POUVOIR, OPINION ET MEMOIRE EN ALLEMAGNE, … · Pr. Christoph Cornelißen (Professeur d’histoire...
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POUVOIR, OPINION ET MEMOIRE
EN ALLEMAGNE, EN FRANCE ET EN EUROPE
EN PERSPECTIVE COMPARATIVE
MACHT, ÖFFENTLICHKEIT UND ERINNERUNG
IN DEUTSCHLAND, FRANKREICH UND EUROPA
IN VERGLEICHENDER PERSPEKTIVE
Journées doctorales internationales
Internationales Doktorandenkolloquium
15‐16 mai 2014
UNIVERSITÉ PARIS‐SORBONNE
UFR d’Études germaniques et nordiques / Civilisation allemande
UFR d'Histoire / Histoire contemporaine de l'Allemagne et des pays
germaniques
UNIVERSITÄT DES SAARLANDES
Historisches Institut / Europäische Zeitgeschichte
INSTITUT HISTORIQUE ALLEMAND DE PARIS
Lieu :
Institut Historique Allemand, 8 rue du Parc Royal, 75003 Paris
Université Paris‐Sorbonne – Site Malesherbes
108, Boulevard Malesherbes, Amphi 117, 75017 Paris (Métro: Malesherbes)
Avec le soutien de / Mit Unterstützung von
Deutsch‐Französische Hochschule / Université Franco‐Allemande
Deutsches Historisches Institut Paris
Ecole Doctorale 2 de l’Université Paris‐Sorbonne
UMR 8138 IRICE : Identités, Relations internationales et Civilisations de l’Europe
Conseil scientifique de l’Université Paris‐Sorbonne
Frankreichzentrum und Historisches Institut der Universität des Saarlandes
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Jeudi 15 Mai 2014
Institut Historique Allemand
8, rue de la Place Royale, 75003 Paris (Métro: Chemin Vert)
9h50 Arrivée des participants allemands en Gare de l'Est
(Abfahrt Saarbrücken: 8h02 mit ICE 9558)
11h00 Tour de présentation et conception du colloque
Mot de bienvenue : Stefan Martens, Directeur adjoint de l’IHAP
Introduction : Hélène Miard‐Delacroix, Dietmar Hüser et Rainer Hudemann
11h45 Agathe Bernier‐Monod (Études germaniques, Paris‐Sorbonne)
Mémoire des premières femmes parlementaires en Allemagne: entre effacement et canonisation –
Die ersten deutschen Parlamentarierinnen zwischen Ausblendung und Kanonisierung.
Commentaire : Lukas Schaefer (Geschichte, Universität des Saarlandes)
13h00 Buffet‐Déjeuner à l’Institut Historique Allemand
14h15 Gwendolin Lübbecke (Histoire, Université de Kassel et Université de la Sarre ; Amphi 117) Die Cité
nationale de l’histoire de l’immigration im Palais de la Porte Dorée – Transformationen eines
Kolonialpalastes. Von der Exposition coloniale 1931 bis heute ‐ La cité nationale de l´histoire de
l´immigration au Palais de la Porte Dorée ‐ Transformation d´un palais colonial. De l´exposition coloniale
de 1931 à nos jours.
Commentaire : Lior Silberstein (Histoire, Paris‐Sorbonne)
15h30 Pause
15h45 Valérie Dubslaff (Études germaniques, Paris‐Sorbonne )
Le NPD face au passé allemand: une culture mémorielle à contre‐courant? – Die NPD und die deutsche
Vergangenheit : Eine Erinnerung gegen den Strom ?
Commentaire : Birgit Metzger (Geschichte, Universität des Saarlandes)
17h00 Pause
18h00 Les jeudis de l’actualité historiographique
Cycle de conférences en coopération IHAP – Université Paris‐Sorbonne :
Pr. Christoph Cornelißen (Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Francfort/ Main)
Was heißt Erinnerungskultur ? Erträge der historischen Forschung und zukünftige Perspektiven – „Culture
de la mémoire“ : Acquis et perspectives de la recherche historique
(avec traduction simultanée)
Commentaire : NN
20h00 Fin
20h30 Dîner : Le Bistrot Gourmand, 1 rue Charles‐François Dupuis, 75003 Paris (M° République)
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Vendredi 16 Mai 2014
Paris‐Sorbonne : Site Malesherbes, Amphi 117
108, boulevard Malesherbes, 75017 Paris (Métro: Malesherbes)
9h00 Séminaire‐débat avec Christoph Cornelißen (Amphi 117)
11h00 Pause
11h30 Groupes de travail (Amphi 117 ; Salle 119 bis ; Salle 349 de 11h30 à 13h00)
13h00 Buffet‐Déjeuner à Malesherbes (Salle 119 bis)
14h30 Paul Maurice (Histoire, Paris‐Sorbonne)
Des « Mémoires » pour écrire l'Histoire ? L'écriture autobiographique chez Jürgen Kuczynski, „dissident
fidèle à la ligne“ en RDA – « Memoiren » um Geschichte zu schreiben ? Die Funktion der Autographie bei
Jürgen Kuczynski, „Linientreuer Dissident“ in der DDR
Commentaire : Ina Metzner (Geschichte, Universität des Saarlandes)
15h45 Pause
16h15 Présentation et discussion des résultats des groupes de travail – Berichte der Arbeitsgruppen
(Amphi 117)
Conclusions ‐ Bilanz
17h45 Fin
19h06 Départ des participants allemands de la Gare de l'Est
(Ankunft Saarbrücken: 20h56 mit TGV 9559)
Direction / Leitung:
Pr. Hélène Miard‐Delacroix
Pr. Rainer Hudemann, Paris‐Sorbonne
Pr. Dietmar Hüser, Universität des Saarlandes
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ABSTRACTS/RÉSUMÉS
Agathe Bernier‐Monod (Études germaniques, Université Paris‐Sorbonne)
Les premières femmes parlementaires allemandes entre effacement et canonisation
La notion de mémoire ne constitue pas le cœur des questionnements soulevés par ma recherche, dédiée au
parcours politique de femmes parlementaires entre la République de Weimar et les débuts de la République
fédérale. Mon travail s’inscrit toutefois dans le champ de l’histoire des femmes. Ce champ de recherche, né de la
volonté de documenter les évolutions du rôle social des femmes ainsi que du désir de dénaturaliser et
d’historiciser l’ordre des sexes, effectue un travail de mémoire, en cherchant à donner un passé à la minorité
symbolique que constituent les femmes.
Ma contribution soulèvera la question des traces laissées dans la mémoire collective par la première génération
de femmes élues en Allemagne. Elle s’intéressera d’abord aux raisons de l’effacement de ces pionnières. Ces
raisons sont avant tout liées à l’historiographie de la République de Weimar, longtemps demeurée largement
critique. Cette historiographie ne revient que depuis une période récente sur les réussites – même en demi‐teinte
– de la première démocratie allemande, parmi lesquelles on peut compter le travail accompli par les parlemen‐
taires ou la participation politique des femmes.
Une deuxième partie sera consacrée à la canonisation dont les premières femmes politiques allemandes –
militantes pour les droits des femmes et femmes élues – font l’objet depuis le tournant des années 1980‐1990.
Cette période correspond en effet à une institutionnalisation du mouvement féministe, à la recherche de modèles
et désireux de donner davantage de visibilité aux pionnières de la cause par une politique volontariste – études
biographiques, expositions, changement de noms de rues… Il résulte de ce travail militant une mémoire révéren‐
cieuse qui commémore à l’envi le courage et les sacrifices des aînées et ne rend pas nécessairement justice à la
réalité historique.
La troisième partie de ma présentation proposera enfin une étude de cas et examinera les stratégies d’auto‐
mythification déployées par Marie Elisabeth Lüders. Cette députée libérale entreprit en effet lors de la fondation
de la République fédérale de faire oublier sa compromission avec le régime nazi et de se constituer une image
irréprochable, à même de la faire passer à la postérité.
Die ersten deutschen Parlamentarierinnen zwischen Ausblendung und Kanonisierung
Der Erinnerungsbegriff steht nicht im Mittelpunkt meiner Forschung, die sich mit der politischen Laufbahn weibli‐
cher Abgeordneter von der Weimarer Republik bis in die Anfänge der Bundesrepublik auseinandersetzt. Meine
Arbeit ist im Feld der Frauengeschichte zu verorten, welche aus dem Willen entstand, die Entwicklungen der
Frauenrolle zu dokumentieren, sowie die Geschlechterordnung zu denaturalisieren und zu historisieren. Indem sie
versucht die Vergangenheit der symbolischen Minderheit der Frauen aufzuzeichnen, leistet die Frauengeschichte
einen Beitrag zur Erinnerungsarbeit.
Mein Beitrag wird die Frage aufwerfen, welche Spuren die erste Generation gewählter Frauen in Deutschland im
kollektiven Gedächtnis hinterlassen haben. Zunächst sollen die Gründe für die Ausblendung dieser Vorkämpfe‐
rinnen untersucht werden. Diese Gründe liegen vor allem an der Geschichtsschreibung über die Weimarer
Republik, die lange Zeit weitgehend kritisch blieb. Erst seit kurzem befasst sie sich mit den – auch gedämpften –
Erfolgen der ersten deutschen Demokratie, zu denen die parlamentarische Arbeit und die politische Beteiligung
der Frauen gezählt werden können.
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In einem zweiten Teil wird es um die Kanonisierung gehen, die die ersten deutschen Politikerinnen – Aktivistinnen
für die Frauenrechte sowie gewählte Frauen – seit der Wende der achtziger und neunziger Jahre betrifft. Diese
Zeit entspricht einer Institutionalisierungsphase der Frauenbewegung, die nach Vorbildern suchte und durch eine
gezielte Politik (biographische Studien, Ausstellungen, Straßenumbenennungen, etc.) den Vorkämpferinnen mehr
Sichtbarkeit verschaffen wollte. Aus dieser Lobbyismus‐Arbeit ergibt sich eine hauptsächlich positive Erinnerung,
welche beliebig dem Mut und den Opfern der älteren Frauen gedenkt und der historischen Wirklichkeit nicht
unbedingt gerecht wird.
Schließlich enthält der letzte Teil meines Vortrags eine Fallstudie und untersucht Marie Elisabeth Lüders‘ Strate‐
gien zur Selbstmythisierung. Diese liberale Abgeordnete unternahm bei der Gründung der Bundesrepublik den
Versuch, ihre Zustimmung zum NS‐Regime zu verbergen und ein makelloses Eigenbild zu konstruieren, um in das
kollektive Gedächtnis der Nachwelt eingehen zu können.
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Gwendolin Lübbecke (Universität Kassel)
Die Cité nationale de l’histoire de l’immigration im Palais de la Porte Dorée – Transformationen eines
Kolonialpalastes. Von der Exposition coloniale 1931 bis heute.
Die 2007 eröffnete Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI) ist eine bis dato einzigartige kulturpoli‐
tische Initiative des französischen Staates: Ein derartiges ‚Museum’, das sich explizit mit der Geschichte der
Immigration in Frankreich beschäftigt und dabei den Rang eines staatlichen, nationalen Museums innehat, gab es
bis zum Jahr 2007 nicht in Frankreich. Dieses Dissertationsvorhaben macht es sich zur Aufgabe, die außerge‐
wöhnliche Institution in ihrer Entstehung, Planung, Realisierung und ihrem heutigen, aktuellen Erscheinungsbild
zu erfassen.
