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25/ 2006 RE VUE Schweizerische Arbeitsgemeinschaft für Prothesen und Orthesen Association suisse pour l’étude scientifique et le développement des prothèses et orthèses

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/2006 Inhaltsverzeichnis

Jahresbericht 2005 2

Einladung zur Generalversammlung 3

Protokoll 3-4

Ein Dank an Urs Feldmann 5

Ein neuer APO-Vorstandsmitglieder stellt sich vor 5

Wahl der Rechnungsrevisoren 6

Wissenschaftspreis 7

Exoprothetische Kniemechanismen mit Umschreibung des Indikationsbereichs 8-18

CAD-CAM in der Oberschenkel-Prothetik 20-24

16. IVO Weltkongress und 39. APO Jahrestagung 25

40. APO-Jahrestagung 26

Wanted 28

Sommaire

Rapport annuel 2

Invitation à l’assemblée générale 3

Procès-verbal 3-4

Merci à Urs Feldmann 5

Un nouveau membre du comité APO se présente 5

Election des vérificateurs des comptes 6

Prix scientifique 2006 7

Les mécanismes des genoux exoprothétiques avec délimitation des indications 8-18

C.F.A.O 20-24

16e Congrès mondial IVO et 39e Journée annuelle de l’APO 25

40es Journées annuelles de l’APO 26

Wanted 28

Herausgeber:Schweizerische Arbeitsgemeinschaft für Prothesenund Orthesen

Redaktion und Sekretariat:

M.-T. Widmer-SalaPostfach 2187, CH-1911 OvronnazTel. 027 306 34 12Natel 079 445 97 54Fax 027 306 67 00E-mail: [email protected]

Druck:

CIB SA – Centre d’impression de la Broye saRte de la Scie 9CH-1470 Estavayer-le-LacTel. 026 663 12 13Fax 026 663 46 85

Editeur:Association suisse pour l’étude scientifiqueet le développement des prothèses et orthèses

Rédaction et secrétariat:

M.-T. Widmer-Sala,C.P. 2187, CH-1911 OvronnazTél. 027 306 34 12Natel 079 445 97 54Fax 027 306 67 00E-mail: [email protected]

Impression:

CIB SA – Centre d’impression de la Broye saRte de la Scie 9CH-1470 Estavayer-le-LacTél. 026 663 12 13Fax 026 663 46 85

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M Jahresbericht

Das vergangene Jahr der APO verlief ohne wesentlicheZwischenfälle. Wir dürfen auf ein erfolgreiches Jahr zurück blicken. Die Anzahl derMitglieder hat um 9 abgenommen, und die APO zählt jetzt 237Mitglieder. Die grösste Zahl stellen die Orthopädietechniker undBandagisten (139), gefolgt von den Ärzten (56) und denSchuhtechnikern (32). Leider sind in all diesen Disziplinen dieMitgliederzahlen in den letzen Jahren leicht zurückgegangen (sieheGrafik). Die Arbeit der APO liegt weiterhin in erster Linie auf Weiter-und Fortbildung.

In diesem Zusammenhang wurde wieder der Erste Teil des FMH-Kurses für Kandidaten FMH-Orthopädie im Rahmen des SGO-Kongresses durchgeführt. Es hat sich dabei gezeigt, dass dieAnzahl der Kandidaten mit 110 bis 120 Teilnehmern pro Jahr jetztkonstant geblieben ist. Die ad hoc-Organisation, wie sie bisherdurchgeführt wurde, kann einer derart grossen Teilnehmerzahlnicht mehr gerecht werden. Der Unterricht in Form von Tutoratenmit Praktika, wie er bei den Teilnehmern gut ankommt, ist in derheutigen Organisationsstruktur in einzelnen grossen Räumen kaummehr möglich. Zudem musste aus Gründen der rigorosenArbeitszeitlimiten für Assistenzärzte der SGO-Kongress bereits biszur Mitte der Woche ausgedehnt werden. Aus diesen Gründenhaben wir uns entschlossen, den FMH-Kurs zukünftig getrenntvom SGO-Kongress durchzuführen. Für dieses Jahr ist das nebendem Bahnhof gelegene Ausbildungszentrum der UBS in Baselgewählt worden, da eine ideale Infrastruktur angeboten wird. DasKurs-Datum wurde auf den 18.08.2006 festgesetzt, dieAnmeldungen erfolgen entweder an das Sekretariat der SGO oderdas Sekretariat der APO. Zukünftig werden wir bestrebt sein, einenzentralen Ort an einem einigermassen konstanten Datum im Jahrfestzusetzen. Wir hoffen, dass wir damit bessere Bedingungen fürden APO-Kurs und damit eine effizientere Ausbildung sicherstellenkönnen.Am 4/5.11.2005 führten wir eine sehr erfolgreiche Jahrestagung inFreiburg durch. Wieder freute ich mich über die hohe Qualität derVorträge, welche sich der Prothetik und der Hand widmeten. Fürdieses Jahr steht in Basel eine internationale Tagung über Orthetikund Prothetik sowie die orthopädische Medizin des Fusses undder Orthopädie Schuhtechnik zusammen mit dem IVO(International Verband für Orthopädie Schuhtechniker) bevor, wowir uns auf Diskussionen mit Fachleuten aus dem ganzen Weltfreuen. In unserem Komitee hat Frau Dyer als Physiotherapeuten erfolgre-ich Einsetzt genommen und ersetzt Frau Schraner welche 2005zurückgetreten ist. Letztes Jahr wurde an der Mitgliederversammlung ein neues Logobeschlossen. Mit diesem modernen Design möchten wir auchoptisch darstellen, dass die APO eine lebendige und moderneOrganisation und auch zukünftigen Änderungen gegenüber offenist. Mit diesem Logo können wir auch das nächste Jahr in Angriffnehmen, in welchem wir das vierzigjährige Bestehen der APOfeiern dürfen. In diesem Zusammenhang freuen wir uns jetzt schonauf die Jahrestagung 2007 in Montreux und möchten alle auf-fordern, uns an dieser Jubiläums-Jahrestagung kräftig zu unter-stützen und daran teilzunehmen.

R. Brunner

M Rapport annuel

L’année s’est déroulée sans événement particulier pour l’APO et,une fois de plus, le bilan est positif.Durant l’exercice écoulé, 9 personnes se sont retirées de l’APO, cequi porte le nombre de membres à 237. La majorité des membresest représentée par les techniciens-orthopédistes et bandagistes(139) Suivent les médecins (56) et les bottiers orthopédistes (32).Malheureusement les représentants de ces disciplines sont depuisquelques années en légère mais constante diminution (voirgraphique).

La tâche principale de l’APO reste avant tout la formation et plusparticulièrement la formation continue.Dans ce contexte, la première partie du cours APO pour candidatsFMH en orthopédie a été effectuée dans le cadre du congrès de laSSO. Le nombre de candidats (de 110 à 120) est depuis quelquesannées constant. Toutefois, étant donné ce grand nombre de par-ticipants, l’organisation ad hoc du cours, telle qu’effectuée à cejour, n’est plus réalisable. Dans la structure actuelle, des courssous forme de tutorat avec stages pratiques ne sont plus possi-bles. Si l’on veut donner satisfaction aux candidats, nous avonsbesoin de locaux individuels spacieux. D’autre part, étant donnéla rigueur du temps de travail des médecins assistants, le CongrèsSSO débute en milieu de semaine déjà. C’est pour toutes cesraisons que nous avons décidé, à l’avenir, de dissocier le coursFMH du Congrès SSO. Pour 2006, nous avons retenu le Centre deFormation de l’UBS de Bâle (à proximité de la gare principale),centre qui offre une infrastructure optimale. Ce cours aura lieu le18.08.2006 et les inscriptions se feront par le secrétariat de la SSOou de l’APO. A l’avenir, nous nous efforcerons, dans la mesure dupossible, d’organiser ce cours toujours dans le même lieu et à lamême date. Nous espérons ainsi pouvoir garantir d’excellentesconditions pour ce cours et par conséquent garantir une formationefficace.Les Journées annuelles de l’APO ont été organisées avec succèsles 4 et 5 novembre 2005 à Fribourg. Et une nouvelle fois je ne puisque me réjouir de l’excellente qualité des conférences qui ont traitéprincipalement de prothétique et de la main. Cette année, le con-grès sera international et organisé en commun avec l’IVO(Association internationale des podo-orthésistes). Nous nousréjouissons d’ores et déjà de pouvoir proposer des discussionsavec des spécialistes de la branche du monde entier. Au sein de notre comité, nous avons accueilli Madame Dyer, phy-siothérapeute en remplacement de Madame Schraner qui nous aquittés l’an dernier.Lors de la dernière Assemblée générale, un nouveau logo a étéaccepté à l’unanimité. Avec ce design innovateur, nous aimerionségalement montrer que l’APO est une organisation moderne, enmouvement, et ouverte à tous les changements. Et c’est avec cenouveau logo que nous attaquerons l’année à venir, année du 40e

anniversaire de l’APO! Dans ce contexte, nous pouvons déjà nousréjouir des Journées annuelles 2007 qui auront lieu à Montreux etaimerions vous inviter à nous soutenir activement à l’occasion decet anniversaire.

R. Brunner

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M Einladung zur GeneralversammlungFreitag den 3. November 2006um 17 hCongress Center Messe Basel

Traktandenliste1. Begrüssung2. Protokoll der Generalversammlung 20053. Bericht des Präsidenten4. Rechnungen 2005:

• Bericht des Kassiers zur Rechnung• Revisorenbericht zur Rechnung• Dechargeerteilung an den Kassier

5. Vorstandswahl6. Wahl der Rechnungsrevisoren7. Mitglieder: Ein- und Austritt8. Themen und Seminare9. Daten und Örtlichkeiten der nächsten APO-Tagungen

10. APO-Wissenschaftspreis 200611. Verschiedenes

M Protokollder Generalversammlung vom 05.11.2005Forum Freiburg

1. BegrüssungDer Präsident eröffnet die Versammlung um 17h00 Uhr undbegrüsst die rund 40 Anwesenden.

2. Protokoll der Generalversammlung 2004Das Protokoll war in der Jahresausgabe der Revue publiziert. Eswerden dazu keine Kommentare gemacht. Das Protokoll wird eins-timmig genehmigt und verdankt.

3. Bericht des PräsidentenR. Brunner trägt eine Zusammenfassung des Jahresberichts desPräsidenten vor, der in der Jahresausgabe der Revue publiziertworden war. Darin hebt er den trotz der Abgelegenheit von Locarnogut besuchten Kongress hervor.

4. Rechnung 2004Michel Ciuffi präsentiert die Rechnung des abgelaufenen Jahres.Dank des hervorragenden Ergebnisses des Kongresses in Locarnoschliesst die Rechnung wiederum mit einem Gewinn von Fr.18'659.80 ab.

Bericht der Rechnungsrevisoren und Décharge des Kassiers Herr Jean Vaucher, Revisor, verliest den Revisorenbericht. DieRechnung wurde kontrolliert und in allen Punkten korrekt befunden.Er empfiehlt der Versammlung, dem Kassier Décharge zu erteilenund ihm für die vortreffliche Arbeit zu danken.Die Versammlung genehmigt einstimmig die Jahresrechnung underteilt dem Kassier Décharge.Der Präsident dankt Frau Plihal Sumi und Herrn Jean Vaucher für

M Invitation à l’Assemblée généralevendredi 3 novembre 2006à 17 hCentre des congrès de la Foire de Bâle

Ordre du jour1. Salutations2. Procès-verbal de l’Assemblée générale 20053. Rapport du président4. Comptes 2005:

• Rapport du caissier• Rapport des vérificateurs des comptes• Décharge du caissier

5. Nomination au comité6. Election des vérificateurs des comptes7. Membres: démissions et admissions8. Thèmes et séminaires9. Dates et lieux des prochaines Journées annuelles de l’APO

10. Prix scientifique APO 200611. Divers

M Procès-verbalde l’Assemblée générale du05.11.2005Forum Fribourg

1. SalutationsLe président ouvre la séance à 17 h et salue les quelque 40 per-sonnes présentes.

2. Procès-verbal de l’Assemblée générale 2004Celui-ci a fait l’objet d’une parution dans la Revue annuelle. Il estaccepté à l’unanimité avec remerciements.

3. Rapport du présidentR. Brunner fait un résumé du rapport présidentiel qui été publiédans la Revue annuelle et relève la bonne fréquentation du congrèsde Locarno malgré sa situation excentrée.

4. Comptes 2004 Michel Ciuffi présente les comptes de l’année écoulée 2004.Grâce à un excellent résultat pour le congrès de Locarno, lescomptes de l’exercice 2004 se soldent à nouveau avec un bénéfice.Résultat de l’exercice: Fr. 18'659.80Rapport des réviseurs des comptes et décharge au caissier.M. Jean Vaucher, vérificateur des comptes, donne lecture du rapportdes réviseurs. La comptabilité a été contrôlée et jugée correcte entous points, aussi invite-t-il l’assemblée à en donner décharge aucaissier et de le remercier pour l’excellent travail réalisé.L’assemblée accepte les comptes et donne à l’unanimité déchargeau caissier.Mme Plihal Sumi et M. Vaucher sont remerciés pour leur travail et leprésident prend note de leur souhait d’abandonner leur charge. Ilsdevront donc être remplacés et un appel est lancé. Les deux nou-veaux vérificateurs ne doivent pas être membres ni anciens membres

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du comité, n’avoir aucun lien de parenté avec un membre du comité,le caissier en particulier, ou la fiduciaire.

