isbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_10_18_MRC.pdf · libéralité de l^mpereur Nicoles...

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67* Année. — iV" 84. Paraissant te Dim^che et le Jeudi, Dimanche 48 Octobre 4896. .. , . !.......... I ... ... . ,1 -------- pHxa. 1 .^™ ™ ,, ".'A J , „;‘ 0 r si:;:;:::;;:;:: , Mset AnmHieeB, Réch$me9 et MtMertione concernant et MemOépartemente» êont reçttfiti au Bureau du Journal» 6* place de VUdtelmdem'Ville» di Shnlime r a n REii ncsEK’noivs Annonce* : !:• ltgtae,0.20 c. — L’annonce au-déssou* de 5 ligne*, 1 fr. Ricteme* : La, lign*. 0,40 c' — Bn fd ts diTi-ra, 0,50 c. Il L’abonnement cet payable d’avance. Il n’est jamat* interrompu et est considèr4 comme renouvelA Il ' si &l’expiration on nt donnv P*s d'avis contraire OW S'ASONSS A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l'Hètel-de-Ville, et chez tous tes Libraires du département SaUU, lê 17 Ootùbr$ 1896. Aprésde longa«8 Tacances,les membres ,de9 deux Chambres vont reprendre leurs < traTAuz. Le Conseil a décidé déSnitiTèment que le Parlement serait convoqué pour le 27 oc> tobré. Le décret doit être eigoé aujonr- d’^biii samedi par le Président de la Ré> phblijqne. Le Conseil a déjà commencé ^ ^ a^ôcpqper des questions qui seront sou levées devant lesOhambres,dèsla rentrée. Voici donc Uordre et la marche réglés... c’est parfait. Il ne reste plus maintenant aux députés qu’à mettre a profit le temps dont-ils ont besoin pour expédier les afiairés sérieuses : les affaires du pays. Car, si l’on doit perdrô dans des discus- S^hs oiseuses, dans des interpellations df^éréuses et inopportunes, les quelques jours qu’on a gagnés, il devient absolu* ment indifférent pour le pays que la ren trée ait été fixée au 27 octobre, à la place dés dates du 3 on du 7 novembre, dont il aimit été d’abord question. Pourquoi, en efiet, eût-on reculé aux premiers jours de novembre l’ouverture ' de la session t... Afin, disait-on, .de ne pas interrompre, par le congé des fêtes de la Toussaint, les travaux des Chambres à peine.ropris. A la réflexion, cela pour rait passer pour un jeu des combles... car, perdre trois journées de travail sous prétexte qu’on ne veut pas chômer une quatrième, c’est un raisonnement dont la logique rappelle l’esprit de Oribouille, qui se jetait à l’eau pour ne pas être mouillé de la pluie II... Au résumé donc, et pour envisager la question à son point de vue sérienx, nous félicitons le gouvernement de la résolu tion à laquelle il s’est arrêté ; et, nous avons pour nous montrer satisfaits plu sieurs raisons excellentes : 1* Il faut I liquider le plus tôt possible les interpel- I lations, qui se sont (disent certains pessi mistes) amoncelées en menaçants nuages d’orages pendant les vacances; 2* c’est que le budget, auquel travidlle la Com mission, est, parait-il, bien en retard, et qu’il y a urgence à ce que la discussion en soit abordée le plus tôt possible, afin d’éyiter le vote de douzièmes provisoires do^ nous serions m&ruxcés, si la remise du budget au Sénat n’arrivait pas en temps utile pour qu’on pût l’examiner sérieusement à la Chambre haute, et pour qu’on le retournât en temps voulu à la Chambre des députés pour être enfin approuvé, votéj et, publié au Joumcd officiel. Do même, il faut déjouer les plans dfobstruction médités .par les socialistes et les radicaux, alliés pour la circons tance. Et en cela, comme en d’autres choses, notre avis est qu’il ne faut pas laisser ces enfants terribles à même de compromettre, si peu que cela soit, les résultats heureux et brillants que la fer meté, la sagesse et le travail des républi cains honnêtes nous ont valu, tout der nièrement encore, pour le plus grand bien et pour l’honneur de la France. F brnand B oddbvillb . Conseil des Ministres. Le Conseil a décidé déÛnilWement jeudi que le Parlement serait convoqué pour le 87 octobre, Le décret de convocation sera soumis au Conseil de samedi à la signature de M. Félix Faore. . j.u • * Le Conseil a commencé dès aujourd hui a s’occuper des questions qui seront soulevées devant les Chambres, à la rentrée. Le Conseil s’est rangé à l’avis de la chan cellerie concluant au rejet de la demande d’extradition formée contre Tynan. Le, ministre de l’intérieur a donné des ordres pour que ce dernier fût remis en liberté. Le ministre des travaux publics a entre tenu ses collégnes de la grève de la Grand’ Combe. Il a fait connaître qu'il avait institué une commission chargée d’étudier la situation économique, de l’industrie houillère du Centre et du Midi et d’examiner les mesures qu’elle peut comporter. Cette commission est ainsi composée : MU. Lihder, inspecteur général des mines, président; Nicolas, conseiller d’Elat, direc teur du travail et de l'industrie au ministère du commerce ; Chandèze, directeur du com merce; Villot, Peslin, Aguillon Salva, iiis- f lecteurs généraux des mines; Guérard, ngënleur en chef des ponts et chaussées, membres; Pellé, ingénieur ordinaire des mines, secrétaire. Le/oumaf publie un décret aux termes duquel il est formé au Conseil d'Etat, pour l’expédition des affaires d’élections, de contributions directes ou taxes assimilées, une section temporaire du contentieux, dont la durée est fixée &deux années, à compter du 15 octobre 1896. Sont nommés président et membres de la section temporaire du contentieux au Con seil d'Etat : H. Tréteau, président de la section de législation ; UU. Camille Sée, Paul Dislére, Georges Bousquet et Bouffet, conseillers d'Etat. Ont été attachés à cette section : ' 1* MM. Vacherot, Simon et Boucard, maîtres des requêtes ; 80 MM. Wurlz et Tardieu, auditeurs de In classe, qui sont nommés commissaires suppléants du Gouvernement. Enfin, ont été désignés pour présenter des rapports devant la section temporaire du contentieux, concurremment avec les audi teurs de la section dii contentieux : MM. Noël, Silhol, Lacroix, Ghapsal, Nou ions, auditeurs de l** classe ; MM. Degournay, Théodore Tissier, Char- denet, Tirman, Paul Conillaut, GuUlaumol, René Worms, Peschaud, Basset, auditeurs de 8* classe. M. Cheradame, secrétaire de la section de législation, a été nommé secrétaire-adjoint de la section temporaire. INFORMATIONS M. le Préeident de le Répsbiiqae, eeeompegné du minûtre de ie gserre, e’eet renda ce metin, A t’inproviete, A l'eeole dei enfeeU de troope de Ram1)onUiet qa’il e viaitée. Cet eprii-midi, te Préeident, Meompasoé ^ le m e n t do mtoistre de le guerre, da genérel Toarnier et d'na ofBder d’ordonoenee, ee rendre en voiture A Je BoUiiàre ponr viiiter t’orplieUDat Hériot. M. Berthoa. miniitre de l’intérieàr, e reçu jeodi, M. de 8elvee, préfet de le Seine. Le minUtre de l’intérieur e ohergé le préfet de le Seine de trenamettre AM. Bonverd. ieipeeteur générel dee eervieee d'arcliiteetnre de le ville de Perie, le* félicitations et les remerciements du gouTereemeet pour ae pertieipstion si importeote et si henrenie A l'orgeoisation de le réeeptiou de l’empereur de Rassie. _ M. Bsrtbou e remis AM. da Selvas les 100.000 fnncs, doDués psr le tsar eux pauvres de le ville de Paris. __ M. de Selvrs, préfet de le Seine, a reçu Jeudi mstia M. Pejrou, directeur de l’As*istsnee pu blique, et loi e remis le somme de 100.000 frênes, destinée eux ptnvres de Péris et provenent dé le libéralité de l^mpereur Nicoles II. Le répertitioD va être opérée sens délei et, pour bien marquer l’origine de dobs, il sera inscrit sur les bous remis eux indigents f « Don de l’empe reur de Russie. ■ Par un e^mnoiqué A le presse, l’embessade impériale de Rassie prie de rectifier le nouvelle, de tout point erronée, eoncerneot une prétendue mission dont aurait en A s’eeqnitter uo saerétsire de l’embsuedo da Ruuie A Reims eopràs du cer- dinel Lengéuieux. Le tsar et le tesriue sont psrtis Adix heures de Dsrmstedt pour Uombourg, oû ils assisteront Ale cérémonie de le pose de le premiire pierre d’uoe église russe. Ile seront accompagnée par le grend-dno de Hesse. Immédiatement après, ils iront eu chAteau de Friedrieh'hof, près de Kronberg, puis ils feront visite A t'impéntriee Frédéric. Dimanche, ils se rendront AWiesbaden, pour assister eu service dans le chapelle grecque. Ils -feront ensuite une visite eu grand-dnc Constantin, chex lequel ils dîneront. Le soir même. Us retonr- heront e Darmstadt. L'arrangement destiné A régler les rapports commerciaux de le Tunisie avec le Russie vient d'être conclu ASaint-Pétersbonrg par notre chargé d'affaires. le comte de Veuvineux. Aux termes de le déclaration identique signée par les représentants dea deux gouvernements, toufea les conventions eeluellement existantes entre les deux pays seront dorénavant applicables A le Tunisie. Le Russie jouira dans ce pays, eu E oint de vue douanier, du traitement de le nation k.plus favorisée, exception faite de le France, puissance protecûiee. Le gouvarnemont achève de foire le relevé dea dépenses oeeuionnéea par les fêtes franco-ruues. Oe travail sera terminé Atemps pour que le projet de loi tendant Afaire ratifier par le Parlement les crédits ouverts en Conseil d’Etat pendant le proro gation poisse être déposé sur le bureau de le Chambre eu débat de le session. Dès eojourd'hai, on peut dire que le chiffre total des dépenses in combe eu ministère de la gaerre pour tes frais de le revue de ChAlons, des troupes eppeléee A Paria pour le service d'honneur et d'ordre, et enfin le raobillietlon des troupes spéoieles destinées Ale garde des voies ferrées qu'a peroourues le train impérial tant Al’arrivée qn au départ. M. Reboul, enden préfet da Seine-et-Marne, va être nommé directeur du Journal offcisl, en remplacement de M. Jeziersky, qui est nommé perceptenr A Paris. Le contre-amiral Ronsten cesse le 15 octobre tes fonctions de commandant de la manne en Al gérie et prend Acette date les fonctions du direc teur de 1 Ecole des hautes études de le marine. En vne de fadliter l’accès de la région du Nord aux vins da la région dn Sud-Ouest, les deux Compagnies d'Orléans et du Nord ont soumis A l'homologation ministérielle un tarit commua, par wagon eoinpiet de l.OUO ki:og., t'a vertu duquel fes' tràbsports payeront par tonne : jusqu'à 400 kilog., lu fr. 50 ; dé 401 à 600 kilog., 0 fr. 03 en sus par kilomètre ; 0 fr. 02 en sus de 601 A700 kilomètres, et, eu-delA de 700 kilomètres, 0 fr. 01. Ces prix seront diminués de 5 fr. par tonne pour les envois de trois wagons. Cette nouvelle tarification se traduit par des réductions qui varient de i l à 85 0/0. On e ressenti hier matin, Asix heures et demie, A Menton, une très légère secotuse de tremble ment de terre. M. de Selves e fait publier la liste dea emplois vacants, diaqne année, dans les services de le Pré fecture de le Seine avec, en regard, le nombre des candidats qui voudraient les oecnper. C'est une suggestive et donloureuse statistique. Alors que daas les divers services de le Prefeetnre de la Seine le nombre moyen de* vacances annuelles ne dépasse pas 1.291, il y a 61.827 candidats ins crits I Les emplois les pins recherchés sont cenx de cantonniers (32 401 demandes pour 571 placMVs- caotes) s garçons de bureau et hommes de peins (5.842 pour 18 place*) { icetitutrioes (6.947 postn- lentes pour 115 places disponibles) ; put* viennent les demandes pour l’emploi de commis expédition naire, de concierges (il y en a 3.000), de commis aux écritures, etc. Ce qui, tout compte fait, donne uns chance et demie ponr cent aux postulants d'être un jour nommés I On annonce la mort de M. Dyonis Ordinaire, député républicain de rarrondlisement de Pon- tarlier (Doubs), décédé A l’Age de 70 sna. Nous apprenons la mort, ALugano, de M. Jo seph Capperon, anditeur an Conseil d’Elat, ancien chef de cabinet de M. André Lebon an ministère du commerçai Par son Intelligence et par son caractère, il avait su s’attirer la sympathie de tous, et sa mort éprquvera cruellement ceux qui l’ont intimement 0^ écrit de Grenoble : Un jenne homme de vingt ans, M. Cotte de Lavsldens, qui chassait le chamois suris mon ta g e du Grand-Caubert, A 2.565 mètres d’alti- tudè, dans le massif d’Oisans, est mort gelé. Son cadavre a été retrouvé snr le bord du lac de Petit-Pré. ^ M™* Deibler, femme de l’exécuteur dea hautes èauvres, vient de mourir en sa villa de la rue de Billsneourt. Les publications affichées A la mairie de Bergerac annoncent lé prochain mariage de M"* Duret, rentière AMauzac, figée de qnatre-vingt-six ans, avec M. Audiplézy, figé de vingt-neuf ans, eulti- vatenr dans la même commune. L'iDsorrectloB cubaine. La nouvelle d’après laquelle le général Caètellanos a forcé Maxime Gomez à lever le siège de Casoaro démontre que le cabecilla cubain n'a pas forcé la fameuse trocha (li gue) de Jucaro, comme le veut une informa tion de source révolullonnaire. En effet, Cascaro est à 460 kilomètres à l’est de celle Ircoha. Il en est de cela comme de la capture, par les insurgés, du général Inclan qui se trouve aojourd'hui à la tôte d’une colonne espa gnole. L’ambassade d'Espagne nous communique la noie suivante :. Un journal affirme que, d’après le dire d’un officier supérieur de l’armée espagnole, le gouvernement serait décidé à abandonner Cuba, s'il n'a pas obtenu, avant le 4'^ avril, d’importants succès contre l’insurrection. Il est inutile d’opposer un démenti à une information aussi complètement inexacte. On ne peut même supposer que le gouverne ment de l'Espagne ait jamais eu celte —''''A'' ta grève de la Grand’Combe. H. Turrel, ministre des travaux publics, a eu, ces jours derniers, plusieurs entrevues avec M Mascart, président du conseil d'ad- mhjisiration des mines de la Grand'Gombe. Il a obtenu que celui-ci télégraphiât à M. Graffin, directeur des mines â la Grand' Combe, d’accepter les propositions des ou vriers. Une dépêche du préfet du Gard vient de faire connaître au ministre dos travaux pu blics que, dans une réunion publique tenue hier matin, à dix heures, les grévistes ont volé par acciamalion ia fin de la grève et la reprise du travail qui a dû commencer au jourd’hui. A la Chambre. La Commission du budget» La Commission du budget, réunie sous la présidence de M. Paul Delombre, a terminé l'examen du budget de l'Algérie. Elle a voté les dix-huit premiers chapitres sans modification et a voté sur les chapitres suivants diverses réductions, notamment : 88.000 fr. sur les indemnités de loyer des receveurs ; 40.000 fr. sur tes travaux hydrau liques; 85.000 fr. sur le service forestier. Dans la même séance, la Commission a voté un crédit de 40.000 fr. pour réparations au Palais de la Légion d’honneur, à Paris. Elle a ensuite examiné ie budget des con ventions. M. Fieury-Râvarin, rapporteur du budget des conventions et garanties d'intérét, con sacre ia première partie de son rapport aux annuités et lignes en construction. Il commence par jeter un coup d'œil sur l'état d’avancement des lignes concédées en 4883 et dans les années suivantes. Leur chiffre total s’élève à 14.018 kilo mètres, sur lesquels 9.703 étaient en exploi tation au 4*'janvier 4896; sur ces dernières figues, 4.400 millions représentent le coût des lignes antérieurement construites par l’Etat ou par des Compagnies secondaires et attribuées en 4883 aux grandes Compagnies, en exécution des conventions. Celles-ci ont dépensé 4 360 millions. On peut évaluer â environ 4 milliard la dépense restant â faire An 4896. La Commission vote un crédit de 30 mil lions 500.000 fr. pour acquitter les annuités correspondant aux avances faites par les Compagnies à l’Etal pour la construction de lignes nouvelles. M. Fleury-Ravarin, en ce qui touche l'au torisation de dépense à accorder au ministre pour travaux neufs, rappelle que ce chiffre, (|ui s'élevait en fsit â environ 400 millions il y a quelques années, a été successivement réduit â 90, puis â 80 millions. Le Gouver nement propose ce chiffre pour 4896. It ne parait pas possible de descendre au- dessous de ce chiffre sans mécontenter les populations, bien que M. Burdeau ait pro posé jadis ie chiffre de 50 millions par an comme objectif â atteindre. Là Commission adopte le chiffre proposé. M. Jiimel a fait connaître à la commission du budget les ligues générales du rapport sur le budget du ministère des finances dont il a été chargé, et indiqué un certain nombre d'économies qui seraient réalisées si ses pro positions étaient admises. * Dés que la commission du budget aura terminé l'examen des dépenses, M. Cocherv, ministre des finances, se rendra devant elle pour lui faire connaître les mesures qu'il compte proposer pour rétablir l’équilibre qui se trouve détruit par les réductions adoptées par la commission et acceptées par ' gouvernement. Li RENTRÉE DES COURS ET TRIBUNAUX La rentrée solennelle des cours et tribu naux a eu lieu, hier après-midi, au Palais de justice, avec le cérémonial accoutumé. A onze heures, sous la présidence de M. Richard, cardinal archevêque de Paris, la c Messe rouge > a été célébrée dans ia Saiiite-Chapeiie, par M. l’abbé Pousset, ar- chlprètre de Notre-Dame, assistéde M. l’abbé Bureau, archidiacre de Sainte-Oeneviève, et de M. l'abbè Pages, archidiacre de Saint- Denis. La messe rouge terminée, les magistrats de la Cour do cassation et de la Cour d'appel se sont rendus dans leur grand'chambre respective pour l’audience de rentrée. Le discours d’usage â ia Cour de cassation a été prononcé par M. l'avocat générai Cruppi. Il avait pour titre : Na^poUon et le jury. A la Cour d’appel, M. l'avocat général Laffon parié de « la loi de France » et du dernier congrès du siècle». C'est de la loi pénale qu'il s'agit et du dernier congrès pé nitentiaire tenu à Paris i’an passé. La ha rangue de M. Laffon constitue une étude phi losophique des délits et des peines, d’une très généreuse inspiration. Sans vouloir énerver la répression nécessaire, l'honorable avocat général estime que la part faite au juge par ia loi doit être do plus en plus large, en matière de démence. D’autre part, il offre en exemple les ga ranties dont la loi anglaise entoure l'accusé. L’Affaire Barlhou-Cornadet. Un jury d’honneur, présidé par M. Gobiet, s'est réuni chez M. Mézières. Il a entendu M. Poincaré, vico-présideol de ia Chambre, qui était ministre des finances sous le mi nistère Dupuy, alors que M. Barlhou était ministre des travaux publics. D’autre part, M. Cornudet avait fait citer M. Chambige. député du Puy-de-Dôme. Le jury d’honneur, réuni pour juger i'af- fnire entre M. Barthou, ministre do l’inté rieur et M. Cornudet, député de la Creuse et directeur de la Lanterne, a prononcé son jugement. 11 déclare que les bruits mis en circulation contre M. Barthou sont absolument dénués de fondement et que l’honorabilité de celül- ci ressort intacte de l’examen des faits qui ont été soumis à son appréciation. Cette décision a été rendue à l’unanimité. Funérailles des conquérants de Tombouctou. Leeomité dea Morts de Tombouoton coq^bii- niquo A la preue lea renieignemenis qni suivent : Le service funèbre commencera à la cathé- ' drale de Marseille, à huit heures et demie, te 88 octobre. M. le vicaire général Oilivier dira ia messe, qui sera chantée par la maî trise du Petit-.Séminaire, sous Iq direction de M. Blasini. Mgr l’évéque de Marseille présidera ia cérémonie, prononcera une allo cution et doqnera l’absoute. Tous les honneurs militaires seront rendus. Un groupe d’anciens officiers assurera l’ordre dans l’église et dans le cortège, oû flguremenl beaucoup de Sociétés militaires venues de divers points de la Francô et jointes aux Sociétés marseillaises. Plusiëurs corps de musique militaire et civile prêteront leur concours. Le cortège suivra les quais, la Cannebiére, la riie de Noaiiies, les allées de Meilhan, ia rue Thiers, ia place Saint-Michel et Iç bou levard Chave. Les cercueils, placés sur des voitures mili taires, s’arrêteront à l’entrée du cimetière, et devant eux seront prononcés un cerlàin nombre de discours, dont plusieurs par des généraux et des représentants des pouvoirs publics. Le CoDuneree extérieor de la FraRce L'administration des douanes publie les données suivantes sur le commerce ue la France pendant les neuf premiers mois de l’année 4894. Les importations se sont élevées, du 4*'janvier au 30 septembre, â 8.890.945.000 francs, et les exportations à 8.505.646.000 francs. Ces chiffres se décomposent comme suit : Importattona 1896 Oblots d’olimen- . Ution 784.480.000 719.166.000 Matières néces - ' sairea A l’in dustrie 1,843.207.000 1.536.748.000 Objet* fabriqués. 463.308.000 426.090.000 ToUux 2.890.945.000 2.631.024.000 Exportations Objets d'alimen tation 148.136.000 405.684.000 Matières néces - saires A l’in - d u s t r i e . 610.487.000 645.431.000 Objets fabriqués, 1.341.082.000 1.271.247.000 Colis postaux.... 105.041.000 79.772.000 Totaux 2.505.616.000 2.402.834.000 NOUVELLES MILITAIRES Le départ de la classe 189S* Le départ dos jeunes conscrits de la classe 4895 et des ajournés des classes 4894 et 4893 aura lieu à la date habituelle du 40 au 44 novembre. Contrairement à ce qui a été annoncé, les jeunes gens affectés à ia cavalerie ne seront pas l'objet d'un appel anticipé, ils partiront à la même date que les conscrits d’infanterie et d’artillerie. Do même que l’année dernière, les cons crits rejoindront directement leur garnison. Fabrication du pain de guerre en cas de mobilisation» Le ministre de ia guerre vient d’inviter les directeurs du service de l'intendance A passer immédiatement des conventions pour la fabrication du pain de guerre, en cas de (2) FEUILLETON LES DEUX FBRRES PAR Louis LÉTANO. Première Partie : LE LIEUTENANT PHILIPPE I (suite) lexplosion L’oncle Daniel leva les yeux sur la masse géante dn roc, sembla la mesurer de son re gard éteint, puis, haussant les épaules, il dit dans le langage télégraphique qui lui était habituel : — Trop. Bougera pas. . , , . . — Le diable l’écoute 1... Mais crois-tu vraiment que ma cousine soldat de fortune un sentiment difficile a éloufferT ^ ^ Z Je^t’entendrToul à l’heure ils se sont parlé à voix basse et sont restés U main dana la main une minute entière. H y a quelque chose. J’ai ôté P*®** F ausil longtemps cette petite. D une année a ReprofiaoUon Intarditeao* Jonnianx n’njantpM de traité avee te naison Oahuaim-LéTy. l’autre elle s’est étrangement transformée. Elle est soudain devenue troublante et in tensément désirable. Je la veux. Et puis tu sajs combien un mariage avec elle arrange rait mes affaires si terriblement menacées par les folies humanitaires qui hantent la cervelle de mon père 7 -L- Je sais. — Depuis que ce maudit lieutenant est là, je m’épuise en vains efforts, et, avec ma figuré, mon expérience, les souvenirs d’en fance qui nous lient l’un à l'autre, je a’obtiens rien par les moyens ordinaires. Bon cama rades et puis voilà tout I... L’antre est-il plus avancé que moi? Voilà la question. El j’anrai une réponse à celte question avant un quart d'heure !... — AhT Oui. Je profilerai de l’occasion pour brusquer les choses. Il faut en finir avec cet interminable et décevant ffirlage. £t si la réponse n’est pas favorable 7 — Gare au lieutenant I En ce moment, le coup de feu avertissant qne la sentinelle avait rejoint son poste se fil entendre par delà le rocher miné. Phi lippe appela ses visiteurs. — Tout est prêt, dit-il. Ma responsabilité est très grande et je vous supplie de ne pas commettre d'imprudences. A la distance où nous sommes, nous pouvons être couverts d’une pluie de grosses pierres, des blocs énormes peuvent arriver jnsquiei; « im porte qne vous ne quittiez qu'à mon signal les abris où vous allez prendre place. Ils sont faits de troncs d’arbres entiers et je ré ponds do leur résistance. Mais surtout, pas i un mouvement vers le dehors. Il y aura i deux explosions à trente secondes d inter valle : la première presque insignifianto. C'est bien entendu, n’est-ce pas 7... — Oui, parfaitement. Alors, le lieutenant Dormelies distribua son monde dans tes trois abris disposés en face de lamine, à la prudente distance de trois cents mètres. Le premier» sur ia de mande expresse de madame de Prabert, serait occupé par cette dame, le capitaine Barillet et fui; le second, plùs à gauche do trente pas environ, aurait pour hôtes made moiselle Marguerite, Auréllen et l’oncle Da niel; les sergents occuperaient le troisième et les soldats se masseraient beaucoup plus en arriére sous le couvert d'une roche sur plombante. Pendant que chacun prenait la place qui lui était assignée, Philippe faisait ses der nières recommandations, très calme, fumant tranquillement, quoique une anxiété terrible le dévorât. Quand tout fut prêt, il se dirigea vers le rocher miné et lentement, sans so presser, il enflamma avec la braisa dé son iondrès les fusées lentes d’inégale longueur quidevaient, à trente secondes d’intervalle, communiquer le feu aux dèux dispositifs. La poudre pé tilla, et les cordeaux se mirent à brûler, dé gageant beaucoup de fumée. A ce moment, et sur uii signe que lui fil Aurèlien, l'oiicle Daniel sortit de l'abri qu’il occupait avec son neveu et mademoiselle Marguerite, disant : — Pas tranquille ici. Trop prés. Me sauve plus loin. Et, aussi hâtivement qn’il lui fut possible, traînant la iambe et tendant le dos, il ae di rigea vers le refuge éloigné où se tenaient les soldats. — Le pauvre oncle Daniel, fit Aurèlien, n'est pas ia bravoure incarnée I — En effet, répondit la jeune fille, vive ment surprise de ce départ. Mais sa résolu tion est assez étonnante 1... — Nullement. Di puis quo nous sommes en place, il ne fait que marmonner tout bas : « M’en irais bien. M'en irais bien ». Agacé, j’ai fini par lui dire : t Va-t'ou et laisse- nous la paix ». Il est parti. — Ah 1 fort bien. Et ia jeune fille, do nouveau penchée vers la meurtrière, donna toute son attention à ce qui se passait du côté de la mine. Cependant Philippe ayant constaté quo la combustion des fusées était régulière, l'avan cement do un mètre à ia minuto bien nor mal, revenait sur ses pas, se retournant de temps à autre pour suivre du regard les co lonnes de fumée qu'un vent légor iolléchis- sait légèrement, dégageant tés points d'ori gine. Très effarée, très aigué, la voix do madame de Prabert retentissait : — Monsienr Dormelies 1... Monsieur Phi- lippel... Accourez, je vous en supplie!... Vous me faites mouiir de vous voir jouer ainsi avec le danger 1... Jesouffré le martyre en pensant que d’un moment à l'autre... Mon Dieu 1... Mon Dieu!... Pour abréger le martyre de madame do Prabert, le lieutenant Philippe se hâta un peu et vint prendre place sons l'abri où l'ex cellente dame se lamentait. Un regard inves tigateur Ini permit de constater que les fusées continuaient leur lent acheminement et il fut tout aux expansions de i’improssion- nable Félicienne. — Mon OUttl... Moo Oieal... répéteit- eiie en lui prenant les deux mains. J'ai peur I... Je frissonne !... Je tremble !... Le capitaine Barillet, très intéressé, avait collé sa grosse face à l'une des échancrures ménagées dans les troncs d'arbre accolés et regardait la mine sans se préoccuper de ce qui so passait autour de lut. Tout a coup, le sifflement do la fusée, ra pide qui pi enait fru ol. Instantanément, la stridente détonation do la méiinite émiettant le roc... Alors un grand cri se fit entendre, cri de cri de colère, d'indignation, de révolte, et, aumilieu des nuages de fumée et des pous sières retombanles qui couvraient iechaniior, Philippe épouvanté vit paraître la fugitive silhouette de Marguerite. La jeune fiiioavail quitté l’abri protecteur. Comment?... Pourquoi?... Inconsciente de la direction, sans doute en proie à un trouble moral effaçant dans son esprit toute idée nette do la situation, elle courait vers la montagne qui dans nuel- ques secondes par la deuxième et formidable explosion allait s’entr'ouvrirsous la poussée des poudres, jonchant le soldoblocsénormes et d'éclats tranchants de granit. Repoussant madame do Prabert, Philippe bondit nu dehors. Nulle pjiissance humaine ne pouvait retarder l’imminonle explosion. La fusée lenle conlinnait sa marche gra duée. Dans combien desecondesatteindrail- elle son but ? Dix, quinze, à peine. . El Philippe, qui dans un éclair de pensée voyait toute l’horreur de la catastrophe, éperdument, le.cœur glacé, se lança aur les traces de la jeune fille. — àlarguerite 1... Marguerite I... cria-t-il d’un accent déchirant. Cétte voix fat entendue. La jeune fllle s'arrêta dans sa course folle et se tourna vers Philippe, frémissante, l'interrogeant d'un regard égaré... Mais lui, sans rien dire, farouche, irré sistible, ia saisit brusquement dans ses bras, et tournant sur lui-même pour conserver son élan vers ie retour, il l'emporta... Elle laissait faire, comme dans un rêvé trouble, s’abandonnant avec confiance à l’ctreinte qui la sauvait, les yeux fermés, ses mains attachées aux épaules de Philippe... Quelques secondes encoreetiis atteignaient l'abri; mais tout à coup te soi trembla, une violente aspiration entraîna des paquets d’air, et la montagne a'entr'ouvrit. Ce fat qq mugissement sourd, grave, paissant» coupé des éclats stridents de dix tonnerres. On vil des masses grisâtres» monstmensea et décbiqueléos comme de gothiques cathé drales, se dresser vers le ciel dans un même mouvement ascendant, puis s’abaisser en suite, chevauchant les unes sur les autres, oscillant de droite et de gauche, cherchant une base d’appui qui leur manquait sans cesse, au milieu.des fumées noires etjaunes» des jets de vapeur, des pierres projetées» dans les souffles rauques du vent, les pétil lements d’éiificeiles, et la grande lueur des poudres déllagrantes. Toutes les gorgea fr^ mirent sur leurs assises de granit, et là- haut, au coi des Rivoires, â trois mille mèfres d'altitude, les neiges éternelles s'ébranlèrent et une avalanche se détacha. Tout cela rapide, dans une sorte de fan tasmagorie. Un moment, la montagoe disjointe et SQN sautante sembla retrouver l’équilibre; and seconde entière elle apparut immobile, do toutes parts cruquelée, mais debooL û

