EN COMPLÉMENT DU MAG 4 - Théâtre Vidy-Lausanne · THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE. AV. E.-H....

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THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE Presse et communication Sarah Turin / Roxane Cherubini T +41 (0)21 619 45 21/67 [email protected] [email protected] www.vidy.ch DOSSIER DE PRESSE EN COMPLÉMENT DU MAG 4 N o 4 SEPT. 2015 JAN. 2016 JOUER ET PENSER IN ITALIANO, AUF DEUTSCH EN FRANÇAIS, IN ENGLISH ALAIN PLATEL/FRANK VAN LAECKE SIMON MCBURNEY KARIM BEL KACEM MILO RAU MAGALI TOSATO PASCAL RAMBERT FORCED ENTERTAINMENT ANNE TERESA DE KEERSMAEKER YAN DUYVENDAK NICOLAS BOUCHAUD OLIVIA PEDROLI ROMEO CASTELLUCCI LA RIBOT NICOLAS STEMANN AUGUSTIN REBETEZ BERN IST ÜBERALL ALESSANDRO SCIARRONI PIPPO DELBONO DARIA DEFLORIAN/ANTONIO TAGLIARINI JEAN-FRANÇOIS PEYRET MARCO BERRETTINI ET CHEZ LES THÉÂTRES PARTENAIRES : GISÈLE VIENNE ANGÉLICA LIDDELL OMAR PORRAS KRZYSZTOF WARLIKOWSKI

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THÉÂTRE VIDY-LAUSANNEAV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5

CH-1007 LAUSANNEPresse et communication

Sarah Turin / Roxane CherubiniT +41 (0)21 619 45 21/67

[email protected]@vidy.ch

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DOSSIER DE PRESSEEN COMPLÉMENT DU MAG 4

No 4

SEPT. 2015JAN. 2016

JOUER ET PENSER

IN ITALIANO, AUF DEUTSCHEN FRANÇAIS, IN ENGLISH

ALAIN PLATEL/FRANK VAN LAECKESIMON MCBURNEYKARIM BEL KACEMMILO RAUMAGALI TOSATOPASCAL RAMBERTFORCED ENTERTAINMENTANNE TERESA DE KEERSMAEKERYAN DUYVENDAKNICOLAS BOUCHAUDOLIVIA PEDROLIROMEO CASTELLUCCI LA RIBOTNICOLAS STEMANNAUGUSTIN REBETEZBERN IST ÜBERALLALESSANDRO SCIARRONI PIPPO DELBONODARIA DEFLORIAN/ANTONIO TAGLIARINIJEAN-FRANÇOIS PEYRETMARCO BERRETTINI

ET CHEZ LES THÉÂTRES PARTENAIRES :GISÈLE VIENNEANGÉLICA LIDDELLOMAR PORRASKRZYSZTOF WARLIKOWSKI

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2PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

DOCUMENTATIONET IMAGES EN HAUTE RÉSOLUTION

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3PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

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4PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 19.05.15

LANCEMENT DE SAISON 15/16 PREMIÈRE PARTIE : SEPTEMBRE 2015 À JANVIER 2016

La deuxième saison de Vincent Baudriller s’inscrit dans la dynamique d’ouverture et de dialogue initiée l’an dernier : propositions de formes théâtrales et chorégraphiques d’aujourd’hui, de Suisse et d’Europe, mêlant des artistes majeurs de la scène contemporaine et des plus jeunes, les langues et les langages artistiques, ainsi que des collaborations avec de nombreux acteurs culturels de la région et l’ouverture à un large public.

La première partie, de septembre 2015 à janvier 2016, est composée de 27 spectacles, sur la cinquantaine que comptera la saison, présentés par 21 équipes artistiques. La moitié des spectacles n’existaient pas au moment où ils ont été choisis et un quart seront produits, répétés et créés à Vidy, fidèle à son identité de théâtre de création.

JOUER ET PENSER LE THÉÂTRE EN ITALIEN, EN ALLEMAND, EN FRANÇAIS OU EN ANGLAIS

En écho à l’actualité européenne et mondiale, la question du rapport à l’autre et au vivre ensemble traversera cette programmation, tant dans les sujets abordés que dans l’expérience de la représentation proposée au spectateur. Dans cet esprit, comme on ne joue pas et on ne pense pas en français comme en italien, en allemand ou en anglais, des artistes de ces quatre cultures se croiseront au fil des mois.

La saison s’ouvrira avec des grands noms de la scène européenne qui abordent explicitement le vivre ensemble : au Théâtre du Jorat, En avant, marche !, la pièce musicale et théâtrale du Flamand Alain Platel sur une fanfare envisagée comme communauté, The Encounter de l’acteur et metteur en scène anglais Simon McBurney – un voyage sonore d’après le récit de la vie en Amazonie du photographe Loren McIntyre dont nous avons utilisé une photographie pour l’affiche –, The Dark Ages du Suisse-allemand Milo Rau sur l’héritage des guerres en Europe vécues par des acteurs allemands, bosniaques et serbes, ou Clôture de l’amour et Répétition de l’auteur et metteur en scène français Pascal Rambert avec Audrey Bonnet, Stanislas Nordey, Denis Podalydès et Emmanuelle Béart.

Les langues et les cultures se mêleront, dont la culture italienne (Romeo Castellucci, Pippo Delbono, Daria Deflorian et Antonio Tagliarini, Alessandro Sciarroni), allemande (Milo Rau, Nicolas Stemann, Paul Celan adapté par Nicolas Bouchaud, et dans la seconde partie de la saison, Thomas Ostermeier, Thom Luz, Falk Richter et Stanislas Nordey, Heiner Goebbels), anglophone (Simon McBurney, Jean-François Peyret et l’acteur Jos Houben inspirés par la vie de Steve Jobs, la compagnie anglaise Forced Entertainment qui reviendra en deuxième partie de saison avec plusieurs spectacles ou Arthur Nauzyciel mettant en scène des acteurs américains).

FAIRE DIALOGUER LE THÉÂTRE AVEC LA DANSE ET LA MUSIQUE

Un des événements de la saison sera la présence à trois reprises d’une chorégraphe majeure, Anne Teresa De Keersmaeker. En travaillant avec des œuvres de compositeurs du XXe siècle, elle crée trois pièces qui font dialoguer comme rarement la danse et la musique : Arnold Schönberg pour Verklärte Nacht, Steve Reich pour Fase et Gérard Grisey pour Vortex Temporum. La chorégraphe La Ribot déploiera également son univers avec deux spectacles, un film et des œuvres vidéo.

Le lien avec la musique se prolongera à travers deux comédies musicales qui n’oublieront pas d’être politiques: Sound of Music de Yan Duyvendak créée avec l’auteur Christophe Fiat, le chorégraphe Olivier Dubois, le musicien Andrea Cera et interprétée par des danseurs de musicals et du Ballet Junior de Genève (une production de Vidy) et iFeel3 de Marco Berrettini.

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5PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

JEUNES ARTISTES ET JEUNES SPECTATEURS

Vidy accompagne de jeunes artistes créant en Suisse : Karim Bel Kacem, Magali Tosato, la musicienne et chanteuse Olivia Pedroli ainsi que le plasticien et photographe Augustin Rebetez qui signera son premier spectacle.

Le théâtre s’ouvre aussi aux enfants avec plusieurs propositions jeune public créées par des artistes qui présentent déjà d’autres spectacles à Vidy : Karim Bel Kacem, Magali Tosato, Forced Entertainment, Alessandro Sciarroni.

ACCUEILLIR ET ACCOMPAGNER L’EXPÉRIENCE DU SPECTATEUR

Pour accompagner les spectateurs et pour approfondir les grandes questions qui traversent la saison, seront notamment proposés des introductions aux spectacles, des rencontres avec les artistes, des débats d’actualité avec des invités du monde culturel ou scientifique ainsi que des initiations à l’histoire de la mise en scène et à la dramaturgie. Dès la rentrée, un nouveau site internet sera également un outil pour prolonger l’expérience des spectacles et mettre en résonnance les œuvres présentées.

Sur le plan pratique, de nouvelles mesures rendront encore plus accessible le théâtre comme les mobile tickets sur les smartphones ou, certains soirs, des navettes gratuites pour regagner Genève.

DES COLLABORATIONS ÉTENDUES

Cette incitation à la mobilité des spectateurs dans la région se retrouve dans les collaborations avec d’autres théâtres. La Bâtie-Festival de Genève intègre dans sa programmation les spectacles de Simon McBurney et d’Alain Platel, et les adhérents de Vidy bénéficient de tarifs préférentiels et de navettes pour les spectacles d’Angélica Liddell et Gisèle Vienne, invités à la Bâtie. De même, la Comédie de Genève propose aux adhérents de Vidy des places pour Les Français de Krzysztof Warlikowski et ses abonnés sont invités à découvrir la création de Falk Richter et Stanislas Nordey à Lausanne. Avec l’arrivée d’Omar Porras à la direction du Théâtre Kléber-Méleau, une nouvelle collaboration entre les deux théâtres est en train de s’inventer. Kléber-Méleau propose une nouvelle formule d’abonnement et ses billets continueront d’être vendus par Vidy aux guichets du théâtre et de la librairie Payot. De plus, les adhérents de Vidy bénéficieront de tarifs préférentiels pour La Visite de la vieille dame et les abonnés de Kléber-Méleau pour La Mouette de Thomas Ostermeier.

Enfin, après le succès de sa première édition, le festival Programme Commun initié avec l’Arsenic reviendra du 10 au 20 mars 2016.

Le Théâtre de Vidy se veut un lieu d’art et de débat pour les artistes et les spectateurs, à l’instar de son foyer avec sa librairie, ses expositions, son salon, son restaurant et son café ouverts dès midi. Et pour jouer avec nos trois langues à l’image de cette saison, le foyer s’appelle désormais La Kantina.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 19.05.15

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6PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

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7PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

ALAIN PLATEL/ P.8FRANK VAN LAECKEEn avant, marche !au Théâtre du Jorat

SIMON MCBURNEY P.10The Encounter

KARIM BEL KACEM P.12DEUX SPECTACLES

B.L.A.S.T.E.DGULLIVER

MILO RAU P.16The Dark Ages

PASCAL RAMBERT P.18DEUX SPECTACLES

Clôture de l’amourRépétitionUNE LECTURE

Avignon à vie

MAGALI TOSATO P.24Home-Made

FORCED P.26ENTERTAINMENTLa Possible Impossible Maison

ANNE TERESA P.28DE KEERSMAEKER DEUX SPECTACLES

Verklärte Nacht

Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich

YAN DUYVENDAK P.32ET CHRISTOPHE FIAT, OLIVIER DUBOIS, ANDREA CERASound of Music

OLIVIA PEDROLI P.34Uncertain clarity

NICOLAS BOUCHAUD P.36Le Méridien

ROMEO CASTELLUCCI P.38Sul concetto di voltonel figlio di Dio

LA RIBOT P.40DEUX SPECTACLES

CarnationMás distinguidas

El Triunfo deLa LibertadUN FILM Mariachi 17

NICOLAS STEMANN P.44Werther !

MATTHIEU JACCARD P.46DES CONFÉRENCES

Nie wieder Krieg !

BERN IST ÜBERALL P.47UNE LECTURE

AUGUSTIN REBETEZ P.48Rentrer au volcan

ALESSANDRO P.50SCIARRONI TROIS SPECTACLES

Untitled...Joseph Joseph_kids

PIPPO DELBONO P.54Vangelo

DARIA DEFLORIAN/ P.56ANTONIO TAGLIARINI DEUX SPECTACLES

Ce ne andiamo...Reality

MARCO BERRETTINI P.58iFeel3

JEAN-FRANÇOIS PEYRET P.60Citizen Jobs

SPECTACLES CHEZ LESTHÉÂTRES PARTENAIRES P.62

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8PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Mise en scène :Frank Van LaeckeAlain PlatelComposition et direction musicale :Steven PrengelsDramaturgie : Koen Haagdorens Interprétation paysage sonore :KMV De Leiezonen

Avec :Wim OpbrouckChris ThysGriet DebackerHendrik LebonGregory Van Seghbroeck (tuba basse)

Jan D’Haene (trompette)

Jonas Van Hoeydonck (trompette)

Lies Vandeburie (bugle)

Niels Van Heertum (euphonium)Simon Hueting (cor)

Witse Lemmens (percussions)

Et une fanfare locale

Production :NTGentLes ballets C de la B en collaboration avec VLAMO et le Théâtre de VidyDiffusion :Frans Brood Productions Coproduction :La Rose des Vents, Villeneuve D’AscqTorinoDanzaThéâtre national de Chaillot, ParisLes Théâtres de la Ville de LuxembourgFestspielhaus St. PöltenLudwigsburger SchlossfestspieleFestival Printemps des Comédiens, MontpellierGREC-Festival de BarceloneThéâtre national croate, ZagrebLe Maillon, Théâtre de Strasbourg, scène européenneKVS, BruxellesBrisbane Festival Avec le soutien de :Ville de GandProvince de la Flandre-OrientaleAutorités flamandes

Représentations en collaboration avec le Théâtre du Jorat

Création le 22 avril 2015 au NTGent

Pour l’ouverture de sa saison 15/16, le Théâtre de Vidy s’associe au Théâtre du Jorat pour accueillir la toute nouvelle création des metteurs en scènes et chorégraphes Alain Platel et Franck Van Laecke. La Bâtie-Festival de Genève et La Dampfzentrale de Berne proposent la représentation du dimanche 6 septembre à leurs spectateurs.

4.9 – 6.9Théâtre du Jorat, Mézières (VD)

FRANK VAN LAECKE / ALAIN PLATEL NTGENT/LES BALLETS C DE LA B En avant, marche !

Durée estimée : 1h30

Théâtre/Musique

Tarifs XL, M, S (selon gradins)

HORAIRESVen. 4.09 20h00

Sam. 5.09 20h00

Dim. 6.09 16h00

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9PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.6) :

PRÉSENTATION DE EN AVANT, MARCHE ! ET PORTRAITS D’ALAIN PLATEL ET FRANCK VAN LAECKE

NOTE D’INTENTION DU DRAMATURGE KOEN HAAGDORENS, 2015 (EXTRAITS)

L’esprit communautaire : c’est autour de cette notion centrale que Frank Van Laecke, Steven Prengels et Alain Platel reviennent sur la fascination première qui les a poussés à monter un spectacle sur une fanfare. Cette fascination, ils la doivent notamment à l’univers de leur enfance, qu’ils ont retrouvée dans la publication En avant, marche !, réalisée par le photographe Stephan Vanfleteren en collaboration avec le Musée de la vie populaire (Huis van Alijn) de Gand. Qui connaît l’œuvre singulière et parfois disparate de Frank Van Laecke et Alain Platel sait que ces deux metteurs en scène sont très sensibles à la puissance, mais aussi à la fragilité, de tout sentiment de collectivité et au rôle que la musique peut y jouer. Étant donné cette sensibilité partagée, la vie associative de la fanfare leur offrait un point de départ presque évident, d’autant que le chef d’orchestre Steven Prengels, avec qui ils avaient réalisé le magnifique Gardenia en 2010, connaît comme sa poche ce petit monde et son répertoire. Mais l’univers de la fanfare suscite aussi d’autres associations. Querelles de village, affaires, conflits de génération, ambitions et frustrations – autant de petites histoires et d’anecdotes dont on pourrait sans doute remplir une saison théâtrale toute entière. Frank Van Laecke, Alain Platel et Steven Prengels ont fait émerger le cœur de leur propos de l’épaisseur de ces histoires.

« La morte è passata – la mort est passée ». Par cette phrase, empruntée à L’uomo dal fiore in bocca (La fleur à la bouche), une pièce en un acte de Luigi Pirandello, les metteurs en scène portent à son paroxysme l’esprit communautaire généralement associé aux fanfares. Dans ce texte de 1922, Pirandello met en scène un homme qui se meurt d’un cancer de la bouche et qui, à cause de cela, repousse l’amour de sa vie. Un monologue enragé d’un homme condamné à mourir, qui semble, à chaque mot qu’il prononce, vouloir en découdre avec la tumeur qui lui dévore la bouche. Frank Van Laecke et Alain Platel ont intégré l’homme à la fleur à la bouche de Pirandello dans En avant, marche ! en la personne d’un joueur de trombone qui, en raison de sa maladie, doit se séparer de son instrument et, armé de deux cymbales, se retire à l’arrière de l’orchestre. Un homme qui fait partie d’un groupe, mais que sa maladie plonge dans la plus grande solitude qui soit, puisqu’elle le renvoie à sa propre finitude.

