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Université de Fribourg – Universität Freiburg no 5 mai 2013 les nouvelles universitaires Sport im Kopf > 9 Wie lässt sich die Sprungkraft steigern? Welchen Nutzen hat mentales Training? Fragen wie diese beschäftigen die Studierenden der Sportwissenschaften und sind Gegenstand der Forschung von Professor Wolfgang Taube, dem Leiter der Einheit Bewegungs- und Sportwissen- schaften. > 6 Ein Fund auf der Insel Astypalea führt die griechische Archäologin Maria Micha- laki zurück an ihre Alma Mater. Mit Prof. Véronique Dasen untersucht sie das Rätsel um 3000 Neugeborene, die bei Grabungen zu Tage kamen. > 4 ➢Uniéco, le nouveau trimestriel éco- nomique, créé par deux étudiants passion- nés, vient de voir le jour. Découvrez le fruit d’une initiative originale et stimulante. Dis- ponible sur le campus universitaire. > 2 Le programme mettant en scène des patients simulés permet aux étudiants en 3 e année de médecine d’entraîner leurs com- pétences cliniques. Portrait d’un cours pas comme les autres. © Thinkstock

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Die zweisprachige Hauszeitschrift der Universität Freiburg (CH) für die Universitätsangehörigen erscheint sechsmal jährlich mit Neuigkeiten, Hintergrundberichten und Portraits aus dem Universitätsleben.

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Universi té de Fr ibourg – Universi tät Freiburg

no1 | 11.09.2009no 5 mai 2013les nouvelles universitaires

Sport im Kopf > 9 Wie lässt sich die Sprungkraft steigern? Welchen Nutzen hat mentales Training? Fragen wie diese beschäftigen die Studierenden der Sportwissenschaften und sind Gegenstand der Forschung von Professor Wolfgang Taube, dem Leiter der Einheit Bewegungs- und Sportwissen-schaften.

> 6 Ein Fund auf der Insel Astypalea führt die griechische Archäologin Maria Micha-laki zurück an ihre Alma Mater. Mit Prof. Véronique Dasen untersucht sie das Rätsel um 3000 Neugeborene, die bei Grabungen zu Tage kamen.

> 4 ➢Uniéco, le nouveau trimestriel éco-nomique, créé par deux étudiants passion-nés, vient de voir le jour. Découvrez le fruit d’une initiative originale et stimulante. Dis-ponible sur le campus universitaire.

> 2 Le programme mettant en scène des patients simulés permet aux étudiants en 3e année de médecine d’entraîner leurs com-pétences cliniques. Portrait d’un cours pas comme les autres.

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suffisant pour le qualifier d’hyperactif et lui prescrire les fameux comprimés de Ritaline ? La pédopsychiatre prie les étudiants de ne pas se laisser influencer. « Ce médicament est parfois distribué à tort et à travers. A l’école, les enseig-nants ont parfois tendance à désigner les élèves turbulents comme hyperactifs. Il faut approfondir l’anamnèse, deman-der si l’enfant est également agité dans d’autres circonstances, à la maison, avec ses amis… » Il y a également différen-tes sortes d’hyperactivité : « Un enfant peut être agité en réaction à la fatigue ou à une déprime. L'agitation à l’école peut provenir d’un déficit intellectuel ou, au contraire, d’une surdouance. L’hyperactivité n’est alors pas à diag-nostiquer comme une pathologie mais comme un symptôme… En tout état de cause, soyez conscients qu'un mé-dicament comme la Ritaline ne soigne pas le trouble de l’hyperactivité, mais pourrait aider à le surmonter à côté d’autres moyens éducatifs ou psycho-thérapeutiques. Sa prescription n'est pas un premier choix et ne devrait pas se faire sans autre mesure thérapeutique de pédopsychiatrie. »

Apprentissage pratiquePour Annick Zappalà, cette méthode représente un progrès considérable : « Quand j'étais étudiante en médecine, l'approche était davantage basée sur la technicité plutôt que sur un enseigne-ment du type des sciences humaines, confie-t-elle. Je n'ai pas eu de cours com-me celui-ci en 3e année. Le passage de la théorie à la pratique sur de vrais patients était un peu abrupt. Ce programme de cours avec des patients simulés permet, de manière très pédagogique, d'affronter des situations dont les étudiants se sou-viendront toute leur vie. Ils pourront s'y référer dans leur futur métier. »La séance dure environ une heure et de-mie. Elle permet aux étudiants de se fami-liariser avec un cas concret et d'appliquer des compétences cliniques apprises du-rant leurs études. Bientôt, l’ensemble des étudiants de 3e année de médecine seront évalués lors d’une session d’examens des compétences cliniques ( OSCE ), qui com-prendra différentes entrevues médicales avec des patients « standardisés » ( formés à jouer toujours le même rôle ). Aupara-vant, ils auront dû effectuer environ 50 séances de préparation en situation, in-dique Isabelle Schouwey, responsable de ce programme au sein du Département de médecine de la Faculté des sciences. Pas

Et ainsi de suite... Après une série de questions, l’étudiante peine un peu à conclure et à proposer des solutions. A sa décharge, la « fausse patiente » simule son rôle à la perfection. Ni suggestion, ni influenceC’est la première fois que ces étudiants sont confrontés à un « cas » relevant des Troubles hyperactifs avec déficit d’attention ( THADA ). Il s’agit donc d’affiner l’exercice. C’est d’abord à Ma-rie Petitpierre ( nom d’emprunt de la patiente simulée ) que l’on demande son ressenti : « J’ai trouvé que l’étudiante a fait un bel effort de compréhension, puisqu’elle est germanophone. Mais j’ai aussi senti quelques hésitations, des recherches de regards qui pourraient dé-stabiliser les patients. Elle a manqué un peu d’empathie, en ne me demandant pas comment mon fils et moi-même vivons cette situation. » L’étudiante acquiesce et se justifie par la difficulté de passer outre la barrière des langues. Annick Zappalà souligne qu’elle s’en est très bien sortie dans l’établissement de l’anamnèse, même si elle doit veiller à ne pas suggérer ses réponses à la pa- tiente. D'autre part, en tant que médecin, il faut éviter le jugement, savoir rester neutre. «Il serait plus adéquat de poser des questions concrètes : quand Maxime a-t-il commencé à marcher ? à parler ? Plutôt que de demander si l'enfant était « normal » dans son développement. » Forte de ces conseils, l’étudiante reprend l’exercice et précise son diagnostic. Mais la patiente simulée s’avère redoutable… Annick Zappalà reprend : « Avez-vous pensé à demander à cette mère de famil-le ce qu’elle attend de vous ? N’oubliez pas que, le plus souvent, les réponses se trouvent chez le patient. Elle vous a dit qu’elle était épuisée, elle vient vous trouver en dernier recours. Il est néces-saire de la rassurer. Demandez à la voir avec son fils. Dites-lui quand vous pour-rez lui présenter un bilan. Savez-vous qu’un diagnostic précis, dans ce type de cas, nécessite environ deux ou trois mois de délai ? Alors que lui proposez-vous dans l’immédiat ? » La leçon reprend et finit par un tour de table où chaque étu-diant peut donner son avis et compléter l’exercice. En passant, Annick Zappalà aura dispensé de nombreux conseils relatifs à l'actualité médicale, comme le risque de se laisser influencer par les mo-des dans le domaine de la médication.La patiente simulée a présenté son fils comme un enfant agité. Mais est-ce

Malades imaginaires, vrais carabinsDe « faux patients » simulent de vrais problèmes médicaux devant des étudiants de troisième année de médecine. Cette méthode d’apprentissage, introduite à l’Université de Fribourg en 2009, remporte un franc succès. Reportage.

Jean-Christophe Emmenegger

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Il ne s’agit que d’un des nombreux cours auxquels s’astreignent les étudi-ants de 3e année de médecine à l’Uni- versité de Fribourg. Mais il y a de quoi ressortir bluffé de cette salle de séminaire de la rue de Rome, dédiée à l’enseignement des compétences cli- niques de base aux étudiants du Ba-chelor of Medicine ( BMed ). Les cara-bins connaissent-ils déjà l’artifice de la patiente simulée, qui est aussi présente dans la salle ? On dirait que non. Annick Zappalà, cheffe de clinique adjointe en pédopsychiatrie à l’Hôpital fribourgeois ( HFR, pédiatrie ) et au Centre de pédo-psychiatrie de Fribourg, commence donc par initier la dizaine d’étudiants germa-nophones participant à ce cours aux ar-canes de l’anamnèse psychiatrique : pas-sage en revue de l’histoire personnelle du patient et de ses contextes familial, professionnel, social… Car il faudra en- suite réaliser une consultation avec la pseudo-patiente ( que les étudiants ne connaissent pas ) simulant une mère de famille qui vient chercher de l’aide. Quel est son problème ? Une courageuse étudiante se jette à l’eau pour jouer la pédopsychiatre et tenter d'établir un diagnostic.

Docteur, j’ai un problème– Bonjour Madame, expliquez-moi le but de votre visite. – Bonjour, je m’appelle Marie Petitpierre. J’ai demandé à vous consulter parce que j’ai pas mal de problèmes à la maison ; je suis très fatiguée, surtout depuis que mon fils est entré à l’école… – Pouvez-vous me préciser ces pro-blèmes ?– Eh bien, en classe, il est très actif ; il s’appelle Maxime, il a 6 ans et c’est sa première année. J’ai l’impression qu’il a besoin de soutien, mais seule je n’arrive pas à trouver une solution.– Votre fils est-il un peu violent avec les autres enfants ?– Il est certainement un peu agité ; mais je ne dirais pas violent. Avec son ca-ractère, c’est vrai qu’il a de la peine à se faire des amis…– Pouvez-vous me raconter comment s’est passée votre grossesse?– Sans problème, comme avec mes autres enfants, sauf qu’il est né un peu prématurément…– Et comment s’est passée la naissance ?– Bien, mais j’ai eu une césarienne. A part ça, il était comme tous les enfants, avec quelques coliques, mais rien de par-ticulier à signaler.

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de gestes invasifs, tels que prise de sang, radiographie ou examen gynécologique, qui sont de manière générale interdits dans les facultés de médecine suisses et européennes, mais des examens sim- ples et non douloureux, tels que l'aus-cultation pulmonaire ou cardiaque, la palpation au niveau du thorax, de l’abdomen et du visage, le test de ré-flexe, la prise du pouls...