Die heutige CNHI steht dabei am Ende einer langen Reihe von musealen Vorgänger‐Institutionen, die sich alle in
demselben Gebäude, dem Palais de la Porte Dorée (als ‚Palais des Colonies’ 1931 erbaut) befunden haben. Es ist
zentral, diese Vorgeschichte, die geprägt ist durch verschiedene Konzepte eines ‚Kolonialmuseums‘ mit Blick auf
das aktuelle Projekt eines Museums für Immigrationsgeschichte zu rekonstruieren und den Kontrast, der dabei
deutlich wird, zu reflektieren. Die Geschichte des Palais de la Porte Dorée spiegelt einen wichtigen Teil der
Entwicklung der Pariser Museumslandschaft und steht als Institution einerseits für die museale Repräsentation
kolonialer Vergangenheit im 20. Jhr. und andererseits für den Umgang mit der Wahrnehmung von Immigration im
21. Jhr. Dieser Wandel und die sich daraus ergebenden Ambivalenzen werden nur wenig in der Forschung
herausgearbeitet. Darüber hinaus fehlt die Kontextualisierung des Palais und der CNHI als Teile eines dynami‐
schen, sich wandelnden Netzes von verschiedenen Museumstypen und ‐strukturen, die sich bereits seit dem 19.
Jhr. in Paris gebildet haben – als Beispiele sind das Musée ethnographique du Trocadéro, das Musée de l’Homme,
oder auch das neue Musée du Quai Branly zu nennen. Sie, aber auch andere Beispiele westeuropäischer Museen,
wie das British Empire and Commonwealth Museum, werden als Vergleichsobjekte herangezogen.
Neben der historischen Rekonstruktion und dem Abgleich mit Entwicklungsprozessen anderer Museen, liegt der
Fokus auf dem (aktuellen) Projekt der CNHI selbst: die politischen, gesellschaftlichen, sozialen und kulturellen
Dimensionen und ihre jeweiligen Akteure und Trägergruppen, die in der Entstehung, Planung und Ausführung des
Projekts der CNHI eine jeweils spezifische Rolle gespielt haben und spielen, sind hier zu analysieren. Drei wichtige
Zugriffsmöglichkeiten sind hier über verschiedene Expertengruppen, die Presse und die Rezeption durch das
Publikum/ die Besucher gegeben. Das Vorhaben versucht somit durch eine umfassende, mehrdimensionale
Thematisierung des Phänomens der Cité nationale de l’histoire de l’immigration und seiner Vorgänger in einer
Gesamtschau von den ersten Ideen und Entwürfen 1931 über die Realisierung verschiedener musealer Vorläufer‐
Institutionen bis hin zur Planung und Durchführung der heutigen Cité, sowie ihrer Beurteilung und Rezeption
durch das Publikum, ihre gesamtgesellschaftliche Funktion und Wirkmacht zu realisieren.
Damit soll schließlich anhand des konkreten Beispiels der Cité (CNHI) und der ergänzenden Beispiele wie dem des
MQB (,Musée du Quai Branly‘) etc. insgesamt reflektiert werden, welche gesellschaftliche Funktion Museen als
Orte der ‚Welterzeugung’, der Konstruktion von Erinnerung, von Geschichte und damit auch teilweise von gesell‐
schaftlicher Identität in Frankreich haben und haben können.
La cité nationale de l´histoire de l´immigration au Palais de la Porte Dorée ‐ Transformation d´un palais colonial.
De l´exposition coloniale de 1931 à nos jours.
La Cité nationale de l´histoire de l´immigration (CNHI), inaugurée en 2007 reste jusqu´à aujourd´hui une décision
politique unique de l´état français. Un tel musée, consacré explicitement à l´histoire de l´immigration en France
qui possède le rang de musée national n´existait pas en France jusqu´en 2007. Ce projet de thèse a pour objectif
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de comprendre la création, la planification, la réalisation, ainsi que l´image actuelle de cette institution particu‐
lière.
L´actuelle CNHI se situe à la fin d´une longue série d´institutions muséologiques antérieures qui ont toutes pris
place dans le même bâtiment, le Palais de la Porte Dorée (construit comme « Palais des Colonies » en 1931). Il est
essentiel de reconstruire cet historique, qui est imprégné par les différents concepts du « musée colonial », en
prenant en considération le nouveau projet de musée pour l´histoire de l´immigration et de réfléchir au contraste
qui apparait. L´histoire du Palais de la Porte Dorée reflète une partie importante du développement du paysage
muséologique parisien et fait figure, en tant qu´institution, de représentation muséologique du passé colonial du
XXème siècle d´une part et d´indicateur de la manière de gérer la thématique de l´immigration au XXIème siècle
d´autre part. Ce tournant et les ambivalences qui en résultent ne sont que peu traités dans le domaine de la
recherche. De plus, on constate un manque dans la remise en contexte du Palais et du CNHI en tant que partie
d´un réseau de différents musées dynamique en mouvement et dont les structures ont été créés dès le XIXème
siècle ; pour exemple nous pouvons citer le Musée ethnographique du Trocadéro, le Musée de l´Homme ou bien
encore le nouveau Musée du Quai Branly. Ceux‐ci et bien d´autres musées d´Europe de l´Ouest, tel le British
Empire and Commonwealth Museum seront intégrés comme objet de comparaison.
A côté de la reconstitution historique et du rapprochement des processus de développement d´autres musées,
cette étude met l´accent sur le projet (actuel) du CNHI : les dimensions politiques, sociétales, sociales, et culturel‐
les, leurs acteurs respectifs et les groupes porteurs des projets qui ont joué et jouent encore des rôles spécifiques
dans la création, la planification et la réalisation du projet de la CNHI sont également analysés. Trois approches
sont possibles à partir des différents groupes d´experts, de la presse et de la réception par le public/ les visiteurs.
Ce projet de thèse tente à travers une thématisation détaillée et pluridimensionnelle du phénomène de la Cité
nationale de l´histoire de l´immigration et de ses prédécesseurs, de réaliser une vue d´ensemble de sa fonction et
de son pouvoir d´action sur la société entière, en partant des premières idées et propositions en 1931, en passant
par la réalisation de différentes institutions muséologiques antérieures, jusqu´à la planification de l´actuelle Cité,
ainsi que son appréciation et sa réception auprès du public.
Ainsi, grâce au concret exemple de la Cité (CMHI) et à des exemples complémentaires comme celui du MQB
(« Musée du Quai Branly ») etc. la question sera posée de savoir quelles fonction sociale ont/ peuvent avoir les
musées en tant que lieu de « Welterzeugung », de construction de la mémoire et de l´histoire, ainsi qu´en partie
de lieu de construction de l´identité sociale française.
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Valérie Dubslaff (Études germaniques, Université Paris‐Sorbonne)
Le NPD face au passé de l’Allemagne: une culture mémorielle à contre‐courant? (1964‐2014)
En République Fédérale d’Allemagne, la mémoire fait avant tout référence à un passé douloureux, à une histoire
allemande marquée par le deuil et la déchirure ; elle se heurte ainsi continuellement au régime national‐socialiste
et à ses crimes. Aussi le travail de mémoire ne va pas de soi, il a par le passé suscité de vives polémiques : la
théorie du Sonderweg, la querelle des historiens en passant par la controverse entre Walser et Bubis et les thèses
radicales de Goldhagen ont durablement marqué la société allemande. Toutes soulignaient la difficulté
d’appréhender et d’expliquer le national‐socialisme dans ses causalités – toutes ont achoppé sur l’impossibilité de
définir l’identité nationale allemande autrement que par ce passé qui peine à passer. Ainsi, histoire, mémoire et
identité nationale sont intimement liées. Le nazisme reste le « point de référence contrastif » (Edgar Wolfrum) de
l’ordre démocratico‐libéral de la RFA; la mémoire officielle est dans ce sens une mémoire‐repentance parce
qu’étant avant tout dédiée aux victimes du nazisme, elle rappelle à tout moment la culpabilité de l’Allemagne.
Plus qu’une question morale, la mémoire représente un enjeu de pouvoir. Tributaire des changements généra‐
tionnels et reflet des rapports de force politiques elle est modulable et partiale; elle exclut autant qu’elle inclut et
devient pour certains contestable. Depuis sa création en 1964, le Parti national‐démocrate d’Allemagne (NPD),
éminent représentant de l’extrême droite politique, attaque de front cette culture mémorielle hégémonique qu’il
juge unilatérale, injuste et malsaine. Il lui oppose une mémoire nationaliste fondée sur la nostalgie de la grandeur
du Reich. Cette mémoire particulariste et minoritaire, présentée dans le discours national‐démocrate comme
intègre, souveraine et authentique se veut celle des « oubliés » (les expulsés, les réfugiés), des « trahis » (l’élite
nazie, les soldats de la Wehrmacht) et des « victimes allemandes » de la Seconde Guerre mondiale (la population
civile), c’est‐à‐dire des « laissés‐pour‐compte » de la mémoire officielle1. Cette mémoire nationaliste est ainsi
instrumentalisée par le NPD afin de disqualifier les opposants politiques, partant les démocrates et la RFA dans sa
totalité, bâtie selon l’extrême droite sur un « mensonge historique ».
Avec la radicalisation politique du NPD à partir des années 1970 et a fortiori des années 2000 s’est imposée une
culture mémorielle extrémiste particulièrement vindicative et agressive. Elle lui permet d’afficher son opposition
fondamentale au système, d’affirmer son identité culturelle et politique, sa conception de l’histoire et de légiti‐
mer son idéologie articulée autour du principe de la Volksgemeinschaft. Le NPD se présente ainsi comme une
alternative : contre les élites de la RFA, le parti revendique ses propres traditions (le Reich) et continuités
(nationalisme), ses propres modèles et références historiques (personnages, régimes), ses propres codes et
rituels, ses propres espaces et temps commémoratifs (lieux, dates, faits). La glorification du passé se traduit ainsi
par la réhabilitation de l’élite nazie et la relativisation – la négation parfois – de la Shoah. Le NPD transgresse et
provoque, brise des tabous, met en scène sa mémoire dans la rue et les parlements, pour peser sur le débat
politique et mémoriel. Mais faute de pouvoir réellement s’imposer dans l’espace public, le parti utilise sa
mémoire extrémiste avant tout comme instrument de mobilisation de ses partisans et de formation de sa relève
politique.
Die NPD und die deutsche Vergangenheit: eine Erinnerungskultur gegen den Strom? (1964‐2014)
In der Bundesrepublik bezieht sich das kollektive Gedächtnis zumeist auf eine schmerzhafte Vergangenheit, auf
einen Teil der deutschen Geschichte, der vor allem durch Trauer und Zerrissenheit gekennzeichnet ist. Es setzt
sich unentwegt mit dem Nationalsozialismus und seinen Verbrechen auseinander. So hat auch die Vergangen‐
heitsaufarbeitung bzw. ‐bewältigung immer wieder heftige Kontroversen ausgelöst: Jene um die Sonderweg‐
1 Cette idée est exprimée dans de nombreux programmes du NPD depuis sa création. Cf. NPD: Das NPD‐Manifest, Grundsätze
unserer Politik, Hannover, 1965 et « Schuldkult beenden » in NPD: Arbeit. Familie. Vaterland, 2013, S. 14.
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Theorie und den Historikerstreit, um die Walser‐Bubis‐Debatte und die radikalen Thesen von Goldhagen haben
die bundesrepublikanische Öffentlichkeit nachhaltig geprägt. Alle befassten sich mit der Schwierigkeit des richti‐
gen Umgangs mit dem Nationalsozialismus und der kritischen Erläuterung seiner Kausalitäten – alle sahen sich mit
der Unmöglichkeit konfrontiert, die deutsche Identität anders als in Bezug auf diese unvergängliche Vergangen‐
heit zu definieren. So sind Geschichte, Gedächtnis und nationale Identität eng miteinander verwoben. Der Natio‐
nalsozialismus bleibt der „kontrastive Bezugspunkt“ (Edgar Wolfrum) der freiheitlich‐demokratischen Grundord‐
nung der Bundesrepublik, die ihre öffentliche Erinnerungskultur mit einer Sühne‐Symbolik verknüpft: Indem
vorrangig den Opfern des Nazismus gedacht wird, steht die historische Verantwortung Deutschlands im Vorder‐
grund jeder erinnerungspolitischen Auseinandersetzung.