Ainsi, tout comme Gardenia, En avant, marche ! est l’histoire d’un adieu : d’un groupe, dans le premier cas ; d’un membre du groupe, dans le second. Cela suscite une expérience mélancolique, une ultime imagination : la représentation que l’on ose parfois se faire de ses propres funérailles. Une expérience narcissique, qui braque le projecteur sur la place vide que l’on laisse derrière soi. Si narcissique cette représentation soit-elle, elle exprime le désir d’être vu et porté par la communauté, ou plus précisément, le désir que notre rôle ou notre fonction au sein de cette communauté soit reconnu et honoré. Au fond, quelle est notre place ?

Les fanfares, les orchestres de cuivres et les harmonies sont un phénomène universel. Aussi les metteurs en scène d’En avant, marche ! ont-ils choisi de collaborer chaque fois, à l’étranger, avec une fanfare locale différente. Pendant le spectacle, les protagonistes s’expriment dans le sabir habituel des salles de répétition d’ensembles et d’orchestres. Une langue impure, abâtardie et, partant – c’est un lieu commun souvent appliqué à la musique –, sans frontières. Son idéal est d’être la langue de tous, pour tous.

Wim Opbrouck dans En avant, marche ! © Phile Deprez

Portrait tiré du livre En avant, marche ! qui a inspiré le spectacle © Stephan Vanfleteren

En avant, marche ! © Phile Deprez

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10PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Un projet de et avec :Simon McBurneyScénographie :Michael LevineSon :Gareth FryLumière :Paul Anderson

Production :CompliciteCoproduction :Théâtre de VidyEdinburgh International FestivalThe Barbican, LondresOnassis Cultural Centre, AthènesSchaubühne, BerlinWarwick Arts CentreAvec le soutien de :Sennheiser

Création le 8 août 2015 au Festival international d’Edimbourg

SIMON McBURNEY/COMPLICITE The Encounter (La Rencontre) d’après le livre Amazon Beaming de Petru Popescu

8.09 – 12.09Salle Charles Apothéloz

En anglais,

surtitré en français

Durée estimée : 2h

Théâtre

Tarif M

HORAIRESMar. 8.09 19h00

Mer. 9.09 20h00

Jeu. 10.09 19h00

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11PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.8) :

PRÉSENTATION DE THE ENCOUNTER ET PORTRAIT DE SIMON MCBURNEY

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 10.09Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la

représentation

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Mer. 9.09

Une heure avant le début

du spectacle

AVANT/APRÈSDÉBAT AVEC UN INVITÉFace à l’autre, face à soi

Sam. 12.09La Passerelle

A 15h, puis à l’issue de la

représentation

Avant la représentation, débat

avec un invité animé par Eric

Vautrin, dramaturge du

Théâtre de Vidy ; à l‘issue,

discussion avec eux autour

des enjeux soulevés par

l‘œuvre et ses échos dans

notre société.

Simon McBurney dans un work in progress à la Schaubühne de Berlin (avril 2015) © Gianmarco Bresadola, 2015

Photographie prise par Loren McIntyre dont le séjour en Amazonie a inspiré le spectacle The Encounter de Simon McBurney© Loren McIntyre

Simon McBurney dans un work in progress à la Schaubühne de Berlin (avril 2015) © Gianmarco Bresadola, 2015

Simon McBurney dans un work in progress à la Schaubühne de Berlin (avril 2015) © Gianmarco Bresadola, 2015

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12PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

KARIM BEL KACEM Deux pièces de chambre

10.09 – 26.09Salle René Gonzalez

Mise en scène :Karim Bel KacemRéalisation : Adrien KuenzyDramaturgie : Olivia BarronCollaboration artistique :Maud BlandelSon :Orane DuclosLumière :Diane GuérinScénographie :Hélène Jourdan

Avec : Julien AlembikBénédicte ChoisnetJean-Charles Dumay

Production :Le ThaumatropeCoproduction :Théâtre Nanterre-Amandiers, centre dramatique nationalThéâtre du Pommier, Centre culturel neuchâtelois, NeuchâtelLe petit théâtre, LausanneTheater ChurAvec la participation de : Jeune théâtre national, ParisAvec le soutien de :Ville de NeuchâtelCanton de NeuchâtelLoterie RomandePro Helvetia – Fondation suisse pour la cultureBanque Cantonale NeuchâteloisePour-cent culturel MigrosFondation Nestlé pour l’Art

Anéantis est publié aux Editions de l’Arche

Création le 7 décembre 2013

au Théâtre du Pommier,

Centre culturel neuchâtelois

Reprise du 2 au 19 avril 2015

au Théâtre Nanterre-Amandiers

Pièce de chambre n°1

B.L.A.S.T.E.Dd’après Anéantis de Sarah Kane

Dès 16 ans

Durée : 1h30

Théâtre

Tarif M

HORAIRESJeu. 10.09 19h30

Ven. 11.09 21h00

Sam. 12.09 20h00

Dim. 13.09 20h00

Mar. 15.09 19h30

Mer. 16.09 19h30

Ven. 18.09 21h00

Sam. 19.09 18h00

Mar. 22.09 19h30

Mer. 23.09 19h30

Jeu. 24.09 19h30

Ven. 25.09 21h00

Sam. 26.09 20h00

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13PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

B.L.A.S.T.E.DMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.10) :

PRÉSENTATION DE B.L.A.S.T.E.D ET PORTRAIT DE KARIM BEL KACEM

NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE KARIM BEL KACEM, 2013

Dans une chambre d’hôtel, Ian, un journaliste paranoïaque, et Cate, une jeune fan de Liverpool, voient leur crise de couple confrontée à une crise d’une toute autre ampleur : une guerre qui éclate. Du drame bourgeois, la pièce glisse progressivement vers le mythe, redéfinissant sans cesse les rapports de force entre les protagonistes.C’est à partir de l’œuvre de la dramaturge anglaise Sarah Kane que nous questionnons le huis-clos. Infiniment cinématographique, cet espace est loin d’être étranger au théâtre. Cependant, il reste souvent associé à l’univers bourgeois et désuet des vaudevilles ou pièces de boulevard – de Scribe à Feydeau – se repliant sur lui-même dans une forme de frontalité univoque.

B.L.A.S.T.E.D cherche à en réinventer un usage plus singulier pour le théâtre contemporain, en radicalisant par exemple la place du spectateur. À l’image du cinéphile qui aime voir un film dans la salle obscure de cinéma tout en sachant qu’il n’est pas vu, le spectateur est invité à assister au spectacle par sa fenêtre. Si notre scénographie utilise un dispositif explicitement voyeuriste, c’est pour mieux le subvertir.Entre esthétique du peep-show et émission de télé-réalité, notre dispositif offre une véritable plongée sensorielle dans la pièce questionnant ainsi les limites du regard. Car c’est bien de cela dont il s’agit : de point-s de vue. Dans ce monde, ce n’est que par le regard et la présence de l’autre que les personnages existent, l’existence même de l’un est conditionnée par l’existence de l’autre. Et tous s’y dévoilent dans un dessin d’une précision bouleversante.

À travers ce dispositif immersif, B.L.A.S.T.E.D tente d’explorer un travail sonore bien spécifique : la dissociation entre ce qui est vu et entendu. Le spectacle est le premier volet d’une trilogie posant la question suivante : comment réinvestir – voire subvertir – un vocabulaire propre au 7e art afin de réinventer les modes de représentation des textes dramatiques à la scène ?

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Mer. 16.09Salle René Gonzalez

A l’issue de la

représentation

Dispositif scénique de B.L.A.S.T.E.D © David Houncheringer

Spectateurs assistant à B.L.A.S.T.E.D © David Houncheringer

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14PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Mise en scène :Karim Bel KacemRéalisation : Adrien KuenzyCollaboration artistique :Maud BlandelSon :Orane DuclosLumière :Diane GuérinScénographie :Hélène Jourdan

Avec :Julien AlembikFlore BabledBénédicte ChoisnetPierre Moure

Production :Le Thaumatrope Coproduction :Théâtre Nanterre-Amandiers, centre dramatique nationalThéâtre du Pommier, Centre culturel neuchâtelois, NeuchâtelLe petit théâtre, LausanneTheater ChurAvec la participation de : Jeune théâtre national, ParisAvec le soutien de :Ville de NeuchâtelCanton de NeuchâtelLoterie Romande Pro Helvetia – Fondation suisse pour la cultureBanque Cantonale NeuchâteloisePour-cent culturel MigrosFondation Nestlé pour l’Art

Création le 9 octobre 2014

au Théâtre du Pommier,

Centre culturel neuchâtelois

Reprise du 4 au 19 avril 2015

au Théâtre Nanterre-Amandiers

11.09 – 26.09Salle René Gonzalez

Jeune publicdès 7 ans

Pièce de chambre n°2

Gulliverd’après Les Voyages de Gulliverde Jonathan Swift

Jeune public, dès 7 ans

Durée : 1h

Théâtre

Tarif M

Tarifs spéciaux pour les

familles et séances scolaires

HORAIRES

Ven. 11.09 18h30

Sam. 12.09 14h00

17h00

Dim. 13.09 14h00

17h00

Mar. 15.09 10h00 S

14h15 S

Mer. 16.09 15h00

Jeu. 17.09 10h00 S

14h15 S

Ven. 18.09 14h15 S

18h30

Sam. 19.09 15h00

Mar. 22.09 10h00 S

14h15 S

Mer. 23.09 15h00

Jeu. 24.09 10h00 S

14h15

Ven. 25.09 18h30

Sam. 26.09 14h00

17h00

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15PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

GulliverMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.10) :

PRÉSENTATION DE GULLIVER ET PORTRAIT DE KARIM BEL KACEM

NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE KARIM BEL KACEM, 2014

À partir du roman de Jonathan Swift, nous proposons une écriture de plateau qui reprend les caractéristiques du dispositif de B.L.A.S.T.E.D : un dispositif d’observation. Le spectateur, mis en position de voyeur, regarde à travers une lucarne et écoute au moyen d’un casque. Observer sans être vu n’est-t-il pas avant tout un plaisir enfantin ? S’y ajoute un défi tout autre : celui de questionner la subjectivité du regard à partir des questions d’échelle en utilisant des procédés de spatialisation par écoute binaurale. Comment, à la manière du navigateur Lemuel Gulliver, appréhende-t-on une situation de guerre selon que l’on soit lilliputien parmi les géants ou géant chez les lilliputiens ?

Gulliver est une adaptation du « Voyage à Lilliput » qui est la première partie du roman de Jonathan Swift, Les Voyages de Gulliver. Ecrit en 1721, il raconte le premier des quatre voyages du navigateur, auteur et médecin Lemuel Gulliver, qui, suite à un naufrage, se retrouve sur une île inconnue, dont il va observer le système politique et les habitants. Ce voyage débute par la célèbre scène où Gulliver, ficelé par une armada de Lilliputiens, se retrouve cloué au sol. Après bien des aventures en terre lilliputienne, Gulliver est mêlé contre son gré à une guerre absurde divisant le peuple de Lilliput en deux fratries adverses : les Gros-boutiens et les Petits-boutiens. Tout cela à cause d’un roi qui a cru bon d’imposer le sens par lequel doit être cassé l’œuf à la coque !

La pièce commence le jour où Gulliver rentre chez lui et raconte son voyage : où est le mensonge, la folie, la démence ? Que produit un tel récit sur une structure familiale ? Puis très vite, du monde naturaliste, le spectateur se voit transporté, à la manière d’un flash-back cinématographique, en plein cœur de Lilliput : grâce à un système de poulie, le plafond devient terre lilliputienne peuplée d’une centaine de figurines rendues vivantes par leurs voix et déplacements.

En donnant corps aux « allégations » de Gulliver, le spectacle bascule sans cesse du huis clos au monde du rêve. C’est dans la confrontation entre ces deux mondes (le monde fini du huis clos et le monde infini du rêve) que se situera cette expérience artistique.

Mentir, n’est ce pas déjà un peu rêver et rêver n’est ce pas déjà un peu mentir ?

Jeunes spectateurs assistant à Gulliver © Le Thaumatrope

Jeunes spectateurs assistant à Gulliver © Le Thaumatrope

Aperçu du décor de Gulliver © Roberto Betti

Gulliver © Nanterre-Amandiers

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16PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

24.09 – 25.09Salle Charles Apothéloz

MILO RAU The Dark Ages

Conception, texte et mise en scène :Milo RauTexte et performance :

Sanja MitroviĆSudbin MusiĆVedrana SeksanValery TscheplanowaManfred ZapatkaDramaturgie : Stefan BläskeScénographie et costumes : Anton LukasTournage et réalisation vidéo : Marc StephanMusique : LaibachAssistanat à la mise en scène : Jakub GawlikAssistanat à la dramaturgie :Lucia KramerRose ReiterRecherche :Stefan BläskeMirjam KnappTraduction :

Marija KaraklajiĆ

Production et diffusion :Mascha Euchner-MartinezProduction :Residenztheater, MunichEn collaboration avec :Milo RauInternational Institute of Political Murder (IIPM)

Création le 11 avril 2015

au Residenztheater de Munich

En serbe, bosniaque et allemand,

surtitré en français

Durée : 2h

Théâtre

Tarif M

HORAIRES

Jeu. 24.09 19h00

Ven. 25.09 20h00

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17PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.15) :

PRÉSENTATION DE THE DARK AGES ET PORTRAIT DE MILO RAU

NOTE D’INTENTION DE MILO RAU

Que deviennent celles et ceux dont les croyances et les États s’effondrent ? Sur quelles fondations l’Europe est-elle bâtie ? De 1945 à 1995, de la chute du Troisième Reich au siège de Sarajevo,The Dark Ages, second volet de La Trilogie de l’Europe de Milo Rau, revient sur le sombre passé d’une Europe en pleine unification. Des comédiens de Bosnie, d’Allemagne, de Russie et de Serbie racontent leur histoire de déracinement et d’errance, de départ et d’arrivée, d’engagement et de désespoir. Dans le droit fil de The Civil Wars, premier volet tant acclamé, et sur la musique du groupe slovène culte Laibach, les gros plans biographiques de The Dark Ages dressent le portrait intime d’un continent en proie à maints déchirements – une psychanalyse politique de notre époque.

Sur scène : une estrade dans le style de la culture (national)-socialiste de la représentation. Elle tourne, révélant un intérieur. Cinq comédiens de Bosnie, Serbie, Allemagne et Russie sont assis et parlent tour à tour face caméra. Leurs visages sont projetés sur grand écran, leurs récits personnels se mêlent dans une symphonie musicale en cinq actes où les trajectoires de chacun entrent en résonance avec les questionnements et les événements de l’Histoire. Un fascinant dialogue s’engage entre ces parcours interrompus et les grands bouleversements du siècle des idéologies. Au centre : des histoires de fuite et de déracinement, de guerre et de nouveaux départs. The Civil Wars ouvrait la trilogie sur l’Europe occidentale ; avec The Dark Ages, 20 ans après le massacre de Srebrenica et 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est vers l’Est, et le récent passé de violence des Balkans, que Milo Rau se tourne maintenant.

Cinq individus, cinq regards singuliers : Vedrana Seksan, comédienne au Théâtre national de Bosnie-Herzégovine, raconte le siège de Sarajevo, la survie après avoir essuyé une pluie de grenades et la crise d’un interminable après-guerre. À Belgrade, sous les bombes de l’OTAN, Sanja Mitrovic passait ses nuits à danser – jusqu’au jour où elle quitta la Serbie pour poursuivre son travail de performeuse et de metteuse en scène aux Pays-Bas, où siège la Cour pénale internationale. Sudbin Music était adolescent en Bosnie quand il réchappa d’un massacre et d’un camp de concentration. Aujourd’hui, dans sa ville natale, il œuvre pour la défense des droits humains. Il n’y a pas si longtemps, il a pu identifier son père dans un charnier.

La musique est signée Laibach – un groupe culte en Slovénie dont le travail interroge depuis plusieurs dizaines d’années la relation entre idéologie et art, en empruntant au réalisme socialiste, à l’«art nazi» et à la culture populaire. Dans les Balkans, Laibach est un symbole pour deux générations : lors du concert qu’ils donnèrent à Belgrade en 1989, ils prédisaient à la Yougoslavie une fin dans le sang et l’opprobre ; en 1995, ils jouaient à Sarajevo le jour où fut signé, à Dayton, l’Accord de paix sur la Bosnie. Deux membres de la troupe étaient dans le public : Mitrovic, à Belgrade, et Seksan, à Sarajevo. Dans la tradition du Theatrum Mundi, et comme dans The Civil Wars, ces récits biographiques ainsi rassemblés interrogent les procédés et les représentations du pouvoir et de l’art, du spectacle et de la politique.

