Die französische Renaissance

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Die französische Renaissance 26.10.2011 a) Formen von Autorschaft b) Die „grands rhétoriqueurs“

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Die französische Renaissance. 26.10.2011 a) Formen von Autorschaft b) Die „ grands rhétoriqueurs “. Clément Marot à ung grant nombre de freres qu’il a, tous enfans d’Apollo, Salut. - PowerPoint PPT Presentation

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Die französische Renaissance

26.10.2011a) Formen von Autorschaft

b) Die „grands rhétoriqueurs“

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Clément Marot à ung grant nombre de freres qu’il a, tous enfans d’Apollo, Salut.

• Je ne sçay (mes treschers Freres) qui m’a plus incité à mettre ces miennes petites jeunesses en lumiere: ou voz continuelles prieres, ou le desplaisir que j’ay eu d’en ouir cryer et publier par les rues une grande partie, toute incorrecte, mal imprimée, et plus au proffit du Libraire, qu’à l’honneur de l’Autheur. Certainement toutes les deux occasions y ont servy, mais plus celle de voz prieres. Puis donques vous etes cause de l’evidence de l’œuvre, je suis d’advis, s’il en vient blasme, que la moytié en tombe sur vous, et s’il en sort (d’aventure) honneur, ou louange, que vous ne moy n’y ayons rien, mais celluy à qui seul est deu honneur et louange. Ne vous chaille (mes Freres) si la courtoysie des lecteurs ne nous excuse, le Tiltre du livre nous excusera. Ce sont Oeuvres de jeunesse. Ce sont coups d’essay. Ce n’est (en effect) aultre chose, qu’un petit jardin que je vous ay cultivé de ce que j’ay peu recouvrer d’arbres, d’herbes, et fleurs de mon primtemps: là où (toutesfoys) vous ne verrez ung seul brin de Soucye. Lisez hardyment, vous y trouverez quelque delectation, et en certains endroictz quelque peu de fruict

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Marguerite de Navarre, Au lecteur

• Si vous lisez ceste œuvre toute entiere,Arrestez vous, sans plus, à la matiere,En excusant la rhythme et le langage,Voyant que c’est d’une femme l’ouvrage,Qui n’a en soy science, ne sçavoir,Fors d’un desir, que chacun puisse voirQue fait le don de DIEU le Createur,Quand il luy plaist justifier un cœur […]

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• […] Lecteurs de bonne conscience,Je vous requiers, prenez la patienceLire toute ceste œuvre qui n’est rien,Et n’en prenez seulement que le bien.Mais priez DIEU, plein de bonté naïve,Qu’en votre cœur il plante la Foy vive.

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Ronsard: Odes, Préface (1550)• L’imitation des nôtres m’est tant odieuse […] que

pour cette raison je me suis éloigné d’eux, prenant style à part, sens à part, œuvre à part, ne désirant avoir rien de commun avec une si monstrueuse erreur. […] Donc désirant m’approprier quelque louange […] et ne voyant en nos Poètes François, chose qui fût suffisante d’imiter, j’allai voir les étrangers, et me rendis familier d’Horace, contrefaisant sa naïve douceur […]. Et osai le premier des nôtres enrichir ma langue.

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(vorerst) drei Typen von Autorschaft

• am Beispiel von Clément Marot die zwar selbstbewusste, aber noch ironisch mit ihrer Verbundenheit zu einem Dichterkollektiv spielende Autorschaft

• am Beispiel von Marguerite de Navarre die aus Gründen der religiösen Intention ganz zurückgenommene, geradezu verleugnete Autorschaft

• am Beispiel von Ronsard die Behauptung einer vollkommenen Sonderstellung und die Selbstautorisierung durch den Anschluss an die Antike und den Bruch mit der nationalen, volkssprachlichen Tradition