Dieser erinnerungspolitische Standpunkt entspricht nicht nur einer moralischen Erwartungshaltung, er birgt auch
eine machtpolitische Brisanz. Weil er von den herrschenden politisch‐gesellschaftlichen Machtverhältnissen
beeinflusst wird, ist er wandelbar. Erinnerungspolitik ist parteiisch: Sie grenzt sowohl ein als auch aus und wird so
zu einem Feld, in dem politische Schlachten ausgefochten werden. Seit ihrer Gründung stellt die Nationaldemo‐
kratische Partei Deutschlands (NPD), eine Vertreterin des politischen Rechtsextremismus, die hegemoniale
Erinnerungskultur der Bundesrepublik in Frage, weil diese zu einseitig, ungerecht und erniedrigend sei. Ihr zieht
die Partei eine nationalistische Erinnerungskultur vor, die sich vollends der Nostalgie des Reichs verschreibt. In
Diskurs und Praxis der Nationaldemokraten werden demnach vor allem die „Entrechteten und Vergessenen“
(Vertriebenen und Flüchtlinge), die „Verratenen“ (Wehrmachtssoldaten, NS‐Elite) und die „deutschen Opfer“ des
Zweiten Weltkriegs (Zivilbevölkerung) gewürdigt.2 Diese Erinnerungskultur ist allgemein allen „Ausgestoßenen“
des bundesrepublikanischen Gedächtnisses gewidmet. Indem es vermeintliche „Geschichtslügen“ entlarvt, wird
dieses Gedächtnis von den Rechtsextremisten zur Diffamierung der politischen Gegner, der Demokraten und
allgemein der Bundesrepublik instrumentalisiert.
Mit der politischen Radikalisierung der NPD in den 1970er‐ und verstärkt in den 2000er‐Jahren hat sich eine
extremistische Erinnerungskultur durchgesetzt, die in ihrer politischen Ausgestaltung besonders aggressiv auftritt.
Sie ermöglicht es der Partei, ihre Fundamentalopposition zum System zu äußern, ihre politische Identität sowie
ihre Geschichtsauffassung zu veranschaulichen und ihre Ideologie der Volksgemeinschaft zu legitimieren. So
präsentiert sich die NPD als Alternative: Im Kampf gegen die Bundesrepublik betont die Partei ihre eigenen
Traditionen (das Reich) und Kontinuitäten (Nationalismus), ihre eigenen Vorbilder und historischen Bezüge
(Persönlichkeiten, Regimes), ihre eigenen Codes, Rituale und Gedenkräume (Orte, Daten, Ereignisse). Die Verherr‐
lichung der Vergangenheit äußert sich durch die Rehabilitierung der NS‐Elite und die Relativierung, gar die
Negierung des Holocausts. Die NPD übertritt moralische Grenzen, provoziert, bricht Tabus und inszeniert ihre
Erinnerungskultur auf der Straße und in den Parlamenten, um Einfluss auf die gesellschaftliche Diskussion zu
nehmen. Da es ihr aber verwehrt bleibt, in der Öffentlichkeit aus ihrer marginalen Stellung herauszukommen,
dient ihre extremistische Erinnerungskultur vorrangig der nationaldemokratischen Selbstvergewisserung und der
Gesinnungsformierung des politischen Nachwuchses.
2 Diese Idee wird in nahezu allen Programmen der NPD seit ihrer Gründung ausgedrückt. Vgl. NPD: Das NPD‐Manifest,
Grundsätze unserer Politik, Hannover, 1965 et « Schuldkult beenden » dans NPD: Arbeit. Familie. Vaterland, 2013, p. 14.
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Paul Maurice (Histoire, Université Paris‐Sorbonne)
Des Mémoires pour écrire l'Histoire ?
L'écriture autobiographique chez Jürgen Kuczynski, « dissident fidèle à la ligne » en RDA.
Auteur prolifique, marxiste convaincu, Jürgen Kuczynski (1904‐1997) est issu d'une famille juive assimilée de la
grande bourgeoisie de la gauche libérale allemande. Fils d'un banquier et économiste influent durant la première
moitié du XXème siècle, c'est en RDA que lui‐même s'affirma comme un intellectuel de renom.
Entré au KPD3 le 14 juillet 1930, il devient son plus fidèle disciple lorsqu'il effectue des actions clandestines en
Allemagne entre mars 1933 et janvier 1936. Son engagement politique ainsi que ses origines juives le poussent à
quitter l'Allemagne en 1936, pour se réfugier en Grande‐Bretagne qui devient sa résidence d'exil d'où il effectue
de nombreux voyages en France. Ces années d'exil durent jusqu'à son retour définitif en Allemagne en 1945. A
son retour, il vécut à Berlin‐Ouest avant de gagner la RDA pour s'installer à Berlin‐Weißensee en 1950. Proche du
pouvoir et des dirigeants communistes du SED4, il le fut notamment d'Erich Honecker lors de l'arrivée au pouvoir
de celui‐ci. Néanmoins, il se définit lui‐même, au sein de la RDA, qu'il a souvent critiquée mais jamais remise en
cause, comme un « dissident fidèle à la ligne », titre qu'il donne au deuxième tome de ses Mémoires publié après
la disparition de l'Allemagne de l'Est en 19925. La disparition de la RDA en 1990 n'a toutefois pas mis un terme son
engagement marxiste, en effet, il devient dès sa création en décembre 1989 membre du parti communiste
refondé, le PDS6.
Il écrivit ou participa à près d'une centaine d'ouvrages dans lesquels l'Histoire semble intrinsèquement liée à aux
aspects politiques, qui lui donnent son sens dans une perspective marxiste. On trouve, en effet, parmi ses études
les plus célèbres son histoire de la condition ouvrière dans les sociétés capitalistes7 qui comprend quarante
tomes, son étude des sciences sociales8 et son histoire du quotidien du peuple allemand9.
C'est cependant l'écriture introspective et autobiographique qui permet de mieux appréhender les paradoxes de
sa pensée marxiste et de son rapport à l'Histoire de la RDA, à travers laquelle il relate son parcours personnel. Ses
Mémoires et essais autobiographiques semblent être, au crible de son regard critique, le laboratoire de l'élabo‐
ration et de la justification de cette interaction entre légitimation et remise en cause pour un retour aux sources
de la RDA.
Nous pouvons tenter d'évaluer quelle perception de son passé et de celui de la RDA se dégage dans l'évolution de
l'écriture mémorielle de Jürgen Kuczynski, à travers les ouvrages publiés avant et après la disparition du régime
communiste allemand. Il faut pour cela prendre en compte le regard rétrospectif entre l'écriture des Mémoires et
les faits historiques.
Les Mémoires de Jürgen Kuczynski publiées en RDA peuvent être tout d'abord lues comme celles d'un marxiste‐
léniniste. Elles jouent chez lui le rôle de justification politique. Il détourne le genre des Mémoires individuelles des
grands Hommes pour défendre l'Histoire et les actions du mouvement communiste allemand. Se faisant le porte
parole de Marx et de Lénine, il semble donner, par l'essai autobiographique collectiviste, plus de corps à l'idéo‐
logie que par ses ouvrages scientifiques et universitaires. En louant ainsi le parti, il affirme également son
engagement personnel en faveur du communisme et semble justifier son soutien paradoxal, du fait de ses
origines et de son éducation humaniste, au système stalinien et au régime autoritaire.
L'utilisation du genre mémoriel est toutefois très ambivalent, il se fait, par le biais de ses Mémoires, le porte‐
parole d'une pensée critique envers le régime de l'Allemagne de l'Est. Celles‐ci peuvent être parfois considérées
3Kommunistische Partei Deutschlands, parti communiste allemand d'avant‐guerre.
4Sozialistische Einheitspartei Deutschlands, parti socialiste unifié d'Allemagne, parti communiste de la RDA.
5„Ein Linientreuer Dissident“. Memoiren 1945‐1989, Berlin, Aufbau Verlag, 1992.
6Partei des Demokratischen Sozialismus, parti du socialisme démocratique, héritier du SED en 1989.
7Geschichte der Lage der Arbeiter unter dem Kapitalismus (40 Bände), Berlin Akadémie‐Verlag, 1960‐1972.
8Studien zur Geschichte der Gesellschaftswissenschaften (10 Bände), Berlin, Akadémie‐Verlag, 1975‐1978.
9Geschichte des Alltags des deutschen Volkes (6 Bände), Berlin, Akademie‐Verlag, 1980‐1983.
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comme un pamphlet politique à peine dissimulé, comme le montre la difficile publication de son essai autobiogra‐
phique Dialog mit meinem Urenkel, dialogue fictif avec son arrière‐petit fils. Déposé en 1977, le parti n'autorisera
sa publication, après en avoir censuré certains passages, qu'en 1984 grâce à l'intervention d'Erich Honecker,
encouragé par sa petite fille10. Alors qu'il se fait dans les années 1970 de plus en plus critique dans son journal
intime vis à vis du régime en place, il revient dans le premier tome de ses Mémoires11 publié en RDA en 1973, sur
les premières années de sa vie, les années d'exil et de guerre jusqu'à son retour en Allemagne en 1945. Il
présente cette époque comme un moment essentiel dans l'élaboration du pouvoir est‐allemand, car elle est
significative du creuset intellectuel et politique constitutif du futur État communiste. En mettant cette période sur
un piédestal, il prône implicitement un retour aux sources du marxisme‐léninisme qui coïnciderait à la période de
sa propre adhésion à la doctrine.
On peut enfin se demander si l'écriture des Mémoires elle‐même n'est pas dans une certaine mesure un acte
subversif. Celles‐ci mettent en avant l'individualité au détriment du collectif, et dans un régime communiste
peuvent être en soi une forme de subversion du système. Elles apparaissent comme le seul interstice d'expression
individuelle au sein du système et sont avant tout l'outil d'existence et de construction du « dissident fidèle à la
ligne ».
Il n'a de cesse après la chute du régime et jusqu'à sa mort en 1997 de publier son journal à travers pas moins de
cinq essais autobiographiques. Même si la sélection des extraits peut viser à la construction d'une image de soi, il
est plus vraisemblable qu'il ait tenté de s'expliquer à lui‐même et aux autres sa position paradoxale au sein de la
RDA, sans véritable reconstruction.
Memoiren um Geschichte zu schreiben ?
Die autobiographische Literatur von Jürgen Kuczynski, „linientreuer Dissident“ der DDR
Der aus einer assimiliert‐jüdischen und links‐liberalen großbürgerlichen Familie stammende Sozialwissenschaftler
Jürgen Kuczynski (1904‐1997) zählt zu den bedeutendsten in der ehemaligen DDR tätigen Intellektuellen. Sein
Vater, Robert René Kuczynski, war in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts ein einflussreicher Statistiker und
Bankier.
Am 14. Juli 1930 trat er der Kommunistischen Partei Deutschlands (KPD) bei und engagierte sich dort seit 1933 im
Untergrund. 1936 musste er auf Grund seines kommunistischen Engagements und seiner jüdischen Herkunft vor
dem NS‐Regime fliehen und ging nach Großbritannien. Die Erfahrungen, die der junge Intellektuelle bis zu seiner
endgültigen Rückkehr nach Deutschland im Jahre 1945 sammelte waren politisch prägend. Nach Kriegsende
kehrte er nach (West‐)Berlin zurück und zog 1950 nach Berlin‐Weißensee, das heißt, er siedelte in die DDR über.
Dort knüpfte er bald enge Kontakte zur SED‐Führungsriege und fungierte schließlich als Redenschreiber des
Partei‐ und Staatschefs Erich Honecker. Er selbst sah sich als „linientreuer Dissident“ – so der Titel des 1992
veröffentlichten zweiten Bandes seiner Memoirenreihe – der die DDR häufig kritisierte, jedoch niemals gänzlich in
Frage stellte.12 Seiner politisch‐marxistischen Ausrichtung blieb Kuczynski auch nach dem Ende der DDR treu und
wurde Mitglied der im Dezember 1989 als Nachfolgepartei der SED gegründeten Partei des Demokratischen
Sozialismus (PDS).
