Luxemburger Wort - Un esprit d'entreprise d'un style nouveau

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Luxemburger Wort Mittwoch, den 8. Oktober 2008 WIRTSCHAFT & FINANZEN 75 Le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden continue de croire en l'avenir de l'industrie luxembourgeoise des fonds d'investissement. (PHOTOS: ANOUK ANTONY) Hamish McRae, journaliste et éditeur associé de «The Independent» a analysé les turbulences sur les marchés financiers. L'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement (Alfi) fête ses 20 ans L'Alfi promise à un brillant avenir Le président Claude Kremer a présenté les prochains défis à relever PAR NADIA DI PILLO L'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement, qui a fêté hier son 20 e anniversaire à la Phil- harmonie du Luxembourg, a su im- poser sa vision tout au long de son histoire. Avec un succès re- marquable, faisant de l'industrie luxembourgeoise des fonds d'inves- tissement un leader mondial de la distribution transfrontalière. Pourtant, quand l'association a été créée en novembre 1988, le pari n'était pas gagné. A l'époque huit Sicav et une société de manage- ment, promues par des banques de la place financière luxembour- geoise, avaient décidé de créer une association portant le nom d'Alfi. Les actifs nets sous gestion repré- sentaient à peine 50 milliards d'eu- ros. Ces débuts modestes ont coïn- cidé avec le lancement historique de l'industrie des fonds d'investis- sement en Europe, résultant de l'adoption de la première directive européenne sur les Ucits en 1985, a rappelé hier le président de l'Alfi, Claude Kremer. Si ce n'est pas le moment idéal pour faire la fête, «il faut fêter les fêtes comme elles tombent», a dé- claré le président de l'Alfi. En jetant un regard en arrière, il a mesuré les progrès accomplis par l'industrie luxembourgeoise des fonds d'investissement. Les actifs nets gérés par l'association ont aujourd'hui atteint la somme de deux milliards d'euros. Le Grand- Duché occupe la seconde place dans le monde derrière les Etats- Unis. Ce succès n'est pas le fruit du hasard. Un facteur clé a été l'étroite collaboration avec le sec- teur public. Ce partenariat aurait permis à l'industrie des fonds de devenir «un leader mondial de la distribution transfrontalière de fonds». Après avoir remercié toute la communauté financière pour sa contribution à ce succès, Claude Kremer a tourné son regard vers le futur et les prochains défis à rele- ver. Quatre priorités essentielles vont remplir l'agenda de l'Alfi: la réglementation nationale et internationale, la promotion, la re- cherche d'une main-d'oeuvre qua- lifiée et l'infrastructure. Il s'agira, comme dans le passé, de dévelop- per le know-how et les compé- tences de la place afin de faire du Luxembourg le centre le plus at- tractif au monde dans le domaine des fonds d'investissement. Croire en l'avenir L'association pourra compter sur l'appui du gouvernement. Hier, le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden a assuré que l'Etat continuera à promouvoir l'indus- trie luxembourgeoise des fonds d'investissement à l'étranger. Une industrie «promise à un brillant avenir», selon le ministre qui es- time que «le public n'a pas perdu la confiance dans ce secteur». «Nous allons faire en sorte que l'industrie des fonds d'investisse- ment continuera à évoluer», a-t-il ajouté. Les fonds d'investissement restent un secteur à fort potentiel. «C'est aujourd'hui qu'il faut pré- parer les opportunités de de- main», a-t-il ajouté. Selon Luc Frieden, ce serait une erreur majeure que de geler les investissements prévus par les so- ciétés. Le gouvernement, lui, n'au- rait pas l'intention de remettre à plus tard la réforme fiscale envisa- gée. Il s'agit ainsi d'envoyer un signal fort aux investisseurs afin qu'ils continuent à croire en l'ave- nir. Les difficultés liées à la crise financière représentent, certes un défi, mais aussi «une nouvelle chance» pour l'économie luxem- bourgeoise. Le gouvernement, en tout cas, sera prêt à intervenir à tout moment en cas de difficulté. «Nous ne ferions pas cela si nous n'avions pas confiance en l'ave- nir». Arnaud Mourot a voulu démystifier Ashoka devant un parterre d’entre- preneurs. (PHOTO: JIM DEVOS) Un esprit d'entreprise d'un style nouveau L'organisation internationale Ashoka développe la notion d'entrepreneuriat social PAR DANIEL PECHON Il a voyagé à travers les continents avec le mot France dans son dos. Champion de lutte et visitant de nombreux pays à travers ses com- pétitions, un aimant l’a poussé à chaque fois à se promener à tra- vers ces villes souvent pauvres, développant