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…vieillir en bonne santé ein Bild – der neue Vorstand Das Buch: «Die körperorientierte Psychotherapie psychischer Störungen» Mitgliederzeitung des SFV Journal des membres de l ASF Schweizerischer Feldenkrais Verband Association Suisse Feldenkrais

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…vieillir en bonne santé ein Bild – der neue Vorstand Das Buch: «Die körperorientierte Psychotherapiepsychischer Störungen»

Mitgliederzeitung des SFV Journal des membres de l’ASF’Schweizerischer Feldenkrais VerbandSchweizerischer Feldenkrais Verband Association Suisse FeldenkraisAssociation Suisse Feldenkrais

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2 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

I m p r e s s u m

Auflage|Edition 490

Herausgeber|EditeurSFV Schweizerischer Feldenkrais VerbandASF Association Suisse FeldenkraisGeschäftsstelle |SecrétariatRebhalde 338645 JonaTel 055 214 26 58Fax 055 214 24 59www.feldenkrais.ch

Redaktion|RédactionAndrea SchubertNeu: Wettsteinplatz 84058 BaselTel 061 681 45 29e-mail: [email protected]

Co-Redaktion:|Elsbeth Zweifel, Zürich

Lektorat:Annie Spuhler

Übersetzung|TraductionDiana RutschmannRuth Thomas

Gestaltung und Layout|Réalisation et layout:Markus Kriesi, Brugg

Druck|ImpressionEffingerhof5200 Brugg

Die namentlich gekennzeichneten Beiträge geben nicht in jedem Falle die Meinung der Redaktion wieder. Die Redak-tion behält sich vor, Leserbriefe gekürzt zu veröffentlichen und Beiträge redaktionell zu bearbeiten. Für unverlangt eingesandte Manuskripte, Fotos, Zeichnungen, digitale Datenträger usw. übernehmen wir keine Haftung. Nach-druck nur mit Genehmigung der Redaktion. Anfragen nach Abdruckrechten werden an die Autorinnen und Autoren weitergeleitet.Redaktions- und Insertionsschlussfür die nächste Ausgabe:

31. März 2008Erscheint zweimal jährlichCopyright: © SFV Schweizerischer Feldenkrais Verband

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Les articles et annonces pour le prochaine édition doi-vent parvenir à la rédaction au plus tard

le 31 mars 2008Paraissent deux éditions par année.Copyright: © ASF Association Suisse Feldenkrais

|AbonnementsNichtmitglieder des SFV können das Journal für Sfr. 20.00 pro Jahr abonnieren.Les non-membres peuvent abonner le journal ASF pour CHF 20.00 par an.

Die Zeit läuft davon...

Ich habe und hatte keine Zeit um anzuregen, nach-

zufragen und zu diskutieren. Andere haben keine

Zeit um sich hinzusetzen, zu schreiben und etwas

entstehen zu lassen.

Im Artikel von Ursula Schaffner «sich natürlich bewe-

gen» steht, dass man Bedingungen nicht erzwingen

kann. Auch wenn sie sich extra Urlaub genommen

hat; in einem nassen und kalten Boden wird kein

Setzling gedeihen. Es heisst aufmerksam sein und

die richtige Zeit abzuwarten.

Ähnlich geht es diesmal mit dem Journal: nur weil

der Redaktionsschluss im Kalender steht, entsteht

noch lange keine Zeitung.

Der Leitartikel mit einem Schwerpunktthema

bräuchte Zeit um realisiert zu werden, Fotos wollen

gesichtet und ausgewählt sein, interessante Inter-

views und fachliche Diskurse brauchen die Bereit-

schaft sich und seine Zeit zu investieren. Doch Zeit

ist rar und Entschleunigung eher selten.

Arbeit ist ein Muss und Aufträge wollen aquiriert

sein. Lebenslanges Lernen bedeutet permanente

Weiterbildung. Partnerschaft und Kinder brauchen

Zeit und Aufmerksamkeit. Soziales Engagement

(siehe auch der Artikel zum Sozialzeitausweis),

Nachbarn, Freunde, Musik, Sport, Theater, der Gar-

ten, sie alle nehmen Raum und Platz ein. Es ist immer

wieder Anpassung und Neuorganisation gefordert.

Kein Wunder dass da vielleicht nicht nur der ältere

Mensch (les personnes âgées) so manchmal unter

Stress gerät wie im Beitrag «Rester souple dans son

corps et dans sa tête, vieillir en bonne santé» nach-

zulesen ist.

Was freue ich mich auf die Zeit des Ruhens, wenn

ich in fortgeschrittenem Altern gelassen meine

Tage begehe und mich von meiner Neugier leiten

lassen kann.

Heute heisst es Prioritäten setzen. .... Diesmal gab

ich meine Aufmerksamkeit anderen Dingen.

A n d r e a S c h u b e r t

Le temps file…

Je n’ai et n’avais pas le temps de motiver, de deman-

der et de discuter ; d’autres n’ont pas le temps de

s’asseoir, d’écrire et de laisser naître un texte.

Dans l’article d’Ursula Schaffner «Bouger naturelle-

ment» se trouve un passage disant que nous ne

pouvons pas forcer les conditions – aucune plante

ne poussera dans un sol mouillé et froid.

J’ai vécu une situation similaire avec la naissance du

journal que vous tenez dans vos mains: le fait d’avoir

inscrit la date de bouclage dans l’agenda ne fait pas

encore apparaître un journal.

Il faudrait du temps pour écrire un éditorial avec un

thème principal, pour sélectionner des photos, il

faudrait les dispositions nécessaires pour s’investir

soi-même et son temps afin de faire des interviews

intéressantes et d’avoir des discours professionnels.

Mais le temps est compté et c’est rare qu’il ralentis-

se.

Le travail est un devoir et les articles doivent être

commandés. Continuer à apprendre durant toute

la vie veut dire formation continue permanente. La

vie de famille, le partenaire demandent de notre

temps et de notre attention. L’engagement social

(voir également l’article concernant le dossier béné-

volat), les voisins, les amis, la musique, le sport, le

théâtre, le jardin, eux tous prennent une place plus

ou moins importante dans notre quotidien. Sans ar-

rêt, nous devons nous adapter et nous réorganiser.

Dans ces conditions, non seulement les personnes

âgées peuvent se retrouver dans une situation de

stress, comme vous pourrez le lire dans l’article

«Rester souple dans son corps et dans sa tête, vieillir

en bonne santé», mais aussi nous tous...

Je me réjouis de trouver, quand je serai plus âgée,

du repos et de pouvoir me laisser guider par ma cu-

riosité à travers mes journées.

Aujourd’hui, il s’agit de mettre des priorités. Et cette

fois-ci, j’ai mis la mienne ailleurs.

A n d r e a S c h u b e r t

Editorial Impressum

Titelbild: Elsbeth Zweifel

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3ASF Journal No. 22 · automne 2007

Editorial 2

von/par Andrea Schubert

Beiträge ArticlesRester mobile dans son corps etsa tête «vieillir en bonne santé» 4

par Brigitte Denervaud

Beweglich bleiben in Körper und Geist – bei guter Gesundheit altern 6

von Brigitte Denervaud

Berichte und ReportagenRapports et reportagesSich natürlich bewegen 8

von Ursula Schaffner

Aus der Praxis des Aikido 12

von Ursula Schaffner

PersönlichesPersonel

Kolumne chroniques 15

von Elsbeth Zweifel

Neuer Vorstand 18

BuchbesprechungCritiques de livresDie körperorientierte Psychotherapiepsychischer Störungen 19

von Marc Oestreicher

Gedicht 20

von Elsbeth Zweifel

Internes und AktuellesSujets internes et ActualitésVerstehen – Auswerten – Fördern derfreiwilligen Arbeit 21

von Vreni Rytz

Comprendre – Valoriser – encouragerle travail bénévole 23

par Vreni Rytz

LeserbriefeLettres des lecteursGedicht 22

von Andrea Engler

AgendaWeiterbildung/Formations continues 26

Trainingssegmente und -Organisationen 27

Sessions et organisations des formations professionelles

Inserate Annonces 11, 16, 17, 24, 25

Inhalt Contenue

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4 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

Depuis quelques années, je reçois dans mon

centre pour des séances individuelles, des

personnes à la retraite âgées de 65 à 80 ans.

Souvent ces personnes hommes et femmes

sont encore très actives et en assez bonne

santé. Elles viennent chez moi envoyées

par un médecin, une connaissance, un

ostéopathe, avec le désir de retrouver de

la mobilité, de se débarrasser d’un mal de

dos, de nuque.

C’est toujours avec plaisir que je travaille

avec ces personnes et souvent elles

souhaiteraient continuer à venir chez moi

pour un «entretien», pour se sentir plus

mobile. Bien que je puisse comprendre

cette motivation et pourrais peut-être

remplir mon agenda avec ce genre d’élèves,

je sens qu’il y a là une perte d’énergie et un

potentiel inexploité.

C’est ainsi que j’ai eu l’envie de proposer

une série de 6 PCM de 1h30 chacune dont

le thème était:

Rester mobile dans son corps et dans sa tête «vieillir en bonne santé»

Je me suis adressée à tous les élèves de

cette tranche d’âge et c’est ainsi qu’a

débuté cette expérience.

J’aimerais tout d’abord citer les livres qui

m’ont inspirés et avec lesquels j’ai travaillé:

De Deepak Chopra: «Timeless mind ageless

body» et

«Le livre des coïncidences».

De Thomas Hanna: «La somatique»

De L. Goldfarb: «Articuler le changement»

Ces lectures, de nombreux échanges

avec mon frère responsable d’une maison

d’accueil pour les personnes âgées, et des

mois de réflexions m’ont amenés d’abord à

présenter mon projet dans l’établissement

de mon frère, d’écrire un article et de

mettre sur pied ce cours.

Je vous livre les réflexions qui m’ont

habitées ces quelques mois et m’ont servi

de fil conducteur durant toute la période

des 3 séries de cours que j’ai donné.

Vieillir est une réalité incontournable, c’est aussi un processus de croissance, mais nous avons le choix de nos croyances.L’entropie est inexorable, elle entraine

la rouille, le vieillissement du corps, des

étoiles mais le dynamisme de l’évolution

est toujours présent. La nature a décidé d’évoluer quelque soient nos opinions. Notre cerveau est ainsi fait, à l’image de la nature, pour l’évolution.L’être humain ne se résume pas à une

description physique des phénomènes

de l’âge. Cela entrainerait une séparation,

une mise à l’écart du symptôme physique.

La séparation engendre de la douleur non

seulement physique mais émotionnelle,

mentale, spirituelle.

Nous ne pouvons pas séparer l’être de son

dynamisme psychique, mental et spirituel.

Chacune de ces facettes s’exprime en nous

et participe à l’évolution, au dynamisme de

vie, à notre capacité à apprendre, jusqu’à

la fin. Ceux et celles d’entre nous qui ont

côtoyés Myriam Pfeffer, savent comment

ce dynamisme se vit et s’exprime. Cette

femme est pour moi un exemple vivant de

ce que je décris.

Quels sont donc les moyens que nous avons dans notre travail pour participer

à ce courant d’évolution, pour stimuler et

guider les personnes dans ce courant?

Le mouvementL’attentionLe mouvement de l’attentionLa qualité de présence à soi

Le premier défi dès le premier cours fut de

ne pas tomber dans l’écoute individuelle

des maux de chacun. Celle-ci aurait pu être

très longue et détaillée.

J’ai du faire preuve d’une certaine autorité

en précisant dès le départ que j’ étais

consciente et pouvais reconnaître que

chaque personne ici présente souffre

d’une douleur plus ou moins invalidante

et que c’est important que chacun d’entre

nous tienne compte de ses difficultés,

de ses douleurs, mais que nous n’allons

pas travailler à les faire disparaître ni à les

identifier.

