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4/2009 Türen und Tore Portes et portails Doors and gates

description

l'objet de la dernière édition de notre gazette sont: le taux de conversion et le référendum au mois de mars, notre journée familiale 2009, une promenade à bad säckingen et le mode de paiement de nos salaires mensuels, qui va être changé en 2010.

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4/2009

Türen und TorePortes et portails

Doors and gates

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info Dezember 2009 3

MitgliedschaftenAngestellte Schweizarb: Angestellten Vereinigung Region BaselStarke Region Basel

RedaktionsteamHenriette Brunner, Maria Jablonowski-Becker, Ruedi Haas,Daniel Linder, Roland Hirt, Davide Lauditi, Sabine Zeller,Susanne Hänni

KontaktadresseNovartis International AGHenriette BrunnerPostfach, 4002 BaselTelefon 061 324 43 43E-Mail [email protected] www.nav.ch

NAV GeschäftsstelleWRO-1225.P, Postfach, 4002 BaselTelefon 061 697 39 00Telefax 061 697 76 73E-Mail [email protected]

Offizielle AdresseNovartis AngestelltenverbandMattenstrasse 51, Postfach, 4002 Basel

info erscheint vierteljährlichLaufende Nr.: 48/2009Auflage: 5000 Expl.

Redaktionsschluss info 1/20105. Februar 2010

Versand info 1/201023. März 2010

ÜbersetzungenInter-Translations SA, Pavillonweg 4, 3001 BernCLS Communications AG, Elisabethenanlage 11, 4051 Basel

TitelbildTüren und Tore (Foto WoK design)

Grafik/Satzcdesign, Reinach

DruckRunser Druck & Satz AG, Basel

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Impressum

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Inhalt

EditorialTüren und Tore 4

AktuellUnsere Weihnachtsgeschichte 6

Sozialpartnerschaft bei NovartisPensionskasse Umwandlungssatz und Zinssatz 8

NAV, für Sie aktivFotowettbewerb – die Sieger 11

Änderung im Auszahlungsmodus der Monatsgehälter ab 1. Januar 2010 12

Mitglieder werben Mitglieder 13

Bericht vom NAV family day in Augusta Raurica 14

Sehenswertes aus Basel, Regio und Interregio13. Beitrag: aus Deutschland, Bad Säckingen 16

Ein Rückblick mit Voraussicht 18

Novacomics 46

EditorialDoors and gates 5

NewsOur Christmas story 31

Social partnership at NovartisPension fund Conversion rate and interest rate 32

NAV, working for youPhoto competition – the winners 34

Change to the payment arrangement for monthly salaries from 1st January, 2010 35

Report from the NAV family day in Augusta Raurica 36

Sights worth seeing in Basel, the Regio and Interregio13th contribution: from Germany, Bad Säckingen 38

Members recruit members 40

A look back with foresight 41

EditorialPortes et portails 4

De saisonNotre histoire de Noël 19

Partenariat social chez NovartisCaisse de retraite Taux de conversion et taux d’intérêt 20

NAV, active pour vousConcours photo – les photos primées 23

Les membres parrainent des membres 24

Modification du mode de paiement des salaires mensuels à partir du 1er janvier 2010 25

Compte-rendu de la Journée des familles de la NAV à Augusta Raurica 26

Curiosités de Bâle, régio et interrégio13e partie: Bad Säckingen, en Allemagne 28

Une rétrospective avec perspective 30

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4 info Dezember 2009

Portes et portails: tel était lethème du concours photo decette année de la NAV. Un grandnombre de membres ont profité

de l’occasion pour photographier lesportes et portails les plus divers. La diver-sité des formes, des couleurs et des signi-fications de ces différentes portes a dequoi surprendre. Elles peuvent êtreouvertes et inviter à entrer, ou au con -traire barrer la route ou marquer une fron -tière. Au Moyen Age, c’étaient les châte-lains et leur suite qui se protégeaient del’ennemi en relevant le pont-levis et enabaissant la herse. Dans les anciens bâti-ments, certaines portes sont inacces-sibles, voire murées. Des portes peuventcacher d’horribles oubliettes ou de pré-cieux trésors. Dans tous les cas, elleséveillent la curiosité de ceux à qui l’entréeest interdite. Les choses cachées ont tou-jours un côté mystérieux. Mais les portesou portails fermés peuvent aussi protéger,tout simplement, des regards indiscretsou d’intrus; les portes ouvertes invitentau contraire à entrer. Chaque jour, deshommes et des femmes ouvrent desportes et franchissent des portails. Les portes peuvent également être

ouvertes ou fermées au sens figuré. Il y ades personnes qui essayent régulièrementd’empiéter sur le «terrain privé» desautres sans y avoir droit. Qu’ils le fassentconsciemment ou inconsciemment, celapeut blesser. Pourtant, tout ou presque estdans leur attitude, dans leur propre dispo-sition. Peut-être l’une ou l’autre de cespersonnes trouverait une porte ouverte, sielle adoptait une attitude appropriée, faited’égard et de respect.

«Même la porte la pluslourde est ouverte par une

petite clé.» Charles Dickens

Mais… ce doit être la bonne clé!

