LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

38
LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie N. Kubis – Faculté de Médecine Paris 7 –Denis Diderot

Transcript of LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

Page 1: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

N. Kubis – Faculté de Médecine Paris 7 –Denis Diderot

Page 2: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

PLAN• Quelques rappels histologiques

• Les différentes protéines contractiles

musculaires et du cytosquelette

– Filaments épais et fins

– Protéines du cytosquelette

– Couplage excitation-contraction

• Métabolisme énergétique et exercice

physique

• Caractéristiques des types de fibres

musculaires squelettiques

– Muscle rouge et muscle blanc

• Examen devant une suspicion de maladie

musculaire

Page 3: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

PLAN• Quelques rappels histologiques

• Les différentes protéines contractiles

musculaires et du cytosquelette

– Filaments épais et fins

– Protéines du cytosquelette

– Couplage excitation-contraction

• Métabolisme énergétique et exercice

physique

• Caractéristiques des types de fibres

musculaires squelettiques

– Muscle rouge et muscle blanc

• Examen devant une suspicion de maladie

musculaire

Page 4: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

� Persistance de

cellules satellites…

Et innervation par un motoneurone

Page 5: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie
Page 6: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

PLAN• Quelques rappels histologiques

• Les différentes protéines contractiles

musculaires et du cytosquelette

– Filaments épais et fins

– Protéines du cytosquelette

– Couplage excitation-contraction

• Métabolisme énergétique et exercice

physique

• Caractéristiques des types de fibres

musculaires squelettiques

– Muscle rouge et muscle blanc

• Examen devant une suspicion de maladie

musculaire

Page 7: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

LA FIBRE MUSCULAIRE

sarcolemne

sarcoplasme

= protéines contractiles

Page 8: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

Extra-cellulaire

Intra-cellulaire

Les protéines du cytosquelette

Page 9: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

« sarco » = muscle« mere » = petit

Le sarcomère

Page 10: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

1 sarcomère =1 bande A+ 2 hémi-bandes I

Bande A : filaments épais et finsBande H : filaments épaisBande I : filaments fins

Arrangés en // = aspect strié

Page 11: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

Filaments épais constitués de molécules de myosine

tête

pont

Page 12: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

Filaments fins constitués de molécules d’actine, de tropomyosine, de troponine

Si ↓ de calcium = disparition de l’activité contractile

Site de liaison du calcium

L’actine s’attache à une extrémité de la strie Z

Page 13: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

http://chups.jussieu.fr ressources pédagogiques les tissus

Page 14: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

Filament fin Filament épais

- la longueur des filaments fins ne change pas- la longueur des filaments épais ne change pas

= glissement des filaments fins entre les filaments épais

Contraction musculaire

Page 15: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

ATP

1) Hydrolyse de l’ATP

tête de myosine (haute énergie)

2) formation d’un pont

actine-myosine

3) libération de l’ADP et du Pi : la myosine se

détend et revient à son état de basse énergie, causant le glissement du filament d’actine

4) La liaison d’une nouvelle molécule d’ATP provoque la

séparation de l’actine et de la myosine

Filament épais (myosine)

Filament fin (actine)

Page 16: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

PA = 1-2ms Activité mécanique = 100 ms

1. Dépolarisation sarcolemne

3. → ouverture des récepteurs ryanodine et libération du calcium du réticulum sarcoplasmique qui diffuse vers les myofibrilles

2. → Activation canaux calciques voltage-dépendants (récepteurs dihydropyridine) → dépolarisation membrane des tubules T (tubule transverse)

Tubule T

Page 17: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

Sac latéral

Tubule transverse

4. → fixation troponine5. → contraction

Page 18: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

PLAN• Quelques rappels histologiques

• Les différentes protéines contractiles

musculaires et du cytosquelette

– Filaments épais et fins

– Protéines du cytosquelette

– Couplage excitation-contraction

• Métabolisme énergétique et exercice

physique

• Caractéristiques des types de fibres

musculaires squelettiques

– Muscle rouge et muscle blanc

• Examen devant une suspicion de maladie

musculaire

Page 19: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

METABOLISME ENERGETIQUE DE LA FIBRE MUSCULAIRE

SANGFIBRE MUSCULAIRE

PCréatine + ADP→ Créatine+ATPCréatine

PhosphoKinase

glucosevoie aérobie 36 mol d’ATP

acide lactique + ATPvoie anaérobie

lactate H+ → ↓ PH

(système glycolytique)