Als Autor und Koautor verfasste Kuczynski annähernd hundert Arbeiten. Stets verband er darin historische
Wissenschaft aufs Engste mit marxistischer Philosophie und politischem Engagement. Zu seinen wichtigsten
wissenschaftlichen Publikationen zählen beispielsweise: Geschichte der Lage der Arbeiter unter dem Kapitalismus
10Il existe deux éditions de Dialog mit meinem Urenkel, la première publiée en 1983 chez Aufbau, censurée, et la seconde, non‐censurée,
publiée en 1997 chez Schwarzkopf & Schwarzkopf. 11Memoiren. Die Erziehung des J.K. Zum Kommunisten und Wissenschaftler, Berlin, Aufbau, 1973.
12„Ein Linientreuer Dissident“. Memoiren 1945‐1989, Berlin, Aufbau Verlag, 1992.
12
(40 Bände)13, Studien zur Geschichte der Gesellschaftswissenschaften (10 Bände)14 und Geschichte des Alltags des
deutschen Volkes (5 Bände).15
In seinen introspektiven und autobiografischen Schriften tritt hingegen die ganze Widersprüchlichkeit seines
marxistischen Denkens und seiner paradoxalen Beziehung zur DDR zu Tage. Die Memoirenbände, insbesondere
der 1973 erschienene erste Band „Memoiren. Die Erziehung des J. K. zum Kommunisten und Wissenschaftler“16
sowie „Ein Linientreuer Dissident“17 dienen der vorliegenden Studie daher als Hauptquelle. Diese autobio‐
grafischen Essais und Memoiren gewähren Einblicke in die Gedankenwelt Kuczynskis und geben Aufschluss über
die Gründe für sein Lavieren zwischen Legitimierung der DDR einerseits und Infragestellung ihres Regimes zuguns‐
ten einer Rückkehr zu den Wurzeln des Marxismus andererseits.
Anhand eines Vergleichs der einschlägigen Veröffentlichungen Kuczynskis vor und nach dem Niedergang des
kommunistischen Regimes soll seine Wahrnehmung der eigenen Geschichte sowie seine Bewertung der DDR
analysiert werden. Dabei muss die Diskrepanz zwischen literarischer Erinnerungsproduktion und historischen
Fakten mit berücksichtigt werden.
Die von Kuczynski in der DDR veröffentlichten Memoiren können vordergründig als marxistisch‐leninistische Lite‐
ratur im Sinne eines konformen politischen Manifests verstanden werden. Geschickt bediente er sich des tradi‐
tionsreichen Genres der Memoirenliteratur um die Geschichte der kommunistischen Arbeiterbewegung darzu‐
stellen, ihre Handlungen zu rechtfertigen und sich zum Wortführer von Marx und Lenin aufzuschwingen. Es
scheint als verleihe er der kommunistischen Ideologie mit dem Stilmittel des autobiographisch‐kollektivistischen
Essays mehr Glaubwürdigkeit als mit seinen wissenschaftlichen Schriften. Mit jener Verherrlichung der Partei
betonte er seine kommunistische Gesinnung und verteidigte sein Engagement für das stalinistische und autoritäre
Regime, was angesichts seiner jüdischen Herkunft und humanistischen Bildung paradoxal erscheint.
Darüber hinaus birgt der Rückgriff auf Erinnerungsliteratur aber durchaus ambivalente Züge. So setzte er dieses
Genre gezielt ein, um Kritik an der ostdeutschen Regierung zu üben. Teilweise wurden seine Memoiren auch als
kaum verschleiertes politisches Pamphlet verstanden, wie die verzögerte Veröffentlichung des fiktiven autobiogra‐
fischen Essais „Dialog mit meinem Urenkel“ zeigt: Obwohl das Manuskript bereits 1977 vorlag, wurde es erst 1984
nach Streichung einiger Passagen und Intervention Erich Honeckers und seiner Enkelin publiziert. Während er sich
in den 1970er Jahren seinen Tagebucheinträgen zufolge persönlich immer weiter vom herrschenden Regime
entfernte, widmete er den ersten Teil seiner in der DDR erschienen Memoiren den Exil‐ und Kriegsjahren bis zu
seiner Rückkehr 1945.18 Diese Phase war für Kuczynski von zentraler Bedeutung für die Verschmelzung intellektu‐
eller und politischer kommunistischer Zirkel und somit für die spätere Gründung der DDR. Indem er diese Zeit
idealisierte, wies er auf die Notwendigkeit hin zum Ursprung des Marxismus‐Leninismus zurückzukehren, dessen
angeblicher Höhepunkt auch seinen eigenen Beitritt in die SED markierte.
Schließlich stellt sich die Frage, ob allein das Memoirenschreiben schon als subversiver Akt verstanden werden
kann, da dieses Genre das Individuum über das Kollektiv stellt, was aus der Perspektive eines kommunistischen
Regimes als staatsgefährdend aufgefasst werden könnte. Die Memoirenliteratur erscheint innerhalb eines
totalitären Regimes als einer der wenigen Freiräume individueller Meinungsäußerung und diente Kuczynski
darüber hinaus als Mittel sich selbst zum „linientreuen Dissidenten“ zu stilisieren.
Nach dem Fall der Mauer veröffentlichte Kuczynski bis zu seinem Tod im Jahre 1997 fünf weitere Memoirenbände.
Wenngleich die Auswahl der veröffentlichten Passagen auf die Konstruktion eines bestimmten Selbstbildes abzie‐
len könnte, ist es doch wahrscheinlicher, dass es ihm ein Anliegen war, sich selbst und anderen seine widersprüch‐
liche Haltung gegenüber der DDR verständlich zu machen.
13Geschichte der Lage der Arbeiter unter dem Kapitalismus (40 Bände), Berlin Akadémie‐Verlag, 1960‐1972.
14Studien zur Geschichte der Gesellschaftswissenschaften (10 Bände), Berlin, Akadémie‐Verlag, 1975‐1978.
15Geschichte des Alltags des deutschen Volkes (6 Bände), Berlin, Akademie‐Verlag, 1980‐1983.
16Memoiren. Die Erziehung des J. K. zum Kommunisten und Wissenschaftler, Berlin Aufbau Verlag 1973.
17„Ein Linientreuer Dissident“. Memoiren 1945‐1989, Berlin Aufbau Verlag, 1992.
18Memoiren. Die Erziehung des J.K. Zum Kommunisten und Wissenschaftler, Berlin, Aufbau, 1973.
13
TEILNEHMER/PARTICIPANTS
Benet, Louise ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Études germaniques
Bernier‐Monod, Agathe ([email protected]), doctorante contractuelle à l’Université Paris‐Sorbonne,
ancienne élève de l’ENS Lyon, agrégée d'allemand, sujet de thèse : “De Weimar à Bonn : les femmes députées du
Reichstag jusqu’au Bundestag. Parcours politique et travail parlementaire de quatre doyennes de la démocratie
allemande, 1918‐1957 : Louise Schroeder (SPD), Maria Ansorge (SPD), Marie‐Elisabeth Lüders (DDP/FDP), Helene
Weber (Zentrum/CDU).“/ „Von Weimar bis Bonn: Weibliche Abgeordnete vom Reichstag bis zum Bundestag.
Politischer Werdegang und parlamentarische Arbeit vier Pionierinnen der deutschen Demokratie, 1918‐1957",
dir.: Prof. Miard‐Delacroix (Université Paris‐Sorbonne).
Bouiller, Sophie ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Professeur agrégée d'allemand en
Hypokhâgne et Khâgne B/L à Nantes, doctorante en deuxième année de thèse, sujet : “Le Parti social‐démocrate
(SPD) et la justice sociale. Une identité social‐démocrate à l'épreuve de l'unification allemande (1989‐1990)“ /
„Die Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD) und die soziale Gerechtigkeit. Die sozialdemokratische
Identität auf dem Prüfstand während der Vereinigung Deutschlands (1989‐1990)“, dir. : Prof. Miard‐Delacroix
(Université Paris‐Sorbonne).
Présentation du projet : Il s'agit d'analyser la politique sociale du SPD lors de l'unification de l'Allemagne en 1989‐
1990 en confrontant discours et programmes sociaux‐démocrates à la réalité d'une nouvelle société allemande.A
la fois parti d'opposition au niveau fédéral et parti au pouvoir dans certains Länder en RFA, le SPD se trouvait de
fait dans une position ambiguë. Comment ne pas trahir cette identité social‐démocrate et réaliser cet idéal de
justice sociale dans un contexte marqué par de fortes inégalités, d'importants bouleversements sociaux et par
une crise de l'État‐providence?
Kurzbeschreibung des Projekts: Die Dissertation widmet sich der Sozialpolitik der SPD im Einigungsprozess
Deutschlands 1989‐1990 und stellt dabei sozialdemokratische Reden und Programme der Realität einer neuen
deutschen Gesellschaft gegenüber. Die SPD, die zugleich Oppositionspartei im Bund und Regierungspartei in
einigen westdeutschen Bundesländern war, befand sich de facto in einer widersprüchlichen Lage: Wie konnte sie
im Kontext starker Ungleichheiten, großer sozialer Umwälzungen und einer Krise des Sozialstaates ihrer sozial‐
demokratischen Identität gerecht werden und gleichzeitig ihr Ideal der sozialen Gerechtigkeit umsetzen?
Braun, Ilka ([email protected]) Universität des Saarlandes, BA Historisch orientierte Kulturwissenschaften (HoK)
Brück, Werner ([email protected]), élève libre de Mme Miard‐Delacroix; études : le « troisième Reich » et
le Rugby.
Brun, Timothée ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Études germaniques
14
Caillot, Robin ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, étudiant en M2 Histoire Contemporaine.
Sujet de mémoire: „Le Comité International Olympique et la gestion de la problématique des deux Allemagnes
(RFA/RDA) au début de la Guerre Froide (1945‐1972)". Dir.: Prof. Hudemann (Université Paris‐Sorbonne).
Présentation du projet: L'objectif de mon travail est d'expliquer la difficile reconstruction du mouvement
Olympique au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, à travers la gestion d'une crise qui occupe le Comité
International Olympique dès 1945 : la gestion du cas spécifique des deux Allemagnes (RFA et RDA), qui illustre
l'ingérence de la politique dans le sport ainsi que le poids des Jeux Olympiques dans les Relations Internationales.
Kurzbeschreibung des Projekts: Ziel meiner Arbeit ist es, den schwierigen Wiederaufbau der Olympischen
Bewegung nach dem Zweiten Weltkrieg anhand der Krisen nachzuzeichnen, mit denen das Internationale
Olympische Komitee seit 1945 konfrontiert war: Besonders interessiert mich der Umgang mit der Bundesrepublik
Deutschland und der Deutschen Demokratischen Republik, der die Einmischung der Politik in den Sport und die
Bedeutung der Olympischen Spiele für die internationalen Beziehungen darlegt.
Clément, Elisa (clement‐elisa@phils‐linux.com), Master 1, Mondes Germaniques, Paris‐ Sorbonne. Sujet de
mémoire : „La reconstruction de la ville de Cologne après 1945 et la préservation de son patrimoine culturel à
travers l'évolution de l'architecture, des symboles forts de la ville (la cathédrale "Dom") ainsi que de certaines de
ses traditions (carnaval)“ / Der Wiederaufbau der Stadt Köln nach 1945 und der Schutz ihres Kulturerbes anhand
der „Entwicklung der Architektur, der starken Stadtsymbole (Dom) sowie einiger ihrer Traditionen (Karneval)“, dir:
Prof. Rainer Hudemann.