Quand tout le groupe fut installé sur le

dos, ce qui représente pour certain déjà un

grand changement, j’ai pris beaucoup de

temps pour un balayage avec l’intention

de les amener à se sentir de manières

différentes. Je me suis efforcée et avec

curiosité j’ai posé des questions qui ne leur

étaient pas familières mais très concrètes

cependant, du genre: quelle partie de votre

corps reçoit plus de lumière en ce moment,

ou quelle est l’impulsion, le désir du

moment? Où la sentez- vous dans le corps,

et bien d’autres encore, mais avec l’idée

toujours présente de stimuler l’attention, la

curiosité. Dans cette phase de balayage, j’ai

souvent demandé de faire un mouvement

simple de la jambe, de la tête, très facile,

très banal, avec encore des questions,

de manière à les encourager à voyager

de l’inconnu( la question inhabituelle)au

connu ( le mouvement archi simple.)

Après ce balayage, et au lieu de continuer

la leçon, je leur proposais de se remettre

debout, de marcher, de se recoucher et à

nouveau de se sentir.

Cette étape de se remettre debout est

souvent très difficile et je devais me retenir

de ne pas les aider avec mes mains mais de

rester là avec attention et vigilance.

Les leçons de PCM que j’ai utilisées font

appel aux mouvements fondamentaux de

la flexion, l’extension et la rotation.

Quelle différence alors d’avec un autre

groupe?

J’ai remarqué que les personnes plus âgées

ont besoin de travailler les changements

de position, de rythme, d’attention. Ce

n’est pas parce qu’ils sont plus vieux qu’il

faut aller plus lentement, au contraire, il

est important de stimuler les mouvements

de l’attention pour qu’ils puissent devenir

plus rapide, développer une image de

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Articles

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5ASF Journal No. 22 · automne 2007

soi dynamique et se visualiser en train

de bouger. Lorsque ces dynamismes

s’enclenchent, le mouvement lui aussi

devient plus rapide et précis.

Les personnes âgées souffrent de stress,

qui vient souvent d’une incapacité à

répondre aux demandes extérieures et à

un espace qui se creuse entre l’intention

et l’action. Je crois que ce n’est pas de

repos, ni de lenteur qu’ils ont besoin, mais

de stimulations autres que celles que la

société ou eux-mêmes s’imposent.

En stimulant les changements de

l’attention, les changements de positions,

en posant des questions inhabituelles, le

cerveau se muscle, l’attention se muscle. La

commande se réveille plutôt que le stress

de la réponse! Je sais que le verbe muscler

fait bondir les praticiens Feldenkrais!

Il n’y a pas de miracle, c’est par l’utilisation

au quotidien que les mouvements peuvent

s’affiner, que l’attention à ce qui se vit

dans l’instant peut se développer, que

nos facultés à se vivre en mouvement se

forment…Alors musclons nous, tonifions

notre attention, notre imagination, notre

présence à l’instant, avec vigilance et avec

ce que la vie nous offre, le mouvement du

quotidien, sans trop se prendre au sérieux!

Aussi, et contrairement à ce qui se dit dans

notre milieu, je leur proposais certains

mouvements à explorer à la maison, mais

pas plus que 5 min à la fois, dans au moins

3 circonstances ou situations différentes.

Les difficultés que j’ai rencontrées étaient

les mêmes que dans d’autres groupes: de

l’agitation, de la précipitation, le souci de

réussir.

Une autre difficulté au départ: mon

«jeune» âge, et comment puis-je m’adresser

à ces personnes de tant d’expérience et

pour qui je me prends de leur proposer un

tel discours?

Avec humour et amour pour ces personnes,

je me suis laissée aller à dire ce qui me

venait dans l’instant en rapport avec ce

que je voyais, en précisant toujours qu’ils

avaient tout à fait le droit de ne pas être

d’accord avec moi.

Cette liberté que j’ai vécue, qu’ils m’ont

donnée m’a permis d’explorer encore

plus. Et certaines leçons étaient gaies,

chaleureuses.

Les avantages d’être face à des personnes

plus âgées, c’est qu’elles ont le sens de

l’humour, se prennent moins au sérieux et

ont réellement le désir de vivre mieux, de

se bouger, car c’est une question de liberté,

d’autonomie. Ces personnes ne sont pas

seulement âgées, dans l’âge se trouve une

concentration de toutes les étapes de la

vie, alors quel trésor…

Leur satisfaction de reconnaître leur

habileté présente, leur curiosité, le plaisir de

bouger était si visible que je ne peux que me

réjouir de continuer avec ce thème: «vieillir,

oui, mais en bonne santé.» Concrètement,

ce qui est devenu important, ce qu’ils ont

senti, c’est la possibilité d’améliorer, de

rendre un mouvement plus facile, de se

sentir plus léger et souple, même avec des

douleurs, de pouvoir à nouveau se fléchir,

aller jusqu’au sol avec moins de crainte, et

s’allonger.

Evidemment dans chaque groupe une

personne est plus sur la réserve, ne semble

pas très heureuse. J’ai appris à ne pas

interpréter ce qui ne s’est pas formulé

clairement et à faire confiance au processus

de chacun.

J’aimerais citer des passages, qui m’ont

toujours accompagnés tirés du livre

«Timeless mind, ageless body» de Deepak

Chopra.

«La vie est une danse éternelle,

chorégraphiée par notre attention.

Nos désirs et notre attention nous guident

sur le chemin de la croissance. L’attention

est toujours potentiellement présente et

la danse ne s’arrête jamais. C’est l essence

de la vie, chaque instant fait partie de cette

danse.»

«Le présent c’est pour l’action, pour le

devenir et pour grandir.

Le corps biologique est ainsi fait qu’il peut

vivre le présent avec joie et satisfaction.

Notre corps a une grande flexibilité, il a

une sagesse de l’incertain qui permet

d’accueillir l’inconnu comme source

d’évolution et de compréhension. Cette

qualité est reconnaissable et exprimée

dans nos cellules, qui meurent à chaque

instant et cette mort est assimilée par le

courant vital qui permet à notre corps de

fonctionner. Notre esprit, notre mental a

plus de peine, et résiste. Cette résistance se

transforme en stress.»

Articles

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6 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

Seit einigen Jahren empfange ich für FI

RentnerInnen zwischen 65 und 80 Jahren

in meiner Praxis. Oft sind diese Männer und

Frauen noch sehr aktiv und erfreuen sich

guter Gesundheit. Sie werden von einem

Arzt, einem Bekannten oder einem Osteo-

pathen zu mir geschickt und möchten ihre

Beweglichkeit wiederfinden oder Rücken-

oder Nackenschmerzen loswerden.

Es bereitet mir grosses Vergnügen, mit ih-

nen zu arbeiten. Oft kommen sie zu einem

späteren Zeitpunkt auch wieder mit dem

Wunsch nach mehr Beweglichkeit. Ich kann

diese Motivation natürlich verstehen und

könnte meinen Terminkalender mit die-

sen KlientInnen füllen. Ich finde aber auch,

dass so Energie verloren geht und Potenti-

al unbenutzt bleibt. So hatte ich dann die

Idee, eine ATM Serie von je 1½ Stunden an-

zubieten, mit dem Thema:

Beweglich bleiben in Körper und Geist – bei guter Gesundheit altern

Indem ich mich an alle meine KlientInnen

dieser Altersgruppe gewendet habe, hat

meine Idee Form angenommen und zu

dieser neue Erfahrung geführt.

Doch zuerst möchte ich die Bücher zitieren,

die mich inspiriert und begleitet haben:

Von Deepak Chopra: «Timeless mind age-

less body» und «Le livre des coïncidences”

Von Thomas Hanna: «La somatique»

Von L. Goldfarb: «Articuler le change-

ment»

Das Lesen dieser Bücher, ein reger Aus-

tausch mit meinem Bruder, der eine lei-

tende Stelle in einem Altersheim hat, und

monatelanges Überlegen haben mich

dazu geführt, zuerst mein Projekt in der

Einrichtung meines Bruders vorzustellen

und dann einen Artikel zu schreiben und

einen Kurs auf die Beine zu stellen.

Ich gebe Euch Einblick in die Überle-

gungen, die mich während dieser Monate

begleitet haben und die mir während der

Dauer der 3 Kursserien, die ich gegeben

habe, als roter Faden gedient haben.

Altern ist eine unumgängliche Tatsache, aber auch ein Wachstumsprozess, und wir haben die freie Wahl, welche Glau-benssätze uns dabei begleiten sollen. Die unabwendbare Realität der Vergäng-

lichkeit ist unerforschbar. Sie bringt den

Rost, das Altern des Körpers und Sterne

mit sich; die Dynamik der Evolution ist all-

gegenwärtig. Die Natur und der Mensch sind der Vergänglichkeit unterworfen, was auch immer wir dazu meinen mö-gen.

Der Mensch kann nicht auf eine Beschrei-

bung von physischen Alterserscheinungen

reduziert werden. Dies brächte eine Unter-

teilung des Menschen mit sich, die nicht

nur körperlichen, sondern auch emotio-

nellen, mentalen und spirituellen Schmerz

mit sich bringen würde.

Wir können ein Lebewesen nicht von sei-

ner psychischen, mentalen oder spiritu-

ellen Dynamik trennen. Jede dieser Facet-

ten drückt sich in uns aus und nimmt teil

an der Evolution, an der Lebensdynamik,

an unserer Lernfähigkeit - und dies bis zum

Ende. Diejenigen unter uns, die Myriam

Pfeffer getroffen haben, wissen, wie diese

Dynamik gelebt und ausgedrückt werden

kann. Myriam Pfeffer ist für mich ein leben-

des Beispiel für das, was ich beschreibe.

Welche Mittel haben wir also in unserer

Arbeit, um an diesem Lauf der Evolution

teilzunehmen, um andere Personen in

diesem Verlauf zu stimulieren und sie zu

führen?

Die BewegungDie AufmerksamkeitDie Bewegung der Aufmerksamkeit Die Qualität der Präsenz sich selber ge-genüber

Vom ersten Kurs an war meine Herausfor-

derung, nicht in das individuelle Hineinhö-

ren der Schmerzen jedes Einzelnen hinein-

zugeraten. Dies hätte sehr lange dauern

und sehr detailliert sein können.

Ich musste eine gewisse Autorität aufwei-

sen und gleich zu Beginn präzisieren, dass

ich mir bewusst war, dass jede anwesende

Person mehr oder weniger durch Schmer-

zen beeinträchtigt sei. Ich erklärte weiter,

dass sich jede Person seiner bzw. ihrer

Schwierigkeiten und Schmerzen bewusst

sein sollte, dass wir aber nicht daran arbei-

ten würden, diese zu identifizieren oder

zum Verschwinden zu bringen.

Als die ganze Gruppe auf dem Rücken lag

- was für einige schon eine grosse Anfor-

derung darstellte - habe ich mir viel Zeit

für ein Scanning genommen, mit der Ab-

sicht, dass sie sich auf verschiedene Arten

spüren sollten. Ich habe ihnen nicht ver-

traute, aber sehr konkrete Fragen gestellt,

wie zum Beispiel: Welcher Körperteil erhält

in diesem Moment am meisten Licht, wel-

chen Impuls oder Wunsch spürt Ihr in die-

sem Moment, wo in Eurem Körper spürt Ihr

diesen Impuls, und noch andere.

Die Idee war immer, die Aufmerksamkeit

und die Neugier, zu stimulieren. In dieser

Phase habe ich oft vorgeschlagen, mit dem

Bein oder dem Kopf eine ganz einfache Be-

wegung auszuführen. Und ich habe noch

mehr Fragen gestellt, um sie zu ermutigen,

vom Unbekannten (der unbekannten Fra-

ge) zum Bekannten (der sehr einfachen

Bewegung) zu reisen.