5. ElectionsMembres: Admissions - démissionsMme Schraner-Schaer quitte le comité pour des raisons familiales. Lacandidature de Mme Linda Dyer est acceptée pour la remplacer.R. Brunner présente la liste des 9 admissions et des 9 démissions.Il n’y a par conséquent pas de changement par rapport à 2003.

6. Dates et lieux des prochains congrès – ThèmesLes 3 et 4 novembre 2006: Messe de Bâle / Le pied.Congrès commun avec IVO -InternationalLes 9 et 10 novembre 2007: CCM de Montreux: colonne vertébraleet méthodes de mesure.

7. Prix scientifique 2006Aucun candidat n’a présenté de travail pour le prix 2006.Le prochain prix sera remis en 2009 – date limite pour la présentationdu travail décembre 2008.

8. LOGOLe comité propose d’abandonner le logo actuel qui est obsolète,n’a pas de signification visuelle, ne permet pas d’identification et nepeut pas être photocopié.Tony Giglio fait l’historique du logo, donne les raisons du désir dechangement et fait une brève présentation du nouveau logo dont lebut est de promouvoir la technique orthopédique. L’assemblée accepte le nouveau logo à l’unanimité. Le nouveaulogo sera opérationnel pour les 40es Journées annuelles, soit en 2007.

9. DiversR. Brunner lance un appel pour la bourse d’études aux USA – unmédecin, parlant couramment l’anglais et l’allemand et ayant faitses preuves en orthopédie conservative.

Plus personne ne demandant la parole, la séance est levée à 17 h 40.

Tenue du PV: Marie-Thérèse Widmer

die geleistete Arbeit und nimmt von Ihrem Wunsch Kenntnis, ersetztzu werden. Er ruft dazu auf, Nachfolger zu melden. Die neuenRechnungsrevisoren sollen weder Mitglieder noch ehemaligeMitglieder des Vorstandes sein, noch verwandtschaftlicheBeziehungen zu Vorstandsmitgliedern, insbesondere keine zumKassier oder zum Treuhänder haben.

5. WahlenAufnahmen - RücktritteFrau Schraner-Schaer verlässt den Vorstand aus familiärenGründen. Frau Linda Dyer wird zur Nachfolgerin gewählt.R. Brunner gibt die 9 Eintritte und 9 Austritte bekannt. Es ergibt sichsomit keine Veränderung gegenüber 2003.

6. Ort und Datum der nächsten Jahrestagungen derAPO – Themen

3. und 4. November 2006 : Messe Basel / Der Fuss. Kongressgemeinsam mit IVO – International.9. und 10. November 2007 : CCM von Montreux : Wirbelsäule undMessmethoden.

7. APO-Wissenschaftspreis Es hat niemand eine Arbeit für den Wissenschaftspreis 2006 ein-gereicht.Der nächste Preis ist für 2009 ausgeschrieben. Einsendeschluss fürdie Arbeit ist auf Dezember 2008 festgesetzt.

8. LogoDer Vorstand schlägt vor, das aktuelle Logo zu ersetzen, da esveraltet, nicht ansprechend, keinen Bezug zur APO herstellt undnicht fotokopierbar ist.Tony Giglio erwähnt die Entstehungsgeschichte des Logo, erklärtdie Gründe für den Änderungswunsch und macht eine kurzePräsentation des neuen Logos, das zum Ziele hat, die Orthopädie-Technik zu fördern.Der Vorstand heisst das neue Logo einstimmig gut. Das neue Logowird auf die 40. Jahrestagung 2007 eingeführt werden.

9. VerschiedenesR. Brunner sucht im Zusammenhang mit der Studienbörse in USAeinen Arzt, der in der konservativen Orthopädie abgeschlossen hatund fliessend Englisch und Deutsch spricht.

Nachdem niemand mehr das Wort verlangt, wird die Versammlungum 17 h 40 geschlossen.

Protokoll: Marie-Thérèse Widmer

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M Ein Dank an Urs Feldmannfür seine Vorstandstätigkeit

Wir danken Urs Feldmann der schon seit 14 Jahren demVorstand angehört, für seine aktives Mitwirken.Als Mitglied des Vorstandes und auch als deren Präsidentim Schweizerischen Schuhmacher Verbandes hat UrsFeldmann seit 1992 dem Vorstand der APO beigewohnt. Erwar der erste Orthopädie Schuhmacher Meister, der dieVertretung des Schuhmacherhandwerkes eingebracht hat.Er hat uns 1992 unter dem Präsidium von Dr. med. J.Vaucher die fehlenden Kenntnisse der Schuhtechnik in derAPO vermittelt. Sein Mitwirken hat der APO viele Impulsegebracht. Seine Ideen konnten von Seiten derSchuhtechnik, in die Entwicklung der APO einfliessen. Auchseine aktive Mitarbeit in der Ausbildung, dem FMH-Kurs,der Orthopäden war sehr wertvoll.Wir danken Urs herzlichst für seine langjähriges Mitwirkenund seiner Treue und Freundschaft dem Vorstand gegenüber.

Im Namen des APO Vorstandes Thomas Ruepp

M Merci à Urs Feldmann pour sonactivité au sein du comité

Un grand merci à Urs Feldmann qui se retire du comitéaprès 14 années d’activité intense.Membre du comité APO depuis 1992 et également prési-dent de l’Association suisse des cordonniers. Sous la pré-sidence du Dr méd. J. Vaucher il a pu transmettre sesconnaissances en techniques de la chaussure et grâce àsa collaboration une nouvelle impulsion a été transmise àl’APO. Son engagement pour les cours FMH de techniqueorthopédique a été tout particulièrement appréciée.Les membres du comité APO remercient très sincèrementUrs Feldmann pour son activité, pour sa fidélité et son amitiéenvers notre société.

Au nom du comité APOThomas Ruepp

M Ein neuer APO-Vorstandsmitgliederstellt sich vor

Marc-André Villigerhat seine Meisterprüfung als Orthopädieschuhmachermeisterim 1998 abgelegt. Die Grundausbildung durchlief er bei derFirma Härdi in Schöftland. Von 1989-99 arbeitete er in derKlinik Balgrist, wo er auch die Ausbildungszeit alsSchuhmacher-meister und Orthopädieschuhmachermeisterdurchlief.1995 gründete er in Niederlenz seine eigene Firma. SeinePartnerin und heutige Frau ist diplomierte Podologin und so lages auf der Hand, sein Unternehmen «pro pede» zu nennen unddas gesamte Spektrum der technischen Fussorthopädie undmedizinischer Fusspflege anzubieten. Marc-André ist Vater von zwei schulpflichtigen Kindern undsteht beruflich und privat mitten im Leben. Er ist ein modernerDenker und beherrscht die französische Sprache, und istzudem seit Frühjahr 2006 im Vorstand der Vereinigung OSM.Sein kurzfristiges Erscheinen und persönliches Vorstellen ander letzten APO-Vorstandssitzung hat bei allen einen gutenEindruck hinterlassen. Wir empfehlen, ihn an der nächstenGeneralversammlung herzlich zu Wahl.

M Un nouveau membredu comité APOse présente

Marc-André VilligerMaître bottier orthopédiste depuis 1998, il a effectué sonapprentissage auprès de l’entreprise Härdi à Schöftland.De 1989 à 1999 il a travaillé au sein de la Clinique Balgristet c’est là qu’il a réalisé sa formation de maître bottierorthopédiste et de technicien de la chaussure.En 1995 il a fondé sa propre entreprise à Niederlenz. Sonépouse étant podologue diplômée, c’est tout naturelle-ment qu’il a donné le nom de «pro pede» à son commerce.Grâce à cette combinaison, il peut ainsi proposer et sesconnaissances de la technique orthopédique de la chaussureet les soins médicaux du pied.Marc-André est l’heureux père de 2 enfants en âge de scola-rité. Il vit actuellement pleinement tant sa vie privée que sa vieprofessionnelle. Il maîtrise la langue française. Depuis ce prin-temps, il est également membre du comité OSM.Sa présentation lors de la dernière réunion du comité APO alaissé à chacun une excellente impression. Nous ne pouvonsque vous recommander de soutenir sa candidature lors de laprochaine Assemblée Générale de l’APO.

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M Wahl der Rechnungsrevisoren

Der Vorstand der APO nimmt mit Bedauern vom Rücktrittder Rechnungsrevisoren Frau Dr. med. Eva Plihal Sumi undHerr Dr. med. Jean Vaucher Kenntnis. Wir danken ihnenherzlich für den langjährigen Einsatz.Der Vorstand schlägt folgende Herren als neueRechnungsrevisoren vor:Yvan Arlettaz, Chefarzt Spital Chablais, MontheyChristian Wyss, Leiter Fusszentrum orthopädische Klinik,Kantonsspital Aarau.

M Election des vérificateurs des comptes

C’est avec beaucoup de regrets que le comité de l’APO prendnote qu’après de nombreuses années, Mme Dr méd. Eva PlihalSumi et M. Dr méd. Jean Vaucher ont renoncé à leur mandatde vérificateur des comptes. Nous les remercions très sincère-ment pour leur disponibilité.En remplacement, le comité propose d’élire Messieurs Yvan Arlettaz, médecin-chef à l’Hôpital du Chablais, MontheyChristian Wyss, médecin-adjoint à l’Hôpital cantonal orthopé-dique d’Aarau.

AB DEN 5. NOVEMBER 2006 / A PARTIR DU 5 NOVEMBRE 2006

NEUES LOGO / NOUVEAU LOGO

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M Prix scientifique 2006

Sur la base de critères scientifiques et innovateurs, le comités’est déterminé pour le prix scientifique 2006. Son choix s’estporté sur le sujet «Travail sur les genoux de désarticulation»,recherche sur les modules d’articulations pour désarticulationdu genou, par Clément Schneider et Jean-Louis Steiner. Cetteétude met en exergue les avantages et inconvénients de ladésarticulation du genou par rapport à l’amputation fémorale,ainsi que la terminologie et la description de dix différentsmodules d'articulations en comparant les fonctions de diversmécanismes en phase d'oscillation et en phase d'appui et entenant compte des exigences de sécurité.

Le comité en a conclu que ce travail est unique et innovateur,étant donné qu’il met en valeur les connaissances mécaniquescomparées aux exigences requises.

Le travail est honoré par le prix scientifique 2006 et le Comitéfélicite les auteurs Jean-Louis Steiner et Clément Schneiderpour leur étude.

M Wissenschaftspreis 2006

Der Wissenschaftspreis 2006 wude vom Vorstand, unterden Kriterien der Wissenschaft und Innovation, bestimmt.Zur Auswahl stand nach dem Auswahlverfahren, die Arbeitvon Clément Schneider / Jean-Louis Steiner, Travail sur lesgenoux de désarticulation (Arbeit ber Exartikulations knie-gelenke) ber die Terminierung von Mehrachsigen Kniegelenk-Bauteilen für Knieexartikulations-Prothesen. Die Arbeit umfasstdie Vor und Nachteile im Vergleich zu Amputationen. EinVergleich von 10 verschiedenen Prothesen-kniegelenken mitunterschiedlichen Mechaniken und Schwungfasensteuer-ungen werden in allen Belangen die Sicherheit undFunktion beschrieben.

Der Vorstand ist zum Schluss gekommen, diese Arbeit alseinzigartig und innovativ zu betrachten da sie die mecha-nischen Erkenntnisse im Vergleich mit den Ansprächenerläutert.

Die Arbeit wird mit dem Wissenschaftspreis 2006gewürdigt und der Vorstand gratuliert den Verfassern Jean-Louis Steiner und Clément Schneider für ihre Arbeit.

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M ExoprothetischeKniemechanismen mitUmschreibung desIndikationsbereichs

Siegmar Blumentritt

EinleitungInnovative Erfindungen bewirken in jedem Fachgebietnachhaltige Veränderungen. In der Exoprothetik gehörtsicher die Aufteilung einer Oberschenkelprothese in dreiBestandteile durch Otto Bock, wodurch die industrielleHerstellung der Passteile ermöglicht wurde, zu solchengrundlegenden Innovationen. Glabiszewskis Erfindung«Justierbares Verbindungselement zwischen Prothesenteilen»im Jahre 1969 war und ist die Basis der Modulartechnik.Diese Idee bewirkte den weltweiten Übergang von der klas-sischen Holzprothese zu der auch nach deren Fertigstellungjustierbaren endoskelettalen Prothese. Die Kombinierbarkeitund Austauschbarkeit der Funktionsteile ist ein weitererVorteil dieser Entwicklung, die auch Kniepassteile mit kom-plexeren Funktionen zu konstruieren erlaubt.