Des volontaires Pour celles et ceux qui seraient intéressés à participer au programme des patients standardisés, nul besoin d'être acteur ou comédienne ( voir encadré ). Marie Petit-pierre se prête au jeu depuis deux ans. Elle est arrivée dans ce programme par le bouche à oreille et elle a ensuite en-rôlé sa sœur. Si elle se montre très con-vaincante dans son rôle, c’est bien sûr parce qu’elle a été préparée par l'équipe responsable des compétences cliniques. Mais rien n'empêche d'improviser en s'inspirant de situations vécues. « Je suis maman de plusieurs enfants et c’est vrai que j’ai fait intervenir ma propre expé-rience, même si la situation est inventée de toutes pièces. » Les patients standar-disés sont quand même triés sur le volet et scrutés après l'exercice, en particulier lorsqu'il s'agit de simuler des problèmes psychiques. Histoire de s’assurer que le malade imaginaire ne finisse pas cabo-tin... à force de se jouer des carabins.

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S’entretenir avec des patients simulés permet aux futurs médecins d’entraîner leurs compétences cliniques, ainsi que leurs capacités d’écoute et d’empathie.

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Le recours à de « faux patients » est une méthode importée des Etats-Unis, où elle est apparue dans les années 1960, avant de parvenir en Europe et en Suisse au cours des années 1980.

Succès croissantA Fribourg, le programme de patients standardisés a été mis en place à la rentrée universitaire 2009 pour répondre aux objectifs d’apprentissage et d’évaluation des compétences cliniques, découlant de l’introduction de la 3e année de médecine. Depuis, les prestations de patients stan-dardisés n’ont fait qu’augmenter. En 2012, pour une cohorte de 76 étudiants, 73 patients standardisés et environ 20 vrais patients avec des maladies chroniques ont participé aux différentes séances d’apprentissage. Seuls quelques patients simulés ont été sollicités, dans un deuxième temps, pour l’évaluation des compétences cliniques qui se déroule lors de la session d’examens en juin. Cette année, les prestations seront encore plus nombreuses, car une centaine de candidats prétendent au Bachelor of Medicine, formation qui remporte un succès continu depuis son introduction (21 étudiants s’y sont inscrits en 2009-2010, 43 en 2010-2011, 80 en 2011-2012 et 96 en 2012-2013). Un sondage effectué auprès

des étudiants fribourgeois qui poursuivent leurs études de médecine a révélé un taux de satisfaction de 100 % pour la formation dispensée à Fribourg, selon la Dre Maria Teresa Alfonso Roca, Medical Educator au Département de médecine de l’Université de Fribourg.

Recherche patients bénévolesCe succès demande des moyens, en particulier dans le recrutement des patients standardisés. Hommes ou femmes, ceux-ci doivent simuler un large éventail de problèmes médicaux, tels que des plaintes physiques ( maux de tête ou de dos, dou-leurs abdominales... ), des problèmes psycho- logiques, des problèmes liés au vieillis-sement ou encore des problèmes associés. A l’heure actuelle, la base de données des patients standardisés compte un peu plus d’une centaine de personnes, dont plus des deux tiers sont francophones. Mais comme deux tiers des étudiants sont germanophones, le Département de médecine cherche en particulier des patients bilingues ou parlant allemand.

jceContact :Catherine Girard, Département de médecine 026 300 94 [email protected]

Des USA à Fribourg

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nateurs sont difficiles à convaincre. « Même si nous avons tous travaillé bénévolement, il y a toujours le graphiste et l’imprimeur à pa-yer. Nous avons fait une étude pour les coûts d’impression et consulté une centaine de devis avant de choisir. Cette fois, nous avons pu couvrir les frais grâce à des publicités et à un don de la Fondation des Alumni des SES », raconte Milo Božić. Le magazine est aussi consultable online. « Nous avons choisi Facebook pour réduire nos frais en créant gratuitement la page officielle d’Uniéco. Pour moi, Facebook est avant tout un site d’échanges, de diffusion ; c’est un instrument de marketing. Nous avons demandé l’avis des lecteurs et leur jugement était très positif, ce qui est un bon argument publicitaire pour convaincre les futurs annonceurs. » Le futur est incertain, mais les idées ne manquent pas. Le deuxième numéro est presque prêt et promet d’être intéressant. Et si, d’après Milo Božić, « il faut oser », ce n’est que le premier pas. Le reste est une question de talent, de motivation et de travail, car, comme le disait Einstein : « Le génie c’est 1 % d’inspiration et 99 % de travail ».

Uniéco online : www.facebook.com/uniecomagazine

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Uniéco vient de naître Le trimestriel gratuit Uniéco, dédié entièrement à l’économie et tiré à 2’000 exemplaires, a fait son apparition sur le campus. Le fruit du travail sans relâche de deux étudiants passionnés, conseillés par un professeur passionnant.

La démarche assurée, le sourire avenant, le regard pétillant, mais les traits fatigués, Milo Božić➢ a tout du jeune entrepreneur ; et aus-si, un peu, du jeune père, fier d’annoncer la naissance de son rejeton, âgé de dix jours. Après une année de gestation en secret, le magazine Uniéco, entièrement dédié à des thématiques économiques, a vu le jour et ses premiers pas sont prometteurs. « La motiva-tion n’a jamais été financière, elle est venue du goût d’entreprendre et de bousculer les codes. J’ai toujours aimé l’aventure et les défis », explique le jeune rédacteur en chef.

Un regard estudiantinLes corédacteurs en chef bénévoles sont étudiants à l’Université de Fribourg ; Milo Božić en management et Matthieu Seydoux en droit. « Le projet est né d’une envie de mettre en pratique les théories apprises du-rant les cours. C’est surtout la partie gestion qui m’intéresse », précise Milo Božić. Si ce dernier avait déjà travaillé comme pigiste dans différentes rédactions, ce n’était pas le cas du second. « On ne s’improvise pas ré-dacteur en chef. C’est l’expérience qui nous enseigne le métier. Je ne suis pas un étudiant modèle, mais les petits jobs que j’ai exercés avant et pendant mes études m’ont beauco-up servi. Ce trimestriel fribourgeois sera une belle carte de visite », continue l’étudiant en management. Uniéco est avant tout destiné aux étudiants de la Faculté des sciences éco-nomiques et sociales ( SES ) ou de la Haute

école de gestion ( HEG ). Il vise à construire un pont entre le monde académique et celui du travail. « Originaire de Lausanne, je vou-lais rendre à l’Uni de Fribourg tout ce qu’elle m’a apporté. Ici, l’ambiance est familiale, tout le monde se connaît et la disponibilité des professeurs et des assistants est incroyab-le », explique Milo Božić. Pour maintenir un équilibre, les corédacteurs en chef souhai-tent impliquer des professeurs, la Junior En-treprises Fribourg, des étudiants, mais égale-ment des acteurs de l’économie régionale. Le premier numéro propose, entre autres, une interview passionnante d’Alexandre Sacer-doti, directeur de Villars Maître Chocolatier. Les deux étudiants se sont impliqués dans le choix du contenu et du layout et assurent actuellement la promotion du magazine. Pour ce faire, ils ont eu la chance de bénéfi-cier des conseils de l’agence de communica-tion fribourgeoise Crausaz et Partenaires. Si la deuxième édition d’Uniéco est déjà prête, les corédacteurs ont conscience qu’ils ont encore de nombreux défis à relever : corri-ger des erreurs de jeunesse tout en gardant l’identité du trimestriel, intégrer des textes en allemand, trouver de nouveaux colla-borateurs, proposer de nouvelles rubriques, motiver la relève et, surtout, trouver des financements.

Une survie financière difficileLa pérennité du magazine est liée à son fi-nancement, mais les annonceurs et les do-

Magali Jenny

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Le Prof. Sergio Rossi et Milo Božić présentent Uniéco, premier du nom.

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Faire-part

Les heureux parents, Milo Božić et Mathieu Sey-doux sont fiers de vous annoncer la naissance de leur magazine, disponible gratuitement sur tout le campus de l’Université. Nom : Uniéco. Poids : environ 87 g. Taille : 27.7 x 19.5 cmParrains : Prof. Sergio Rossi, Prof. Philippe Gugler, la Fondation des Alumni des SES et Jean-Marc Sylvestre ( journaliste français de la presse écono-mique ).Caractère : économique, moderne et rebelle. Signes particuliers : gratuit, autofinancement par annonces publicitaires et dons, gestion estudian-tine bénévole, innovation, réflexion sur l’économie. Invités au baptême : tous les étudiants des SES et de la HEG.But : créer un pont entre les étudiants, les profes-seurs et les milieux économiques et professionnels.Avenir : prometteur.

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Dicht gedrängt standen am 3. März rund 150 Jugendliche der Kollegiumschöre St. Mi-chael und Heilig Kreuz zusammen mit «Les Marmousets» und «Les Enchanteurs» auf der Bühne der Aula Magna der Universität Freiburg und eröffneten die zweite Ausga-be des Musikfestivals Uniphonies. Die Idee, vier Chöre gemeinsam singen zu lassen, stammt von Pascal Mayer, dem artistischen Direktor des Festivals, und fand offenbar Anklang: Mit rund 6000 Franken aus der am Schluss des Konzerts durchgeführten Kol-lekte konnten die Uniphonies im Sinne des Fastenopfers einen stolzen Betrag an eine Aktion in Madagaskar überweisen. Auch der Festivalstart war mit 600 Besuchern durch-aus gelungen. «Uniphonies versucht unter-schiedliche Kulturakteure für gemeinsame Konzerte zusammenzubringen», erklärt Jacques Repond, Präsident der Vereinigung Uniphonies. Die diesjährige Ausgabe stand unter dem Thema «Frieden» und wurde durch passende thematische Konferenzen ergänzt. Drei namhafte Referenten konnten dafür gewonnen werden: Bischof Charles Morerod lieferte eine Art «Best of» der Botschaften des Papstes, die das Oberhaupt der Katholischen Kirche jeweils anlässlich des Weltfriedenstags verkündet. Am Inter-nationalen Frauentag (8. März) sprach die weltberühmte Sopranistin und UNHCR-Eh-renbotschafterin Barbara Hendricks über ihr unermüdliches Engagement für den Frieden und die Anliegen der Flüchtlinge sowie über ihre Tätigkeit als Konzert- und Opernsänge-rin. Der ehemalige Präsident des Schweizeri-schen Roten Kreuzes, Cornelio Sommaruga, präsentierte in seinem Vortrag «Rotes Kreuz und Frieden» die Tätigkeiten des IKRKs und beantwortete Fragen aus dem Publikum.