D’Angelo, Ariane ([email protected]), ancienne élève de l’ENS‐Lyon, professeur agrégé d’allemand affecté
à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI). Sujet de thèse : „L’entreprise de communication politique des
gouvernements ouest‐allemands à destination de l’opinion française, 1958‐1969“ / „Die politische Öffentlichkeits‐
arbeit der Bundesregierungen gegenüber Frankreich, 1958‐1969“, dir.: Prof. Miard‐Delacroix (Université Paris‐
Sorbonne)
Présentation du projet: Partant d’une réflexion sur les notions d’opinion, d’espace public et de communication
politique, ce travail étudie l’action de l’Office fédéral de presse et d’information du gouvernement fédéral dans
une perspective franco‐allemande à une période où les « relations publiques », concept importé des États‐Unis,
deviennent un élément‐clé de la politique étrangère ouest‐allemande.
Kurzbeschreibung des Projekts: Im Fokus der Arbeit steht das Presse‐ und Informationsamt der Bundesregierung,
das v.a. zur Unterstützung der westdeutschen Außenpolitik gegründet wurde. Seine Aktion in Frankreich während
der „langen sechziger Jahre“ wirft Fragen nach Legitimität und Grenzen der politischen Öffentlichkeitsarbeit im
Dienste der internationalen Beziehungen auf.
15
Dierkes, Jürgen (juergen.dierkes@uni‐saarland.de), Diplom (Romanistik), wissenschaftlicher Mitarbeiter am
Lehrstuhl für Zeitgeschichte der Universität des Saarlandes, Promotionsvorhaben zum Thema: „Deutsch‐
französische ‚ménage à trois‘ unter den Vorzeichen des Ost‐West‐Konflikts. ‚Asymmetrische Dreiecksverhältnisse’
zwischen Städten in Frankreich, der Bundesrepublik und der DDR von 1955‐1981.“ Sujet de thèse: „‚Ménage à
trois’ franco‐allemand sous le signe du conflit Est‐Ouest. Rapports ‚tripartite asymétrique’ entre des villes de
France, de la République fédérale allemande et de la République démocratique allemande de 1955 à 1981.“
Présentation du projet: A partir d´exemples selectionnés, il s´agit de définir les différences entre les jumelages de
villes francaises et allemandes de l´Ouest exclusivement, ainsi que celles entre les communes des deux côtes du
„rideau de fer“. De plus, les possibles conflits induits par ce „ménage à trois“, non désiré par tous les participants
sont également thématisés. En outre, il s´agit d´étudier dans quelle mesure des interdépendances existent entre
les décisions centrales au niveau politique ‐ particulièrement la reconnaissance de la République démocratique
Allemande par la France en 1973 ‐ et les activités dans le cadre des jumelages des villes.
Kurzbeschreibung des Projekts: Anhand von ausgewählten Beispielen sollen zunächst die Unterschiede zwischen
deutsch‐französischen Städtepartnerschaften ausschließlich in der westlichen Hemisphäre und solchen zwischen
Kommunen diesseits und jenseits des „Eisernen Vorhangs“ erarbeitet sowie die etwaigen Konflikte thematisiert
werden, welche die nicht bei allen Beteiligten gewünschte „ménage à trois“ mit sich brachte. Ferner soll
untersucht werden, inwiefern Interdependenzen zwischen zentralen Entscheidungen auf politischer Ebene – vor
allem die völkerrechtliche Anerkennung der DDR durch Frankreich im Jahr 1973 – und den Aktivitäten im Rahmen
der Städtepartnerschaften bestehen.
Dubslaff, Etienne ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Normalien agrégé d’allemand, en
troisième année de thèse, sujet de thèse : „La création et l’établissement d’un parti social‐démocrate en
Allemagne de l’Est de 1989 à 1998“ / „die Neugründung und Etablierung einer Sozialdemokratischen Partei in
Ostdeutschland von 1989 bis 1998", dir.: Prof. Hélène Miard‐Delacroix (Université Paris‐Sorbonne) et Prof.
Dietmar Hüser (Universität des Saarlandes, Histoire).
Présentation du projet: Ce travail cherche à mettre en lumière le cheminement identitaire et programmatique
d’un parti social‐démocrate qui s’est créé résolument de manière autonome et clandestine en RDA alors qu’il
fusionne avec le SPD ouest‐allemand dans le cadre de la réunification. Il s’agit dès lors de s’interroger sur la
possibilité de demeurer porteur d’une identité propre ?
Kurzbeschreibung des Projekts: Die Doktorarbeit befasst sich mit dem programmatischen und ideologischen
Werdegang einer Sozialdemokratischen Partei, deren Gründung in Ostdeutschland bewusst als illegal und
unabhängig verstanden wurde, als sie mit der SPD im Rahmen der Wiedervereinigung fusionierte. Demzufolge
stellt sich die Frage, inwiefern es den ostdeutschen Sozialdemokraten gelungen ist, eine eigene Identität in der
Gesamtpartei zu behaupten.
16
Dubslaff, Valérie ([email protected]), normalienne agrégée d'Allemand, doctorante contractuelle avec
mission d'enseignement à l'Université Paris‐Sorbonne en cotutelle avec la Ludwig‐Maximilians‐Universität (LMU)
de Munich. Sujet de thèse: „L'extrême droite politique à l'épreuve du genre: l'exemple du NPD"/ „Die Frauenfrage
im parteipolitischen Rechtsextremismus: das Beispiel der NPD“, dir: Prof. Hélène Miard‐Delacroix (Université
Paris‐Sorbonne), Prof. Andreas Wirsching (LMU, Munich).
Présentation du projet : Son travail de thèse est consacré à l'étude de la participation politique des femmes en
République fédérale d'Allemagne qu'elle analyse à travers leur implication dans l'extrême droite politique et plus
particulièrement dans le Parti national‐démocrate d'Allemagne depuis 1964. Eclairant donc l'histoire de ce parti à
travers la question du genre, elle questionne les spécificités de l'antidémocratisme féminin après 1945.
Kurzbeschreibung des Projekts: Ihre Dissertation widmet sich der Frage der politischen Partizipationsmöglich‐
keiten von Frauen im Rechtsextremismus der Bundesrepublik seit den 1960er‐Jahren. Neben ihrer politischen
Teilhabe innerhalb der Nationaldemokratischen Partei Deutschlands analysiert sie allgemein die Besonderheiten
des weiblichen Rechtsextremismus nach 1945.
Dumas, Léa, ([email protected]), en Master en Histoire‐Recherche à l’Université Paris‐Sorbonne. Sujet de
recherche: „La vie quotidienne des évacués d'Alsace‐Lorraine dans les terres d'accueils (1939‐1940)“ /
Forschungsthema: „Das Alltagsleben der Evakuierten aus Elsaß‐Lothringen im Gastland“. Dir: Prof. Hudemann.
Durrieu, Anne ([email protected]), doctorante en études germaniques à l’Université Paris‐Sorbonne.
Sujet de thèse: „la réception de l'Ostpolitik du chancelier Willy Brandt dans la presse Springer , et plus
particulièrement dans "Bild"“ / Thema: „Die Rezeption der Ostpolitik Willy Brandts in der Presse Springer,
insbesondere in der Bild‐Zeitung“, dir : Prof. Hélène Miard‐Delacroix (Université Paris‐Sorbonne).
Fagot, Maude (maude.fagot@uni‐saarland.de) est doctorante au sein du projet de recherche „Les évacuations
dans l’espace frontalier franco‐allemand 1939–1945“. Sa thèse, dirigée en cotutelle par M. Forcade (Paris
Sorbonne) et M. Großmann (Tübingen), porte sur les évacuations de la région frontalière en tant que sujet
médiatique et de propagande de guerre en France et en Allemagne.
Maude Fagot ist Doktorandin im Rahmen des Forschungsprojekts „Evakuierungen im deutsch‐französischen
Grenzraum 1939–1945“. Ihre Dissertation in Co‐tutelle wird von Prof. Olivier Forcade (Paris‐Sorbonne) und von
Jun. Prof. Johannes Großmann (Tübingen) betreut und betrifft die Evakuierungen im deutsch‐französischen
Grenzraum im Rahmen von Kriegspropaganda und Medienberichterstattung.
Freytag, Mathis ([email protected]) , Université Paris‐Sorbonne, Histoire
Galand, Lise ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, agrégée d’allemand, sujet de thèse : « L’Empire
allemand et le spectre de l’encerclement (1906‐1914) : diffusion, circulation et transformations d’une notion dans
l’espace public » / « Das Deutsche Kaiserreich und das Schreckgespenst der Einkreisung (1906‐1914): Verbreitung,
Zirkulation und Entwicklungen eines Begriffs in der Öffentlichkeit“. Directrice de recherche : Hélène Miard‐
Delacroix.
17
Présentation du projet : Il s’agit d’analyser la diffusion de la notion d’encerclement entre 1906 et 1914 dans
l’espace public et de comprendre à quels phénomènes de communication et à quelles représentations cette
notion est liée. L’objectif est d’étudier ainsi quel rôle l’impression d’encerclement a joué dans le déclenchement
de la Première Guerre mondiale.
Kurzbeschreibung des Projekts: Es gilt zu analysieren, wie sich der der Begriff der Einkreisung zwischen 1906 und
1914 in der Öffentlichkeit verbreitete, auf welche Kommunikationsphänomen er zurückzuführen war und auf
welchen Vorstellungen er beruhte. Unser Ziel ist es dabei zu untersuchen, welche Rolle das Einkreisungsgefühl in
Hinblick auf den Ausbruch des Ersten Weltkrieges gespielt hat.
Gingelbach, Patrick (S5pagilg@uni‐bonn.de), Université Paris‐Sorbonne, Études germaniques
Goulard, Anne‐Laure ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Master d’Histoire. Sujet: „La
France et l’Allemagne dans la Politique Extérieure de Sécurité commune” / Thema: „Frankreich und Deutschand in
der gemeinsamen Außen‐ und Sicherheitspolitik”. Dir.: Prof. Hudemann.
Gvelesiani, Anna (s5angvel@uni‐bonn.de) Université de Bonn, en échange avec l’Université Paris‐Sorbonne,
Master 2 du double‐cursus Allemand/Lettres. Sujet de mémoire : „la réception médiatique des manifestations
féministes au début des années 1970 en France et Allemagne“ / Thema : „Die Medienrezeption feministischer
Demonstrationen am Anfang der 1970er Jahre in Frankreich und Deutschland“, dir. : Prof. Miard‐Delacroix.
Hergenröder, Markus, Universität des Saarlandes, Historisch orientierte Kulturwissenschaften, Diplom. Thema:
„Entwicklungspolitik und mediale Vermittlung in Frankreich und Westdeutschland – Zum Wandel von Bericht‐
erstattung, Entwicklungsdiskurs und entwicklungspolitischer Kritik in den langen 1960er Jahren“/sujet: „Politique
de développement et médiation dans les médias en France et en Allemagne de l’Ouest – le changement du
reportage, du discours sur le développement et de la critique de la politique du développement dans les années
soixante.“ . Dir.: Prof. Hüser (Universität des Saarlandes).
Hirsch, Katharina ([email protected]), Diplom (Wirtschaftsromanistik), Verwaltungsmitarbeiterin im LOEWE‐
Projekt „Tier‐Mensch‐Gesellschaft“ an der Universität Kassel; Lehrbeauftragte am Lehrstuhl „Geschichte West‐
europas im 19. und 20. Jahrhundert“ der Universität Kassel. Promotionsvorhaben zum Thema: „Kalter Krieg und
Populärkultur: Diskurse und Debatten in den politisch‐kulturellen Zeitschriften im westeuropäischen Vergleich
und Transfer der frühen Nachkriegsjahrzehnte (1945‐1965)“/ Sujet: „La guerre froide et la culture populaire:
discussions et débats dans les revues politico‐culturelles en comparaison et en transfert à l’Europe occidentale de
l’après‐guerre (1945‐1965)“. Dir: Prof. Hüser (Universität des Saarlandes).
Présentation du projet: Ce projet se base sur des revues politico‐culturelles de l’après‐guerre de l’Allemagne et de
la France (comme Frankfurter Hefte, Der Ruf, Der Monat, La Nouvelle „Nouvelle Revue Française“, Esprit, Les
Temps modernes). Il vise à retracer la perception des aspects de la culture populaire de l’après‐guerre et à
découvrir des procès de transfert et d’adaptation p.ex. des bandes dessinées, de la musique ou même des films.