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67* Année. — iV" 84. Paraissant te D im ^che et le Jeudi, Dimanche 48 Octobre 4896.‘ .. , . !.......... I . . . . . . . , 1 --------

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si:;:;:::;;:;:: ,Mset AnmHieeB, Réch$me9 et MtMertione concernant et Mem Oépartemente» êont reçttfiti au Bureau du Journal» 6 * place de VUdtelmdem'Ville» di Shnlime

r a n REii ncsEK’n o iv sAnnonce* : !:• ltgtae,0.20 c. — L’annonce au-déssou* de 5 ligne*, 1 fr.

Ricteme* : La, lign*. 0,40 c' — Bn fd ts diTi-ra, 0,50 c.Il L’abonnement cet payable d’avance. Il n’est jamat* interrompu et est considèr4 comme renouvelA Il ' si & l’expiration on n t donnv P *s d'avis contraire

OW S'ASONSSA SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l'Hètel-de-Ville,

et chez tous tes Libraires du département

S a U U , lê 17 Ootùbr$ 1896.

Aprésde longa«8 Tacances,les membres ,de9 deux Chambres vont reprendre leurs

< traTAuz.Le Conseil a décidé déSnitiTèment que le Parlement serait convoqué pour le 27 oc> tobré. Le décret doit être eigoé aujonr- d’ biii samedi par le Président de la Ré> phblijqne. Le Conseil a déjà commencé ^

a^ôcpqper des questions qui seront sou­levées devant lesOhambres,dèsla rentrée.

Voici donc Uordre et la marche réglés... c’est parfait. Il ne reste plus maintenant aux députés qu’à mettre a profit le temps dont-ils ont besoin pour expédier les afiairés sérieuses : les affaires du pays. Car, si l’on doit perdrô dans des discus- S^hs oiseuses, dans des interpellations d f^é réuses et inopportunes, les quelques jours qu’on a gagnés, il devient absolu* ment indifférent pour le pays que la ren­trée ait été fixée au 27 octobre, à la place dés dates du 3 on du 7 novembre, dont il aimit été d’abord question.

Pourquoi, en efiet, eût-on reculé aux premiers jours de novembre l’ouverture ' de la session t . . . Afin, disait-on, .de ne pas interrompre, par le congé des fêtes de la Toussaint, les travaux des Chambres à peine.ropris. A la réflexion, cela pour­rait passer pour un je u des combles... car, perdre trois journées de travail sous prétexte qu’on ne veut pas chômer une quatrième, c’est un raisonnement dont la logique rappelle l’esprit de Oribouille, qui se je tait à l’eau pour ne pas être mouillé de la pluie II...

Au résumé donc, et pour envisager la question à son point de vue sérienx, nous félicitons le gouvernement de la résolu­tion à laquelle il s’est arrêté ; et, nous avons pour nous montrer satisfaits plu­sieurs raisons excellentes : 1* Il faut

I liquider le plus tô t possible les interpel-I lations, qui se sont (disent certains pessi­mistes) amoncelées en menaçants nuages d’orages pendant les vacances; 2* c’est que le budget, auquel travidlle la Com­mission, est, parait-il, bien en retard, et qu’il y a urgence à ce que la discussion en soit abordée le plus tôt possible, afin d’éyiter le vote de douzièmes provisoires d o ^ nous serions m&ruxcés, si la remise du budget au Sénat n’arrivait pas en temps utile pour qu’on pût l’examiner sérieusement à la Chambre haute, et pour qu’on le retournât en temps voulu à la Chambre des députés pour être enfin approuvé, votéj et, publié au Joum cd officiel.

Do même, il faut déjouer les plans dfobstruction médités .par les socialistes e t les radicaux, alliés pour la circons­tance. E t en cela, comme en d’autres choses, notre avis est qu’il ne faut pas laisser ces enfants terribles à même de compromettre, si peu que cela soit, les résultats heureux et brillants que la fer­meté, la sagesse et le travail des républi­cains honnêtes nous ont valu, tout der­nièrement encore, pour le plus grand bien et pour l’honneur de la France.

F b r n a n d B o d d b v il l b .

Conseil des M inistres.Le Conseil a décidé déÛnilWement jeudi

que le Parlement serait convoqué pour le 87 octobre,

Le décret de convocation sera soumis au Conseil de samedi à la signature de M. Félix Faore. . j.u • *

Le Conseil a commencé dès aujourd hui a s’occuper des questions qui seront soulevées devant les Chambres, à la rentrée.

Le Conseil s’est rangé à l’avis de la chan­cellerie concluant au rejet de la demande d’extradition formée contre Tynan.

Le, ministre de l’intérieur a donné des ordres pour que ce dernier fût remis en liberté.

Le ministre des travaux publics a entre­tenu ses collégnes de la grève de la Grand’ Combe. Il a fait connaître qu'il avait institué une commission chargée d ’étudier la situation économique, de l’industrie houillère du Centre e t du Midi et d’examiner les mesures qu’elle peut comporter.

Cette commission est ainsi composée : MU. Lihder, inspecteur général des mines, président; Nicolas, conseiller d’Elat, direc­teur du travail et de l'industrie au ministère du commerce ; Chandèze, directeur du com­merce; Villot, Peslin, Aguillon Salva, iiis-

flecteurs généraux des mines; Guérard, ngënleur en chef des ponts et chaussées, membres; Pellé, ingénieur ordinaire des

mines, secrétaire.

L e /o u m a f publie un décret aux termes duquel il est formé au Conseil d'Etat, pour l’expédition des affaires d’élections, de contributions directes ou taxes assimilées, une section temporaire du contentieux, dont la durée est fixée & deux années, à compter du 15 octobre 1896.

Sont nommés président et membres de la section temporaire du contentieux au Con­seil d'Etat :

H. Tréteau, président de la section de législation ;

UU. Camille Sée, Paul Dislére, Georges Bousquet e t Bouffet, conseillers d'Etat.

Ont été attachés à cette section : '1* MM. Vacherot, Simon et Boucard,

maîtres des requêtes ;80 MM. Wurlz et Tardieu, auditeurs de

In classe, qui sont nommés commissaires suppléants du Gouvernement.

Enfin, ont été désignés pour présenter des rapports devant la section temporaire du contentieux, concurremment avec les audi­teurs de la section dii contentieux :

MM. Noël, Silhol, Lacroix, Ghapsal, Nou­ions, auditeurs de l** classe ;

MM. Degournay, Théodore Tissier, Char- denet, Tirman, Paul Conillaut, GuUlaumol, René Worms, Peschaud, Basset, auditeurs de 8* classe.

M. Cheradame, secrétaire de la section de législation, a été nommé secrétaire-adjoint de la section temporaire.

INFORM ATIONSM. le Préeident de le Répsbiiqae, eeeompegné

du minûtre de ie gserre, e’eet renda ce metin, A t’inproviete, A l'eeole dei enfeeU de troope de Ram1)onUiet qa’il e viaitée.

Cet eprii-midi, te Préeident, Meompasoé ^ lem en t do mtoistre de le guerre, da genérel Toarnier et d'na ofBder d’ordonoenee, ee rendre en voiture A Je BoUiiàre ponr viiiter t’orplieUDat Hériot.