A quoi bon essayer de forcer l’entrée avecla «mauvaise clé»? Pour chaque serrure, ily a la «bonne clé». En l’absence de celle-ci, tous les efforts sont vains. Si la clé et laserrure ne correspondent pas, on n’a pasla moindre chance. Peut-être la serrureest-elle seulement grippée, et il faut un

peu de doigté et de soin pour l’ouvrir. Sil’on use de violence, les dégâts peuventêtre considérables. La serrure peut êtreirrémédiablement cassée, la porte resterdéfinitivement fermée et le mystère inac-cessible à jamais. Mais si l’on s’efforced’ouvrir une porte «grippée» avec doigtéet égard, si l’on observe les règles ets’adresse à l’autre avec respect, il peut seproduire de petits miracles. La porte duparadis et la porte de l’enfer sont parfoistrès proches. Chaque pas doit par consé-quent être parfaitement réfléchi.

Votre présidente NAVHenriette Brunner

Editorial

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19info Dezember 2009

Cela faisait bien des années qu’iln’avait pas ressenti pareille cha-leur. C’était comme si la dou-leur du passé l’avait rattrapé. Il

sentait que cette douleur était encoreprofondément enracinée en lui. Si l’onavait pu voir son cœur, on y aurait proba-blement découvert une large cicatrice.Ses pensées commençaient à s’agiter entous sens.Les deux hommes assis dans le canapé

semblaient se mouvoir au ralenti. Ils par-laient entre eux, mais le grand-père n’enpercevait qu’un murmure lointain, telle-ment la naissance de sa petite-fille le bou-leversait.Il y avait manifestement encore quel -

que chose en mesure de réchauffer soncœur gelé, et cela n’était pas uniquementlié à ce nouveau-né. Ce n’était pas la pre-mière fois qu’il tenait un bébé dans sesbras. Sa femme Anastasia avait mis aumonde deux filles magnifiques. Maiscette chaleur-là semblait différente, etpas seulement parce que tellement detemps avait passé.Sa fille aînée lui ressemblait beaucoup,

ce qu’on ne pouvait pas dire de la ca dette.Elle lui ressemblait surtout par son enga-gement dans le travail. Elle avait choisi unecarrière de directrice dans une grandeentreprise. Tout comme son père, elleavait connu le succès. Et elle y consacraitle plus clair de son temps. En contrepartie,celui-ci lui faisait défaut pour construireune relation stable. Seul avantage: son tra-vail lui faisait oublier les échecs répétés desa vie sentimentale. Lui-même compre-nait parfaitement ce type d’exutoire. Safille cadette était très différente. L’adorable petite fille qu’il tenait dans

ses bras était à la fois très différente etavait une grande ressemblance avec sa

fille cadette, qui à son tour ressemblait àsa femme Anastasia. Elle était son por-trait craché. Il se rappelait la fierté de sadéfunte femme, lorsqu’on les prenaitpour des sœurs.Aujourd’hui, avec cette petite dans ses

bras, c’était très différent. La douleur dupassé était encore là, mais elle était plusfacile à supporter, du moins en cet ins-tant. «Ces gens», comme il les appelaittoujours après l’accident, lui avaient prissa chère Anastasia et il les haïssait telle-ment que les traits de son visage avaientchangé, au cours de ces dernièresannées. Des plis de haine et de douleursavaient creusé sa face. Tout le mondesavait que c’était un peuple de chauf-fards, mais personne n’avait entreprisquoi que ce soit contre ce fléau. Il se sen-tait abandonné par ses concitoyens et parl’Etat. Et c’est ainsi qu’au fil du temps, ladouleur s’est transformée en haine, lahaine en aveuglement et l’aveuglementen obscurité, laquelle a fini par geler soncœur. Anastasia n’aurait jamais pu aimerun tel homme. Elle aimait un hommecapable d’aimer et auquel les sentimentsde haine et de racisme étaient étrangers.Bien que sa fille cadette connût cettedouleur et cette haine qu’il portait auxgens de ce peuple, elle tomba amou reusede l’un d’eux. Elle se maria, et le fruit decet amour reposait maintenant dans lesbras du vieil homme. Ce mariage avaitété insupportable pour lui, de sorte qu’ilrefusa tout contact avec sa fille pendantplusieurs années. Bien que cette sépara-tion le fit souffrir autant que la perte desa femme, son obstination le rendaitaveugle. Tellement aveugle, qu’il n’avaitpas revu sa fille jusqu’à ce jour.S’imposa alors à lui la question qu’il

aurait dû se poser depuis longtemps. Ce

n’est pas qu’il n’aurait pas eu l’intelli -gence de le faire auparavant, mais jamais,jusqu’à cet instant, cette question n’avaiteu de réponse aussi claire. Le doux visage et les yeux magnifiques

de l’enfant étaient ceux de sa fille. Mêmesi on ne pouvait nier la ressemblance avecson père, il y voyait Anastasia. Elle luiavait souvent dit combien elle se réjouis-sait d’avoir des petits-enfants. Ils parlaientde tout ce qu’ils auraient entrepris aveceux et riaient souvent des farces que cesderniers auraient pu commettre. Tout celaavait été détruit, ce maudit soir, par unaccident de voiture. Ce soir-là, au carre-four, les feux venaient de passer à l’orangeet il avait commencé à neiger depuis peu.Ensuite, tout alla très vite. Le jugementavait été univoque: c’était un accident etaucune des parties impliquées n’y pouvaitrien. Mais pour le grand-père, il devait yavoir des coupables.Ce soir-là, c’est lui qui avait absolu-