18
Kurzbeschreibung des Projekts: Es sollen verschiedene politisch‐kulturelle Zeitschriften (wie etwa: Frankfurter
Hefte, Der Ruf, Der Monat, La Nouvelle „Nouvelle Revue Française“, Esprit, Les Temps modernes) Frankreichs und
Deutschlands der unmittelbaren Nachkriegszeit hinsichtlich der Wahrnehmung und des Umgangs mit populär‐
kulturellen Erscheinungsformen, wie etwa Comic, Musik, Film, Theater untersucht werden. Ziel ist, Transfer‐ und
Aneignungsprozesse herauszuarbeiten sowie Änderungen der Perzeption im Zeitablauf zu ermitteln.
Hou, Yingying, ([email protected]), étudiante en M2 à l'Université Paris‐Sorbonne en Histoire
contemporaine. Sujet: „Les travailleurs chinois pendant la Première Guerre mondiale en France“ / Thema: „Die
chinesischen Arbeiter in Frankreich während des Ersten Weltkriegs“. Dir.: Prof. Hudemann.
Kübler, Eva (eva.kuebler@uni‐saarland.de), Universität des Saarlandes, wissenschaftliche Mitarbeiterin im
DFG/ANR‐Projekt EDEFFA; Dissertationsthema (Arbeitstitel): „Die Erinnerung an die Evakuierungen im deutsch‐
französischen Grenzraum während des Zweiten Weltkriegs“ / Sujet: „La mémoire des évacuations de l’espace
frontalier franco‐allemand pendant la Seconde Guerre mondiale“, Betreuer: Prof. Dr. Rainer Hudemann
(Universität des Saarlandes).
Présentation du projet: Le projet de thèse est lié à la coopération universitaire du projet EDEFFA qui a pour but
d'analyser les évacuations dans l'espace frontalier franco‐germanique durant la Deuxième guerre mondiale à
l'aide des approches d'Histoire croisée et comparée. Un but est d’identifier les acteurs de la mémoire comme par
exemple historiens où jumelages, d’analyser leurs motivations et perspectives et de les situer dans un second
temps dans la mémoire générale à la Deuxième Guerre mondiale. En outre se pose aussi la question des
mécanismes de superposition et d’invisibilité partielle d’une mémoire des évacués dans l’espace mémoriel public.
Kurzbeschreibung des Projekts: Das Dissertationsprojekt reiht sich in die EDEFFA‐Forschungskooperation ein,
welche die Evakuierungen im dt.‐frz. Grenzraum während des Zweiten Weltkriegs vergleichend betrachtet. Dabei
sollen vor allem die Erinnerungsakteure wie z.B. Historiker oder Städtepartnerschaften, ihre Motivationen und
Diskurse ausgemacht werden und deren diese mit der Erinnerungsgeschichte zum Zweiten Weltkrieg Zusammen‐
hang gebracht werden. Ebenso wird nach Überlagerungsmechanismen und Gründen für Unsichtbarkeit der
Evakuierungserinnerung im öffentlichen Raum gefragt.
Lensing, Annette ([email protected]), ancienne élève de l’ENS de Lyon, agrégée d’allemand, 2ème année
de doctorat en Etudes germaniques (spécialité : Civilisation Allemande). Sujet de thèse : „L’histoire fondatrice des
Grünen selon une perspective biographique : exemplarité et paradoxes du parcours politique d’August Haußleiter
(1905–1989)“ / „Die Gründungsgeschichte der Grünen aus einer biographischen Perspektive : Repräsentativität
des paradoxen politischen Werdegangs August Haußleiters (1905–1989)“, dir. Prof. Reiner Marcowitz (Université
de Lorraine, Metz), cotutelle Prof. Uwe Puschner (FU Berlin)
Présentation du projet: Ma thèse souhaite retracer, sous un angle biographique, un des aspects de l’histoire
fondatrice du parti écologiste allemand Die Grünen. Dans quelle mesure la trajectoire politique d’August
Haußleiter (1905–1989) – le menant des cercles conservateurs et nationalistes à un engagement écologiste et
pacifiste – fut‐elle paradoxale ? Situées au croisement de l’histoire politique et de l’histoire sociale, mes
recherches tenteront d’évaluer l’exemplarité d’un parcours hors‐norme, aujourd’hui largement occulté par
l’historiographie, permettant de porter un regard novateur sur les liens entre écologie et conservatisme.
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Kurzbeschreibung des Projekts: Mein Dissertationsprojekt widmet sich einem Aspekt der Gründungsgeschichte
der Grünen, mit der ich mich aus einer biographischen Perspektive auseinandersetzen möchte. Inwiefern war der
politische Werdegang August Haußleiters (1905–1989) – der von einem konservativ‐nationalistischen zu einem
ökologisch‐pazifitischen Engagement wechselte – paradox? Auf der Grundlage eines politik‐ und sozialgeschicht‐
lichen Ansatzes werde ich die Repräsentativität eines außergewöhnlichen und kontroversen, heutzutage weit‐
gehend vergessenen politischen Weges hinterfragen, der es ermöglicht, einen neuen Blick auf die Wechsel‐
wirkungen zwischen Ökologie und Konservatismus zu werfen.
Lett, Sébastien ([email protected]), étudiant en master 1, mon mémoire de recherche porte sur la
collaboration entre les administrations française et allemande sur la rive gauche du Rhin entre la signature de
l’armistice, le 11 novembre 1918, et l’entrée en vigueur du Traité de Versailles, le 10 janvier 1920. Il s’agit donc
d’un sujet qui n’a pratiquement pas été abordé par l’historiographie portant sur l’histoire des relations franco‐
allemandes, s’intéressant surtout à la crise de la Ruhr et à la « Honte Noire » en ce qui concerne l’après‐1918. La
période d’armistice est d’autant plus intéressante qu’il s’agit d’une période d’état de siège, où les militaires à la
tête desquels se trouve Foch, ont le pouvoir suprême dans les territoires occupés. L’appareil administratif
allemand est maintenu, mais est placé sous la surveillance d’un appareil administratif français mis en place dès le
12 novembre par Paul Tirard à la demande de Foch.
Etant actuellement en année Erasmus à Heidelberg, mes sources sont quasiment exclusivement allemandes : les
fonds du Landesarchiv de Spire ont été considérablement exploitées, et dans une moindre mesure ceux du
Stadtarchiv de Worms. Des sources imprimées contemporaines ont également pu être étudiées en bibliothèque,
à l’image des Mémoires de Paul Tirard19 ou de l’article de l’ancien archiviste de Spire Albert Pfeiffer (1880‐1948)20.
Ainsi, à travers Spire et Worms, c’est la zone d’occupation française qui est étudiée.
J’ai abordé ce sujet de la collaboration entre les administrations française et allemande à travers le prisme de
trois grandes questions. D’abord, comment se sont organisés les échanges entre les deux administrations ? Il
s’agit là en effet de comprendre par quels vecteurs elles communiquaient. Ensuite, quels sont les principaux
dossiers sur lesquels ont travaillé conjointement les administrations française et allemande ? Le maintien de
l’ordre public, le logement des troupes françaises, le contrôle de l’appareil administratif allemand et des décrets
et lois publiés par les autorités allemandes, et enfin la préparation du changement de régime d’occupation devant
intervenir le 10 janvier 1920, constituent les lignes essentielles de la coopération administrative. Enfin, quelle a
été la nature des rapports entre les deux administrations ? À travers cette question, il s’agit d’analyser la qualité
des rapports qu’ont entretenus les fonctionnaires des deux appareils administratifs. Ceux‐ci ne sont pas à placer
sur le même plan que les relations entre troupes d’occupation et populations civiles occupées et ont été
beaucoup plus neutres, bien que certains contrôleurs de cercle aient été animés de sentiments antiallemands.
Ces derniers ne semblent toutefois pas avoir constitué une majorité.
Ce mémoire de master 1 cherche donc à nuancer la description des rapports franco‐allemands au lendemain de la
Grande Guerre – présentés souvent sous un jour sombre – à travers l’exemple de la collaboration entre les
administrations française et allemande entre fin 1918 et début 1920.
Studierender im ersten Masterjahr. Die Masterarbeit untersucht die Zusammenarbeit zwischen der französischen
und der deutschen Verwaltung auf der linksrheinischen Seite im Zeitraum zwischen der Unterzeichnung des
Waffenstillstandsvertrages, am 11. November 1918, und dem Inkrafttreten des Versailler Vertrages, am 10.
Januar 1918. Das Thema wurde in der Geschichtsschreibung zu den deutsch‐französischen Beziehungen praktisch
noch nicht behandelt. Die Forschung ist, was die Zeit nach dem Ersten Weltkrieg anbelangt vor allem auf die
19 TIRARD Paul, La France sur le Rhin, Paris, Plon, 1930. 20 PFEIFFER Albert, « Die Pfalz unter französischer Besatzung 1918‐1930 : ein Überblick », Zeitschrift für bayerische Landesgeschichte, 1932,
no5, Munich, pp. 89‐128.
20
Ruhrkrise und die „Schwarze Schmach“ fokussiert. Die Zeit des Waffenstillstands ist umso interessanter, da es sich
um eine Besatzungszeit handelt, während der das Militär, an dessen Spitze sich Foch befand, die oberste Instanz
der besetzten Gebiete war. Der deutsche Verwaltungsapparat wurde aufrechterhalten, wurde aber unter die
Aufsicht einer französischen Verwaltung gestellt, die am 12. November auf Forderung Fochs durch Paul Tirard
gegründet wurde.
Da ich gerade ein Erasmus‐Auslandsjahr in Heidelberg absolviere, sind meine Quellen fast ausschließlich
deutsche: Die Bestände des Landesarchivs Speyer wurden ausgiebig untersucht, in einem geringeren Umfang die
des Stadtarchivs Worms ebenfalls. Gedruckte zeitgenössische Quellen konnten in Bibliotheken ebenfalls
untersucht werden, so zum Beispiel die Memoiren von Paul Tirard oder der Artikel von Albert Pfeiffer (1880‐
1948), dem ehemaligen Archivar des Landesarchivs Speyer. Ausgehend von den Beständen in Speyer und Worms
wurde die französische Besatzungszone untersucht.
Ich habe die Zusammenarbeit zwischen der französischen und der deutschen Verwaltung anhand von drei Leit‐
fragestellungen behandelt: Wie wurde der Austausch zwischen den beiden Verwaltungen organisiert? Hierbei
geht es vor allem darum zu verstehen über welche Personen die Kommunikation vollzogen wurde. Darüber
hinaus ist die Frage wichtig, welches die Hauptbereiche waren, in denen die beiden Verwaltungen zusammenar‐
beiteten. Die Aufrechterhaltung der öffentlichen Ordnung, die Unterbringung der französischen Truppen, die Kon‐
trolle des deutschen Verwaltungsapparates sowie die Dekrete und Gesetze, die von den deutschen Behörden
erlassen wurden, als auch letztendlich die Vorbereitung des Regimewechsels in der Besatzungszone, stellen die
Hauptlinien der Zusammenarbeit auf der Verwaltungsebene dar. Zuletzt muss noch die Frage gestellt werden,
was das Wesen des Verhältnisses zwischen den beiden Verwaltungen war. Im Zusammenhang dieser Frage‐
stellung geht es darum, die Beziehungen der deutschen und französischen Beamten untereinander zu analysie‐
ren. Diese sind nicht auf derselben Ebene einzuordnen wie das Verhältnis zwischen den Besatzungstruppen und
der besetzten Zivilbevölkerung. Die Beziehungen auf der Verwaltungsebene warten wesentlich neutraler, obwohl
manche Beamte durch antideutsche Ressentiments angetrieben wurden. Die letztgenannten scheinen aber
keineswegs eine Mehrheit gebildet zu haben.