M. Berthoa. miniitre de l’intérieàr, e reçu jeodi, M. de 8elvee, préfet de le Seine.

Le minUtre de l’intérieur e ohergé le préfet de le Seine de trenamettre A M. Bonverd. ieipeeteur générel dee eervieee d'arcliiteetnre de le ville de Perie, le* félicitations et les remerciements du gouTereemeet pour ae pertieipstion si importeote et si henrenie A l'orgeoisation de le réeeptiou de l’empereur de Rassie. _

M. Bsrtbou e remis A M. da Selvas les 100.000 fnncs, doDués psr le tsar eux pauvres de le ville de Paris. __

M. de Selvrs, préfet de le Seine, a reçu Jeudi mstia M. Pejrou, directeur de l’As*istsnee pu­blique, et loi e remis le somme de 100.000 frênes, destinée eux ptnvres de Péris et provenent dé le libéralité de l^mpereur Nicoles II.

Le répertitioD va ê tre opérée sens délei et, pour bien m arquer l’origine de dobs, il sera inscrit sur les bous rem is eux indigents f « Don de l’em pe­re u r de Russie. ■

Par un e^mnoiqué A le presse, l’embessade impériale de Rassie prie de rectifier le nouvelle, de tout point erronée, eoncerneot une prétendue mission dont aurait en A s’eeqnitter uo saerétsire de l’embsuedo da Ruuie A Reims eopràs du cer- dinel Lengéuieux.

Le tsar et le tesriue sont psrtis A dix heures de Dsrmstedt pour Uombourg, oû ils assisteront A le cérémonie de le pose de le premiire pierre d’uoe église russe.

Ile seront accompagnée par le grend-dno de Hesse.

Immédiatement après, ils iront eu chAteau de Friedrieh'hof, près de Kronberg, puis ils feront visite A t'impéntriee Frédéric.

Dimanche, ils se rendront A Wiesbaden, pour assister eu service dans le chapelle grecque. Ils -feront ensuite une visite eu grand-dnc Constantin, chex lequel ils dîneront. Le soir même. Us retonr- heront e Darmstadt.

L'arrangement destiné A régler les rapports commerciaux de le Tunisie avec le Russie vient d'être conclu A Saint-Pétersbonrg par notre chargé d'affaires. le comte de Veuvineux.

Aux termes de le déclaration identique signée par les représentants dea deux gouvernements, toufea les conventions eeluellement existantes entre les deux pays seront dorénavant applicables A le Tunisie. Le Russie jouira dans ce pays, euEoint de vue douanier, du traitement de le nation k .plus favorisée, exception faite de le France,

puissance protecûiee.

Le gouvarnemont achève de foire le relevé dea dépenses oeeuionnéea par les fêtes franco-ruues. Oe travail sera terminé A temps pour que le projet de loi tendant A faire ratifier par le Parlement les crédits ouverts en Conseil d’Etat pendant le proro­gation poisse être déposé sur le bureau de le Chambre eu débat de le session. Dès eojourd'hai, on peut dire que le chiffre total des dépenses in­combe eu ministère de la gaerre pour tes frais de le revue de ChAlons, des troupes eppeléee A Paria pour le service d'honneur et d'ordre, et enfin le raobillietlon des troupes spéoieles destinées A le garde des voies ferrées qu'a peroourues le train impérial tant A l’arrivée qn au départ.

M. Reboul, enden préfet da Seine-et-Marne, va être nommé directeur du Journal offcisl, en remplacement de M. Jeziersky, qui est nommé perceptenr A Paris.

Le contre-amiral Ronsten cesse le 15 octobre tes fonctions de commandant de la manne en Al­gérie et prend A cette date les fonctions du direc­teur de 1 Ecole des hautes études de le marine.

En vne de fadliter l’accès de la région du Nord aux vins da la région dn Sud-Ouest, les deux Compagnies d'Orléans et du Nord ont soumis A l'homologation ministérielle un tarit commua, par wagon eoinpiet de l.OUO ki:og., t'a vertu duquel fes' tràbsports payeront par tonne : jusqu'à 400 kilog., lu fr. 50 ; dé 401 à 600 kilog., 0 fr. 03 en sus par kilomètre ; 0 fr. 02 en sus de 601 A 700 kilomètres, et, eu-delA de 700 kilomètres, 0 fr. 01. Ces prix seront diminués de 5 fr. par tonne pour les envois de trois wagons.

Cette nouvelle tarification se traduit par des réductions qui varient de i l à 85 0/0.

On e ressenti hier matin, A six heures et demie, A Menton, une très légère secotuse de tremble­ment de terre.

M. de Selves e fait publier la liste dea emplois vacants, diaqne année, dans les services de le Pré­fecture de le Seine avec, en regard, le nombre des candidats qui voudraient les oecnper. C'est une suggestive et donloureuse statistique. Alors que daas les divers services de le Prefeetnre de la Seine le nombre moyen de* vacances annuelles ne dépasse pas 1.291, il y a 61.827 candidats ins­crits I

Les emplois les pins recherchés sont cenx de cantonniers (32 401 demandes pour 571 placMVs- caotes) s garçons de bureau et hommes de peins (5.842 pour 18 place*) { icetitutrioes (6.947 postn- lentes pour 115 places disponibles) ; put* viennent les demandes pour l’emploi de commis expédition­naire, de concierges (il y en a 3.000), de commis aux écritures, etc. Ce qui, tout compte fait, donne uns chance et demie ponr cent aux postulants d'être un jour nommés I

On annonce la mort de M. Dyonis Ordinaire, député républicain de rarrondlisement de Pon- tarlier (Doubs), décédé A l’Age de 70 sna.

Nous apprenons la mort, A Lugano, de M. Jo­seph Capperon, anditeur an Conseil d’Elat, ancien chef de cabinet de M. André Lebon an ministère du commerçai

Par son Intelligence et par son caractère, il avait su s’attirer la sympathie de tous, et sa mort

éprquvera cruellement ceux qui l’ont intimement

0^ écrit de Grenoble :Un jenne homme de vingt ans, M. Cotte de

Lavsldens, qui chassait le chamois suris mon­tag e du Grand-Caubert, A 2.565 mètres d’alti- tudè, dans le massif d’Oisans, est mort gelé.

Son cadavre a été retrouvé snr le bord du lac de Petit-Pré. ^

M™* Deibler, femme de l’exécuteur dea hautes èauvres, vient de mourir en sa villa de la rue de Billsneourt.

Les publications affichées A la mairie de Bergerac annoncent lé prochain mariage de M"* Duret, rentière A Mauzac, figée de qnatre-vingt-six ans, avec M. Audiplézy, figé de vingt-neuf ans, eulti- vatenr dans la même commune.

L'iDsorrectloB cubaine.La nouvelle d’après laquelle le général

Caètellanos a forcé Maxime Gomez à lever le siège de Casoaro démontre que le cabecilla cubain n'a pas forcé la fameuse trocha (li­gue) de Jucaro, comme le veut une informa­tion de source révolullonnaire. En effet, Cascaro est à 460 kilomètres à l’est de celle Ircoha.

Il en est de cela comme de la capture, par les insurgés, du général Inclan qui se trouve aojourd'hui à la tôte d’une colonne espa­gnole.

L’ambassade d'Espagne nous communique la noie suivante :.

Un journal affirme que, d’après le dire d’un officier supérieur de l’armée espagnole, le gouvernement serait décidé à abandonner Cuba, s'il n'a pas obtenu, avant le 4'^ avril, d ’importants succès contre l’insurrection.

Il est inutile d’opposer un démenti à une information aussi complètement inexacte. On ne peut même supposer que le gouverne­ment de l'Espagne ait jamais eu celte —''''A''

ta grève de la Grand’Combe.H. Turrel, ministre des travaux publics,

a eu, ces jours derniers, plusieurs entrevues avec M Mascart, président du conseil d'ad- mhjisiration des mines de la Grand'Gombe.

Il a obtenu que celui-ci télégraphiât à M. Graffin, directeur des mines â la Grand' Combe, d’accepter les propositions des ou­vriers.

Une dépêche du préfet du Gard vient de faire connaître au ministre dos travaux pu­blics que, dans une réunion publique tenue hier matin, à dix heures, les grévistes ont volé par acciamalion ia fin de la grève et la reprise du travail qui a dû commencer au­jourd’hui.

A l a C h a m b re .La Com m ission du budget»

La Commission du budget, réunie sous la présidence de M. Paul Delombre, a terminé l'examen du budget de l'Algérie.

Elle a voté les dix-huit premiers chapitres sans modification et a voté sur les chapitres suivants diverses réductions, notamment : 88.000 fr. sur les indemnités de loyer des receveurs ; 40.000 fr. sur tes travaux hydrau­liques; 85.000 fr. sur le service forestier.

Dans la même séance, la Commission a voté un crédit de 40.000 fr. pour réparations au Palais de la Légion d’honneur, à Paris.

Elle a ensuite examiné ie budget des con­ventions.

M. Fieury-Râvarin, rapporteur du budget des conventions et garanties d'intérét, con­sacre ia première partie de son rapport aux annuités et lignes en construction.

Il commence par jeter un coup d'œil sur l'état d’avancement des lignes concédées en 4883 et dans les années suivantes.

Leur chiffre total s’élève à 14.018 kilo­mètres, sur lesquels 9.703 étaient en exploi­tation au 4*'janvier 4896; sur ces dernières

figues, 4.400 millions représentent le coût des lignes antérieurement construites par l’Etat ou par des Compagnies secondaires et attribuées en 4883 aux grandes Compagnies, en exécution des conventions.

Celles-ci ont dépensé 4 360 millions. On peut évaluer â environ 4 milliard la dépense restant â faire An 4896.

La Commission vote un crédit de 30 mil­lions 500.000 fr. pour acquitter les annuités correspondant aux avances faites par les Compagnies à l’Etal pour la construction de lignes nouvelles.

M. Fleury-Ravarin, en ce qui touche l'au­torisation de dépense à accorder au ministre pour travaux neufs, rappelle que ce chiffre, (|ui s'élevait en fsit â environ 400 millions il y a quelques années, a été successivement réduit â 90, puis â 80 millions. Le Gouver­nement propose ce chiffre pour 4896.

It ne parait pas possible de descendre au- dessous de ce chiffre sans mécontenter les populations, bien que M. Burdeau ait pro­posé jadis ie chiffre de 50 millions par an comme objectif â atteindre.

Là Commission adopte le chiffre proposé.M. Jiimel a fait connaître à la commission

du budget les ligues générales du rapport sur le budget du ministère des finances dont il a été chargé, et indiqué un certain nombre d'économies qui seraient réalisées si ses pro­positions étaient admises.

*

Dés que la commission du budget aura terminé l'examen des dépenses, M. Cocherv, ministre des finances, se rendra devant elle pour lui faire connaître les mesures qu'il compte proposer pour rétablir l’équilibre qui se trouve détruit par les réductions adoptées par la commission et acceptées par ' gouvernement.

Li RENTRÉE DES COURS ET TRIBUNAUXLa rentrée solennelle des cours et tribu­

naux a eu lieu, hier après-midi, au Palais de justice, avec le cérémonial accoutumé.

A onze heures, sous la présidence de M. Richard, cardinal archevêque de Paris, la c Messe rouge > a été célébrée dans ia Saiiite-Chapeiie, par M. l’abbé Pousset, ar- chlprètre de Notre-Dame, assistéde M. l’abbé Bureau, archidiacre de Sainte-Oeneviève, et de M. l'abbè Pages, archidiacre de Saint- Denis.

La messe rouge terminée, les magistrats de la Cour do cassation et de la Cour d'appel se sont rendus dans leur grand'chambre respective pour l’audience de rentrée.

Le discours d’usage â ia Cour de cassation a été prononcé par M. l'avocat générai Cruppi. Il avait pour titre : Na^poUon et le ju ry .

A la Cour d’appel, M. l'avocat général Laffon parié de « la loi de France » et du dernier congrès du siècle». C'est de la loi pénale qu'il s'agit et du dernier congrès pé­nitentiaire tenu à Paris i’an passé. La ha­rangue de M. Laffon constitue une étude phi­losophique des délits et des peines, d’une très généreuse inspiration. Sans vouloir énerver la répression nécessaire, l'honorable avocat général estime que la part faite au juge par ia loi doit être do plus en plus large, en matière de démence.

D’autre part, il offre en exemple les ga­ranties dont la loi anglaise entoure l'accusé.

L’Affaire Barlhou-Cornadet.Un jury d’honneur, présidé par M. Gobiet,

s'est réuni chez M. Mézières. Il a entendu M. Poincaré, vico-présideol de ia Chambre, qui était ministre des finances sous le mi­nistère Dupuy, alors que M. Barlhou était ministre des travaux publics.

D’autre part, M. Cornudet avait fait citer M. Chambige. député du Puy-de-Dôme.

Le jury d’honneur, réuni pour juger i'af- fnire entre M. Barthou, ministre do l’inté­rieur et M. Cornudet, député de la Creuse et directeur de la Lanterne, a prononcé son jugement.

11 déclare que les bruits mis en circulation contre M. Barthou sont absolument dénués

de fondement et que l’honorabilité de celül- ci ressort intacte de l’examen des faits qui ont été soumis à son appréciation.

Cette décision a été rendue à l’unanimité.

Funérailles des conquérantsde Tom bouctou.

Leeomité dea Morts de Tombouoton coq^bii- niquo A la preue lea renieignemenis qni suivent :

Le service funèbre commencera à la cathé- ' drale de Marseille, à huit heures et demie, te 88 octobre. M. le vicaire général Oilivier dira ia messe, qui sera chantée par la maî­trise du Petit-.Séminaire, sous Iq direction de M. Blasini. Mgr l’évéque de Marseille présidera ia cérémonie, prononcera une allo­cution et doqnera l’absoute.

Tous les honneurs militaires seront rendus.

Un groupe d’anciens officiers assurera l’ordre dans l’église et dans le cortège, oû flguremenl beaucoup de Sociétés militaires venues de divers points de la Francô et jointes aux Sociétés marseillaises. Plusiëurs corps de musique militaire et civile prêteront leur concours.

Le cortège suivra les quais, la Cannebiére, la riie de Noaiiies, les allées de Meilhan, ia rue Thiers, ia place Saint-Michel et Iç bou­levard Chave.

Les cercueils, placés sur des voitures mili­taires, s’arrêteront à l’entrée du cimetière, et devant eux seront prononcés un cerlàin nombre de discours, dont plusieurs par des généraux et des représentants des pouvoirs publics.

Le CoDuneree extérieor de la FraRceL'administration des douanes publie les

données suivantes sur le commerce ue la France pendant les neuf premiers mois de l’année 4894.

Les importations se sont élevées, du 4*'janvier au 30 septembre, â 8.890.945.000 francs, et les exportations à 8.505.646.000 francs.

Ces chiffres se décomposent comme suit :

Importattona 1896

Oblots d’olimen- .Ution 784.480.000 719.166.000

Matières néces - ' sairea A l’in ­

dustrie 1,843.207.000 1.536.748.000Objet* fabriqués. 463.308.000 426.090.000

ToUux 2.890.945.000 2.631.024.000

Exportations

Objets d'alimen­tation 148.136.000 405.684.000

Matières néces - saires A l’in -d u s t r i e . 610.487.000 645.431.000

Objets fabriqués, 1.341.082.000 1.271.247.000 Colis postaux.. . . 105.041.000 79.772.000

Totaux 2.505.616.000 2.402.834.000

NOUVELLES MILITAIRESLe départ d e la c la sse 1 8 9 S *

Le départ dos jeunes conscrits de la classe 4895 et des ajournés des classes 4894 et 4893 aura lieu à la date habituelle du 40 au 44 novembre.

Contrairement à ce qui a été annoncé, les jeunes gens affectés à ia cavalerie ne seront pas l'objet d'un appel anticipé, ils partiront à la même date que les conscrits d’infanterie et d ’artillerie.

Do même que l’année dernière, les cons­crits rejoindront directement leur garnison.

Fabrication du pain d e guerre e n c a s de mobilisation»

Le ministre de ia guerre vient d’inviter les directeurs du service de l'intendance A passer immédiatement des conventions pour la fabrication du pain de guerre, en cas de

(2) FEUILLETON

LES DEUX FBRRESPAR

L o u i s L É T A N O .

Première Partie :

LE LIEUTENANT PHILIPPE

I (suite) l ’explosion

L’oncle Daniel leva les yeux sur la masse géante dn roc, sembla la mesurer de son re­gard éteint, puis, haussant les épaules, il dit dans le langage télégraphique qui lui était habituel :

— Trop. Bougera pas. . , , . .— Le diable l’écoute 1... Mais crois-tu

vraiment que ma cousinesoldat de fortune un sentiment difficile a éloufferT ^ ^

Z Je^t’en te n d rT o u l à l’heure ils se sont parlé à voix basse et sont restés U main dana la main une minute entière. H y a quelque chose. J ’ai ôté P*®** Fausil longtemps cette petite. D une année a

ReprofiaoUon Intarditeao* Jonnianx n’njantpM de traité avee te naison Oahuaim-LéTy.

l’autre elle s’est étrangement transformée. Elle est soudain devenue troublante et in­tensément désirable. Je la veux. Et puis tu sajs combien un mariage avec elle arrange­rait mes affaires si terriblement menacées par les folies humanitaires qui hantent la cervelle de mon père 7

-L- Je sais.— Depuis que ce maudit lieutenant est

là, je m’épuise en vains efforts, et, avec ma figuré, mon expérience, les souvenirs d’en­fance qui nous lient l’un à l'autre, je a ’obtiens rien par les moyens ordinaires. Bon cama­rades et puis voilà tout I . . . L’antre est-il plus avancé que moi? Voilà la question. El j ’anrai une réponse à celte question avant un quart d'heure !...

— AhT Oui. Je profilerai de l’occasion pour

brusquer les choses. Il faut en finir avec cet interminable et décevant ffirlage.

£ t si la réponse n ’est pas favorable 7— Gare au lieutenant IEn ce moment, le coup de feu avertissant

qne la sentinelle avait rejoint son poste se f i l entendre par delà le rocher miné. Phi­lippe appela ses visiteurs.

— Tout est prêt, dit-il. Ma responsabilité est très grande et je vous supplie de ne pas commettre d'imprudences. A la distance où nous sommes, nous pouvons être couverts d’une pluie de grosses pierres, des blocs énormes peuvent arriver jnsquiei; « im­porte qne vous ne quittiez qu'à mon signal les abris où vous allez prendre place. Ils sont faits de troncs d’arbres entiers et je ré­ponds do leur résistance. Mais surtout, pas

i un mouvement vers le dehors. Il y aura i deux explosions à trente secondes d inter­

valle : la première presque insignifianto. C'est bien entendu, n’est-ce pas 7...

— Oui, parfaitement.Alors, le lieutenant Dormelies distribua

son monde dans tes trois abris disposés en face de lam ine, à la prudente distance de trois cents mètres. Le premier» sur ia de­mande expresse de madame de Prabert, serait occupé par cette dame, le capitaine Barillet et fui; le second, plùs à gauche do trente pas environ, aurait pour hôtes made­moiselle Marguerite, Auréllen et l’oncle Da­n iel; les sergents occuperaient le troisième et les soldats se masseraient beaucoup plus en arriére sous le couvert d 'une roche sur­plombante.

Pendant que chacun prenait la place qui lui était assignée, Philippe faisait ses der­nières recommandations, très calme, fumant tranquillement, quoique une anxiété terrible le dévorât.

Quand tout fut prêt, il se dirigea vers le rocher miné et lentement, sans so presser, il enflamma avec la braisa dé son iondrès les fusées lentes d’inégale longueur quidevaient, à trente secondes d ’intervalle, communiquer le feu aux dèux dispositifs. La poudre pé­tilla, et les cordeaux se mirent à brûler, dé­gageant beaucoup de fumée.