Die Anzahl der für die Versorgung von Amputierten zurVerfügung stehenden Prothesenkniegelenke entwickeltesich in den vergangenen 15 Jahren rasant. Heute werdenweltweit mehr als 250 verschiedene Prothesenkniegelenkeangeboten, wobei etwa 40% der polyzentrischen und 60%der einachsigen Struktur zu zuschreiben sind (Van de Veen(2001, 2002)). In Deutschland werden gegenwärtig nachdem Kniegelenkskatalog der Klinischen Prüfstelle fürOrthopädische Hilfsmittel Münster von 7 Unternehmen 130Kniegelenke angeboten (Linkemeyer et al.2003).

Nicht nur die Anzahl verfügbarer Kniegelenke erhöhte sich,auch ihre biomechanische Funktionalität erweiterte sich. Seitwenigen Jahren können Amputierte mit einem elektronisch denStand- und Schwungphasenwiderstand regelnden Kniegelenk,dem C-Leg (Otto Bock HealthCare GmbH), versorgt werden.Gerade der mit dieser Kniegelenkentwicklung verbundeneTechnologiesprung stellt für die Rehabilitation Amputierter einegroßartige Chance dar, die zu einer bisher nicht möglichen,funktionelleren Versorgung und damit schließlich bei korrekterIndikationsstellung zur weiteren Reduzierung der Behinderungdes Amputierten führt.

Mit dem wachsenden Passteilsortiment wird die korrekte indi-viduelle Indikationsstellung für prothetische Versorgungen zwei-felsohne komplexer und damit schwieriger. Die Beschreibungder biomechanischen Gelenkeigenschaften, die für denAmputierten zum Erreichen des Rehabilitationsziels nötigsind, ist in der Praxis die meist genutzte und am ehestenkonsensfähige Basis für die Verordnung der Passteile.Unter Berücksichtigung der• Stumpfleistungsfähigkeit - als integrativer Ausdruck der

komplexen motorischen Fähigkeit des Amputierten zur Steuerung der Prothese - ,

• des Lebensumfeldes und • der Rehabilitationsprognose

M Les mécanismes de genouxexoprothétiques avecdélimitation des indications

Siegmar Blumentritt

IntroductionDans chaque spécialité, des inventions innovantes amènentdes changements durables. Dans le domaine de l'exoprothé-tique, la division d'une prothèse fémorale en trois éléments parOtto Bock, ce qui rend possible la fabrication industrielle despièces détachées, est sûrement une de ces innovations fon-damentales. L'invention d'un «élément de raccord ajustableentre les éléments prothétiques» par Glabiszewskis en 1969était et est toujours la base de la technique modulaire. Cetteidée amenait la transition mondiale de la prothèse classique enbois vers la prothèse endo-squelettique ajustable même aprèssa finition esthétique. La possibilité de combiner et d’échangerles éléments fonctionnels est un autre avantage de ce déve-loppement, il permet aussi de construire des pièces détachéesde genou ayant des fonctions plus complexes.

Le nombre des articulations prothétiques de genou disponiblespour l'appareillage des amputés s'est développé rapidementdans les 15 dernières années. Aujourd'hui, plus de 250 articu-lations de genou prothétiques sont proposées à l'échelle mon-diale, dont à peu près 40% sont des articulations de genoupolycentriques et 60% sont des articulations de genou mono-centriques (Van de Veen (2001, 2002)). En Allemagne, actuel-lement 130 articulations de genou sont proposées par 7 entre-prises selon le catalogue d'articulations de genou édité par l'or-gane de vérification clinique des moyens orthopédiques àMünster (Linkemeyer et al. 2003).

Non seulement le nombre des articulations disponibles a aug-menté, mais aussi leur fonctionnalité biomécanique s'est élar-gie. Depuis quelques années, des amputés peuvent être appa-reillés avec le C-Leg (Otto Bock HealthCare GmbH), une arti-culation de genou qui commande électroniquement les résis-tances de la phase d'appui et de la phase pendulaire. Le sauttechnologique lié à ce développement d'articulation de genoureprésente une chance formidable pour la rééducation desamputés. Il résulte en un appareillage plus fonctionnel qui n'é-tait pas possible jusqu’à présent et ainsi en fin de compte enune réduction du handicap de l'amputé, à condition que le pro-fil de l'amputé corresponde aux indications.

Avec la gamme croissante de pièces détachées, la bonnedétermination individuelle des indications pour les appa-reillages prothétiques devient sans doute plus complexe etainsi plus difficile. En pratique, la description des propriétésbiomécaniques des articulations nécessaires à l'amputépour atteindre le but de rééducation est la base utilisée leplus souvent pour la prescription des pièces détachées etla plus susceptible d’arriver à un consensus. Considérant• la capacité du moignon – exprimant de manière

intégrative la capacité motrice complexe de l'amputé pour commander la prothèse –,

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nehmen dabei die Mechanismen eine Schlüsselstellungein, die individuell spezifiziert eine sichere, lasttragfähigeBeinprothese in der Standphase (Stützphase) und ein gutgetimtes Vorbringen des Beines in der Schwungphasebewirken. Diese Betrachtungsweise liegt dem vorliegendenBeitrag zugrunde mit dem Ziel, eine nachvollziehbare, bio-mechanikbasierte Klassifizierung der Prothesenkniegelenkezur indikationsgerechten Versorgung anzubieten.

Leistungsfähigkeit exoprothetischer KniegelenkeDas Kniegelenk gehört zu den großen Gelenken der unte-ren Extremität. Die Hauptbewegung findet in derSagittalebene statt. Der maximale passive Beugebereichdes Kniegelenkes beträgt bis zu 160 Grad. Von Bedeutungfür unsere Alltagsmotorik ist, dass die Kniestreckung wieauch die Kniebeugung nicht nur unbelastet, sondern gera-de bei gleichzeitiger Belastung ausführbar ist (Abb.1). EineBelastung erfährt das Knie in Stützphasen vonBewegungen wie in der Standphase beim Gehen oderbeim Treppensteigen. In Bewegungsabschnitten ohneBodenkontakt, wie der Schwungphase beim Gehen, wirdnaturgemäß von distal keine Kraft auf das Knie übertragen.

Durch die Bewegung des Kniegelenkes unter Last werdenso selbstverständlich erscheinende Aktivitäten wie dasSetzen oder Aufstehen, das Hinauf- wie auch dasHinabgehen von Schrägen oder Stufen, auch das normaleGehen auf ebenem wie auch auf unebenem Untergrundoder die sportlichen Aktivitäten überhaupt erst möglich.Selbst beim natürlichen Gehen auf ebenem Untergrund istdie Kniebeugung unter Last wichtig. Die festzustellendeStandphasenbeugung ist der wichtigste Dämpfungsbeitragwährend der Lastübernahme zu Beginn der Einbeinstütz-phase. Während des Hinsetzens oder beim natürlichenBewegen auf Schrägen oder Stufen wird das Kniegelenkunter Last noch weiter gebeugt, als es für das ebeneGehen mit Werten zwischen 20 bis 30 Grad Beugung erfor-derlich ist. So erfordert beispielsweise das Abwärtsgehenauf Stufen einen Kniebeugewinkel von mindestens 80 Gradbei gleichzeitiger Belastung durch das Körpergewicht(Schmalz et al. 2002).

Viele Alltagsbewegungen werden erst durch die mit derKniebewegung verbundenen Muskelaktionen möglich. DieBewegungsausführungen sind das Resultat desWechselspiels zwischen den beim Gehen sehr systema-tisch wirkenden äußeren Beuge- und Streckmomenten, dievon der Bodenreaktionskraft und Trägheitskräften verur-sacht werden, und den durch die Muskelkräfte erzeugteninneren Momenten. Genau durch diese Wechselwirkungentstehen die Bewegungen, letztlich entsteht dadurch diegesamte Fortbewegung.

Die Muskeln arbeiten dabei in verschiedenen Kontraktions-formen. Interessanterweise können die gleichen Muskelnbzw. Muskelgruppen sowohl konzentrisch kontrahieren, sieverkürzen sich bei der Kraftentwicklung, als auch exzen-trisch, sie verlängern sich bei der Kraftentwicklung.Bemerkenswert erscheint ferner, dass für äußerlich gleicheBewegungen, z.B. die Kniebeugung unter Last, Situationenexistieren, in denen sie mit konzentrischer Muskelaktivitäteinhergehen, und andererseits es Situationen gibt, in denen

• l'environnement de vie et • le pronostic de rééducation,

Les mécanismes, qui avec une spécification individuelle amè-nent à une prothèse de membre inférieur fiable et capable degérer le poids dans la phase d'appui et assurer l’extension dela jambe au bon moment dans la phase pendulaire, prennentune position clé. Cette façon de considérer les articulations degenou est la base de cet article avec le but d'offrir une classifi-cation compréhensible des articulations de genou prothé-tiques, basée sur des aspects biomécaniques, pour un appa-reillage en conformité avec les indications.

La performance des articulations degenou exoprothétiquesL'articulation de genou est une des grandes articulations dumembre inférieur. Le mouvement principal se déroule dans leplan sagittal. L'angle de flexion passif maximal de l'articulationde genou est de 160 degrés. Ce qui est important pour notremotricité quotidienne, c'est que l'extension du genou aussibien que la flexion du genou peuvent être réalisées non seule-ment non-chargé mais aussi et justement sous charge simul-tanée (fig. 1). Le genou subit une charge lors de mouvementstels que dans la phase d'appui quand on marche ou bienquand on monte des escaliers. Dans des phases de mouve-ments sans contact au sol, comme pendant la phase pendu-laire, naturellement il n'y a pas de transmission de force augenou par la partie distale.

Ce n'est que grâce à une maîtrise de l'articulation de genousous charge que des activités semblant tout à fait évidentescomme s'asseoir ou se lever, monter ou descendre des pen-tes ou des escaliers, marcher normalement sur des terrainsplats ou accidentés ou pratiquer des activités sportives,deviennent possibles. Même lors de la marche normale sur desterrains plats, la flexion du genou sous charge est importante.La flexion dans la phase d'appui contribue à l’amortissementlors de la prise de charge au début de la phase d'appui sur unejambe. Pendant que l'amputé s'assied ou descend naturelle-ment des pentes ou des escaliers, l'articulation de genou estfléchie sous charge avec des valeurs de flexion supérieures auxvaleurs de flexion nécessaires pour la marche sur terrains plats(entre 20 et 30 degrés). Descendre des escaliers, par exemple,nécessite un angle de flexion du genou d'au moins 80 degrésavec une charge simultanée du poids du corps (Schmalz et al.2002).

Beaucoup de mouvements quotidiens ne deviennent possiblesque par les actions musculaires liées au mouvement du genou.Les réalisations des mouvements sont le résultat de l'alternan-ce entre les moments externes de flexion et l'extension quiagissent très systématiquement pendant la marche et qui sontcausés par la force de réaction du sol et par des forces d'iner-tie, et les moments internes générés par les forces musculai-res. C'est justement cette alternance qui produit les mouve-ments et finalement la locomotion tout entière.

Pour cela, les muscles travaillent sous des formes différen-tes de contraction. Curieusement, les mêmes muscles ougroupes de muscles peuvent contracter de façon concen-trique, c'est-à-dire qu'ils se raccourcissent sous le déve-loppement de la force, et aussi de façon excentrique, c'est-

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die gleiche Bewegung durch exzentrische Muskelaktivitätenrealisiert wird.

Mit diesen biomechanischen Überlegungen wird dieLeistungsfähigkeit exoprothetischer Kniegelenke bewertbar(Abb.1). Der derzeitige Stand der Technik erlaubt,Bewegungen technisch gut nachzuvollziehen, die natürlicher-weise muskulär exzentrisch ausgeführt werden. AlsKonstruktionselemente eignen sich auf fluidmechanischerBasis arbeitende Prinzipien wie Hydraulikdämpfer. Für dieNachbildung konzentrischer Muskelkontraktionen werdenAktuatoren benötigt, deren Dimensionierung gegenwärtig einautonom arbeitendes Kniegelenk nicht realisieren lässt. Somitfehlen selbst bei den modernsten Prothesenkniegelenkennoch wesentliche Funktionsei-genschaften für eine annäherndvollständige Wiederherstellung der mechanischen Leistungs-charakteristik einer natürlichen Extremität. Die technischenVoraussetzung für prothetische Versorgungen geben keinenAnlass, von einer Überversorgung sprechen zu können.

Systematisierung von KniegelenkenEine Alternative zu konstruktiv basierten Ordnungsschemender Kniegelenke stellt eine biomechanisch orientierteBewertung der Leistungsfähigkeit von prothetischenKniegelenken, gemessen am Ersatzgrad der natürlichenKniebewegung, dar. Für die häufigste Art menschlicherFortbewegung, dem Gehen, sind die folgenden Kriteriendenkbar:• Sicherheit bei Lastübernahme• Kniebeugung unter Belastung• Schaltung zwischen Standphasen- und

Schwungphasenmodus• Effektivität der Schwungphasensteuerung• funktionelle Prothesenlänge in der mittleren

Schwungphase.Im Rahmen dieses Beitrages wird auf die Kniebeugungunter Last und der Schaltung zwischen Stansphasen- undSchwungphasenmodus näher eingegangen.