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Einige „Grands rhétoriqueurs“• Georges Chastellain (zwischen 1440 und 1475

aktiv)• Octovien de Saint-Gelays (zwischen 1490 und

1505)• Jean Robertet (1460–1500)• Jean Molinet (1460–1505)• Jean Lemaire de Belges (1495–1515)• der aus Victor Hugos Notre-Dame de Paris

bekannte Pierre Gringore (1500–1535)• und Clément Marots Vater Jean (ca. 1500–1524)

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Jean Lemaire de Belges: La Concorde des deux langages (1511)

Tel êtes-vous, ô peuple reluisant,Peuple de Gaule aussi blanc comme lait,Gent tant courtoise, et tant propre et duisant;Français faictis, francs, forts, fermes au fait,Fins, frais, de fer, féroces, sans frayeur,Tels sont vos noms concordant à l’effet.Peuple hardi, de péril essayeur,Illustre sang, troyenne nation,Non épargnant son sang ni sa sueur.

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Reimschema (terza rima)

• a-b-a-b-c-b-c-d-c[-d-e-d-e-f-e-f usw.]

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Octovien de Saint-Gelays, Übersetzung von Ovids Heroides (zuerst 1500): Prologue

[…] vn iour, […] ie trouuay parmy le nombre des autres volumes <sc. seiner Bibliothek> les epistres heroydes par le teste eloque<n>t & reno<m>mé poete Ouide, iadis co<m>pilees en forme latine doulce melliflue. Et pource que la matiere & son art me sembla telle q<ue> langue de detracteur ne peult ferir ne atteindre co<n>tre l’escu de sa value […]. Cela toute autre cause reiectee, me donna hardement & force de aguiser la poincte de ma plume à la pierre fine de son | 2v | sçavoir pour en tirer ce q<ue> pourroye. Et pour manifester à vous seigneur, en vulgaire stille ce que langue tant de bien dire coustumiere daigna nous laisser par escript en tresaornee & parfaicte eloquence.

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Octoviens Übers. des ersten Distichons

Haec tua Penelope lento tibi mittit, Ulixe –nil mihi rescribas tu tamen – ipse veni!Dies schickt deine Penelope dir, saumselger Ulixes.Doch schreib nichts mir zurück – komm vielmehr lieber gleich selbst!

[Übers. Bruno W. Häuptli]Pvisque tu es du retour paresseux,O Vlisses de cueur tresangoisseux,Penelopé ceste Epistre t’enuoye,Affin que tost tu te mette en voye,Ne rescriptz rien, mais pense de venir.Seule à toy suis, ayes en souuenir.

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Für nächste Woche im Marot-pdf lesen:

In Clément Marots Psalmenübersetzung das Widmungsgedicht an François I und die Übersetzung des ersten Psalms (und mit einer deutschen Fassung vergleichen)

Seiten 59–64 (81ff. des pdf)

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2.11.2011

1) Literatur der „Rhétoriqueurs“: Jean Lemaire de Belges: Épîtres de l‘Amant vert und Jean Marot

2) Clément Marot

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Ovid: Heroides

Briefpartner u.a. (insgesamt 21 Briefe):Phaedra und Hippolytus,Hermione und Orestes,Dido und Aeneas,Medea und Jason,Sappho und Phaon.

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1. Brief des Amant vert. V.1-16S’il est ainsi, fille au hault Empereur,Fille à César, ce puissant conquereur,S’il est ainsi que autresfois par semblantAyes aymé ce povre corps tremblant,Qui de tes mains ne prendra plus substance,Las! seuffre ung peu ta haultesse et prestanceSes beaux yeulx clers (pour ung hault benefice)Prester lecture à ce derrain office.Derrain diz je, quant à moy qui t’escripz,Car, mettant fin à mes chantz et mes criz,Je delibere et sans faincte proposeA mes briefz jours mettre certaine pose.Car, et comment pourroit ung cueur si gros,En corpz si foible et si petit enclos,Passer le jour que de moy te depars,Sans se crever et pourfendre en deux pars?