ment voulu y aller. Anastasia n’avait faitque le suivre. Son sentiment de culpabili-té n’en était que d’autant plus fort, et cepoids si énorme qu’il était incapable de lesupporter. Il lui fallait quelqu’un d’autrepour le porter à sa place. Aujourd’hui, ilcomprit qu’il était le seul coupable. Nonde la mort de sa femme, mais d’avoirvoulu à tout prix trouver un coupable quin’existait pas. C’était là sa véritable cul-pabilité. Coupable d’avoir passé de nom-breuses années de sa vie dans la haine. Lapendule sonna 8 heures, et sa petite-fillese réveilla avec lui.

Auteur inconnu

Le grand-père tenait la petite chose dans ses larges bras, ce qui la fit paraîtreencore plus menue et merveilleuse. Avec admiration, il observait ses petits yeux, grands ouverts. Il était assis sur son canapé préféré, près de la cheminée. La lumière irrégulière du feu donnait à la pièce une douce chaleur. A travers les vitres, on pouvait voir les premiers flocons tomber presque en rythme avecle tic-tac régulier de la grande pendule, qui indiquait 8 heures moins 5.

Notre histoire de Noël

Le réveil du grand-père

De saison

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Partenariat social chez Novartis

LPP, c’est-à-dire la part assujettie à la Loifédérale sur la prévoyance profession nelle(LPP) – le salaire maximal assurable envertu de celle-ci s’élevant actuellement à82 080 CHF par an –, et la part qui dé -passe ce montant, dite surobligatoire. Le Conseil fédéral fixe chaque année

le taux d’intérêt appliqué à l’avoir devieillesse LPP. Le taux d’intérêt appliqué àla part surobligatoire, essentiellement axé

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sur la performance des placements, sebase sur le taux fixé annuellementconformément au règlement ou à la déci-sion du Conseil de fondation.Comment ce capital se transforme-t-il

en rente? La rente est calculée au moyend’un taux de conversion à partir du capi-tal accumulé. Avec un taux de conversionde 6% appliqué à un capital de 100 000CHF, on obtient ainsi une rente régulièrede 6000 CHF, par exemple.Alors que les caisses accordant la pri-

mauté aux cotisations sont en mesure dedéterminer directement la rente à partirde l’avoir de vieillesse et du taux deconversion, les caisses à primauté desprestations garantissent pour leur partune rentecible en pour-cent du derniersalaire assuré. Basé sur l’avoir de vieillesseindividuel, le montant de cette rente dansle régime de la primauté des prestationsest calculé à partir de la «valeur actuelledes prestations acquises». La conversion en rente du capital

vieillesse LPP conformément aux taux deconversion définis par la loi doit être assu-rée par toute institution de prévoyanceappliquant la prévoyance minimale légaleet figurer dans le «compte témoin».

Le taux de conversion minimal selon la LPPLe taux de conversion de l’avoir devieillesse LPP est défini par le législateur etadapté en fonction de l’évolution démo-graphique, mesure rendue nécessaire dufait de l’allongement, réjouissant en soi,de l’espérance de vie. Sans cela, la solida-rité entre actifs et retraités serait par tropmise à mal, étant donné que les verse-ments de rente déjà accordés ne peuventgénéralement pas être diminués par voielégale. Les augmentations de rente des10 dernières années ne peuvent êtreannulées qu’en cas de découvert de l’ins-titution de prévoyance concernée et dansdes conditions cadres précises. En 2003, le Parlement a décidé de

baisser le taux de conversion minimal de7,2% à 6,8% au 1er janvier 2012. En2008, lors d’une deuxième votation, il aapprouvé une réduction supplémentairede ce taux à 6,4%, occasionnant ainsi devifs débats entre opposants et partisansde ce projet de loi, les premiers le quali-fiant à de nombreuses reprises de «voldes rentes» et les seconds mettant enavant l’évolution démographique (longé-

Comment constituer une rente à partir de la prévoyance professionnelle (2e pilier)?

La constitution d’une rente de caisse de pension (CP) s’effectueà partir de l’avoir de vieillesseaccumulé moyennant le capital-

épargne du 2e pilier.Le salaire assuré dans le cadre du 2e

pilier comprend deux éléments: la part

La prévoyance vieillesse suisse repose sur 3 piliers indépendants: le 1er pilier(AVS), le 2e pilier (prévoyance professionnelle ou caisse de pension), obliga-toires en Suisse, et le 3e pilier, qui est facultatif, mais peut être assorti d’avan-tages fiscaux.

Caisse de pension – la constitution une rente à partir de la 2e pilier

Taux de conversion et taux d’intérêt

Les trois piliers de la prévoyance vieillesse

1er pilier

AVS

2e pilier

Prévoyanceprofession-

nelle

3e pilier

Epargneprivée

Rémunération selonla stratégie de place-ment personnelle

Possibilité de rendement négatif ou positif

Système de répartition

Contient part LPP avecrémunération minimaleconforme à l’arrêté duConseil fédéral, actuelle-ment de 2%. Ce part doit figurer dans le «compte témoin».