Abb.1: Bewertung der Leistungsfähigkeit von Prothesen-kniege-lenken auf der Basis der Muskelaktivitäten zur Kniebewegung unterBelastung für Alltagsbewegungen

à-dire qu'ils se rallongent sous le développement de laforce. On remarque aussi que pour des mouvements quisemblent identiques vus de l'extérieur, par exemple laflexion du genou sous charge, il y a des situations qui sontréalisées par activité musculaire concentrique et d'autrepart, il y a des situations dans lesquelles le même mouve-ment est réalisé par activité musculaire excentrique.

Avec ces considérations biomécaniques, la performance desarticulations de genou exoprothétiques devient évaluable (fig.1). L'état de la technique actuel permet de bien comprendretechniquement les mouvements qui sont réalisés naturellementpar activité musculaire excentrique. Comme éléments de cons-truction, les principes travaillant sur la base fluide-mécanique,par exemple les amortisseurs hydrauliques, sont appropriés.Pour reproduire les contractions musculaires concentriques ona besoin de composants activateurs, dont les dimensions nepeuvent pas être réalisées actuellement dans une articulationde genou fonctionnant de manière autonome. Ainsi, même lesplus modernes articulations de genou prothétiques manquenttoujours de propriétés fonctionnelles essentielles pour une res-tauration pratiquement complète des caractéristiques méca-niques de performance d'un membre naturel. Les conditionstechniques pour les appareillages prothétiques ne donnent paslieu à pouvoir parler d'un sur-appareillage.

Systématisation des articulations de genouUne évaluation de la performance des articulations degenou prothétiques orientée vers la biomécanique, par lamesure du degré de restitution du mouvement du genounaturel, représente une alternative à des principes de clas-sification des articulations de genou basés sur la construc-tion. Pour la forme de locomotion humaine la plus fréquente– la marche – les critères suivants sont retenus:• Sécurité lors de la prise de charge• Flexion du genou sous charge• Changement entre le mode de la phase d'appui et le

mode de la phase pendulaire• Effectivité de la commande de la phase pendulaire• Longueur fonctionnelle de la prothèse au milieu de la

phase pendulaireDans le cadre de cet article, la flexion du genou sous charge etle changement entre le mode de la phase d'appui et le modede la phase pendulaire sont décrits de manière plus détaillée.

Fig. 1: Evaluation de la performance d'articulations de genou pro-thétiques sur la base de l'activité musculaire nécessaire au mouve-ment du genou sous charge pour des mouvements quotidiens

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Kniebeugung unter LastEs ist unstrittig, die Kniebeugung unter Last ist für denmöglichen Rehabilitationsgrad des Amputierten außeror-dentlich bedeutend.

Die Kniegelenke lassen sich bezüglich ihrer Eigenschaft,Kniebeugung unter Belastung zu ermöglichen, in dreiGruppen einteilen (Abb. 2):• keine Kniebeugung • Kniebeugung wird limitiert • Kniebeugung wird nicht limitiert.

Alle Kniegelenke, deren Standphasensicherungsprinzip dieSperre, eine Bremse, die Vier-Achs-Polyzentrik oder diereine Monozentrik ist, bieten den Amputierten die technis-che Voraussetzung, ausschließlich für das Gehen auf hori-zontalem Untergrund gut versorgt zu werden. Selbst soeinfache Bewegung wie das Setzen werden von dieserProthesentechnik nicht unterstützt. Die Kraft muss beimHinsetzen über die kontralaterale Extremität und die Armeaufgebracht werden.

Gelenke mit einem Bouncing-Adapter und Polyzentrikenmit mehr als vier Achsen können eine limitierte Kniebeu-gung bei Belastung zulassen. Diese Konstruktionen reduzie-ren den Stoß, der bei der Lastübernahme auftritt. Innerhalbdieser Gruppe von Kniegelenken sollte beachtet werden,dass ein Kniebeugewinkel größer als 5 Grad nur möglichwird, wenn eine Standphasenextensionsdämpfung einge-baut ist. Fehlt die Extensionsdämpfung, wird in der mittle-ren Standphase die Kniebeugung schlagartig in die ges-treckte Position des Gelenkes zurückgeführt. Deshalb kannzur Zeit nur mit dem Kniegelenk 3R60 die Standphasen-beugung bis 15 Grad ausgeführt werden. Durch diesenBeugewinkel wird zusätzlich zur Standphasen-beugung dasGehen auf Schrägen mit einer geringen Neigung gutmöglich. Dabei ist auch die funktionelle Verkürzung derProthese in der Schwungphase von Vorteil.

Das prothesenseitig gestützte Schrägen- und Stufenab-gehensetzt yieldende Systeme voraus. Erst diese Technik erlaubt denAmputierten Schritt über Schritt die Abwärtsbewegung. Selbstdas normale, scheinbar einfache Hinsetzen erfordert genaudiese Gelenkkonstruktionen. Bedacht werden sollte, dass sichdie yieldenden Kniegelenke bezüglich der Anforderungen andie Stumpfleistungsfähigkeit nicht gleichwertig sind, sie unters-cheiden sich erheblich.

Abb 2: Technische Voraussetzung der Rehabilitation; Prinzipien derStandphasensicherung von Prothesenknie-gelenken, die Kniebeugungunter Last nicht, limitiert oder nicht limitiert zulassen

Flexion du genou sous chargeIl est incontestable que la flexion du genou sous charge estextraordinairement importante pour le degré de rééduca-tion possible de l'amputé.

Concernant leur propriété de permettre une flexion dugenou sous charge, les articulations de genou peuvent êtreclassées en trois groupes (fig. 2):• Pas de flexion du genou • La flexion du genou est limitée. • La flexion du genou n'est pas limitée.

Toutes les articulations de genou dont le principe de sécu-rité de la phase d'appui est assuré par verrou, par un frein,par la construction polycentrique à quatre axes ou par laconstruction monocentrique, offrent à l'amputé la conditiontechnique pour un bon appareillage mais exclusivementpour la marche sur des terrains plats. Même des mouve-ments simples comme par exemple s'asseoir, ne sont passoutenus par cette technologie prothétique. La force donton a besoin pour s'asseoir doit être fournie à l'aide dumembre controlatéral et des bras.

Les articulations avec un adaptateur «bouncing» (rebondis-sement) et une construction polycentrique à plus de qua-tre axes peuvent permettre une flexion du genou souscharge limitée. Ces constructions réduisent le choc qui seproduit lors de la prise de charge. Dans ce groupe d'arti-culations de genou, on doit prêter attention au fait qu'unangle de flexion du genou de plus de 5 degrés ne devientpossible qu'avec un amortisseur d'extension de la phased'appui intégré. Sans un tel amortissement d'extension, laflexion du genou serait – au milieu de la phase d'appui –soudainement ramenée à la position d'extension de l'arti-culation. Pour cette raison, actuellement la flexion de laphase d'appui jusqu'à 15 degrés ne peut être effectuéequ'avec l'articulation de genou 3R60. Grâce à cet angle deflexion la marche sur des pentes à inclinaison faible devientpossible. Pour cela, le raccourcissement fonctionnel de la pro-thèse dans la phase pendulaire est également avantageux.

La marche descendante sur des pentes et escaliers soute-nue par la prothèse nécessite des systèmes avec yielding.C'est seulement cette technologie qui permet aux amputésle mouvement descendant à pas alternés. Et même lemouvement normal de s'asseoir, qui semble être si simple,nécessite exactement ces types de construction d'articula-tion. Il faut considérer, cependant, que les articulations degenou avec yielding ne sont pas du tout identiques quantaux exigences envers la capacité du moignon, mais qu'ellesse distinguent considérablement.

Changement entre le mode de la phase d'appui et lemode de la phase pendulaireLes résistances de l'articulation requises dans la phasependulaire et dans la phase d'appui sont d’un ordre degrandeur tout à fait différent. Si l'articulation de genougarde la résistance de la phase d'appui quand la jambe estdans la phase pendulaire, l'articulation de genou se com-portera comme une articulation raide. Si la résistance de laphase pendulaire reste activée dans l'articulation de genoupendant la phase d'appui, l'amputé inévitablement tombera à

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Schaltung zwischen Standphasen- undSchwungphasen-modusDie Gelenkwiderstände, die in der Schwungphase und derStandphase benötigt werden, sind in völlig differentenGrößenordnungen. Behält das Kniegelenk den Widerstandder Standphase bei, wenn sich das Bein in derSchwungphase befindet, so wird das Kniegelenk sich wieein steifes Gelenk verhalten. Bleibt im Kniegelenk währendder Standphase der Schwungphasenwiderstand einges-chaltet, so wird der Amputierte unweigerlich wegen des vielzu geringen Widerstandes stürzen. Die zuverlässigeSchaltung zwischen Standphasenmodus und Schwung-phasenmodus ist sicherheitsrelevant.

Die meisten Prothesenkniegelenke werden durch dieAktionen des Amputierten in die Standphasen- bzw.Schwungphasenfunktion gebracht. Sie sind in der Regel sokonstruiert, dass sie beim Gehen auf horizontalem undebenem Untergrund zum Bewegungsablauf des Amputiertenpassen, also keine außerordentlichen Aktionen erfordern.Unter diesen Bedingungen achtet der Amputierte einzigdarauf, dass die Prothese bei Fersenauftritt gestreckt ist. DasGehen auf unebenen Wegen, auf Pflaster oder Schrägenerfordert erhöhte Konzentration und motorische Stumpfleistungvom Amputierten.

Bei yieldenden Kniegelenken können drei verschiedeneMode-Schaltungen unterschieden werden: situationsab-hängig, lastabhängig und gangphasenabhängig (Abb.3).

Beim Stufenhinabgehen mit unter Last die Kniebeugungerlaubenden und nicht limitierenden Kniegelenken wird dieBedeutung der Stumpfmotorik deutlich (Abb. 4). Ist derAmputierte mit einem die Mauch SNS-Hydraulik beinhal-tenden Gelenk versorgt, darf bei der Lastübernahme derStumpf nicht gesteckt werden. Durch das sonst auf dasGelenk wirkende Extensionsmoment besteht potentiellSturzgefahr, weil unter diesen Bedingungen das Gelenkvom Standphasen- in den Schwungphasenmodus ums-chaltet (Umschaltbedingung: Die Zugkraft auf dieKolbenstange wirkt länger als 0,1 Sekunden bei gestreck-tem Knie). Benutzt der Amputierte eine lastgesteuerte

1. Aktivierung des SchwungphasenmodusMauch-SNS-Hydraulik, CaTech-ZylinderMode-Schaltung ➝ situationabhängig

2. Aktivierung des StandphasenmodusOtto Bock Rotationshydraulik 3R80Mode-Schaltung ➝ lastabhängig

3. Elektronische GangphasenerkennungOtto Bock C-LegMode-Schaltung ➝ gangphasenabhängig

Abb 3: Mode-Schaltungen bei yieldenden Kniegelenken

cause d'une résistance trop faible. Le changement fiableentre le mode de la phase d'appui et le mode de la phasependulaire est un aspect de sécurité.

Dans la plupart des articulations de genou prothétiques, laphase d'appui et la phase pendulaire sont activées par desactions de l'amputé. Généralement les articulations sont cons-truites de manière à ce que ces actions conviennent aux mou-vements de l'amputé quand il marche sur des terrains plats,c'est-à-dire que des actions extraordinaires ne sont pas néces-saires. Sous ces conditions, l'amputé doit seulement faireattention à ce que la prothèse soit en extension lors de la posedu talon. La marche sur des chemins accidentés ou pavés ousur des pentes demande à l'amputé une concentration et uneperformance motrice du moignon plus élevée.

Les articulations de genou avec yielding présentent trois typesdifférents de changement entre les modes: en fonction de lasituation, en fonction de la charge et en fonction de la phase dela marche (fig. 3).

L'importance de la motricité du moignon est évidente quandon descend des escaliers avec une articulation de genou per-mettant la flexion non-limitée du genou sous charge (fig. 4). Sil'amputé a une articulation avec hydraulique Mauch SNS inté-grée, il ne doit pas mettre le moignon en extension lors de laprise de charge. Autrement il y a un risque que l'amputétombe, parce que sous ces conditions le moment d'extensionagissant sur l'articulation causerait l'articulation à changer dumode de la phase d'appui au mode de la phase pendulaire(condition nécessaire au changement: L'effet de la force detraction sur la tige de piston dure plus de 0,1 seconde avec legenou en extension).