A ce moment, et sur uii signe que lui fil Aurèlien, l'oiicle Daniel sortit de l'abri qu’il occupait avec son neveu et mademoiselle Marguerite, disant :

— Pas tranquille ici. Trop prés. Me sauve plus loin.

Et, aussi hâtivement qn’il lui fut possible, traînant la iambe et tendant le dos, il ae di­rigea vers le refuge éloigné où se tenaient les soldats.

— Le pauvre oncle Daniel, fit Aurèlien, n'est pas ia bravoure incarnée I

— En effet, répondit la jeune fille, vive­ment surprise de ce départ. Mais sa résolu­tion est assez étonnante 1...

— Nullement. Di puis quo nous sommes en place, il ne fait que marmonner tout bas : « M’en irais bien. M'en irais bien ». Agacé, j ’ai fini par lui dire : t Va-t'ou et laisse- nous la paix ». Il est parti.

— Ah 1 fort bien.Et ia jeune fille, do nouveau penchée vers

la meurtrière, donna toute son attention à ce qui se passait du côté de la mine.

Cependant Philippe ayant constaté quo la combustion des fusées était régulière, l'avan­cement do un mètre à ia minuto bien nor­mal, revenait sur ses pas, se retournant de temps à autre pour suivre du regard les co­lonnes de fumée qu'un vent légor iolléchis- sait légèrement, dégageant tés points d'ori­gine.

Très effarée, très aigué, la voix do madame de Prabert retentissait :

— Monsienr Dormelies 1... Monsieur Phi- lippel... Accourez, je vous en supplie!... Vous me faites mouiir de vous voir jouer ainsi avec le danger 1... Jesouffré le martyre en pensant que d’un moment à l'autre... Mon Dieu 1... Mon Dieu!...

Pour abréger le martyre de madame do Prabert, le lieutenant Philippe se hâta un peu et vint prendre place sons l'abri où l'ex­cellente dame se lamentait. Un regard inves­tigateur Ini permit de constater que les fusées continuaient leur lent acheminement et il fut tout aux expansions de i’improssion- nable Félicienne.

— Mon O U ttl... Moo O ieal... répéteit-

eiie en lui prenant les deux mains. J'ai peur I... Je frissonne !... Je tremble !...

Le capitaine Barillet, très intéressé, avait collé sa grosse face à l'une des échancrures ménagées dans les troncs d'arbre accolés et regardait la mine sans se préoccuper de ce qui so passait autour de lut.

Tout a coup, le sifflement do la fusée, ra­pide qui pi enait fru ol. Instantanément, la stridente détonation do la méiinite émiettant le roc...

Alors un grand cri se fit entendre, cri de cri de colère, d'indignation, de révolte, et, aum ilieu des nuages de fumée et des pous­sières retombanles qui couvraient iechaniior, Philippe épouvanté vit paraître la fugitive silhouette de Marguerite.

La jeune fiiioavail quitté l’abri protecteur. Comment?... Pourquoi?...

Inconsciente de la direction, sans doute en proie à un trouble moral effaçant dans son esprit toute idée nette do la situation, elle courait vers la montagne qui dans nuel- ques secondes par la deuxième et formidable explosion allait s’entr'ouvrirsous la poussée des poudres, jonchant le soldoblocsénormes et d'éclats tranchants de granit.

Repoussant madame do Prabert, Philippe bondit nu dehors. Nulle pjiissance humaine ne pouvait retarder l’imminonle explosion. La fusée lenle conlinnait sa marche gra duée. Dans combien desecondesatteindrail- elle son but ? Dix, quinze, à peine. .

El Philippe, qui dans un éclair de pensée voyait toute l’horreur de la catastrophe, éperdument, le.cœur glacé, se lança aur les traces de la jeune fille.

— àlarguerite 1... Marguerite I... cria-t-il d’un accent déchirant.

Cétte voix fat entendue. La jeune fllle

s'arrêta dans sa course folle et se tourna vers Philippe, frémissante, l'interrogeant d'un regard égaré...

Mais lui, sans rien dire, farouche, irré­sistible, ia saisit brusquement dans ses bras, et tournant sur lui-même pour conserver son élan vers ie retour, il l'emporta...

Elle laissait faire, comme dans un rêvé trouble, s’abandonnant avec confiance à l’ctreinte qui la sauvait, les yeux fermés, ses mains attachées aux épaules de Philippe...

Quelques secondes encoreetiis atteignaient l'abri; mais tout à coup te soi trembla, une violente aspiration entraîna des paquets d’air, et la montagne a'entr'ouvrit. Ce fat qq mugissement sourd, grave, paissant» coupé des éclats stridents de dix tonnerres.

On vil des masses grisâtres» monstmensea et décbiqueléos comme de gothiques cathé­drales, se dresser vers le ciel dans un même mouvement ascendant, puis s’abaisser en­suite, chevauchant les unes sur les autres, oscillant de droite et de gauche, cherchant une base d’appui qui leur manquait sans cesse, au milieu.des fumées noires etjaunes» des jets de vapeur, des pierres projetées» dans les souffles rauques du vent, les pétil­lements d’éiificeiles, et la grande lueur des poudres déllagrantes. Toutes les gorgea f r ^ mirent sur leurs assises de granit, et là- haut, au coi des Rivoires, â trois mille mèfres d'altitude, les neiges éternelles s'ébranlèrent e t une avalanche se détacha.

Tout cela rapide, dans une sorte de fan­tasmagorie.

Un moment, la montagoe disjointe et SQN sautante sembla retrouver l’équilibre; and seconde entière elle apparut immobile, do toutes parts cruquelée, mais debooL û

Page 2: isbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_10_18_MRC.pdf · libéralité de l^mpereur Nicoles II. Le répertitioD va être opérée sens délei et, pour bien marquer l’origine

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mobilluUoiij arec les indasiriels de* leur clrcoDscripllDD admioislraiive oui seraieut en mesure d’effecluer cette fabrication. Le» quantités à livrer devront représenter le maximum de ta production pouvant être obtenue jusqu'au 47* jour de la mobilisa­tion.

Ces conventions, établies d ’après un cahier des charges tvae, annuleront, partout où cela sera possible, celles relatives & la fabri­cation du biscuit. Au cas où l’on ne pourrait avoir du pain de guerre dans une circons­cription quelconque, on y maintiendra pro­visoirement les marchés passés pour la fourniture du biscuit en cas de guerre.

CHRONIQUE DEPARTEMENTALEM ort d e M. A drien L éon .

On annonce la mort, dans sa propriété de Bénac, près de Bayonné, de M. Adrien Léon, ancien député de Bordeaux à l'Assemblée nationale, ancien trésorier-payeur général de 1 Oise, chevalier de la Légion d ’honneur.

M. Adrien Léon ôtait né é Bordeaux en 4827. Elève de Saint-Cyr, il avait donné sa démission d’ofRcier en 1852. En 1870, il avait repris du service et fut oflicier supé­rieur dans l'armée de Bretagne.

L e s su cres.La Société des agriculteurs de France

vient de tenir une importante réunion con­sacrée à l'examen de la situation de l’indus­trie sucriére.

Après une longue discussion, l’ordre du jo ir suivant a été adopté à l'unanimité :

c L'assemblée émet le vœu qqe des primes d'exportations et de distance soient accordées aux sucres français cristallisés et bru ts; que les fonds nécessaires pour couvrir les frais de'ces primes soient obtenus au moyen d’une majoration de l'impôt de consommation ; que tout au moins ces primes soient équiva­lentes à l’ensemble des primes allemandes et autrichiennes; qu’elles soient applicables & la campagne en cours.

« Et décide : qu'une commission sera nommée, séance tenante, par le bureau, pour défendre devant les pouvoirs publics ses revendications ; qu’elle résidera en per­manence pour intervenir chaque fois qu’il sera nécessaire ù la défense des intérêts agricoles et industriels engagés dans la question. »

B revet supérieur.A la suite des examens qui ont commencé

.lundi, à l’Ecole normale de jeunes Biles, ont été jugées dignes du brevet supérieur :

Bassompierre, de Paris, institutrice adjointe à Lacroix-Saint-Ouen ;

M’>* Borie, institutrice libre;M»* Gilles, de La ChausséOTSaint-Viclor

(Loir-et-Cher);&P'* Morin, de Lannois-Cuillôre ;

de San Carlos de Pedroso, à Dieu-donne.

Lies tra item en ts d e s in stitu teu rs auf^mcntés» La q u estio n do leu r responsabilité*Le ministre de l'instruction publique a

fait savoir à la commission du budget qu’il s’était mis d'accord avec le ministre des fi­nances pour divers reléveinents sur certains chapitres. La commission a approuvé les pro­positions nouvelles, savoir :

3 millions ajoutés au chapitre de l’ensei­gnement primaire en vue de l’application ini 'grale de la loi de juillet 1893 sur l’aiiiy- mentation du (raitemeal des instiiuleurs.

1 million d'augmentation sur le crédit d ’engagement des dépenses pour construc­tions scolaires.

Après lecture d ’une lettre de M. Cou- dreuse, président de lu cüinmi.ssion, relative a la responsabilité des instituteurs, la com­mission du budget a décidé de réserver celte question è la commission spéciale. En con­séquence, elle n’a inscrit aucun crédit pour faire face aux indemnité.> qui pourraient être allouées de ce chef aux instituteurs, si une loi noùvelle intervenait.

B x p o s i t i o D du Commerce*Nous apprenons (|u’une Exposition Inter-

nalionnle des Produits du Commerce et de l ’Industrie s’ouvrira è Paris, au Palais des Beaux-Arts, Cliamp-de-.Mars, de novembre à janvior 1897.

Une section spéciale sera rései'vée aux inventions nouvelles et une autre aux pro­duits alimentaires, M. E. Bœttcher, 39, avenue de la Républiiitis, à Paris, en est le directeur, et M. A. Didio, le secrélaire- gëncral.

Tous renseignements sont donnés sur de­mandes affranchies.

L'ouruiture de» fourrages à la gendarm erie.

L'adjudication pour la fourniture des fourrages aux brigades de gendarmerie, n'ayant pas donné de résultat pour .Méru, Küàilles, .Songeons, Formerie, Üresles, Mar- seille-le-PcLit et Clevnont, une réadjudica­

tion aura Heu, pour les six premières brl-

fades, le 19 octobre, & trois heures de après-midi, à la mairie de Beauvais, et

pour la dernière, le 21 octobre, & une heure de l'après-midi, à Glermont.

Les personnes qui désireraient conconrir pour celle fourniture, peuvent s’adresser, dès maintenant, pour tous renseignements, soit ô l’otficier de gendarmerie en résidence au chef-lieu de chaque arrondissement^ soit au trésorier de la compagnie, & Beauvais.

Cidre e t pommeai à cidre*Pour la Sarthe, la Bretagne et quelques

départements limitrophes, on a traité des affaires importantes en pommes à cidre de 65 à 70 fr. les 1.000 kilog., gare départ, en

Provenance de la .Seine-loférieure et de Eure. Le livrable novembre trouve beau­

coup d’acheteurs de la Seine, de Seine-et- Oise, de l’Aisne et de l'Oise; on traite de 80 A 90 fr. gare départ.

Les poires à cidre se paient de 50 à 55 fr. les 1.000 kilog., gare départ. '

Dans l'Eure, on cote & l'hectolitre : h Damville, pommes & cidre, de 2,25 à 2.50 ; à Neubourg, pommes ù cidre, 3 fr.; poires, de 2,25 à 2,80.

En llle-et-W lainé, on cote : à la Guerche, cidre, de 32 à 85 fr. la barrique, pommes à cidre, de 45 à 48 fr: les 500 kilog. A Jauze, cidre, 30 fr. la barrique; pommes à cidre, 3 fr. 50. A Chùleauroux, cidre, 30 francs la barrique.

A Hédé, cidre, 30 fr. la barrique, pommes A cidre, 40 à 50 fr. le 500 kilog. A Com- bourg, cidre, 25 fr. la barrique, pommes ù cidre, de 40 ù 50 fr. les 500 kilog. A Fou- geray et à Montfort, cidre, de 25 à 30 fr. la barrique, pommes à cidre, de 50 A 60 fr. les 500 kitog.

T irage d e s ob liga tion s d e la v ille d e P a r is f S 6 9 .Le numéro 518.80! gagne 200.000 francs;

les numéros 12.J006 — 625.629 — 574.600 et 35.690 chacun 10.000 fr.

T irage d e s lio n s d e l ’B xn osition de 1 S S 9 .

Le n* 799.804 gagne 50.000 francs, 10 numéros sont remboursables A 1.000 francs e t 120 A 100 francs.

T irage d e s b o n s à lo ts d e P anam a.

Le n* 1.355.134 gagne 250.000 francs; le n” 393.580 gagne 100.000 francs; les nu­méros 500.804 et 1.496.276 Chacun 10 000 francs ; les n”* 1.381.250 et 1.446.763 chacun5.000 francs.

SENLISC o n se il m u n ie ip a l d e Sen lis*

Le Conseil municipal s’est réuni le jeudi 15 octobre courant, A huit heures et demie du soir, A l'hôtel de ville.

La délibération a porté principalement sur te projet de degrèvement des boissons hygiéniques.

M. le .Maire a annoncé au Conseil qu’il avait reçu de M. le Sous-Préfet de Sentis une lettre rappelant que le gouvernement allait demander au Sénat, dés la rentrée, la discussion du projet de réforme de l’impôt sur les boissoijs.

A propos de cette réforme, on sait que la Chambre a adopté, le 22 novembre 1895, une proposition de loi portant suppression complète des droits d ’octroi. De son côté, la Commission sénatoriale incline pour un dé­grèvement pai iiel. Dans l’un ou l’autre cas, il y aurait donc lieii de créer des ressources nouvelies.

M. le Sous Préfet avait jo in t A sa lettre un relevé Indiquant, pour la ville de Senlis, les conséquences llnanciéres des diverses combinaisons proposées.

M. le .Maire avait convoqué, pour étudier le projet du gouvernement, la commission précédemment chargée de la révision des tarifs de l’octroi.

Le rapporteur de la commission s’est atta­ché à faire ressortir les iriconvénients qui seraient la conséquence de cette réforme pour la ville de Senlis, au point do vue de l'aggravation qui pourrait en résulter pour les contribuables, qu'on devrait grever d 'autre part, afin de retrouver les ressources qui échapperaient, du fait de cette réforme, au budget de la ville.

Le rapporteur, M. Mouy, a donc conclu au maintien du sta tu 4/1(0.

A lu suite do cotte lecture du rapport, le Conseil a approuvé A l’unanimité les conclu­sions de riionorahle rapporteur.

— Une autre alTairo, inscrite à l'ordre du jour, concernant le nettoiement de la voie publique, a été renvoyée A la session de novembre, pour supplément d’étude.

Nous apprenons que par décision de M. le .Sous-Secrétaire d'Elal des Postes et des Télégraphes, ot sur la recommandation de M. Jules Gaillard, député, Al. Délaplace,

gardien du bureau de Senlis, a été nommé chargeur A Paris, gare d’Orléans.

Nous adressons au jedne et IntelUgeot employé qui ouvrait les boites de la ville avec tant de ponctualité, nos bien sincères félicitations. '

P ar ces temps affreux que nons subissons, on ne peut s’empêcher de plaindre avec le plus vif intérêt les malheureux trafeilleurs des champs, si nombreux encore eii èe mo­ment pour la récolte des betterave, et les semailles. Chaque jour, les p a u v ^ gens rentrent trempés d’eau glaciale, n 'ay in t qu’à grand’pefne faitune demi-journée de travail.

11 faut pourtant que le sol soit débarrassé A bref déiai des récoltes restantes, pour être ensuite travaillé et ensemencé; aussi quelle épreuve pour les ouvriers sagnant à peine de quoi vivre, et pour les cultivateurs défon­çant leurs terres avec leurs tomberaaux A demi chargés. Les attelages eux-méme^ sont exténués, et cela ne fait pour ainsi djre'qae commencer. ‘ ' '

Avec un temps aussi déplorable, ibs tra­vaux n’dvancent pas, e t si l'hiver survient de bonne heure, comme on le craint^ il y aura des pertes sensibles, dans les grandes exploitations surtout. Aussi les plaintes de tous sont justiûèes, et ces pluies incessantes ont Aussi pour conséquence de donner une récolte betteravière très insufflsammept ré­munératrice; ia betterave, qui n ’a' reçu aucun rayon de chaleur depuis le mois d'aoûi, ne fait pas de sucre; elle n 'a poussé que dans l'ean et ne peut rendre que de l'eau.

Certains ouvriers français se sont plaints que les ouvriers belges accaparent les tra­vaux des champs. Mais qui voudrait les

-remplacer en ces sombres journées qù ils alTrontent toutes les intempéries avec un stoïcisme, une indifférence dont bien peu de Français sont capables aujourd’hui? Les Belges ont ac(|ui8 de dures habitudes (je mi­sère et de privation que nous nous gardons bien de souhaiter A nos compatriotes. Aussi comment nos cultivateurs s'en tireraient-ils aujourd’hui, s’ils étaient privés de ces utiles auxiliairesTlisseraientohligés d’abandonner leur régime d'exploitation actuel, de renon­cer surtout aux cultures sarclées, les seules qui de nos jours sont A peu prés rémunéra­trices en année ordinaire.

Ayons donc la justice de reconnaître que l'agriculture frauçaise doit beaucodp aux ouvriers belges, que les travaux les plus lourds, les plus rebutants n’effraient pas, et plaignons de tout cœur «ces .braves gens, ainsi que nos laborienx cultivateurs, d'étre si éprouvés par cétte horrible saison d ’au­tomne.

La colonne du 2* hussards, qui avait été appelée à la grande revue de Châlons ven­dredi 9 courant, vient de ren trer jeudi matin à Senlis, en excellentes dispositions et en parfaite tenue. Son retour a été cordiale­ment accueilli.

Une proposition touchante est faite aux mères de famille françàises.

Toutes les petites filles qui naîtront en ce mois d’octobre porteraient le joli nomd'Ofya, en- souvenir du passage eu France de ia petite grande-duchesse de Russie.

Une dépêche qu'on vient de nous commu­niquer, nous annonce la mort arrivée ce matin à Malo-les-Bains-Dunkerque, de M. Génot, ancien préposé aux fourrages mili­taires, président de là Société des anciens militaires de Senlis, membre de la Société mutuelle des sapeurs- pompiers de Senlis,'

Les obsèques auront lieu mardi prochain, à Gharleville, sa ville natale.

Les nombreux amis que possédait A Senlis M. Génot, seront vivement affectés de cette mort imprévue.

L’Harmonie de l'Ecole libre des Frères se fora entendre sur la place de la Halle, le dimanche 18 octobre, à quatre heures du soir.

PROGRAUUE1. Livry, pas raJoublô................... Poui.bt.2. Valciiline de Milan................... M ullot.3. Marche Lorraine...................... Oannr.4 Souvenir de Corbeil, {aatSime,, HëmmbblA. 5. Le i7af, Diaaurka.......... Autray.

ETAT CIVIL DE S E N L ISdu 10 au 17 octobre 1896.

Naissances.10. Haine (Gabriel-Auguste), rue du Pults-

Tiphaine.11. Delporle(Eugène-Louis), ruedes Vignes.

Décès.10. Bourse! (Emile-Justin), 5 ans 5 mois,

rue’de Meaux.11. M™* Dùverger (M arie -Ju lie -C œ lina),

' épouse de M. Drieux,8l ans 6 mois,rue des Vétérans.

11. Rubberecht (Louis-Henri-Joseph), cor­donnier, 60 ans 5 mois, rue du Fau- bourg-Sainl-Marlin.

Mariages.(Néant).