Rémunération selonde modèle de caisse

de pension et ladécision du Conseil

de fondation

2e pilier

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info Dezember 2009 21

Amacker, conseillère nationale du CVP BL et Head Diversity & Inclusion chezNovartis.

vité), la performance décroissante desmarchés ainsi que la responsabilité depréserver cette assurance sociale. L’Office fédéral des assurances sociales

(OFAS) se base à l’heure actuelle sur un

rendement de placement moyen de3,9% et un taux d’intérêt technique de3,4%.Nous avons interrogé au sujet de la

baisse du taux de conversion Kathrin

Kathrin, il y a longtemps déjà que l’on saitque la population vieillit toujours plus. Ilsemble évident que cet allongement del’espérance de vie doit s’accompagnerd’une baisse du taux de conversion.Celui-ci est toutefois resté à 7,2% pen-dant de nombreuses années pour le régi-me obligatoire des CP (part LPP). A-t-onomis de réagir à temps?Il est important d’observer attentive-

ment les tendances, afin de pouvoirréagir en temps utile. Les mesures prisesdoivent tenir compte des évolutions surle long terme. Il ne sert à rien d’agirpour agir. Mais au bout du compte, ilimporte aussi de ne pas exposer nos ins-titutions sociales à des risques excessifs.

Le 3 octobre 2003, les deux Chambres duParlement ont approuvé un abaissementdu taux de conversion minimal, initiale-ment établi à 7,2%, à 6,8% à partir dejanvier 2012. Etait-ce le moment oppor-tun? La réduction du taux de conversion

reflète l’augmentation de l’espérance devie de la population, qui oblige à répartirle capital épargné sur un plus grandnombre d’années après le départ à laretraite. Il s’agit là d’un processusmathématique et non politique. LeParlement a réagi en conséquence.

En décembre 2008, les deux chambres duParlement ont approuvé une baisse sup-plémentaire du taux de conversion pourla part obligatoire (part LPP), qui s’élève-rait ainsi à 6,4% au lieu de 6,8%. Quellesen étaient les raisons?Là encore, les données relatives à l’es-

pérance de vie de la population ont étédécisives. Est également venu se grefferlà-dessus le constat selon lequel les mar-chés financiers ne pourront plus, à

moyen et long terme, être jugés defaçon aussi optimiste qu’il y a encoreune décennie.

Nous comprenons bien qu’il est nécessai-re de réduire le taux de conversion, maisl’avenir ne nous dit rien qui vaille. Lespertes de rentes vont être gigantesquesdans toute la Suisse. Pendant les années90, les caisses se sont longtemps très bienportées. Pour autant, les rares adapta-tions des rentes auxquelles elles ont pro-cédé n’ont été que marginales.Quels sont les motifs qui t’ont décidée

à approuver une baisse supplémentairedu taux de conversion?Cette réduction sert à préserver notre

régime de prévoyance professionnellesur le long terme. Nous ne devons pas,au travers de prévisions de bénéficesexcessives, inciter nos caisses de pensionà prendre des risques disproportionnés,pas plus que nous ne devons extrapolerque l’avenir réservera aux pays euro-péens la prospérité dont ils ont bénéficiépar le passé. D’un point de vue écono-mique, l’influence de l’Europe va dimi-nuant.

Un référendum a entre-temps été organi-sé contre la réduction à 6,4%. Penses-tuqu’il pourrait être approuvé? Des débatspublics sont certainement prévus entrepartisans et opposants de la baisse; peux-tu nous donner des informations à cepropos?Une votation populaire aura probable-

ment lieu en mars 2010. Je pense quec’est une très bonne chose que le publics’intéresse à la prévoyance profession-nelle. Ce thème doit faire l’objet d’un vaste débat dans le cadre duquel femmes et hommes politiques seront mis à con -tribution. Il faut que nous expliquions à

Interview de H. Brunner, d’E. Trächslin et de Kathrin Amacker, conseillère nationale et employée de Novartis

la population qu’il ne s’agit justementpas de «vol des rentes». On ne prendrarien à personne. On ne peut toutefoisrépartir que les montants disponibles,lesquels doivent aussi suffire à la pro-chaine génération.

A ton avis, le relèvement de l’âge de laretraite constituerait-il une alternative,voire un complément nécessaire?Je ne préconise pas de relever l’âge

de la retraite, mais de l’assouplir auxalentours de 65 ans. L’augmentation del’âge du départ à la retraite des femmesrésultant de la 11e révision de l’AVS per-met d’économiser 800 milo CHF, dontj’estime que 400 mio devraient servir àatténuer les effets sociaux des départs àla retraite anticipée pour les bas revenus.