Statt die Lektion fortzuführen, habe ich

ihnen nach dem Scanning vorgeschlagen,

wieder aufzustehen, herumzugehen, sich

wieder hinzulegen und sich wieder zu spü-

ren.

Diese Etappe vom Wiederaufstehen ist oft

sehr schwierig und ich musste mich zurück-

halten, um ihnen nicht zu helfen, sondern

nur mit Aufmerksamkeit und Wachsamkeit

präsent zu bleiben.

In den ATM Lektionen, die ich gegeben

habe, ging es um die fundamentalen Be-

wegungen der Flexion, der Extension und

der Rotation.

Welcher war also der Unterschied zu einer

v o n B r i g i t t e D e n e r v a u d

Beiträge

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7ASF Journal No. 22 · automne 2007

anderen Gruppe? Mir ist aufgefallen, dass

es den älteren Personen gut tut, mit der

Stellungsänderung, dem Rhythmus und

der Aufmerksamkeit zu arbeiten. Man muss

nicht, weil sie älter sind, den Rhythmus ver-

langsamen. Es ist im Gegenteil wichtig für

sie, schneller zu werden, ein dynamischeres

Selbstbild zu entwickeln und sich in Bewe-

gung zu visualisieren. Wenn diese Dyna-

mismen ausgelöst werden, wird auch die

Bewegung schneller und präziser.

Ältere Personen leiden unter einem Stress,

der oft von der Unfähigkeit kommt, auf äus-

sere Anforderungen zu antworten und von

einem Graben, der sich zwischen Absicht

und Handlung bildet. Ich glaube, dass sie

weder Ruhe noch Langsamkeit brauchen,

sondern dass sie einfach andere Stimula-

toren brauchen, als diejenigen, die die Ge-

sellschaft oder sie selber sich aufzwingen.

Im Stimulieren der Aufmerksamkeit, in der

Positionsänderung und anhand der unge-

wohnten Fragen wird das Gehirn trainiert

und die Aufmerksamkeit gestärkt. Ich

weiss, das Wort trainieren die Feldenkrais-

lehrerInnen aufspringen...

Es ist aber einfach so: Durch den Gebrauch

im Alltag können sich die Bewegungen

verfeinern, kann sich die Aufmerksamkeit

auf das momentane Erleben entwickeln

und lässt sich unsere Bewegungsfähigkeit

erfahren... Also: Stärken wir uns, beleben

wir unsere Aufmerksamkeit, unsere Vor-

stellungskraft, unsere Präsenz im Jetzt.

Tun wir dies mit Wachsamkeit und mit

dem, was das Leben uns offeriert, mit der

Bewegung im Alltag, ohne uns allzu ernst

zu nehmen!

Ich habe ihnen auch - entgegen dem, was

in unseren Kreisen üblich ist - einige Bewe-

gungssequenzen nach Hause mitgegeben,

die sie während maximal 5 Minuten aufs

Mal und in mindestens drei verschiedenen

Umständen oder Situationen selber aus-

führen können.

Die Schwierigkeiten, die ich angetroffen

habe, waren dieselben, wie die in anderen

Gruppen: Ungeduld, Voreiligkeit, Ehrgeiz.

Eine andere Anfangsschwierigkeit war:

mein junges Alter… Wie kann ich mich

an diese Menschen mit soviel Erfahrung

wenden und für wen halte ich mich eigent-

lich, dass ich ihnen einen solchen Vortrag

halte? Ich habe mich von Humor und von

der Liebe für die Menschen tragen lassen.

Ich formulierte meine jeweiligen Gedan-

ken in Bezug auf meine Beobachtungen

und erklärte den SeniorInnen immer wie-

der, dass sie nicht mit mir einverstanden zu

sein haben. Diese Freiheit, die ich gespürt

habe und die sie mir zugestanden haben,

hat mir erlaubt, noch weiter zu erkunden.

Einige der Lektionen waren fröhlich und

haben in warmer Stimmung stattgefun-

den.

Der Vorteil der Arbeit mit älteren Men-

schen ist, dass sie Sinn für Humor haben,

sich weniger ernst nehmen und wirklich

den Wunsch haben, besser zu leben und

vorwärts zu gehen, weil da die Frage der

Freiheit und der Autonomie im Mittel-

punkt steht. Diese Menschen sind nicht

einfach älter; im Alter findet man auch die

Konzentration aller Lebensetappen. Was

für ein Schatz…

Ihre Befriedigung an der neuen Gewandt-

heit, ihre Neugier und das Vergnügen an

der Bewegung waren so sichtbar, dass ich

mich sehr freue, mit dem Thema: «Altern,

ja, aber in guter Gesundheit» fortzufahren.

Die SeniorInnen haben konkret erlebt, wie

wichtig eine Verbesserung des Möglichen,

eine Vereinfachung der Bewegungen so-

wie Leichtigkeit und Beweglichkeit sind.

Sie haben erfahren, dass sie sich trotz

Schmerzen beugen und ohne Angst auf

den Boden legen können.

Natürlich gibt es in jeder Gruppe eine Per-

son, die verschlossener ist und nicht sehr

glücklich scheint. Ich habe da gelernt, nicht

zu interpretieren, was nicht klar formuliert

wird und in den Prozess jeder Person zu

vertrauen.

Ich möchte gerne einige Ausschnitte aus

dem Buch «Timeless mind, ageless body»

von Deepak Chopra zitieren, die mich im-

mer begleitet haben.

«Das Leben ist ein unaufhörlicher Tanz,

choreographiert von unserer Aufmerk-

samkeit. Unsere Wünsche und unsere Auf-

merksamkeit führen uns auf dem Weg des

Wachsens. Die Aufmerksamkeit ist immer

potentiell präsent, und der Tanz hört nie

auf. Dies ist die Essenz des Lebens, jeder

Moment ist Teil dieses Tanzes.»

«Die Gegenwart ist da für die Tat, für das

Werden und das Wachsen.

Der biologische Körper ist so gemacht,

dass er das Jetzt mit Freude und Zufrie-

denheit leben kann. Unser Körper verfügt

über eine grosse Flexibilität und Weisheit,

die uns erlauben, das Unsichere und das

Unbekannte als Quelle der Evolution und

des Verständnisses anzunehmen. Diese

Qualität ist erkennbar, sie ist in unseren

Zellen ausgedrückt, die in jedem Moment

sterben. Dieser Tod wird aufgenommen

vom Lebensstrom, der unserem Körper er-

laubt zu funktionieren. Unser Geist, unser

Verstand hat damit mehr Schwierigkeiten,

er widersetzt sich. Diese Resistenz wandelt

sich um in Stress.»

Beiträge

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8 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

Aikido, als eine der jüngeren japanischen

Kampfkünste, entstand in der ersten Hälf-Kampfkünste, entstand in der ersten HälfKampfkünste, entstand in der ersten Hälf

te des zwanzigsten Jahrhunderts. Die

Grundidee ist, Angriffe ins Leere laufen

zu lassen, indem man selber aus der An-

griffslinie heraustritt, sich mit der Energie

des Angreifenden verbindet und diese in

einer spiralförmigen Bewegung zu Boden

führt. Seit der Begründer des Aikido, Mo-

rihei Ueshiba (1883 – 1969) gestorben ist,

hat es viele Aufspaltungen in verschiedene

Schulen und Stile gegeben. Noch leben

einige direkte Schüler von Ueshiba, einer

von ihnen ist T.K. Chiba, dessen Verband

«Birankai» ich selber angehöre. Im Birankai

– was soviel heisst wie «der aufkommende

Wind» - gehört ab einem gewissen Grad zu

jedem Examen einerseits die Prüfung auf

den Matten, dann aber auch das Verfassen

eines Essays, das wenn möglich einen his-

torischen Teil sowie eigene Gedanken zum

selber gewählten Thema beinhaltet. Der

vorliegende Text wurde von der Autorin

für ihre 4. Dan-Prüfung im Frühling 2007

geschrieben.

Die ersten JahreWährend den ersten Jahren auf meinem

Weg des Aikido machte es mir Spass, im-

mer neue Techniken zu entdecken und aus-

zuprobieren. Ich reiste viel und habe unter

der Leitung von verschiedenen Meistern in

verschiedenen Ländern und mit verschie-

denen Menschen trainiert. Heute ist mein

Rucksack voll mit Techniken, und ich kann

darauf vertrauen, dass sich, wenn ich Je-

mandem gegenüber stehe, jene Technik

zeigt und mich führt, die der Situation an-

gemessen ist. Heute interessiert es mich

deshalb mehr, die verschiedenen Schich-

ten der Bedeutung einer Bewegung im

Kontakt mit dem Gegenüber zu erforschen

und die «natürliche» Bewegung jenseits

der Form zu entdecken und zu leben.

Leben auf dem LandO’Sensei hat davon gesprochen, dass sich

unser Weg auf drei Pfeiler stützen soll-

te: auf die tägliche Übung des Aikido, die

Gartenarbeit und die

spirituelle Praxis. Auf

meinem bisherigen

Weg des Aiki habe

ich leider kaum et-

was über die Bedeu-

tung der Gartenarbeit

gehört und kaum

schriftliche Texte oder

mündlich überlieferte

Aussagen zum Thema

gefunden.

Mit diesem Essay

möchte ich diesem

Aspekt etwas nach-

gehen. Dies auch des-

halb, weil ich seit ein

paar Jahren auf dem

Land lebe, in einem

Häuschen mit einem

grossen Gemüse-

und Blumengarten.

Seither ist Gartenar-

beit zu einem festen

Bestandteils meines

Lebens geworden

und ich empfinde

mein Leben als na-

türlicher und vollkommener im Vergleich

zu meinem früheren Stadtleben. Oft wenn

ich im Garten arbeite, meditiere ich über

die Gemeinsamkeiten von Aikido und Gar-

tenarbeit sowie über ihre gegenseitigen

Bereicherungen.

O’Sensei hat ein Leben auf dem Land je-

nem in der Stadt vorgezogen. Es ist be-

kannt, dass er als junger Mann auf der Insel

Hokkaido mit einer Gruppe von andern

Menschen versuchte eine Landkommune

aufzubauen, die von der eigenen Landwirt-

schaft hätte leben wollen. Das Experiment

scheiterte aus verschiedenen Gründen. Ab

1935 begann Morihei in Iwama Land zu

kaufen und hoffte, dort einmal ein Dojo

eröffnen zu können. Obwohl er in Iwama

mit seiner Familie zunächst sehr einfach

lebte, war er sehr glücklich, da er in Verbin-

dung mit der Leben spendenden Mutter

Natur lebte. Zum Anwesen in Iwama ge-

hörten ein Gemüsegarten und Reisfelder.

O’Sensei bewirtschaftete seinen Garten

selber, er wusste, wann welche Pflanzen zu

säen, auszudünnen und zu ernten waren.

Ebenso liebte er es, ihre Schönheit zu be-

wundern.

In späteren Zeiten, als das Dojo in Iwama

aufgebaut war und Schüler als Uchideshi

leben konnten, gehörte es zu ihrem Tage-

sablauf, neben dem Üben auf den Matten

auch regelmässig im Garten zu arbeiten.

Es existiert eine wunderschöne Photogra-

phie von O’Sensei, auf der er durch den

Garten des Aikidoschreins in Iwama schrei-

tet, in der einen Hand eine Giesskanne hal-

tend, mit der er Blumen bewässert. Seine

Haltung ist entspannt, sein Gesichtaus-

v o n U r s u l a S c h a f f n e r

Berichte und Reportagen

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9ASF Journal No. 22 · automne 2007

druck hat fast etwas Kindliches. Er wirkt

völlig mit dem Boden und dem Umfeld

verbunden. Ich würde sagen, dass er sich

vollkommen natürlich bewegt.