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1. Brief, V. 61-70

• Tu es cruelle, ou au moins trop severe,Veu que ton oeil, qui en deuil persevere,N’ayme couleur, sy non noire et obscure,Et n’a de vert ne de gayeté cure.Or pleust aux dieux que mon corps assez beauFust transformé, pour ceste heure, en corbeau,Et mon colier vermeil et purpurinFust aussi brun que ung More ou Barbarin!Lors te plairoye, et ma triste laideurMe vauldroit mieulx que ma belle verdeur.

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• Seigneurs, se Dieu vous gardSoubz ce noir marbre, où vous gettez regart,Gist l’Amant Vert, de penséë loyalle,Lequel servit une dame royalle,Sans que jamais il lui fist quelque faulte.Natif estoit d’Ethïopie la haulte,Passa la mer tant fiere et tant diverseOù il souffrit mainte grande controverse,Habandonnant son pays et ses gens,Pour venir cy par exploitz diligentz;Laissa Egypte et le fleuve du Nil,Espris d’amours en ung cueur juvenil,Quand le renom de sa tresclere dameLui eut esmeu tout le couraige et l’ame;Si vint chercher ceste regïon froide,Où court la bise impetueuse et roide,Pour veoir sa face illustre, clere et belle,Qu’il perdit puis par Fortune rebelle,

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Et pour avoir l’acointance amoureuseDe son desir. Sa langue malheureuseLaboura tant à son futur dommaigeQu’elle oublia son langaige ramaigePour sçavoir faire ou sermon ou harengue,Tant en françois comme en langue flamengue,En castillan et en latin aussi,Dont à l’aprendre il souffrit maint soucy.Or estoit il ung parfaict truchemant,Et ne restoit fors sçavoir l’alemant,En quoy gisoit son esperance seure,Se grief rebout ne lui eust couru seure.Mais laissé fut en ung trop dur sejour,Dont il mourut de deuil ce propre jour,Et lui fut fait ce monument et tumbe,Dessus lequel pluye et rousséë tumbe;Si aura il (par faveur supernelle)Louenge et bruit en memoire eternelle.

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Acteon, in einen Hirsch verwandelt, wird von seinen eigenen Hunden zerrissen (hier Lukas Cranach d.Ä., Diana und Aktäon, 1. Drittel 16. Jh.)

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Der Selbstmord des Amant vertHa! dieux haultains, de bon cueur vous mercie,Car de mourir bien brief ne me soucie:J’ay ja trouvé, sans aler loing dix pas,Le seul moyen de mon hastif trespas.Je voy ung chien, je voy ung viel mastin,Qui ne mengea depuis hier au matin,A qui on peut nombrer toutes les costes,Tant est haÿ des bouchiers et des hostes.Il a grant fain, et ja ses dens aguisePour m’engloutir et menger à sa guise.Il me souhaitte et desire pour proye,Par quoy à luy je me donne et ottroye.Si seray dit un Actëon naïf,Qui par ses chiens fut estranglé tout vif.Attens ung peu, vilaine creature,Tu jouÿras d’une noble pasture.

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Schluss und GrabinschriftOr adieu doncq, royne de toutes femmes,La fleur des fleurs, le paragon des gemmes;Adieu, ma dame et ma maistresse chiere,Pour qui la Mort me vient monstrer sa chiere.Mais ne m’en chault, mais que saulve tu soyeEt que jamais n’ayes riens fors que joye.Fay moy graver sur ma lame marbrineCes quatre vers, au moins se j’en suis digne:L’Epitaphe de l’Amant VertSoubz ce tumbel, qui est ung dur conclave,Git l’Amant Vert et le tresnoble esclave,Dont le hault cueur, de vraye amour pure yvre,Ne peut souffrir perdre sa dame, et vivre.“ (371–380)

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Ende des 2. Briefs: Der Papagei grüßt seine Herrin (und Anne de Bretagne dazu) aus dem Paradies

Or vous doint Dieu toutes deux longz sejoursEn heur prospere, et en fin de voz joursMonter lassus au paradis celeste,Comme ou terrestre, icy, suy sans moleste!Icy prent fin le mien joyeux escripreDont on verra plusieurs gens assez rire.