Publications de Mariages.11. H. Hutip (Alfred), ouvrier de forges, de­

meurant à Creil et précédemment à Sentis, et mademoiselle Caoi (Louise), sans profession, A Crell.

11. H. Tuille^(Léona^d), tourneur sur por­celaine, demeurant A Sarron (Oise), et précédemment à Sentis, et mademoi- selle Desmarest (Uarie-Phllom éne-

'• Joséphine), sans profession, demeu- ran t A Sarron (Oise).

11. U. Benolst (Joseph), ouvrier maçon, demeurant a Senlis, et M"* Leblond

H(Célio^, domestique, épouse divorcée de U. Oretz, demeurant A Paris.

L e L ivre d ’o r d e s É coles*Lorsque des actes de probité ou de courage

sont accomplis par les élèves des écoles, mention en est faite dans les bulletins dé­partementaux de l'instruction publique, et parfois la presse locale les porte A la con­naissance de ses lecteurs. Cette publicité est sans doute excellente; elle ne sudt pas. Bientôt, en effet, le souvenir de ces bonnes actions s'affaiblit et disparaît. C'est fort dommage.

H n'y a pas, en effet, de meilleure leçon de morale A foire, que de garder vivants dans les classes, non seulement les exemples d’in l^ rité , de hardiesse et de fermeté, mais aussi ceux qui naissent des sentiments de générosité et de bonne confraiernilé.

L'enfant qui, tout une année, se fait le

Srotecteur d’un camarade plus jeune, m érite 'être pris pour un modèle. Celui qui, un jour de pluie, quitte spontanément sa, route

et l'allonge sensiblement pour abriter de son parapluie ou de son manteau le cama­rade moins bien partagé, a droit A nos féli­citations.

Dans cet ordre d’idées, chaque maître peut relater un certain nombre de faits, en évi­tant de tomber dans ia banalité.

L’inspecteur Bourganeuf a eu l'idée de généraliser, les f Livres d’or > dans les écoles de l'arrondissement. Il fait consigner sur un papier spécial les dévouement méritoires.

Un extrait de ce cahier, correspondant à l'année scolaire en cours, reste amcbé dans la salle déclassé.

Une lecture A haute voix en est faite dans l’école, devant le maire e t les délégués can­tonaux de la localité, invités à cet effet, le dernier jour de classe de l’année, ou le jour de la distribdtion des prix dans les com­munes qui ont une distribution. EnÛn, cha­que élève reçoit, s'il y a lien, et pour ce qui le concerne, un extrait du Livre d’or, signé de l’instituteur e t du maire de la commune.

C’est une idée excellente qu'on regrette de ne pas avoir appliqué chez nous.

Il a été perdu hier vendredi, A Senlis, un porte-monnaie contenant 80 francs. Prière à ia personne qui l’aurait trouvé <)e le déposer au Commissariat de police.

Cette somme était destinée au paiement d 'un loyer, et la perte met dans la peine et dans le pins grand embarras la personne fort peu aisée qui l’a perdue.

C hem in d e fep du IVord.La Compagnie du chemin de fer du Nord,

à l’occasion de la Fête de la Toussaint, vient de prendre les dispositions suivantes :

A Sous réserve de l’observation ci-après, les eoupONS db r e to u r des billets d'aller et retour individuels (tarif spécial G. V. n* 2) délivrés A partir du vendredi 30 octobre inclus seront valables jusqu’au vendredi 6 novembre inclusivement.

Observations : Ces billëts conserveront la durée de validité déterminée par le tarif précité, lorsque, normalement, elle expirera après le 6 novembre.

B Les billets collectifs de fam ille pendant les vacances (tarifs G. V. n® 2 bis) présentant des réductions de 15 A 45 */, sur les prix de deux billets simples seront mis en distribu­tion à cette date et auront la même durée de validité que les billots d’aller et retour indi­viduels désignés ci-dessus, c’est-àrdire que les coupons de retour des billets de celte catégorie délivrés pendant la période du vendredi 30 octobre au jeudi 5 novembre inclusivement, sont valables jusqu’au ven­dredi 6 novembre inclus.

Les demandes de ces billets doivent être faites aux gares deux jours au moins avant celui du départ.

O uverture d’une Clinique denta ire ^ n tu lte

Ayant agencé déBnitivement, avec les derniers perfectionnements comme outil­lage, mon Cabinet de Senlis, j ’ai i’hooneur de prévenir ma Clientèle que je viens d'ou­vrir une Clinique dentaire gratuite, où les personnes peu fortunées trouveront sans payer tous les soins nécessaires à leur sou-

Consultations les Mardi et Vendredi de chaque semaine, de neuf heures A quatre heures du soir, chez M°>* veuve Barbier, 38, rue du ChAlel, à Senlis.

« A. BUDIN, Chirurgien-Dentiste,

A Chantilly, les Mercredi e t Samedi.

M* LOBBÉ» 9, place de la Halle, Senlis, informe le public qu'il est déposi­taire peur l’arrondissement de Senlis d’un appareil & gaz l’A o é iv lèn e , garanti inexplosible; 11 le tient à la disposition des personnes qui voudront en faire l’essai.

Il est aussi le seul dépositaire du B eo A uer.

Renforcez tons vos potages avec qnélques gouttes de Élaggl en flacons.

A la re h é d e B enlis.DU HARDI 13 OCTOBRE 4896.

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Prix do Pain do |B1*b«, . . 0,80 le var.lO a a S l OQt. iBia-blana 0 25 - { Id.

Farina : taa 100kilog.,S6fr.76. — S au variation.

FAITS LOCAUXB eU e-E glise.

Par arrêté préfectoral du 14 octobre, les électeurs de Belle-Eglise sont convoqués

Sour le dimanche 8 novembre, A l'effet 'élire un conseiller municipal, en rempla­cement de U. de R ib e s ,..........

Chantilly*On annonce que la reine de Portugal, qui

doit assister A Vienne au mariage de son frère, le duc d’Orléans, est attendue A Paris, le 22 octobre.

Trois jours plus tard, la jeune souveraine se rendra A Chantilly, chez son grand-oncle, le duc d'Aumale, où elle restera jusqu'au 3 novembre.

Le m arta^c du duc d’Orléans.On avait annoncé qu’un très grand nombre

de personnages français seraient invités A se rendre A Vienne pour assister au mariage du duc d’Orléans et de l’archiduchesse Marie- Dorothëe.

L’empereur François-Joseph a décidé, au contraire, que les invitations seraient faites en nombre très restreint, et que seules les personnes de l’intimité du duc d ’Orléans se­raient — outre les membres de la famille d ’Orléans — admises A la cérémonie du châ­teau de Schœnbrunn.

Le ducd 'O rléansaprié le duc de Chartres, son onclè, et le duc d’Aûmale, son grand- oncle, qui ont accepté, de vouloir bien l'as­sister comme témoins.

Courses du jeu d i i 5 octobre.La première journée de la réunion d’an-

tomne A Chantilly a bénéficié d’un temps supportable : il faisait gris, humide et froid, mais il ne pleuvait pas. Il y avait cependant fort peu de monde ; cela tient, il faut croire, au découragement des parieurs, trompés par tant de résultats imprévus.

Prix du Connétable. — 3 ans et au-dessus,5.000 francs, 4.200 mètres. — I*', Jouven­celle, 8/1, à H- Dervillé (b(>on); 2% Gou­dron, 4/6 (Dodd); 3*, Le Négligent, 8/1 (Léohardt)..

Prix des Réservoirs. — 2 Ans et au-dessus,4.000 francs, 1.400 mètres; — 1*', Pédale 4/1, à M. Marghiloman (French); 2*, Lon- gueval, 6/1 (Biidgeland); 3*. Quêteuse, 8/1 (Weaiherdon).

P rix des Tribunes. — Handicap, 3 ans,6.000 francs, 2.200 mètres. — 1'*, Eldorado, 8/1, A M. Albert Menier (E. W atkins); 2*, Amie, 7/1 (Barlen); 3*, Falaise, 14/1 (Voiler).

Prix de la Foret. — 2 ans et au-dessus,20.000 francs, 1.400 mètres. — 1” , Castel- neau, 4/1, A M. de Saint-Alary (Bridgeland); 2*, Atys, 12/1 (J. Watkins) ; 3 ', Beato, 3/1 (E. Watkins).

Prix de Pontarmé. — 3 ans et au-dessus,4.000 francs, 2.200 mètres. — 1«% Sinha, 5/1, à M. de La Charme (Ch. Georges); 2% Paon, 8/1 (R. Williams); 3*, Atlas, 4/1 (Ellif).

Prtx de Senlis. — 4 ans et au-dessus,8.000 francs, 3.000 mètres. — 1*% Dinette, 5/1, A M. Deschamps (Dood); 2*, Blandy, 6/1 (French); 3% Mamiano, 5/4 (Barlen).

Pronostics pour demain dimanche,48 octobxe.

Prix de Mortefontaine, 4.000 fr., 2.200 m. — Callislhénes, gagnant; Navire et Patriote, placés.

Prix d'Hallatte, 4.000 fr., 1.400 m. — La Sulamite, gagnante; Frechède et Quêteuse, placés.

Prix du Petit-Couvert, 6.000 fr., 1.000 m.America, gagnante; Idole et Brunehilde,

Prtx de la Salamandre, 10.000 fr., 1.400 m. — Valparaiso, gagnant; HAlez-Vous et Edouard 111, placés.

Handicap Limité, 20.000 fr., 2.400 m. -r- Ecrevisse, gagnante; Beaupré et Frascati, placés.

Prix de La Table, 10.000 Tr., 3.000 m Colombo, gagnant ; Brùle-Toul et KarasJock placés. Arcuiouc.

H. L Badin, chirurgien-deollste à Chan. lilly et Senlis, nous prie d'informer sa cIIqq. tèle qu’il n ’a absolument rien de comniDn avee le sieqr Louis,Buüiu, de Creil, qm vient d 'étre condamné A 16 fr. d ’amends pour exercice illégal de l'art dentaire.

CireH-lea-Mello*H. CoDBtaiilin Vicai-i, chef de cabinet dn

préfet du Loi, est nommé sous-préfet de Bagnères-de-fiigorre.

Le nouveau sous-préfet était précédem. ment, en 1888, chef de cabinet de H. Jules Dufresnp, alors préfet de l’Oise. Son pèm H. Vicart, est mort dernièrement à Ciresl les-Hello.

Crell.CONSEIL MUNICIPAL

Séance du 9 octobre 4896.Le Conseil a statué ainsi que suit sur les

questions soumises A ses délibérations..1* Suppression des drôils sur les boissoni

hygiéniqueé : iLe Conseil propose de supprimer complète,

ment les droits sur les cidres, les bières et de diminuer les droits sur (es vins’ actuelle- ' ment A1 fr. 20 l'iiéétolitre pour les ramener A 0 fr. 20. Et pour co.mponsér ces dégrève* ments, il est d’avis d importer l’alcool A 22 fr. 50 l’hectolitre au lieu de 9 fr., taxe actuelle, et de frapper d 'un droit sj^cialde 4 fr. 50 pour cent les droits payés A la régie

§ar les/marchands de vins en gros e t tes ébitants.2* Incurables Dticancel et Josiens ; Ducancel ser^placé dans un établissement

spécial. Les frais de pension seront supportés par tiers par Creil, Uaudivillers et le dépar­tement. Le Conseil vote A cet effet uiie somme annuelle de 140 fr.

H en est de même pour l'incurable Josiens, dont les frais de pension seront payés par Creil, Nogenl-Ies-Vientes e t le département.

3* Comptes de la fête communale :Les recettes s'élèvent A ... 8 .116fr. 10Les dépenses A................... 7 .696fr.70Il en résulte un excédent

de recettes d e i 1 9 f r .40Dans les dépenses Qgure une somme de

462 fr. 50, produit dé la vente des billets d'entrée à fa tombola gratuite, laquelle somme revenait au Bureau dé bienfaisance.

4* Comptes du Concours agricole ; 'Les comptes n'ont pu être arrêtés par la

commission qui, convoquée deux fois, ne s’est pas trouvée en nombre.

5* Enfant Dÿveux, aveugle :Le Conseil vole 150 fr. par an pour le

placement de l'enfant Daveux (André). A l'Ecole Braille.

6* Règlement général du cimetière :Le Conseil approuve le règlement qui lut

est soumis.7* En comité secret, le Conseil donne un

avis favorable A diverses demandes de sou­tiens de famille.

1 nommé Gordier (Grégoire), Agé de is, condamné pour aéllt de chasse ,en

Un48 ans, ................ pvui uun* «.uosao «u1895, se trouve débiteur envers l'E tal d'ùne somme de 81 fr. 10. Ayant négligé de se libérer, il a été, mardi dernier, envoyé ponr une période de vingt jours A la maison d'ar- rôt de Senlis, eu vertu d 'on extrait de juge­ment portant contrainte par corps.

Glaignes*Equipage d eM .d e Chéxelles.

Depuis ia réouverture des chasses à courre, jamais il n ’avait^élé conslaté une pareille afOuence à celle qui se trouvait réunie jeudi au Puits-du-Roi, où l’équipage de Cbézelles faisait sa cinquième sortie.

Le laisser-courre a commencé exactement à midi et demi. L’équipage et la meute ont donné dans une barde de cerfs. Ceux-ci, bieniôt poursuivis, vont jusqu’A l’entreilla- gement du Poni-de-l'Auge et franchissent i'ontreillagement au carrefour d'Hébô, où un dix-cors se débarde.

Il est mis bas par les chiens au carrefour des Veneurs, après une course mouvementée.

Les honneurs du pied ont été faits A M‘** Porgès.-

Elaient présents : MM. le comte e t le vi­comte de Chézelles, le comte de Bertbier, maîtres d’équipage; H. et U»* d’Orsetti, M°* des Roys, M. de la Motte, H. de' Mous­sue, comte André de Ganay, comte Le Ua- rois, M“" Saisset-Schneider et son fils, MM. Paul et Louis de Royer, M"** de Royer, M<n* Porgès, M. Porgés flls, le lieutenant Fournier-Sarlovèze, le commandant Palal et M"* Palat,'M . Pépin le Halleur, M. du Lac flls, M. et M”* Debruxelles, H. Léman, gé- nénéral Cabrié, colonel Pau, lieutenant de de Sainte-Claire, comte de Seroux, général des Roys, comtesse du ÛhAtel, comte du Püget, duchesse de la Rochefoucauld, M«* du Lac, MM. Moreau de Coyoi père et Ois.

Amazones : Comtesse de Beauregard, M>'* des Roys, comtesse Maurice Pillet-Will, M“* Porgés, etc.

OQUvieiuc*M. le Préfet vient d’accepter la démission

de M. Mellô (Arthus), de ses fonctions de conseiller municipal de la commune de Gouvieux.

mdi'iiiniiifo par l’émicllement dos roches dl- rei'lcinonl soiiniisos à l'action des evplosirs.

i’iiiit soudain, un l)loc hascnia sur l’évide- monl proiiiiil par lu protuicro m ine ol fit une cliiilo de (leux ccnls picib ihns le lit du torrent. Alors lo factice ôipiilibro se rompit, les musses glissèrent les «nos sur les auties, et, avec un bruit formidable <|iii se mêla aux premiers battements des échos de l’explosion, culbutèrent dans rabiino.

Le ciel .s'obscurcit, loulo l'eau du lorrenl pulvérisée par loohocmonta jus(|u’uux cimes granitiques (|ui enserraient la gorge, et re­tomba en pluie avec des débris do rochers, des nuées do cailloux, des poussières sutfo- cantes. RieiitOl le sol fut couvei l d 'une boue épaisse et noire (jiio des (races de iiiélinite zôbnNontdo tiiamonls jaumllres...

Puis les pierres lombèront moins drues, la fumée se dissipa, et la (rouée parut nette et rectiligno, baignée A plein par la lumière d'un soleil radieux, dègagennl tout le cours supérieur du torrent (les Villardscl la triple cliiiinc de montagnes dominée, A perle do vue, par Iji nappe miroitante d’un glacier.

Lor-'^que le iioiitonaiit IMiilippe sentit sous ses pas les premiers frémissements 4lu sol, il avait encore une Ireiitaino de mètres à par­courir avant do gagner lo refuge. 11 précipita sa course, serrant son doux fardeau contre sa poilririo haletante, tdcliant le plus pos­sible de faire à la jeune fille un rempart do son (iropre corps.

Vains elîoJts, «n soulllo rasant l'atteignit par derrière et une grêle do pierres s'abattit autour de lui. Il ressentit au côté gauctie de la tête une vive douleur, ses tempes bour­donnèrent, le sang elDiia A son cerveau, il trébucha et oral avec une inexprimable an­goisse qu'il allait tomber A terre. Alors sa

v o lo n té s ’in s u rg e a , se s m u sc le s se r a id i r e n t d é s e s p é ré m e n t e t , g rô ce à l ’é la n d e s a co u rse , il a t te ig n i t le re fu g e .

— .Mon D ie u ! in u rm u ra - t - i l e n s’a p p u y a n t d e s d eu x é p a u le s , A l’a n g le d e la c a se m a te , n 'ê le s -v o u s p a s b le s sé e , m a d e m o is e lle M ar­g u e r i t e ?

L a j (ine f ille n o se r e n d a i t p a s u n comptQ b ie n e x a c t d e ce q u i v o u a i t d o so p a s s e r , m o is e lle c o m p re n a it c e p e n d a n tq u e P h i l ip p e l 'a v a i t a r r a c h é e A u n e m o r t c e r ta in e , e t u n e im m e n s e re c o n n a is s a n c e , u n e jo ie in f in ie r a y o n n a ie n t d a n s se.s yeux .

N on . f it-e lle s a n s d é ta c l ie r s e s d e u x m a in s r e jo in te s d e r r iè r e la tô tc d u je u n e lio m m c , .son b e a u v is a g e e m p o u rp ré to u t p r é s d u s ie n , n o n ! . . . V o u s m 'a v e z s a u v é e ! . . .

— D ieu s o it b é n i I .. .— N ous le re m e rc io n s e n s e m b le ! . . . M ais

v o u s , v o u s. P h i l ip p e , q u i p o u v iez m o u r i r e n v e n a n t A m o n se c o u rs , c o m m e n t re c o n n a i- t r a i - je ja m a is ? .. .

— U n e s e u le p a ro le d e v o u s m e p a ie r a m il le fois d e m a p e in e .

— M es p a ïo le s o n t- e l le s d o n c ta n t d e p r ix ?

— O u i. C’e s t la v ie ou la m o r t I .. .~ M on D ie u ! . . . d i t -e l le , in c l in a n t d a v a n ­

ta g e sa b lo n d e lè to e t f e rm a n t se s g r a n d s yeu x é b lo u is p a r u n e c la r té in té r io u re .

— .le v o u s a im e I . . . m u rm u ra P h i l ip p e , si b a s q u 'o llo l 'e n te n d i t A p e in e .

— J e v o u s a im e ! . . . r é p é ta - t -o i lo to u te co n fu se e t p lu s b a s e n c o re .

E t i ls d e m e u r è r e n t a u x b ra s l 'u n d e l ’a u l r e , lav i.s , e x ta s ié s , o u b l ie u x d e l 'e x té ­r i e u r , n o p e rc e v a n t r i e n d u c a tac ly sm e effro y ab le q u i b o u le v e r s a i t lu n a tu r e a u to u r d 'e u x . . .

M adam e do Prabort. au co n tra ire , av a it

été durement éprouvée pur tant e t de si vio­lentes émotions.