Fig. 2: Conditions techniques nécessaires à la rééducation; lesprincipes de sécurité de la phase d'appui des articulations degenou prothétiques qui permettent la flexion limitée ou non-limitéedu genou sous charge ou qui ne la permettent pas

Fig. 3: Changement de mode pour les articulations de genouavec yielding

1. Activation du mode de la phase pendulaireHydraulique Mauch-SNS, vérin CaTechChangement de mode ➝ en fonction de la situation

2. Activation du mode de la phase d’appuiOtto Bock 3R80 hydraulique rotativeChangement de mode ➝ en fonction de la charge

3. Identification électronique de la phase de la marcheOtto Bock C-LegChangement de mode ➝ en fonction de la phase de la marche

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Rotationshydraulik, muss mit dem Fußaufsetzen derStandphasenwiderstand des Gelenkes aktiviert werden.Der Amputierte wird instruiert, während derLastübernahme den Stumpf kurzzeitig zu extendieren,dabei das Gewicht auf die Prothese zu verlagern und sichdanach einsinken zu lassen (Umschaltbedingung: Be- bzw.Entlasten der Prothese). Die Funktion des C-Leg wird indieser Situation nicht von der Stumpfmotorik beeinflusst.Die Sicherheit wird dem Amputierten vom Gelenk geboten(Schaltbedingung: sensorenbasierte Phasenerkennung).Der sonst hierfür bewusst und konzentriert gesteuerteStumpfeinsatz kann, ohne die Sicherheit zu beeinträchti-gen, zur Realisierung der Bewegung wirken.

Als herausragend für die Fortbewegung des Amputiertenim Alltag erweist sich die Zuverlässigkeit und die Präzision,mit der die Modeschaltung bei yieldenden Kniegelenkenerfolgt. Das Sicherheitspotential des einzelnenKniegelenkes kann mit für die Ganganalyse typischenMessverfahren objektiviert werden. Dazu durchläuft derAmputierte eine Messstrecke, in der Kniewinkel, dasKniemoment und das Hüftmoment erfasst werden. DerProband wird mit einer Sicherheitsweste an einerDeckenschiene über eine Rollenvorrichtung gesichert (Abb 5).

Die Bewegung wird mit dem 6 Kamera VICON System 460(Vicon Motion Systems, Oxford, UK) gemessen. DieBodenreaktionskräfte werden mit 2 Kraftmessplatten(Kistler Instrumente AG Winterthur, CH) gemessen (Abb. 6).

Abb 4: Stumpfmotorik während der Lastübernahme beimHinabgehen von Stufen unter Nutzung verschiedener Prinzipien

Abb 5: Patient während der Sicherheitsexperimente

Si l'amputé a une articulation avec hydraulique rotative com-mandée par la charge, la résistance de la phase d'appui del'articulation doit être activée avec la pose du pied. L'amputéest instruit de mettre le moignon en extension pour un momentlors de la prise de charge et de déplacer son poids sur la pro-thèse et après de se laisser enfoncer (condition nécessaire auchangement: charger/décharger la prothèse). La fonction duC-Leg n'est pas influencée par la motricité du moignon encette situation. La sécurité est offerte à l'amputé par l'articula-tion (condition nécessaire au changement: identification de laphase sur la base de capteurs). Le moignon, autrement utiliséde manière consciente et concentrée en cette situation, peutêtre utilisé ici pour réaliser le mouvement, sans que la sécuritésoit compromise.

La fiabilité et la précision avec lesquelles le changement demode est effectué dans les articulations de genou avecyielding sont très avantageuses pour la locomotion del'amputé dans la vie quotidienne. Le potentiel de sécuritédes articulations de genou individuelles peut être objectivépar des méthodes de mesure typiques pour l'analyse de lamarche. Pour cela, l'amputé passe par un parcours demesure, dans lequel l'angle de genou, le moment de genouet le moment de hanche sont mesurés. L'amputé est pro-tégé par un gilet de sécurité qui est attaché à un rail au pla-fond par l'intermédiaire d'un dispositif à roulettes (fig. 5).

Le mouvement est mesuré par un système à 6 camérasVICON 460 (Vicon Motion Systems, Oxford, UK). Les for-ces de réaction du sol sont mesurées avec 2 plates-formesde contrainte (Kistler Instrumente AG Winterthur, CH) (Fig. 6).

Dans le laboratoire de marche, les amputés font des mou-vements et sont soumis à des situations qui correspondent à des situations quotidiennes critiques, comme par exem-ple arrêter un mouvement subitement, mouvement d'évite-ment vers le côté, marcher sur des obstacles ou resteraccroché.

Il peut être montré, par exemple, que les amputés avec leC-Leg nécessitent le moindre effort pour freiner et s’arrêtersubitement. Pour ceux qui utilisent une hydraulique Mauch,il y a même le risque qu'ils tombent, parce que l’hydrau-lique Mauch active la résistance de la phase pendulairedéjà au début de la phase d'appui (fig. 7).

Fig. 4: La motricité du moignon lors de la mise en charge quandl'amputé descend des escaliers en utilisant des principes différents

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Les expériences montrent que les caractéristiques concer-nant la sécurité d'une articulation de genou dans des situa-tions quotidiennes critiques peuvent être objectivées. Lerisque réduit de tomber qu'on a avec des systèmes àphase d'appui et à phase pendulaire électroniques encomparaison avec des articulations mécaniques peut êtreprouvé. Evidemment, cette sécurité plus élevée est la rai-son pour la meilleure intégration de la prothèse dans leschéma corporel (Wetz et al. 2005).

Délimitation des indicationsAu cours des dix dernières années, le développement desarticulations de genou a avancé à grands pas en ce quiconcerne la fonctionnalité. De plus en plus, les articulationsde genou permettent de restituer la fonction naturelle dugenou par des commandes de la phase pendulaire plus

Die Amputierten führen im Ganglabor Bewegungen ausbzw. werden Situationen ausgesetzt, die kritischenAlltagsituationen nachempfunden sind wie plötzlichesAbstoppen einer Bewegung, zur Seite ausweichen, aufHindernisse treten oder hängen bleiben.

Für das plötzliche Abstoppen lässt sich beispielsweise zei-gen, dass die Amputierten mit dem C-Leg die geringsteAnstrengung unternehmen müssen, um abzubremsen.Benutzen sie eine Mauch-Hydraulik begeben sie sich sogarin Sturzgefahr, weil die Mauch-Hydraulik bereits zu Beginnder Standphase den Schwungphasenwiderstand einschaltet(Abb. 7).

Aus den Experimenten folgt, dass sich die sicherheitsrele-vanten Eigenschaften eines Kniegelenkes in alltagkritischenSituationen objektivieren lassen. Die verringerte gelenkbe-dingte Sturzgefahr mit elektronischen Stand- undSchwungphasensystemen im Vergleich zu mechanischenGelenken lässt sich belegen. Diese erhöhte Sicherheitbedingt offensichtlich die bessere Integration der Prothesein das Körperschema (Wetz et al. 2005).

Umschreibung des IndikationsbereichsDie Entwicklungen der Kniegelenke in den vergangenenzehn Jahren brachte hinsichtlich der Funktionalität derKniegelenke klare Fortschritte. Die Kniegelenke erlaubenimmer besser, die natürliche Kniefunktion zu ersetzen,sowohl durch leistungsfähigere Schwungphasensteuerungenals auch insbesondere durch die bei Belastung möglicheBewegung des Kniegelenkes.

Vor zehn Jahren kamen als die Kniebeugung unter Lastzulassende Kniegelenke nahezu nur Kniegelenke in der

Abb. 6: Bewegungsmessung

Abb.7: Kniewinkel (rot), Hüftmoment (magenta) und Kniemoment(blau) beim plötzlichen Abstoppen des Gehens mit verschiedenenKniegelenken; Schaltschwelle der Mauch-Hydraulik (gelb)

Fig. 5: Patient pendant des expériences de sécurité

Fig. 6: Mesure des mouvements

Fig. 7: Angle du genou (rouge), moment de la hanche (magenta)et moment du genou (bleu) au moment où l'amputé arrête la mar-che subitement avec des articulations de genou différentes; seuilautomatique de l’hydraulique Mauch (jaune)

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Versorgungspraxis zur Anwendung, die mit der Mauch-Hydraulik ausgestattet waren. Diese Gelenke sind für akti-ve Amputierte indiziert. Hinzugekommen sind in dieser ZeitKniegelenke, die eine limitierte Kniebeugung gestatten undweitere die Kniebeugung unter Last nicht limitierendeGelenke. Mit der Entwicklung wurden diese Kniegelenkeimmer sicherer, so dass sie inzwischen auch für Amputiertemit geringerer motorischer Leistungsfähigkeit in Betrachtkommen.

Die Abbildungen 2 und 8 verdeutlichen, dass mit derAuswahl der Kniegelenke, die zwangsläufig einer der dreiGruppen angehören, also keine Kniebeugung unter Last,die Kniebeugung limitiert oder nichtlimitiert gestatten, dieRehabilitationsqualität des Amputierten vorbestimmt ist. Eswird über die technische Voraussetzung entschieden, obder Amputierte versorgbar wird für das Gehen auf ebenemUntergrund, ob er die Vorteile des sicheren, stoßgedämpf-ten ebenen Gehens, zusätzlich auch auf geringenSchrägen, bekommt oder ob für ihn die Fortbewegung imunebenen Gelände und auf Stufen normaler möglich wird.

Es ist für die indikationsgerechte Verordnung einesGelenkes unstrittig wichtig, welches motorische Leistungs-potential der Amputierte besitzt und welches Rehabilitationszielmit ihm angestrebt wird. Mit der Abbildung 8 wird eine demderzeitigen Stand der Technik entsprechende Entscheidungs-hilfe geboten, in Bezug zum Mobilitätsgrad des Amputiertendas für ihn geeignete Standphasensicherungs-prinzip auszu-wählen. Das wird möglich, wenn von der anzunehmendenKorrelation zwischen der motorischen Leistungsfähigkeit,letztlich der Stumpfleistungsfähigkeit, und dem Mobilitäts-grad ausgegangen wird.

Für Amputierte des Mobilitätsgrades 1 mit geringerStumpfleistungsfähigkeit, dem Innenbereichsgeher, stehendanach Gelenke mit den Sicherungsmechanismen Bremseoder die Polyzentrik zur Verfügung. Benötigt der Patienteine noch sicherere Stabilisierung, so bleibt nur derFeststellmechanismus. Dieser Darstellung (Abb. 8) ist auchzu entnehmen, dass gegenwärtig leider keine Gelenke exis-tieren, die das für diese Patienten so wichtige Hinsetzenoder Aufstehen unterstützen.

Abb. 8: Schema zur Auswahl des Standphasensicherungsprinzipsdes Kniegelenkes nach dem Mobilitätsgrad unter Beachtung derKniefunktion

performantes et aussi et particulièrement par le mouvementde l'articulation de genou possible même sous charge.

Il y a dix ans, pratiquement seulement les articulations degenou équipées d'une hydraulique Mauch étaient utiliséesdans la pratique de l'appareillage comme articulations degenou permettant une flexion du genou sous charge. Cestypes d'articulation sont indiqués pour les amputés actifs.Au cours de ce temps des articulations de genou se sontajoutées qui permettent une flexion limitée du genou ainsique d'autres articulations permettant une flexion non-limi-tée du genou sous charge. Au cours du développement,ces articulations de genou sont devenues de plus en plussûres, de manière à ce qu'elles puissent entre-temps êtreprises en considération aussi pour les amputés à capacitémotrice plus faible.

Les figures 2 et 8 montrent que le choix de l'articulation degenou, qui appartient obligatoirement à un des trois grou-pes – c'est-à-dire les articulations sans flexion du genousous charge, celles qui permettent une flexion limitée dugenou et celles qui permettent une flexion non-limitée dugenou –, prédétermine la qualité de la rééducation de l'am-puté. Avec ce choix on décide du point de vue technique,si l'appareillage permet à l'amputé de marcher sur des ter-rains plats, s'il peut profiter des avantages de l'amortisse-ment pour la marche sécurisée même sur des pentes àinclinaison faible ou si la prothèse lui permet de marcherplus normalement dans des terrains accidentés et dansl'escalier.

Sans doute, il est important pour la prescription d'une arti-culation conforme aux indications de savoir, quel potentielmoteur possède l'amputé et quel est l'objectif de rééduca-tion visé avec lui. Basé sur l'état de la technique actuel, lafigure 8 présente une aide à la décision pour choisir le prin-cipe de sécurité de la phase d'appui approprié en rapportavec le degré de mobilité de l'amputé. Ceci est possible sion présuppose la corrélation probable entre la capacitémotrice, c'est-à-dire finalement la capacité du moignon, etle degré de mobilité.

Selon ce schéma, les articulations avec frein ou à cons-truction polycentrique comme mécanismes de sécuritésont à la disposition des amputés du degré de mobilité 1avec capacité du moignon faible, c'est-à-dire les mar-cheurs en intérieur. Si le patient nécessite une stabilisationencore plus sûre, il ne reste que la possibilité du mécanis-me de verrouillage. Ce tableau (fig. 8) montre aussi, qu'il n'ya malheureusement pas d'articulations à présent qui pour-raient soutenir les mouvements de s'asseoir ou de s'éleverimportants pour ces patients.Le marcheur limité en extérieur, degré de mobilité 2, reçoit unbon appareillage avec une articulation de genou à frein ou àconstruction à quatre axes, à condition qu'il marche sur desterrains plats. Les articulations purement monocentriques nesont pas indiquées. Le marcheur limité en extérieur bénéficied’une sécurité élevée et des caractéristiques amortisseursdes articulations de genou avec flexion limitée du genou.La flexion de la phase d'appui rend possible la marchenaturelle et sécurisée.