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Jeu. 24.09

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

The Dark Ages © Dashuber

Et aussi

PROJECTION DE FILMS DE MILO RAUA la Cinémathèque suisse

www.cinematheque.ch

The Dark Ages © Dashuber

The Dark Ages © Dashuber

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18PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

PASCAL RAMBERT Deux spectacles et une lecture

30.09 – 4.10Salle Charles Apothéloz

Texte et mise en scène : Pascal Rambert Scénographie : Daniel Jeanneteau Parure : La Bourrette Arrangement musical : Alexandre Meyer Jean FauqueLumière : Pascal RambertJean-François BesnardAssistanat à la mise en scène : Thomas Bouvet

Avec : Audrey Bonnet Stanislas Nordey

Production et diffusion :Pauline Roussille Production déléguée :T2G-Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaineCoproduction : Festival d’AvignonThéâtre du Nord, LilleAvec le soutien de : Conseil régional d’Ile-de-France Ville de GennevilliersCaisse des DépôtsGroupe Prisma PresseFondation d’entreprise La PosteFondation du Crédit Mutuel pour la Lecture Avec l’aimable autorisation de : Editions Barclay/Universalpour l’utilisation de la chanson «Happe» d’Alain Bashung

Création le 17 juillet 2011

au Festival d’Avignon

Clôture de l’amour

Durée : 2h

Théâtre

Tarif M

HORAIRES

Mer. 30.09 20h00

Jeu. 1.10 19h00

Ven. 2.10 20h00

Sam. 3.10 20h00

Dim. 4.10 15h00

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19PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Clôture de l’amourMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.16) :

PRÉSENTATION DE CLÔTURE DE L’AMOUR ET PORTRAIT DE PASCAL RAMBERT

NOTE D’INTENTION DE PASCAL RAMBERT (2010)

J’ai écrit Clôture de l’amour pour Stanislas Nordey et Audrey Bonnet. C’est Stanislas Nordey qui m’en a parlé en premier. Qui m’a dit : « J’aimerais un jour jouer dans tes pièces ». J’ai dit OK. J’ai dit j’ai une idée de séparation dure. Une séparation dure entre quelqu’un de ton âge et une jeune femme aussi de ton âge. J’ai dit je voudrais que ce soit Audrey Bonnet. Il a dit « J’aime beaucoup Audrey Bonnet ». Alors j’ai dit demandons à Audrey. Audrey a dit « oui ». J’écris pour Stanislas Nordey. J’écris pour sa manière de projeter les mots. Cette manière « articulée » de dire la langue française. Cette manière unique de faire du langage une respiration entière du corps. Le corps respire chez Stanislas Nordey. Chaque mot devient – de la première lettre à la dernière – un monde abouti et plein. Ce sont des couteaux. Des lames brillantes préparées. Enclenchées. Armées. Soigneusement rangées. Prêtes à être sorties en ordre. Des mots dans l’ordre : dans leur aspect premier, secondaire, tertiaire. En toute objectivité frontale et froide. Là, devant la bouche. Portés par la puissance nerveuse et sèche du corps. Le corps est sec. Précis. Méchant. La bouche est mobile, insatisfaite, aigre. Les yeux accompagnent une sorte de panique qu’on ne voit pas s’interrompre. Un étonnement. La main, puis les mains, prolongent l’idée. Les sortent du corps à la manière de phylactères rétifs, froids ou soudain incendiés. Le corps est le support. Il porte en son entier la diction. Il est diction à vrai dire. Rien n’est jamais satisfaisant dans l’élocution. Rien. On le voit bien : les mains, la bouche, les yeux, les jambes – ce ballet dur – cherchent, avancent, repartent, rentrent, sortent, re rentrent, re sortent (ne glissent jamais : jamais) vont devant, vont loin (sur le plateau là-bas), au sol – surtout au sol – en haut (majoritairement en haut mais plus à l’horizontal net du sol) tancent, exaspèrent, recommencent (ne battent pas en retraite : jamais) recommencent encore : ça y est le sens est là. Le sens est là. Devant. Devant nous. On a suivi le sens depuis l’intérieur du corps de Stanislas Nordey (il était dans la bouche, il était sur les mains, on l’avait vu dans les jambes, la poitrine) maintenant le sens est là depuis l’intérieur du corps jusque-là devant nous. Matériel. Pas rigolo. Brut. Comme ça tiens le sens il n’y a pas de problème il est là réel pas rigolo il est là tiens prends le sens. Cela est une masse. Du début à la fin. A fragmentation en plus. Pour causer de justes « dommages » à la tête.J’écris pour ça. Pour ça chez Stanislas.

J’écris pour Audrey Bonnet. Alors Audrey Bonnet (son personnage) qui est restée sans rien dire pendant une bonne demi-heure à écouter (tout ça au-dessus) les précisions de Stanislas Nordey (le personnage) qui lui explique avec les mains, la bouche, la poitrine pourquoi il la quitte (clôture de l’amour) alors Audrey Bonnet (son personnage) elle reprend sa salive et elle répond. J’écris pour Audrey. Alors là c’est pas pareil mais alors pas du tout pareil que chez Stanislas Nordey. J’écris pour Audrey. J’écris pour le corps d’Audrey. Pour cette courbe fine du haut en bas qui écoute. Audrey écoute. J’écris pour cette écoute puis pour ce corps courbe et fin qui s’est tu et puis parle. Alors quand ça parle ça parle droit dur et en tessiture medium-grave. Parfois ça grimpe des sortes de courbes inattendues dans le registre haut et puis ça oblique en piqué vers le bas hyper rapide. Et puis ça s’arrête. Et ça écoute à nouveau. Et c’est le silence. Le corps qui attend. Il respire. Il respire depuis le début ça c’est sûr. Mais il attend. Il sait comme personne le corps d’Audrey Bonnet le créer le silence. Dire eh alors ? D’avoir l’air soudain super actif dans l’immobilité totale. Presque débile. Façon idiot du village. Je suis là. J’emplis (par mon silence) ton espace. J’attends. Et je reprends. Les mots sont ronds. Plats. Les mots sont plats et épineux. Des fois totalement abandonnés devant elle parce que le doute est dans le sens. Le doute prend le sens. Le sens est remis en doute devant la bouche comme des poissons morts dont on regarde la fraîcheur dans l’œil. Tu es vivant sens ? C’est quoi ton verso ? Il est où ton recto ? Hello ??? Ca commence où il paraît ? Ca va à quel endroit ? Il y a ça dans le jeu d’Audrey Bonnet : une incrédulité. Un effarement. Une écoute qui écoute le brut, le direct, le matériel, le pas rigolo et qui dit : ah bon ? Ah bon ? Et ça recommence à la manière du combattant immobile Audrey Bonnet ça recommence ça rattrape les mots directs, bruts, matériels, métalliques, pas rigolos d’avant et ça les saisit et ça les regarde comme des poissons morts pour voir si la vie est encore dedans si l’amour (clôture de l’amour) est bien mort.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

1.10Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la

représentation

Stanislas Nordey et Audrey Bonnet dans Clôture de l’amour © DR

Stanislas Nordey et Audrey Bonnet dans Clôture de l’amour © Marc Domage

Stanislas Nordey et Audrey Bonnet dans Clôture de l’amour © DR

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20PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Texte et mise en scène : Pascal Rambert Scénographie : Daniel Jeanneteau Lumière : Yves Godin Musique : Alexandre Meyer Costumes : Raoul FernandezPascal Rambert Assistanat à la mise en scène : Thomas Bouvet

Avec :Emmanuelle Béart Audrey Bonnet Stanislas Nordey Denis Podalydès, sociétairede la Comédie-FrançaiseEt Claire Zeller

Production et diffusion :Pauline Roussille Production déléguée : T2G-Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaineCoproduction:Théâtre de VidyFestival d’Automne à ParisCélestins Théâtre de LyonTAP-Théâtre Auditorium de PoitiersThéâtre national de StrasbourgLa Comédie de Clermont-Ferrand, scène nationaleCDN Orléans/Loiret/CentreCNCDC de ChâteauvallonLe phénix scène nationale Valenciennes

Création le 12 décembre 2014

au T2G - Théâtre de Genevilliers

6.10 – 9.10Salle Charles Apothéloz

Répétition

Durée : 2h15

Théâtre

Tarif M

HORAIRES

Mar. 6.10 19h00

Mer. 7.10 20h00

Jeu. 8.10 19h00

Ven. 9.10 20h00

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21PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

RépétitionMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.16) :

PRÉSENTATION DE RÉPÉTITION ET PORTRAIT DE PASCAL RAMBERT

EXTRAITS DE L’INTERVIEW DE PASCAL RAMBERT PAR JOËLLE GAGYOT POUR LE FESTIVAL D’AUTOMNNE 2014

Cela fait quelque temps que je ne donne plus de noms de personnage aux voix que j’écris pour les acteurs. Mon travail consiste à écrire pour des voix et des corps plutôt que pour des personnages. Je pense que chaque personne est comme porteuse d’un chiffre. Ces chiffres, dans les lettres qui constituent les prénoms des acteurs, ont une certaine vibration qui fait que lorsque j’écris ces prénoms, je sais qui parle. Je les entends, je les vois. C’est concret. Ce sont des êtres humains, pas des personnages de papier ou de théâtre. Evidemment, ce qu’ils racontent dans Clôture de l’amour ou dans Répétition n’est pas leur vie privée. Mais ils possèdent en eux une forme de vibration qui me permet d’ouvrir des portes sur une parole qui va être la leur pour la pièce.

J’ai toujours fonctionné par assemblages de corps dans l’espace, de corporalités, de puissance de voix. J’écris avec certaines tessitures qui fonctionnent dans mon oreille de façon totalement subjective, dans une association sonore qui, en l’occurrence pour Clôture de l’amour, allait de Stan à Audrey. On avait deux énergies, l’une, lancée par Stan vers Audrey qui la rattrapait, l’entourait comme un énorme coup de feu et la renvoyait à son tour.Sur Répétition, ce sont des énergies directes qui se succèdent et s’encastrent les unes dans les autres. La première est celle d’Audrey qui démultiplie celle d’Emmanuelle qui, elle-même, pénètre celle de Denis, laquelle se termine à l’intérieur du corps de Stanislas.

Je défends une position de fluidité entre les choses et les êtres, même dans le conflit. Plus qu’une conviction, c’est une croyance existentielle dans ce flux génial qui est la vie. Je suis possédé par l’énergie de la vie. Je ne suis pas quelqu’un de triste ou de dépressif. Je suis quelqu’un d’optimiste et d’énergique. Je crois en cette vitalité et j’essaie de la magnifier à travers l’écriture et l’art lui-même. Parce que, pour moi, c’est la définition de l’art. L’art serait cette chose qui ne s’arrête jamais, cette force qui me fascine complètement et qu’aujourd’hui j’accepte comme un bien précieux pour ma propre vie mais aussi dans l’échange que je peux avoir depuis une vingtaine d’année avec les spectateurs qui viennent voir mon travail.

Je ne cherche pas à faire des pièces qui essaieraient de démontrer quelque chose politiquement. J’ai toujours refusé ce rapport au politique qui dit comment faire ou penser les choses. Mais on peut être dans un autre rapport qui est le constat réel d’un désert. Est-on dans un désert parce que quelque chose est en train de se finir et que nous devons réinventer quelque chose de neuf ? Sans doute. Est-ce quelque chose qui va se passer au niveau de l’Europe comme ça a été le cas pendant presque vingt siècles ? Quels seront les prochains endroits où de nouvelles pensées surgiront qui s’avèreront être le futur ? Toutes ces choses là sont belles à réfléchir. Je suis en train d’écrire une pièce à partir de ce qui a été à la fois l’idée de l’Europe et la chute des Balkans. Je réfléchis à ce que fut notre souhait de l’Europe, ce qu’elle est devenue aujourd’hui, pourquoi elle est décevante pour beaucoup et néanmoins nécessaire. J’ai envie de mettre ces questions là sur les plateaux de façon historique, politique, esthétique, verbalisée et corporelle. Je suis un écrivain qui écrit pour des corps et des tessitures. Avec ces moyens, je me débrouille pour réfléchir au monde dans lequel je vis et lui donner une forme.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 8.10Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la

représentation

AVANT/APRÈSFace à l’autre, face à soi

Mer. 7.10

A 19h, puis à l’issue de la

représentation

Avant la représentation, débat

avec un invité animé par Eric

Vautrin, dramaturge du

Théâtre de Vidy ; à l‘issue,

discussion avec eux autour

des enjeux soulevés par

l‘œuvre et ses échos dans

notre société.

Denis Podalydès, Stanislas Nordey, Audrey Bonnet, Emmanuelle Béart et Claire Zeller dans Répétition © Marc Domage

© Marc Domage

© Marc Domage

© Marc Domage

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22PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Production :T2G-Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national de création contemporaine

Texte issu d’une commande de France Culture,

enregistré en public et en direct le 14 juillet

2011 à Avignon

4.10Salle Charles Apothéloz

Avignon à viede Pascal RambertLecture par Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie-Française

HORAIRES

Dim. 4.10 17h30

Durée : 1h30

Lecture

Tarif S

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.16) :

PORTRAIT DE PASCAL RAMBERT

EXTRAITS DE LA FEUILLE DE SALLE DU PALAIS DES PAPES,FESTIVAL D’AVIGNON 2013

Avignon à vie, le titre sonne comme une déclaration d’amour et c’en est une. Celle que l’auteur et metteur en scène Pascal Rambert fait à Avignon et à son Festival. « J’ai écrit ce texte dans des trains, des aéroports, des gares, des avions. Quand enfin on peut se taire. […] Et rêvasser un peu. Rêver à ce que l’on aime. Ici Avignon et son festival. Je ne sais pas pourquoi j’ai voulu écrire une sorte de lettre d’amour à Avignon et son festival. Sans doute parce que se tiennent trois semaines durant dans ce lieu les conditions de beauté et de chagrin de la condition humaine, représentées. » C’est Denis Podalydès qui prêtera sa voix à cette lumineuse ode au théâtre.

Denis Podalydès lisant Avignon à vie© Christophe Raynaud de Lage

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23PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

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24PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

22.09 – 4.10La Passerelle

MAGALI TOSATO Home-Made Comédie surréaliste

Ecriture et mise en scène :Magali Tosato Coécriture et dramaturgie :Lydia DimitrowCollaboration artistique et réalisation vidéo : Fanny GuichardScénographie et costumes : Franziska KeuneConstruction du décor :Atelier Théâtre de Vidy

Avec :Baptiste CoustenobleTomas Gonzalez

Production et diffusion :Théâtre de VidyCompagnie mikro-kit

Répétitions et création à Vidy

Durée estimée : 1h30

Théâtre/Vidéo

Tarif M

HORAIRES

Mar. 22.09 20h00

Mer. 23.09 19h00

Jeu. 24.09 20h00

Ven. 25.09 19h30

Sam. 26.09 19h30

Mar. 29.09 19h30

Mer. 30.09 19h30

Jeu. 1.10 19h30

Ven. 2.10 19h30

Sam. 3.10 18h00

Dim 4.10 17h00

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25PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.18) :

PRÉSENTATION DE HOME-MADE ET PORTRAIT DE MAGALI TOSATO

NOTE D’INTENTION DE MAGALI TOSATO (2015)

Qu’y a-t-il de plus « fait maison » qu’un enfant ? // Maison-mère, foyer, milieu social. Un ensemble de règles et un point d’attache, d’origine, d’appartenance. Un espace accueillant, protecteur, étouffant peut-être. Comment s’en défaire pour devenir unique et autre ? Et pour pouvoir ensuite l’appeler Home, parce qu’on en est sorti ; parce qu’on y trouve ses semblables ; parce qu’on s’y sent « chez soi ». Endroit immatériel, qu’on porte en soi. Lieu rêvé, lieu désiré, lieu passé, associé à l’enfance, au souvenir, à l’inaccessible.

Home-Made s’inspire librement du roman autobiographique Mars de Fritz Zorn. Son protagoniste, un jeune milliardaire zurichois, remet radicalement en cause son éducation au moment où il se sait atteint d’une maladie incurable. Considérant avoir été éduqué à mort, il cherche dans ses souvenirs le tracé de sa vie, les petits pas et les grands tournants qui l’ont conduit jusqu’à ce point de rupture : un cancer généralisé qu’il perçoit comme la conséquence inéluctable d’une vie ratée. Cette plongée dans la mémoire le conduit à une critique aussi drôle qu’impitoyable de son éducation bourgeoise – faisant de lui une sorte de Dandy moderne.