A défaut du Philippe, elle avait accablé de scs faiblesses et do ses défaillance lo pauvre capitaine llaiillet qui ne savait trop com­ment se tirer de l’épreuve. Maugréant A mi- voix contre les femmes trop sensibles qui empêchent les gens de jouir d’un spectacle rare et intéressant, il avait assis la chère dame sur une escabelle qui se trouvait là par hasard, et n'osant la quitter, il lui tenait les deux mains.

— Je vous jure, chère madame, ne ces- sall-il de l'êpèter, que tout est fini... qu’il n'y a plus de danger. LA, revenez à , vous... Que diable, il faut se faire une raison !

Mais les exhortations de Barillet demeu­raient ineflicaces et le malheureux perdait assurément son temps e t son éloquence.

Au dehoi's, les derniers effets de ^explô-^ sion se produisaient sous forme de légères pierrailles qui tombaient d’instant en ins­tant, venues de très loin ; l'Acre odeur de ta poudre, colle {dus pénétrante do la méliiiite, envahissaient le chantier.

Les soldats triomphants poussaient des. vivats et quittaiont en foulo leur abri, avides (le voir de pr ès comment s’étalent comportés les fourneaux auxquels ils avaient plus spé­cialement travaillé. Et ils poussaient en courant mille exclamations arrachées par la puissance do l’explosion; losol était couvert d’énormes quartiers de roc; un bloc, mesu­rant plus do dix mètres cubes, avait été pro­jeté jusitu'auprés du refuge des sergents I Et ceux-ci avaient un mal inouï pour empê­cher leurs hommes enthousiasmés de se pré­cipiter vers la trouée, cruigoanl avec juste raison qu'un fourneau incoDiplélement parti ne Tint A détoner de nouveau.

Cependant Marguerite sortait de l’extase radieuse qui les avait saisis, Fhilippe et elle, li l’aveu murmuré de leur amour. La jeune fille desserra son inconsciente étreinte, et se dégagea toute rose, jetant autour d’elle un regard rapide et craintif.

Soudain ello eut-un cri de terreur. Le corps de Philippe, qu’elle ne soutenait plus, glissa dans l'angle où il était appuyé et comme une masse inanimée se renversa sur le sol.

— Mon Dieu! cria éperdûment la jeune fille. Il est blessé, mort peut-être I... A moi I au secours I...

A ses gémissements. Barillet quitta madame de Prnbert et accourut; des soldats se pré­cipitèrent. Et dans le chantier la triste nou­velle so répandit, éteignant toute joie, a rrê­tant tout élan :

— J.e lieutenant est blessé!...Celui qui pénétra le premier sous le refuge,

so faufilant adroitement au milieu des groupes, ce ftit Martineau, l’ordonnance du jeune oflicier, celui qui, par la perle de l’ex- ploseur électrique, était indirectement cause oe ce qui venait d'arriver.

Sa longue ligure glabre était toute boule­versée; ses petits yeux percés en vrille, vifs et intelligents, s'effaraient sous les paupières battantes et ses grands bras faisaient des gestes navrés.

— Laissez-moi faire, je vous prie, made­moiselle, je suis fort I...

IL prit son lieutenant dans ses bras et, aveo d’infinies précautions, il le porta hors de l’abri, au grand air, au grand soleil.

— Allons, les autres!... dit-il à ses cama­rades, vos vestes et vos blouses, en amas, là, au pied du rocher...

*£n un Instant, des monceaux d’habits

prestement dépouillés firent un lit épais et moelleux à l’endroit indiqué ; puis Martineau déposa le lieutenant sur cette couche impro­visée, la tète e t le buste légèrement relevés.

Le visage de Piiilippe^lait très pAle, mais ses traits immobiles conservaient une ex-

de contentement indicible, de joie

Marguerite avait suivi Martineau pas à pas, et, agenouillée près du lieutenant, elle l’appelait faiblement :

— Monsieur DormellesI... Philippe!... Répondez-moi I... Mon Dieu !... Mon Dieu I . .. faites que je oe sois pas cause de sa mort I

Aurélien de Prabert, les lèvres plissées que ses dents mordaient rageusement, le monocle A l’œil, contemplait la scène sans mot dire.

L'oncle Daniel se glissa près de lui et le touchant au coude :

— Eh bien? interrogea-t-il A voix basse.Aurélien haussa les épaules.— Coup manqué, répondit-il. La place

était prise par ce beau militaire qui s offre des pâmoisons de jolie femme. Tout tourne A son profil ; je sème, il récolte.

— Peut-être mort?— Bahl nous n’aurons pascettechance...

Mais regarde donc comme ma cousine a la douleur démonstrative !... Pour un père on un mari elle ne s’afficherait pas davantage, parole d ’honneur!

— H um l... grommela l’oncle Daniel, branlant sa tête ridée, un éclair féroce dans ses yeux gris. Faudra voir I...

Martineau avait vite déclhivert q^uelle était la cause de l’évanouissement du lieutenant Dormelles : une plaie béante do cinq A six centimètres de longueur, jusqu’à l’ossature profonde, au-desiai et oo peu en «trière de

l ’oreille gauche, proifiiite assurément par l'arête coupanle d’un éclat de granit. Celte plaie saignait abondamment. Une artère se­condaire avait été tranchée. Le sang coulait en un filet continu, très clair et très fluide, qui pénétrait sous le collet do dulman.

~ Bon 1 n t Martineau, — et une grimace de sa face osseuse traduisit une intense sa­tisfaction intérieure. — Ça va bien.

Il reprit, la voix adoucie, pour Mai^uerile

— Voyez-vous, mademoiselle, il faut vous rassurer. Ce ne sera rien, je vous jure!... Beaucoupde sang perdu et puis, dame I vous comprenez... l’émotion l...

— Il vit? ...— Oui, oui, oui I... cria Martineau. Il ne

m anquerait plus que ça que notre lieulenàut fût tué un pareil jour de victoire !... Ou nerf, les gars!... Vous allez voir! Vous allez v o ir!... La cruche à l’eau, pas gym­nastique! La boite de pharmacie, pas de course I... Trottez sec !...

Et, pendant que la jeune fllle, renaissant: A l’espérance, joignant les mains, une prière aox lèvres, Martineau se multipliait, — très ému, très surexcité au fond, — mais calme et superbe de sang-froid, en apparence. Il commandait avec une autorité que tout le monde acceptait, les sergents les premiers. Vite il fut en possession des objets qu'il avait demandés.

(A suivre.)

En soirée chez un pépiniériste i— Ravissante.cettejeuneûllelsabouche,

une cerise ; ses joues, deux pommes d'api...— Oui, mais elle fait un peu trop sa

poire I

Page 3: isbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_10_18_MRC.pdf · libéralité de l^mpereur Nicoles II. Le répertitioD va être opérée sens délei et, pour bien marquer l’origine

S?'

Pontpolnt*Dans la lo lrôeda 41 coarant, ooe scène

de ménage très violente avait lieu chez les èpoui Ringard. Après une altercation, le mari frappa sa femme et ta traîna, par les cbevenz, jnsqnc dans la rue où elle.resta sans connaissance. Qes voisins cotnpaiis- saùta ViSEènt la rùnimer et l 'aider h se met­tre au lit. Quant & Ringard, dont la réputa­tion était déjà fort compromise par deux coiiaiimnitions précédentes et par les mau­vais traitements qu'il a fait subir & sa jeune femme depuis deux ans. Il s'était éclipsé et n e rentra que fort tard coucher dans son grenier.

Prëcy-auF-Oise.Les électeurs de Précy sont convoqués

our le dimanche 8 novembre 4896. à l’effet le procéder & l'élection de trois conseillers

municipaux, en remplacement de HH. Pé- conrt, oémissionnaire, et Quentier et Levaire, décédés.

8ain tin «s. >A l’auteur de l’ùne des plus utiles inven­

tions dont l’bumabité puisse se montrer re­connaissante, à Sauria, qui trouva les allu­mettes, on va dresser une statue 4 Saint- Lothain, dans le Jura.

Un comité a été formé, dont le président est le dpçteur Pactet. conseiller général, et qui. compte parmi ses membres la représen­tation du département.

V U le n e u v e - s u r - V e r b e p l e .Un nommé Vigneron, charretier à Bras­

seuse. se trouvait, dimanche dernier, en complet état d'ivresse, dans une ruelle, der­rière Villeneuve. Au passage de trois jeunes filles en promenade, il se mit & n u devant elles, en leur adressant des expressions fort indécenids.

Plainte a été portée contre ce triste sire, qui a ainsi été l’ohjet de procès-verbaux pour outrage public a la pudeur et ivresse.

Le casier judiciaire de cet individu est déjà enrichi de trois condamnations, ce qui ne le rend pas plus recommandable.

E T A ' i ; _ c m LBelsE.

3* trim s tre .Naistawet. — 20 Jaillet : Goartin. Françoii,

mort-né. ~ 22 : Ctunat, Mareolfe-Yvonne. — 10 août : Laeome, Merie. — 1 : Varney, Margue- rite-Victorine. — 8 aHptembre : Delignj, Yvonoe- H^eieine. — 0 : Moêqnet, Loniae-Amélie.

Dieis, — 16 septembre : Deamedt, Antoine. 69 ans. • ’

Publietttion» de Mariaget. 5-12 jnitlet : Oarjr, Loeien-Antoine, et Aibenqne, Amandine- Roralle.

2S-30 août : Jonve, Marie-Clément Odilon, et Himier, Loniae.

w août 0 aeptembre : Briaaet, Alphonse-La- eisn, et Bontemps, Lonise-Bogénie.

30 août tt septembre : Clabaot, Aehille, et GMmbert, Engénie-Antoinette.

27 septembre 8 octobre t Bérf, Célestin, et Poirée, Léontine-Amélie.

Mariages. — Clabant, Achille, et Qrimbert Eogénie-Antoinette.

Jonve, Marie-Olément-Odilon, et Magnier, Loniae.

Boissy-Fipesnoy.S* trimeslre.

Naiuaneet. — 22 août : Vigneron, Aldde- Aristide,. — 4 septembre : lloatemM, Alphonse- Engène. — 16 : Èahn, Yvonné-Zoe.

Dieii. — 16jnillet : Thomas, Conise-Méianie- Eléonie. venve Dhnlcqne, eontnridre, 57 ans. — 22 : Lefévre, Lonis-Franqois, dit Victor, manon- vrier, 70 ans. — 16 septembre i Bshn, Denise- Zoé, venve Richard, sans profession, 76 ans.

Mariages. 12 septembre : Brisset, Alphonse- Lncien, cnltivateer, 23 ans, manonvrier i Bets pise), et Bontemps, Loniae Eugénie, sans pro- nssion, 21 ans, é Boiisj-Fresnoy.

I 14: Conlon, Léen-Angatte, msçon, 25 ans,I et Babin, Eugénie-Maivina, domestique, 20 ans,I tons deux de BoiMj-Fresnoj.

15 : Lon^, Louis Vietor-Eagdne. cnltivatenr, 80 ans, et Thnes, Angustine-Adélaïde-Victoire, marchande de bois, 23 ans, tons dent de Boissy- Fresnoy.

Puélieattofis de Mariages. — 23-30 août: Clabaut, Achille, charretier, ^ ans, de Boiuy, et Qrimbert, Engénie-Antoinette, contnrière, 22ans, de Macqnelines, commnne de Bets (Oise).

80 août 6 septembre : Brisset-Bontemps, Con- I lon-BsUn, Lonry-Thnes.

CreU.3 au 40 octobre.

Naistanees. — 6 octobre : Schwingl, Mariai j Pauline. — 6 : Fayard, Oeorgette-Jnlienne- I Berthe.

Publications de Mariages. — Entre M. Hutin, I Alfred, ouvrier de forges, et Mademoiselle Carré. I Louise, sans profession, tons deux domiciliés à I Creil,

Entre M. Labbé, Eugéne-Constant-Marie, on- I vrier mécantden, et Mademoiielle Dérusae, Vir- I ginie, domestique, tous denx domiciliés à Creil.I Entre M. Ohockaert, Adolphe-Joseph, manon- I vrier, et Mademoi^lle Nonnry, Jalietté-Engénie, I couturière, domiciliés à Greil.I Boire M. Mousse, Albert-Léopold, ontillenr, I et Mademoiselle Bossa, Marie-Louise, eoutn- 1 Hère, tons deux domiciliés i Greil.

Mariages. — 3 octobre : M. Vallette, Angnate- I Alesandre, et Mademoiselle Lemutre, Geline- I UoDorine, cuisinière, tons deux demeurant à I Cr il.

7 : M, Jeunet, Léon-Jnles. ouvrier d’usine, et I Mademoiselle Leclero, Mane, journalière, tons I deux demeurant à Greil.

7 : M. Vittoi, Désiré-Jnles, cocher, et Made- I tuoiaelle JanneL Engénie-Albertine, journalière, I tons denx denienrant à Creil.

Dicis. — 4 octobre : Loiael, Alphonse-Désiré, 1 67 ans. — 9 : Vanry, Glarisse, venve Lévèqne, 1 65 ans.

C r é p j r .4** a* 49 octobre.

iValMOfseM. —8 octobre: Hnrdsbonrq, Lucien- Henri, Mermont. — 7 : Beloy, Robert, chemin des Coquetiers. — 7 : Vincent, Snxanne-Jnliette, avenne BeaaséJour. 8 : Gontart Maroean- Louis, Qeresmea. — 13 : Darnsselle, Oeorgette, place du Paon.

Dicis. 3 octobre : Bonrdinot, Amande- Marte, 8 ans, Qeresmes. — 7 : Berthond, PU- lippe, 2 mois, me de Paris. — 9 : Gailliot, Angnste-Stanislas, 74 * s , rue de Soissons. — 14 : Trolart, Vietor-Hyamnthe, 66 nus, me de Paris.

Publications de Mariages. —- 4 octobre : Entra Collart, Marie-Hippelyte-Jean-Diendonné, cba^ntier A Somme-Snippe (Marne), et Made- moisielle Bonlée, Maria, brodeuse A drépy.

P ont-Salate-lU axen ce.Jfoti de Septembre.

Naiuanees. — 1*' ssptembre : Dorteux, Oa- wald Alesandre, me Neuve. — 28 ; Debry, Marcel André, faubourg du Nord.

Dicis. — 8 septembre : Dplaeonrt, Oabriel- Albert, 2 ans, roe Nenve. — 9 : Soualle, Alfred- Jean-Baptiste, 66 ans. propriélaire. rue N iive — 12 : Ddlapierre, Fredério. 74 ans. uiaribioi, domicilié A Pont l’Bvêqne (Oise). — 29 : Seguin, Lonis-Napotéon, 15 ans, ouvrier d'usine, A Pont.

Publications de Mariages. — 6 septembre : Mi Caillans.Loui--Emile, 80aas, carreleur à Pont, et mademoiselle Viot. Aline, 19 ana, couturière, demenrant A Bulles (Oiae).

6 : M. Menneyaon, Alt^rt-Alfred, 32 ans, no­taire A Verberio (Oiae), et mademoiselle Rolland, Jeanne-Cécile-Marie, 20 ans, sans profeaaion. A Pont.

6 : M. Richard, Henri Théophile.Edmond, 32 ans, licencié en droit. A Pont, et mademoiselle Vallée, Louise-Alexandrine-Margnerite, 23 ans, sans profession, A Qrand Fresnoy (Oiae).

6 : M. Rogeret, Georges- Edmond, 23 ans, char­pentier, A Pont, et mademoiselle Soupault, Mar- guerite-Anathalie, 21 ans, sans profession, A Senlis.

6 : M. Lemoine, Jnles-Gharlea, 23uns, ouvrier d’usine, et mademoiselle Parage, Marie-Louise, 24 ana, manonvrière, A Pont.

20 : M. Houiaoit, Oéorges- Louis, 38 ans, ren­tier A Pont, et madame Delorme, Marie-Aline, 41 aos, sans profession, A Pont.

^ : M. 'Temps, Henri-Benjamin, 26 ans, on- vrier d’usine, domicilié aux Ageux, et mademoi­selle Meunier, Loniae-Zoé, 22 ans, manonvrière, demeurant A Pont.

Mariages. — M. Levert, Houeré-Athanase, 24 ans, employé au Nord, domicilié A Anvera- sur-Oise(Seiae-et-Oiie),etmademoiselle Oranjon, Georgelte-Batelle, 19 ans, sans profession, de­meurant A Pont.

26 : M. Lemoine, Joies Charles, 23 ans, ou­vrier d’naine, et mademoiselle Parage, Marie- Louise. 24 ans, manonvrière, tous denx demeu­rant A Pont.

1 : M. Mennesson, Albert-Alfred, 82 ans, no­taire A Verberie. et mademoiselle Rolland, Jeanne. Céoile-Marie, 20 ans, sans profeasion, demeurant A Pont.

SiVOH DES PRINGES DU GODGOLe piQS parfamé des savons de loilette.

3 grands prix, 20 médailles d’or.

CHRONIQUE AGRICOLEL a production chevaline

eu France.H. de Plazen, directeur des haras, vient

de publier le relevé officiel de l'état actuel de la production de l’espèce chevaline en France.

Ce relevé constate deux faits importants et en apparence contradictoires.

D’une part, les exportations diminuent,s importations augmentent.D'autre part, le nombre des élèves aug­

mente également.Il est fort heureux que l’élevage n'ait pas

souffert de cette situation à l’égard de l’élran- ger, mais il est à craindre qu'en se prolon­geant cette situation n'aboutisse à une dimi­nution de l’élevage.

Ce sont les importations d’Amérique qui jouent le principal rôle dans les importations de chevaux. Les beaux percherons achetés au poids de l’or, pendant les douze dernières années par les Américains, nous envoient aujourd'hui des milliers de descendants, qui arrivent sur nos marchés et sont vendus & des prix très lucratifs pour les vendeurs, mais très fâcheux pour les éleveurs français. La concurrence de la Russie concourt avec celle des Etats-Unis à nous battre sur notre mar­ché.

La statistique officielle constate qu’en 4894 la France possédait 8.807.042 sujets de l’es­pèce chevaline, 218 705 de l’espèce muias- sière, 360.000 de l’espèce ovine. Les dépar­tements qui produisent le plus de sujets chevalins sont le Finistère (t 08.030 têtes), les Côtes-du-Nord (96.000), la Manche(82.000), le Pas-de-Calais (77.200), la Somme (72.300), la Seine-Inférieure(70.000). Nous disons de sujets adultes, non compris tes poulains et les pouliches de moins de trois ans.

L’élevage a donc progressé en nombre : il. a aussi progressé en qualité. On doit ce pro­grès à plusieurs causes, surtout au nombre croissant des étalons de l’Etat ainsi que des étalons approuvés et autorisés.

Les étalons de l’Etat étaient à la fin de 4894, au nombre de 2.809, dont 223 pur sang anglais, 92 arabes, 245 anglo-arabes, 4.863 demi-sang anglais, 40 de' trait, 6 de service (percherons). Les saillies opérées par les étalons officiels sont montées de488.000 en 4886 A 222-000 en 4895-

Les importations ont monté de 8.645 en 4886 à 27.842 en 4895.

Cette situation prouve que l'avenir de l’élevage des chevaux est très menacé par la

concurrence des produits étrangers. Les Etats-Unis et la Russie nous vendent au­jourd'hui aux prix de <00 et 800 francs des sujets dont les similaires coûtent plus cher & nos éleveurs.