et poussant l’éclosion de sa fibre sociale. Après avoir cofondé Sports sans frontières, Arnaud Mourot est séduit et re- joint Ashoka comme d’autres comme lui. Ashoka, ce sont 2.000 entrepreneurs sociaux, comme Arnaud Mourot, qui lui est devenu «Révélateur d’Entrepreneurs So- ciaux» dans l’organisation. Asho- ka, ce sont aussi des missions à travers 70 pays, de l’Afghanistan au Zimbabwe, participant au déve- loppement de l’entrepreneuriat social, au renforcement de l’im- pact sur la société de ces entrepre- neurs sociaux. C’est ainsi qu’Arnaud Mourot, dans les locaux et avec le soutien de la Banque de Luxembourg, a voulu démystifier Akosha devant un parterre d’entrepreneurs luxembourgeois. Ashoka, ce sont encore des hommes et des femmes comme Marie Dominique Genoud qui de Lausanne soutien psycholo- giquement enfants et familles lors de ruptures, comme le divorce, la mort, la maladie etc. Si environ 15.000 enfants sont concernés par le divorce en Suisse, 39 % des enfants développent des dépres- sions suite à des discordes intrafa- miliales. As’trame, l’organisation de Dominique Genoud, soutenue par Ashoka, offre un soutien psy- chologique aux enfants et aux fa- milles lors de ruptures de liens. As’trame se décline en deux vo- lets: l’intervention auprès de fa- milles et la formation de profes- sionnels. Ashoka, c’est aussi, et parmi bien autres, le soutien à l’organisa- tion de Jean-Michel Ricard, pro- fesseur d’éducation physique. Membre heureux d’Akosha, il offre une activité sportive à des personnes âgées. Des statistiques démontrent une diminution de 50 à 75 % de risque de chute de ces personnes lorsqu’elles suivent son programme. Le coût d’une fracture chez une personne âgée s’élève entre 50 et 60.000 euro pour la société. Et Jean-Michel Ricard a encore été plus loin. Il a observé que la plupart des accidents dans le Bâtiment travaux publics (BTP) étaient concentrés dans les 50 pre- mières minutes. En organisant du- rant cinq à dix minutes un échauf- fement avant de débuter le travail, le nombre d’accidents est tombé à …zéro. Et les assurances ont ap- plaudi. Aujourd’hui, il a créé 230 emplois dans son organisation. Ashoka soutient ces innova- tions sociales et d’esprit d’entre- prise d’un style nouveau. Pour être identifié, il faut présenter une idée innovante, prouver une créativité, montrer des qualités entrepreneu- riales, démontrer l’ampleur de l'impact social et posséder la fibre éthique. Après avoir traversé ce processus d’une durée de six à huit mois, Ashoka offre alors un sou- tien financier et professionnel. As- hoka veut encourager à abuser de cet apport social. Si l’appât du gain est absent, c’est un moteur perma- nent qui veut réinvestir et grandir. Ashoka veut représenter un fan- tastique vecteur de développe- ment aux quatre coins de la pla- nète. L’entrepreneur social ap- porte des réponses nouvelles sur des problèmes anciens. Et les exemples de Marie Dominique Genoud et Jean-Michel Richard n’en sont que deux réponses dans les 2.000 entrepreneurs sociaux qu’Ashoka comptabilise à travers le monde. Ils sont 250 nouveaux entrepreneurs à rejoindre Ashoka chaque année. 89 % des idées de ces entrepreneurs sociaux ont été copiées ou ont inspiré la régle- mentation de leur pays. Et signe de pérennité 94 % des entrepreneurs sociaux soutenus par Ashoka exis- tent toujours cinq ans plus tard… Akosha ne demande qu’a être soutenu et aidé dans ces initiati- ves. Le patrimoine global net des OPC est en baisse Au 31 août 2008, le patrimoine global net des organismes de pla- cement collectif et des fonds d’investissement spécialisés s’est élevé à 1.917,993 milliards d'euros contre 1.896,357 milliards d'euros au 31 juillet 2008, soit une aug- mentation de 1,14 % par rapport au mois de juillet 2008. Consi- déré sur la période des douze derniers mois écoulés, le volume des actifs nets est en régression de 5,76 %, annonce la CSSF dans un communiqué. L’augmentation de 1,14 % des actifs nets des OPC luxembourgeois au mois d’août se répartit en une augmentation de 0,97 % due à l’impact des marchés financiers et une aug- mentation de 0,17 % provenant de l’investissement net en capi- tal. Au mois d’août, les incertitu- des persistantes sur la conjonc- ture mondiale ont généré une évolution hétérogène des mar- chés d’actions. En somme, les OPC luxembourgeois à actions ont soldé le mois d’août avec un impact positif sur leurs actifs nets. L’évolution légèrement po- sitive de quelques marchés d’ac- tions européens et du marché d’actions américain au mois d’août ainsi que l’appréciation de l’USD face à l’EUR de pres- que 6 %, ont soutenu cette évolu- tion. (C.)