Diese Masterarbeit (master 1) soll anhand der Zusammenarbeit zwischen der deutschen und französischen
Verwaltung (1918‐1920) einen differenzierteren Blick auf die deutsch‐französischen Beziehungen, die meist sehr
negativ gezeichnet werden, eröffnen.
Lübbecke, Gwendolin (gwendolin.luebbecke@uni‐kassel.de), wissenschaftliche Mitarbeiterin am Lehrstuhl
Geschichte Westeuropas an der Universität Kassel. Dissertationsprojekt: „Die Cité nationale de l’immigration im
Palais de la Porte Dorée – Transformationen eines Kolonialpalastes. Von der Exposition Coloniale 1931 bis heute“.
/Projet de thèse : La Cité internationale de l’immigration au Palais de la Porte Dorée – Transformations d’un palais
colonial. De l’exposition coloniale en 1931 à nos jours.
Maniquant‐Rogozyk, Gaia, ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Études germaniques
Mariette, Alix ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, M1 Histoire Contemporaine. Sujet de
mémoire: „Le FEDER, dans le débat politique en Allemagne fédérale et en Italie – étude comparative (1975‐1995)“
/ Thema: „Der EFRE (Europäische Fonds für regionale Entwicklung) in der politischen Debatte in der BRD und
Italien in einer vergleichenden Perspektive (1975‐1995)“, dir.: Prof. Hudemann.
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Maurice, Paul (paul.maurice@paris‐sorbonne.fr), Université Paris‐Sorbonne (Paris IV), Histoire. Professeur
d’Histoire en classes européennes Allemand. Chargé de cours en civilisation allemande à l’Université Paris‐Est‐
Créteil. Sujet Master 2 « Jürgen Kuczynski, un intellectuel marxiste en exil (1936‐1945). »; Betreuer: Prof.
Hudemann (Université Paris‐Sorbonne).
Geschichtslehrer für den bilingualen Sachfachunterricht („Europäische Fachrichtung“). Lehrbeauftragter an der
Universität Paris‐Est‐Créteil, Studiengang deutsche Landeskunde. Thema der MA‐Arbeit: Jürgen Kuczynski, ein
marxistischer Intellektueller im Exil (1936‐1945)“; Dir. Prof. Hudemann (Université Paris‐Sorbonne).
Mazzella, Louise ([email protected]), Histoire M2, Université Paris‐Sorbonne. Sujet: „Perception et
représentation de l’architecture germano‐grecque de la Nouvelle Athènes depuis 1832” / Thema: „Wahrnehmung
und Darstellung der deutsch‐griechischen Architektur Neu‐Athens seit 1832”. Dir: Prof. Hudemann.
Mebes, Dr. rer. nat. Hans‐Detlef, Universität des Saarlandes, Dissertationsprojekt: „« L’Union Maçonnique Au
Soleil Levant » (UMSL) en tant que système alternatif dissident et adogmatique pratiqué par les loges
germanophones. Aboutissement d’une réflexion intellectuelle sur les acquis des sciences de la nature et des
sciences humaines“/ „Der „Freimaurerbund Zur Aufgehenden Sonne“ (FZAS) als alternatives dissident‐
adogmatisches System im deutschsprachigen Logenwesen. Ergebnis intellektueller Objektivierung durch natur‐
und kulturwissenschaftlichen Erkenntnisgewinn“, dir.: Prof. Rainer Hudemann (Universität des Saarlandes).
Mérat, Céline ([email protected]), Universität des Saarlandes, Romanische Kulturwissenschaften und Inter‐
kulturelle Kommunikation, Thema der Dissertation: « Les images font date. La représentation de l’histoire
coloniale d’Indochine dans le cinéma français » / "Bilder schreiben Geschichte: Die Darstellung der Kolonial‐
geschichte Indochinas im französischen Spielfilm", dir.: Prof. Hans‐Jürgen Lüsebrink (Universität des Saarlandes),
dir.: Prof. Rainer Hudemann (Universität des Saarlandes).
Projet de thèse : S’inspirant de l’histoire coloniale indochinoise, le projet se penche sur l’art et la manière dont
l’histoire est présentée ou plutôt retravaillée dans les longs‐métrages, comment des événements sociaux,
politiques et historiques influencent le traitement cinématographique du passé, mais aussi comment les films
peuvent agir sur la mémoire collective d’une société. On cherche à mettre en évidence comment l’histoire
coloniale indochinoise est donnée à voir, ce qui est montré et ce qui ne l’est (volontairement) pas.
Kurzbeschreibung des Forschungsprojekts: Am Beispiel der Kolonialgeschichte Indochinas beschäftigt sich diese
Arbeit mit der Art und Weise, wie Geschichte im Spielfilm dargestellt bzw. verarbeitet wird, wie gesellschaftliche,
politische und historische Ereignisse den filmischen Umgang mit der Vergangenheit beeinflussen und wie
andererseits Spielfilme auf das kollektive Gedächtnis einer Gesellschaft einwirken können. Als Grundlage der
Analyse wird dabei vor allem hervorgehoben werden, wie die Kolonialgeschichte Indochinas in Bildern dargestellt
wird, was dargestellt wird und was (bewusst) nicht dargestellt wird.
Metzger, Birgit ([email protected]‐freiburg.de) Seit WS 13/14 Wiss. Mitarbeiterin an der Professur
für Zeitgeschichte der Universität des Saarlandes; Lehrbeauftragte an der Fakultät für Umwelt und Natürliche
Ressourcen der Universität Freiburg studierte Historisch orientierte Kulturwissenschaften in Saarbrücken und
promovierte an der Universität Freiburg über „Das Waldsterben. Geschichte eines Politikums in der BRD 1978‐86“
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(Abschluss 2012) / Sujet de thèse “Le dépérissement des forêts. Histoire d’un thème politique en RFA 1938‐86”
(soutenue en 2012). Schwerpunkte in Forschung und Lehre sind: Zeitgeschichte der Bundesrepublik; Umweltge‐
schichte; Neue soziale Bewegungen; Wissenschaftsgeschichte/Wissenskulturen; Kulturgeschichte der Natur;
Kulturwissenschaftliche Theorien.
Veröffentlichungen (Auswahl): „Erst stirbt der Wald, dann DU!“ Das Waldsterben als westdeutsches Politikum
1978‐1986 (in VB, erscheint bei Campus 2014); Rettet den Wald! ‐ Eine westdeutsche Debatte über ein
Umweltproblem, in: Roderich v. Detten (Hg.): Das Waldsterben. Rückblick auf einen Ausnahmezustand, München
2013, S. 64‐81; Ökopax: Die Umweltbewegung als Erfahrungsraum der Friedensbewegung [Zusammen mit Silke
Mende],‐ In: Christoph Becker‐Schaum et al. (Hg.): „Entrüstet Euch!" Nuklearkrise, NATO‐Doppelbeschluss und
Friedensbewegung, Paderborn 2012, S.118‐168.
Metzner, Ina ([email protected]), Universität des Saarlandes, Diplom (Historisch orientierte Kulturwissenschaften);
Promotionsstudiengang: Neuere und Neueste Geschichte. Sujet de thèse: „Der „bewaffnete Frieden“ – Oppo‐
sitioneller Antimilitarismus in der DDR 1978‐1990“ / „La paix armée – l’antimilitarisme oppositionnel en RDA
1978‐1990“, dir: Prof. Rainer Hudemann (Universität des Saarlandes).
Présentation du projet: D’après la recherche universitaire sur la RDA, la non‐violence du mouvement citoyen est
due, entre autres, à l’influence du mouvement de la paix. Dans cette thèse, le mouvement de la paix ne sera pas
seulement analysé en tant que formation sociopolitique, mais aussi en tenant compte de sa conception même de
la notion de « paix ». Le mouvement de la paix, tiraillé entre l’Église, l’État et l’opposition, sera étudié en
s’appuyant sur son contenu, ses marges de manœuvres et ses continuités entre 1978 et 1990.
Kurzbeschreibung des Projekts: Die DDR‐Forschung führt die Gewaltlosigkeit der DDR‐Bürgerbewegung 1989
unter anderem auf den Einfluss der Friedensbewegung zurück. In der Dissertation soll die Friedensbewegung
nicht nur als gesellschaftspolitische Formation analysiert werden, sondern es soll auch die Frage nach ihrem
Grundbegriff „Frieden“ gestellt werden. Die Friedensbewegung im Spannungsfeld von Kirche, Staat und Opposi‐
tion 1978 bis 1990 soll auf ihre Inhalte, Handlungsspielräume und Kontinuitäten hin untersucht werden.
Morandini, Isabelle (Isabelle‐[email protected]) Universität des Saarlandes, Geschichte und Französisch
(Lehramt)
Patzelt, Eva (eva.patzelt‐paris@t‐online.de), Double formation (Histoire et Théologie) à Sciences Po Paris. Projet
de thèse : « L’athéisme dit scientifique et le regard marxiste sur le phénomène religieux RDA des années 1960 à
1989 ». / Dissertationsprojekt: « Der wissenschaftliche Atheismus und die marxistische Betrachtungsweise des
Religionphänomens DDR von 1960 bis 1989. »
Pinilla, Louise ([email protected]), master 1 d'histoire contemporaine, spécialité "monde germanique" à
l’Université Paris‐Sorbonne. Sujet de mémoire: „la construction d'un mythe à travers la représentation de
l'empire austro‐hongrois dans l'œuvre de Joseph Roth"/ Forschungsprojekt „Die Konstruktion eines Mythos : die
Darstellung der österreichisch‐ungarischen Monarchie im Werk Joseph Roths”. Dir.: Prof. Bled et Prof. Hudemann.
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Rameau, Audrey, Université Paris‐Sorbonne, Master 2 : Histoire des mondes contemporains.
Sujet de mémoire : « L’expérience d’un exil temporaire : le spratiques culturelles des réfugiés juifs d’Europe
centrale à Shanghai (1938‐1945) »/ „Die Erfahrung einer vorübergehenden Zuflucht: die kulturellen Praktiken der
jüdischen Flüchtlinge aus Mitteleuropa in Shanghai (1938‐1945)“. Dir. : Prof. Rainer Hudemann (Université Paris
Sorbonne)
Présentation du projet : Microcosme de l’histoire de l’émigration sous le national‐socialisme, les réfugiés juifs
d’Europe centrale à Shanghai représentent le cas complexe d’une communauté à la recherche de son identité
dans le contexte politique et historique de la ville de Shanghai pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette
recherche s’oriente autour des différentes pratiques socioculturelles des réfugiés juifs et leur évolution, à travers
l’analyse de travaux et documents historiques sur la presse, les écoles, les associations culturelles, caritatives et
religieuses de ce groupe.
Kurzbeschreibung des Projekts : Die jüdischen Flüchtlinge aus Mitteleuropa dienen als Paradebeispiel für eine
Gemeinschaft, die sich gezwungen sieht, ihre Identität in dem präzise begrenzten politischen und historischen
Kontext, den Shanghai zu Kriegszeiten darstellt, neu zu definieren. Der Forschungsschwerpunkt liegt daher auf
den verschiedenen sozialen und kulturellen Praktiken der jüdischen Flüchtlinge und ihrer Entwicklung. Als
Analysegrundlage dienen verschiedene historische Arbeiten und Dokumente von Zeitungen, Schulen,
Kulturverbänden, Wohltätigkeitsverbänden und religiösen Organisationen.