Il n ’y a donc pas A hésitersur les mesures à prendre pour obvier à la ruine de notre production chevaline. A la vérité, il n ’y en a qu'une qui puisse aboutir ; c'est un relève­ment sériepx des droits de douane. Refuser M relèvement, c'est voter la ruine de l’une des branches des plus importantes dû notre économie rurale ; en même temps c'est voter la perte de notre armée et mettre en péril notre indépendance nationale.. -

V ARIETESL e P erroquet.

De tous les Perroquets proprement dits, remarqüables par leur sociabilité, leur mé­moire et loiirs apliiiidfts variées, c’est le Perroquet cendré du Cap de Hniino-Espé- ranr.e si populaire sons le nom de Jaco qui llfiii lu coi'.lf aiiiiiiid d'agiêiueul, parsa familiarité, sou caractère jovial, sou ba­gout intarissable et son aptitude merveilleuse à reproduire les gestes et la parole. 11 n'y a que le Jaco pour danser en cadence, donner la patte, pour contrefaire le cri du chien, du chat, du coq, et même le son du tambour; pour chanter, siffler, pleurer, éclater de rire avec une perfection tout à fait nature.

Sa mémoire est excellente. De la Borde a vu un Jaco qui servait d ’aumônier sur un navire. Perché sur une vergue, il récitait aux matelots agenouillés la prière du soir et ensuite le rosaire, avec la componction vou­lue et sans se tromper.

Le Perroquet auquel on veut apprendre à parler doit être pris jeune, autant que po's- siblé. Il faut ne pas surcharger sa mémoire, mais lui répéter souvent e t distinctement ce qu|on veut lui apprendre. Sa gourmandise, qui est grande, vient alors en aide au pro­fesseur. On lui montre une chose qu’il aime : une noix, un fruit, du sucre ou toute autre friandise, et on lui fait comprendre qu’il en aura s’il répète bien la leçon. Le meilleur professeur d’un ,jeune perroquet, c'est un perroquetdéjà instruit. Mais, ce qu’il faut observer avec soin, c’est d’éviter défaire passer l’écolier à une deuxième leçon avant que la première ne soit sue sur le bout du... bec, car alors il se produit dans la cervelle de Jaco une confusion regrettable et une habitude très difficile à perdre.

C'est ainsi que j'ai entendu un Perroquet, dont l’éducation avait été mal conduite énon­cer avec aplomb des aphorismes de celte force :

< Prendredeslanternespourdesvessies. >« Quatre-vingt-dix-neuf Champenois et

un mouton font cent bétés 1 » c Tel brille au premier rang, qui s'éclipse

au second » (ce qui, par parenthèse, est quelquefois vrai).

< Tel aperçoit une paille... dans la poutre d’autrui, qui ne voit pas... une poutre dans •" propre paille... » ■

Le Perroquet, malgré qu'on- en ait dit, ne parle pas comme un tourne-broche, sans attacher un sens aux paroles qu’il débite. J ’ai eu à la maison un Perroquet vert, de Luçon, qui, chaque fois qu’il me voyait à lable prendre mon verre, ne manquait pas de s’écrier i Allons! bois un coup] » et de faire avec sa patte le geste adqpté à ses pa­roles. Un jour, mon barbier vint me raser A domicile. C’était la première fois que le fratres mettait les pieds A la maison, et. pour gagner les bonnes grAces de Coco, il lui avait apporté une noix. Lors Coco de sVrner avec élan : t Mam’zelle Maria'? » Puis de sa voix la plus douce : c Bonjour, mam’zelle Maria I »

A première vue, l'exclamation de l'oiseau jaseur avait i’air d’un non-sens. Mais en réalité il n’en était rien, voilA ce qui s’était passé.

La femme de ménage qui prenait soin de mon intérieur s’était liée d'amitié avec Coco, e t chaque matin, en entrant, elle apportait à son ami emplumé quelque friandise. Cette fille, qui était Agée, vint A mourir. Partant plus de sucre, plus de noisettes, plus de c Mam’zelle Maria ». Puis, quelque temps après, une personne nouvelle, un coiffeur apportait une noix. Dès lors, aux yeux de l’oiseau intelligent, la chaîné des cadeaux était renouée, il avait retrouvé une autre per­sonne bienfaitrice, une seconde < Uam’zelle Maria ». De là son exclamation joyeuse. Mais voyez quel enchaînement d’idées:

Le Perroquet est un enfant terrible. Il ne faut rien dire en sa présence qui ne puisse être répété. Je sais un Jaco dont l’indiscré- lion faillit amener un divorce. Ce Jaco appar­tenait à un ménage de cabaretiers, dont il faisait les délices. Le débitant avait l'habi­tude d’ouvrir son établissement dès l’aube, A l’heure où les ouvriers viennent tuer le ver avant de se rendre au travail. Madame, elle, restait au lit vu l’heure matinale. Puis, les clients servis, François allait réveiller la bonne. Bientôt les consommateurs, nés ma­lins, firent cette observation que le patron mettait bien du temps A réveiller la domes­tique. Or, un certain matin, Madame Fran­çois qui avait oublié une recommandation se mit A appeler A haute voix François I

f François I (s’écrièrent tous en chœur les buveurs) il est avec Catherine, ah I ah I ah I Elle est bien bonne I »

Jaco, qui étaitaux écoutes, retint la phraso compromettante, la classa dans son réper­toire, et la répétait A tout bout de champ. Tant et si bien que sa maîtresse finit par concevoir des doutes, fit certains rapproche­ments, observa, tendit un piège et saisit François en conversation intime avec Cathe-

r l ^ . Furieuse, elle rentre citez elle ovec un : < T|i me paieras ça, va François 1 » Lors loiseau, saisissant la balle au Imud, de 8 écrier en éclatant de rire :

. * Prançois I II est avec Catherine, ah I a h la l i l Elle est bien bonne I >

__ E. Lekov.

iVotea cy c lis tes .Lo irompû, l'horrible trompe parait défi­

nitivement abandonnée par les cyclistei comme signal d'avertissement. Les clochettes, le grelot et la cloche de vache, parfois de dimensions démesurées, la remplacent avan­tageusement A tous les.points de vue, mais ces luoyous ne satisfout pas tes Aiuoricaîus, et daos le Conneclicut on a trouvé mieux. Le procédé consiste A tendre fortement sur le cadre des bandes de caoutchouc obtenues en se servant des anneaux employés dans le commerce pour l'empaquetage. Sous l’action du vojt^el de la vitesse, ces bandes de caout­chouc'vibrent à la façon dlune harpe éolienne et pi'odai.'Onl des sous qunsi-mnsicaux ; quel­quefois elles vibreiilen reproduisiini le bruit d un tramway A trolley (jui s’approche, au grand étotinodieiii des piétons qui ne se rendent pas exactement compte de l’origine de ce son, surtout lorsque la route n’est pas couverte pur les fils aériens du trolley.

1 * *.Faire de la bicyclette en bateau parait une

chimère, réalisée aujourd'liui cependant en Amérique, sur le lac Michigan, sur les TFaie- backi qui font le service entre Chicago et Milwankee. On a disposé sur ces whalebacks une piste de 200 mètres sur laquelle les voyageurs peuvent s’exercer et s'amuser pendant là traversée. Cette piste est disposée de façon à ne pas obstruer la promenade des autres voyageurs, les non-cyclistes.

¥* *

Le globe entier se couvre de cycles. La bicyclette vient de pénétrer au Soudan ; un club cycliste vient de se former à Vladivos- tock, point terminus du grand chemin de fer transsibérien, 40.643 kilomètres A l’est de Saint-Pétersbourg. Par contre, la Répu­blique Argentine vient de voter une loi in­terdisant aux femmes l’emploi delà bicyclette en public. Doux pays.

L a s a n C ^ à I* e n tp e lie n «Jusqu'A présent, dit le Progrès médical,

dans noire vieille Europe on avait pris l'ha­bitude de payer son médecin chaque fois qu'on l'appelait ou qu’on le consultait. On veut changer tout cela. Des spéculateurs ont eu l’ingénieuse idée d’assurer, non plus seu­lement la mort, mais la vie, e t de prendre A forfait la santé comme l’enterrement de leurs clients.. Moyennant une somme modique, versée

annuellement, ils garantissent, la vie durant, tous les soins médicaux et tous les remèdes dont on peut avoir besoin. Au moindre ma­laise, l'assureur lance sur la vote son méde­cin attitré qui vous médicamente d'impor­tance puisqu’il doit toucher, en dehors de ses honoraires, une prime sur votre gué­rison.

Ayant intérêt A vous rétablir prompte­ment, le praticien y met tous ses soins, et si vous ne vous rétablissez pas, c’est vrai­ment que la médecine y perd son latin.

C’est exactement ce qui se passe en Chine, où l’on paie son médecin au mois tant qu’on se porte bien, mais où l'on ferme les cor­dons de la bourse dès qu’on tombe malade ; système <]ui n’est peut-être pas aussi mau­vais qu'on veut bien le dire. Avec ce procédé, on paie pour se bien porter e t non pour être alité, ce qui constitue une conception de l’art de guérir, très conforme aux théories so­ciales modernes. C'est le médecin fonction­naire, préventif et non curatif. Autrement dit, c'est le triomphe de l'hygiéniste.

Une nouvelle industrie qu'il importe de signaler.

Il y a quelque temps, une femme du monde, très connue A Paris, achète A Londres un joli petit chien d’une espèce très rare et le paie fort cher. Elle le rapporte avec mille soins et, au bout d’un mois, s’aperçoit que son chien est malade. Elle fait venir le vé­térinaire. Que peut avoir cette pauvre béte si bien soignée ?

Le vétérinaire palpe le chien, le tourne et le retourne.

— Ehl madame, votre chien se porte à merveille. Il éclate dans sa peau ; voilà tout.

El, retournant le toutou, il montre une couture tout le long du ventre. On avait cousu un jeune chien, d'espèce très vul­gaire, dans la peau d’un autre. Délivré, le chien signala sa joie par uue course folle A travers l’appartement.

Eh bien I on fait mieux A Paris.Tout dernièrement, une autre personne,

M”» de M ..., a acheté aux Champs-Elysées, A un marchand ambulant, un petit toutou frisé, joli à ravir, avec des pattes si fines qu’on en pouvait rêver de plus délicates.

Rentrée chez elle, M<°* Z... lâche son toutou dans le salon, et, quelle n’est pas sa stupéfaction, de voir ce toutou grimper A ses rideaux 1

Le chien était un rat cousu dans la peau d’un jeune toutou.

Recettes utiles.

La mère de trois affreux bambins deman­dait A un visiteur :

— Aimez-vous les enfants?— Beauconp, surtout quand ils se mettent

à crier...— Pourquoi?— Parce qu’on les emporte.

Comment peut-on chasser la mauvaise odeur d'une pièce fraîchement pointe?

Vous placez avec précaution un pot rempli de charbon allumé au milieu de la pièce e t vous jetez dedans deux ou trois poignées di baies de genièvre, les portes et fenêtres fer- niées, naturellement. Vingt-quatre heures a|irès, la mauvaise odeur est absolument partie de la pièce. L’odeur du genièvre a l’avantage de ne rien détériorer, ni meubles, ni tentures, ni tapisserie.

B ouillon p ectora lexcellent contre la tonx opiniâtre.

Prenez : Mou de veau, 4 00 gramrae-s ; trois navets ; deux oignons blancs, préalublomeiil culls suuslacendrt^; une pomme de reinette coupée en quatre ; niellez duns un fort demi- litrn d'eau ; faites cuiio à petit feu et sui' le feu ; laissez bouillir jusqu’à la réduction d ’iin tiers ; rcuinoz ci |i;is-ez ; parlugfz lo li- <|iiide obtenu un deux {ruruuas à peu près égale.-? ; prenez l'iiao de ces portions le .«oir et l'aulre le inatui.

JVota. — Au lieu de saler ce bouillon comme on sulo le boiiitlon ordiiiairo, on lo sucre avec de la poudre de sucre candi.

On peut prendre ce bouillon cliaud ou froid.

Jlni vu des gens réputés poitrinaires se guérir radicalement par l’usage longtemps prolongé du bouillon do mou de veau pré­paré d'après la recette que je viens do oon- ner.

Pupée d e pom m e d e teppe au fpomafçe.

■ Vous prenez de belles pommes de terre jaunes, vous les faites cuire à l’eau salée, puis vous les pelez et les écrasez très fine­ment.

Vous mettez dans une casserole un gros morceau de beurre frais, et vos pommes de terre écrasées; vous mouillez avec du lait bouillant, de façon à obtenir une purée un peu consistante; vous assaisonnez de sel et de poivre, puis vous ajoutez, en remuant bien et en ôtant du leu, deux œufs entiers battus.

D'autre part, vous avez disposé au fond d'un plat aflant au feu, un lit de fromage de gruyère râpé, vous étalez sur celte couche, une couche dé pomme (erre, puis une de fro­mage e t ainsi de suite.

Vous mettrez A prendre quelques minutes au four ou sous un four de campagne bien chaud. Quand les pommes de terre sont de belle couleur et bien montées, vous servez

Ce plat est délicat, il peut se servir comme entremets ou pour accompagner un rôti.

Prim e à n o s A bonnés.Tout ceux de nos abonnés et lecteurs qui

veulent fabriquer de très bons cidres avec peu de pommes, par des procédés nouveaux ; tous ceux qui veulent s’occuper descentes et achats des Poires et Pommes, soit de Pres­soir soit d couteau, recevront sur uno simple demande de leur part, un abonnement gra­tuit de trois mois au journal < le Cidre », la plus ancienne, la plus complète et la mieux renseignée des'R evues Pomologiqiies. — Chaque numéro qui est toujours extrême­ment varié et intéressant, comprend 60 pages in-8.

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8 0/0jou.l»j.. 8 0/0 amort.. 81/2 0/0 1894. Del. ton. 8 0 ^ Paris, 1858-60

1868...1869...1871... -quarts1876...1876...1886... -quarts

V. Harsrille.. V. d'Amiens. • V. Bordeaux.. V. de LUle,.. Ob.V.deljon Banq. de Fr.. B. d'escompte. B .deParis.... C*fooe.deFr. Compt.d'ese.. G ^A Igérien Crédit foncier. Crédit indusi, Crédit Ijonn.. Crédit niebil. Soe. gfoérale. Banque parts. Rente feùe jp. Soe.Im .den . *^anq. d'Algér. BlMàGMlm.

n’ivATS.101 82 100 20 105 20 599 75 626 . . 670 . .410 .. 471 60 H t 75 679 . . 619 .. 404 .. lO i 76411 . . IIR 75 110 . . 120 . . 109 ..

8610 .

79Î !! co ..:6 8 SO

886 . . 765 . 88 ..

609 . . 410 . . 244 .. 16 ..

.609 . . 740

— aeviONS. Est algérien..Ë a t . . . . , ........l ^ o n . . , ........Midi...............Nord.............Orléans.........Ori.-GÛlons.Ouest............Sud de la F r .. Ouest algér... DoeksdeMars. Magasins gén. Comp. Trans. GaiComp.par.

— aet. jouis. Mess, marit.. Omn.deParis. Voit. 4 Paris. Can. Corinthe Can. Panama. Snu Actions.— Délégat.— Parudef— fions tr.— Soe. elv.

Tél.Par.4N-T G. gén.d Eaux Gas central... Ktablis.Daval. Petit journal. Lits Buiitaires LePrIntemps. Cemp. Rlsher T ûirM iftl...

675 .. 9Hi ..

160S ,. 1294 50 1605 .. 1601 .. 635 ..

1091 60 2(8 .. 630 . . 402 10 576 . . 322 ..

1090 . , .630 .. 69i 60

12’i O ..190 . .

8 . . 6 25

8300 ..

I3ÎÔ iÔ 132 ..

2220 ..

1370 . 837t 1376 . . 1255 . . 741 50

1490 . . 440 . .

fONMn'ûTÀr iT âA N eiis .i'O iiieA T .n in iiiiAutrich.40/0. 163 10 Egypt.DaIra.. 105 20— Detteun. 105 80— Dette pr. 103 29— Ob.dom. 107 96

Italien 5 O Â .. 88 80— V. Em. 290 . .

Russe 40/0 67. KU 40- 5 0/0 79.- 4 0/0 80.- 6 0/0 83.— 4 0/089.— 4 0/0 90.

Dettetur.40/0 . .B. Ottomane. .531C. fone. d'Aut. 1260 ..

■ 60

103 tO . . . 0 . 103 ..163 65

19 25

IJgTP.— Hong.

C.mob.Espag. Andalons. . . . Autr.-Hongr.. .oa .. S.-Ant.-Lomb. 228 . . Hénd.d'lulle. 693 60

51 . .liO . . 782...

Nord Espagne. Portugais. . . .

. ..Gai ue Madrid Can. Panama.- 80/084tp- 40/084 tp

-neuv.lOOOï SuesfiO/O....- I M ) . . .

110 . . 61 75

161 . . 126 . . 21 76 14 . . 16 28 . .

668 .. 490

« M

soor.êOiO. — io«*«

6007.30/0.

5ÔÔ7.4 /Ümf. S 0/0 77.

0/0e. 8(1/079. w»„ . .f. 8 0/0 79. 604 . .e. 80/0 80. 500 . . r. 80/0 88. 462 . .f. 30/0 86. 8C0 , . e* 3 0/0 91. 402 . . c.8 0/0 92. sre . . -19012.P. 487 , . BonslOOf. 64 . .

...nq. hypoth. 661 . . E ste 0/0........ 680 . ,— 3 0 /0 .. ., . 480 60— 8 0 /0 n ... 479 25

Lyon 6 0 /0 ... ISOO . .— 80/0 88 . 474 . .

Méditer. 8 0/0.~ 80/0.

Fusien eue..— nouv..

M id!80/0....— -¥• nouv Nord 8 (M .. . «oa vu Orléans à 0/0. 479 28

- 8 0 / 0 a. 484 60 Grand'CsntfuI

655 ,475 . . 478 50481 50476 60 478 . .482 50

476« . . . 479

476OwfibM't..# 616

Ouest 8 M 7 ., OiesilO/OiMU

Page 4: isbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_10_18_MRC.pdf · libéralité de l^mpereur Nicoles II. Le répertitioD va être opérée sens délei et, pour bien marquer l’origine

Ilï

PB

Anneikoa» Judlotalrea* Amiolb 1**.

Etude de H* Emile DBMBJM, Ucencié eu droit, avoué k SeoUSi

rue de ViUeveri, d* 7.

r y * X B n r < 1 ^ OBISU R S A IS IS IM M OBIUBRB

D'oni3V Ï A I S 0 3 NT

Site k BLAINCOURT-LES-PRÉGT, en la rue du Puntcel,

I l Pièees(l« T erre & Boisslsei terroir de

BLAINCOUBT-LKS-PRÉCY.

L’adjmiioatioQ aura lieu ie M s p d l J iH N o v e m b r e 1 8 9 0 »

heure de midi.IQ l’audience des criées du Tribunal

dvU de prenüère instance de Seniis, au Palais de Justice de ladite vlile

g m e de la République.

NeuTiéma Lot.Une pièce de terre, de la . conte* I

nance de un are cinquante*troiB cen-1 tiares environ, sise mêmes terroir eti lieu dit, tenant d'un cdté à Purcy- Aroy, d’autrecdté M. Humblot, d’un I — Camus, et d’autre bout k la]

I.Mise k prix : 1 fr. *

Dixième Lot.Une pièce de terre, de la conte­

nance de six ares douze centiares environ, sise même terroir, lieu dit

Vallée Garnot, tenant d’un cété k _ rideau, d’autre cdté k plusieurs, l’un bout Emile Eloy, et d’autre bout

Varé.Mise k prix : 8 f r

Onzième Lot.Une pièce do terre, de la conte-

Slses terroir d ’ORROUY,

D’UNE MAISONET DEPEHDENCES

Sises commune d'ORROUY, rue Montiaville,

E a tn t l i o t s .Aveo fkcBlté deréiiloB partielle en totak-

L’adjudication aora lieu le Dlmanohe 8 Novembre

1 8 9 6 . à troU heures de relevée,

En la Mairie d’Orrooj,Par le mfnistère de H’ Fbbby .

notaire k fiéthisy-Saim-Pierre, commis k cet effet.