Musikalische FarbenweltMit dem Konzert des Westschweizer Voka-lensembles Voxset widmete sich das Festival auch der modernen Musik. «Zu Beginn des Konzerts sprang der Funke zum Publikum zwar nicht gleich über, doch bereits kurze Zeit später wurde die Gruppe vom Publikum ab-geholt und tatkräftig unterstützt», schildert Jacques Repond. Die A-capella-Formation lieferte Cover-Versionen berühmter Hits von Edith Piaf, Queen bis David Guetta. Im Gast-spielhaus Equilibre begeisterte das Konzert «Vibrato für den Frieden» von Beat Richner ein zahlreich erschienenes Publikum. Der als «Beatocello» bekannte Kinderarzt und Cellist spielte unter anderem Suiten von J.S. Bach sowie Eigenkompositionen. Zwischen den Stücken sprach er über seine Arbeit und klärte das Publikum über die miserable Ge-sundheitssituation in Kambodscha auf. Seit 20 Jahren behandelt Richner in den Kantha Bopha Kinderspitälern unzählige Kinder unentgeltlich. «Sein unermüdliches Enga-gement für die Gesundheit der Kinder ist sehr beeindruckend», sagt Jaques Repond. Die Kollekte am Schluss des Konzerts brach-

te rund 8000 Franken für Richners Stiftung Kantha Bopha Kinderspital ein.

Chormusik für den FriedenIn der Kollegiumskirche St. Michael durf-te das Publikum am 10. März an der Welt-Uraufführung der Originalkomposition «Peace» von Jean-Claude Charrez dabei sein. Der frühere Leiter des Universitätschors hat dieses Werk eigens für das Musikfestival komponiert. Unter der Leitung von Jean-Claude Fasel interpretierten der Universi-tätschor und die musikalischen Jugendli-chen (Choeur de l’Université et des Jeunes Musicales CUJM) gemeinsam mit dem Frei-burger Kammerorchester Charrez’s «Peace» und davor zwei zeitgenössische Stücke aus dem Requiem von Karl Jenkins. Mit einem gut besuchten Abschlusskonzert ging am 17. März das Musikfestival zu Ende. Der Kam-merchor der Universität Freiburg und das Freiburger Kammerorchester spielten «Sta-bat Mater» von Rossini und «In Terra Pax» von Frank Martin. «Martin schrieb das Stück 1944 – das Gewicht des Krieges ist in der dunkeln Musik spürbar», sagt Jacques Re-pond, der seit acht Jahren im Kammerchor singt. «In Terra Pax» von Frank Martin gab dem diesjährigen Musikfestival den Titel.

Positive Bilanz Eine grosse Herausforderung bei der Organi-sation und Realisierung des Festivals stellte laut Jacques Repond die Finanzierung dar, da das Festival noch jung und unbekannt ist. Der Präsident der Uniphonies hält aber fest: «Die Besucherzahlen der zweiten Ausgabe waren sehr zufriedenstellend; es gab deut-lich mehr Publikum als bei der ersten Aus-gabe vor zwei Jahren. Man könnte sagen: Uniphonies hat sein Publikum gefunden.»

Musizieren für den FriedenOb Chormusik, ein Cellokonzert oder eine A-capella-Darbietung: Dem Publikum wurde an der zweiten Ausgabe des Musikfestivals Uniphonies Fribourg ein vielfältiges Programm zum Thema «Frieden» geboten.

Cet après-midi, alors que je planche sur la rédac-tion de la présente colonne, en proie à l’angoisse de la page blanche ( ou bleue, si vous préférez ), je suis tirée de mes réflexions par un homme qui désire s’inscrire comme auditeur :

– Je me suis inscrit comme étudiant en automne 2011, mais j’ai vite réalisé que cela n’était pas compatible avec mes horaires de travail. Je suis dans le social. Je ressens le besoin d’approfondir certains sujets avec des spécialistes, j’aimerais avoir l’occasion de poser des questions à des professeurs. C’est pourquoi je souhaite m’inscrire comme auditeur.– Bien volontiers, lui répondis-je en lui donnant le formulaire adéquat.– Ma femme désire également s’inscrire comme auditrice.– Bien volontiers, répété-je en lui tendant un second exemplaire dudit formulaire.– Y a-t-il des rabais familiaux ?– Malheureusement pas.– J’ai entendu dire que les personnes âgées de 65 ans et plus obtenaient un forfait.– C’est exact.– Eh bien, moi j’ai 52 ans et ma femme 37. Vous pourriez bien nous faire un rabais, quand même ! Après une petite mise au point sur le fait que nous calculons l’âge par individu et non par couple, je lui explique comment remplir le formulaire. La seconde page est consacrée au nombre d’heures choisies et à leur facturation. Une heure de cours hebdomadaire coûte Fr. 22.- par semestre.

– Si ma femme et moi prenons beaucoup d’heures, est-ce que vous nous ferez un prix de gros ?

Sa logique m’amuse et je me surprends à rêvas-ser. Et si l’Université faisait des offres promotion-nelles ? Solder les filières qui rencontrent moins de succès. Offrir deux semestres pour le prix d’un seul dans les branches qu’on voudrait booster. Mais également majorer les cours qui se donnent dans les bâtiments les plus neufs. Ou encore, à l’instar des compagnies d’aviation low-cost, bra-der les premières inscriptions à l’Université et les renchérir au fur et à mesure que les auditoires se remplissent. Les dernières inscriptions en sciences biomédicales seraient carrément hors-de-prix !

Sandrine Fessler Kocian, Team Uni-Info

Uni informel

Nathalie Neuhaus

Gründung des Vereins Uniphonies

Die Vereinigung Uniphonies wurde im Jahr 2012 gegründet, enstehend aus einer Zusammenarbeit zwischen dem Kammerchor und dem Rektorat der Universität Freiburg. Für die zweite Ausgabe des Musikfestivals 2013 wurden neue Programmideen gesammelt mit dem Ziel, die Anzahl der Konzerte zu steigern und punktuell zu modernisieren sowie Darbietungen für einen guten Zweck zu organisie-ren. «Das elfköpfige Komitee war sehr motiviert und hat hunderte Stunden für die Organisation des Festivals investiert», sagt Jacques Repond. Insge-samt waren rund 50 Mitarbeitende am Festival beteiligt.

nn Tout au long de l’année, l’équipe d’Uni-Info partage les anecdotes amusantes et décalées de son quotidien.

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Die 3000 Kinder von Astypalea Die Archäologin Maria Michalaki Kollia forscht gemeinsam mit dem Institut für Klassische Archäologie zum Fund von 3000 Säuglingen auf der ägäischen Insel Astypalea. Im März war die Griechin mit einem Vortrag über die Nekropolen der Insel Rhodos zu Gast in Freiburg.

Maria Michalaki, es ist nicht das erste Mal, dass sich Ihre Wege mit jenen der Universität Freiburg kreuzen.Als ich in Lausanne Archäologie studierte, belegte ich Kurse bei Lilly Kahil, damals Pro-fessorin für Klassische Archäologie an der Universität Freiburg. In den Jahren 1970 und 1971 war ich deshalb jeden Mittwoch und Donnerstag in Freiburg. Anders als meine Kollegen in Athen, die in überfüllten Hörsälen mit bis zu 200 Mitstudierenden sa-ssen, waren wir in der Archäologie sehr we-nige Studierende. Man traf sich auch abends, ging zusammen aus und wir hatten direkten Kontakt zu den Professoren. Lilly Kahil hat mich sehr beeinflusst, durch ihre Art, wie sie ihr Wissen an uns Studierende weitergab. Sie hat auch viele sehr bekannte Archäolo-gen an die Universität Freiburg eingeladen, die ich kennenlernen durfte.

Heute sind Sie es, die auf Einladung des In-stituts für Klassische Archäologie über Aus-grabungen auf Rhodos referieren.Auch dass ich nach Rhodos kam, habe ich Lilly Kahil zu verdanken. Kahil hat mich 1971 beim zuständigen Direktor eingeführt. In den Jahren 1972/73 und 75 habe ich in Rhodos bei Ausgrabungen mitgemacht und ab 1979 war ich als Archäologin angestellt. Seit mehr als 40 Jahren forsche ich nun zu Rhodos, wobei mich vor allem die Stadtent-

wicklung interessiert, etwa die Frage, wie aus einer hellenistischen eine römische Stadt geworden ist. Eine äusserst interessante, aber auch komplexe Aufgabe. Denn in der Stadt Rhodos überlagern sich verschiedene Kulturen. Es kommt hinzu, dass die Stadt auf porösen Kalk gebaut ist, von mehreren grossen Erdbeben heimgesucht wurde – da-runter jenes, dem der Koloss von Rhodos zum Opfer fiel – und dass sie im Mittelalter fast vollständig neu aufgebaut wurde.

Von 2000 bis 2010 waren Sie Chefin des Ar-chäologischen Dienstes für die vorhistorische und klassische Epoche und haben zahlrei-chen Ausgrabungen geleitet. Ein Schwer-punkt Ihrer Arbeit sind die Nekropolen in der Stadt Rhodos.In der griechischen Kultur gibt es das unge-schriebene Gesetz, dass dem toten Mensch Respekt zu erweisen sei. In Rhodos gibt es diese ausserordentliche Strasse, welche die Stadt über alle Epochen geprägt hat, von Norden nach Süden durchquert und gleich-zeitig die untere von der oberen Stadt trenn-te. Sie führte mitten durch einen reich und äusserst kunstvoll ausgestatteten Friedhof.

Das Thema Tod hat Sie auch auf einer ande-ren grossen Ausgrabung beschäftigt. Auf der Insel Astypalea haben Sie einen Friedhof für Kleinkinder ausgegraben.

Meine ersten Ausgrabungen auf Astypalea habe ich im Jahr 1981 gemacht. Ich erin-nere mich, ich musste zwölf Tage auf der Insel bleiben. Der Wind war zu stark; das Schiff konnte nicht ablegen. Ab 1995 habe ich dann die Ausgrabungen auf dem Fried-hof aufgenommen. Seither haben wir 2977 Amphoren und andere Gefässe (Chytra) ge-funden, in die man Neugeborene, Föten und Säuglinge gelegt hat – und die Grabungen sind noch nicht abgeschlossen. Wir erwarten weitere Funde. Leider stehen der Archäolo-gie in Griechenland mit der ökonomischen Krise kaum mehr Mittel zur Verfügung.

2977 Gefässe, das ist eine ganze Menge! Gab es eine grössere Kindersterblichkeit auf Astypalea?Die ersten Chytra stammen aus der geomet-rischen Epoche um 800 v. Chr., die meisten sind aus der hellenistischen Epoche. Die Ne-kropole wurde aber bis in die römische Zeit hinein benutzt. Wenn man die Anzahl Chy-tra durch die Jahre teilt, dann kommt man auf vier bis fünf Kinder pro Jahr, die hier beerdigt wurden. Das ist keine übermässig hohe Zahl.