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Selbsterniedrigung des reinen Hofdichters: Jean Marot, Prolog zu La Vraye Disant Advocate des Dames

Je, qui suis des petits le moindre, […] si peu estimable que, sans oser prendre la hardiesse d’imprimer mon nom en mes rudes, inconnus et mal proportionnés écrits […] ai incapax et non digne de ce faire, entrepris de, selon mon gros et rural métier, forger et marteler sur l’enclume de mon insuffisance.

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Jean Marot im Voyage de Venise

„Clerc ne suis, mais seulement ai l’art de rimoyer“

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Clément Marot (1496-1544)

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Clément Marot: Petite Epistre au Roy

En m’esbatant je faiz rondeaux en rimeEt en rimant, bien souvent je m’enrime:Bref, c’est pitié d’entre nous rimailleurs,Car vous trouvez assez de rime ailleurs.Et quant vous plaist, mieulx que moy, rimassez,Des biens avez, et de la rime assez.[…]

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Clément Marots „Modernität“[…] c’est un rare bonheur que d’ouvrir L’Adolescence clémentine, de cueillir au hasard tel rondeau tourné d’hier ou telle chanson fredonnée de la veille. Après cinq siècles, Marot est plus jeune que jamais. Son Adolescence, à la fois si lointaine et si proche, n’a pas fini de nous parler. […] Alors que la plupart des œuvres contemporaines de celle du Quercinois ont sombré dans l’oubli ou le galimatias – à preuve Rabelais devenu illisible pour des pans entiers de Pantagruel ou même Ronsard, pourtant postérieur et dont la lecture requiert au moins un dictionnaire de mythologie et un lexique d’hellénismes –, la poésie de Marot délivre sans détour une parole intacte.Frank Lestringant: Clément Marot de L’Adolescence à L’Enfer. Orléans: Paradigme 2006, S. 7.

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Clément Marot (1496-1544) über François Villon (1431- nach 1463), dessen Werke er 1533 herausgibt

[Je] ne fais doute qu’il n’eut emporté le chapeau de laurier devant tous les poètes de son temps, s’il eut été nourri en la cour des Rois et des Princes, là où les jugements s’amendent et les langages se polissent.

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Clément Marot und Publius Vergilius Maro(70 v.C.-19 v.C.)

Quant au surnom, aussi vrai qu’Évangile,Il tire à cil du poète Virgile,Jadis chéri de Mécènas à Rome:Maro s’appelle et Marot je me nomme,Marot je suis et Maro ne suis pas,Il n’en fut onc depuis le sien trépas.

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9.11.2011

1) Clément Marot2) Literatur in Lyon zwischen 1530

und 1550 (Teil 1)

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Marots „Épitre au Roy“ zur Widmung der Psalmenübersetzung von 1539, Anfang

Ja n’est besoing, Roy, qui n’as ton pareilMe soucier, ne demander conseilÀ qui je doibs dedier cest ouvrage.Car (oultre encor qu’en toy gist mon courage)Tant est cest œuvre et Royal et chrestienQue de soymesme il se dict estre tien,Qui as par droict de treschrestien le nom,Et qui es Roy, non de moindre renomQue cestuy là, qui meu du sainct Esprit,À le dicter et le chanter se prit. […]Car il fut Roy de prudence vestu,Et tu es Roy tout orné de vertu.Dieu le donna aux peuples Ebraicques,Dieu te debvoit (ce pensé je) aux Gallicques. […]

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Vergleich von François I mitKönig David

Que diray plus? vous estes les deux Roys,Qui au milieu des Martiaulx destroitsAvez acquis nom d’immortalité;Et qui, durant paix et tranquillité,L’avez acquis par science infuses,Daignant (touts deux) tant honnorer les MusesQue d’employer la mesme forte dextre,Sceptre portant et aux armes adextre,À faire escriptz qui si grande force ont,Qu’en rien subjectz à la mort ils ne sont.