Home-Made explore cette figure de Dandy qui, maîtrisant parfaitement les codes de son milieu, tantôt les revendique et tantôt les transgresse. Oscillant entre adhésion et contestation, il révèle les tensions qui marquent le rapport de l’individu à l’édifice familial et social sur lequel il se construit. Mêlant certains motifs de Mars à une écriture personnelle issue d’improvisations et de recherches documentaires, Home-Made s’intéresse à la fabrique de l’identité par le prisme de trajectoires individuelles, croisant personnages de fiction et matériau documentaire. La Compagnie mikro-kit cherche dans les gestes quotidiens et microscopiques les symptômes de phénomènes complexes: ce détour par l’infime permettant de dépasser la frontière entre l’intime, le privé et le collectif.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 24.09La Passerelle

A l’issue de la

représentation

Et aussi

MAGALI TOSATOHamlet dansles écoles

Printemps 2016

Avec ce spectacle, le

théâtre va à la rencontre

des élèves. Suite au

succès remporté en 2015,

«Hamlet dans les écoles»

sera à nouveau disponible

dans les salles de classe

romandes pour être joué

au printemps 2016.

Work in progress © Margot Fremcourt-Festival Passe-Portes, mai 2014

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26PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

6.10 – 15.10 Salle René Gonzalez

FORCED ENTERTAINMENT La Possible Impossible Maison

Conception et création :Forced EntertainmentEn collaboration avec Vlatka HorvatTexte :Forced EntertainmentTraduction en français :Aurélie CotillardMise en scène :Tim EtchellsImage :Vlatka HorvatTim EtchellsScénographie :Richard LowdonLumière :Nigel EdwardsCollaboration artistique version française :Terry O’ConnorPascale Petralia

Avec :Alain Borek Judith Goudal

Production version française :Forced EntertainmentThéâtre de VidyProduction version anglaise :Forced EntertainmentBarbican, LondresTheater An der Parkaue, Berlin

Création anglaise le 17 décembre 2014 au Barbican à Londres.

Recréation en français à Vidy en 2015.

Jeune publicdès 6 ans

Jeune public, dès 6 ans

Durée estimée : 1h10

Théâtre

Tarif M

Tarifs spéciaux pour les

familles et séances scolaires

HORAIRES

Mar. 6.10 14h15 S

18h30

Mer. 7.10 14h00

17h00

Jeu. 8.10 10h00 S

18h30

Sam. 10.10 14h00

17h00

Dim. 11.10 14h00

17h00

Lun. 12.10 15h30

18h30

Mar. 13.10 15h30

18h30

Mer. 14.10 15h30

18h30

Jeu. 15.10 15h30

18h30

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27PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.19) :

PORTRAIT DE FORCED ENTERTAINMENT

NOTE D’INTENTION DE FORCED ENTERTAINMENT, 2014

Dans la bibliothèque débordante de La Possible Impossible Maison, une petite fille griffonnée en marge de la page d’un livre d’algèbre nous attend pour nous conduire dans une aventure nocturne… Déambulant entre des couloirs labyrinthiques, une salle de bal déserte et un placard sous l‘escalier, nous rencontrons alors une équipe hétéroclite de personnages, un troupeau d‘oiseaux comiques et chahuteurs, une souris parlante, un pas-si-effrayant-fantôme et une troupe de soldats danseurs...

Combinant magie visuelle et effets sonores en direct, La Possible Impossible Maison est la première œuvre de Forced Entertainment créée pour le jeune public. Pour ce projet, ils collaborent avec l‘artiste visuelle Vlatka Horvat dont les collages artisanaux participent à évoquer la maison et les figures étonnantes qui nous y attendent…

La Possible Impossibe Maison © Hugo Glendinning

En 2e partie de saison

Forced Entertainment

présentera durant quatre

jours une sélection de ses

spectacles.

Juin 2016

La Possible Impossibe Maison© Hugo Glendinning

La Possible Impossible Maison© Tim Etchells

La Possible Impossibe Maison © Vlatka Horvat

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28PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

12.10 – 13.10Salle Charles Apothéloz

Chorégraphie :Anne Teresa De KeersmaekerMusique :Arnold SchönbergLumière :Luc SchaltinAnne Teresa De KeersmaekerDramaturgie musicale :Georges-Elie OctorsAlain Franco

Avec :Samantha van Wissen

Boštjan AntoničičNordine Benchorf

Production :Rosas, BruxellesCoproduction :RuhrtriënnaleLes Théâtres de la Villede Luxembourg

Création 1995.

Recréation le 16 août 2014

au Théâtre de La Monnaie à Munt.

Verklärte Nacht

Durée : 40 minutes

Danse/Musique

Tarif M

HORAIRES

Lun. 12.10 20h00

Mar. 13.10 19h00

Anne Teresa de Keersmeaker propose cette saison trois pièces chorégraphiques : Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich sur une musique de Steve Reich, Verklärte Nacht sur une musique d’Arnold Schönberg et Vortex Temporum, en deuxième partie de saison, sur une musique de Gérard Grisey.

ANNE TERESA DE KEERSMAEKER / ROSAS Trois spectacles

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29PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Verklärte NachtMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.20) :

PRÉSENTATION DE VERKLÄRTE NACHT ET PORTRAIT D’ANNE TERESA DE KEERSMAEKER

NOTE D’INTENTION DE LA COMPAGNIE ROSAS (2015)

Verklärte Nacht s’inspire de la musique pour cordes du romantisme tardif d’Arnold Schönberg, et d’un poème de Richard Dehmel rapportant l’histoire d’une femme qui, dans une forêt, par une nuit éclairée, avoue à l’homme qu’elle aime qu’elle porte l’enfant d’un autre homme. La tonalité tragique du poème résonne dans le son persistant des cordes, qui sont tantôt chargées d’une passion lourde, tantôt aussi subtiles qu’une voix timide, en empathie apparente avec le supplice du protagoniste.

La chorégraphie originale a été conçue comme une pièce d’ensemble en 1995, à l’occasion d’une soirée spéciale Arnold Schönberg à l’Opéra de Bruxelles De Munt / La Monnaie. Réécrite pour un duo, la pièce voit ses aspects narratif et musical ramenés au premier plan. Les crescendos et diminuendos expressifs nous orientent à travers les événements dramatiques, en écho au flux d’émotions sans cesse modulé. Une histoire d’amour romantique dépourvue de complexes, éclairée par la lumière blafarde d’une nuit transfigurée.

ROSAS, 2015

Verklärte Nacht © Anne Van Aerschot

INTRODUCTION AU SPECTACLE

Lun. 12.10

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

Verklärte Nacht © Anne Van Aerschot

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30PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Chorégraphie :Anne Teresa De KeersmaekerCréation en collaboration avec :Jennifer EverhardMichèle Anne De Mey Musique :Steve ReichLumière :Mark Schwentner Remon FromontCostumes :Martine AndréAnne Teresa De Keersmaeker

Avec :Anne Teresa De KeersmaekerTale Dolven

Production :1982 – Schaamte, Bruxelles Avila, Bruxelles 1993Rosas & De Munt, BruxellesLa Monnaie, BruxellesCoproduction : Early Works 2009Sadler’s Wells, LondresLes Théâtres de la Ville de Luxembourg

Création 1982 au Beursschouwburg

à Bruxelles.

9.12 – 10.12Salle Charles Apothéloz

Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich

Durée : 1h10

Danse/Musique

Tarif M

HORAIRES

Mer. 9.12 20h00

Jeu. 10.12 19h00

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31PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Fase, Four Movements to the Music of Steve ReichMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.20) :

PRÉSENTATION DE FASE ET PORTRAIT D’ANNE TERESA DE KEERSMAEKER

NOTE D’INTENTION DE LA COMPAGNIE ROSAS (2015)

Fase se compose de trois duos et d’un solo, chorégraphiés sur quatre compositions répétitives du musicien minimaliste états-unien Steve Reich : Piano Phase, Come Out, Violin Phase et Clapping Music. Reich y laisse les notes se décaler lentement dans le rythme, la mélodie, et entre les instruments. La chorégraphie suit le même principe de déphasage. Les mouvements purement abstraits sont exécutés avec une telle perfection qu’ils semblent presqu mécaniques, mais étrangement, ils parviennent quand même à nous toucher. Une expérience fascinante ! Fase est probablement la chorégraphie la plus souvent reprise d’Anne Teresa De Keersmaeker.

Fase © Herman Sorgeloos

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 10.12La Passerelle

A l’issue de la

représentation

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Mer. 9.12

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

En 2e partie de saison

Vidy accueille une troisième chorégraphie d’Anne Teresa De Keersmaeker. Avec l’Ensemble Ictus sur le plateau, Vortex Temporum lie la musique de Gérard Grisey à un contrepoint

pour sept danseurs.

Juin 2016

Fase © Herman Sorgeloos

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32PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

27.10. – 31.10.Salle Charles Apothéloz

YAN DUYVENDAK ET CHRISTOPHE FIAT, OLIVIER DUBOIS, ANDREA CERA Sound of Music

Conception et direction artistique : Yan DuyvendakTexte : Christophe FiatChorégraphie : Olivier DuboisMusique : Andrea CeraTraduction et adaptation : Martin StriegelScénographie : Sylvie KleiberLumière :Vincent MilletCostumes : Nicolas FleuryConstruction du décor : Atelier Théâtre de VidyRépétition chorégraphie : Michael HellandRépétition chant : Sylvie ZahndAssistanat à la création : Nicolas Cilins

Avec : Danseurs/eusesChanteurs/eusesetDanseurs/euses élèves du Ballet Junior de Genève

Production déléguée et diffusion :Théâtre de Vidy – Dreams Come TrueCoproduction :La Bâtie-Festival de GenèveThéâtre Forum Meyrin Théâtre Nanterre-Amandiers, centre dramatique nationalFestival actoral, MarseillePour-cent culturel MigrosAvec le soutien de :Spectacle lauréat du concours Label + théâtre romand 2014Spectacle lauréat du Prix FEDORA Van Cleef & Arpels pour le Ballet 2014Fondation Meyrinoise du CasinoFondation Ernst GöhnerVille de GenèveRépublique et Canton de GenèvePro Helvetia –Fondation suisse pour la culture

Création le 29 août 2015 au Théâtre Forum Meyrin dans le cadre de La Bâtie-Festival de Genève

Répétitions à Vidy

En français et en anglais,

surtitré en français

Durée estimée : 1h15

Théâtre/Danse/Musique

Tarif M

HORAIRES

Mar. 27.10 19h00

Mer. 28.10 20h00

Jeu. 29.10 19h00

Ven. 30.10 20h00

Sam. 31.10 17h00

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33PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.22) :

PRÉSENTATION DE SOUND OF MUSICET PORTRAITS DE YAN DUYVENDAK, CHRISTOPHE FIAT, OLIVIER DUBOIS ET ANDREA CERA

NOTE D’INTENTION DE YAN DUYVENDAK, 2013

J’observe : le réchauffement climatique et la crise, partout autour de nous. Et leurs effets sur la société contemporaine occidentale. Les services publics disparaissent, les budgets diminuent, le pouvoir d’achat et le moral sont en berne, la culpabilité pèse même sur les jours ensoleillés. Nous savons que nous sommes les musiciens du Titanic : nous avons les eaux glacées déjà jusqu’aux genoux et pourtant, nous continuons à jouer, parce que nous ne savons ni ne pouvons rien faire d’autre.

J’ai l’impression que les gens ne veulent plus voir des pièces qui les font réfléchir, qui leur font voir que le monde est complexe. Parce que c’est trop dur. Ce qui marche, ce sont les pièces spectaculaires, légères, virtuoses. Eblouissement. Absence de souffrance pendant la durée de la pièce. Moi, je ne veux plus voir des pièces qui font mal. J’ai envie de virtuosité, de beauté, de technique. Mes coups de cœur de spectacles vus récemment vont dans ce sens. Après le krach boursier de 1928, la comédie musicale anglo-saxonne a connu un énorme essor. Pour les mêmes raisons.

«Le kitsch, par essence, est la négation absolue de la merde» (Milan Kundera, «L’Insoutenable légèreté de l’être», 2003). Et pourtant…

J’ai joué dans des revues, étant adolescent, j’ai aimé et j’aime encore les comédies musicales, tant sur scène que filmées. J’aime ce que ça produit : un enchantement douçâtre, un endormissement nauséeux. Et j’ai envie. Envie d’en produire une. Avec un double pari :

La merde n’existe pas. Une comédie musicale, spectaculaire, absolument éblouissante, technique, avec une histoire, une fin heureuse, des corps sublimes, de la technique virtuose, des lumières aveuglantes. Parce que c’est beau. Parce que ça fait du bien. Parce que c’est nécessaire de lâcher prise, momentanément, en tant que citoyen du monde. Mais simultanément, de dire que l’abrutissement est néfaste. Qu’il ne faut pas lâcher. Qu’il est nécessaire de réfléchir. De se positionner dans le monde. Que la culture qui éclaire n’est pas celle qui aveugle. Et donc d’éclairer l’aveuglement de la comédie du monde. Et travailler l’angoisse existentielle que la comédie musicale est censée apaiser. Cette angoisse devrait suinter de partout. La merde existe.

Un cauchemar absolu qui rend heureux.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 29.10Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la

représentation

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Mar. 27.10

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

Sound of Music © CMYK

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34PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

A Vidy, Olivia Pedroli se propose d’opérer un croisement entre son quatrième album,

A Thin Line, et un montage muséal intitulé Préludes pour un loup, tout en présentant

quelques nouvelles pièces créées pour l’occasion.

5.11Salle Charles Apothéloz

OLIVIA PEDROLI Uncertain clarity

Un projet de :Olivia PedroliSon :Julien DickLumière :Matthias Mermod

Avec :Olivia Pedroli (voix, guitare, piano)

Denis Corboz (bugle, saxhorn)

Maxime Steiner (keyboards, piano, programmation)

Jean-François Assy (violoncelle)

Julien Annoni (percussions)

Production : BetacornThéâtre de Vidy Avec le soutien de : Service des affaires culturelles de la Ville de Neuchâtel

Création à Vidy

Durée : 1h25

Musique/Vidéo

Tarif M

HORAIRE

Jeu. 5.11 20h30

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35PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.24) :

PRÉSENTATION DE UNCERTAIN CLARITY ET PORTRAIT D’OLIVIA PEDROLI

PRÉSENTATION DE PRÉLUDE POUR UN LOUP PAR JULIE HENOCH POUR LE MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE DE NEUCHÂTEL, 2014

Préludes pour un loup est une composition musicale en quatre tableaux dans laquelle surgissent des images d’archives scientifiques venues d’Europe. Présentée pour la première fois en septembre 2014 au Muséum d’Histoire Naturelle de Neuchâtel en Suisse, cette création audiovisuelle entre clair-obscur et textures sonores cherche à faire écho aux émotions contrastées qu’inspire le loup depuis la nuit des temps.

PRÉSENTATION DE A THIN LINE, BETACORN, 2014

A Thin Line est le quatrième album d’Olivia Pedroli. Il a été enregistré et produit à Reykjavik par l’islandais Valgeir Sigurðsson (Björk, CocoRosie, Bonnie Prince Billy, Feist…), à l’instar de son album précédent, The Den (2010). Envie d’approfondir cette collaboration, de creuser le sillon tracé entre musique classique, folk et expérimental. A Thin Line est un album réfléchi en plusieurs temps, qui joue avec les frontières de nos propres dualités et paradoxes. Il s’inspire de ces moments très particuliers où se rencontrent les doutes et les certitudes, lorsque tout est clair mais rien n’est sûr. Ses arrangements entremêlent voix, cordes, piano, ou textures électroniques, qui invitent parfois vents et scie musicale, afin d’explorer différentes formes d’émotions.

Olivia Pedroli © Yann Mingard

Olivia Pedroli © Théâtre du Pommier

Olivia Pedroli © Yann Mingard

Olivia Pedroli © Théâtre du PommierUne des images tirées du projet Prélude pour un loup © Jeff Morrison

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36PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

27.10 – 7.11Salle René Gonzalez

NICOLAS BOUCHAUD Le Méridien d’après le texte de Paul Celan

Un projet de et avec :Nicolas BouchaudMise en scène :Eric DidryAdaptation :Nicolas BouchaudEric DidryVéronique TimsitCollaboration artistique :Véronique TimsitLumière :Philippe BerthoméScénographie :Elise CapdenatSon :Manuel Coursin

Production :Humain trop humain, Centre dramatique national de MontpellierCoproduction :Théâtre National de StrasbourgFestival d’Automne à ParisThéâtre du Rond-Point, ParisDomaine d’O domaine départemental d’art et de culture, MontpellierCompagnie Italienne avec Orchestre

Le Méridien de Paul Celan (traduction de Jean Launay) est publié aux Editions du Seuil.