Quel est ton pronostic à long terme pour le 2e pilier (importance) et que recom-manderais-tu aujourd’hui, en matière deprévoyance vieillesse, à un jeune actif endébut de carrière?Je pense que les perspectives du 2e

pilier ne sont pas si négatives que cela.Je recommande que les jeunes actifs,

lors de leur embauche, ne considèrentpas uniquement leur salaire, mais s’inté-ressent de très près à leur prévoyancevieillesse. Pour un jeune professionnel, ils’agit de jauger sa situation personnellede manière responsable, en concertationavec sa famille également, et de sélec-tionner ensuite le modèle de prévoyancequi réponde à ses besoins personnels. Encas d’invalidité, la prévoyance profes-sionnelle peut être subitement appelée àjouer un rôle clé, même pour les per-sonnes très jeunes.

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Partenariat social chez Novartis

Spécificités de la rémunération de l’avoir de vieillesseL’avoir de vieillesse cumule les cotisationsde l’employeur et de l’employé, et le ren-dement de placement pour atteindre lecapital cible nécessaire à la constitutiond’une rente à l’âge de 65 ans. Entre 1984 et 2002, le taux d’intérêt

minimal appliqué à l’avoir de vieillesseLPP (4%) n’a pas changé. Depuis 2003, ilest défini annuellement de manière anti-cipée par le Conseil fédéral et a depuislors constamment décru. La moyennemobile des obligations à 7 ans de laConfédération constitue la clé de voûtepour déterminer le taux d’intérêt mini-mal. Bien que les placements aientengendré des gains très élevés (quelque-fois supérieurs à 10%) dans les années90, le taux d’intérêt appliqué à l’avoir devieillesse n’a pas été relevé. Le taux d’intérêt minimal actuel de

l’avoir de vieillesse LPP s’élève à 2% (tauxfixé annuellement par le Conseil fédéral,la dernière fois en octobre 2009). L’aper -

çu ci-après illustre l’ampleur de l’évo lu -tion du taux d’intérêt au cours de ces der-nières années.

Aperçu de l’évolution du taux d’intérêtces dernières années

Le taux appliqué à la part surobligatoireest défini conformément au règlement ouà la décision du Conseil de fondation.

Critères de définition de la rémunérationy relative:

– performance des placements (les taux d’intérêt des obligations fédérales ser-vant de valeur de référence);

– évolution des prestations pour risques (décès, invalidité);

– évolution démographique;– dotations aux provisions nécessaires pour constituer des réserves.

Pour pouvoir accumuler des fonds (afind’augmenter ses capitaux de couvertureen raison des augmentations de salaire)et des réserves (en prévision des périodesde mauvaise performance des actions),une caisse de pension doit dégager desintérêts supérieurs aux 2% actuels appli-qués à la part LPP. Cet état de fait a déjàconduit plus d’une caisse de pension àeffectuer des placements risqués, afin deréaliser une performance élevée et de nepas se retrouver en situation de décou-vert.

Henriette Brunner, Eva Träschslin, membres du Conseil de fondation de la CP

Grand concours photo 2009

Les photos priméesCette année aussi, le concours photo de la NAV a connu une forte participa-tion, et nous avons reçu un grand nombre de photos de portes et portails.

Dans info 2/2009 comme sur son site Internet, la NAVa une nouvelle fois publié un concours photo at -trayant, cette fois-ci sur le thème «Portes et portails».Toutes ces magnifiques photos ont ensuite pu être

visionnées et notées sur notre site Internet (www.nav.ch). Nous aimerions, ici, vous remercier très cordialement de vos

nombreux envois, à travers lesquels vous nous avez fait partagerdes souvenirs de vacances attrayants et fascinants.Nous avons maintenant le plaisir de vous présenter les photos

primées.

Les gagnants

1er prix Photo no 34, Jean-Daniel Horner, WSJ-310.2.09.3Une montre d’artiste (édition limitée à 50 ex.) dans boîte en métal signée, offerte par l’artiste Carole

2e prix Photo no 42, Heinz Schaub, WST-111.E.716Bon pour 2 personnes, pour 5 nuits dans un hôtel Sunstar, offert par Sunstar Hotels

3e prix Photo no 46, Jörg Friedebold, WSJ-316.4.08Bon pour une carte annuelle dans le centre fitness de Novartis, offert par Fitorama AG

Taux d’intérêt minimal%

1983 1988 1993 1998 2003 2008

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

4,0

4,5

Jean-Daniel Horner

NAV, active pour vous

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info Dezember 200924

NAV, active pour vous

Demande d’adhésion à la NAV

Je souhaite adhérer à la NAV Je souhaite collaborer activement au sein de la NAV

M. Mme No personnel Date de naissance

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Adresse privée NPA/Lieu

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J’ai été contacté(e) par

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Lieu No de tél.

Remplir la demande d’adhésion, la signer et l’envoyer au Secrétariat NAV, WRO-1225.P, ou directement par fax au 061 697 76 73.

Les membres recrutent de nouveaux membres

Les membres du manage-ment peuvent aussi êtrereprésentés par la NAV.

Notre action se poursuit! Nos prix attrayants ont d’oreset déjà fait le bonheur de plus d’un participant. Uneseule réinscription vous permet de participer auprochain tirage au sort. Cotisation annuelle: Fr. 130.–

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NAV, active pour vous

info Dezember 2009 25

Vous ne recevrez donc pas moinsd’argent, mais le mode de paie-ment sera ainsi harmonisé avecla plupart des sociétés étran-

gères du groupe Novartis. Les alloca-tions familiales sont déjà versées en 12tranches au lieu de 13 depuis mai 2008.Le comité de la NAV ne voit pas de

désavantages dans ce mode de paiement,car ce qui peut sembler moins va finale-ment être plus!