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Domenichino (17. Jh.): König David spielt Harfe

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David und die Sänger der antiken Mythologie

Si Orpheus jadis l’eust entendue,La sienne il eust à quelque arbre pendue;Si Arion l’eust ouy resonner,Plus de la sienne il n’eust voulu sonner;Et si Phebus un coup l’eust escoutée,La sienne il eust en cent pieces boutée […]

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Franz I als Nachfolger König DavidsOr sont en l’air perduz les plaisans sonsDe ceste lyre, et non pas ses chansons,Dieu a voulu jusque icy qu’en son templePar ces beaulx vers on le serve et contemple;Bien est il vray, comme encores se voit,Que la rigueur du long temps les avoitRenduz obscurz et durs d’intelligence.Mais tout ainsi qu’avecques diligenceSont esclairciz, par bons espritz rusez,Les escripteaux des vieulx fragmentz usez,Ainsi, ô Roy, par les divins espritzQui ont soubz toy hebrieu langage appris,Nous sont jettez les Pseaumes en lumiere,Clairs, et au sens de la forme premiere.Dont, apres eulx, si peu que faire sçay,T’en ay traduict, par maniere d’essay,Trente, sans plus, en ton noble langage,Te suppliant les recevoir pour gageDu residu, qui ja t’est consacré,Si les veoir tous il te venoit à gré.

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Französische Ausgabe von Luthers deutscher Psalmenübersetzung (1531/32)

Préface. In : Livre des Psalmes. Alençon : Simon Dubois 1531 oder 1532Parquoy droictement pourrois tu appeller le Psaultier la Petite Bible, car en luy toutes choses plus amplement exposees en toute la Bible sont par merveilleuse et tresdelectable brevité serrez en ung tresbeau Manuel. […] Le Sainct Esperit, n’en doubte point, luymesme, comme ung pere pour ses petitz enfantz, a prescript ceste forme de prieres. […] Si donc tu ne povois lire toute la Bible, voicy par la seule leceon du Psaultier tu as non seulement le Summaire de pieté, mais aussi toutes choses souveraines et tresspirituelles.

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Dieu a voulu jusque icy qu’en son temple / Par ces beaulx vers on le serve et contemple

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Psalm 1 in Luthers ÜbersetzungErster Psalm : Der Weg des Frommen – der Weg des GottlosenWohl dem der nicht wandelt im Rat der Gottlosen noch tritt auf den Weg der Sünder noch sitzt, da die Spötter sitzen / sondern hat Lust zum Gesetz des HERRN und redet von seinem Gesetz Tag und Nacht ! / Der ist wie ein Baum, gepflanzt an den Wasserbächen, der seine Frucht bringt zu seiner Zeit, und seine Blätter verwelken nicht ; und was er macht, das gerät wohl. / Aber so sind die Gottlosen nicht, sondern wie Spreu, die der Wind verstreut. / Darum bleiben die Gottlosen nicht im Gericht noch die Sünder in der Gemeinde der Gerechten. / Denn der HERR kennt den Weg der Gerechten ; aber der Gottlosen Weg vergeht.

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Psalm 1 in Marots ÜbersetzungPsalme I: Beatus vir, qui non abiitQui au conseil des malings n’a esté,Qui n’est au trac des pecheurs arresté,Qui des mocqueurs au banc place n’a prise,Mais, nuict et jour, la Loy contemple et priseDe l’Eternel et en est desireux,Certainement cestuy là est heureux.Et si sera semblable à l’arbrisseauPlanté au long d’ung clair courant ruisseau,Et qui son fruict en sa saison apporte,Duquel aussi la fueille ne chet morte,Si qu’ung tel homme et tout ce qu’il feraTousjours heureux et prospere sera.