Création le 2 octobre 2015

au Théâtre National de Strasbourg

Durée estimée : 1h30

Théâtre

Tarif M

HORAIRES

Mar. 27.10 19h00

Mer. 28.10 19h30

Jeu. 29.10 19h30

Ven. 30.10 19h30

Sam. 31.10 15h00

Mar. 3.11 19h00

Mer. 4.11 20h00

Jeu. 5.11 19h00

Ven. 6.11 20h00

Sam. 7.11 17h00

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37PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.25) :

PRÉSENTATION DU MÉRIDIEN ET PORTRAIT DE NICOLAS BOUCHAUD

EXTRAITS DE L’INTERVIEW DE NICOLAS BOUCHAUD POUR LE FESTIVAL D’AUTOMNNE 2015

Dans Le Méridien, Paul Celan nous livre, à travers un discours, ce qu’il perçoit de son acte poétique. Le Méridien est un discours, donc une adresse directe à un public. Il subsiste à l’intérieur du texte une forme d’oralité que le style elliptique de Celan accentue. Le fil de la parole s’interrompt régulièrement pour laisser passer dans les interruptions une autre voix comme si deux ou plusieurs discours se superposaient. On entend quelqu’un qui pense à vue, devant nous, qui s’interroge lui-même et interroge son auditoire. Ces incises, ces questions et autres digressions sont des leviers concrets pour donner vie à cette parole.

Mais c’est surtout avec le théâtre (celui de Georg Büchner) que Celan choisit d’apparaître sur une scène allemande, quinze ans seulement après la chute du régime nazi. C’est dans la conscience d’une forme assumée de théâtralité qu’il décide de s’adresser à une assemblée composée par des spécialistes de l’art et de littérature. Dès son apparition, quelque chose se joue dans la présence même de Paul Celan sur la scène. Une tension, une disposition intérieure qui déjà nous alerte et déplace notre écoute. Un rien, un souffle, je ne sais pas, une façon de dire, de lancer un défi, une manière d’attaquer le monde avec sa bouche. Quelque chose qui sous le masque de la convention (« Mesdames messieurs ») mine tout le cérémonial du discours.

– « Que croyez-vous que je fais là devant vous ? », telle m’apparaît être, je ne fais que l’imaginer, la question dont ne se départit jamais l’acteur-Celan tout au long de son discours. Ce que la question met en jeu et éclaire, c’est une certaine façon de se tenir debout. Je pense aux premiers mots de Cébès dans Tête d’or de Claudel : « Me voici, imbécile, ignorant, homme nouveau devant les choses inconnues...»

Une parole qui ne se dissocie pas du corps de celui qui la prononce, ramenant l’acteur-Celan à sa situation présente face aux spectateurs c’est à dire ouverte et faillible. Rien ne dit mieux pour moi la situation originelle et sans cesse recommencée de l’acteur à l’instant de son entrée en scène où tout se joue, où tout s’engage de son face à face avec la salle. C’est cela que je vois d’abord chez l’acteur-Celan : une façon de faire face.

Quel lien avez-vous imaginé avec le public pour «Le méridien» ?

Il y a le titre d’un livre de Maurice Blanchot que par ailleurs je n’ai pas lu, qui me revient souvent en tête : L’entretien infini. S’entretenir. Le verbe serait à prendre dans les deux sens : à la fois inventer une forme de dialogue avec le spectateur mais aussi s’entretenir au sens de prendre soin les uns des autres, garder la forme, rester debout, vigilant, dans l’alerte de la pensée. Nous cherchons avec Eric Didry, Veronique Timsit, Elise Capdenat, Manuel Coursin, Philippe Berthomé, Ronan Cahoreau-Gallier, à créer des espaces les plus ouverts possibles. A chaque fois nos spectacles interrogeaient en filigrane la pratique de l’acteur et plus largement celle du théâtre en les confrontant à des pratiques différentes. Créer des ponts, des passerelles imaginaires entre différentes pratiques. A partir de là, nous pouvions reformuler un certain nombre de questions : Qu’est ce qu’on fait exactement quand on joue ? Quelle expérience partage-t-on avec le spectateur ? Cette question du partage avec le public, nous devons la réinventer à chaque spectacle. C’est le texte lui-même, bien sûr, qui nous met sur la voie.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Mar. 3.11Salle René Gonzalez

A l’issue de la

représentation

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Mer. 4.11

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

Nicolas Bouchaud © Jean-Louis Fernandez

© Ulrich Gansert

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38PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Mise en scène : Romeo CastellucciMusique : Scott GibbonsCollaboration au projet de la scène : Giacomo StradaConception et réalisation des objets : Istvan ZimmermannGiovanna AmorosoAvec : Gianni PlazziSergio ScarlatellaEt Dario BoldriniVito MateraSilvano Voltolina

Production déléguée :Socìetas Raffaello SanzioCoproduction :Theater der WeltdeSingel International arts campus, AnversThéâtre national de Bretagne, RennesThe National Theatre, OsloBarbican et SPILL Festival of Performance, LondresChekhov International Theatre Festival, MoscouHolland Festival, AmsterdamFestival d’Athènes et d’EpidaureGREC-Festival de BarceloneFestival d’AvignonDialog-Wroclaw, PologneBITEF, Festival international de BelgradeForeign Affairs, Festival international de théâtre, BerlinThéâtre de la Ville, ParisRomaeuropa FestivalSPIELART, Festival de théâtre, Munich Le Maillon, Théâtre de StrasbourgThéâtre et auditorium, PoitiersPeak Performances, Montclair, USAAvec la collaboration de : Centrale Fies, DroAvec le soutien de :Ministère italien du Patrimoine et des Activités culturellesRégion Emilia RomagnaVille de Cesena

Création le 20 juillet 2011

au Festival d’Avignon

ROMEO CASTELLUCCI Sul concetto di volto nel figlio di Dio

(Sur le concept du visage du fils de Dieu)

11.11 – 15.11Salle Charles Apothéloz

Durée : 1h

Théâtre

Tarif M

HORAIRES

Mer. 11.11 20h00

Jeu. 12.11 19h00

Ven. 13.11 20h00

Sam. 14.11 17h00

Dim. 15.11 16h00

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39PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.27) :

PRÉSENTATION DE SUL CONCETTO DI VOLTO NEL FIGLIO DI DIO ET PORTRAIT DE ROMEO CASTELLUCCI

NOTE D’INTENTION DE ROMEO CASTELLUCCI

Voici le début. Je veux rencontrer Jésus dans sa longue absence. Pas de visage de Jésus. Je peux regarder les toiles et les statues. Je connais plus de mille peintres de l’histoire qui ont passé la moitié de leur temps à reproduire l’ineffable et presque invisible grimace de regret qui apparaissait sur ses lèvres. Et maintenant ? Il n’y a plus de lui maintenant. Ce qui s’impose en moi plus que toute autre chose, c’est la volonté. C’est le fait de faire coexister la volonté et le visage de Jésus : je veux être devant le visage de Jésus, là où ce qui me frappe le plus est la première partie de la phrase : je veux.

PRÉSENTATION DU SPECTACLE PAR LA SOCIETAS RAFFAELO SANZIO

Romeo Castellucci s’adresse encore une fois à une icône apicale de l’histoire humaine : Jésus, à partir duquel même le temps se mesure pour la plupart du globe. Dans la performance Sur le concept du visage du fils de Dieu, le portrait de Jésus commence par la peinture de la Renaissance et notamment par le moment crucial de l’Ecce Homo. A cet instant précis, la tradition veut que le Christ regarde le spectateur dans ses yeux dans un fort effet de participation dramatique et d’interrogation. Dans cette confusion calculée de regards qui se touchent et se croisent, le portrait du Fils de Dieu devient le portrait de l’homme, d’un homme, voire du spectateur lui-même. Dans le spectacle, le regard de Christ devient ainsi une sorte de lumière, qui éclaire une série d’actions humaines bonnes ou mauvaises, dégoûtantes ou innocentes.

La performance Sur le concept du visage du fils de Dieu ne parle ni de Jésus ni d’adoration. Elle n’a pas de caractère social de dénonciation, ni ne veut être facilement provocatrice. Parallèlement, Romeo Castellucci prend du recul par rapport à la mystique et à la démystification, puisqu’en définitive il s’agit du portrait d’un homme. Un homme mis à nu devant d’autres hommes, lesquels sont à leur tout mis à nu par cet homme.

Le titre de la performance renvoie à l’icône du visage du Christ, tellement présent dans la mémoire collective de millions d’hommes qu’il est devenu presque invisible, car profondément implicite. Présent au-delà de la conscience et de la science, au-delà du sentiment et de l’histoire : essentiellement et fortement présent au-delà de sa volonté. Un nom en quelque sorte marqué par le sillon d’une expérience millénaire de références.

La performance aborde la religion conçue dans son humus de symboles et de rituels, racine commune du théatre, sans aucune acception mystique ou théologique.

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Mer. 11.11

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

AVANT/APRÈSDÉBAT AVEC UN INVITÉReligion(s), spiritualité(s) et mystère(s) de l’art

Dim. 15.11La Passerelle

A 14h, puis à l’issue de la représentation

Avant la représentation, débat

avec un invité animé par Eric

Vautrin, dramaturge du

Théâtre de Vidy ; à l‘issue,

discussion avec eux autour

des enjeux soulevés par

l‘œuvre et ses échos dans

notre société.

Sul concetto di volto nel figlio di Dio © Guido Mencari

Sul concetto di volto nel figlio di Dio © Klaus Lefebvre

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40PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

LA RIBOT Deux pièces dansées, un film et une pièce scénique

LA RIBOT /LUCINDA CHILDSDeux pièces dansées

Carnation de Lucinda Childs

(création 1964)

et

Más distinguidas 2e série des Pièces distinguées de La Ribot

(création 1997)

Lumière :Eric Wurtz

Danseuse :Ruth Childs

La Ribot-Genève est subventionnée par la Ville de Genève, la République et le Canton de Genève, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture et Swiss Arts Council

Ces deux reprises ont été produites par La Ribot-Genève en janvier 2015

11.11 – 21.11Chapiteau

Durée : 1h

Danse

Tarif M

11.11 – 18.11Salle René Gonzalez

Réalisation, chorégraphie et scénographie :La RibotCaméra-corps-opérateur :Marie-Caroline HominalDelphine RosayLa RibotDirecteur de la photographie et lumière : Daniel DemontCostumes :La RibotMusique :Atom™Supervision Musique : Clive Jenkins

Production : La Ribot-GenèveCoproduction :Comédie de Genève - La Bâtie-Festival de Genève - Festival d’Automne à Paris - Les Spectacles vivants-Centre Pompidou, Paris Fundação Caixa Geral de Depósitos-Culturgest, Lisbonne - Réseau Open Latitudes (Les Halles de Schaerbeek - Latitudes Contemporaines - Le Manège Maubeuge Mons / La Maison Folie - Body Mind - L’Arsenic) Avec la collaboration de :Fresnoy, Studio national des arts contemporains Avec le soutien de :Ville de Genève - République et Canton de Genève - Pro Helvetia – Fondation suissepour la culture - Swiss Arts Council - Pour-cent culturel Migros - La Corodis - Loterie Romande - Fondation Leenaards - Fondation Ernst Göhner

Durée : 25 minutes

Film

Entrée libre (sur présentation d’un billet pour Carnation et Más distinguidas. Dans la limite des places disponibles)

20.11 – 21.11Salle René Gonzalez

Ecriture, décor et mise en scène :La RibotJuan Domínguez Juan LorienteLumière :Eric WurtzAssistanat à la mise en scène : Tamara Alegre

Production : La Ribot-GenèveCoproduction : Festival d’Automne à Paris Les Spectacles vivants-Centre Pompidou, ParisRuhrtriënnale, Essen / PACT Zollverein, EssenLa Bâtie-Festival de Genève et Bonlieu Scène nationale,Annecy dans le cadre du projet PACT bénéficiaire du FEDER avec le programme INTERREG IV A France-SuisseAvec la collaboration de : Comédie de GenèveLa Casa Encendida de MadridLa Casa de Cultura de la UAEMéx de TlalpanTeatro Línea de Sombra de Mexico DFAvec le soutien de :Fondation Leenaards Fondation Ernst Göhner

Durée : 1h

Pièce scénique

Tarif S

Le calendrier de Vidy a été aménagé pour que les spectateurs puissent enchaîner deux ou trois spectacles de La Ribot dans une même journée à des tarifs préférentiels.

LA RIBOT /ATOM TM

Un film

Mariachi 17 (création 2009)

LA RIBOT /JUAN DOMÍNGUEZ / JUAN LORIENTE Une pièce scénique

El Triunfo de La Libertad(création 2014)

HORAIRES

Carnation et

Más distinguidasMer. 11.11 19h30

Jeu. 12.11 19h30

Ven. 13.11 19h30

Sam. 14.11 19h30

Dim. 15.11 18h30

Mar. 17.11 19h30

Mer. 18.11 19h30

Jeu. 19.11 19h30

Ven 20.11 19h00

Sam 21.11 19h00

MariachiMer. 11.11 18h30

21h15

Jeu. 12.11 18h30

21h15

Ven. 13.11 18h30

21h15

Sam. 14.11 18h30

21h15

Dim. 15.11 17h30

Mar. 17.11 18h30

21h15

Mer. 18.11 18h30

21h15

El Triunfo de La LibertadVen. 20.11 21h00

Sam. 21.11 17h30

21h00

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41PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Carnation et Más distinguidasMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P. 28) :

PRÉSENTATION DE CARNATION, MÁS DISTINGUIDAS ET PORTRAITS DE LA RIBOT ET LUCINDA CHILDS

NOTE D’INTENTION DE LA RIBOT

« Conceptuel » et « minimaliste » sont les courants auxquels l’on rattache le plus souvent le travail de la célèbre chorégraphe et danseuse américaine Lucinda Childs. Cependant, certaines de ses premières œuvres, élaborées au Judson Dance Theatre à New York, convoquent une esthétique très différente. Pastime (1963), Carnation (1964) et Museum Piece (1965) regorgent d’humour dadaïste et d’influences duchampiennes ; elles témoignent d’un esprit ludique et font appel à une manipulation inventive des objets du quotidien dans une interprétation pince sans rire étudiée. Avec ces pièces, Childs a contribué à déplacer la danse hors des frontières du théâtre, dans le « champ élargi » de l’art contemporain.Carnation est le résultat d’une décision : créer un ballet avec des objets ordinaires et tout sauf des mouvements de danse. Ces objets sont au service non pas d’une histoire, mais d’une méthode.

Más distinguidas, de La Ribot, rassemble les numéros 14 à 26 des Pièces distinguées, la première s’est jouée en octobre 1997 à Madrid. Elle suit le motif mis en place dans les 13 Piezas distinguidas de 1993-1994 : toutes les pièces sont courtes et commencent par La Ribot nue et un objet de tous les jours, qui se fait moteur de l’action. L’écrivaine Irène Filiberti remarque que dans les Pièces distinguées, La Ribot présente son propre corps comme « un objet d’art » : « tous deux considérés comme des objets, et de la matière vivante ». Les Pièces distinguées affichent leur filiation à la fois dada et conceptuelle, en faisant tour à tour référence à Magritte et à sa pipe (Narcisa n° 16, 1996), Yves Klein ou John Cage (Divana n° 25, 1997). La première des pièces est ainsi dédiée à la « réflexion», la suivante à la « méditation », la troisième à la « contemplation » tandis que la dernière l’est simplement à un « silence ». Ce silence qui, comme nous l’a révélé Cage n’a pas besoin d’un éclat transcendantal afin d’accéder à l’état d’objet esthétique.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 19.11Chapiteau

A l’issue de la

représentation

Ruth Childs dans Carnation © Nyima Leray Ruth Childs dans Más distinguidas

© Nyima Leray

Ruth Childs dans Carnation © Nyima Leray

Ruth Childs dans Más distinguidas © Nyima Leray

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42PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Mariachi 17

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P. 28) :

PRÉSENTATION DE MARIACHI 17, ET PORTRAIT DE LA RIBOT

NOTE D’INTENTION DE LA RIBOT

Il s’agit d’un plan séquence de vingt-cinq minutes tourné successivement par trois danseuses dans un vieux théâtre. Le corps-opérateur nous montre l’image qui résulte de son mouvement, de ses déplacements, d’une attention qui n’est pas dirigée par l’œil, mais plutôt par le bras qui dirige la caméra.