Auch bei uns werden Frühgeburten, Föten und Säuglinge in der Regel nicht mit den Er-wachsenen begraben.Dass man die Kinder an einem anderen Ort als die Erwachsenen begraben hat, ist eine Konstante, die wir in der griechischen Kul-tur über die Jahrhunderte hinweg finden. Im Fall von Astypalea tappen wir dennoch im Dunkeln. Dass der Friedhof über eine so lange Zeit benutzt wurde und dass es so viele Chytra gibt, ist verblüffend. War es ein gewöhnlicher Friedhof oder war es ein Kultort? Wurden vielleicht Kinder von an-deren Inseln hergefahren? Gab es auf der Insel, wie auf Kos auch, ein medizinisches Zentrum für schwangere Frauen? Sicher ist: Etwas Spezielles finden wir auf Astypalea.

Wann werden wir mehr dazu wissen?Die Ausgrabungen von Astypalea führen mich wieder nach Freiburg zurück. Véro-nique Dasen, Professorin am Institut für klassische Archäologie hat sich auf die frühe Kindheit spezialisiert. Zusammen möchten wir die Forschung über diesen einmaligen Fund verstärken.

Weiterführende LiteraturDossiers d’archéologie, La petite enfance dans le monde grec et romain, n° 356 - mars/avril 2013www.dossiers-archeologie.com

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Elsbeth Flüeler

Die griechische Archäologin Maria Michalaki Kollia erforscht das Rätsel von Astypalea.

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fois nouvelle, c’est un enrichissement de tous les jours ! », assure la laborantine. Vrai lieu de passage, le laboratoire accueille aussi des chercheurs du monde entier, ce qui requiert un certain sens de l’adaptation et constitue un remède contre la routine. Un challenge bienvenu pour Christiane, qui aime s’impliquer dans la formation des ap-prentis. Elle a, du reste, acquis un diplôme de maîtresse d’apprentissage et formé une vingtaine de jeunes à ce jour. « On leur don-ne beaucoup, mais on apprend aussi énor-mément à leurs côtés », affirme la laboran-tine, qui trouve important d’encadrer cette relève et regrette « qu’on lâche un peu trop nos jeunes aujourd’hui ».

Sa plus grande réussiteMère de deux fils adultes, elle est surtout très fière de les voir épanouis professionnel-lement. « Je leur ai toujours dit : il faut aimer son métier ». Or, l’aîné a choisi une voie pro-che de la sienne en devenant docteur en bio-chimie, tandis que le cadet s’est formé dans les sciences économiques et passe sa vie à sil-lonner l’Asie. Son exemple y est sans doute pour quelque chose, car Christiane est tou-jours restée active, s’investissant beaucoup, avec l’enthousiasme et la curiosité qui la ca-ractérisent. « Je trouve qu’une femme a be-soin de cet apport extérieur », précise-t-elle. « Peut-être est-ce le fait d’avoir commencé par faire un bac, qui m’a apporté beaucoup d’ouverture » et une forme d’ambition intel-lectuelle qui l’a toujours poussée à aller plus loin.Petite fille, elle rêvait d’être vétérinaire et cet intérêt pour le monde animal lui est resté, la nature étant toujours sa grande source

tête à tête

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Un petit bonheur par jourToujours passionnée par son métier de laborantine après 35 ans de pratique, Christiane Marti est de ces personnes résolues à apprécier chaque instant. Elle avoue volontiers un petit côté « fleur bleue », qui l’amuse parfois et lui confère une bonne humeur communicative.

« Chaque jour je me dis, tiens, aujourd’hui qu’est-ce que tu as eu ? Ça peut être une magnifique coupe histologique, un télé-phone de mon fils, les cyclamens du Jardin botanique… » La devise qu’elle s’est choisie résume bien l’aptitude de Christiane à voir de la magie partout.

L’âme du laboratoireChristiane évolue au sein de deux groupes de travail – en histologie et en physiologie – placés chacun sous la direction d’un profes-seur. Au sein de ces équipes, la laborantine a un rôle de passeur important, car elle reste à son poste plus longtemps que les autres chercheurs. « C’est un peu l’âme du labo », affirme Christiane, satisfaite de voir que son rôle est reconnu par ses supérieurs, qui ne sont pas avares de remerciements. « A 59 ans, ce n’est pas rien ! ». Mais cette continuité ne rime pas pour autant avec monotonie, « car ce n’est jamais la même chose, le tissu est toujours différent, l’expérience est à chaque

d’inspiration. Son bac en poche, elle n’a pourtant pas trouvé l’élan de se lancer dans des études universitaires. Elle s’est alors for-mée comme laborantine en zoologie, avant de passer à l’anatomie, puis à l’histologie. Actuellement handicapée par un problème de genou qui l’a obligée à prendre congé, elle se réjouit de retrouver sa mobilité et de reprendre son travail, qui est pour elle « comme une famille ».

Fenêtres sur le mondeEn attendant sa rémission, elle se réfugie volontiers dans la musique et dans les bou-quins. Cette « lectrice invétérée » rend grâce aux livres de lui permettre de voyager, no-tamment sur les traces d’Ella Maillart ou de l’auteur afghan Khaled Hosseini. Les amies tiennent aussi une place importante dans sa vie et elle se félicite de compter parmi elles de vrais globe-trotters, avec qui elle a parcouru plusieurs pays d’Afrique et d’Amérique du Sud. La prochaine destination prévue ? Un grand périple en Asie l’année prochaine, ca-deau de son fils à l’occasion de ses soixante ans. D’ici là, elle espère recommencer à ar-penter les Préalpes – « même d’aller jusqu’à la Berra! » – car la conquête des 4000 alpins fait partie d’une autre époque de sa vie. Elle sait qu’elle appréciera les premières fleurs du printemps, jusqu’aux plus banales paqueret-tes, « comme si c’était des orchidées. »

Anne-Sylvie Mariéthoz

Lorsque le soleil brille, on me rencontreDans la nature, sur des sentiers de ran-donnée, en montagneLe plus grand bonheur sur terreÊtre en bonne santé et pouvoir aimerSur ma table de nuit se trouventDes livres sur la musique classique, sur l’Opéra et de très bons auteurs français, entre autres, Benoîte Groult et les titres suivants : Les grands pianistes du XXe siècle, Mille soleils splendides, Les vaisseaux du cœur Ce qui me rend tristeLa méchanceté, l’égoïsme, l’intoléranceMoi dans dix ansJ’aimerais pouvoir encore marcher pour voir toutes ces merveilles dans la natureCe qui me fait rireLes bons moments que je passe avec mes amisMon premier salaireJe me suis acheté quelques exemplaires de la merveilleuse collection de la Biblio-thèque de la PléiadeUne personnalité qui m’impressionneNelson MandelaUn don que je souhaiterais avoirPouvoir rendre les gens heureuxMa deviseUn petit bonheur par jourCe qui m’énerveL’injusticeMa proposition pour le prochain tête-à-têteSusanne Bollinger

Kaléidoscope

Le sourire de Christiane Marti illumine les laboratoires de la Faculté des sciences.

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sous la loupe unireflets mai 2013

A la santé de l’APUL’Association du personnel administratif et technique se porte bien. Son assemblée générale, qui s’est déroulée le 14 mars 2013, a permis de le constater.

A l’issue de cette soirée, Sophie Tritten, pré-sidente de l’APU, nous a livré un petit bilan de l’année écoulée.

Quelles sont les principales avancées de l’an-née 2012 ?La première bonne nouvelle est que les fi-nances ont viré au rouge pâle, faisant état d’un déficit de Fr. 369.25 contre Fr. 2818.70 en 2012. La situation en 2013 devrait s’amé-liorer encore puisque la cotisation passe annuellement à Fr. 20.- et la rétrocession de la FEDE par membre cotisant sera aug-mentée à Fr. 6.- pour cette année. L’assem-blée a également été l’occasion de revenir sur quelques-uns des dossiers traités durant l’année écoulée, parmi lesquels celui de la révision partielle de la Loi sur l’Université. La prise de position complète est disponible sur le site www.unifr.ch/apu/fr/calendrier-news/news. Toutefois, il y a lieu de signaler que la feuille de route concernant la mise en vigueur de cette révision n’a pas été offi-ciellement communiquée à ce jour. Enfin, nous avons élu Sylviane Pilloud au Conseil de la Faculté des sciences économiques et sociales. Ce rôle de représentant était vacant

depuis une année, c’est donc un des objec-tifs 2013 qui s’est déjà réalisé.

Un autre de vos objectifs était d’optimiser la communication et la promotion de l’Associa-tion. Où en êtes-vous aujourd’hui ?C’est une thématique qui occupe tout par-ticulièrement le comité de l’APU. Grâce aux séances d’accueil pour les nouveaux colla-borateurs et les nouvelles collaboratrices, l’association peut se présenter aux membres nouvellement engagés. Toutefois, il faudra encore du temps pour que les bénéfices durables de ces séances sur le nombre de cotisants soient visibles. En attendant, c’est par des informations régulières et les mani-festations organisées deux fois par an que le comité s’efforce de faire connaître l’APU. A ce propos, la sortie estivale aura lieu le 6 juin prochain et sera l’occasion de visiter le chantier du Pont de la Poya. Le nombre de places étant limité, il vous est conseillé de vous inscrire dès que l’invitation du comité vous sera parvenue. Quant à l’organisation interne de l’association, le comité recherche activement une remplaçante à sa secrétaire, sur le départ. L’annonce pour le poste est