Formen hinter sich lassenViele Meister, vom legendären Schwert-

meister Yagyu Munenori (1571 – 1646),

über Morihei Ueshiba zu T.K. Chiba Sensei,

um nur einige zu nennen, fordern uns im-

mer wieder auf, die Formen hinter uns zu

lassen und uns natürlich zu bewegen. Un-

ter Formen ist in diesem Kontext die ritua-

lisierte Form des Übens zu verstehen, bei

der Angriff und Abwehr durch den Lehrer /

die Lehrerin vorgegeben werden. Angriffe

sind etwa ein Handkantenschlag von oben

oder von der Seite auf den Kopf, ein Faust-

schlag in den Solarplexus, ein Handgelenk

mit einer oder zwei Händen fassen, beide

Handgelenke von hinten fassen, von hin-

ten würgen.

Was aber bedeutet das, sich natürlich

bewegen? Jedem scheint dies selbstver-

ständlich zu sein und doch ist «es» sehr

schwierig zu fassen. Kisshomaru Ueshiba

sagt dazu: «...glaube ich, dass es heisst, das

Wirken der Natur, welches das Universum

durchdringt und unsere Körper und unsere

Leben beeinflusst, auf präzise und direkte

Art und Weise in uns selbst zu begreifen.»

(Kisshomaru Ueshiba, Der Geist des Aiki-

do, deutsche Ausgabe, S. 106) An einer

weiteren Stelle sagt er: «Wenn wir uns voll-

kommen bewusst werden, wie die Natur-

phänomene und deren Veränderungen die

Menschen beeinflussen, wissen wir auch,

dass sie mit unserer eigenen Auffassung

vom Sinn des Lebens irgendwie verbun-

den sind.» (a.a.O. S. 107).

Zwar ist es eine offensichtliche Tatsache,

dass wir Teil der Natur sind. In Kisshoma-

rus Worten kommt jedoch zum Ausdruck,

dass uns diese Wahrheit weder selbstver-

ständlich noch in ihrer tieferen Bedeutung

bewusst ist. Vielmehr müssen wir uns in

einem stetigen Prozess um sie bemühen.

Hors-solWenn ich in diesem Text von «wir» spreche,

meine ich vor allem Menschen in den rei-

chen und industrialisierten Teilen der Welt.

Viele leben heute in Städten oder ihren Ag-

glomerationen. Die wenigsten haben noch

einen Bezug zur Nahrungsproduktion

oder wissen um die Zyklen der Natur. Fast

das ganze Jahr hindurch finden wir in den

Geschäften alle möglichen Früchte und

Gemüse, die auf andern Kontinenten, in

andern Klimazonen und in andern Jahres-

zeiten als den unseren produziert wurden.

Bereits im Januar bietet man uns Spargeln

aus Peru an, im Februar Frühkartoffeln aus

Israel, den ganzen Winter über Birnen aus

Südafrika. Wir nehmen das Wetter und

die Jahreszeiten allenfalls als (Stör-)fak-

tor bei der Planung unserer Freizeitakti-

vitäten wahr. Gleichzeitig «machen» wir

uns unsere eigenen Jahreszyklen, indem

wir an Weihnachten in die Karibik fliehen

oder den Traum vom ewigen Sommer mit

einem Ferienhaus in südlichen Gegenden

verwirklichen. Mit den Tomaten im Januar

versuchen wir Sommerstimmung auf un-

sere Teller zu zaubern, auch wenn diese Pa-

radiesäpfel, wie sie auch genannt werden,

nach nichts schmecken, weil sie weder im

Boden verwurzelt noch unter der Sonne

gereift sind, sondern Hors-sol bei künstli-

chem Licht gezüchtet werden.

Das moderne Leben ist im wahrsten Sinne

des Wortes vom Boden und den natür-

lichen Bedingungen abgekoppelt, es feh-

len uns die realen Wurzeln und damit die

sinnliche Verbundenheit mit den Orten, an

denen wir leben. Wir leben mehr und mehr

in einer so genannten voll zivilisierten und

kultivierten – das heisst vom Menschen

beherrschten und geformten – Welt, und

somit fern von einem natürlichen Leben.

Der Garten – Schlüssel zur Natur In meinem Garten lebe ich mit den Zyklen

der Natur. Hier sind alle meine Sinne, mei-

ne Empfindungen und Gefühle angespro-

chen: Augen und Ohren, Nase und Mund,

und natürlich auch der Tastsinn. Was ich

sehe, höre, rieche, schmecke und spüre

verändert sich im Verlauf eines Tages, der

Nacht, im Verlauf der Wochen und Monate.

Im Verlauf der Jahreszeiten wandeln sich

auch meine Stimmungen.

Im Frühling, mit zunehmendem Licht, zieht

es mich hinaus. Nicht jedes Jahr kann ich zur

gleichen Zeit aktiv werden. Manchmal ist

der Boden bereits anfangs März genügend

warm und trocken, um die Gartenbeete

für’s Säen der ersten Pflanzen bereit zu ma-

chen. Manchmal wird es Ende April, bis ich

nicht mehr in der feuchten Erde versinke.

Es gilt zu beobachten und bereit zu sein,

wenn der passende Zeitpunkt für die not-

wendige Aktion, für den nächsten Schritt

gekommen ist. Ich kann die Bedingungen

nicht erzwingen. Meine Enttäuschung und

Ungeduld im März, wenn es diesmal noch

regnerisch und kalt ist, obwohl ich vor

einem halben Jahr eine Woche Ferien für

Gartenarbeit geplant habe, machen den

Boden nicht trockener oder wärmer. Auch

wenn ich es nicht wahrhaben will, er wird

keinen Salat oder Fenchel hervorbringen,

die Samen werden ganz einfach nicht kei-

men, die Setzlinge eingehen.

U r s u l a S c h a f f n e r h a t e i n e n 4 . D a n i m A i k i d o . S e i t 2 2 J a h r e n P r a x i s d e s A i k i -d o i n k l u s i v e U n t e r r i c h t , s e i t e i n i g e n J a h r e n P r a x i s d e s I a ï d o . H e i l p ä d a g o g i n u n d J u r i s t i n . A r b e i t e t b e i e i n e m g e s a m t s c h w e i z e -r i s c h e n D a c h v e r b a n d a l s B e r e i c h s l e i t e r i n S o z i a l p o -l i t i k .

Berichte und Reportagen

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10 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

Dasselbe gilt dann durch’s ganze Jahr hin-

durch: Immer wieder beobachten wie der

Stand der Dinge ist, die Feuchtigkeit, den

Wind, die Sonne prüfen. Aus den Erfah-

rungen der vergangenen Jahre und von

den erfahrenen älteren Nachbarinnen

lerne ich, welche Pflanzen zusammen

passen, welches Werkzeug für welchen

Arbeitsgang am geeignetsten ist, wie viel

Platz welche Pflanze braucht, um gross

und kräftig zu werden, wann ausgedünnt,

wann gedüngt und gegossen werden

muss, wann der richtige Zeitpunkt für die

Ernte gekommen ist. Schliesslich gilt es,

altes Holz zu entfernen, um neuen Trieben

Platz zu machen und den Boden für die

Winterruhe bereit zu machen.

Gesetze der Natur verstehen und sie erlebenMit der täglichen Arbeit im Garten lerne

ich die Gesetze der Natur kennen, mich

ihnen anzuvertrauen, mit ihnen zu leben,

mich als Teil der Natur zu fühlen – natürlich

zu leben. Aufstehen wenn der Tag mit der

aufgehenden Sonne beginnt, zu Bett ge-

hen, wenn es dunkel wird, mit den Jahres-

zeiten zu leben. Je mehr ich über die Natur

erfahre und sie direkt erlebe, desto mehr

faszinieren mich die unglaublichen Wun-

der, die sie im komplexen Zusammenspiel

der Elemente immer wieder entfaltet.

Am Morgen duftet es anders als am Abend,

die Gerüche sind verschieden, ob es tro-

cken oder feucht ist. Während der Blütezeit

im Frühling sind die Düfte fein und schmei-

chelnd. Der Geschmack der ersten Kräuter

im Frühjahr ist frisch, scharf und anregend;

Bohnen und Tomaten im Sommer sind

sonnendurchtränkt und kühlen den Kör-

per. Im Herbst stehen erdigere Geschmä-

cker im Vordergrund: Sellerie, Randen,

Rübeli, Gemüse also, die gelagert werden

können und uns in der Zeit ernähren und

wärmen, in der der Boden und das Wachs-

tum ruhen.

Mit der Gartenarbeit lerne ich also die Na-

tur mit all meinen Sinnen kennen, nehme

sie schliesslich als Nahrung in mir auf und

transzendiere sie.

Werden und vergehenMein Respekt gegenüber der Natur, die je-

des Jahr wieder neu das Wunder des Wer-

dens gebiert, nach einer Periode der Ruhe,

des scheinbaren Todes, nimmt in dem

Masse zu, in dem ich mit meinem Garten

vertrauter werde. Ich erlebe ganz konkret,

dass es Zeiten der Ruhe, Zeiten der Aktivi-

tät und Zeiten des Wartens gibt. Ich lerne

immer genauer beobachten und erlebe

eindrücklich, dass Zeit und Raum notwen-

dige Bedingungen sind, damit Leben ge-

deihen kann. Was ich als selbstverständlich

voraussetzte, dringt, indem ich mit meinen

Händen die Erde bearbeite, in meinen Kör-

per, mein Bewusstsein und meinen Geist.

Ich erfahre das Ki der Natur, das immer wie-

derkehrende Werden und Vergehen.

Auf meinem Weg des Aiki habe ich immer

wieder gehört, dass die Silbe «Ai» Harmo-

nie und Liebe bedeute. Diese beiden Be-

griffe hatte ich für mich mit «dem Leben»

gleichgesetzt. Deshalb habe ich mich lan-

ge am angeblichen Widerspruch gerieben,

weshalb im Zusammenhang mit Kampf-

künsten, Aikido eingeschlossen, von Liebe

und Leben gesprochen wird, obwohl mir

diese vor allem mit dem Tod verbunden

schienen. Über die Gartenarbeit erlebe ich

sinnlich und konkret, dass Leben und Tod

nicht im Widerspruch zu einander stehen,

sondern dem natürlichen Kreislauf der

Natur entsprechen: ohne Leben kein Tod,

ohne Tod kein Leben. Mehr und mehr wer-

den für mich Leben und Vergehen natür-

lich.

Kürzlich habe ich von meinem Lehrer Da-

niel Brunner erfahren, dass Ai ursprünglich

bedeutete, sich den vorgefundenen Bege-

benheiten bestmöglichst anzupassen, um

sein Leben zu sichern. In unserer zivilisier-

ten und meist sicheren Welt ist diese Fä-

higkeit vielleicht nicht mehr so unerlässlich

wie früher. Dennoch versuche ich, mich im

Garten und auf den Matten möglichst gut

den Umständen anzupassen.

Im Aikido versuchen wir, den Platz des

Gegners einzunehmen, oder ihn nicht

in unseren Raum eindringen zu lassen.

Wenn ich im Garten arbeite, in die Natur

eindringe, ihr meine Gestalt gebe, nehme

ich ebenfalls Platz ein. Dabei muss ich mit

den Gesetzen der Natur gehen, muss ich

mich ihnen so gut wie möglich anpassen.

Ohne meine Eingriffe nimmt sich die Na-

tur ihren Platz, mein Garten verwildert,

einzelne Pflanzen nehmen überhand und

bald ist alles zugewachsen. Es ist ein ewi-

ges Ringen und Suchen nach der Balance

zwischen Natur und Kultur und der Garten

vereint Natur und Kultur.

SchlussbemerkungenWas also bedeutet «sich natürlich» bewe-

gen, ausgehend von den Gedanken, zu de-

nen mich mein Garten geführt haben?

