo è un poema, un esemplare, un’opera divina? Poema tessuto di prediche, di dialoghi, di quistioni, poema senza azioni o con azioni soltanto di cadute, di passaggi, di salite, di andate e di ritorni, e tanto peggio quanto più avanti ne gite? Quattordici mille versi di tai sermoni, chi può leggerli senza svenir d’affanno o di sonno?

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Diderot: Le Neveu de Rameau, 1774 MOI. - Qu’avez-vous lu? LUI. - J’ai lu et je lis et je

relis sans cesse Théophraste, La Bruyère et Molière. MOI. - Ce sont d’excellents livres. LUI. - Ils sont bien meilleurs qu’on ne pense, mais qui est-ce qui sait les lire? MOI. - Tout le monde, selon la mesure de son esprit. LUI. - Presque personne. Pourriez-vous me dire ce qu’on y cherche? MOI. - L’amusement et l’instruction.LUI. - Mais quelle instruction? Car c’est là le point. MOI. - La connaissance de ses devoirs, l’amour de la vertu, la haine du vice. LUI. - Moi, j’y recueille tout ce qu’il faut faire et tout ce qu’il ne faut pas dire. Ainsi quand je lis l’Avare, je me dis: Sois avare si tu veux, mais garde-toi de parler comme l’avare. Quand je lis le Tartuffe, je me dis: Sois hypocrite si tu veux, mais ne parle pas l’hypocrite.

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Diderot: Des auteurs et des critiques, 1758 Le rôle d’un auteur est un rôle assez vain;

c’est celui d’un homme qui se croit en état de donner des leçons au public. Et le rôle du critique? Il est bien plus vain encore; c’est celui d’un homme qui se croit en état de donner des leçons à celui qui se croit en état d’en donner au public.L’auteur dit: „Messieurs, écoutez-moi; car je suis votre maître.“ Et le critique! „C’est moi, messieurs, qu’il faut écouter; car je suis le maître de vos maîtres.“

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Unfreiwillige asinitas

Georg Christoph Lichtenberg: Pfennigswahrheiten

Ein Buch ist ein Spiegel; wenn ein Affe hineinschaut, so kann freilich kein Apostel heraussehen.