Farida Khali

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la tribune du recteur

Mitte April wurde in Chur an einer Pres-sekonferenz ein Abkommen zwischen den Kantonen Graubünden und Freiburg unter-schrieben. Dank der Zusammenarbeit zwi-schen der Pädagogischen Hochschule Chur und der Universität Freiburg kann eine Professur erhalten bleiben, welche die Lehre und Forschung über die vierte Nationalspra-che weiterführt. Ebenfalls im Rahmen einer Pressekonferenz fand in der gleichen Woche die Vorstellung der von unserer Universität gegründeten (nicht gewinnorientierten) Aktiengesellschaft Swiss Integrative Center for Human Health statt. Projektiert ist ein neues Kompetenzzentrum für Gesundheitswissen-schaften, das Unternehmen, Wissenschaft-lern und Klinikern moderne Ausrüstung und spezielles Fachwissen in den Bereichen Medizintechnik (MedTech), Biotechnologie (BioTech) und der pharmazeutischen Indus-trie zur Verfügung stellen wird. Zusammenführung von wissenschaftlichen Kompetenzen und gesellschaftlichen In-teressen, sei es in der Mehrsprachigkeits-forschung oder an der Schnittstelle von Grundlagenforschung und technischer In- novation: die Universität lebt aus dieser spannungsvollen Verbindung aller Bereiche, die es für die Gestaltung eines humanen Zusammenlebens braucht. Es ist geradezu die Berufung einer Universität, scheinbar

weit auseinander liegende Gebiete in einem fruchtbaren Austausch miteinander zu ver-binden. Da sind zum Beispiel die Bioinfor-matik und die Literaturwissenschaften, das Innovations- und Technologiemanagement und die Theologie, die Rechtwissenschaften und die klinische Psychologie, die Sozialan-thropologie und die neuesten Entwicklun-gen im Bereich der soft nanomaterials: ein buntes Gemisch – dennoch kein Chaos. Ich frage mich manchmal: Was hält das Ganze eigentlich zusammen? Um eine Antwort zu geben, reicht es nicht aus, einfach nur dar-auf zu verweisen, was die Universität additiv im Bereich der Lehre und Forschung leistet. Die Bedeutung der Universität würde sich in dieser Perspektiv rasch auf den Nutzen ihrer Dienstleistungen reduzieren. Das Ganze universitärer Lehre und For-schung wird letztlich zusammengehalten durch die tiefste Intention des menschlichen Erkenntnisstrebens: die Wahrheit der Dinge zu ergründen. In seinem Kommentar zu Aristoteles‘ Schrift «De caelo et mundo» (Über Himmel und Erde) sagt Thomas von Aquin: Im Studium der Philosophie – und dieses steht für die ganze Wissenschaft – geht es nicht darum zu wissen, was die Men-schen sich ausgedacht haben, sondern allein darum zu erforschen, wie die Wahrheit der Dinge sich zuträgt (qualiter se habeat veritas

rerum). Daher sollen Lehre und Forschung sich auf die gesamte Wirklichkeit einlassen in einer Grundhaltung, die man als eine Art Folgsamkeit, als Gehorsam gegenüber der Vielfalt und den Anforderungen der Realität bezeichnen kann. Erst dann gelingt es den Wissenschaften, gleichsam eine «Nachbil-dung» des Lebens zu sein, und sie werden dazu angeregt, über ihre momentanen Er-rungenschaften hinaus sich selbst auf das noch Unbekannte hin zu überschreiten. Unsere hochspezialisierten Fakultätsange-bote ignorieren sich meistens gegenseitig. Die Autonomie der Fakultäten wird gerne proklamiert als eine Form von Unabhängig-keit im Rahmen eines längst zersplitterten Universums des Wissens. Vielleicht bietet das bevorstehende Jubiläum «125 Jahre Universität Freiburg» Anlass, einige Themen transversal anzugehen und das gewählte Jubiläums-Motto zu verwirklichen: Ge-meinsam Wissen schaffen. Nur gemeinsam wird es uns gelingen, die Welt von morgen vorzubereiten, ins Herz der Materie zu rei-sen, die Wurzeln der Zukunft zu verstehen und es auszuhalten, zwischen Himmel und Erde zu leben.

Guido Vergauwen, Rektor

Übersetzung unter www.unifr.ch/go/ur

Zwischen Rumantschia und Blue Factory

visible sur les sites de l’APU et du Service du personnel de l’Université : http://unifr.ch/sp/fr/travailler/emploi/detail?job=136.

L’assemblée de l’APU est toujours l’occasion d’assister à une conférence. Qui était votre invité cette année ?C’est le Directeur administratif adjoint, Beat Henzirohs, qui a présenté les innova-tions mises en place dans le Service du per-sonnel, depuis son arrivée. Au nombre de celles-ci on peut citer l’accès au guichet et aux différents documents relatifs à l’enga-gement du personnel, les séances d’accueil, la publication PersPublic, le site internet du service et la réactivation des entretiens per-sonnels annuels. Il a également énoncé les objectifs à moyen et long terme. La ligne donnée pour évaluer un changement avant de l’introduire est que toute modification doit apporter une plus-value. M. Henzirohs étant curieux de l’avis des collaborateurs et collaboratrices, c’est donc à chacun d’oser dire son opinion pour que les améliorations puissent se poursuivre.

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Prof. Wolfgang Taube ist überzeugt: «Ist der Geist im Gleichgewicht, fällt auch das Balancieren auf einem Bein leichter.»

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Im Gleichgewicht Er bildet Sportlehrer und -wissenschaftler aus und befasst sich dabei in erster Linie mit dem Kopf. Mit Hilfe neurowissenschaftlicher Methoden erforscht Wolfgang Taube die Verbesserung sportlicher Leistungen. Seine Erkenntnisse lassen nicht nur Sportlerherzen höher schlagen.

Stellen Sie sich vor, sie stünden bei starkem Seegang auf einem Boot. Oder Sie müssten über ein Seil balancieren. Augen zu, Konzen-tration, Film ab. Mit solchen und ähnlichen Aufgaben des mentalen Gleichgewichts-trainings hat Wolfgang Taube eine Gruppe an Testpersonen während fünf Wochen be-schäftigt. Das Resultat: Bei allen Beteiligten hat sich die Gleichgewichtsfähigkeit stark verbessert – und dies, ohne dass die Proban-den auch nur einen Schweisstropfen ver-gossen hätten. «Ein Teil meiner Forschung befasst sich mit der Frage, wie sehr sich das zentrale Nervensystem an ein Training an-passen kann. Zum Beispiel an ein Gleichge-wichtstraining. Früher ging man davon aus, dass sich vor allem die Reflexe auf Rücken-marksebene anpassen. Heute weiss man: Das Entscheidende findet im Gehirn statt», er-klärt Prof. Taube die Basis seiner Arbeit. Der studierte Biologe und Sportwissenschaftler greift gerne auf neurowissenschaftliche Me-thoden zurück, um Fragen der Sportwissen-schaft zu untersuchen. «Im letzten Jahr mei-nes Studiums hatte ich einen Professor für Sportwissenschaften, der mit der Neurologie zusammengearbeitet hat. Diese Kombination war mein Traum! Ich hatte zum ersten Mal die Möglichkeit, am Menschen zu forschen – und habe dann gleich meine Promotion in der Neurologie gemacht», erinnert sich Wolfgang Taube. Auch an der Uni Freiburg arbeitet er mit elektrophysiologischen Me-thoden, wie der transkraniellen Magnetsti-mulation (TMS) oder auch der funktionellen Magnetresonanztomographie (FMRI). Doch zurück zum mentalen Gleichgewichtstrai-ning. Wozu mühen wir uns mit Übungen ab, wenn der Film im Kopf ausreichen würde? «Auf die Muskeln hat das mentale Training natürlich keinen Einfluss», schmunzelt Tau-be. «Aber es ist sehr effizient wenn jemand beispielsweise immobil im Spital liegt. Gera-de auch bei älteren Personen kann ein men-tales Gleichgewichtstraining helfen, Stürze zu vermeiden.» Ähnlich effizient ist das Trai-ning mit Spiegelneuronen: Beobachtet eine Person wie jemand eine Gleichgewichts-übung durchführt, so sind deren Neuronen ebenso aktiv, wie wenn sie selber die Übung machen würde. Die Gleichgewichtsfähig-keit verbessert sich also durch reine Beob-achtung. «Gleichgewichtsübungen gehören zum Effizientesten überhaupt. Sei dies das Rückwärtsgehen auf der Slackline für den Spitzensportler oder das Balancieren auf ei-nem Bein für den 80-Jährigen: Das Gleich-gewicht kann bei allen verbessert werden – und alle ziehen einen Nutzen daraus.»

Vom Spitzensport in den HörsaalEin weiteres Steckenpferd des eben Vater ge-wordenen Professors ist das Sprungtraining

zur Verbesserung der Leistungsfähigkeit von Sportlern und Spitzensportlern. Und auch hier kommt der Kopf ins Spiel: So hat ein Doktorand von Wolfgang Taube kürzlich eine Arbeit abgeschlossen, die sich mit dem sogenannten «verstärkenden Feedback» be-fasst. Stellen wir uns vor, eine Person solle zehn Mal so hoch wie möglich in die Luft springen. Kriegt diese Person keine Rück-meldung, so kann sie nicht oder nur schwer abschätzen, welcher Sprung höher war und ob sie sich verbessert. Sagt man ihr jedoch nach jedem Sprung, wie hoch dieser war, so ist sie viel besser in der Lage, ihre Perfor-mance einzuschätzen und wird diese kon-tinuierlich steigern. Dass sich Taube gerade mit Sprungtraining befasst, kommt nicht von ungefähr. «Ich habe als Jugendlicher auf hohem Niveau Handball gespielt und wurde dann für den Hochsprung entdeckt. Leider war die Karriere mit etwa 17 zu Ende, als mich andere um einen Kopf überragten und entsprechend höher sprangen», erzählt der 1m87 grosse Deutsche. Er kann sich gut erin-nern, wie er im Training manchmal Sprung um Sprung absolviert hat ohne zu wissen, ob er sich jetzt verbessert oder nicht. «Dass die Performance im Spitzensport immer besser wird, hängt sicher nicht zuletzt mit den Fort-schritten im Trainingsaufbau zusammen.»