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Marots, Psalm 1, SchlussPas les pervers n’auront telles vertusAinçoys seont semblables aux festusEt à la pouldre au gré du vent chassée.Parquoy sera leur cause renverséeEn jugement; et touts ces repreouvésAu reng des bons ne seront point trouvés.Car l’Eternel les justes congnoist bienEt est soigneux et d’eulx et de leur bien;Pourtant auront felicité, qui dure.Et pour aultant qu’il n’a ne soing ne cureDes mal vivants, le chemin qu’ilz tiendront,Eulx et leurs faicts en ruyne viendront.

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Psalm 104, Anfang (Luthers Übersetzung)

• Lobe den HERRN, meine Seele! HERR, mein Gott, du bist sehr herrlich; du bist schön und prächtig geschmückt. 2 Licht ist dein Kleid, das du anhast; du breitest aus den Himmel wie einen Teppich; 3 Du wölbest es oben mit Wasser; du fährst auf den Wolken wie auf einem Wagen und gehst auf den Fittichen des Windes; 4 der du machst Winde zu deinen Engeln und zu deinen Dienern Feuerflammen; der du das Erdreich gegründet hast auf seinem Boden, daß es bleibt immer und ewiglich.

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Psaume 104 (Marots Fassung)• Le Psaume 104 — Sus, sus mon âme, il te faut dire bien

Sus,sus, mon âme, il te faut dire bienDe l'Eternel, Ô mon vray Dieu, combienTa grandeur est excellente & notoire.Tu es vestu de de splendeur & de gloire,Tu es vestu de splendeur proprement.Ne plus ne moins qui d'un accoustrementPour pavillon qui d'un tel Roy soit digne,Tu tens le ciel ainsi qu'une courtine.

Lambrissé d'eaux est ton palais vousté,En lieu de char sur la rue est porté:Et les forts vents, qui ârmi l'air soupirent,Ton chariot avec leurs ailes tirent.Des vents aussi diligens & legers,Fais tes hereaux, postes & messagers.Et foudre & feu, forts prompts à ton services,Sont les sergeants de ta haute justice.

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• Tu as assis la terre rondementPar contrepois, sur son vray fondement:Si qu'à jamais sera ferme en son estre,Sans se mouvoir n'à dextre, n'à senestre.Au paravant de profonde & grand'eauCouverte estoit ainsi que d'un manteau:Et les grand's eaux faisoyent toutes à l'heure,Dessus les morts leur arrest & demeure.

Mais aussi tost que les voulus tancerBien tost les fis partir & s'avancerEt à ta voix, qu'on oit tonner en terre,Toutes de peur s'enfuirent grand'erre.Montaignes lors vindrent à se dresserParallelement les vaux à s'abaisserEn se rendant droit à la propre placeQue tu leur a estably de ta grâce.

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Marot an die „Dames de France“ zur Einleitung der Psalmübersetzung

O vous, dames et damoyselles,Que Dieu feit pour estre son temple,Et faictes sous mauvais exempleRetentir et chambres et sallesDe chansons mondaines et salles,Je veulx icy vous presenterDequoy sans offense chanter.

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Marot an die „Dames de France“ über die erhoffte Verbreitung der Psalmen

O bien heureux qui veoir pourraFleurir le temps que l’on orraLe laboureur à sa charrue,Le charretier parmy la rue,Et l’artisan en sa boutique,Avec un pseaume ou cantiqueEn son labeur se soulager!Heureux qui orra le bergerEt la bergere au boys estans,Faire que rochers et estangsAprès eulx chantent la haulteurDu sainct nom de leur Créateur!

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Marot: À ma dame Jehanne Gaillarde de Lyon, Femme de granz savoir

D’avoir le pris en science et doctrineBien merita de Pisan la ChristineDurant ses jours: mais ta plume doréeD’elle seroit à présent adorée,S’elle vivoit par volunté divine.Car tout ainsi que le feu l’or affine,Le temps a faict nostre langue plus fine,De qui tu as l’eloquence asseuréeD’avoir le pris.Doncques, ma main, rends toy humble et benigne,En donnant lieu à la main femenine:N’escriptz plus rien en ryme mesurée,Fors que tu es une main bienheurée,D’avoir touché celle qui est tant digneD’avoir le pris.