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Der eingeschränkte Außenbereichsgeher, Mobilitätsgrad 2,wird gut versorgbar mit Bremskniegelenken und Vier-Achs-Polyzentriken, wenn er sich im ebenen Umfeld bewegt.Nicht indiziert sind reine monozentrische Gelenke. Der ein-geschränkte Außenbereichsgeher profitiert von der hohenSicherheit und den stoßdämpfenden Eigenschaften vonKniegelenken mit limitierter Kniebeugung. Durch dieStandphasenbeugung wird ein natürlicheres, sicheresGehen möglich.

Für den uneingeschränkte Außenbereichsgeher, Mobilitätsgrad3, eignen sich Vier-Achs-Polyzentriken und bei ausreichen-der Stumpfleistungsfähigkeit, insbesondere bei guterKoordinations- und Reaktionsfähigkeit auch reineMonozentriken. Die Vier-Achs-Polyzentriken haben ein brei-tes Einsatzspektrum, weil bei dieser Gruppe vonKonstruktionen die Lage des momentanen Drehzentrumsim Streckanschlag entsprechend der Sicherheit, die derAmputierte von Seiten des Kniegelenks benötigt, gewähltbzw. justiert werden kann (Van de Veen 2002). Bewegensich die Amputierten auf unebenem Untergrund oder leich-ten Schrägen, sind alternativ gute Versorgungen mit boun-cenden Kniegelenken angezeigt.

Das reine monozentrische Kniegelenk erfordert eine durchdie Rückverlagerung erreichbare Standphasensicherheit.Die nötige Stumpfleistungsfähigkeit und das Reaktionsvermögenin kritischen Situationen wird vom uneingeschränktenAußenbereichsgeher mit besonders hohen Ansprüchen,Mobilitätsgrad 4, erbracht.

Prothesenkniegelenke mit sogenannten dynamischenStandphasensicherungen können in der Prothese weiteranterior positioniert werden, was wie bereits ausgeführtzusätzlich für die funktionelle Bodenfreiheit gewinnbringendist. Deren Standphasenhydrauliken haben in kritischenSituationen, in denen die reine Monozentrik zum Sturz führ-te, sichernde Aufgaben. Die Hydrauliken werden gleichfallszur Schwungphasensteuerungen genutzt.

Les articulations polycentriques à quatre axes sont appropriéesaux marcheurs illimités en extérieur, degré de mobilité 3. Dansle cas d'une capacité du moignon suffisante, en particulier si lepatient possède une bonne capacité de coordination et deréaction, les articulations purement monocentriques sont éga-lement appropriées. Les articulations polycentriques à quatreaxes offrent une large gamme d'application, parce que dans cegroupe de constructions la position du centre instantané derotation en extension peut être choisie ou bien ajustée confor-mément à la sécurité dont l'amputé a besoin de la part de l'ar-ticulation de genou (Van de Veen 2002). Si les amputés mar-chent sur des terrains accidentés ou des pentes à inclinaisonfaible, les articulations de genou avec rebondissement sontindiquées comme une bonne alternative.

L'articulation de genou purement monocentrique nécessi-te une sécurité de la phase d'appui, que l’on obtient par ledéplacement du genou en arrière par rapport à l’emboîtu-re. Le marcheur illimité en extérieur ayant des exigencesparticulièrement élevées, degré de mobilité 4, présente debonnes capacités au niveau du moignon et une bonnecapacité de réaction lors de situations critiques, ce qui estnécessaire pour ces types d'articulations.

Fig. 8: Schéma pour le choix du principe de sécurité de la phased'appui de l'articulation de genou selon le degré de mobilité entenant compte de la fonction du genou

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Die Umschaltbedingungen zwischen der Funktion desGelenkes, im Standphasenmodus oder Schwungphasenmoduszu arbeiten, differieren bei den drei verfügbaren yieldendenPrinzipien erheblich (siehe Beispiel Stufenabgehen, Abb. 4).Die situations- und lastbedingt schaltenden Gelenke wer-den wie auch die nicht yieldenden Gelenke durch denStumpf gesteuert und kontrolliert. Diese Mechanismenerfordern vom Amputierten zwar keine besonderenAktionen beim Gehen auf Ebenen, dennoch muss er kon-zentriert gehen, um auf Unwegsamkeiten zu achten.Beispielsweise kann ein Stein unter dem Vorfuß dasSchalten einer Mauchhydraulik in den Schwungphasen-widerstand bewirken und damit potentiell eine Sturzgefahrin der Einbeinstandphase hervorbringen, was in der Praxisbeobachtet und mit den oben beschriebenen Experimen-ten verständlich wird. Deswegen wird die Indikation dersituationsbedingt schaltenden Gelenke für den Mobilitätsgrad 4gesehen. Die lastabhängig schaltenden Gelenke sind zwarweniger anfällig auf Fehlschaltung durch Umfeldbedingungen,erfordern aber eine klare, oft konzentrierte Steuerung durchden Stumpf.

Die Einzigartigkeit des C-Leg begründet sich durch die sen-sorisch basierte Detektion und unverzügliche Einstellungdes der Situation entsprechenden Gelenkwiderstandes. Die Stumpfaktion kann ausschließlich motorisch wirken, sieist in der Standphase entkoppelt von Standphasensiche-rungsaufgaben. Das ist der technische Hintergrund für dieAmputierten, mit der nötigen Sicherheit freier, nicht auf dasGehen konzentriert sich bewegen zu können. DiesesProthesenkonzept kann für sehr aktive Amputierte wie z.B.Leistungssportler im Einzelfall bewirken, dass sie sich durchdie Prothese bestimmt fühlen. Die neue Technologie des C-Leg eröffnet andererseits Amputierten mit geringeremMobilitätsgrad die Möglichkeit des sicheren Abgehens vonSchrägen und Stufen in natürlicher Weise, Schritt für Schritt(Abb. 8).

Natürlich sind, wie schon erwähnt, weitere Eigenschaftenneben der erstrangigen Standphasensicherung bei derIndikation mit zu bewerten. Das Leistungspotential derSchwungphasensteuerungen lässt sich im allgemeinennicht am Prinzip orientiert bewerten. Fest steht nur für dieSteuerungen, bestehend aus Feder und Achsfriktion, dasssie für geringe Gehgeschwindigkeiten in Frage kommen,also für Amputierte des Mobilitätsgrades 1 und teilweise 2.Bei Fluidsteuerungen, Pneumatiken und Hydrauliken, ist diekonkrete Konstruktionsausführung zu betrachten. Für diePraxis sinnvoll nutzbar sollten die maximal gut gehbareGeschwindigkeit und die geschwindigkeitsabhängigenAbweichungen vom maximalen Beugewinkel in derSchwungphase angegeben werden.

ZusammenfassungVon Bedeutung für unsere Alltagsmotorik ist, dass dieKniestreckung wie auch die Kniebeugung nicht nur unbe-lastet, sondern insbesondere bei gleichzeitiger Belastungausführbar ist. Mit der Auswahl und Verordnung des Prothesenkniegelenkeswird entschieden, welchen Grad der Wiederherstellung dernatürlichen Kniefunktion ein Amputierter erreichen kann.Diese Entscheidung beinhaltet, ob der Prothesenträger die

Les articulations de genou prothétiques avec sécurité appeléedynamique de la phase d'appui peuvent être placées plus enavant dans la prothèse, ce qui améliore l'espace fonctionnelentre la prothèse et le sol comme déjà expliqué plus tôt.L’hydraulique de la phase d'appui a des fonctions de sécuritélors de situations critiques, sans lesquelles une articulation pure-ment monocentrique ferait tomber le patient. L’hydraulique estégalement utilisée pour la commande de la phase pendulaire.

Les trois principes avec yielding présentent de grandes diffé-rences en ce qui concerne les conditions nécessaires au chan-gement des fonctions de l'articulation selon qu’elle est dans lemode de la phase d'appui ou dans le mode de la phase pen-dulaire (voir exemple descendre des escaliers, fig. 4). Les arti-culations dont le changement est dépendant de la situation oude la charge sont commandées et contrôlées par le moignon,tout comme les articulations sans yielding. Bien que ces méca-nismes ne nécessitent pas d'actions particulières par l'amputépour la marche sur des terrains plats, il doit quand même faireattention aux obstacles. Un caillou sous l'avant-pied, parexemple, peut provoquer que l'hydraulique Mauch changevers la résistance de la phase pendulaire et ainsi présente unrisque pour l'amputé de tomber dans la phase d'appui sur unejambe. Cet effet peut être observé en pratique et devient com-préhensible avec les expériences décrites ci-dessus. Pourcette raison, les articulations dont le changement est dépendantde la situation sont indiquées pour le degré de mobilité 4. Lesarticulations dont le changement est dépendant de la chargesont moins susceptibles à des changements incorrects causéspar des conditions de l'environnement, mais elles nécessitentune commande claire et souvent concentrée par le moignon.

L'unicité du C-Leg est fondée sur la détection par capteurs etl’ajustage immédiat des résistances de l'articulation selon lasituation. L'action du moignon peut être utilisée exclusivement pourcontribuer au mouvement; dans la phase d'appui elle estdécouplée des fonctions de sécurité. C'est la base techniquepour les amputés pour pouvoir marcher avec la sécurité néces-saire et pour ne pas devoir se concentrer sur la marche. Pourles amputés très actifs comme par exemple les sportifs decompétition, cette technologie prothétique peut dans des casisolés avoir comme résultat qu'ils se sentent guidés par la pro-thèse. D'autre part, la nouvelle technologie du C-Leg offre auxamputés ayant un degré de mobilité moins élevé la possibilitéde descendre des pentes et des escaliers en sécurité et natu-rellement à pas alternés (fig. 8).

Bien sûr il y a d'autres propriétés outre la sécurité de la phased'appui qui doivent être prises en considération pour l'indica-tion, comme déjà mentionné. En général, le potentiel de per-formance des commandes de la phase pendulaire ne peut pasêtre évalué et orienté selon un principe. Ce qui est sûr c’est queles commandes qui utilisent un ressort et une friction de l'axesont pour des vitesses de marche faibles, c'est-à-dire pour lesamputés de degrés de mobilité 1 et en partie 2. En ce quiconcerne les commandes à fluide, pneumatiques et hydrau-liques, la construction complète doit être prise en considération.Pour exploiter tous les bénéfices de la prothèse, en pratique ondevrait indiquer la vitesse de marche maximale permettant unebonne marche ainsi que l'écart de l'angle de flexion maximaldans la phase pendulaire en fonction de la vitesse.

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technische Voraussetzung limitiert für das Gehen auf ebe-nem Untergrund erhält oder ob er mit einem Kniegelenkversorgt wird, das eine Kniebeugung unter Last ermöglicht.Die Funktion, Kniebeugung unter Last, beeinflusst nachhal-tig die Rehabilitation Amputierter und sollte deshalbwesentlich bei der Indikation von Kniegelenken beachtetwerden. Bisherige Einteilungen der Prothesengelenkeberücksichtigen diesen Aspekt zu wenig.Eine Systematik zur Auswahl des geeignetenStandphasensicherungsprinzips unter Berücksichtigungder Kniebewegung auf Basis des Mobilitätsgrades wirdvorgeschlagen.

LiteraturBaumgartner R. und P. Botta: Amputation und Prothesen-versorgung der unteren Extremität. Enke Verlag Stuttgart 1995

Blumentritt S: Biomechanische Aspekte zur Indikation vonProthesenkniegelenken. Orthopädie-Technik 55(2004)508-521

Greitemann B., H. Bork, L. Brückner (Hrsg.): RehabilitationAmputierter. Gentner Verlag Stuttgart 2002

Hartmann S. und G. Ebenhöh: Erfolgsprädiktoren zurRehabilitation amputierter Patienten. Orthopädische Praxis33(1997)424-428

Linkemeyer L., T. Kretschmer, A. Ridder, A. Guttmann:Mitteilung der Klinischen Prüfstelle für orthopädischeHilfsmittel 4/2003. Kniegelenkskatalog der KlinischenPrüfstelle. Klinik und Poliklinik für Technische Orthopädieund Rehabilitation. Münster 2003

Schmalz T., Blumentritt S., Jarasch R.: Leistungsfähigkeit vers-chiedener Prothesenkniegelenke beim Treppabgehen vonOberschenkelamputierten. Orthopädie-Technik 53(2002)586-592

Veen P.G. van de: Funktionelle Eigenschaften von polyzen-trischen Kniegelenken. Med.Orth.Tech. 122(2002)125-134Veen P.G. van de: Above-knee Prosthesis Technology. P.G.van de Veen Consultancy. Enschede 2001

H.H.Wetz, U. Hafkemeyer, J.Wühr, B.Drerup: Einfluss desC-Leg-Kniegelenk-Passteiles der Fa. Otto Bock auf dieVersorgungsqualität Oberschenkelamputierter. Orthopäde34(2005)298-319

Anschrift des VerfassersPD Dr. Siegmar BlumentrittOtto Bock HealthCare GmbHForschungMax-Näder-Straße 15D-37115 DuderstadtE-mail: [email protected]

RésuméCe qui est important pour notre motricité quotidienne, c'estque l'extension du genou tout comme sa flexion, puissent êtreréalisées non seulement non-chargé mais aussi et notammentsous charge simultanée. Avec le choix et la prescription de l'articulation de genou ondécide, quel degré de restauration de la fonction naturelle dugenou peut être atteint par l'amputé. Cette décision impliquede savoir si l'amputé a besoin de la technique nécessaire pourla marche sur des terrains plats ou s'il a besoin d’une articula-tion de genou qui lui permet la flexion du genou sous charge.La fonction de la flexion du genou sous charge a une influencedurable sur la rééducation de l'amputé et devrait pour cette rai-son être prise en considération essentielle lors de l'indicationdes articulations de genou. Les classifications d'articulationsprothétiques qu'on utilise jusqu'à présent ne tiennent comptede cet aspect que de manière insuffisante.Pour le choix du principe de sécurité de la phase d'appui onpropose de systématiquement tenir compte du mouvement dugenou sur la base du degré de mobilité.