Studium für Körper und GeistDas Studium der Sportwissenschaften an der Universität Freiburg setzt sich sowohl aus theoretischen wie auch praktischen Kursen zusammen und setzt gewisse sport-liche Fähigkeiten voraus, die in einem Eig-nungstest vor Studienbeginn getestet wer-den. Der jährlich steigenden Nachfrage tut diese Selektion jedoch keinen Abbruch: Die Studierendenzahlen haben sich zwischen 2008 und 2013 mehr als verdreifacht. «Es ist sicherlich hilfreich, wenn ein Sportwis-senschaftler oder eine Sportwissenschaft-

lerin die Theorie praktisch nachvollziehen kann», erklärt Wolfgang Taube die Prüfung vor Antritt des Studiums. Den praktischen Unterricht empfindet er auch persönlich als Bereicherung. «Ich habe früher sehr viel Inlineskating betrieben, vom Speedskating oder der Halfpipe bis zum Slalom. Als ich dann hier an der Universität meine Profes-sur antrat, suchte man Verstärkung im Inli-ne-Unterricht – et voilà.» Unglücklich ist der passionierte Sportler über diese Praxisstunde nicht. Nebst Bewegung und frischer Luft er-hält er dadurch auch einen anderen Zugang zu seinen Studierenden. «Sie sehen, dass ich nicht nur ein Theoretiker bin.» Auch sein zweites Praxisfach liegt ihm sehr am Herzen: Das Skifahren – oder besser die Schneesport-arten. Diesen Winter hat Taube einen neuen Kurs gestartet, der zum Ziel hatte, Einheiten der Theorie in die Praxis zu überführen. «Ein Beispiel ist der interne und externe Fokus. Man kann sich beim Ausführen einer Be-wegung entweder bewusst auf den Körper konzentrieren oder den Fokus, im Gegensatz dazu, beispielsweise auf die Skier lenken. Es hat sich gezeigt, dass der externe Fokus, also der Fokus auf die Skier, überlegen ist. Solche und ähnliche Erkenntnisse mussten die Stu-dierenden jeweils abends präsentieren und am nächsten Tag im Schnee umsetzen und Übungen dazu entwerfen. Eine sehr intensi-ves und befriedigendes Praxisseminar!»

Claudia Brülhart

Eignungstest Studium Sportwissenschaften

Der Eintrittstest der physischen Fähigkeiten und motorischen Fertigkeiten für das Studium der Bewegungs- und Sportwissenschaften im Herbst 2013 findet am 1. und 2. Juli 2013 statt. Die Ein-schreibefrist läuft bis zum 10. Juni 2013. www.unifr.ch/ssm/

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qui de neuf

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Forschungsgebiet : Ich beschäftige mich mit der Frage, welche Rolle der Schlaf für unser Gedächtnis spielt. Schlaf nach dem Lernen ist förderlich für unsere Erin-nerungsfähigkeit und ich möchte herausfinden, warum das so ist und ob man die Gedächtnisbildung im Schlaf beeinflussen kann. In Zukunft möchte ich die Ergeb-nisse meiner Forschung vermehrt auf das Lernen in der Schule und auf das Lernen bei der Behandlung von psychischen Störungen anwenden.

Herausforderung(en) an der Universität Freiburg: Ich habe vor, in Freiburg gute und spannende psychologische Forschung mit einer interessanten Lehre zu verbinden. Dabei möchte ich die Vorteile der kleinen und persönlichen Universität nutzen, um zusammen mit den anderen ProfessorInnen ein attraktives Studiums- und Forschungsangebot in der Psychologie anzubieten und so motivierte Studie-rende und junge ForscherInnen in Freiburg zu halten und nach Freiburg zu holen. Wenn ich nicht Akademiker wäre... würde ich Schreiner oder Möbelrestau-rateur werden. Holzarbeiten haben mich schon immer fasziniert und bieten einen tollen Ausgleich für die ständige Kopfarbeit an der Universität.

Björn RaschOrdentlicher Professor für Kognitive Psychologie

presseschau «Unser Team umfasst 22 Nationalitäten! Jedes Jahr sind wir auf ca. 50 Konfe-

renzen vertreten. Und wir nutzen die Möglichkeit, um von Freiburg zu erzählen.» Marc Pauchard, Vize-direktor des Adolphe Merkle Instituts (AMI), Fribourg Network, 20.3.2013

«Es geht nicht um die Rettung einer Minderheitensprache, sondern um den Erhalt der Fähigkeit in unserer Gesell-

schaft, mit dem Reichtum von Sprachen und Kulturen zu leben.» Rektor Guido Vergauwen zur Weiterführung des Romanischstudiums an der Universität Freiburg, Bündner Tagblatt, 9.4.2013

«Die Freiburger grenzen sich von den Bernern ab und fühlen sich doch zu

ihnen hingezogen.» Urs Altermatt, emeritierter Profes-sor für Zeitgeschichte, Neue Zürcher Zeitung, 4.4.2013

Forschungsgebiet: Mein Forschungsgebiet umfasst Fragen der Förderung und Unterstützung schulischer Bildungsprozesse durch die Gestaltung geeigneter Lernarrangements und durch wirksame Formen der Unterrichtskommunikation. Damit verbunden ist auch die Frage, wie die dazu erforderlichen Kompetenzen von Lehrkräften aufgebaut und weiterentwickelt werden können.

Herausforderungen an der Universität Freiburg: Eine erste Herausforde-rung besteht darin, Forschung und Lehre gleichermassen zu ihrem Recht kommen zu lassen. Zweites gilt es, Lehrerstudierende auf wissenschaftlicher Grundlage sowohl zu kompetentem Handeln wie auch zur kritischen Reflexion ihres Handelns zu befähigen und zu begeistern. Teil dieser professionellen Kompetenz ist auch die Bereitschaft und die Fähigkeit, das eigene Handeln evidenz- und theoriebasiert weiterzuentwickeln.

Wenn ich nicht Akademiker wäre... wäre ich vielleicht Gärtnerin.

Christine PauliAssoziierte Professorin für Allgemeine Didaktik

Forschungsgebiet: Meine Forschung wird durch Fragen angetrieben, welche mit Hilfe der Morphologie fossiler Wirbeltiere beantwortet werden können, so beispielsweise aus dem Bereich der Entwicklung der Artenvielfalt, der Verwandt-schaftsverhältnisse fossiler und rezenter Arten oder auch zur Evolution der Ökosys-teme. Obwohl ich generell alle Gruppen von fossilen Organismen gleich schätze, habe ich ein besondere Vorliebe für die Schildkröten, da noch immer so wenig über ihren Ursprung und über ihre Evolution bekannt ist.

Herausforderung(en) an der Universität Freiburg: Die internationale Aus-richtung der Universität Freiburg ist für mich der grösste Reiz, aber auch die grösste Herausforderung. Ich freue mich auf die Möglichkeit Französisch und Schweizer-deutsch sprechen zu lernen und auf die Zusammenarbeiten, Freundschaften und Einsichten, die sich daraus ergeben werden.

Wenn ich nicht Akademiker wäre... dann wäre ich wohl Klavierbauer gewor-den.

Walter JoyceAssoziierter Professor für Paläontologie

Domaines de recherche : J’étudie les résistances émergentes aux antibiotiques dans les espèces bactériennes d’intérêt médical, ainsi que leur mobilité, d’un point de vue génétique, biochimique et épidémiologique. Je cherche à établir une meil-leure compréhension de la genèse et de la diffusion de ces résistances et à déve-lopper des outils diagnostiques, voir thérapeutiques.

Mes défis à l’Université de Fribourg : Créer une unité de recherche et un centre de référence sur les résistances aux antibiotiques. Favoriser le développe-ment d’une recherche translationelle Hôpital-Université en microbiologie médi-cale. Développer des collaborations avec les autres universités suisses, des parte-nariats à l’international et des relations avec le milieu industriel. Mettre en place un enseignement de microbiologie médicale et fondamentale.

Si je n’avais pas fait carrière dans le milieu académique… j’aurais sou-haité participer à des recherches en microbiologie dans le domaine industriel et à la création de sociétés de biotechnologie.

Patrice NordmannProfesseur ordinaire en microbiologie

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Annoncez vos évènements sur www.unifr.ch/memento Prochain délai de rédaction : 07.06.2013 [email protected]

lundi 13 mai 2013

Frühlingsmarkt im Botanischen Garten / Marché de printemps au Jardin botaniqueSetzlinge, Samen, Pflanzen aus Spezialgärtnereien und aus den Sammlungen des Botanischen Gartens / Plan-tons, graines, plantes provenant de jardineries spécia-lisées et des collections du Jardin botanique9.00-16.00, Pérolles, Botanischer Garten / Jardin bo-tanique

English Academic WritingSusan Plattner et Melanie Mettler, World Trade Insti-tute15.15, av. Beauregard 11, salle 2.518

100e anniversaire de Pierre Kaelin (1913-1995)Souvenirs personnels de Pascal Corminboeuf et Rémy Goumaz et présentation par Yves Cirio du Fonds Pierre Kaelin déposé à la BCU Fribourg18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire

The fly Cryptochrome and the visual systemDr Rodolfo Costa, University of Padova, Italy11.15, Pérolles, auditoire de biologie végétale

Multikulturalismus in der politischen PraxisDr. Elisa Streuli, Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften17.15, Miséricorde, Hörsaal A

L’économie de communion une utopie ?Dr Michel Vandeleene, Jean-Michel Besson, MCF Anouk Grevin, Baudoin Roger, Patrice Favre, Prof. Paul H. Dembinski, Prof. Jean-Jacques Friboulet, Patrice Meyer-Bisch9.00, rue de Rome 6, Centre de formation continue

Privation et précarité entre les jeunes espagnols : la nouvelle question socialeProf. Angel Belzunegui, Université Rovira i Virgili, Tar-ragone17.15, Miséricorde, av. de l’Europe 20, salle 3119

Academy Shorts 2013www.academy-shorts.ch und www.facebook.com/aca-demyshorts20.00, Centre Fries, rue Guillaume-Techtermann 8

L’amour au cœur de la vie ? Réflexions sur Les Deux Sources de la morale et de la religion d’Henri BergsonProf. Ghislain Waterlot, Uni Genève17.00, Miséricorde, av. de l’Europe 20, salle 2120

International Piano Series: Schubert, Brahms, Debussy, ProkofievAnna Vinnitskaya19.30, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Aula Magna

Gianfranco Contini. Una biografia per immaginiPietro Montorfani18.30, rue Joseph Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire, la Rotonde

Moderne Polymere? Mehr als nur Plastik. Von CD’s über Babywindeln und geklebten Flugzeu-gen bis hin zu den eigenen Forschungsthemen an der Universität FreiburgFreiburger Naturforschende Gesellschaft – Prof. Andreas Kilbinger, Uni Freiburg18.30, Pérolles, rue Albert Gockel 3, Hörsaal der Bota-nischen Biologie

Does gene duplication affect evolution?Prof. Marc Robinson-Rechavi, Uni Lausanne11.15, Pérolles, auditoire de biologie végétale

International Piano Series: Mozart, Schumann, Medtner, Mendelssohn, WagnerSeverin von Eckardstein19.30, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Aula Magna

Publication et valorisation des résultats en cours de thèseProf. Daniel Moeckli, Uni Zurich; Prof. Pascal Pichonnaz, Uni Fribourg16.15, av. Beauregard 11, salle 2.813

Comment intéresser les jeunes au christianisme ?Nathalie Becquart, Service national pour l’évangélisa-tion des jeunes, Paris19.15, Miséricorde, av. de l’Europe 20, salle 3113