Sich natürlich zu bewegen setzt voraus,

dass ich natürlich, das heisst im Einklang

mit der Natur lebe. Ich kenne den Ort, an

dem ich lebe. Mit der Gartenarbeit verbin-

de ich mich sinnlich, physisch, konkret mit

der Natur, immer wieder, durch das ganze

Jahr hindurch. Jeder Moment ist neu und

einmalig. Dauernd beobachte ich, probie-

re ich aus, kann an den Erfahrungen und

am Wissen meiner älteren Nachbarinnen

und der früheren Generationen teilhaben.

Dabei sind Kenntnisse und körperliche

Fertigkeiten gleichzeitig Voraussetzung,

wie immer wieder zu erneuernde Fähig-

keiten. All dies braucht Zeit und entwickelt

sich nicht von heute auf morgen. Auch ist

Nichts eines Tages für immer erreicht. Es

ist ein ewig währender Prozess, ein im-

Berichte und Reportagen

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11ASF Journal No. 22 · automne 2007

mer wieder neues Lernen. Jede Etappe im

Gartenbau hat ihre Zeit. Für den jeweils

richtigen Zeitpunkt bereit zu sein wird zu

einem tiefgründigen Erleben, zum Leben

selber, zu einem natürlichen Leben.

Sich natürlich bewegen entsteht aus der

Transformation der physischen Arbeit dr-

aussen im Kontakt mit den Elementen in

eine innere Haltung. Sich natürlich bewe-

gen bedeutet also, sich den gegebenen

Umständen angepasst und mit wachen ge-

schärften Sinnen zu bewegen, die Gesetze

der Natur des Werdens und Vergehens «in

mir selber zu begreifen», wie es Kisshoma-

ru ausdrückte.

Berichte und Reportagen

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Im v o r a n g e h e n d e n T e x t wurden, ausgehend vom Aikido, einige Ge-danken zur Frage geäussert, was «sich natürlich bewegen» bedeutet, welche Voraussetzungen, wel-ches Umfeld zur Verfügung stehen müssten, um diesen Idealzustand des Seins zu erreichen. In der hier anschliessenden Ergänzung wird aufgezeigt, wie man in der Praxis des Aikido auf dieses Ziel hin geführt wird und was man selber dazu bei-tragen kann.

Spezifisch JapanischesIn allen asiatischen, und ganz besonders

den japanischen Kampfkünsten, finden

sich einige spezifische Gegebenheiten des

Übens. Als erstes kann gesagt werden, dass

nichts zufällig ist, dass alles einen besonde-

ren Sinn und eine besondere Bedeutung

hat, angefangen beim Raum des Übens,

über die Beziehung zwischen LehrerIn und

SchülerIn bis hin zum unendlichen Wieder-

holen der gleichen Formen, um einige wich-

tige Punkte herauszugreifen. Die tiefere

Bedeutung der verschiedenen Elemente

erschliesst sich den Übenden nicht unmit-

telbar, sondern wird im Verlauf der Jahre

durch das stetige Üben, das unaufhörliche

Wiederholen erlebt und erkannt.

Do – der WegDie Silbe Do im Aikido bedeutet Weg. Sie

findet sich auch im Judo, im Kendo oder

im Kyudo, um einige weitere bekannte

Kampfkünste zu nennen. Lässt man sich

auf eine von ihnen ein, begibt man sich

also auf einen Weg, der lebenslang dauert.

Alle diese Disziplinen sind Wege zur Selbst-

erkenntnis, ihre je typische Ausdrucksform

ist einer der möglichen Wege.

Aikido unterscheidet sich von den andern

Kampfkünsten dadurch, dass es keine

Wettkämpfe gibt. Es können keine Sie-

gestrophäen erobert werden; auch kann

man in keine höheren Ligen aufsteigen.

Die «Siege» erringt jede und jeder allein

über sich selbst.

Die Philosophie des Aikido ist es, dass alle

mit allen üben, kleine Personen mit gros-

sen, leichte mit schweren, Frauen mit Män-

nern, denn von jeder Begegnung kann man

lernen. Das Üben auf den Matten ist somit

nicht anders als das alltägliche Leben, wo

wir oft nicht aussuchen können, mit wem

wir zusammen treffen oder zusammen

arbeiten wollen. Beim Üben nimmt man

abwechselnd die Rolle des Angreifers und

des Verteidigers ein, je viermal im Wechsel.

Wenn ich angreife, schenke ich dem Vertei-

diger meinen Körper und meine Energie,

damit er oder sie so gut wie möglich üben

kann. Bin ich Angreiferin, lerne ich zu ge-

ben und mich vor Reaktionen auf meinen

Angriff zu schützen.

Es gilt, die Herausforderung anzunehmen,

jeweils mit dem Menschen zu üben, der

einem begegnet, und sich den gegebenen

Umständen optimal anzupassen. Wenn ich

als kleine und leichte Frau auf einen gros-

sen schweren Mann treffe, versuche ich

die Prinzipien auszunutzen, die sich aus

diesem ungleichen Verhältnis ergeben.

Das geschieht etwa dadurch, dass ich den

Partner auf meine Höhe herunterhole und

ihn dadurch in ein für ihn ungünstiges Un-

gleichgewicht bringe. Das mag banal tö-

nen, kann einen in der Übungssituation al-

lerdings ganz schön herausfordern. Wie oft

habe ich erlebt, dass ich wegen des starken

physischen Ungleichgewichts meinte, ich

hätte gegen diese oder jene Person über-

haupt keine Chance. Mein Geist war also

völlig gefangen vom Gedanken, ich müsse

gegen den andern vorgehen. Erst nach und

nach habe ich entdeckt, dass ich mit den

Unterschieden arbeiten muss, wenn ich

den andern nicht in meinen Raum eindrin-

gen lassen will (was ja der Charakter jedes

Angriffs ist). Spannend ist es, dass dieser

Entdeckungs- und Lernprozess nie abge-

schlossen ist. Einerseits verändere ich mich

selber, mental und physisch; andererseits

sind auch meine Kolleginnen und Kollegen

nicht mehr die gleichen wie vor zwanzig

Jahren. Und natürlich haben sich auch mei-

ne Lehrer und Lehrerinnen im Verlauf der

Jahre verändert.

Das DojoDer Ort des Übens, der Erleuchtung – er

heisst Dojo – sollte alle Elemente enthal-

ten, die der Erkenntnis dienen. Dazu ge-

hört unabdingbar die Kamiza, das Zen-

trum. Die Kamiza ist die Stirnwand des

Dojos. Sie repräsentiert «die Gottheit»,

im übertragenen Sinn die göttliche Ein-

gebung; sie kann verstanden werden als

unser Eingebettet- und Verbundensein

im grossen Ganzen des Universums. Die

Idee der Kamiza kann durch verschiedene

Gegenstände symbolisiert werden, etwa

durch eine Buddhastatue, einen Stein, ei-

nen Blumenstrauss, eine Kalligraphie oder

eine Keramikschale mit Räucherstäbchen.

In der Regel steht einer dieser Gegenstän-

de oder auch mehrere von ihnen auf einem

kleinen Tischchen oder sonst einer Erhö-

hung im Zentrum. Die übrige Einrichtung

des Raumes ist schlicht und einfach, sie be-

steht aus Tatami, den japanischen Matten,

die ursprünglich aus Reisstroh waren, und

vielleicht einem Gestell für Waffen.

Das Dojo soll von den Lernenden regel-

mässig gereinigt werden, denn es soll, wie

der eigene Körper und Geist, rein und leer

sein, damit das, was darin wird, sich ohne

jede Ablenkung entwickeln kann.

Selbstdisziplin und FührungSelbstdisziplin und Führung sind zwei wei-

tere wichtige Stichworte. Ins Dojo geht

man regelmässig, ein-, zwei- oder meh-

rere Male pro Woche, über Jahre hinweg.

Im Sommer wie im Winter, egal ob es heiss

oder kalt, feucht oder trocken ist, ob man

schlechter Laune oder voller Energie ist,

auch wenn man vielleicht lieber an eine

Party, ins Kino oder heim in die warme Stu-

be gehen möchte. An der Schwelle zum

Übungsraum betritt man eine andere Welt

und unterzieht sich ganz deren Regeln.

Zunächst streift man die Schuhe von den

Füssen und damit auch die Welt draus-

sen. Dann hält man einen Moment inne,

verneigt sich gegen die Kamiza, wird sich

bewusst, wohin man und weshalb man

hierher kommt. Die Alltagskleider mit dem

v o n U r s u l a S c h a f f n e r

Berichte und Reportagen

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13ASF Journal No. 22 · automne 2007

weissen Trainingsanzug tauschen sowie

mindestens die Füsse waschen sind die

nächsten Handlungen, die der äusseren

und inneren Reinigung dienen. Nun betritt

man die Matten, setzt sich an den richtigen

Platz in der Reihe der anderen Übenden, in

der richtigen Distanz zur Kamiza. Auch hier

hat jeder Akt und wie er ausgeführt wird,

seine spezifische Bedeutung. Die bereits

länger praktizierenden SchülerInnen wei-

sen die Neuen ein. Man nimmt die Anwei-

sungen ohne Kommentare und Fragen an

und befolgt sie.

Die Lehrerin/der Lehrer wird während des

Trainings den Rhythmus vorgeben, sie/er

wird die SchülerInnen führen. Traditionel-

lerweise ist in Japan die Beziehung zwi-

schen LehrerIn und SchülerIn von zentraler

Bedeutung und reichte in früheren Zeiten

weit über das Dojo hinaus. Der Schüler/die

Schülerin vertraut sich der Lehrerin/dem

Lehrer an, gibt alles, was er zu geben hat

und stellt nicht in Frage, was von ihm ver-

langt wird. Die Lehrerin/der Lehrer ihrer-

seits übernimmt die volle Verantwortung

und Für-Sorge für die Schüler, sie gibt ih-

nen weiter was sie sich an Erfahrungen

und Wissen angeeignet hat. Sie führt die

Lernenden, ihrem Wesen und ihren Fähig-

keiten entsprechend, physisch, seelisch

und geistig auf dem Weg der Selbster-

kenntnis. Sie offeriert sich den Schüle-

rInnen als Übungsobjekt, gibt ihnen die

Möglichkeit, alle ihre Gefühle zuzulassen

und zu leben: Angst, Arroganz, Konkurrenz,

Schüchternheit, Frustration, Ärger, Unge-

duld, Stolz, Demut, Unterwürfigkeit, usw.

Stärken und Schwächen werden er- und

durchlebt, nicht aber kommentiert. Ziel ist

es, sich nicht von ihnen gefangen nehmen

zu lassen, sondern sie hinter sich zu lassen.

Der Lehrer/die Lehrerin bleibt dabei dau-

ernd im Kontakt mit den Lernenden, phy-

sisch, mental und emotional, oft hart an

der Grenze zum gerade noch ertragbaren,

manchmal auch darüber hinaus.

ÜbenDie Struktur der Trainings ist immer etwa

die gleiche: zu Beginn verweilen alle im

Fersensitz zu einer kurzen Meditation. Da-

bei beobachtet man sich selber, nimmt sei-

nen eigenen Atem wahr, sieht sich vor sei-

nem inneren Auge im Raum und in der Ge-

meinschaft mit den andern. Nachdem sich

alle gegenüber der Kamiza und gegenüber

dem Lehrer, der Lehrerin verbeugt haben,

folgen Atemübungen, ein Aufwärmpro-

gramm, Rollen und Fallen, Schrittfolgen

stehend und auf den Knien und schliess-

lich Angriffe und Verteidigungen. Man

sucht den inneren unsichtbaren Energief-

luss, welcher sich im Atmen ausdrückt,

mit der äusseren sichtbaren Bewegung in

Übereinstimmung zu bringen. Ziel ist es,

sich mit dem Atemfluss des Angreifenden

zu verbinden. Man versucht, sich auf alles

einzulassen, jedem, also auch sich selbst,

zu begegnen, sei er jung oder alt, gross

oder klein, kräftig oder zerbrechlich, fort-

geschritten oder Anfänger.