Le changement de main, visible aux pieds, aux vêtements, est surtout perceptible dans la calligraphie du corps, dans son rythme, dans son poids, dans son attention. La première caméra est légère, rapide, agile. La seconde est un peu plus posée, sûre, attentive. La troisième est subtile, élégante et adroite. Ce sont trois mouvements d’une composition unique, quasiment parfaite, étonnante, qui trouble le regard du public sans le plonger dans un chaos, mais qui décompose de manière effective sa notion d’espace, qui l’oblige à danser imaginairement avec les corps invisibles et à pénétrer dans le mécanisme de construction.

Et aussi

EXPOSITIONŒuvres vidéode La Ribot

11.11 – 21.11La Kantina

Mariachi © DR

Mariachi © DR

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43PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

El Triunfo de La Libertad

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P. 28) :

PRÉSENTATION DE EL TRIUNFO DE LA LIBERTAD ET PORTRAIT DE LA RIBOT

NOTE D’INTENTION DE LA RIBOT

Devant nos yeux et pendant une heure, un texte défile sur des prompteurs LEDS. Nous sommes plongés dans un journal de bord futuriste, suivons ensuite le voyage d‘un couple dans les Caraïbes, rêve de liberté et d’exotisme de la classe moyenne, pour revenir dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle. Des personnages réels, historiques ou fictifs entrecoupent ce récit à voix multiples qui se déploie dans la répétition d’événements à travers le temps.La scène semble être mise à nue sous nos yeux par la mise en lumière d’Eric Wurtz, et cette nudité révèle la théâtralité crue de l’espace, cage de résonance d’un conte funambule en forme de cortège lumineux et fugace.

Pièce pour la scène, El Triunfo de la libertad est tout entière vouée à épuiser les limites du théâtre : mise en espace de texte, chorégraphie de mots, dévoilement de la scène, mise en scène de la désillusion, refus de la représentation, renoncement à « faire monde ». Et pourtant, elle prend tout son sens dans le rapport frontal entre la scène et son public propre au théâtre, et dans l’immédiateté du spectacle vivant.

El Triunfo de La Libertad © Gregory Batardon

El Triunfo de La Libertad © Gregory Batardon

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44PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Mise en scène :Nicolas Stemann

Avec :Philipp Hochmair

Production et diffusion :Théâtre de Vidy Production originale :Nicolas StemannPhilipp HochmairThalia Theater, Hambourg

Création 1997 en allemand

Création 2015 en français

et en allemand à Vidy

NICOLAS STEMANN Werther ! d’après Les souffrances du jeune Werther de Johann Wolfgang von Goethe

19.11 – 29.11Salle Charles Apothéloz

En français et en allemand,

surtitré en français

Durée estimée : 1h

Théâtre/Vidéo

Tarif M

HORAIRES

Jeu. 19.11 19h00

Ven. 20.11 20h00

Sam. 21.11 17h00

Dim. 22.11 17h00

Ven. 27.11 20h00

Sam 28.11 17h00

Dim. 29.11 16h00

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45PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Ven. 20.11Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la

représentation

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Sam. 21.11

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

Philipp Hochmair dans Werther  ! © Iko Freese, Holger Stegmann

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P. 30) :

PRÉSENTATION DE WERTHER ! ET PORTRAITS DE NICOLAS STEMANN ET PHILIPP HOCHMAIR

NOTE D’INTENTION DE NICOLAS STEMANN

Quel impact peut encore avoir, à notre époque – celle de myspace et de la culture i-pod – le roman épistolaire Les souffrances du jeune Werther de Goethe, débordant de sentimentalisme, qui a pour sujet un jeune homme fou d’amour ?

S’appuyant sur l’œuvre originale, Philipp Hochmair et Nicolas Stemann racontent l’histoire de ce Werther, à partir de leur lecture personnelle et actuelle du texte, dans un spectacle qui mêle la lecture publique, le monologue dramatique et la performance. Une invitation au voyage, dans l’intimité du personnage égocentrique le plus célèbre de la littérature allemande.

Philipp Hochmair commence en lisant des extraits du roman et pénètre peu à peu dans l’univers de Werther, en endossant son rôle et ses différents états d’âme devant une caméra qu’il manie lui-même. On voit Werther : un jeune homme qui a quitté la maison natale pour la première fois et se précipite dans une histoire d’amour impossible, tout en arpentant avec ravissement son propre monde intérieur, à la découverte d’impressions et de sentiments nouveaux pour lui.Les projections vidéo défilent comme un road movie, où Werther est pris au piège de sa propre vanité. Voir Werther !, c’est pénétrer dans l’âme d’un homme malheureux, au cœur de l’être, qui dévoile les mécanismes de l’auto-destruction.

Philipp Hochmair dans Werther  ! © Iko Freese, Holger Stegmann

Philipp Hochmair dans Werther  ! © Iko Freese, Holger Stegmann

Philipp Hochmair dans Werther  ! © Iko Freese, Holger Stegmann

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46PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Durée estimée : 1h30

Conférence

Tarif S

1ÈRE CONFÉRENCE

26.09 à 17hSalle Charles Apothéloz

2E CONFÉRENCE

7.11 à 15hChapiteau

MATTHIEU JACCARD Nie Wieder Krieg ! Cycle de conférences inclusives et optimistes

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.42) :

PRÉSENTATION DE NIE WIEDER KRIEG ! ET PORTRAIT DE MATTHIEU JACCARD

Affiche d‘époque Nie Wieder Krieg ! © University of Warwick Library

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47PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

BERN IST ÜBERALL Une lecture musicale

Avec les auteurs :

Laurence Boissier

Stefanie Grob

Antoine Jaccoud

Guy Krneta

Pedro Lenz

Gerhard Meister

Noëlle Revaz

Beat Sterchi

Ariane Von Graffenried

Français et allemand

Durée estimée : 1h20

Lecture/musique

Tarif S

3.12 à 19h00Salle Charles Apothéloz

Et les musiciens :

Adi Blum

Michael Pfeuti

Maru Rieben

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P. 42) :

PRÉSENTATION DE BERN IST ÜBERALL ET PORTRAITS DES AUTEURS

NOTE D’INTENTION DE BERN IST ÜBERALL (EXTRAIT)

Lorsque la troupe « Bern ist überall » se produit sur scène, elle apparaît toujours dansune composition différente. Huit auteur(e)s façonnent la soirée de leurs textes.Chacun contribue à sa manière à la ronde des langues. Une soirée « Bern istüberall » présente la plupart du temps des histoires issues du quotidien, de courtesépopées cocasses, de la poésie lyrique réjouissante ainsi que des énumérationsrythmiques. De plus en plus souvent, la troupe agit par stratégie linguistique et laisseles diverses langues et voix personnelles s’entrechoquer les unes contre les autresen choeur. Un(e) des trois musicien(ne)s élargit à chaque fois le sens de ce qui a étédit. Des moyens divertissants d’aide à la traduction sont naturellement proposés aupublic. Les auteur(e)s s’expriment à partir de leurs propres textes, créant ainsi unemultiplicité toujours actuelle de contenus. Chacun partage avec les autres l’envie decréer et de déclamer des textes qui doivent faire leurs preuves sur scène et non surle papier. Sous les feux de la rampe se situe encore et toujours le mot librementexprimé.

La troupe de Bern ist überall © Bern ist überall

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48PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Conception : Augustin RebetezMains et noirceur : Noé CauderayInstruments et voix : Louis JuckerCorps : Niklas BlombergEt ses potes scandinavesSon : Charlie BernathMachinations : Giona Bierens de Haan & Le Repaire FantastiqueSorcière des tissus et arrangeuse de tout : Luana Gonçalves

Avec :Des acteurs en plus des actricesUn corbeau en laisseUne chanteuse norvégienneEt pas mal de collisions

Production déléguée et diffusion : Théâtre de VidyAvec le soutien de :République et Canton du Jura

Répétitions

et création à Vidy

AUGUSTIN REBETEZ Rentrer au volcan 27.11 – 11.12La Passerelle

Durée estimée : 1h30

Théâtre/Installation/

Musique

Tarif M

HORAIRES

Ven. 27.11 19h30

Sam. 28.11 19h00

Dim. 29.11 18h00

Mer. 2.12 19h30

Jeu. 3.12 19h30

Ven. 4.12 19h30

Sam. 5.12 17h00

Mar. 8.12 19h30

Mer. 9.12 19h30

Jeu. 10.12 20h30

Ven. 11.12 19h30

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49PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P. 31)

PRÉSENTATION DE RENTRER AU VOLCAN ET PORTRAIT D’AUGUSTIN REBETEZ

« ARRIÈRE-TÊTE (MÉCANISMES)», AUGUSTIN REBETEZ, 2014 (EXTRAITS)

nous sommes des fantômesqui essayons de devenir visiblesnous grandissons avec les ombres dans les granges où il y a de l’âmenous sommes sombres et pleins d’éclatsnous nous berçons grâce aux flux mystérieux et aux chuchotements étrangersnous travaillons pour la nuit

nous avons l’âme des arrière-siècles les étendards claquentet nos torses sont des églises

nous représentons secrètement les vieillards qui n’ont plus d’organeset la jeunesse n’a qu’une sève alors nos désirs sont des arbresqui poussent à toute vitesse parfois nous changeons d’écorce

mais nos cœurs comme desenveloppes fermées chaque nuit se chiffonnent

se tortillent et prennent feuRENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Mer 9.12La Passerelle

A l’issue de la

représentation

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Mer. 2.12

Une heure avant le début

du spectacle

Avant la représentation,

introduction de 30 minutes

par Eric Vautrin, dramaturge

du Théâtre de Vidy, pour

replacer l‘oeuvre dans le

parcours de l‘artiste, découvrir

les processus de création, les

différents intervenants, les

hypothèses du projet...

Et aussi

EXPOSITIONAugustin Rebetez et son équipe prennent possession du foyer

25.11 - 16.12La Kantina

Pages du dossier de création pour Rentrer au volcan© Augustin Rebetez

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50PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

ALLESSANDRO SCIARRONI Trois spectacles

12.12 – 14.12Salle Charles Apothéloz

Conception :Alessandro SciarroniMusique originale et son :Pablo Esbert LilienfeldLumière : Rocco GiansanteConsultation dramaturgie :Antonio Rinaldi Peggy OlislaegersAnalyse du processus créatif :Matteo Ramponi

Avec :Lorenzo CrivellariEdoardo DemontisVictor Garmendia TorijaPietro Selva Bonino

Diffusion : Lisa GilardinoProduction :MARCHE TEATRO_Teatro Stabile Pubblico, AncôneCorpoceleste_C.C.00#Coproduction :Centro per la Scena Contemporanea, comune di Bassano del GrappaBiennale de la danse/Maison de la danse de LyonAMAT, AncôneMercat de les Flors/Graner, BarceloneDance Ireland, Dublin Avec le soutien notamment de :The European Dancehouse Network (réalisé dans le cadre du projet EU Modul-Dance) The EU Cultural Programme 2007/13Centrale FiesFestival Internazionale del Teatro in Piazza, Santarcangelo di Romagna

Création le 17 juillet 2013

au Teatro Stabile d’Ancône

UNTITLED_ I will be there when you die

Durée : 50 minutes

Danse

Tarif M

12.12 – 14.12 Salle René Gonzalez

Conception : Alessandro Sciarroni Dramaturgie et analyse du processus créatif : Antonio Rinaldi Image du projet : Roberto Foddai

Avec : Alessandro Sciarroni

Diffusion : Lisa Gilardino Production : MARCHE TEATRO_TeatroStabile Pubblico, Ancône Corpoceleste_C.C.00# Coproduction : Officina Concordia Comune di San Benedetto del Tronto (AP) Avec la collaboration notamment de : Centro per la Scena Contemporanea, comune di Bassano del Grappa AMAT, Ancône Matilde, piattaforma regionale per la nuova scena marchigiana Centrale Fies

Création 2011

Joseph

Durée : 50 minutes

Danse

Tarif M

12.12 – 14.12Salle René Gonzalez

Conception :Alessandro SciarroniConsultation dramaturgique :Antonio Rinaldi

Avec :Alessandro Sciarroni

Pablo Esbert Lilienfeld

Diffusion : Lisa GilardinoProduction :Corpoceleste_C.C.00#Coproduction :Inequilibrio Festival, Armunia Avec le soutien notamment de :MARCHE TEATRO_Teatro Stabile Pubblico, AncôneAvec la collaboration de :Teatro Pubblico Pugliese La Scena dei Ragazzi

Création le 6 juillet 2013

au Castiglioncello dans

le cadre du Festival

Inequilibrio

Jeune publicdès 4 ans

Jeune public, dès 4 ans

Durée : 30 minutes

Danse/Vidéo

Tarif S

Le calendrier de Vidy a été aménagé pour que les spectateurs puissent enchaîner deux ou trois spectacles d’Alessandro Sciarroni dans une même journée à des tarifs préférentiels.

Les trois spectacles d’Alessandro Sciarronibénéficient à Vidy du soutien deRetraites Populaires

Joseph_kids

HORAIRES

UNTITLEDSam. 12.12 20h00

Dim. 13.12 16h00

Lun. 14.12 19h00

JosephSam. 12.12 18h00

Dim. 13.12 18h00

Lun. 14.12 20h30

Joseph_kidsSam. 12.12 15h00

Dim. 13.12 15h00

Lun. 14.12 10h00 S

14h15 S

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51PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

UNTITLED_ I will be there when you dieMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.32) :

PRÉSENTATION DE UNTITLED ET PORTRAIT D’ALESSANDRO SCIARRONI

ENTRETIEN D’ALESSANDRO SCIARRONI AVEC GILLES AMAVIPOUR LE FESTIVAL D’AUTOMNNE 2014 (EXTRAITS)

Dans UNTITLED_I will be there when you die, il y a un certain nombre d’éléments en commun. L’idée de répétition, le fait de travailler sur le présent, dans « l’ici et maintenant » de l’acte ; l’idée de « révéler » le sens profond d’une pratique au travers de la durée, d’un rythme qui s’appuie davantage sur la durée que sur la théâtralité ou l’aspect chorégraphique. Dans cette pièce, le jonglage vaut comme une sorte de « mantra ». Les jongleurs professionnels se lancent, et forcément, au bout d’un certain moment, ils ratent, ils font tomber l’objet. Cette « chute » ouvre un espace au sein duquel différentes énergies apparaissent : ralentir, se concentrer, se re-préparer, reprendre l’objet, recommencer. Pendant les trente premières minutes de la pièce, ce sont juste quatre jongleurs dans l’espace, lançant les objets ; d’abord un, puis deux, puis trois, puis quatre. Dans la seconde partie, ils utilisent les objets comme moyens de communication entre eux, ils commencent à se les passer.

J’ai fait un casting avec des jongleurs professionnels (...) et me suis rendu compte très vite que lorsqu’ils rataient, soit ils récupéraient leur objet le plus vite possible, comme si de rien n’était, soit ils enchaînaient par un gag – un petit tour de clown pour se moquer de leur échec. (...) Le simple fait d’arrêter, de se calmer, et de reprendre, sans « masquer » l’échec, a vraiment été une révolution. Forcément, ce à quoi je voulais aboutir n’était pas un « numéro de jonglage » en tant que tel, mais une mise en perspective de cette pratique, et de ce qu’elle implique en terme d’endurance et de répétition.

UNTITLED_i will be there when you die © Alessandro Sciarroni

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52PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Joseph_kids et Joseph

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.32)

PRÉSENTATION DE JOSEPH_KIDS ET JOSEPH ET PORTRAIT D’ALESSANDRO SCIARRONI

ENTRETIEN D’ALESSANDRO SCIARRONI AVEC GILLES AMAVIPOUR LE FESTIVAL D’AUTOMNE 2014 (EXTRAITS)

Comme son nom l’indique, Joseph_kids est la version pour enfant de mon premier solo. Ce solo venait du désir de revenir au jeu, à la performance. J’ai été acteur pendant dix ans pour la même compagnie avant de devenir metteur en scène. Du coup, j’était habitué à être regardé de l’extérieur. Après avoir quitté la compagnie, je n’avais plus de vraie nécessité à être sur scène, puisqu’il n’y avait personne pour me regarder de l’extérieur. Je suis devenu moi-même cet œil, regardant d’autres acteurs de l’extérieur. Après quelques années, j’ai ressenti le besoin de jouer à nouveau, mais je ne savais pas comment m’y prendre. C’est alors que j’ai découvert le principe tout simple de la webcam, qui permet de se regarder soi-même comme un autre. Le résultat dans Joseph, c’est un homme tout seul dans l’espace, dansant sur une chanson, en face d’un ordinateur, et ajoutant quelques effets très basiques, permettant de déformer son image – le tout projeté sur grand écran. Et puis au bout d’un certain temps, j’ai eu envie de présences réelles, et j’ai ajouté une deuxième partie. Je suis allé sur ce site, « Chatroulette », qui fait apparaitre des gens sur webcam de manière aléatoire, et j’ai fait une performance en ligne, déguisé. Sur scène, le «vrai» public, celui qui est présent dans le théâtre, me voit par le biais de l’écran en train de faire une performance pour la personne qui se connecte sur le site.