Page 51: Die französische Renaissance

Responce au precedent Rondeau par ma ditie Jehanne Gaillarde

De m’acquiter je me trouve surpriseD’ung foible esprit, car à toy n’ay savoirCorrespondant: tu le peulx bien savoir,Veu qu’en cest art plus qu’autre l’on te prise.Si fusse autant eloquente et aprise,Comme tu dys, je feroys mon devoirDe m’acquiter.Si veulx prier la grace en toy comprise,Et les vertus, qui tant te font valoir,De prendre en gré l’affectueux vouloir,Dont ignorance a rompu l’entrepriseDe m’acquiter.

Page 52: Die französische Renaissance

Praeteritio

bedeutet, nach Heinrich Lausberg, die „Hinwendung zur Redesituation“ und sie „besteht in der ausdrücklichen Kundgabe der Absicht, die ausführliche Behandlung eines genannten Gegenstandes oder mehrerer genannter Gegenstände zu unterlassen“

Page 53: Die französische Renaissance

Nächste Woche noch kurz Louise Labé (Ausgabe als pdf auf meiner Instituts-Seite), dann Du Bellay und die Anfänge der Pléiade, Petrarca-Rezeption

Page 54: Die französische Renaissance

16.11.2011

„Ce climat lyonnois“: Maurice Scève, Pernette du Guillet, Louise Labé;Petrarca-Rezeption

Page 55: Die französische Renaissance

Das „gallische“ Lyon bei Lemaire de Belges

Là est le chef de la Gaule celtique,Refleurissant comme un autre IlionEt surcroissant en sa valeur antique.Peuple royal, portant cueur de lion,Y fait séjour, dont France est décorée.(Concorde, v. 136–140)

Page 56: Die französische Renaissance

Marots „Dixain“ auf Jehanne Gaillarde, Lyonnoise

Le Dixain de ma dame Jehanne Gaillarde, LyonnoiseC’est ung grant cas veoir le mont Pelyon,C’est grant merveille avoir veu la grant Troye:Mais qui ne voyt la ville de Lyon,Aucun soulas à ses yeulx il n’octroye;Non qu’en Lyon si grant plaisir je croye,Mais bien en une estant dedans sa garde.Car qui la voyt en esprit gaillarde,Plaisir y prend plus qu’à veoir Ilion;Et de ce monde ung des haultz cas regarde,Pource qu’elle est seule entre ung million.

Page 57: Die französische Renaissance

Maurice Scève: Délie. Objet de plus haulte vertu (zuerst 1544)

Huitain – 5 + E + 9 + E + 9 + E [… bis Dixain 446] + E + 3

Page 58: Die französische Renaissance

Scève, Petrarca und Lauras Grab

• Translatio studiorum• Adynata

Page 59: Die französische Renaissance

Scèves Dixain XVIII

• Plutôt seront Rhône et Saône déjoints,Que d’avec toi mon cœur se désassemble.Plutôt seront l’un et l’autre Monts jointsQu’avecque nous aucun discord s’assemble.Plutôt verrons et toi et moi ensembleLe Rhône aller contremont lentement,Saône monter très violentement,Que ce mien feu, tant soit peu, diminue,Ni que ma foi décroisse aucunementCar ferme amour sans eux est plus que nue.

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Délie > l’idée

Page 62: Die französische Renaissance

• Vittoria Colonna• Veronica Gambara• Jean de Tournes• Pernette du Guillet

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Page 64: Die französische Renaissance

Antoine du Moulin aux Dames Lyonnoises S<alut>

• les Cieux nous enviant tel heur la nous ravirent, ô Dames Lyonnoises, pour vous laisser achever ce, qu’elle avoit si heureusement commencé

• testifier a la posterité de la docilité & vivacité des bons espritz, qu’en tous artz ce Climat Lyonnois à tousiours produict en tous sexes