Der Lehrer / die Lehrerin zeigt mit einem

Schüler eine Abwehrtechnik auf einen Angriff

vor. Darauf wird das Gesehene zu zweit ge-

übt. Je viermal greift der eine an und vertei-

digt sich die andere; dann wechselt man die

Rollen. Zeigt der Lehrer eine neue Bewegung,

wechselt man zu einem andern Partner. Im-

mer wieder versucht man, mit der Energie des

Partners zu gehen und nicht gegen sie.

In der Regel wird während des Trainings

nicht gesprochen; der Schüler/die Schüle-

Berichte und Reportagen

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14 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

rin ist mit sich selbst allein. Durch das «Üben

ohne Anfang und Ende», das tausendfache

Wiederholen der immer gleichen Bewe-

gungen werden Formen verinnerlicht. Der

Lehrer/die Lehrerin ist während des Trai-

nings auf den Matten, übt einmal mit dem

einen, einmal mit der anderen oder ist ein-

fach nur präsent, ohne Kommentar.

Nach dem Training und während ganzen

Trainingswochen ergeben sich Momente,

in denen man sich mit dem Lehrer / der

Lehrerin austauscht. Auch gibt es inzwi-

schen eine vielfältige Literatur zu ver-

schiedenen Aspekten der Kampfkünste.

Dennoch bleibt das Kernstück auf dem

Weg der Erkenntnis das unendliche Wie-

derholen der immer gleichen Formen über

Jahre hinweg. Dabei kann es vorkommen,

dass man plötzlich einen Moment der Er-

kenntnis erlebt, dass eine Bewegung mit

einem Partner völlig absichtslos, in voll-

kommener Harmonie geschieht, das heisst

der aktuellen Situation angepasst und völ-

lig natürlich.

WiderständeZum Schluss sei erwähnt, dass es für uns

EuropäerInnen nicht immer einfach ist,

die eben beschriebene Art des Lernens

anzunehmen, nicht zu diskutieren, nicht

zu analysieren, nicht nachzufragen, son-

dern einfach nur zu tun. Wir haben einen

anderen kulturellen, gesellschaftlichen

und vor allem historisch-politischen Hin-

tergrund als die JapanerInnen. Deshalb

stösst uns das Absolute, das Hierarchische

der japanischen Gesellschaft oft ab oder

provoziert uns zum Widerspruch. Genauso

stark fasziniert uns jedoch auf der andern

Seite, was diese teilweise rigide Kultur an

Ästhetik hervorgebracht hat und immer

noch hervorbringt. Auch hier gilt es, dem

zu begegnen, was ist und es auf dem Weg

der Erkenntnis ins eigene Selbst zu inte-

grieren.

Glossar

E r s t p u b l i k a t i o n i n G e s t a l t & I n t e g r a t i o n N u m -m e r 6 0 , 2 0 0 7 . N a c h d r u c k m i t f r e u n d l i c h e r G e n e h m i g u n g d e r R e d a k t i o n u n d d e r A u t o r i n .

Berichte und Reportagen

Ai In der westlichen Welt oft als oft als Liebe und Harmonie bezeichnet; ur-

sprüngliche Bedeutung: den Umständen optimal angepasste Reaktion.

Dan Grad. Aikido kennt Weiss und Schwarzgurt, wobei man mit «Mukyu», das

heisst ohne Grad beginnt und vom sechsten bis zum ersten Kyu einen

weissen Gürtel trägt. Danach folgt der erste Dan, der Schwarzgurt.

Die Zählung der weiteren Dangrade geht aufwärts.

Die verschiedenen Grade erreicht man durch Ablegen von Prüfungen, wo-

bei neben den Techniken unter anderem die Körperhaltung, Stabilität und

Mobilität, Beherrschung des Raums und der Kontakt zum Partner beurteilt

werden.

Ki die universelle Energie des Kosmos

Kisshomaru Sohn des Begründers des Aikido (1921 - 1999)

Morihei Begründer des Aikido

(1883 – 1969)

O’Sensei eigentlich «der grosse Lehrer», im Aikido immer für den Begründer des

Aikido benützt

Sensei Lehrer

Uchideshi Schüler/Schülerin, welche im Dojo lebt (ähnlich, wie wenn jemand im

Internat zur Schule geht)

Ueshiba

Ueshiba

Page 15: journal 22 fin - Feldenkrais · 2017. 5. 12. · De Deepak Chopra: «Timeless mind ageless body» et «Le livre des coïncidences». De Thomas Hanna: «La somatique» De L. Goldfarb:

15ASF Journal No. 22 · automne 2007Persönliches

Fingerhut, Erika, Enziane, einmal geordnet in Familien, dann wie vom Win-de hingeworfene Farbtupfer. Meine Augen hüpfen, suchen die pfeifenden Murmeltiere, folgen einer Libelle, schweifen zu den weissverschneiten Bergspitzen. Ueber meinem Kopf summt und brummt es, jetzt krächzt mir eine Alpendole in meine Ohren. Und dann wieder diese Ruhe.

Hier sein, nichts wollen, schauen, hören, weitergehen, ruhen. Naturpoesie, Kindheitserinnerungen und ein Salamibrot....... Perfektes Glück!

Da liegen in meinen Händen diese weissen Seiten, präzis dreiundvierzig weisse Seiten, sorgfältig gebunden und mit einem schneeweissen Titelblatt. Kaum scheint die Sonne auf das erste Blatt, erscheinen Buchstaben, Wörter, ganze Sätze. Ich beginne zu lesen, lasse mich von Geschichte zu Geschichte tragen. Mein Atem ist leicht, und hier oben fällt mir sogar das jauchzen leicht. Ich habe es nicht bemerkt, dass es kühl geworden ist und dass ich immer noch oben auf dem Faulberg sitze.

Fast leicht hüpfe ich den Berg hinunter nach Feldis, da bemerke ich, ich bin verwirrt. Was ist geschehen? Was ist in meinem Kopf geschehen? Was ist auf dem Berg geschehen? Dann diese weissen Seiten, dann diese Geschichten? Keine Märchen, keine Ro-mane, keine Krimis. Geschichten über Menschen, Erfahrungsberichte über eine wunderbare Arbeit und dies in drei Landessprachen.

Auch wenn ich es nicht verstehe, auch wenn die Sonne heute nicht scheint, auch wenn die schneeweissen Seiten wieder auf meinem Tisch in Zürich liegen, ich möchte Euch allen ganz herzlich für die wunderbare Erfahrung dort auf dem Faulberg danken.

E l s b e t h Z w e i f e l A u g u s t 0 7

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16 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

Mit Fran ois Combeau

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17ASF Journal No. 22 · automne 2007Inserate Annonces

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18 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

Die Übergabe des Logos an die IFF wird freudig begossen.

Personel

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19ASF Journal No. 22 · automne 2007

F r a n k R ö h r i c h t . D i e k ö r p e r o r i -e n t i e r t e P s y c h o t h e r a p i e p s y -c h i s c h e r S t ö r u n g e n . E i n L e i t f a -d e n f ü r F o r s c h u n g u n d P r a x i s . H o f g r e f e V e r l a g 2 0 0 0

Das Buch gibt auf nur 200 Seiten einen um-

fassenden Überblick über die Körperthera-

pien und ihre (klinischen) Anwendungen

und Verbreitungen. Als Gastbeitrag enthält

das Buch eine exzellente historische Zu-

sammenfassung über die Entwicklung der

Körperarbeit in der Psychotherapie verfasst

von Ulf Geuter. Die 100-jährige Geschichte

beginnt mit dem Körperschema, wie es

von Paul Schilder beschrieben wurde. In

der Folge werden Elsa Gindler und Rudolf

Laban als Hauptinnovatoren körperorien-

tierter Ansätze in den 20er und 30er Jahren

vorgestellt. Laban wird als Hauptquelle für

die Tanztherapien genannt, die sich später

in der Klinik etablieren. Und Elsa Gindlers

Arbeit am bewussten Erspüren finden wir

heute in eine Vielzahl von Methoden im

Umfeld der humanistischen Therapien ein-

gewoben. Insbesondere die Konzentrative

Bewegungstherapie, Feldenkrais und Sen-

sory Awareness sind sehr direkt von ihrer

Arbeit inspiriert. Ein zweiter historischer

Strang folgt der psychoanalytischen Schu-

le von Freud über Sandor Ferenczi und Ge-

org Groddeck zu Wilhelm Reich und Alex-

ander Lowen.

Diese beiden Hauptrichtungen unterschei-

den sich in zwei Aspekten ganz wesent-

lich: Im Umgang mit Widerstand (Körpe-

rabwehr) gehen die einen gegen die Fi-

xierungen vor, welche durch andauernde

Kontraktion entstanden sind. Die anderen

Richtungen führen dagegen zurück zum

Gebrauch des Körpers, erspüren bewusst

was ist und lassen von da aus Verände-

rungen entstehen. Eine zweite wesentliche

Differenz zeigt sich in der Einstellung zur

Sexualität. Für die Einen ist die Fähigkeit

zur Regulation von Spannung und Entla-

dung und somit zu einem befriedigenden

Orgasmus ein wesentliches Kriterium für

eine gesunde Person. Die andere Gruppe

stellt Ausdrucks- und Empfindungsfähig-

keit (Beweglichkeit, Atmung, Stimme) in

den Vordergrund, während die «niederen»

sexuellen Antriebe eher abgewertet oder

ignoriert werden. Es wäre sicher ein loh-

nendes Projekt, diese Extreme zusam-

menzuführen und Berührungspunkte zu

suchen, damit beide «Wahrheiten» in die

Praxis integriert werden können. Dazu

müsste der bewegende und erkundende

Körper mit Hilfe von Graf Dürckheim, Thure

von Uexküll und Moshe Feldenkrais seine

Sexualität zurückerhalten. Und für den en-

ergetisch expressiven Körper gilt es, seine

dialogischen und empfindenden Aspekte

mit Sandor Ferenczi, Georg Groddeck und

Erwin Straus wieder zu entdecken, um nur

einige (Männer)Namen zu nennen.

Frank Roehricht trennt die Hauptgruppen

in funktionale und übungszentrierte Kör-

pertherapien einerseits, sowie in konflik-

torientierte und aufdeckende Körperpsy-

chotherapien andererseits. Im Text zeigt

er auch Berührungspunkte und Begeg-

nungen auf. Seine weitere Unterteilung

in Beziehungs-, Wahrnehmungs-, Hand-

lungs- und Energieorientierte Methoden

überzeugt dagegen weniger, weil aufge-

teilt wird, was nicht getrennt werden kann.

Da müsste ich ihm als Feldenkrais Praktiker

ebenso widersprechen, wie David Boadel-

la in seiner Rezension für die Biosynthese

Einspruch erhebt. Dass der Autor Psych-

iater ist und sich an klinischen Anwen-

dungen orientiert, prägt das Buch. Und auf

den 200 Seiten und insbesondere in den

vier vorgestellten Fallstudien kommt kein

Zweifel auf, dass Roehricht ein Fürsprecher

der körperorientierten Arbeit ist. Denn wie

er zeigt, sind chronische muskuläre Hal-

tungen immer Teil eines Krankheitsbildes,

wie sie auch Teil der funktionalen Identität

sind. Durch die klinische Ausrichtung des

Buches wird deutlich, wie stark sich die

Körperarbeit im medizinischen Kontext

auf die Bekämpfung von Krankheit, auf Be-

seitigung von Störungen und Symptomen

und auf die Überwindung dysfunktionalen

Verhaltens und Empfindens konzentriert.

Im Buch finden sich auch Hinweise, wie

jener auf Gabriel Marcel, die eine andere

Sicht auf die Körperarbeit zeigen. Seine

Aussage, dass ein spontanes Gewahrwer-

den keiner weiteren Vermittlung bedarf,

steht jedoch schon ein wenig exotisch da.