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Luxemburger WortMittwoch, den 8. Oktober 2008 WIRTSCHAFT & FINANZEN 75

Le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden continue de croire en l'avenir de l'industrie luxembourgeoise des fondsd'investissement. (PHOTOS: ANOUK ANTONY)

Hamish McRae, journaliste et éditeur associé de «The Independent» aanalysé les turbulences sur les marchés financiers.

L'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement (Alfi) fête ses 20 ans

L'Alfi promise à un brillant avenirLe président Claude Kremer a présenté les prochains défis à relever

PAR NADIA DI P ILLO

L'Association luxembourgeoise desfonds d'investissement, qui a fêtéhier son 20e anniversaire à la Phil-harmonie du Luxembourg, a su im-poser sa vision tout au long deson histoire. Avec un succès re-marquable, faisant de l'industrieluxembourgeoise des fonds d'inves-tissement un leader mondial de ladistribution transfrontalière.

Pourtant, quand l'association a étécréée en novembre 1988, le parin'était pas gagné. A l'époque huitSicav et une société de manage-ment, promues par des banques dela place financière luxembour-geoise, avaient décidé de créer uneassociation portant le nom d'Alfi.Les actifs nets sous gestion repré-sentaient à peine 50 milliards d'eu-

ros. Ces débuts modestes ont coïn-cidé avec le lancement historiquede l'industrie des fonds d'investis-sement en Europe, résultant del'adoption de la première directiveeuropéenne sur les Ucits en 1985, arappelé hier le président de l'Alfi,Claude Kremer.

Si ce n'est pas le moment idéalpour faire la fête, «il faut fêter lesfêtes comme elles tombent», a dé-claré le président de l'Alfi. Enjetant un regard en arrière, il amesuré les progrès accomplis parl'industrie luxembourgeoise desfonds d'investissement. Les actifsnets gérés par l'association ontaujourd'hui atteint la somme dedeux milliards d'euros. Le Grand-Duché occupe la seconde placedans le monde derrière les Etats-Unis. Ce succès n'est pas le fruitdu hasard. Un facteur clé a été

l'étroite collaboration avec le sec-teur public. Ce partenariat auraitpermis à l'industrie des fonds dedevenir «un leader mondial de ladistribution transfrontalière defonds».