Comment arrivons-nous à cetteconclusion? L’année dernière, la NAV a déposé auprèsde la direction une demande d’adapta-tion des prestations améliorées pour lescollaborateurs(trices) au bénéfice d’uncontrat de travail individuel. Ces presta-tions améliorées comprennent deux joursde congé supplémentaires pour tous,ainsi que l’adaptation du droit auxchèques REKA pour les collaborateurs(trices) seuls. Cette demande a été suivie de négo-

ciations entre les partenaires sociaux et,comme souvent, il a fallu faire des com-promis. Après cela, il a fallu évaluer cequ’on perd et ce qu’on gagne. Maté rielle -

ment, nous n’avons rien perdu, maisgagné!Nous sommes conscients que le verse-

ment d’un 13e salaire a une longue tra -dition en Suisse et que beaucoup de per-sonnes l’utilisent pour payer leurs impôtsou acheter les cadeaux de Noël. Ce chan-gement du mode de paiement est unsujet très émotionnel et a suscité une viveémotion chez beaucoup de membres dela NAV.

Pourquoi la NAV accepte-t-elle ce nouveau mode de paiement?– Avec ce changement, personne ne perd quoi que ce soit; au contraire, lepaiement d’un salaire mensuel plusélevé dégage même des intérêts plusélevés sur le compte.

– Les négociations menées l’année der-nière avec l’entreprise ont permis defaire bénéficier tous les employés dedeux jours de congé supplémentairesdepuis 2009 (toutefois avec une limita-tion à max. 30 jours).

Conclusion Les 13 salaires mensuels sont désormaisrépartis et versés en 12 tranches. Dans ce

cadre, le salaire annuel n’est toutefois pasréduit, mais les versements mensuels sontaugmentés. Depuis 2009, les collaborateurs(trices)

bénéficient de jours de congé supplé men -taires. Ce qu’on peut exprimer ma thé -matiquement par:

13 = 12 + 2

On peut même dire que les collabora-teurs(trices) bénéficieront non seulementde plus de vacances, mais aussi de plusd’intérêts sur leur compte, si les taux d’intérêts remontent.

Il reste malgré tout un point à corriger!Si les négociations salariales aboutissent,Novartis adaptera les salaires en avril.Comme les salaires plus élevés serontnou vellement divisés en 12 tranches, lessalaires des mois de janvier à mars serontinférieurs à ce qu’ils devraient être avec lenouveau mode de paiement.

Le comité de la NAV

A partir de janvier 2010, les collaborateurs(trices) de Novartis avec un contratde travail individuel recevront leur salaire annuel en 12 tranches, au lieu des13 tranches actuelles. Le 13e salaire n’est pas supprimé, mais réparti sur les 12salaires mensuels.

Modification du mode de paiement des salaires mensuels à partir du 1er janvier 2010

Comme moins peut aussi être plus!

La NAV demande que cette diffé -rence soit compensée chaque annéepar un rattrapage en avril. La NAV aen voyé une lettre dans ce sens à ladirection le 2 novembre 2009 déjà.

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loin de Bâle, on peut admirer une trentai-ne de monuments.

La maison romaineLa maison romaine abrite des pièces d’ha-bitation et de travail reconstituées. Lepoint culminant est sans nul doute consti-tué par le plus important trésor d’argentde l’Antiquité tardive, avec ses plus de250 plaques, clés et monnaies. Ce muséed’un genre particulier, où les visiteurspeuvent exceptionnellement toucher etmanier différents objets, permet de seplonger dans la vie quoti dienne desRomains. Ainsi, on peut par exemple secoucher sur les banquettes de la salle àmanger. Comme au temps des Romains,il faut pour cela enlever ses chaussures.

Cuire du pain «à la romaine»Dans la boulangerie, les enfants ont pumoudre le grain à la main, dans plusieursateliers. Avec beaucoup d’énergie et devolonté, ils ont poussé et tiré la grandemeule en pierre.Après cela, il fallait tamiser la farine,

puis pétrir la pâte et la former selon sonimagination. La cuisson dans le four ro -main s’est avérée un art difficile.

Puzzle de tessonsQu’est-ce que les milliers de tessons trou-vés lors des fouilles peuvent bien raconteraux visiteurs? Dans le cadre d’autres ate-liers, les enfants ont pu prendre en maindes objets romains, reconstituer des réci-pients à partir de tessons ou réaliser unesculpture en argile sur la base d’un mo -dèle.