• […] elles <sc. die Werke Pernettes> pourront inciter quelcune de vous, ou d’ailleurs, & l’animer aux lettres, pour participer de ce grand & immortel los, que les Dames d’Italie se sont aujourd’huy acquis, & tellement, que par leurs divins escriptz elles ternissent le lustre de maintz hommes doctz

Page 65: Die französische Renaissance

• Rime della divina Vittoria Colonna Marchesa di Pescara (1539)

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A Madamoiselle Clemence de Bourges, Lionnoize

• Estant le tems venu, Madamoiselle, que les seueres loix des hommes n’empeschent plus les femmes de s’appliquer aux sciences et disciplines: il me semble que celles qui ont la commodité, doiuent employer cette honneste liberté que notre sexe a autrefois tant désiré, à icelles aprendre: et montrer aus hommes le tort qu’ils nous faisoient en nous priuant du bien et de l’honneur qui nous en pouuoit venir: Et si quelcune paruient en tel degré, que de pouuoir mettre ses concepcions par escrit, le faire songneusement et non dédaigner la gloire, et s’en parer plustot que de chaines, anneaus, et somptueux habits: lesquels ne pouuons vrayement estimer notres, que par usage. Mais l’honneur que la science nous procurera, sera entierement notre: et ne nous pourra estre oté, ne par finesse de larron, ne force d’ennemis, ne longueur du tems.

Page 67: Die französische Renaissance

Louise Labé, Anfang der 3. Elegie

Quand vous lirez, ô Dames Lionnoises,Ces miens escrits pleins d’amoureuses noises,Quand mes regrets, ennuis, despits et larmesM’orrez chanter en pitoyables carmes,Ne veuillez point condamner ma simplesse,Et ieune erreur de ma fole ieunesse,Si c’est erreur: mais qui dessous les Cieus,Se peut vanter de n’estre vicieus?

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Petrarca: Rime (1. Sonett)Voi ch’ascoltate in rime sparse il suonodi quei sospiri ond’io nudrivo ’l corein sul mio primo giovenile errore,quand’era in parte altr’uom da quel ch’i’ sono;

del vario stile in ch’io piango et ragiono,fra le vane speranze e ’l van dolore,ove sia chi per prova intenda amore,spero trovar pietà non che perdono.

• Ihr, die ihr in verstreuten Reimen den Klang hört / jener Seufzer, mit denen ich das Herz nährte / in meinem ersten jugendlichen Irren, / als ich zum Teil ein andrer Mensch war als ich jetzt bin;

• • von dem vielfältigen Stil in dem

ich weine und rede / zwischen eitler Hoffnung und eitlem Schmerz / wo jemand ist, der aus Erfahrung die Liebe versteht, erhoffe ich Mitleid, nicht nur Vergebung

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Louise Labé, Sonett XIXBaise m’encor, rebaise moy et baise:Donne m’en un de tes plus sauoureus;Donne m’en un de tes plus amoureus:Ie t’en rendray quatre plus chaus que braise.Las, te plains tu? ça que ce mal i’apaise,En te donnantdix autres doucereus.Ainsi meslans nos baisers tant heureusIouissons nous l’un de l’autre à notre aise.Lors double vie à chacun en suiura.Chacun en soy et son ami viura.Permets m’Amour penser quelque folie:Tousiours suis mal, viuant discrettement,Et ne me puis donner contentement,Si hors de moy ne fay quelque saillie.

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Hat Louise Labé überhaupt geschrieben?

www.siefar.org/debats/louise-labe.html

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Joachim du Bellay

Contre les Pétrarquistes (1553/1558)J’ai oublié l’art de pétrarquiser.Je veux d’amour franchement deviser,Sans vous flatter et sans me deguiser.Ceux qui font tant de plaintesN’ont pas le quart d’une vraie amitiéEt n’ont pas de peine la moitiéComme leurs yeux, pour faire pitiéJettent de larmes feintes.

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Nächste Woche

• Du Bellay: Les Regrets, Les Antiquités de Rome• Marguerite de Navarre: Heptaméron