Ensuite c’est un programmateur anglais qui m’a dit que la première partie serait vraiment géniale pour un public d’enfants. Pour lui, c’était une manière de leur montrer qu’on peut être créatif en utilisant des outils très simples. On parle en général du numérique, des ordinateurs, comme d’une sous-culture qui rend les gens bêtes. Moi, je m’en saisis comme d’un moyen pour faire quelque chose. Du coup il m’a proposé de réfléchir à une version pour enfants. Afin d’éviter « Chatroulette », j’ai choisi de travailler avec un autre interprète en ligne, en utilisant Skype. Et pendant que l’interprète, sur scène, met son costume de Batman, celui qui est en ligne met son costume de Robin. Ensuite, ils mettent le même morceau de musique, et ils dansent ensemble en tant que Batman et Robin. Nous l’avons testé à Londres, face à deux cents enfants – dès quatre ans ! – et ils ont beaucoup aimé. La caméra est pointée en direction du public, et ils peuvent donc se voir sur l’écran. Ils ont commencé à jouer avec la silhouette de l’interprète, avec leurs mains... A vrai dire, je ne m’attendais pas à ce qu’un si jeune public soit si réactif. C’est exactement la même pièce que la version adulte, elle est juste plus « sûre ». Il n’y a pas cette part d’aléatoire liée à «Chatroulette».

Joseph © Alessandro Sala per Centrale Fies

RENCONTREAVEC LES ARTISTES

Dim. 13.12Salle René Gonzalez

A l’issue de la

représentation

Joseph_kids © Alessandro Sciarroni

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53PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

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54PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Texte, mise en scène et films :Pippo DelbonoMusique :Enzo Avitabile

Avec :Les acteurs de la Compagnie Pippo Delbono et du Théâtre national croate de Zagreb

Production :Emilia Romagna Teatro Fondazione, Modène Théâtre national croate de ZagrebCoproduction :Théâtre de Vidy Maison de la culture d’Amiens,Centre de création et de productionThéâtre de LiègeEn collaboration avec : Cinémathèque suisse, Lausanne

Création décembre 2015

PIPPO DELBONO Vangelo (Evangile)

12.01 – 16.01Salle Charles Apothéloz

En italien, surtitré en français

Durée estimée : 2h

Théâtre/Danse/Musique/

Cinéma

Tarif M

HORAIRES

Mar. 12.01 19h00

Mer. 13.01 20h00

Jeu. 14.01 19h00

Ven. 15.01 20h00

Sam. 16.01 20h00

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55PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.34)

PRÉSENTATION DE VANGELO ET PORTRAIT DE PIPPO DELBONO

NOTE D’INTENTION DE PIPPO DELBONO (2015)

Quelques jours avant de mourir, ma mère, fervente catholique, m’a dit : «Pippo, pourquoi tu ne fais pas un spectacle sur l’Evangile ? Pour donner un message d’amour avec un spectacle de toi. On en a tellement besoin en ce moment.»

Tout de suite, j’ai pensé aux spectacles que je faisais gamin, dans la paroisse où je jouais l’enfant Jésus avec des boucles blondes, amoureux, comme ma mère, de ce monde de prêtres, d’église, d’encens, de représentations théâtrales… Puis je me suis souvenu du rôle de Dieu que j’ai incarné, à l’âge adulte, dans un film de Peter Greenaway. Cette fois là, je jouais aussi le Diable. Et Loth qui fait l’amour avec ses filles. M’est revenue alors en mémoire la réplique de l’un des personnages : «Ce n’est pas Dieu qui à créé l’homme, mais l’homme qui à créé Dieu».

J’ai donc pensé à toutes les conquêtes, les massacres, les guerres, les mensonges, les fausses morales créés par cette hypothèse de Dieu. Mais aussi à la beauté, à l’art, et à la poésie que cette idée du sacré à apporté durant deux mille ans. Et à la phrase de Marx : «La religion est un soupir de l’âme dans un monde sans âme».

Alors j’ai commencé à filmer et photographier des images au fil de mes voyages en Italie, en France, en Roumanie, en Russie, en Amérique Latine. Des images de Vierges, de Christs, de martyrs. Partout, je trouvais quelque chose en lien avec l’Evangile. Et partout j’ai vu des Christs douloureux, sérieux ; peu de joie dans leurs visages. Alors je me suis senti en prison, et je me suis perdu comme je le fais toujours quand je construis mes spectacles, oubliant cet Evangile, ou n’emportant peut être avec moi que le titre d’Evangile.

Puis j’ai fini par rencontrer des personnes venues d’Afrique qui vivaient désormais dans des camps créés exprès pour eux, des tziganes qui habitaient dans des lieux délabrés ; après, songeant au décor du spectacle, j’ai commencé à filmer des paysages, des couchers de soleil, des cieux qui me portaient, de la lumière et puis des situations comiques, absurdes, drôles, grotesques, légères… à l’opposé de la lourdeur de cette foi qui nous cloue au sol – nous, italiens, et les occidentaux en général –, qui nous enchaîne et nous empêche, comme toute foi devrait le permettre, de nous envoler vers l’imaginaire et les rêves.

Je me souviens de Pasolini qui regardait les gars jouer au foot et écrivait : «Peut-être ces coups de pied lancés vers le ciel nous apprennent à lancer nos désirs le plus loin possible pour que la joie du jeu nous accompagne jusqu’à la mort». Et avec les voix écoutées dans les camps tziganes et les camps de réfugiés, mais aussi les voix et les chansons entendues dans la rue, me voici en train de créer une musique que je voudrais comme une messe laïque, rituelle et sacrée, mais légère en même temps, et dont la parole, les images, les sons, la musique et la danse en feraient le récit.

Finalement, ne désirant pas parler directement de l’Evangile mais de la vie, de notre temps si compliqué à raconter, je sais tout de même que quelque chose des Ecritures – ce besoin d’amour que ma mère évoquait – pulsera forcément dans le spectacle.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 14.1Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la représentation

AVANT/APRÈSReligion(s), spiritualité(s) et mystère(s) de l’art

A 19h, puis à l’issue de la représentation

Mer. 13.01

Avant la représentation,

introduction thématique par

Eric Vautrin, dramaturge du

Théâtre de Vidy ; à l‘issue,

discussion avec lui autour des

enjeux soulevés par l‘œuvre et

ses échos dans notre société.

Et aussi

PROJECTIONCycle de films «Pippo Delbono cinéaste et acteur de cinéma»

Décembre et janvierÀ la Cinémathèque suisse

Pippo Delbono © DRPippo Delbono © DR

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56PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

DARIA DEFLORIAN / ANTONIO TAGLIARINI Deux spectacles

21.01 – 23.01Salle Charles Apothéloz

Texte et mise en scène :Daria Deflorian Antonio TagliariniCollaboration :Marzena Borejczuk Lumière :Gianni StaropoliSurtitrages :Caroline Michel

Avec : Daria DeflorianAntonio Tagliarini

Accompagnement et diffusion internationale :Francesca Corona Production :A.D.Inequilibrio Festival, ArmuniaZTL-Pro avec l’aide de la Provincia di RomaAvec la collaboration de :Fondazione RomaeuropaTeatro di Roma

Le reportage de Mariusz Szczygieł est publié aux Editions Noir sur blanc dans l’anthologieLa vie est un reportage

Création le 30 juin 2012

au Festival Inequilibrio

21.01 – 23.01Salle Charles Apothéloz

Texte et mise en scène :Daria Deflorian Antonio TagliariniCollaboration au projet :Monica PisedduValentino VillaLumière :Gianni StaropoliConseil en scénographie :Marina HaasSurtitrages :Caroline Michel

Avec :Daria DeflorianMonica PisedduAntonio TagliariniValentino Villa

Accompagnement et diffusion internationale :Francesca CoronaProduction :A.D.Coproduction :Teatro di Roma - Romaeuropa Festival 2013 - 369gradiAvec la collaboration de :Festival Castel dei Mondi

Le Justicier d’Athènes est publié auxEditions du Seuil

Création le 7 novembre 2013

au Festival Romaeuropa

Ce ne andiamo per nondarvi altre preoccupazioni(On s’en va pour ne pas vous donner plus de soucis)d’après le roman Le Justicier d’Athènes de Petros Markaris

Realityd’après le reportage de Mariusz Szczygieł

Italien, surtitré en français

Durée : 1h

Théâtre

Tarif M

Italien, surtitré en français

Durée : 1h

Théâtre

Tarif M

Le calendrier de Vidy a été aménagé pour que les spectateurs puissent enchaîner les deux spectacles de Daria Deflorian et Antonio Tagliarini dans une même journée à des tarifs préférentiels.

HORAIRES

Ce ne andiamo Jeu. 21.01 21h00

Ven. 22.01 21h00

Sam. 23.01 18h00

Reality Jeu. 21.01 19h00

Ven. 22.01 19h00

Sam. 23.01 16h00

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57PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.36) :

PRÉSENTATION DE CE NE ANDIAMO, REALITY ET PORTRAITS DE DARIA DEFLORIAN ET ANTONIO TAGLIARINI

ENTRETIEN DE DARIA DEFLORIAN ET ANTONIO TAGLIARINI AVEC JEAN-LOUIS PERRIER POUR LE FESTIVAL D’AUTOMNE (EXTRAITS)

Les questions posées par les deux pièces ont été très proches. Comment être en scène ici et maintenant, avec le spectateur, et en même temps agir dans l’espace indispensable de l’abstraction, de l’imagination, en somme – ailleurs? Comment être fortement personnels tout en rejetant l’autobiographie dans le sens strict du terme? Comment satisfaire notre conviction dans les vertus de l’enquête et en même temps ambitionner non pas un travail fragmentaire, mais une œuvre ? Les deux pièces manifestent notre curiosité, voire notre sympathie, envers des figures marginales, vulnérables, mais, pour nous, extraordinaires. Quoique profondément différentes, Janina Turek dans Reality et les quatre retraitées imaginées par l’écrivain grec Petros Markaris dans Ce ne andiamo… représentent une humanité qui échappe à la mémoire collective, à l’Histoire majuscule.

Qu’est-ce qui différencie les deux pièces ?Avant tout le fait que, pour la première fois, dans Ce ne andiamo…, nous avons partagé le travail de création avec deux autres performeurs, Monica Piseddu et Valentino Villa. Ca n’a pas été simple au commencement, car notre façon de travailler ne prévoit ni de longs projets ni une écriture qui précède les répétitions. Une symétrie a été rompue et une autre l’a remplacée. Une autre différence entre Reality et Ce andiamo… est de l’ordre du regard envers l’objet. Dans le cas de Reality, le théâtre était appelé à respecter un pacte avec la rigueur et le secret des vicissitudes véritables de Janina Turek. Alors que dans Ce ne andiamo… il s’agissait avant tout de respecter l’image du départ, celle du suicide des quatre retraitées grecques, mais sans adhérer pleinement à leur choix. On devait « croire » à cette image, mais sans épouser le suicide en tant que choix idéologique. Ce qui nous a reporté à Albert Camus et à son interrogation: existe-t-il un suicide altruiste? On a peut-être découvert qu’il y a différentes façons de dire « non ».

INTRODUCTIONAU SPECTACLE

Jeu. 21.1

Une heure avant le début

du spectacle

Reality © Silvia Gelli

Ce ne andiamo © Gabriele Zanon

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58PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Chorégraphie :Marco BerrettiniMusique :Summer Music (Marco Berrettini et Samuel Pajand)Décors et lumière :Victor RoyCostumes : Severine Besson

Avec :Marco BerrettiniChristine BombalNathalie BroizatSébastien ChatellierMarion DuvalSamuel Pajand

Production et diffusion :Tutu ProductionProduction :*MELK PROD et TanzplantationCoproduction :ADC, GenèveThéâtre de Vidy

Création le 13 janvier 2016

à l’ADC, Genève

MARCO BERRETTINI iFeel3 26.01 – 28.01Salle Charles Apothéloz

Durée estimée : 2h

Danse/Musique

Tarif M

HORAIRES

Mar. 26.01 19h00

Mer. 27.01 20h00

Jeu. 28.01 19h00

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59PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.38) :

PRÉSENTATION DE IFEEL3 ET PORTRAIT DE MARCO BERRETTINI

NOTE D’INTENTION DE MARCO BERRETTINI, 2014

iFeel3 s’inspire de Atlas shrugged (littéralement : Atlas haussa les épaules), le roman-phare de Ayn Rand publié en 1957 ; la Bible des néo-conservateurs aux Etats-Unis. Ce livre décrit comment un groupe d’individus, poussés malgré eux à devenir antisystème, envisage la revanche... mais comment, et à quoi ressemblera le monde révolutionné ?

Le thème de cet ouvrage, met en avant la pensée rationnelle et indépendante comme moteur du monde ; des « hommes de l’esprit » (scientifiques indépendants, entrepreneurs honnêtes, artistes individualistes, travailleurs consciencieux) disparaissent mystérieusement, provoquant crises et catastrophes. Celui qui les entraîne dans cette « grève », dans ce retrait à l’écart d’une société de plus en plus collectivisée et règlementée, est John Galt, à la fois entrepreneur, philosophe et grand savant, qui a inventé un nouveau moteur extraordinaire, à courant alternatif. Mais la direction ne veut rien savoir d’une nouveauté technologique à bas prix. Plutôt que de s’abaisser, John Galt et d’autres personnes qui vivent des expériences semblables à la sienne, se réunissent et s’isolent, disparaissent. En l’absence de ceux qui supportent le monde (tel le légendaire titan grec Atlas), la société s’écroule. La vie moderne avec ses crises financières, morales et religieuses provoque autant une réf lexion qu’un sentiment d’impuissance en moi. Je me demande souvent comment traduire mes impressions en matières chorégraphiques. Comment combler le vide entre esthétique de la danse et cruauté de la vie ? Est-ce nécessaire ? Est-ce possible ? Est-ce raisonnable ? Ce sont souvent les mêmes questions qui m’habitent lorsque il s’agit de créer un spectacle.

La meilleure réponse que j’ai trouvée pour l’instant n’est pas une révélation ou une recette miracle. Mais une simple idée qui pourtant est difficile à matérialiser : «s’améliorer». Concevoir le travail chorégraphique et ma vie même comme un exercice «d’amélioration». Je tire toute ma force de l’idée que je pourrais faire mieux, que je pourrais comprendre et faire un pas en avant, tout en étant conscient que le mot «amélioration» est absolument subjectif.

Ce fut le livre du philosophe allemand Peter Sloterdijk, « Tu dois changer ta vie », qui m’engageât dans cette voie, il y a quelques années. Et c’est avec le roman Atlas shrugged de la romancière et sociologue américaine Ayn Rand que je voudrais poursuivre. Et même si je ne partage pas l’idée de l’abandon total du pouvoir étatique en faveur de l’individu, tel que le prône Ayn Rand, je me retrouve assez réconforté dans le concept que l’individu doit d’abord agir par et pour lui-même. Une invitation à prendre sur nous, à saisir les enjeux de l’esclavage moderne, qui sont en nous, avant tout. A nous de nous élever, avant de soulever les autres, de faire face à notre ombre, avant de vaincre et convaincre. Tout cela demande aussi de remettre en question notre danse, notre voix, notre être sur scène. Ce groupe d’iFeel3 saura-t-il faire un petit pas en avant ou sombrera-t-il par le même sabre qu’il voulait éviter au monde ?