Grillades dans l’amphithéâtreVers 200 ap. J.-C., les Romains ontconstruit un grand amphithéâtre ovaledans une situation typique, à la périphé-rie méridionale de la ville. Il remplaça l’an-cienne construction au centre de la ville,qui devait laisser la place à un théâtre.Lors de la conception de ce nouvel amphi -théâtre, les bâtisseurs de l’Anti quité ont

Le 12 septembre 2009, c’est sousun soleil radieux que 147 per-sonnes se sont retrouvées àAugusta Raurica, où le comité de

la NAV et ses membres ont pu passer unaprès-midi comme au temps des Ro mains.Il y a 2000 ans, Augusta Raurica était une

ville romaine animée de 15 000 à 20 000personnes. Aujourd’hui, on peut y revivrel’histoire de la ville à travers divers atelierset visites guidées, qui permettent dedécouvrir très concrètement différentesfacettes de l’archéologie. Dans le plusgrand parc archéologique de Suisse, non

La Journée des familles de la NAV à Augusta Raurica

Une journée enrichissante à Augusta RauricaUn après-midi en famille chez les Romains – vivre une journée comme àl’époque des Romains. Que ce soit en cuisant son pain dans une boulangerieromaine ou en reconstituant des puzzles de tessons, les enfants s’en sontdonnés à cœur joie dans les différents ateliers, lors de la Journée desfamilles de la NAV.

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judicieusement tiré parti de la topogra-phie du terrain en plaçant l’édifice dansun creux naturel du Sichelengraben. Avecdes moyens relativement modestes, cecreux a pu être agrandi en une arène de50 x 33 mètres et le talus être utilisécomme base pour les gradins (en bois?),de sorte qu’à la fin, la plus grande partiede l’amphithéâtre était réalisé dans le ter-rain naturel. Cet amphithéâtre pouvait

accueillir environ 8000 spectatrices etspectateurs pour des combats d’animauxet des combats de gladiateurs. Lors de la Journée des familles de la

NAV, les réjouissances étaient nettementplus civilisées: les familles ont terminécette journée passionnante autour degrillades et du délicieux pain qu’ellesavaient elles-mêmes cuit; et il y avait éga-lement à boire pour tout le monde.

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Les deux tours de la cathédraleSaint-Fridolin sont particulière-ment bien visibles depuis le côtésuisse; leurs deux «chapeaux

verts» semblent veiller sur la vallée duRhin. En face de la cathédrale, le vieuxpont en bois relie les deux rives depuis leXIIIe siècle. Jusqu’en 1979, le trafic quoti-dien entre la Suisse et l’Allemagne em -pruntait ce vieux pont. A chaque fois queje traverse ce pont depuis Stein avec desclients d’outre-Atlantique, je dois rappelerl’histoire de ce pont. En effet, celui-ci estplus vieux que toute l’histoire des coloni-sations, et donc plus vieux que bien despays. Construit pour la première fois auXIIIe siècle, il a été plusieurs fois détruit ouendommagé par des guerres ou des crues.On comprend mieux pourquoi les saintsXavier et Népomucène ont été choisis

pour le protéger. Le nouveau pont,construit en 1979 est, lui aussi, placé sousla protection d’un saint: c’est saint Fridolinqui veille sur le pont et ses usagers.L’histoire nous apprend également que

Bad Säckingen était située sur une île jus-qu’en 1830; les restes de l’ancien pont enpierre gisent aujourd’hui encore dans leterrain, au nord de la vieille ville. D’aprèsles fouilles, qui ont permis de remonterjusqu’en 7000 av. J.-C., le missionnairesaint Fridolin a fondé un double cloîtresur l’île rhénane de Säckingen, sur ordredu roi franc, aux VIe et VIIe siècles. Desterres sur les rives du Haut-Rhin, sur lesrives du lac de Zurich et dans le canton deGlaris ont été attribuées à ce cloître. En878, l’empereur Charles III a offert cecloître à sa femme Richgard; c’est le plusancien acte conservé de la ville de Bad

Curiosités à ne pas manquer de Bâle, régio et interrégio – 13e partie: Bad Säckingen, en Allemagne

Bad Säckingen, la ville frontière sur le avec le plus long pont en bois d’Europe

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A la fois frontière et source de danger, le Rhin a marqué des pans impor-tants de l’histoire de cette ville. Le pont relie les deux rives et offre des possibilités de développement. Aujourd’hui, le pont en bois historique estun véritable joyau et un but d’excursion pour jeunes et moins jeunes.

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Säckin gen. En 1978, à l’occasion des 1100ans de la ville, son nom a été officielle-ment modifié en Bad Säckingen. Après ces digressions historiques,

entrons directement dans la vieille villedepuis l’autre rive.La cathédrale Saint Fridolin, avec ses

deux tours, exerce sur nous un attrait ma -gique. Dans cet édifice dont la cons truc -tion commença en 1360, nous trouvonsde magnifiques décors baroques datantde 1698 à 1755. Au marché qui se tient devant la cathé-

drale, on trouvera surtout des spécialitéslocales: fruits, légumes, viande, charcute-ries et fromages sont proposés sur lesétals tous les samedis. En faisant notremarché sur la place de la Cathédrale, larichesse historique du lieu ne manquerapas non plus de nous frapper: les maisonssuperbement décorées affichent parfoisun humour sous-jacent sur leurs façades.Par exemple l’inscription suivante, danslaquelle «Hiddigeigei» est le chat duconte du «Trompettiste de Säckingen»,écrit en 1854 par Joseph Victor vonScheffel:«Hiddigeigei, spricht der Alte, pflück