Après avoir remercié toute lacommunauté financière pour sacontribution à ce succès, ClaudeKremer a tourné son regard vers lefutur et les prochains défis à rele-ver. Quatre priorités essentiellesvont remplir l'agenda de l'Alfi:la réglementation nationale etinternationale, la promotion, la re-cherche d'une main-d'oeuvre qua-lifiée et l'infrastructure. Il s'agira,comme dans le passé, de dévelop-per le know-how et les compé-tences de la place afin de faire duLuxembourg le centre le plus at-

tractif au monde dans le domainedes fonds d'investissement.

Croire en l'avenir

L'association pourra compter surl'appui du gouvernement. Hier, leministre du Trésor et du BudgetLuc Frieden a assuré que l'Etatcontinuera à promouvoir l'indus-trie luxembourgeoise des fondsd'investissement à l'étranger. Uneindustrie «promise à un brillantavenir», selon le ministre qui es-time que «le public n'a pas perdula confiance dans ce secteur».«Nous allons faire en sorte quel'industrie des fonds d'investisse-ment continuera à évoluer», a-t-ilajouté. Les fonds d'investissementrestent un secteur à fort potentiel.«C'est aujourd'hui qu'il faut pré-

parer les opportunités de de-main», a-t-il ajouté.

Selon Luc Frieden, ce serait uneerreur majeure que de geler lesinvestissements prévus par les so-ciétés. Le gouvernement, lui, n'au-rait pas l'intention de remettre àplus tard la réforme fiscale envisa-gée. Il s'agit ainsi d'envoyer unsignal fort aux investisseurs afinqu'ils continuent à croire en l'ave-nir. Les difficultés liées à la crisefinancière représentent, certes undéfi, mais aussi «une nouvellechance» pour l'économie luxem-bourgeoise. Le gouvernement, entout cas, sera prêt à intervenir àtout moment en cas de difficulté.«Nous ne ferions pas cela si nousn'avions pas confiance en l'ave-nir».

Arnaud Mourot a voulu démystifierAshoka devant un parterre d’entre-preneurs. (PHOTO: JIM DEVOS)

Un esprit d'entreprise d'un style nouveau L'organisation internationale Ashoka développe la notion d'entrepreneuriat social

P A R D A N I E L P E C H O N

Il a voyagé à travers les continentsavec le mot France dans son dos.Champion de lutte et visitant denombreux pays à travers ses com-pétitions, un aimant l’a poussé àchaque fois à se promener à tra-vers ces villes souvent pauvres,développant et poussant l’éclosionde sa fibre sociale. Après avoircofondé Sports sans frontières,Arnaud Mourot est séduit et re-joint Ashoka comme d’autrescomme lui. Ashoka, ce sont 2.000entrepreneurs sociaux, commeArnaud Mourot, qui lui est devenu«Révélateur d’Entrepreneurs So-ciaux» dans l’organisation. Asho-ka, ce sont aussi des missions àtravers 70 pays, de l’Afghanistanau Zimbabwe, participant au déve-loppement de l’entrepreneuriatsocial, au renforcement de l’im-pact sur la société de ces entrepre-neurs sociaux.

C’est ainsi qu’Arnaud Mourot,dans les locaux et avec le soutiende la Banque de Luxembourg, avoulu démystifier Akosha devantun parterre d’entrepreneursluxembourgeois. Ashoka, ce sontencore des hommes et des femmescomme Marie Dominique Genoudqui de Lausanne soutien psycholo-

giquement enfants et familles lorsde ruptures, comme le divorce, lamort, la maladie etc. Si environ15.000 enfants sont concernés parle divorce en Suisse, 39 % desenfants développent des dépres-sions suite à des discordes intrafa-miliales. As’trame, l’organisationde Dominique Genoud, soutenuepar Ashoka, offre un soutien psy-chologique aux enfants et aux fa-milles lors de ruptures de liens.As’trame se décline en deux vo-lets: l’intervention auprès de fa-milles et la formation de profes-sionnels.