Sarrazin, Odélie ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Études germaniques
Schaefer, Lukas, (lukas.scahefer@uni‐saarland.de) wissenschaftlicher Projektmitarbeiter am Lehrstuhl für
Europäische Zeitgeschichte der Universität des Saarlandes, Arbeitstitel des Promotionsvorhabens: „Filme(n) für
eine „bessere Welt“. Filmkritik und Gesellschaftskritik im Westeuropa der Nachkriegszeit in Vergleich, Transfer
und Verflechtung.“ Sujet de thèse: „Film(s) pour un „monde meilleur“. Critique cinématographique et critique
sociale en europe occidentale de l´après‐guerre entre comparaison, transfert et interdépendance.“
Kurzbeschreibung des Projekts: Ausgehend von der Analyse der Arbeit jeweils einer italienischen und einer
westdeutschen Filmkritikergruppe seit den 1950er Jahren wird der Frage nachgegangen, inwieweit diese
linksgerichteten Filmpublizisten durch ihre doppelte Opposition gegen den filmischen "Mainstream" und gegen
christdemokratische Mehrheiten und Mentalitäten zur gesellschaftlichen Liberalisierung in den "langen 1960er
Jahren" mit dem Kulminationspunkt von 1968 beitrugen. Von besonderem Interesse sind hierbei die
transnationalen Verbindungen der Redaktionen untereinander und die internationalen Einflüsse etwa auch aus
dem französischen Film und der dortigen Filmkritik.
Projet de thèse: Basé sur l´analyse du travail depuis les années 1950 de deux groupes de critiques cinémato‐
graphiques, l´un italien et l´autre de la République Fédérale Allemande, la question sera posée de savoir dans
quelle mesure ces critiques, orientés à gauche, ont contribué à la libéralisation sociale dans les „longues années
1960“, avec pour point culminant l´année 1968 et ce à travers leur double opposition, d´une part contre le
„Mainstream“ cinématographique et d´autre part contre la majorité et les mentalités catholiques démocrates.
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Silberstein, Lior ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, sujet de thèse: „L’image du Juif dans les films du
groupe Nova Films sous l’occupation allemande en France 1940‐1944“/ „Das Bild des Juden in den Filmen der
Nova Film‐Gruppe während der deutschen Besatzung Frankreichs 1940‐1944“, dir : Prof. Rainer Hudemann
(Université Paris‐Sorbonne).
Simonin, Jules ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Études germaniques
Tighremt, Ines ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Histoire
Truong, Linda ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, Études germaniques
Tucci Florian ([email protected]), Université Paris Sorbonne, Master 2 Histoire, sujet de mémoire : „Etude
dans un cadre comparatif de la reconstruction des villes de Mayence et Strasbourg au lendemain de la Seconde
Guerre mondiale“/„Untersuchung der Rekonstruktion der Stadt von Mainz und Straßburg nach dem Zweiten
Weltkrieg", dir: Prof. Rainer Hudemann (Université Paris‐ Sorbonne).
Présentation du projet: Le projet de mes recherches consiste à étudier le rapprochement franco‐allemand par une
histoire urbaine croisée de la reconstruction des villes de Mayence et de Strasbourg après la Seconde Guerre
mondiale. Mes recherches en master 1 avaient pour objectif d’étudier la réception par les autorités allemandes
de Mayence et la population locale du projet de reconstruction de la ville de Mayence, réalisé par l'architecte
français Marcel Lods. Mes recherches devaient montrer pourquoi le projet de cet architecte a été à l’origine
d’autant de confrontations et quel a été le rôle de ce projet dans le rapprochement franco‐allemand avant d’être
abandonné. Cette année, je travaille principalement à partir de la ville de Strasbourg.
Kurzbeschreibung des Projekts: Mein Forschungsprojekt untersucht die deutschfranzösische Annäherung im
Rahmen einer vergleichenden Stadtgeschichte des Wiederaufbaus der Städte Mainz und Straßburg nach dem
Zweiten Weltkrieg. Meine Untersuchungen im Master 1 beschäftigte sich mit der Rezeption der Pläne für den
Wideraufbau der Stadt Mainz, ausgeführt vom französischen Architekten Marcel Lods, durch die Behörden und
die deutsche Bevölkerung. Meine Arbeit legte den Schwerpunkt auf die Bedeutung, die diesem Projekt für die
deutsch‐französische Annäherung beigemessen wurde und warum es schließlich aufgegeben wurde. In diesem
Jahr arbeite ich hauptsächlich über die Stadt von Straßburg.
Wagner, Charline ([email protected]), Université Paris‐Sorbonne, étudiante en master I histoire,
actuellement à l'université de Bucarest (programme d'échange Erasmus).
Présentation du projet : Le sujet de mes recherches s'axe sur le travail des artistes avant‐gardistes roumains sous
la dictature de Ceaucescu. J'ai choisis l'action de la Galerie officieuse Atelier 35 à Bucarest. Créée en 1966, elle
regroupait toute une génération qui refusa les codes artistiques du réalisme socialiste soviétique. Je m'intéresse
aujourd'hui à la fine frontière culture et dissidence et je tente de répondre à cette question: l'acte artistique peut
il et doit il être considéré comme un acte de résistance ?
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Kurzbeschreibung des Projekts: Thema meiner Untersuchung ist die Arbeit avant‐gardistischer rumänischer
Künstler während der Ceausescu‐Diktatur. Ich untersuche dabei die Aktionen der inoffiziellen Kunstgalerie Atelier
35 in Bukarest. 1966 gegründet, vereinte sie eine ganze Generation von Künstlern, die sich den künstlerischen
Vorgaben des sowjetischen sozialistischen Realismus widersetzten. Ich interessiere mich für den schmalen Grat
zwischen Kultur und Dissidententum und gehe dabei der Frage nach, ob man die Kunst als einen Akt des
Widerstandes betrachten kann bzw. muss.
Williams, Nicholas ([email protected]‐saarland.de), Universität des Saarlandes (Betr.: Prof. Hudemann),
Université Paris‐Sorbonne (dir.: Pr. Forcade), Doktorand, sujet de thèse: „Évacuations dans l’espace frontalier
franco‐allemand sous des auspices démocratiques et totalitaires »“ / „Evakuierungen im deutsch‐französischen
Grenzraum unter demokratischen und totalitären Vorzeichen", thèse en cotutelle sous la direction des
professeurs Rainer Hudemann (Universität des Saarlandes) et Olivier Forcade (Université Paris‐Sorbonne).
Présentation du projet : Le début de la guerre en septembre 1939 engendra l'évacuation intérieure de plus de
cinq cent mille personnes de part et d'autre de la frontière franco‐allemande vers l’intérieur de ces deux pays. En
Allemagne, l’évacuation de la zone frontalière vers l’ouest du pays se répéta en 1944, de manière moins
organisée. Ces évacuations constituèrent toutefois un chapitre clé de la Seconde Guerre mondiale pour les
populations et régions concernées, qui sont étudiées dans le présent projet de doctorat sous les auspices
démocratiques et totalitaires des deux pays concernés.
Kurzbeschreibung des Projekts: Der Beginn des Krieges im September 1939 führte zur Evakuierung von mehr als
500 000 Menschen auf beiden Seiten des deutsch‐französischen Grenzgebiets ins jeweilige Landesinnere. In
Deutschland wiederholte sich dieser Vorgang 1944 in weniger organisierter Form. Diese Evakuierungen stellten
für die betroffenen Regionen und deren Bevölkerung ein Schlüsselerlebnis des Zweiten Weltkrieges dar, und
werden hier unter den demokratischen und totalitären Vorzeichen der beiden Länder untersucht.
Ziegler, Joachim (ziegler‐jo@t‐online.de), Universität des Saarlandes, M.A., sujet de thèse: „Notables français et
bourgeoisie allemande en Alsace annexée (1871‐1918) : le cas de la bourgeoisie libérale à Colmar (Haut‐Rhin)“,
„Französische Notabelngesellschaft und deutsches Bürgertum in Elsass‐Lothringen (1871‐1918) am Beispiel der
oberelsässischen Stadt Colmar"/ dir.: Prof. Rainer Hudemann (Universität des Saarlandes).
Présentation du projet : Des essayistes contemporains à l´annexion de l´Alsace et de la Moselle par l´empire
allemand se disputaient entre 1871 et 1918 en revendiquant l´appartenance des Alsaciens soit à la civilisation
française soit à la culture allemande. Pour dépasser les clivages de discours nationaux antagonistes, il peut être
utile d´examiner de plus près les engagements politiques de protagonistes de la bourgeoisie alsacienne avant
1871 : Une intégration politique et sociale réussie s´avère décisive pour l´adhésion des élites alsaciennes à la
France, plutôt qu´une identité culturelle prétendue stable. Celle‐ci n´était pas étanche mais restait ouverte aux
influences d´outre‐Rhin et d´outre‐Vosges avant et après 1871. Elle favorisait un rapprochement entre la partie
éclairée des bourgeoisies d´origine alsacienne et allemande au tournant du 19e au 20e siècle. Il s´agissait d´un
phénomène de métissage culturel qui était pourtant fragile et éphémère, tant les divergences politiques et
sociales entre les deux groupes restaient ou redevenaient importantes.
Kurzbeschreibung des Projekts: Vor und während der Annexion des Elsass und des lothringischen Departements
Moselle durch das neugegründete Deutsche Reich war umstritten, ob die Elsässer der französischen Zivilisation
oder der deutschen Kultur zugehörten; die Frage stand im Mittelpunkt heftiger publizistischer Kontroversen. Um
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sich von polarisierenden nationalen Argumentationsmustern der Zeitgenossen zu lösen, ist es hilfreich, den
Standort und das Engagement von Angehörigen des elsässischen Bürgertums in den Auseinandersetzungen der
französischen Innenpolitik während der Jahrzehnte vor 1871 genauer zu untersuchen: Dabei wird deutlich, dass
eine gelungene politische und soziale Integration den Ausschlag dafür gab, dass sich das elsässische Bürgertum
Frankreich zugehörig fühlte. Demgegenüber war die kulturelle Identität der Elsässer weiterhin ambivalent; sie
blieb vor und nach 1871 deutschen und französischen Einflüssen ausgesetzt. Das förderte an der Wende vom 19.
zum 20. Jahrhundert einen Annäherungsprozess zwischen fortschrittlichen Eliten aus dem elsässischen und
deutschen Bürgertum. Er mündete in eine kulturelle Symbiose, die jedoch wegen fortbestehender politischer und
sozialer Divergenzen beider Gruppen nur von kurzer Dauer war.
Zunino, Bérénice (17.10.1986) promoviert seit September 2010 an der Universität Paris‐Sorbonne sowie an der
Freien Universität Berlin. Seit September 2013 ist sie Stipendiatin des Institut Français d’Histoire (Frankfurt am
Main). Arbeitstitel der Dissertation: Die Mobilmachung der Kinder. Illustrierte Kinder‐ und Jugendliteratur und
Zeitschriften in Deutschland in der Zeit des Ersten Weltkrieges (1908‐1920). Betreut wird das Projekt im Rahmen
eines Cotutelle‐Verfahrens von Prof. Dr. Jean‐Paul Cahn (Paris‐Sorbonne) und Prof. Dr. Oliver Janz (FU Berlin).
Bérénice Zunino (17/19/1986) prépare actuellement une thèse sous la direction de Jean‐Paul Cahn (germaniste,
Paris‐Sorbonne) et Oliver Janz (historien, Freie Universität Berlin). Elle bénéficie d’une aide à la mobilité
internationale (AMI) de l’Institut Français d’Histoire en Allemagne (Francfort‐sur‐le‐Main) depuis septembre 2013.
Titre de travail de la thèse : « La mobilisation des enfants. Littérature et revues illustrées pour l’enfance et la
jeunesse à l’époque de la Première Guerre mondiale en Allemagne (ca. 1908‐1920) ».
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ADRESSEN/ADRESSES
Übernachtung/Hébergement
Hotel Américain
72, rue Charlot
75003 Paris
+33(0) 1 48 87 58 92
http://www.paris‐hotel‐americain.com
Contact à Paris en cas d'urgence: Handy/portable de M. Hudemann +33 (0) 6 86 73 43 89
Directeurs de recherche / Wissenschaftliche Leitung:
Pr. Miard‐Delacroix, Pr. Hudemann, Pr. Hüser
Participation à l’organisation:
Jürgen Dierkes et Jasmin Nicklas ainsi que Maude Fagot et Eva Kübler, (Histoire, Universität des Saarlandes)