(système oxydatif)

Page 20: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

Utilisation des différentes sources d’énergie au cours de l’exercice

Page 21: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

PLAN• Quelques rappels histologiques

• Les différentes protéines contractiles

musculaires et du cytosquelette

– Filaments épais et fins

– Protéines du cytosquelette

– Couplage excitation-contraction

• Métabolisme énergétique et exercice

physique

• Caractéristiques des types de fibres

musculaires squelettiques

– Muscle rouge et muscle blanc

• Examen devant une suspicion de maladie

musculaire

Page 22: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

• petit diamètre • couleur plus foncée (riches en myoglobine)• répondent lentement plus longtemps • peu fatigables (fonction tonique) • posture

• Exercice d’intensité modérée (glycolyse aérobie)↑ endurance –fibres des exercices prolongés en aérobie

↑ nb de mitochondries des fibres oxydatives Riches en substrat du métabolisme aérobie (glycogène,

lipides)↑ nb de capillaires

Différents types de muscles pour différents modes d’exercices

Muscles rouges (I)

Page 23: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

• grand diamètre • couleur plus claire• répondent vite• rapidement fatigables (fonction phasique)

• Exercice d’intensité élevée, de courte durée (glycolyse anaérobie)

• Rares mitochondries,• peu capillaires• ↑ synthèse d’actine et de myosine

Différents types de muscles pour différents modes d’exercices

Muscles blancs (II)

Page 24: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

2 champions du monde dans deux disciplines différentes…

Page 25: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

PLAN• Quelques rappels histologiques

• Les différentes protéines contractiles

musculaires et du cytosquelette

– Filaments épais et fins

– Protéines du cytosquelette

– Couplage excitation-contraction

• Métabolisme énergétique et exercice

physique

• Caractéristiques des types de fibres

musculaires squelettiques

– Muscle rouge et muscle blanc

• Examen devant une suspicion de maladie

musculaire

Page 26: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

EXAMEN DEVANT UNE SUSPICION DE MALADIE MUSCULAIRE

• faiblesse bilatérale musculaire proximale

• ± amyotrophie• conservation des ROT au début

Page 27: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie
Page 28: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

• CPK (élévation ?) ; lactates (élévation?)• Syndrome inflammatoire (élévation de la vitesse de sédimentation)

• Electromyogramme avec détection (syndrome myogène ?)

• IRM musculaire (modification du signal du muscle ?)

• Biopsie musculaire (aspect des myocytes ? inflammation ? déficit de certaines protéines sub-sarcolemniques ?)

EXAMENS COMPLEMENTAIRES ?

Page 29: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

ETIOLOGIES très nombreuses…

• Myopathies congénitales/génétiques- dans l’enfance- notion familiale- aggravation progressive

• Myopathies acquises- tardive- rapide- fluctuante- autres signes associés

Page 30: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

ETIOLOGIES très nombreuses…

• Myopathies congénitales- dystrophies musculaires (destruction progressive

des fibres musculaires)- myopathies congénitales (anomalie au cours de la

vie foetale de la fibre musculaire)- métaboliques (dysfonctionnement de la voie de

dégradation des sucres (glycogénoses), du métabolisme des graisses (lipidoses) ou de la chaîne respiratoire (mitochondriopathies)

• Myopathies acquises- toxiques et médicamenteuses- inflammatoires- endocriniennes

Page 31: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

• 1/4000 naissances • Liée au chromosome X (garçons atteints, femmes transmettrices)

• Débute dans l’enfance

• Déficit lent et progressif des ceintures ; hypertrophie du mollet

Dystrophie musculaireParadigme de la maladie musculaire dégénérative

Page 32: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

⇒ Atteinte myogène en détection

Page 33: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie
Page 34: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

• CPK élevées quand nécrose musculaire (5X)

• Déficit quantitatif ou qualitatif en dystrophine

+/+ -/-

Western-Blot

Page 35: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

thérapie génique

Page 36: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

POLYMYOSITEParadigme de la maladie musculaire inflammatoire

• Adulte• AEG• Déficit rapide marqué des ceintures

• Syndrome inflammatoire• CPK >1000• EMG++ (syndrome myogène à l’effort, activitéspontanée TRES importante)

Page 37: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

• IRM musculaire…

Page 38: LE MUSCLE STRIE SQUELETTIQUE physiopathologie

• Biopsie musculaire +++

Traitement = corticoïdes