die Früchte, eh sie platzen,wenn die ma -gern Jahre kommen, saug an der Erin ne -rung Tatzen!» (Hiddigeigei, dit le vieux,cueille les fruits avant qu’ils n’éclatent,quand viennent les années de di sette,suce tes souvenirs, pattes!).En flânant à travers les ruelles, avec

leurs fontaines et les nombreuses bou-tiques, nous apprécions également notre

visite de la ville. Sur l’une des fontaines lelong du Rhin, le chat Hiddigeigei fait legros dos. En serions-nous la cause? Pournotre part, nous n’aurons pas à souffrirde la faim ou de la soif: les occasions dese restaurer ne manquent pas.Après notre visite de la ville, je voulais

revoir le Bergsee, à environ 2 km deSäckingen. Cette relique de l’époque gla-ciaire, qui a été modifié en 1802/03 et ali-menté en eau par le Schöpfebach, merappelait des souvenirs de mon enfance.Notre excursion à Bad Säckingen s’ache-va ainsi par un tour du lac.

Peter Bernauer

Haut-Rhin,

Description de l’itinéraireBad Säckingen se trouve environ 30 km à l’est de Bâle, au bord du Rhin. Elle estaisément accessible en voiture ou en train depuis l’Allemagne et la Suisse (stationde Stein-Säckingen). Le sentier le long du Rhin sur la rive suisse (descendre vers larive sous le nouveau pont routier) se dirige vers l’amont jusqu’au vieux pont enbois, qui n’est ouvert qu’aux piétons et aux cyclistes.Depuis le centre de la ville, le Bergsee est situé 2,5 km plus au nord et 90 m plus

haut. Il est également facilement accessible à pied et en voiture.Des pédalos sur le lac font le plus grand bonheur des enfants.

Cartes pédestres Freizeitkarte Baden-Württemberg, feuille 508 Lörrach 1:50 000Carte nationale de la Suisse, feuille 214T Liestal 1:50 000

ImportantDes papiers d’identité sont nécessaires pour passer la douane sur le vieux pont enbois!Les chemins pédestres peuvent également être parcourus avec une poussette.

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Le temps s’écoule à toute vitesse et,quoi que nous fassions, nousn’avons aucune prise sur lui. Noussommes complètement absorbés

par nos affaires quotidiennes, un rendez-vous chasse l’autre, il faut produire desrésultats et chacun ressent la pression desdélais. Cette pression permanente n’esttoutefois pas supportée par tous et faitrégulièrement des victimes. Celles-ci sontle plus souvent victimes de leurs propresexcès, en cherchant, consciemment ounon, à dépasser les limites du supportable

en raison des performances exigées.Dans un tel cas, nous avons toutefois

plusieurs services internes auxquels onpeut s’adresser, par exemple les représen-tants internes du personnel, le servicesocial, etc., ainsi que des conditions pro-gressistes telles que le «work-life balance».Mais j’estime aussi que nous devrions

être plus attentifs à nos collègues. Tousles collaborateurs(trices) n’arrivent pas àparler à leur supérieur des risques pour lasanté qu’ils sentent venir. Nombreux sontceux qui «encaissent» et attendent des

temps meilleurs. On peut certes, danscertains cas, estimer que l’un ou l’autreaccorde trop d’attention à sa proprecondition. Mais nous devons aussi êtreconscients que certains collaborateurs(trices) n’arrivent peut-être même plus àfaire part de leurs problèmes à leur en -tourage.Avec l’approche des vacances de fin

d’année et les pressions croissantes pourterminer les affaires en cours, il faut mal-gré tout garder une place pour réfléchir àl’avenir. Cela ne doit pas forcément pas-ser par des satisfactions commerciales,mais devrait également comprendre unecertaine attention à l’égard des autres.Durant ces dernières années, l’anonymatet la passivité croissants n’ont pas né -cessairement amélioré nos relations hu -maines. Les prochaines fêtes de fin d’an-née représentent une excellente occasionpour être plus attentifs à notre environ-nement personnel. Celui ou celle qui abesoin d’aide n’est pas toujours en mesu-re de l’exprimer; soyons donc un peu plusréceptifs aux autres – d’ailleurs, pas seu-lement avant ou pendant les fêtes.Un grand nombre d’entre nous pren-

nent de bonnes résolutions pour la nou-velle année. Mais au lieu de ne penserqu’à soi, on pourrait aussi accorder uneplus large place à son entourage person-nel, que ce soit au niveau privé ou pro-fessionnel. Les bonnes résolutions necoûtent rien, mais si on les met en œuvre,elles peuvent s’avérer extrêmement pré-cieuses, dans la mesure où tous en profi-teront.Dans ce sens, je vous souhaite, ainsi

qu’à votre famille et à votre partenaire,de joyeuses fêtes et une pleine confiancedans la nouvelle année. Car elle est déjàà notre porte.

Roland HirtMembre du comité de la NAV et représentant du personnel

Dans quelques semaines, l’année 2009 appartiendra déjà au passé, et la plu-part d’entre nous seront effarés de la rapidité avec laquelle elle s’est écoulée.Nos vacances d’été sont encore dans nos mémoires, et voilà que Noël est ànotre porte.

2009 – une rétrospective avec perspective

Que nous a apporté, personnellement,cette année qui s’achève?

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