Denn die klinische Entwicklung wird den

Pionierarbeiten von Groddeck, Gindler und

Laban nicht mehr gerecht, geschweige

denn dem philosophischen Anspruch von

Marcel oder Merleau-Ponty. Dies ist wohl

hauptsächlich auf die wirtschaftlichen

Machtverhältnisse im Gesundheitswesen

zurückzuführen. Doch dass der Körper im-

mer noch mehrheitlich als Mittel und Zu-

gangstor verstanden wird, um der dahinter

liegenden seelisch-geistigen Problematik

auf die Spur zu kommen, ist nicht nur un-

verständlich sondern äusserst ineffizient.

Bei der Lektüre wird deutlich, dass die Pra-

xis der Psychosomatik noch einen weiten

Weg vor sich hat, um ihrem Anspruch auf

Ganzheit von «Körper, Seele & Geist» zu er-

füllen. Dazu sind solche engagierte Bücher

mit einem Bewusstsein für das historisch

Gewachsene äusserst hilfreich.

Zum Buch von Frank Röhricht gibt es auch

eine Rezension von David Boadella in:

«Energie & Charakter», Band 31, 2000, S.

144–148 oder http://www.koerperpsycho-

therapie-dgk.de/Boadella.html

v o n M a r c O e s t r e i c h e r

Buchbesprechung

Page 20: journal 22 fin - Feldenkrais · 2017. 5. 12. · De Deepak Chopra: «Timeless mind ageless body» et «Le livre des coïncidences». De Thomas Hanna: «La somatique» De L. Goldfarb:

20 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

Eine überwachsene Hausmauer.

Eine eingebrochene Gartentreppe.

Ein paar Bergnelken purpurn rot.

Ein Leben dazwischen.

Wachsen, blühen, welken, brechen,

ich übe das Gehen

5 . 9 . 0 7 E l s b e t h Z w e i f e l

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21ASF Journal No. 22 · automne 2007

A n d e r d i e s j ä h r i g e n D e l e g i e r -t e n v e r s a m m l u n g h a t V r e n i R y t z ( e i n e n e u e V o r s t a n d s f r a u ) d e n s c h w e i z e r i s c h e n S o z i a l z e i t a u s -w e i s v o r g e s t e l l t d e n d e r S F V e i n f ü h r e n w i r d . E r b i e t e d i e M ö g l i c h k e i t d i e i m S F V g e -l e i s t e t e u n e n t g e l t l i c h e A r b e i t s o w o h l q u a n t i t a t i v a l s a u c h q u a l i t a t i v s i c h t b a r z u m a c h e n . A l l e i n e o d e r a l s e r s t e r S c h r i t t e i n e r K o m p e t e n z e n b i l a n z i e r u n g k a n n e r z . B . f ü r d a s Z u s a m -m e n s t e l l e n e i n e s G l e i c h w e r t i g -k e i t s d o s s i e r s i m H i n b l i c k a u f e i n e B e r u f s a n e r k e n n u n g h i l f -r e i c h s e i n . D e r n a c h f o l g e n d e n A r t i k e l g i b t e i n e n k u r z e n U e b -e r b l i c k .

Der Schweizerische Sozialzeitausweis (SZA)Laut einer Pilotstudie des Schweizerischen

Bundesamtes für Statistik werden in der

Schweiz pro Jahr rund 740 Millionen Stun-

den an freiwilliger oder ehrenamtlicher

Arbeit geleistet. Dies entspricht einem (ge-

schätzten) Betrag von CHF 27 Milliarden.

Bis vor wenigen Jahren wurde es als selbst-

verständlich erachtet, sich irgendwo / ir-

gendwie neben dem Beruf zu engagieren.

Ehrensache! Als Dank musste ein gelegent-

liches «Schulterklopfen» genügen. Doch

die Zeiten und die Wirtschaftslage haben

sich geändert: Plötzlich sind auch Kompe-

tenzen, Erfahrungen und Fähigkeiten ge-

fragt, die Mann / Frau sich ausserhalb des

Berufes angeeignet hat. Dies gilt auch für

Jugendliche, z.B. auf der Suche nach einer

Lehrstelle.

Grundsätzlich kann die (Lebens-) Zeit in

drei Bereiche gegliedert werden:

- Arbeitszeit (bezahlte Tätigkeit, Famili-

enarbeit)

- Freizeit (Hobby, Vergnügen, Ferien)

- Sozialzeit (sozial, politisch, kulturell) für

eine Gemeinschaft oder Einzelne, frei-

willig oder ehrenamtlich, institutionali-

siert oder informell tätig sein.

In jedem dieser Bereiche wird nicht nur

viel von der eigenen Persönlichkeit einge-

bracht, sondern es kann auch viel gelernt

werden. Die Mitarbeit in einem Elternver-

ein, einer Umweltschutzorganisation, in

der Nachbarschaftshilfe, einem Jugend-

projekt oder dem Berufsverband vermit-

telt neue Kenntnisse und Erfahrungen. Wie

kann dies belegt werden? Wer beurteilt

das? Und vor allem: was ist der Nutzen?

Mit der Gründung des «Forum Freiwilligen-

arbeit» mit Sitz in Bern wurde diesen Fra-

gen nachgegangen. In Zusammenarbeit

mit der CH-Q (Schweizerisches Qualifika-

tionsprogramm zur Laufbahnberatung),

dem Schweizerischen Samariterbund, dem

Schweizerischen Roten Kreuz, Koordina-

tion Freiwilligenarbeit Kanton Bern, u.a.

entstand daraus der Schweizerische Sozial-

zeitausweis. Unterstützt wurde das Projekt

durch das BBT (Bundesamt für Berufsbil-

dung und Technologie) und die Schweize-

rische Gemeinnützige Gesellschaft.

Der Sozialzeitausweis soll vor allem die

freiwillige und ehrenamtliche Arbeit auf-

werten. Durch die Freiwilligenarbeit er-

worbene Fähigkeiten, Lernerfahrungen

und Kompetenzen, wie auch persönliche

Ressourcen, können sichtbar gemacht und

anerkannt werden.

Für den Nachweis der freiwilligen oder

ehrenamtlichen Arbeit stehen abgestufte

Möglichkeiten (im A4 – Format) zur Verfü-

gung:

- Übersicht über die geleisteten Sozial-

zeit-Einsätze

- Nachweis der besuchten Weiterbil-

dung, Veranstaltungen, Kurse

- Nachweis ohne Qualifikation

- Nachweis mit Qualifikation (Selbstbe-

urteilung, Fremdbeurteilung oder eine

Kombination davon)

Im Gegensatz zu den beiden Erstgenann-

ten, rein formalen Dokumenten, hat der

Nachweis mit oder ohne Fremdbeurteilung

eher den Aspekt eines Arbeitszeugnisses.

So können die fachlichen (sprachliche,

technische Kenntnisse, Fachkenntnisse,

etc.), die methodischen (Arbeitstechnik,

Organisations- und Planungsfähigkeit),

personalen (Zuverlässigkeit, Kreativität, In-

itiative, Belastbarkeit) wie auch die sozialen

Fähigkeiten (Teamfähigkeit, Freundlich-

keit, Toleranz, Kommunikationsfähigkeit)

aufgeführt werden. Bei der Stellensuche,

einem Wiedereinstieg oder der Bewerbung

für ein politisches Amt kann der Sozialzeit-

ausweis die erworbenen oder vertieften

Fähigkeiten und Kompetenzen belegen.

Laut einer Marktanalyse der Fachhoch-

schule Nordwestschweiz (2004) wird die

Freiwilligenarbeit von verschiedensten

Betrieben der Privatwirtschaft, NPO (Non

Profit Organisation), kommunalen, kanto-

nalen Behörden und der Bundesverwal-

tung unterstützt. Ihrer Aussage nach, zei-

ge der ausserberufliche Erwerb von Kom-

petenzen Engagement und Interesse. Er

werte das Profil der Bewerbenden auf und

habe positive Auswirkung auf die Team-

arbeit. Von den Personalverantwortlichen

speziell geschätzt werden u.a. die Zusatz-

informationen zum Arbeitszeugnis, die zu-

sätzliche Entscheidungsgrundlage bei der

Selektion sowie die grössere Sicherheit bei

der Durchsicht und beim Einschätzen der

Dossiers.

An dieser Stelle muss allerdings angemerkt

werden, dass der Sozialzeitausweis immer

freiwillig ist, also weder ein Recht darauf

besteht, noch eine Pflicht zur Abgabe von

Seiten der Organisation. Die «Standards

der Freiwilligenarbeit» empfehlen aller-

dings die Abgabe.

Weitere Informationen sind erhältlich un-

ter: www.forum-freiwilligenarbeit.ch oder

unter: www.sozialzeitausweis.ch

v o n V r e n i R y t z

Internes und Aktuelles

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22 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007

FeldenkraisDu liegst auf der Matte

trägst warme Sockenmachst dir keine Sorgen

die Lasten fallenvon deinem Brustkasten

hörst in dich hineinhebst Arm und Beinnur ganz fein

die Stimme die leise zu dir sprichtder hörst du zu, das ist die einzige Pflicht

leichter wird der Atemdu musst es nur wagen

einfach da zu liegennicht mit Gewalt dich biegen

loslassen und vertrauendarauf kannst du bauen

wenn du wieder auf den Füssen stehstgehst du bewusster deinen Weg

keine Esoterik ist der Grundauch kein Guru macht dich gesund

du alleinmachst die Bewegungen klein

du hörst der Stimme gut zudies gibt dir innere Ruh

A n d r e a E n g l e r , Z ü r i c h

Anmerkung der Redaktion:

Dieses Gedicht wurde uns freundlicherweise von Frau Engler zugesandt.

Sie ist seit längerem Teilnehmerin einer Feldenkrais Gruppe.

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Leserbriefe

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23ASF Journal No. 22 · automne 2007

L o r s d e l ’ a s s e m b l é e d e s d é -l é g u é s d e c e t t e a n n é e , V r e -n i R y t z , n o u v e a u m e m b r e d u c o m i t é , a p r é s e n t é l e d o s s i e r b é n é v o l a t s u i s s e , q u e l ’ A S F v a i n t r o d u i r e . L e d o s s i e r b é n é v o -l a t p e r m e t d e r e n d r e v i s i b l e , d e m a n i è r e q u a l i t a t i v e e t q u a n -t i t a t i v e , l e t r a v a i l b é n é v o l e a u s e i n d e l ’ A S F . E n t a n t q u e t e l o u e n t a n t q u e p r e m i e r p a s v e r s l ’ é l a b o r a t i o n d ’ u n b i l a n d e c o m p é t e n c e s , l e d o s s i e r b é -n é v o l a t p e u t c o n t r i b u e r p . e x . à l a c o n s t i t u t i o n d ’ u n d o s s i e r d ’ é q u i v a l e n c e e n v u e d ’ u n e r e c o n n a i s s a n c e d e l a p r o f e s s i -o n . L ’ a r t i c l e c i - d e s s o u s v a v o u s d o n n e r u n b r e f a p e r ç u .

Le dossier bénévolat suisseSelon une étude pilote de l’Office fédéral

de la statistique (OFS), 740 millions d’heu-

res de travail volontaire ou bénévole sont

fournies chaque année en Suisse. Ceci cor-

respond à un montant estimé de 27 mil-

liards de francs suisses. Jusqu’il y a quel-

ques années, on considérait normal le fait

de s’engager quelque part en dehors de

son travail professionnel: c’était une affaire

d’honneur! Mais les temps et la situation

économique ont changé: aujourd’hui, les

compétences, les expériences et les capa-

cités acquises hors du métier sont égale-

ment demandées, p.ex. pour la recherche

d’une place d’apprentissage par un adoles-

cent.