S'adresser pour (es renseipnetnenis 1* A H* LEVIEUX, avoué k Seniis,

poursuivant la vente; .......... , y À M’ SAINTE-BEUVE, avoué

nance de trois ares cinquante*8ept|kSentis, présenté la venta; centiares environ, sise même terroir, I s* a M* FERRY, notaire k Béthisy- lieu dit le Bois de Hansard, tenant Igaint-Pierre, dépositaire du cahier d’un cdté à Victor Alaine, d'autreldes cbaives. côté Mignan, d’un bout Caron, et F

'autre bout lloblgand.

On fajt savoir k tous ceux qu’il appsirüendra :

' Qu’en exécution d’un procès*verbal de saisie immobilière du ministère de M* Levairc,- huissier k Précy-sur-

. (Hse, en date du douze Août mil huit cent quatre-vingt-seize, enregirtré, .dénoncé et transcrit au bureau des hypotb^ues de Seniis, le dix-neuf AodtmUkult centquatre-vingt-aelse, volume 88; numéco’9; ' -

Et aux requête, poursuite ot dili­gence de :

Madame Harie-Genovièvo-Victorlne Gérard, propriétaire, demeurant à Gouvieux, veuve de M. Victor-Jujien Savary,

Créancière saisissante: Ayant M‘ Emile Démeiln pour avoué

constitué, demeurant à Seniis;Contre :l*MadameCésarinellansart, veuve

de H. Manus Lenoir, sans profes­sion, demeurant k Blaiucourt-ies- Pfécy,

« Tant en son nom person- « nel que comme tutrice natu- ■ relie et légale de : Alfred, • Paul, Marie, Gaston, Cons- « lance et Georges Lenoir,« six enfants mineurs, issus u de son mariage aveo le sieur « Marins Lenoir, son défunt « mari; »

3* Et Madame Albertine-Harcclline Lenoir, épouse assistée et autorisée de M. Alexis Vandenbeuche, aveo quel elle denieure à Biaincourt-’ Pfécy, ledit sieur Vandenbeuche luellement soldat au 4** régiment ettirassiers, en garnison à Cambrai,

s Madame Vandenbeuche « les mineurs Lenoir, pris « leur qualité d’héritiers oha-

. « cun pour un septième de H « Marins Lenoir, leur père.

Mise à prix : 2 (r.Douzième Lot.

Une pièce de terre, de la conte­nance de cinq ares dix centiares en­viron, sise môme terroir, lieu dit au- dessus du Petit Marais, tenant d’un côté k François Lebel, d'autre côté à

L’adjudication aura lien le D lm a n o h e 1 8 O e t e b r e

d dm » rfiM »,En l’Etude et par le ministère de

M*TuiROoai,notairekAcy-en*MollieD,eonunis k cet effet.

S'adresser pour (es reeseipnernsfits ;1* A M' DEMBUN, avoué k Seniis,

poursuivant la vente ; y A M* SAINTE-BEUVE, avoué k mlis, présent k la vente; y A M' THIROUIN, notaire k Acy-

en-H^tien, dépositaire du eidtier des charges.

M* MARTIN, avoué

Et de Me.HENNESSON, notaire à Verberie.

AUX nNGQkBBS ’PDBLIQDXS1 l’Etude et par le ministère

ï S ^ i t e eR T uq bout Gem ali <•« M-Meuuhsso». notaire È Verborie,itJ. __ a_____ I éO AKinhMEloy,Pinsson, et d autre bout la sente.

Mise à prix : ■ 2 fr.Le Ditnanche 18 Octobre 1896,

d une heure de relevée.

m i s e s a p r i xOutre les charges, clauses et (

ditions énoncées au cahier des char­ges, dressé par H* Démolin, avoué, et déposé ou Greffe du Tribunal ' Seniis, où chacun peut ei

’ - - enchères s

DIVERSES CRÉANCESS’élevant ensemble k

1 » 3 8 ’7 f r a n c s 3 0 ,’oué. I Dépendant de la liquidation judiciaire civil 1 je H. Honri-Aipuouso Lbvamnbub,

, ancien marchand boucher k Ver-connaissance, les enchères seront re­çues sur les mises k prix sus-énon-i a . m er • pn,w np iaq co cées. fixées par la poursuivante.

STadreuer pour les rehsatpnements : P U R G E ! I jR G A U B I 1* A H* MARTIN, avéué, liquidateur

P S ” .?'''!? 1 M- MENNESSON, notait^,inité de 1 article 69G du p d e de pro-1 du cahier des charges,cédure civile que tous ceux du chcfldesquels il pourraiU^^e pri^ de M- SAIH^E-BEÙVE,

avoué k Seniis.

‘ OacAB SAVARY, avoué k Seniis, 8,

Saint-Fram

Edouabd p o u l a in , huissier kCrépy-en* Valois. '

V E J ü M d T EAUX INCQBRBS PUDLIfiUlS

Par suite de la llquidaton judiciaire de M. Léon GUET,

sellier-carrossier k Crépy-eu-Valois, Requête de H‘ Savary, liquidateur

judiciaire dudit sieur uoir,En vertu d’une ordonnance rendue

par H. Pabhsmtibb, Juge-commis­saire, le 10 Octobre 1896,

A O é p y - e n - V a lo l s , rue Samt'Lazare, n* 6.

Le Dimanche 85 Octobre'1898, d une heure de relenée,

et le lendemain, s'il y a (teu, d la mime heure.

Par le ministère de M* Podlain, huissier k Crépy.

An Comptant. ^ Gondttioiu ordinaires

A d eDBkAlITé

UN . 1 .

B O N F O N mO'HOTCUU, JtIKHIIID. DE «IW.

RÉtTEUEEHUB S M k DAMNkÀTlN (SelaMt-mnia)

Granqe Rue, n* 14,Connu sous le nom

A'Bôtd de la Grosse' Tête, Chambres meublées, écuries pour

90 chevaux, remises, grande salle de bal (la seule existant mms ie pays), servant aussi pour noces et banquets.

S’adresser pour renseignements et pour traiter, a M. Ubnbi DENERCY, qui exploite ledit fonds.

lion pour raison d’hypothèques lé-l gales, devront requérir ladite inscrip-1 tion avant la transcription du juge-

t d’adjudication, a peine de dé­ment chéance.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné.

Seniis, le 16 Octobre____Sigué, E. DÉHEUN.

Enregistré.S'adresser pour les renseignements:

Parties saisies N’ayant pas constitué avoué; il sera ie ifardi dûc-sept Novembre

mil huit cent quatre-vingt-seize heure de midi, .en l'audience de criées du Tribunal civil de première instance do Seniis, séaut au Palais Justice de ladite ville, rue de la " publique, procédé à la vente aux chères publiques, sur saisie immobi­lière, au plus offrant et dernier en­chérisseur et k l’extinction dos feuX; des immeubles dont la désignation suit :

D E S I G N A T I O NBT

M I S E S A P R I XCommuns et terroir de Biaincourt-

Its-Précy.Prem ier Lot.

Une Maison, située en la commune de Blaincourl-les-Précy, ou la rue du Poutcel, ayant entrée sur la rue, coinprenaut : à droite, étable à porcs construite un pieircs et couverte en tuiles; au fouJ un bâtiment construit co pierres et couvert en tuiles dans lequel : deux pièces d’habitation et remise avec passage conduisant au jardin, et cave sous ledit bâtiment ayant entrée par lejardiu.

Jardin derrière.Le tout, contenant y compris l'cm-

placi-mi'Ut des bâtiments quatre ares vingt-six centiares, tenant d'un côté l'urüinaud Eloy et autres, d’autre eOlé Pierre Sccuws, d’un buut la rue, et d’autre bout M. Prudent, d'Ercuis.

•Mise à prix : 200 Ir.Deuxième I.ot.

Une pièce de l)ois, de la conten.tnce de deux ares oinquauto-treis centia­res environ, sise terroir dudit Uhùu' couiT-los-Pi'écy, l'.eu dit les Sablons, tenant d’uu cùié Cœurderuy, d'autre côté Lenoir, d'ûn bout la sente, et d’autre bout plusieurs.

Mise à prix : 2 fr.Troisième Lot.

Une pièce de terre, do la conte­nance de uu are ciuqnante-irois cen­tiares environ, sise même terioir, lieu dit ie Larris, tcmut d'un côté Grogoiro üauihrcville, d'autre cèté Joscpli l'ins- suu, d’uu bout Joseph Üumoiidel, et d'huire bout ou Murgcr des Larris.

Mise à prix : 1 ir.(^uuti'iéme Lot.

Une pièce de terre, do ta conto- nance de deux ares cinquanie-ciiiq centiares environ, mémo terroir, lieu dit le Cail'ouct, tciiaut d'iiii côté Ju­lien Üuiinaiile, d’autre côté Auguste Eloy, des deux bouts à des sentes.

Mise à prix : 2 tr.Cinquième Lot.

Une pièce do terre, do la conte­nance de un are vingi-se|ii cenliaros environ, même terroir, lieu dit la Bricailietto, tenant d'un côté Auguste Aliart, d'outre côté Gilbcrgue, d’uu bout Désiré Üebrebant.et d'uuire bout la sente.

Mise à prix : 1 Ir.Sixième Lot.

Une pièce de terre, do la contenance dê'.soixouio-seize centiares environ, nfùme leimir, lieu dit Gruivol, tenant d\in ciMé François Ijmoir, d'autre côté üumondei, d'un bout Mignot, et d'autre bout Auguste Aliart.

Mise à prix : 1 fr.Seplièiuô Lot.

Une pièce de bois, du la conte­nance de uu are ciuquaute-trois cen­tiares environ, même terroir, lieu dit Boucquüval, tenant d’un cèle Gatel- lier, d'autre côté Mignot, <i’un bout au fossé, et d'autre bout 5 la friche.

Mise à prix •: 1 fr.Huitième Lot.

Une pièce de terre, do la conte­nance de deux are.s ciiHiujuile-cliiq > centiares environ, même terroir, lieu j dit ie Long Clutmp, teiiaui <l’un côté à Jean Haptislo Leleup, li’autrc côté

MAISONSise k COYE, rue des Sablons,

UNE PR O PR IÉ T ÉSise audit COYE,

même rué, eu face de la maison précédente,

Pièce de Terre2 - AM-LOMBOIS, »o<aireàPréoy.

BTUne antre Pièce de Terre

. Sise terroir dudit COYE, lieu dit le Roncier ou la Folie,

E n s ix l o t s ,Aveo faonlté derémüon parüelleos totale

L’adjudication aura lieu le D im a n c h e 1 8 O c t o b r e

1 8 9 6 , d deux heures de relevée,

En la Mairie de Goye,Par ie ministère de M' Balézbaux,

notaire k Chantilly, commis k cet effet.

sur-Oise:.3 El k M* LEVAIRE, huissier k

Précy-sur-Oiso.Pour insertion :

Signé : £. DEHELIN.

Itoda M* FERTÉ, notaire k Sanlle, rue Ballon, n* U .

V e n d r e p n r a ^ i r d i c a g o n

iS ^ok

ADJUDICATIONA COMPIÉGNE

Le 19 Octobre, à deux heures,En l’Etude de M’ Jourdain, notaire,

d’un

H O T E L .A COMPIÉGNE

place Saint-Jacques, n* 1' Gomprenant notamment :

Au rez-de-chaussée : Billard, deux Salons, deux Salles k Manger. — Deux Etages. — Vastes Dépendances. Jardin de 1 .2 8 0 -’*—

#7 0cfobr«, dfhaurea an l’Etude de M* Fxbté,

V en d re p a r ad ju d ica tio n7" 161' 63° de Terre

En trois Püeee,Situées terroir d’ERHENONVILLE,

Le Dimanche 98 Octobre 1896, à trois heures,

_ ErmenoRvlUe, aalle de la Mairie, Par le mlnislère de H* Pbbté, notaire

MUeèprlx: 100.000fr.E’adresser k M* JOURDAIN, notaire.

Elude de M‘ DANGOISE, nplaire k Dammarlin.

1 6 H e c t a r e s

TERRES‘& ROISEn 9 Pièces,

Sur le terroir d'EVE,A . A O J U O E R

A DAHHARTIN en l’Etude de M‘ Dangoisb,

Le 95 Octobre 1896, à deux heures, . Ce marché est loué k ^ n 'au

U Novembre 1898, Fermage annuel de 1,600 francs,

net d’impôts.

A l i O U E RM A IS O N aw J A R D IN

Rue de Beauvais, n* 11,A . S E N I i l S

S’adresser k M’ PETIT, notaire.

G alilne tde l.()ii.H iZ O IEAncien prinoipai Clerc d’Avoué,

BBGBVBUB PB BBNTB8 CONTBNTIBUX

19, pua da Hontatalra, A Cpall.

Arrondissement de Seniis.

Plusiaupa Cafda, HOtala, Raatau- pants.

Bpasaaria.EntpapAts da Bièraa du Nord. Vint, Rastauranta. Epiearla-Meroarla.

A b t . 3 .

GREFFE DU TRIBUNAL DE SENUS :( o is b )

Liquidation Judlelalpa.

Onvertnre d es VèriScations.Les créanciers présumés du sieur

Jules Ca 's s b , entrepreneur de serru- , rerie, k Précy-sur-Oisc, déclaré en S'adresser pour les renseignements : état de liquidation judiciairo, sont i* a M* SAINTE-BEUVE, avoué k invités : 1* k déposer au Greffe duTri- sonils ;bunaldcScniis,ieurstitrcsdocréoncej * g. jj. baLEZEAÜX, notaire k accompagnés d’un bordereau indicatif I chantilly, dépositaire du cahier des des sommes réclamées; 2* et k se I ,rendre le Mercredi quatre Novembre 1896, d dix heures du matin, au Greffe dudit Tribiiuai, k l’effet d’être procédé k la vérification ot à l’affir­mation de. leur créance sous la prési­dence de H. le Jugc-Commissau'e.i

Pour insertion :Le GrelJkr du Tribunal,

Geo r g e s DETROYE.

M" DUMOULIN, notaire k La Ferté-Milon;

JOBERT, notaire k Dormans.

Attirait de CultureA v e n d re a u x E n ch ères

PA R SUITE DE C E S S A T IO I D E CULTURELes Dimanches 95 Octobre

et 8 Novembre 1896, à 1 h. de relevée, AU CI1ARHE

commune de Grisolles (Aisne),En la ferme occupée par M. Mb t h l in ,

Par ie ministère de M’ D u m o u lin , notaire

k La Ferlé-Hilon,En présence de M J o b b b t , notaire

k Dormans.

Pour tous renseignements, s’adresser k H* DuMpuLiN, notaire.

AiiT. 3.GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(OISE)

Glfttnro des VérificationsLes eréaiiciers (iré.sumés de la

faillite de la succession du sieur Charies-Clémcnt GuicviEn, en son vi­vant marcliand buuchcr à Boran, sont prévenus qu'un dernier délai do (juinze jours leur est accordé à l'effet (le se nrcsenter en personne ou par fondé (le (iuiivotr : 1* dans iodit délai à partir de co jour, soit ou Greffe, soit chez M’ Levieux, avoué k Seniis, syndic de la faillite, de déposer leurs titres do créance sur ledit sieur Gui- ONiER, iivi'C un bordereau indicatif dos soninie.-î réclnmces; 2’ et è l’as­semblée (|(ii aura lieu pour la vérifi­cation et l’aifirmation do leur créance, le Mercredi quatre Nocembre 1896, d dix heures du maftn, au Greffe du Tribunal, sis au Palais de Justice, k Sculis.

Pour insertion :Le GreIJier du Tribunal,

■ G e o r g e s DETROYE.

Etude de M* SAINTE-BEUVE,avoué k Seniis.

•W T O 3 T W «TT» Mina Après acceptation bénéfloiaire,

DB

DEUX MAISONSUNE PORTION DE GRkNQE. UN HkHGIR

ET UN JARDINSis k TRUHILLY, en la Grande Rue,

BT

10» 26° de T erreSis terroir do TRUHILLY,

R a deux lote.. L’adjudication aura liou le

Dimaucske •£& O etobre 1 8 9 6 »

àdeux heures de Taprès midi,En la salle d’Ecole de Tnunitly,

Par le ministère de M* P il l b d o u t , notaire k Crépy-eu-Valois,

commis k cet offot. S'adresser pour les renseignements :

V A M* SAINTE-BEUVE, avoué k Seniis ;

2* Et à M’ riLLEBOUT, notoire k Crépy-en-Vaiois, dépositaire du ca­hier des charges.

M” G. LEVIEUX, avoué I ;iS(‘iilis, rue Saint-

liilairc, u' 10; FER RY . notaire à

I Béthisy-St-Piorro.

V liN T IÎ ('{JBI.lQUl'î

!4 Pièces de TerreSises terroir d'ORROUY,

Rn 1 4 L.otH, avec faculto de réunion parüelleon totale

L’adjudication aura lieu le D im an ch e 8 N ovem bre

1 8 9 6 , d (feux heures de relerée,

E n la M a ir ie d 'O r ro u y ,Par lo ministère do M' FRnnv, notaire

à Bélhisy-Saini-Piorro, commis à cet effet.

S’adresser pour les renseignements 1* À M’ LEVIEUX, avoué à Soulis,

poursuivant la,vente;2* A M' FERRY, notaire k Béthisy-

Sainl-Piorro (Oise), dépositaire du cahier des chai'g'os.

, M" G. LEVIEUX, avoué l .Seniis, rno Saint-

Etudes do ' llilairo, n’ 10I FERRY, notaire k ( Bétliisy-St-Pierro

VHiSTF. SI n LICITATIONAU PLUS OKKIIANT ET DEHNIBB

ENCHÉUISSGURFordiuand Pinsson, d'un bout Joati- { i*r : 1'Louis Dclaruelle, et d’autre bout la | g P ic C C 'S d C T C P P C

“ “'“Mise à prix ; 1 Ir. 1 L A B O C ’I I A B I Æ

A C É D E S I tBon Fonds de Coiffeur

Dam es e t Hommes,Situé dons l’Oise,

Affaires : 6,000 fr., loyer : 300 fr. S'adresser au Bureau du Journal.

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Chez H. BERNARD, ancien boulanger, k Ruiiy (Oise).

1 2 4 P E U P L I E R Ssis terroir de '

PIERREFONDS-LES'BAINS

EN DEUX LOTS te Vendredi 30 Octobre 1896,

à deux Aeures,En l'Etude de H' C iib v e r , notaire

audit Pierrefonds.

Poarvisiters’adresseràM. L a m a n c h b , régisseur k Pierrefonds.

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S’adresser k H’ J o u r d a in , notaire k Compiègne.

Etude de M' SAINTE-BEUVE.avoué k Seniis.

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Sise terroir do CAUMONT, canton dcCiiauny (Aisne). L’a(^udication aura lieu

le D im an ch e H Nov’em hre 1 8 9 6 ,

d une heure de relecée,En l'Etude et par lo minislèro

de M'MAGNiEn, notaire à Baron, commis k cet effet.

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