Ashoka, c’est aussi, et parmibien autres, le soutien à l’organisa-tion de Jean-Michel Ricard, pro-fesseur d’éducation physique.

Membre heureux d’Akosha, iloffre une activité sportive à despersonnes âgées. Des statistiquesdémontrent une diminution de 50à 75 % de risque de chute de cespersonnes lorsqu’elles suivent sonprogramme. Le coût d’une fracturechez une personne âgée s’élèveentre 50 et 60.000 euro pour lasociété. Et Jean-Michel Ricard aencore été plus loin. Il a observéque la plupart des accidents dansle Bâtiment travaux publics (BTP)étaient concentrés dans les 50 pre-mières minutes. En organisant du-

rant cinq à dix minutes un échauf-fement avant de débuter le travail,le nombre d’accidents est tombé à…zéro. Et les assurances ont ap-plaudi. Aujourd’hui, il a créé 230emplois dans son organisation.

Ashoka soutient ces innova-tions sociales et d’esprit d’entre-prise d’un style nouveau. Pour êtreidentifié, il faut présenter une idée

innovante, prouver une créativité,montrer des qualités entrepreneu-riales, démontrer l’ampleur del'impact social et posséder la fibreéthique. Après avoir traversé ceprocessus d’une durée de six à huitmois, Ashoka offre alors un sou-tien financier et professionnel. As-hoka veut encourager à abuser decet apport social. Si l’appât du gainest absent, c’est un moteur perma-nent qui veut réinvestir et grandir.Ashoka veut représenter un fan-tastique vecteur de développe-ment aux quatre coins de la pla-nète. L’entrepreneur social ap-porte des réponses nouvelles surdes problèmes anciens. Et lesexemples de Marie DominiqueGenoud et Jean-Michel Richardn’en sont que deux réponses dansles 2.000 entrepreneurs sociauxqu’Ashoka comptabilise à traversle monde. Ils sont 250 nouveauxentrepreneurs à rejoindre Ashokachaque année. 89 % des idées deces entrepreneurs sociaux ont étécopiées ou ont inspiré la régle-mentation de leur pays. Et signe depérennité 94 % des entrepreneurssociaux soutenus par Ashoka exis-tent toujours cinq ans plus tard…

Akosha ne demande qu’a êtresoutenu et aidé dans ces initiati-ves.

Le patrimoine global netdes OPC est en baisseAu 31 août 2008, le patrimoineglobal net des organismes de pla-cement collectif et des fondsd’investissement spécialisés s’estélevé à 1.917,993 milliards d'euroscontre 1.896,357 milliards d'eurosau 31 juillet 2008, soit une aug-mentation de 1,14 % par rapportau mois de juillet 2008. Consi-déré sur la période des douzederniers mois écoulés, le volumedes actifs nets est en régressionde 5,76 %, annonce la CSSF dansun communiqué. L’augmentationde 1,14 % des actifs nets des OPCluxembourgeois au mois d’aoûtse répartit en une augmentationde 0,97 % due à l’impact desmarchés financiers et une aug-mentation de 0,17 % provenantde l’investissement net en capi-tal. Au mois d’août, les incertitu-des persistantes sur la conjonc-ture mondiale ont généré uneévolution hétérogène des mar-chés d’actions. En somme, lesOPC luxembourgeois à actionsont soldé le mois d’août avecun impact positif sur leurs actifsnets. L’évolution légèrement po-sitive de quelques marchés d’ac-tions européens et du marchéd’actions américain au moisd’août ainsi que l’appréciationde l’USD face à l’EUR de pres-que 6 %, ont soutenu cette évolu-tion. (C.)