LittératureBaumgartner R. und P. Botta: Amputation und Prothesen-versorgung der unteren Extremität. Enke Verlag Stuttgart 1995

Blumentritt S: Biomechanische Aspekte zur Indikation vonProthesenkniegelenken. Orthopädie-Technik 55(2004)508-521

Greitemann B., H. Bork, L. Brückner (Hrsg.): RehabilitationAmputierter. Gentner Verlag Stuttgart 2002

Hartmann S. und G. Ebenhöh: Erfolgsprädiktoren zurRehabilitation amputierter Patienten. Orthopädische Praxis33(1997)424-428

Linkemeyer L., T. Kretschmer, A. Ridder, A. Guttmann:Mitteilung der Klinischen Prüfstelle für orthopädischeHilfsmittel 4/2003. Kniegelenkskatalog der KlinischenPrüfstelle. Klinik und Poliklinik für Technische Orthopädieund Rehabilitation. Münster 2003

Schmalz T., Blumentritt S., Jarasch R.: Leistungsfähigkeit vers-chiedener Prothesenkniegelenke beim Treppabgehen vonOberschenkelamputierten. Orthopädie-Technik 53(2002)586-592

Veen P.G. van de: Funktionelle Eigenschaften von polyzen-trischen Kniegelenken. Med.Orth.Tech. 122(2002)125-134Veen P.G. van de: Above-knee Prosthesis Technology. P.G.van de Veen Consultancy. Enschede 2001

H.H.Wetz, U. Hafkemeyer, J.Wühr, B.Drerup: Einfluss desC-Leg-Kniegelenk-Passteiles der Fa. Otto Bock auf dieVersorgungsqualität Oberschenkelamputierter. Orthopäde34(2005)298-319

Adresse de l'auteurProf. Dr. Siegmar BlumentrittOtto Bock HealthCare GmbHForschungMax-Näder-Straße 15D-37115 DuderstadtE-mail: [email protected]

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M CAD-CAM in derOberschenkel-Prothetik:

Beste Technik zur Herstellung vonOberschenkelschäften

Es existieren zwei Hauptfamilien von Oberschenkelschafttypen

❏ Die querovale, Muskel-und Gefäss komprimierende Schaftform, erschienen in den 50-iger Jahren.

❏ Die physiologische, längsovale Schaftform, Typ CAT-CAM, erschienen in den 70-er Jahren

Neben diesen beiden Schafttypen existiert eine grosseVielfalt an Schaftformen in der ganzen Welt. JederOrthopädietechniker wendet seine eigenen Formen an, indem er sein theoretisches Wissen und Erfahrungen durchModellierungen am Gipsmodell anbringt.

Wir wollen in diesem Artikel auch darauf hinweisen, dassdie querovale Schaftform, welche nach dem zweitenWeltkrieg im kalifornischen Spital Rancho entwickeltwurde, darauf hinzielte, grosse Mengen an Prothesen aufeinfache Weise schnell herstellen zu können.Diese querovale Schaftform sollte industriell fabriziert wer-den können um die enorme Nachfrage an künstlichenBeinen zu befriedigen.Ziel dieses Schaftes ist, ihn nur mit gemessenen Massenherstellen zu können, ohne dass ein Gipsnegativ- oderpositiv erstellt werden muss.Mit Hilfe von Schablonen wird direkt aus dem vollenMaterial (Holz) gearbeitet.Diese Technik ist kostengünstig und einfach.Die Produktionsweise des querovalen Schaftes kann des-halb als Urtechnik der heutigen CAD-CAM-Technik ange-schaut werden.(Computer Aided/Assisted Design ComputerAided/Assisted Manufacturing

Heutzutage werden für beide Techniken Gipsmodelle erstellt.Gemessen und auf einem Massblatt notiert, werden auch diefür die Modellierung notwendigen Masse wie z.B. Umfangs-masse, Breiten, Tiefen, Höhen, skelettäres und muskuläres M-L Mass, Ramuswinkel, sowie Becken-Femurwinkel.Die Gipstechnik erlaubt uns die physiologische Form desStumpfes so genau wie möglich abzuformen.

Die anzubringenden Modellierungen am Gipspositiv erforderneines jeden Technikers ein Maximum an Beobachtung undWissen, um das Volumen und die Form des zukünftigenSchaftes genau bestimmen zu können.Nur durch das persönliche Wissen, welches man sich durchetliche Versorgungen angeeignet hat, kann eine optimaleSchaftform zustande kommen.

Diese traditionelle Gipsmethode ist sehr erfolgreich, benö-tigt jedoch ein enormes Wissen.

In den 90-er Jahren begann, die in der Mechanik gut eta-blierte Technologie CAD-CAM auch in der Orthopädie-technik Fuss zu fassen. (Computer Aided Design-ComputerAided Manufacturing).

M C.F.A.O

Quelle meilleure technique pour lesemboîtures fémorales ?

Il existe deux principales familles de formes d’emboîturesfémorales

❏ les quadrangulaires apparues dans les années 50 représentant la forme de moignon muscle bandé

❏ les ovoïdes ou CAD-CAM interprétant la forme physiologique du moignon apparues dans les années 70.

De ces deux familles, un grand nombre de formes et d’emboî-tures existent de part le monde. On peut dire que chaquetechnicien interprète une forme à sa manière en appliquantles bases théoriques du modelage.

Dans cet article, il est bon de rappeler que la forme quadran-gulaire inventée après la guerre 39-45 en Californie au RanchoHospital est issue de la nécessité de fabriquer un grand nom-bre de prothèses. L’emboîture devait être réalisée de manièreindustrielle pour répondre à la forte demande d’appareillages.

Le but de cette forme est de réaliser, d’après des mesurespérimètriques inscrites sur une fiche technique, une emboî-ture en bois par enlèvement de matière sans prendre demesure plâtrée qui engendrerait des coûts supplémentai-res et un allongement de la fabrication.

On peut dire que cette technique est l’ancêtre de laconception par programme informatique.

A l’heure actuelle, il est nécessaire de réaliser pour cesdeux techniques une empreinte plâtrée du moignon,accompagnée d’une fiche de mesures sur laquelle sontinscrites les périmètres, les largeurs ainsi que les profon-deurs, la technique plâtrée reproduit au mieux la formephysiologique du membre amputé.

Les modifications du plâtre demandent au technicien unegrande maîtrise des volumes, un savoir-faire issu de l’ex-périence, pour obtenir de bons résultats lors de l’essayage.

Nous pouvons dire que cette méthode est performantemais nécessite un grand savoir-faire.

Une nouvelle technique est apparue dans les années 90issue de programmes informatiques conçus pour la réali-sation de volumes de modelage pour l’aéronautique, ellese nomme C.F.A.O. (Conception-Fabrication-Assistées-Ordinateur).

Le but de cet article est d’exposer les avantages et lesinconvénients des deux méthodes de fabrication d’un fûtfémoral.

Pour les deux techniques, il n’y a pas de différence quantà l’examen du moignon. On tient compte des mêmesmesures pour la réalisation du positif.

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Ihren Ursprung findet man in der Luftfahrt wo sie zurHerstellung und Berechnung von virtuellen Modellen benö-tigt wird.

Dieser Artikel gibt Ihnen Aufschluss über die Unterschiedezwischen der traditionellen Gipstechnik und der modernenComputertechnik.

Das Stumpfexamen ist bei beiden Herstellungsarten iden-tisch. Ebenfalls werden auch dieselben Masse am Stumpfgemessen.

Die gemessenen Masse (Umfangsmasse, Breiten, Tiefen,Höhen, skelettäres- und muskuläres M-L-Mass, Ramuswinkel,Becken-Femurwinkel) können auf einem identischen Massblattnotiert werden.

• Zur Herstellung des Gipsnegativs können wiederum zweiTechniken angewendet werden Erstere ist die stehendePosition, welche vor allem bei jüngeren, kräftigen Patientenangewendet wird.Vorteil der vertikalen Position ist, dass sich die Weichteiledistalisieren und der Stumpf die angestrebte längsovaleForm besitzt.Nachteil der vertikalen Position ist, dass selbst kräftigePatienten ermüden und es zur Beckenabsenkung kommt.Daraus resultiert die unter allen Umständen zu vermeiden-de Flexions-Abduktions- und Aussenrotationsstellung des Stumpfes.Diese Position wird von den Patienten oft gemieden, da siebefürchten während der Gipsabnahme zu kollabieren.

• Die zweite Technik wird bei älteren, gebrechlichen oderdoppelamputierten Personen angewendet.Der Patient befindet sich in liegender, auf die gesundeSeite gedrehter Position.Vorteil dieser Position ist, dass die Beckenabsenkungund die FlektionsAbduktions Aussen-rotationsstellungdes Stumpfes vermi den werden kann. Ebenfalls fühlensich die Patienten in dieser Position sicher undentspannt.Nachteil der liegenden Position ist, dass sich dieWeichteile nach medial verschieben und wir eine que-rovale Form erhalten.Das in liegender Position stark hervorstehende, knö-cherne Trochantermassiv ist Ursprung von den ofter-sichtlichen und starken Inkongruenzen zwischen Schaftund Stumpf.

Um den Stumpf exakt zu messen, werden bei beidenTechniken grafische Anhaltspunkte mit Fettstift auf derHautoberfläche aufgezeichnet.Markiert werden Trochanter major, EIAS und das distaleFemurende.Durch den zirkulären Zug der Gipsbinden verschieben sichdie Markierungen.Die Basis der anschliessend exakt anzubringendenModellierungen wird zerstört und die Schaftform entstehtauf einem Fundament der Ungewissheit. Im Wissen, dassForm und Sitz des Schaftes das Gelingen derProthesenversorgung bilden, ist dies eine schlechteAusgangslage.

Dans les deux cas, il est nécessaire de remplir une fiche demesure sur laquelle sont inscrites les circonférencesphysiologiques, les longueurs, l’angle d’abduction, l’angledu fémur-pelvis, l’angle de l’ischion, la largueur médio-laté-rale osseuse et la largueur médio-latérale musculaire.

Pour la prise d’empreinte plâtrée deux techniques, la pre-mière employée avec des personnes ayant suffisammentde force musculaire pour se tenir en station verticale al’avantage de positionner les chairs dans une forme d’em-blée ovoïde. L’inconvénient de cette technique est la bas-cule du bassin du côté du membre amputé, le moignon àtendance à se mettre en abduction et en flexion dorsale. D’autre part, lors de ces opérations, le patient aura ten-dance à se fatiguer et à être angoissé.

La deuxième technique est utilisée lorsqu’on a des per-sonnes âgées avec un faible tonus musculaire. Elle estréalisée le patient couché sur le côté contre-latéral de l’am-putation. Les désavantages de cette technique sont ledéplacement des tissus souples du côté médian, le tro-chanter devient trop proéminant et la forme obtenue estquadrangulaire.

Pour les deux procédés, la préparation du moignonnécessite l’inscription, sur le moignon des repaires osseux,des mesures telles que le traçage du grand trochanter, del’épine ilio-antéreure et de la partie distale du fémur. Toutesces mesures seront déformées lorsque nous appliqueronssur le moignon les bandes plâtrées élastiques et les repai-res ne seront pas exactement là où on souhaiterait lesavoir.

Pour effectuer la prise d’empreinte plâtrée, quatre mainsexpérimentées seront nécessaires, deux techniciens ortho-pédistes travaillant en parfaite harmonie et maîtrisant laprise d’empreinte obtiendront un résultat en adéquationavec leurs espérances.