Le temps de notre vie peut être divisé prin-

cipalement en trois domaines:

- Le temps de travail (activité rémunérée,

travail au sein de la famille)

- Le temps libre (loisirs, plaisir, vacances)

- Le temps social (social, politique, cultu-

rel), l’engagement pour une commu-

nauté ou des particuliers, volontaire ou

bénévole, de manière institutionnalisée

ou informelle

Dans chacun de ces domaines, on n’inves-

tit pas seulement beaucoup de sa propre

personne, mais on en bénéficie aussi énor-

mément. La collaboration dans une asso-

ciation de parents, une organisation pour

la protection de l’environnement, l’aide

dans le voisinage, un projet d’adolescents

ou une association professionnelle permet

d’acquérir de nouvelles connaissances et

expériences. Mais comment le prouver? Et

qui juge ce travail? Et avant tout: quels sont

ses avantages?

Ces questionnements ont été approfondis

avec la fondation du « forum travail béné-

vole », qui a son siège à Berne. En colla-

boration avec la CH-Q (Programme suisse

de qualification pour le parcours profes-

sionnel), l’Alliance suisse des samaritains,

la Croix-Rouge suisse, la Coordination du

travail bénévole du canton de Berne et

d’autres, le dossier bénévolat suisse est né.

Le projet a été supporté par l’OFFT (L’Of-

fice fédéral de la formation professionnelle

et de la technologie) et la Société Suisse

d’Utilité Publique.

Le dossier bénévolat se doit surtout de va-

loriser le travail volontaire et bénévole. Les

capacités, les expériences d’apprentissage

et les compétences acquises durant un tra-

vail bénévole, ainsi que les ressources per-

sonnelles, peuvent être rendues visibles et

être reconnues.

Des possibilités échelonnées sont à dispo-

sition (format A4) pour la justification du

travail volontaire ou bénévole:

- Aperçu des engagements effectués du

dossier bénévolat

- Justification des formations continues,

des manifestations et des cours suivis

- Justification sans qualification

- Justification avec qualification ( auto-

évaluation, évaluation par un tiers ou

une combinaison des deux)

Au contraire des deux premiers documents

purement formels, la justification avec ou

sans évaluation par un tiers a plutôt l’as-

pect d’un certificat de travail. Elle permet

de dénommer les capacités professionnel-

les (connaissances linguistiques et techni-

ques, connaissances spécifiques au domai-

ne etc.), les capacités méthodiques (tech-

niques de travail, faculté d’organisation et

de planification), les capacités personnel-

les (fiabilité, créativité, initiative, résistance

au stress) et les capacités sociales (capacité

de travailler en équipe, amabilité, toléran-

ce, capacité de communication). Lors de

la recherche d’un travail, d’une réinsertion

professionnelle ou d’une candidature pour

une fonction politique, le dossier bénévo-

lat peut justifier les compétences acquises

ou approfondies.

Selon une analyse de marché exécutée par

l’Ecole supérieure spécialisée de la Suisse

nord-ouest (2004), le travail bénévole est

appuyé par diverses entreprises du secteur

privé, des ONG (Organisations non gouver-

nementales), des instances officielles com-

munales et cantonales et l’administration

fédérale. Selon eux, l’acquisition de com-

pétences hors du métier montre de l’en-

gagement et de l’intérêt. Elle revalorise le

profil des candidats et a un effet positif sur

le travail d’équipe. Entre autres, les respon-

sables de personnel apprécient surtout les

informations supplémentaires au certificat

de travail, la base supplémentaire pour la

prise de décision lors de la sélection et la

plus grande fiabilité lors de l’examen et

l’évaluation du dossier.

Il faut toutefois préciser que le dossier bé-

névolat reste facultatif, qu’il n’existe donc

ni le droit d’en posséder un ni l’obligation,

de la part de l’organisation, d’en remettre

un. Les « standards du travail bénévole »

recommandent cependant la remise.

De plus amples informations sont disponi-

bles sous:

www.forum-freiwilligenarbeit.ch ou

www.sozialzeitausweis.ch

p a r V r e n i R y t z

Sujets internes et Actualités

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26 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007Agenda

Datum/Dates Ort/Lieu Thema/Anmerkungen/thèmes/remarques

Leitung/Direction Organisation

19. – 21.10.07 Wädenswil Wirbelsäule Peter Brändli Alex Küttel, Flurhöhe 13, CH 6275 Bllwil,

Tel. 041 4481681, www.abak-kuettel.ch

27.10. &

17.11.07

Jona Work smarter, not harder-

Körpermechanik für Feldenkrais

LehrerInnen

Barbara Frye pluspunkt, spinnereistr. 40, 8645 Jona,

055 2104070, weiterbildung@pluspunkt-

zentrum.ch

26. – 28.10.07 Winterthur Atem und Spontanität Angelika Anke

Feldmann

Feldenkrais Praxis Winterthur, Regula

Häfliger B., Tellstr. 11, CH- 8400 Winterthur,

Tel. 052 2024569,

www.feldenkrais-winterthur.ch

05. –09.11.07 Zürich

Hottingen

Advanced Seminar

«Finding Neutral»

Russell Delman Marianne Lacina, Albisstr. 9, CH- 8915

Hausen am Albis, Tel. 044 764 10 91,

Fax. 044 764 21 17, [email protected]

16. – 18.11.07 Wädenswil Obere Extremitäten Peter Brändli Alex Küttel, Flurhöhe 13, CH 6275 Bllwil,

Tel. 041 4481681, www.abak-kuettel.ch

24.11.07 / 26.01.08 /

8.03.08 / 24.05.08

Winterthur ATM Labor Stefanie Betschart Stefanie Betschart, Schützenstrasse 81,

8400 Winterthur, 052 213 43 12, stefanie.

[email protected], www.betsch-art.info

15. – 19.02.08 Zürich Scoliosis Project 2008/ Teil 1 Eilat Almagor &

Anat Krivine

Feldenkrais Post Grad Studies, Mittelstr. 20,

8008 Zürich, Tel. 043 488 61 33,

www.feldenkrais-post-grad-studies.ch02.04. – 6.04.08 Zürich Working with children – Seminar

with Practicum

Nancy Aberle

12.04.– 17.04.08 Zürich «die Kunst, ATM zu unterrichten» François Combeau Dorothée Rüttimann, Landenbergstr.18,

8037 Zürich, Tel: 044 271 01 55,

[email protected]

30.05 – 3.06.08 Zürich Scoliosis Project 2008/ Teil 2 Eilat Almagor &

Anat Krivine

Feldenkrais Post Grad Studies, Mittelstr. 20,

8008 Zürich, Tel. 043 488 61 33,

www.feldenkrais-post-grad-studies.ch

31.05. – 1.06.08 Lausanne Post-formation Brigitte Denervaud Ateliers du Mouvement, Rue du maupas

63, 1004 Lausanne, Tel. 021 647 42 91,

[email protected]

13./14.06.08 &

19./20.09.08 &

30./31.01.09 &

27./28.02.09 &

27./28.03.09 &

21. – 24.05.09

Zürich Arbeit mit Erwachsenen – Seminar

mit Praktikum

Wolfgang

Steinmüller

Feldenkrais Post Grad Studies,

Mittelstr. 20, 8008 Zürich,

Tel. 043 488 61 33,

www.feldenkrais-post-grad-studies.ch

04. – 06.07.08 Zürich Master class Mia Segal

20. – 24.11.08 Zürich Scoliosis Project 2008/ Teil 3 Eilat Almagor &

Anat Krivine

Feldenkrais Post Grad Studies, Mittelstr. 20,

8008 Zürich, Tel. 043 488 61 33,

www.feldenkrais-post-grad-studies.ch

21. – 22.06.08 Lausanne Post-formation Brigitte Denervaud Ateliers du Mouvement, Rue du maupas

63, 1004 Lausanne, Tel. 021 647 42 91,

[email protected]

Page 27: journal 22 fin - Feldenkrais · 2017. 5. 12. · De Deepak Chopra: «Timeless mind ageless body» et «Le livre des coïncidences». De Thomas Hanna: «La somatique» De L. Goldfarb:

27ASF Journal No. 22 · automne 2007

a b O k t o b e r 2 0 0 7

Trainings-Organisationen:

Basel Feldenkrais Berufsausbildung Basel, Postfach 194, 4005 Basel

Tel. +41 61 483 88 50, E-Mail: [email protected]

Biel/Neuchâtel Feldenkrais Zentrum Biel, Dufourstrasse 4, 2502 Biel

Tel. +41 32 322 42 60, E-Mail: [email protected]

In Zürich und Zurzach werden bis auf Weiteres keine Ausbildungen mehr angeboten.

Die nächste Ausbildung in Basel beginnt voraussichtlich im Jahr 2008 (bis 2012)

Auf der Webseite des EuroTAB findet ihr u.a. eine ständig aktualisierte Trainingsliste: http://www.eurotab.org

Vous trouverez la liste actualisée des formations professionnelles sur la site de l’EUROTAB: eurotab.org

Die Daten der Trainings in Übersee sind über die nationalen Feldenkrais-Organisationen zu erfahren:

Pour connaître les dates das formations professionnelles, renseignez-vous sur les organisations outre-atlantiques suivantes:

Feldenkrais Guild of North America The Australian Feldenkrais Guild Inc. Asociación Feldenkrais

Argentina

3611 SW Hood Ave.,Suite 100 PO Box 285 Ròmulo Naón 1865

Portland, OR 97201, USA Ashfield, NSW 1800 1430 Buenos Aires

Tel: 001 800 775 2118 Australien Argentina

Fax: 001 503 221 6616 Tel: 0061 2 95 55 13 74 Tel: 54 11 4555 4965

[email protected] [email protected] [email protected]

www.feldenkrais.com www.feldenkrais.org.au www.feldenkrais.com.ar

Redaktionsschluss für den Veranstaltungskalender im SFV Journal

ist der 31. März 2008 (Nr. 23),

Date limite: 31 mars 2008 (No. 23)

Termine bitte mit Angaben von Ort, Datum, Trainer und Organisator schriftlich

(bitte per e-Mail an [email protected]) an die Redaktion schicken

(Postadresse: Andrea Schubert, Wettsteinplatz 8, 4058 Basel).

Pour envoyer vos informations pour le calendrier des évènements, veuillez, s’il vous plaît, envoyer

vos informations, en précisant lieu, dates, formateurs, direction pédagogique par e-mail à

[email protected] ou par poste à Andrea Schubert, Wettsteinplatz 8, 4058 Basel

Agenda

von bis Training Jahr Segment TrainerIn

01.10.07 12.10.07 Biel-Neuchâtel 2 2 3/3 Beatriz Walterspiel

18.02.08 14.03.08 Basel 3 4 2/2 Paul Rubin/Julie Casson Rubin

09.03.08 21.03.08 Biel-Neuchâtel 2 3 1/3 Mara della Pergola

07.07.08 01.08.08 Basel 4 1 1/2 Paul Rubin/Julie Casson Rubin

14.07.08 08.08.08 Biel-Neuchâtel 2 3 2/3 Dennis Leri

29.09.08 11.10.08 Biel-Neuchâtel 2 3 3/3 Lea Wolgensinger

16.02.09 13.03.09 Basel 4 1 2/2 Julie Casson Rubin/Paul Rubin

29.03.09 10.04.09 Biel-Neuchâtel 2 4 1/3 Anke Feldmann/Elizabeth Beringer

06.07.09 07.08.09 Biel-Neuchâtel 2 4 2/3 David Zemach-Bersin

06.07.09 31.07.09 Basel 4 2 1/2 Paul Rubin/Julie Casson Rubin

27.09.09 10.10.09 Biel-Neuchâtel 2 4 3/3 Elizabeth BeringerStand: 31. August 2007 Änderungen vorbehalten

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P. P. 5408 Ennetbaden

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Limmatauweg 9

5408 Ennetbaden

28 SFV Journal Nr. 22 · Herbst 2007