Proposer la foi aux jeunes : expériences et défisJournée romande de pastorale jeunesse – Nathalie Becquart, Paris9.00, rue de Rome 6, Centre de formation continue

4. Freiburger Jugendpastoraltagung9.30, rue de Rome 6, Weiterbildungszentrum

Rencontre-lecture avec Fabienne Swiatly, écri-vaineLes Soirées de la Rotonde 18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire, la Rotonde

Die Geschichte des Freiburger Rechtsstudiums / L’histoire de l’enseignement du droit à FribourgColloque scientifique dans le cadre du jubilé 250 ans de droit à Fribourg14.00, www.unifr.ch/ius/250

Edelweiss – mythes et paradoxes / Edelweiss – Mythos und ParadoxVisites guidées (Benoît Clément, Manuela Moduli), atelier pour enfants, animation musicale14.00, Pérolles, jardin botanique

Histoire de réussites dans le milieu aquatiqueGregor Kozlowski, Uni Fribourg10.00, Pérolles, jardin botanique, près du bassin

Visite commentée de l’exposition Tintin à Fri-bourg en ParodiesAlain-Jacques Tornare18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire

Le solstice d’été consacré aux roses / Sommer-sonnenwende – den Rosen gewidmetHenri Castella, Uni Fribourg; Marcel Brülhart, pépinié-riste, Guin18.00, Pérolles, jardin botanique

Wertvolles Holz und süsser SaftSusanne Bollinger, Uni Freiburg10.00, Pérolles, Botanischer Garten

De L’Afére Tournesol à l’affaire Cantonneau : lec-tures fribourgeoises et romandes de TintinJean Rime18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire

Visite commentée de l’exposition : Tintin à Fri-bourg en Parodies / Führung durch die Ausstel-lung: Tim und Struppi in FreiburgAlain-Jacques Tornare (fr/de)18.30, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire

mardi 14 mai 2013

mercredi 15 mai 2013

jeudi 16 mai 2013

samedi 18 mai 2013

mardi 21 mai 2013

jeudi 23 mai 2013

mardi 28 mai 2013

vendredi 31 mai 2013

mardi 4 juin 2013

lundi 3 juin 2013

mercredi 5 juin 2013

jeudi 6 juin 2013

mercredi 12 juin 2013

jeudi-vendredi 13-14 juin 2013

samedi 15 juin 2013

dimanche 16 juin 2013

jeudi 20 juin 2013

dimanche 23 juin 2013

mardi 25 juin 2013

jeudi 4 juillet 2013

samedi 11 mai 2013

vendredi 21 juin 2013

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inscrivez-vous ! / anmelden bitte! expositions / ausstellungen

Did@cTIC-Ausbildung – KonfliktmanagementAndrea Staubli, lic. Iur., Rechtsanwältin, Mediatorin SDM – Konflikte im beruflichen Umfeld insbesondere mit Kolleg/innen, Studierenden, Vorgesetzten, sind all-täglich und normal. Sie sind mit sachlichen und emotio-nalen Belastungen verbunden und bergen gleichzeitig Möglichkeiten der Veränderung. In diesem Modul werden folgende Kompetenzen entwickelt: eigenes Konfliktverhalten erkennen und Konfliktlösungspoten-tial stärken; Grundhaltungen und Methoden aus der Mediation kennen und über erste Erfahrungen in der Wirkung einer mediativen Grundhaltung verfügen; ei-gene Methoden konstruktiver Konfliktlösung kennen und anwenden; berufliches Handeln durch neue Fähig-keiten der Intervention in Konfliktsituationen erweitern. 7. Juni, 9.00-16.30. Infos und Anmeldung (bis 24. Mai): Zentrum für Hochschuldidaktik, 026 300 75 51, [email protected], http://www.unifribourg.ch/didactic

Instrumente zur Umsetzung des Rechts auf in-formationelle Selbstbestimmung / Instruments de mise en œuvre du droit à l’autodétermination informationnelle La sixième Journée suisse du droit de la protection des données est consacrée au droit à l’autodétermination informationnelle, à sa concrétisation constitutionnelle et à son application en Suisse. Les divers instruments et concepts y relatifs élaborés au sein de l’Union euro-péenne, ainsi que par certains autres pays, de même que la question de leur reprise en droit suisse, sont également traités. Les ateliers et les conférences abor-dent par ailleurs diverses autres questions.Am Vorabend des 6. Schweizerischen Datenschutz-rechtstages hält Prof. Herbert Burkert (Uni St.Gallen) einen öffentlichen Vortrag zum Thema «Aktuelle He-rausforderungen des Datenschutzrechts im Kontext nationaler und internationaler Entwicklungen» (6. Juni, 17.15 Uhr, Uni Bern, Hochschulstrasse 4, Kuppelsaal). Eintritt frei. Anmeldung bis 5. Juni an die untenste-hende Adresse.7. Juni, Pérolles 90, Saal A140. Kosten: 420.- (170.-/50.-). Anmeldung bis 17. Mai: 026 300 8090, [email protected], www.unifr.ch/euroinstitut

Lebensphasen der Familie – Chancen und He-rausforderungen Diese interdisziplinäre Tagung beleuchtet wichtige Le-bensphasen der Familie und thematisiert die Chancen und Herausforderungen für Eltern und Kinder. Entlang der Meilensteine der Familienentwicklung bieten die Referentinnen und Referenten einen breiten Überblick zur Thematik und vermitteln aktuelle Forschungser-gebnisse, die für die Praxis nutzbar gemacht werden können.13. Juni. CHF 240.-. Infos und Anmeldung (bis 1. Juni): 026 300 73 60, [email protected], http://admin.unifr.ch/uniform

die kanonisierten Spitzenprodukte dieser Bemühungen. Die heute allgegenwärtige Alphabetschrift ist ein kaum gewürdigtes Symbol für das orientalische Erbe des Abendlandes und damit auch für die «Vertikale Öku-mene», das heisst für den geschichtlichen Zusammen-hang zwischen Kulturen und Religionen, die häufig zu unrecht isoliert betrachtet oder sogar gegeneinander ausgespielt werden.Bis zum 1. Dezember, Miséricorde, av. de l’Europe 20, Saal 4219 und Gänge / www.bible-orient-museum.ch

Tintin à Fribourg en Parodies / Tim und Struppi in Freiburg Tintinophiles de tous pays réjouissez-vous ! Le reporter à la houppe de passage à Fribourg chez le professeur Cantonneau se dévoile à vous sous des aspects sur-prenants. Cette exposition inédite et insolite présente les fruits parfois défendus de l’imagination débordante d’artistes partis à la découverte de nouveaux horizons tintinesques. 7 juin – 26 octobre, Bibliothèque cantonale et universi-taire, rue Joseph-Piller 2

Vipères Dans le monde entier, les serpents sont craints. De nombreuses espèces sont venimeuses et leur morsure peut être fatale pour l’homme. En Europe, le mot «vi-père» ne laisse personne indifférent. C’est le serpent venimeux par excellence. Outre le venin et son système d’injection très élaboré, cette exposition fait découvrir la diversité des modes de vie de ces reptiles. Certaines espèces ont colonisé les zones sèches et les déserts, d’autres les milieux forestiers ou les tourbières. Plu-sieurs sont arboricoles, et l’une d’elles est semi-aqua-tique, se nourrissant de poissons. Saviez-vous que les vipères ont fait leur apparition il y a environ 25 millions d’années, que le serpent à sonnette n’est rien d’autre qu’une vipère à fossettes, que la fameuse vipère de la mort d’Australie n’est pas une vipère ? Autant d’infor-mations données dans cette exposition à la mise en scène originale et dont le principal attrait reste la pré-sentation d’animaux vivants. Jusqu’au 5 janvier 2014, Pérolles, Musée d’histoire naturelle

Livres italiens à la BCU : Le génie de la biblio-graphie chez Gianfrano Contini et Giuseppe Billanovich«A la recherche d’une bibliothèque idéale» propose une sélection des plus importants ouvrages (livres anciens et modernes) achetés sur proposition des deux profes-seurs par la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg. «Entre philologie et imprimerie» réunit des lettres et des images d’archives de l’éditeur Tallone et du Fond G. Contini de la Fondazione Ezio Frances-chini de Florence, et de précieux volumes édités par G. Contini pour Tallone.15-21 mai, rue Joseph-Piller 2, Bibliothèque cantonale et universitaire

Flora aquatica – Wasser- und Sumpfpflanzen aus Freiburg und aller WeltDie Landpflanzen, deren Evolution vor mehr als 470 Millionen Jahren begann, haben sich so stark an ein Leben auf dem Land angepasst, dass die spätere Wie-dereroberung des Wassers nur mit neuen und teilweise sehr komplexen Anpassungen möglich war. Aus diesem Grund hat sich nur ein kleiner Teil der Pflanzen auf ein Leben im Wasser und in Feuchtgebieten spezialisiert.Die Ausstellung ist das Ergebnis mehrjähriger Feldun-tersuchungen des Naturhistorischen Museums Frei-burg. Das Museumsteam und eingeladene Fotografen, darunter auch Michel Roggo, zeigen die Welt der Was-ser- und Sumpfpflanzen aus einer ungewohnten Pers-pektive. Viele der vorgestellten Arten wurden, wenn überhaupt, nur selten je in ihrer natürlichen Umgebung abgebildet.Neben den seltenen und bedrohten Pflanzen sowie den wertvollsten Feuchtgebieten des Kantons Frei-burg werden in der Ausstellung auch bei uns we-nig bekannte Wasserlebensräume und ihre Bewohner aus aller Welt vorgestellt: die Mangroven mehrerer Kontinente, Seegräser aus dem Mittelmeer oder die exzentrischen Wasser-Nadelbäume aus Neuseeland und Neukaledonien. Grossformatige Fotos, Aquarien, Lichtinstallationen, Filme und Bildprojektionen verlei-hen der Ausstellung einen künstlerischen Charakter.25. Mai 2013 – 26. Januar 2014, Pérolles, Naturhisto-risches Museum

Von den Schriften zur (Heiligen) SchriftDas neue Projekt des BIBEL+ORIENT Museums be-fasst sich mit der Entwicklung antiker Schriften, dem Alphabet und den Heiligen Schriften. Das Alphabet und die Heiligen Schriften entstanden im Kulturraum des Vorderen Orients und besonders in den Gegenden an der Ostküste des Mittelmeeres. Das ist kein Zufall. Die Errungenschaft des Alphabets ermöglichte eine allmähliche Demokratisierung von Bildung und schrift-licher Kommunikation. Die hebräische Bibel, das grie-chische Neue Testament und der arabische Koran sind