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Mer. 27.01Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la

représentation

Marco Berrettini © Isabelle Meister

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60PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Conception :Jean-François PeyretScénographie :Nicky RietiLumière :Bruno GoubertMagie :Stefan LeyshonAlain de MoyencourtAssistanat à la mise en scène :Solwen Duée

Avec :Jos Houben

Production et diffusion :Théâtre de VidyCompagnie tf2Avec le soutien de :CENTQUATRE-PARISDrac Ile-de-FranceDICRéAML’estive, scène nationale de Foix et de l’Ariège

Création le 3 mars 2015

au CENTQUATRE-PARIS

JEAN-FRANÇOIS PEYRET Citizen Jobs

19.01 – 29.01Chapiteau

Durée : 1h15

Théâtre

Tarif S

HORAIRES

Mar. 19.01 19h30

Mer. 20.01 19h30

Jeu. 21.01 19h30

Ven. 22.01 19h30

Sam. 23.01 19h30

Dim. 24.01 17h00

Mar. 26.01 19h30

Mer. 27.01 19h30

Jeu. 28.01 19h30

Ven. 29.01 19h30

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61PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES

Jeu. 28.01Salle Charles Apothéloz

A l’issue de la

représentation

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.39) :

PRÉSENTATION DE CITIZEN JOBS ET PORTRAIT DE JEAN-FRANÇOIS PEYRET

NOTE D’INTENTION DE JEAN-FRANÇOIS PEYRET, 2014

Il y a d’abord le désir de continuer avec Jos Houben, un compagnonnage commencé depuis plusieurs années, lors de nos excursions/incursions dans Walden de Henry-David Thoreau. Si un ouvrage doit avoir sa nécessité, un hasard est souvent l’élément déclencheur : cette fois-ci, une navigation sur Kosinki’s Channel, la chaîne YouTube de Chris Marker. Je tombai sur iDead, 2 minutes 27 secondes d’images consacrées à la mort de Steve Jobs. Défilaient, tournoyaient, sur une musique de Purcell, 128 unes de journaux du monde entier déplorant la disparition d’un « visionnaire », d’un «titan », d’un « génie qui a changé le monde » et d’un « révolutionnaire qui nous a fait penser différemment (“think different”) ». J’avoue que jusque-là, Steve Jobs ne faisait pas partie de ma « short list », de génies ou de grands révolutionnaires qui ont transformé le monde ou changé la vie. S’agissant d’informatique ou de pomme, j’aurais plutôt nominé Alan Turing, un spectre qui a longtemps hanté mon théâtre.

À la surprise succède la curiosité. Car le citoyen Jobs demeure une énigme : comment un tel mythe a-t-il pu se construire ; comment Jobs a-t-il lui-même construit son mythe ? Et qu’est-ce que nous raconte ce mythe, qu’est-ce qu’il raconte de nous ? Énigme aussi, celle de l’émergence d’une personnalité charismatique, capable, en l’occurrence, d’imposer aux autres et avec quel aplomb, son « principe de distorsion de la réalité ». Pourtant s’intéresser au montage ou au démontage d’un tel mythe, à la résistible ascension du héros de la Silicon Valley, produit un effet boomerang ; c’est que nous ne sommes pas seulement (ou nécessairement) les consommateurs de ce mythe, mais aussi les consommateurs des produits qu’il nous vend, ces machines avec lesquelles nous entretenons un rapport simplement technique mais plutôt magique, non dénué de fétichisme. Derrière la success story du fondateur d’Apple, à l’heure, à l’ère de la révolution numérique, c’est bien de notre destin technique qu’il s’agit, et des chimères hommes-machines que nous sommes désormais.

Re : Walden et Citizen Jobs pourraient alors apparaître comme les deux faces d’une même médaille consacrée à l’individualisme américain : le solitaire dans sa cabane du Massachusetts versus le hippie californien capitaine d’industrie. Le second ferait horreur à l’homme des bois qui nous a bien prévenus que nous sommes devenus « les outils de nos outils » ; pourtant Jobs n’hésite pas à citer Thoreau et à en appeler à la foi en l’individu célébrée par l’inventeur de la désobéissance civile ! Y aurait-il une secrète connivence, un lien obscur entre ces deux figures américaines dont l’évocation formerait un étrange diptyque ? Reste que s’il y a une relation de continuité et de consanguinité entre les deux spectacles, il est évident que Citizen Jobs peut exister (s’adresser à des spectateurs) sans référence à l’aventure précédente. Car ce spectacle en prend le contre-pied du précédent ou lui fait un pied de nez. Re : Walden recourt massivement à la technologie numérique ; Citizen Jobs, paradoxalement quand on songe au père du Macintosh, s’impose une abstinence technologique et réduit le théâtre à sa plus simple et essentielle expression : un comédien seul sur scène. « Simplify, simplify », conseillait Thoreau.Ainsi Steve Jobs lance un défi au théâtre, d’abord parce que le théâtre s’intéresse aux mythes, mais il provoque aussi le comédien en tant que bête de scène. À ses « présentations » se pressaient une foule de fans, qu’il ne s’agissait pas seulement d’émouvoir : il fallait surtout leur vendre les produits Apple…

À propos de produits, un dernier renversement en guise de pitch : est-ce que, mythe ou pas, Steve Jobs ne serait pas le meilleur produit d’Apple ?

JEAN-FRANÇOIS PEYRET, 2014

AVANT/APRÈSDÉBAT AVEC UN INVITÉQuel monde commun ?

Dim. 24.01La Passerelle

A 15h, puis à l’issue de la représentation

Avant la représentation, débat

avec un invité animé par Eric

Vautrin, dramaturge du

Théâtre de Vidy ; à l‘issue,

discussion avec eux autour

des enjeux soulevés par

l‘œuvre et ses échos dans

notre société.

Jos Houben dans Citizen jobs © Maëlla-Mickaëlle Maréchal Jos Houben dans Citizen jobs © Maëlla-Mickaëlle Maréchal

Jos Houben dans Citizen jobs © Maëlla-Mickaëlle Maréchal

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62PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

LA BÂTIE-FESTIVAL DE GENÈVE/ THÉÂTRE DE VIDY Deux spectacles pour les adhérents de Vidy

Pour la deuxième année, La Bâtie-Festival de Genève et le Théâtre de Vidy croisent leurs spectacles en proposant tarifs préférentiels et navettes gratuites, histoire d’inciter à voyager. La Bâtie propose deux spectacles aux adhérents de Vidy : The Ventriloquists Convention de Gisèle Vienne et Esta breve tragedia de la carne d’Angélica Liddell. De son côté, Vidy accueille les spectateurs de La Bâtie pour En avant, marche ! d’Alain Platel et The Encounter de Simon McBurney.

3.09Comédie de Genève

8.09Salle des Fêtes du Lignon

GISÈLE VIENNE /DENNIS COOPERPUPPENTHEATER HALLE/DACM

The Ventriloquists Convention(La Convention des ventriloques)

ANGÉLICA LIDDELLEsta breve tragedia de la carne(Cette brève tragédie de la chair)

En anglais,

surtitré en français

Durée estimée : 2h

Théâtre

Programmé par

La Bâtie-Festival

les 3.09 et 4.09

www.batie.ch

Création juillet 2015

En espagnol,

surtitré en français

Dès 18 ans

Théâtre/Performance

Programmé par

La Bâtie-Festival

du 7.09 au 9.09

www.batie.ch

Création septembre 2015

HORAIRES

The VentriloquistsJeu. 3.09 21h00

Esta breve tragediaMer. 8.09 21h00

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63PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

The Ventriloquists ConventionMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.12) :

PRÉSENTATION DE THE VENTRILOQUISTS CONVENTION ETPORTRAIT DE GISÈLE VIENNE

NOTES DE TRAVAIL DE GISÈLE VIENNE, 2014 (EXTRAITS)

The Ventriloquists Convention est une fiction d’un grand réalisme, une reconstitution imaginée de la rencontre annuelle du Kentucky. Interprétée par neuf marionnettistes-ventriloques, elle se construit à partir des différents moments qui ponctuent la convention : de l’exécution des numéros à l’évocation des diverses préoccupations tant professionnelles que privées liées à cette activité.Dans un espace scénique où sont disposées de nombreuses chaises destinées à accueillir les participants, le spectateur sera considéré comme l’un d’entre eux.La pièce, d’une relative simplicité au premier abord, va se déployer à l’instar d’une partition, construite à partir des multiples voix des protagonistes qui trahissent leur psychologie complexe,par la mise en évidence des différentes strates du dialogue : lavoix du ventriloque lui-même, en civil ou en jeu, celle de sa ou ses marionnettes, et celle, plus singulière encore, que l’on nommera la “troisième voix” interprétée en ventriloquie, mais sans aucun support physique pour l’incarner et qui apparaît ainsi comme fantomatique.

Esta breve tragedia de la carneMAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.13) :

PRÉSENTATION DE ESTA BREVE TRAGEDIA DE LA CARNE ET PORTRAIT D’ANGÉLICA LIDDELL

Photo d’archive d’Emilie Dickinson annotée par Angélica Liddell© DR

Photo de groupe de la Vent Haven Convention 2014© Estelle Hanania

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64PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Avec l’arrivée d’Omar Porras à la tête du Théâtre Kléber-Méleau à Renens, les deux institutions réinventent leur collaboration. Kléber-Méleau propose aux adhérents de Vidy des tarifs préférentiels pour La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt mise en scène par Omar Porras. De son côté, Vidy accueille les abonnés de Kléber-Méleau pour La Mouette de Tchekhov, mise en scène par Thomas Ostermeier en février et mars 2016. Par ailleurs, le Théâtre de Vidy continue à vendre des billets pour tous les spectacles du Théâtre Kléber-Méleau à sa billetterie et à son point de vente chez Payot-Lausanne.

22.09 – 11.10Théâtre Kléber-Méleau

OMAR PORRAS/TEATRO MALANDROLa Visite de la vieille damede Friedrich Dürrenmatt

Durée : 1h45

Théâtre

L’Arche est agent théâtral du texte représenté

Recréation avril 2015

THÉÂTRE KLÉBER-MÉLEAU / THÉÂTRE DE VIDY Un spectacle pour les adhérents de Vidy

HORAIRES

Mar. 22.09 19h00

Mer. 23.09 19h00

Jeu. 24.09 19h00

Ven. 25.09 20h00

Sam. 26.09 19h00

Dim. 27.09 17h30

Mar. 29.09 19h00

Mer. 30.09 19h00

Jeu. 1.10 19h00

Ven. 2.10 20h00

Sam. 3.10 19h00

Dim. 4.10 17h30

Mar. 6.10 19h00

Mer. 7.10 19h00

Jeu. 8.10 19h00

Ven. 9.10 20h00

Sam. 10.10 19h00

Dim. 11.10 17h30

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65PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.40) :

PRÉSENTATION DE LA VISITE DE LA VIEILLE DAME ET PORTRAIT D’OMAR PORRAS

NOTES DE TRAVAIL D’OMAR PORRAS

C’est de son Konolfingen natal, de cette petite bourgade du canton de Berne, « propre, vernie, mais truffée de secrets malsains, pareil à du chocolat blême, ouà du gruyère hanté », que Friedrich Dürrenmatt s’inspire pour inventer les lieux de La Visite de la vieille dame, ses créatures cruelles et truculentes, ses personnages si vrais, si réels et fascinants par la démesure de leur grotesque : « le grotesque n’est qu’une expression sensible, un paradoxe sensible, à savoir la forme de l’informe, le visage d’un monde sans visage » affirme- t- il. Le théâtre – et plus généralement l’art – semble ici un prisme de visionnaire.

Dans un garage désaffecté, en 1993, en pleine crise de logement dans la cité de Calvin, notre jeune groupe avait exploré pendant presque quatre mois ce texte, undes plus représentatifs de la dramaturgie suisse. Une quantité énorme de matériaux fut récoltée pour les débuts de l’exploration : pour nous, il ne s’agissait pas seulement de créer un spectacle, mais de mettre en lumière l’espace- laboratoire que nous avions investi, en marge des théâtres dits institutionnels. Nous voulions tisser des liens avec une génération de spectateurs, de citoyens, de rêveurs qui seretrouvaient dans ce mystérieux et nouveau territoire où nous pouvions déjouer ce que nous percevions comme des dysfonctionnements culturels par les stratégies du jeu et de la fiction.

Aujourd’hui, le Teatro Malandro souhaite continuer à explorer cette pièce, qui présente une valeur cathartique, nous révèle à nous- mêmes, en nous confrontant à des êtres que nous évitons et que même nous attaquons, mais qui finalement nesont autres que nous- mêmes. De fait, malgré son apparente abstraction comique, ambigüe et déconcertante où des malentendus font évoluer – voire se métamorphoser – les personnages, La Visite de la vieille dame nous met face à une œuvre qui ouvre sur un monde en crise où la nouvelle loi que les personnages mettent implicitement en place – « la prospérité pour un cadavre » – peut se légitimer sans qu’aucun d’entre eux ne risque exclusion ou condamnation.

Revenir sur cette œuvre du répertoire pour la Suisse comme pour notre compagnie,et y reprendre à nouveau les masques, c’est aussi retrouver les protagonistes à l’aune d’une dimension parodique, pour mieux prendre conscience des transformations du monde et de nos propres évolution – dans un double mouvement de distance et de rapprochement. Le masque nous libère dans le rire et dans la nécessité des pleurs. Le masque se glisse dans tous les drames avec le lyrisme duquotidien ; il dessine une grande fresque de notre état grotesque et débusque l’effrayante ambivalence humaine.

La Visite de la vieille dame © Marc Vanappelghem

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66PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

Pour la première année, la Comédie de Genève et le Théâtre de Vidy croisent leurs spectacles en proposant tarifs préférentiels et navettes gratuites, histoire d’inciter à voyager. La Comédie propose aux adhérents de Vidy : Les Français de Krzysztof Warlikowski. De son côté, Vidy accueille les abonnés de la Comédie pour Je suis Fassbinder de Falk Richter et Stanislas Nordey en avril 2016.

13.02BFM (Bâtiment des Forces Motrices)

KRZYSTOF WARLIKOWSKILes Françaisinspiré par A la recherche du temps perdu de Marcel Proust

En polonais,

surtitré en français

Durée estimée : 5h

Théâtre

Création août 2015

COMÉDIE DE GENEVE / THÉÂTRE DE VIDY Un spectacle pour les adhérents de Vidy

HORAIRES

Sam. 13.02 19h00

Page 67: EN COMPLÉMENT DU MAG 4 - Théâtre Vidy-Lausanne · THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE. AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE. Presse et communication Sarah Turin / Roxane Cherubini.

67PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

MAG 4 DU THÉÂTRE DE VIDY (P.41) :

PRÉSENTATION DE LES FRANÇAIS ET PORTRAIT DE KRZYSZTOF WARLIKOWSKI

NOTE D’INTENTION

Le spectacle basé sur le roman À la recherche du temps perdu de Marcel Proust est un nouveau projet théâtral de Krzysztof Warlikowski. Comme l’on connaît l’acuité des jugements de ce metteur en scène et son remarquable talent à révéler des structures et des sens cachés de textes par le fait de les placer dans des contextes inopinés, il est légitime de penser que Warlikowski ne va pas diluer la madeleine dans le thé, ce qui arrive à de nombreux réalisateurs séduits par le roman de Proust. Warlikowski, qui a déjà réalisé sa propre adaptation d’À la recherche… (Bonn, 2002), revient à ce texte avec une passion de démystificateur. Sa nouvelle adaptation s’articulera notamment autour de thèmes tels que la peur de la mort, la vieillesse, la jalousie, l’homosexualité, un érotisme lubrique, l’antisémitisme.

Quelques-uns de ces thèmes sont fortement camouf lés par Proust, si parfaitement que l’on risque de les omettre. Ce camouf lage constitue pour Warlikowski une source d’énergie théâtrale. Le scandale de l’époque traduit par une exceptionnelle expérience d’écriture, chez Warlikowski trouvera son explication théâtrale et de toute évidence fera surgir le scandale de l’époque moderne. Il est clair que malgré le changement de décor et des costumes, le mode de fonctionnement de la société et des relations décrite par Proust demeure toujours d’actualité ; en outre une escalade des mécanismes cachés d’exclusion et de violence s’y est ajoutée. Proust décrit ses héros avec un énorme sens de l’humour, il crée une incroyable ménagerie humaine composée de snobs forcenés qui atteignent les sommets de la prétention. En faisant entrer son équipe dans un état proustien, Warlikowski entreprend une grande tentative épique de confrontation avec le regard impitoyable de l’écrivain sur la société. Il pose une question aiguë, celle de savoir si notre recherche peut encore avoir un sens quelconque, si cette façon de se sauver qui a été choisie par Proust, à savoir l’écriture compulsive, est encore possible aujourd’hui. Avec cette croyance que le temps perdu peut être retrouvé justement au théâtre et à travers le théâtre.

Le nouveau spectacle de Warlikowski, en découvrant des tabous qui existent toujours, va confronter les spectateurs avec un cataclysme possible, avec la catastrophe de la société postmoderne d’aujourd’hui, qui n’est pas tellement différente de celle décrite par Proust comme Pompéi la veille de la tragédie. Proust a vécu l’expérience de la Grande Guerre. Quel est notre état d’esprit de Pompéi actuel ? Et enfin, est-ce que l’Europe sous le masque de Les Français peut-elle être sauvée ?

Rassemblement sur la place de la République à Parisaprès les attentats du 11 janvier 2015 © AFP / East News

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68PREMIÈRE PARTIE DE SAISON 2015-2016

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