Les deux professionnels veilleront à respecter l’angle dufémur-bassin, l’angle d’abduction, l’angle fémur-pelvien,l’angle de l’ischion, leurs opérations doivent être parfaite-ment coordonnées et subordonnées à la rapidité de polyméri-sation du plâtre. Une fois ces différentes opérations effectuées,le négatif est enlevé, il faut contrôler à l’intérieur de celui-ci lesmesures telles que la distance entre la tabelle ischio-pubienneet le grand trochanter, ceci dans la mesure osseuse de mêmeque dans la mesure de la masse musculaire.

Dans la logique, si ces deux mesures ne sont pas exactesil faudrait recommencer le négatif plâtré ou effectuer desmodifications avec du plastiligne pour obtenir les distancessouhaitées.

On constate lors de cette opération que les repaires tracésprécédemment sur le moignon auront légèrement bougé, ilva falloir les positionner avec exactitude avant de couler lepositif plâtré.

Le négatif coulé, il faut retracer sur celui-ci les points derepaires, les contrôler avec la fiche de mesures, effectuerles modifications en fonction d’une diminution du plâtre.

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Das Erstellen eines Gipsnegativs erfordert Geschick undein genaues Handling von zwei Paar Händen.Nur eine eingeübte harmonische Zusammenarbeit der bei-den Techniker erlaubt eine genaue Negativerstellung, wel-che die anatomischen Gegebenheiten respektiert und derVorstellung der Techniker entspricht.Nur die kurze Abbindezeit (Polymerisation) der Gipsbindensteht den beiden Technikern zur Verfügung, um den Becken-Femurwinkel, den Ramuswinkel, den Adduktionswinkel sowiedas skelettäre M-L-Mass abzuformen.Deshalb müssen die Arbeitschritte nicht nur beherrscht,sondern auch bestens koordiniert sein.Nach der Polymerisation wird der Gips entfernt und dieMasse werden am Modell kontrolliert.Das skelettetäre, wie auch die andern oben genanntenMasse sollten korrekt sein, ansonsten muss ein neuesNegativ erstellt werden.Es besteht die Alternative, das Gipsnegativ vor demAusgiessen mit Plastilin oder Gips zu korrigieren.Wir sind jedoch der Meinung, dass das Negativ dengemessenen Massen entsprechen soll.Kleine Abweichungen werden akzeptiert.

Beim Betrachten der Innenseite des Negativs stellen wirfest, dass eine genaue Übertragung der Markierungs-punkte kaum möglich ist.Die markierten Zonen entsprechen nicht den anatomischenGegebenheiten.Die Marker müssen erneut korrekt angezeichnet werden.

Diese Arbeit wiederholt sich um eine weiteres, da die Über-tragung der Marker vom Negativ auf das Positiv oft nichtgut gelingt. Weitere Linien müssen angezeichnet werden, um dieUmfangsmasse auf den richtigen Höhen zu repräsentieren,(z.B alle 50mm oder 30mm unterhalb des Trochanters).Die nun auf dem Gipspositiv gemessenen Masse werdenmit denen auf dem Stumpf gemessenen verglichen. DieZielmasse werden daraus errechnet.Um zu diesen Zielmassen zu gelangen muss Volumen,sprich Gips entfernt werden.

Celles-ci sont à l’appréciation du technicien orthopédistequi les effectuera en fonction de son expérience. Les tra-çages qu’il aura effectués sur le positif vont disparaître lorsdes opérations d’abrasion du positif et tomberont dans lesdéchets.

Le technicien ne pourra plus jamais revenir aux mesuresinitiales. On peut donc dire que pour réaliser une bonneemboîture, avec la technique du plâtre, il faut de l’expé-rience, du savoir-faire et de la chance. Cette technique estune méthode empirique.

La technique par C.F.A.O.Nous prenons les mesures sur une fiche et notons lesmêmes indications que pour la technique plâtrée. Cesmesures seront rentrées dans un programme informatiqueréalisé spécialement à cet effet. Dans ce programme existent différentes bibliothèques deformes en fonction des désirs de l’utilisateur qui aura préa-lablement programmé les formes qu’il souhaite. L’avantagede la C.F.A.O. est de reproduire d’après des repairesosseux le modèle souhaité individuellement par le techni-cien orthopédiste. Celles-ci sont personnalisées pourchaque technicien orthopédiste et automatiquement repro-duites en fonction des mesures du patient.

Les mesures sont donc inscrites dans le programme, lechoix de l’emboîture est défini, le sexe (Image N° 1 + 2) dela personne est choisi et on voit automatiquement apparaî-tre un modèle extérieur que nous pourrons aussi visualiseravec la forme intérieure de l’emboîture.

Les mesures telles que circonférences, largeurs, profon-deurs, hauteurs sont automatiquement inscrites sur l’é-cran. Les modifications que l’on peut apporter sur le posi-tif virtuel sont les mêmes que nous effectuons avec uneempreinte plâtrée.

Nous pouvons soustraire du matériel ou en rajouter à la diffé-rence par rapport aux modifications sur un plâtre ces opéra-tions s’effectuent de manière scientifique avec des résultatsquantifiables et la possibilité de revenir à la forme initiale.

L’angle d’adduction-abduction peut se modifier ainsi que l’an-gle fémur-pelvien et ceci sans effectuer de gypsotomie. Les cir-conférences peuvent être diminuées ou augmentées demanières uniformes ou sélectives.

N° 1 Anneau d’assise féminin

Nr. 1 Schafteintrittsebene weiblich

N° 2 Anneau d’assise masculin

Nr. 2 Schafteintrittsebene männlich

N° 3 Mesures du départ avec les mesuresfinales, calculées dégressivement

Nr. 3 Ist-und Zielmasse mit degressiverReduzierung

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Da es den meisten Technikern nicht gelingt, in einemModellierungsschritt die Zielmasse zu erreichen, müssendie durch Raspeln entfernten grafischen Anhalspunkte,sprich Marker, immer erneut in mühsamer Arbeit ange-zeichnet werden.

Mit den ersten Modellierungen verliert der Techniker dieMöglichkeit zur initialen Form zurück zu gelangen.Wir behaupten, dass mit der traditionellen Gipstechnik nurein optimaler Prothesenschaft zu Stande kommt, wenn derTechniker über ein grosses Wissens-und Erfahrungspotentialverfügt.Dazu kommt eine gute Portion an Glück.Es handelt sich also um eine empirische Methode, basiertauf individuellen Erfahrungswerten.

Die CAD-CAM Technik:Die gemessenen und auf einem Datenblatt festgehaltenenMasse, es handelt sich um dieselben der Gipstechnik, wer-den in einer dafür speziell erstellten Software eingegeben.

In diesem Programm existieren Bibliotheken, in welchenman die verschiedensten Schaftformen wie z.B. queroval,längsoval, ischial containement, soft aber auch zwischenweiblichen und männlichen Formen auswählen kann.

Der Anwender hat auch die Möglichkeit, seine persönlichenFormen in diesen Bibliotheken zu hinterlegen.Firmen mit mehreren in der Prothetik tätigen Technikernprofitieren, da von allen die gleiche Form angewendet wer-den kann.Ein einheitlicher und hoher Qualitätsstandard ist gegeben.Die Prothesenschäfte entsprechen nicht länger den mehroder weniger gut entwickelten Kapazitäten der jeweiligenTechniker.

Nach Eingabe der Masse und Bestimmung der jeweiligenBibliotheken kann der Techniker sein Modell auf demBildschirm visualisieren.Das virtuelle Modell entspricht genau den Konstruktions-vorgaben (quer- oder längsoval, weiblich oder männlich.Das Modell kann von aussen wie auch von innen visualisiertwerden.Der Einblick ins Innere ermöglicht ein exakteres und einfa-cheres Arbeiten.Auf dem Bildschirm sind die eingegebenen Ausgangs-masse mit blauer Schrift zu erkennen.Sobald Volumen- oder Stellungs-änderungen vorgenom-men werden, erscheinen auf dem Bildschirm neben denAusgangsmassen die Istmasse in roter Schrift.Die Art des virtuellen Modellierens entspricht zu hundertProzent der traditionellen Modelliertechnik, jedoch mitenormen VorteilenEin grosser Vorteil der Computertechnik ist, dass alleModellierungen vorerst simuliert, anschliessend akzeptiert, unddann geändert oder rückgängig gemacht werden können.Modellierungen werden uniform oder individuell angebracht.Ein Zugriff auf das Ausgangsmodell ist zu jeder Zeit möglich.Es besteht auch die Möglichkeit errechnete Zielmassedirekt im Programm einzugeben.

Ces opérations terminées, on n’a plus besoin de recontrô-ler toutes les circonférences et les hauteurs qui s’inscriventautomatiquement sur l’écran (Image N°3). L’emboîturepeut être positionnée sur une photo du moignon et alignéesur l’axe frontal et l’axe latéral de l’emboîture.

Le programme permet aussi d’aligner la forme réalisée parC.F.A.O. sur une radiographie et ainsi superposer les 2visions, l’emboîture et la forme anatomique (Image N°4) Lecontrôle de la distance entre la tabelle ischio-pubienne et legrand-trochanter se vérifie facilement. On tient aussi comp-te de la masse musculaire et de la masse osseuse.

On voit que cette technique apporte de grands avantagesà l’orthopédie. Elle enlève tous les inconvénients du plâtreen gardant tous ses avantages. Cette technique nouvelleva permettre à la technique orthopédique une grandeavancée.

Fabian Santschi, Orthopédiste diplôméGiglio Partenaire Orthopédie

N° 4 superposition

Nr. 4 superposition

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Das mühsame durch andauerndes Messen unterbrocheneWegraspeln von Gips entfällt.Im Gegensatz zum Gipsmodell bleiben die anatomischenAnhaltspunkte auf dem virtuellen Modell erhalten.Das virtuelle Modellieren ist quantifizierbar.Der Computer errechnet andauernd die die neuen Istmasse.Ebenfalls wird das Volumen des Modells errechnet.

Der Adduktionswinkel, wichtig für den Prothesenaufbau,sowie der Gesässmuskel vorspannende Becken-Femur-Winkel können durch einfaches Vorgehen geändert werden.Änderungen dieser Winkel mit der Gipstechnik benötigeneine komplizierte ungenaue «Gipsotomie».Eingeblendete digitale Bilder erleichtern die Arbeit mit demComputer um ein Weiteres.Einerseits erlauben uns Aufnahmen der topografischenStumpfverhältnisse, Grösse und Länge des Modells zubestimmen, andererseits können auch radiologische Bilderdes Beckens eingeblendet werden um den Sitz desBeckens (knöchernes M-L Mass) zu kontrollieren. DieseAufnahmen werden auf den richtigen Massstab errechnet,indem auf dem digitalen Bild und dem virtuellen Modellzwei identische Punkte aktiviert werden.

Adduktions- und Flexionswinkel bilden zusammen mit demebenfalls leicht errechneten Mittelpunkt der Schafteintritts-ebene, das Zentrum des anzubringenden Schaftadapters.Ein perfekter Prothesenaufbau kann einfach zu Standekommen.

Diese in der Orthopädietechnik neue, jedoch noch in denKinderschuhen steckende Technologie bringt eine enormeVielfalt an Verbesserungen und Vereinfachungen.Eine Technik welche die Nachteile der momentan existierendenProduktionsarten eliminiert und der Orthopädietechnik frischenWind und grosse Vorschritte bringen wird.

Fabian Santschi, dipl. OrthopädistGiglio Partenaire

Schnitt in der Sagittalebene

Schnitt in der Frontalebene

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16. IVO WELTKONGRESSUND 39. APO JAHRESTAGUNG

16E CONGRÈS MONDIAL IVOET 39E JOURNÉE ANNUELLE DE L’APO

3. und 4. November 20063 et 4 novembre 2006Congress Center, Messeplatz 21 - 4021 Basel

Programm

Hauptthema 1 Orthetik und Prothetik des Fusses

Hauptthema 2 Orthopädie und medizin rund um

den Fuss

Hauptthema 3 Orthopädie-Schuhtechnik im

heutigen Umfedll

Programme

Thème 1 Orthétique et prothétique du pied

Thème 2 Médecine orthopédique du pied

Thème 3 Orthopédie technique de la

chaussure dans le contexte

actuel

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40. APO-Jahrestagung9. und 10 November 2007

40es Journées annuelles de l’APOles 9 et 10 novembre 2007

Centre de congrès Montreux

Zum 40. jährigen Jubiläum, ausserordentlichenFach-Programm und Festlichkeiten.Halten Sie sich schon jetz diese Daten frei !

Pour ce 40e anniversaire, programme scientifiqueparticulier et festivités.Retenez déjà ces dates!

WIRBELSÄULEUND MESSMETHODEN

COLONNE VERTÉBRALEET MÉTHODES DE MESURE

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WANTED

Gesucht für das APO-Archiv dieProgramme der 2., 3. und 8. APO Jahrestagung.

Falls Sie im Besitze dieser Dokumente sind,bitten wir Sie sich mit dem

APO-Sekretariat in Verbindung zu setzen.

Recherchons, pour les archives de l’APO,les programmes des cours n° 2, 3 et 8.

Si vous possédez ces documents,merci de prendre contactavec le secrétariat APO.

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Und, was haben Sie heute gemacht?