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n Le SICHH prêt à intégrer la blueFactoryLe Rectorat de l’Université de Fribourg (UNIFR) a pris la décision, le 19 mars dernier, de créer une société anonyme à but non lucratif pour concrétiser le projet d’un partenariat public-privé dans le domaine de la santé humaine. Le Swiss Integrative Center for Human Health (SICHH) mettra à disposition des entreprises, des scientifiques et des cliniciens un matériel de pointe et des compétences hautement spécialisées dans les domaines de la technologie médicale (MedTech), de la biotechnologie (BioTech), de la pharma, ainsi que dans tous les domaines liés à la santé humaine. L’Université de Fribourg, en collaboration avec l’Hôpital fribourgeois (HFR), a développé ce projet en 2012, dans le cadre du concours d’idées réalisé par le Canton et la Ville de Fribourg pour apporter du contenu au parc technologique blueFactory. Le SICHH prendra ses quartiers dès le printemps 2013 sur le site de l’ancienne brasserie Cardinal.

n Mathématiques et archéologie sur la place publique Le programme Agora du Fonds national suisse, dont le but est de rendre la recherche scientifique accessible au grand public, a sélectionné deux projets de l’Université de Fribourg. Le Prof. Hugo Parlier espère combler le fossé qui s’est creusé entre le grand public et les mathématiques. La culture des chiffres est omniprésente aujourd’hui et il est indispensable de savoir aborder ces « relatives vérités » avec un minimum d’esprit critique. Dans le cadre d’ ateliers, une approche concrète, basée sur les nouvelles tech-nologies, permettra aux participants de résoudre des problèmes eux-mêmes et à leur propre rythme. Le projet « Veni, vidi, ludi » des chercheurs en archéologie Véronique Dasen et Ulrich Schädler fait, quant à lui, le pari d’emmener le public à la découverte du monde antique au moyen des jeux et jouets. Très présentes dans notre société contemporaine et débordant largement le monde de l’enfance, les activités ludiques antiques se retrouvent dans tous les supports de communication des adultes des deux sexes et de tous âges. Ils permettent donc d’étudier de nombreuses facettes des socié-tés passées et présentes, comme l’éducation, la construction des stéréotypes sur les rôles des garçons et des filles ou les rites de passage.

n Rätoromanischstudium bleibt an Universität Freiburg Der Verbleib des Studienfachs Rätoromanisch an der Universität Freiburg ist besie-gelt. Rektor Guido Vergauwen und die Freiburger Staatsrätin Isabelle Chassot haben gemeinsam mit dem Bündner Regierungsrat Martin Jäger und dem Rektor der Päda-gogischen Hochschule Graubünden, Johannes Flury, die Verträge über eine Professur für Rätoromanisch an der Universität Freiburg unterzeichnet. Ziel ist es, die universitäre Ausbildung (Bachelor-, Master- und Doktorats-Studien) in Rätoromanisch sowie die Zusammenarbeit zwischen der Universität Freiburg und der Pädagogischen Hoch-schule Graubünden in Ausbildung, Weiterbildung sowie Forschung und Entwicklung langfristig zu sichern.

presseschau« Les nouvelles technologies ne modifient pas notre cerveau, elles s’y

adaptent », Sebastian Dieguez, Dpt de médecine, 18.03.2013

« Comme si la naissance et l’éducation des enfants étaient un trou noir dans la

vie des femmes. Mais c’est un temps de vie riche, à explorer. Il a laissé des traces », Prof. Véronique Dasen, Domaine Histoire de l’Art et archéologie, 13.04.2013

« Nous avons chatouillé les pieds de volontaires, alors qu’ils étaient placés

dans un scanner. Le problème est qu’ils se mettent alors à bouger de manière involontaire, ce qui rend difficile l’obtention d’une bonne image », Elise Wat-tendorf, Dpt de médecine, 23.03.2013

EintritteHeld Matthias, Wissenschaftlicher Mitarbeiter, Dienststelle ForschungsförderungJordan Claudine, Bibliothekarin, Bibliothek für Sprachen und LiteraturenKalt Marion, Verwaltungsangestellte, Departement für ErziehungswissenschaftenKharoubi Hess Solange, Laborantin, Departement für MedizinStauffer Michael Alexander, Verwaltungsangestellter, Departement für Erziehungs-wissenschaftenZimmermann Stefan, Analytiker-Programmierer, IT-Direktion – Solution EngineeringZweifel Raphael, Aushilfssekretär, Internationales Institut für Management in Technologie

AustritteBorruat Stéphanie, Sekretärin, Departement für Erziehungswissenschaften Füglister Adrian, Wissenschaftlicher Mitarbeiter, Weiterbildungsstelle Herren Aline, Wissenschaftliche Mitarbeiterin, Fribourg Center for Nanomaterials Rohrer Alexandra, Wissenschaftliche Mitarbeiterin, Heilpädagogisches Institut

Beförderungen/ErnennungenThomas Nösberger, Lehrbeauftragter am Departement für Betriebswirtschaftslehre, wurde auf Antrag der Wirtschafts- und Sozialwissenschaftlichen Fakultät zum Titularpro-fessor ernannt. Frank Schürmann, Lehrbeauftragter am Departement für Öffentliches Recht und am Institut für Europarecht, wurde auf Antrag der Rechtswissenschaftlichen Fakultät zum Titularprofessor ernannt.

Preise/AuszeichnungenIm Sinne einer Hommage an José Hurtado Pozo, emeritierter Prof. für Strafrecht an der Universität Freiburg, veröffentlichte eine Kommission, bestehend aus Mitgliedern der Juristischen Gemeinschaft Perus, Professoren, Richtern des Obersten Gerichtshofs und Staatsanwälten, die Publikation «Libro Homenaje a José Hurtado Pozo. Penalista de dos mundos». Sie ehrten damit Prof. José Hurtado Pozos persönliches und berufliches Engage-ment in der Lehre und Forschung im Bereich des Strafrechts.

Erratum Dans notre numéro de février, la rubrique « en visite », consacrée au « Jubilé des 250 ans de la Faculté de droit », contenait deux erreurs. La première concernait, la men-tion d’un lien entre le FIFF et un cycle de films consacré au « droit dans le cinéma », alors qu’il s’agissait de deux événements indépendants. La seconde situait le cycle de films sur le « droit dans le cinéma » et le bal des juristes après la cérémonie d’ouverture du jubilé, qui a eu lieu le 21 mars, bien que ces deux manifestations se soient, en réalité, tenues avant cette date. Nous vous prions d’excuser ces erreurs.

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impressumJournal d’information pour la communauté universitaireResponsables Rédaction et Publications Claudia Brülhart (cb), Farida Khali (fk)RédacteursJean-Christophe Emmenegger (jce), Elsbeth Flüeler (ef), Magali Jenny (mj), Anne-Sylvie Mariéthoz (asm), Nathalie Neuhaus (nn) Layout Jean-Daniel Sauterel Secrétariat Antonia Rodriguez, Marie-Claude Clément6 parutions annuelles, tirage 4500 ex.sur papier Cyclus print 90gm2Communication et MédiasUniversité de FribourgAv. de l’Europe 20, 1700 Fribourg, Suisse026 300 70 34 www.unifr.ch/scm [email protected] parution 27.06.2013

Cheval à roulettes : jouet antique en terre cuite (10e siècle av. J.-Ch.) exposé au Musée du Céramique à Athènes.

qui de neuf

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zu guter letzt unireflets mai 2013

Ist die Eisschmelze in der Arktis schuld am Wetter der letzten Wochen?

Tarte au thon(à servir chaude ou froide)

l Une pâte brisée déjà abaissée Ø 33 cm environl 400 g de thon en boîtel 2,5 dl de crèmel 1 dl de laitl 1 œufl 3 c.s. bombées de concentré de tomatesl Herbes de provencel Gruyère râpél Moutarde forte (au vinaigre, par exemple)l Un peu de poivre du moulin

Préparation :

Foncer une plaque de 28 cm de diamètre avec la pâte brisée. Piquer le fond et le recouvrir d’une fine couche de moutarde forte. Emietter le thon et le répartir sur la pâte. Dans un bol, mélanger la crème, le lait, l’œuf, le concentré de tomates et le poivre et verser la liaison sur le thon. Saupou-drer la tarte avec les herbes de provence, puis le fromage râpé. Cuire à four chaud ( à 200°, dans la partie inférieure ) 30 minutes.

Servir avec une belle salade.

Bon appétit !

eurêka uniküche

Sophie Tritten est collaboratrice scientifique au Service juridique.

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Grundsätzlich ist es nicht möglich, ein kurz-fristiges Wetterereignis oder einen einzigen be-sonders kalten/warmen oder langen/kurzen Winter (oder Sommer) mit einer langfristigen Klimaveränderung in Beziehung zu bringen, da letztere auf Mittelwerten und Tendenzen basieren, die über viele Jahrzehnte erhoben und analysiert werden. Ein Beispiel für solch einen langfristigen Klimatrend ist der in den letzten Jahrzehnten beobachtete Rückgang des arktischen Meereises sowie des Grönlän-dischen Eisschildes. Es wird jedoch zurzeit in der wissenschaftlichen Literatur diskutiert, ob eine geringe arktische Meereisbedeckung im Sommer einen Einfluss auf den nachfolgen-den Winter auf der Nordhemisphäre hat und inwiefern diese Änderungen das Wetter in Mitteleuropa beeinflussen können. Aufgrund der fehlenden Isolationswirkung des Meerei-ses kann nämlich aus dem Arktischen Ozean mehr gespeicherte Wärme an die Atmosphäre abgegeben werden, was zu einer verringerten Stabilität in der Atmosphäre führt. Die daraus folgenden Änderungen der Windzirkulation könnten zu einer Verstärkung des Sibirischen

Hochdruckgebietes im Winter führen und da-mit zum Teil für die kälteren Winter in Mittel-europa in den letzten Jahren verantwortlich sein. Allerdings bleibt festzuhalten, dass dies trotz allem nur ein regionaler Effekt ist und wohl keine Auswirkung auf die langfristige Entwicklung des globalen Klimas hat.In der polaren Südhemisphäre ist der Rück-gang des Eises aufgrund der tieferen Tempera-turen und des Vorhandenseins eines grossen Kontinents (Antarktis) flächenmässig viel ge-ringer, und deswegen sind auch zur Zeit kei-ne konkreten Auswirkungen auf die globale Windzirkulation zu erwarten.

Christian Hauck, Ordentlicher Professor am Departement

für Geowissenschaften.

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